20 ans LFB | FFBB

20 ans LFB

20 ans LFB
Marie-George Buffet a reçu son livre
Philippe Legname, Président de la Ligue Féminine de Basket, et Irène Ottenhof, Directrice, ont remis ce jour un exemplaire du livre des 20 ans de la LFB à Marie-George Buffet. Auteure de la préface, e...
Le livre des 20 ans est disponible
La Ligue Féminine de Basket est heureuse d’annoncer la mise en vente du livre « 1998-2018, 20 ans de passion », ouvrage qui vous permet de découvrir ou redécouvrir les équipes...
"Un championnat qui m'a fait grandir"
Invitée lors de la soirée des 20 ans de la Ligue Féminine la semaine dernière à Paris, Olivia Epoupa a livré son sentiment sur un championnat où elle a évolué cinq saisons ava...
"Il y a 20 ans, j'étais loin d'imaginer jouer en LFB"
Présente lors de la soirée d'anniversaire des 20 ans de la Ligue Féminine la semaine dernière à Paris, Héléna Ciak a livré son ressenti sur cet anniversaire et sur le championnat français, après deux saisons passées à Koursk en Russie.
20 ans d'événements
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui on...
Une saison folle
La vingtième saison de la Ligue Féminine de Basket s'est terminée samedi av...
Les 5 majeurs des 20 ans connus
Les stars étrangères en LFB
Ils ont dirigé la LFB

Marie-George Buffet a reçu son livre

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C'est dans le cadre prestigieux de l'Assemblée Nationale que l'actuelle députée de Seine-Saint-Denis a accueilli Philippe Legname et Irène Ottenhof pour une remise officielle du livre des 20 ans dont elle a rédigé la préface.

Cette rencontre a également été l'occasion d'évoquer l'actualité sportive en Ligue Féminine ou encore l'évolution des modes de pratique et de gouvernance dans le sport français. Des sujets plus anciens comme l'inauguration du siège de la Fédération Française de BasketBall par Madame Buffet (1999) ou les Jeux Olympiques de Sydney (2000) ont également été abordés.

Vous pouvez vous procurer le livre des 20 ans de la LFB au FFBB Store.

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Surtitre: 
20 ans LFB
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Mai 2019
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Philippe Legname, Président de la Ligue Féminine de Basket, et Irène Ottenhof, Directrice, ont remis ce jour un exemplaire du livre des 20 ans de la LFB à Marie-George Buffet. Auteure de la préface, elle était Ministre de la Jeunesse et des Sports à la création de la LFB en 1998.
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Le livre des 20 ans est disponible

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La Ligue Féminine de Basket a soufflé ses vingt ans lors de la saison 2017-2018. Tout au long de cette saison de fête, des publications régulières ont permis de mettre en lumière tout ce qui a fait l’histoire de la LFB : clubs marquants, joueuses de légende, personnalités emblématiques ou encore événements fédérateurs.

Afin de garder une trace de ces textes rédigés par le journaliste Pascal Legendre, la LFB les a compilés dans un ouvrage que vous pouvez vous procurer en excluvisté au FFBB Store à compter de ce mardi 16 avril. Organisé en quatre grandes thématiques (les clubs, les joueuses, les événements et les 20 saisons LFB), ce livre brosse vingt années de basket féminin à travers des interviews, des portraits, des photos ou encore des chiffres.

La préface a été rédigée par Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis et Ministre de la Jeunesse et des Sports à la création de la Ligue Féminine en février 1998.

Philippe Legname (Président de la LFB) : « Il était important pour la Ligue Féminine de laisser une trace physique pour fêter ses 20 ans. A travers ce livre, nous souhaitons témoigner et rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont aidé le basket féminin de haut niveau à se structurer, à grandir et à rayonner. Tous les passionnés de basket apprécieront cet ouvrage qui leur permettra de revivre les moments les plus forts de la Ligue Féminine. »

Ligue Féminine de Basket - 1998-2018, 20 ans de passion
96 pages - Editions FFBB
20€ / En vente au FFBB Store – www.ffbbstore.com

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Surtitre: 
Ligue Féminine - 20 ans
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Avril 2019
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Catégorie 2: 
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La Ligue Féminine de Basket est heureuse d’annoncer la mise en vente du livre « 1998-2018, 20 ans de passion », ouvrage qui vous permet de découvrir ou redécouvrir les équipes, les joueuses, les personnalités et les événements marquants qui ont fait la légende de la LFB et du basket féminin depuis vingt années.
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"Un championnat qui m'a fait grandir"

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Que vous inspire l'anniversaire des 20 ans de la Ligue Féminine ?
Beaucoup de choses, beaucoup de bons souvenirs. Le temps passe vite, cela fait 20 ans que la LFB a été créée. Et en tant que jeune joueuse, j'y ai joué pendant cinq saisons qui sont aussi passées très rapidement. C'est un championnat qui m'a fait grandir, et qui m'a permis de me former en tant que joueuse et en tant que femme.

Vous avez connu votre première expérience à l'étranger cette saison à Galatasaray en Turquie. La LFB vous a t-elle manqué ?
Un petit peu. Ce sont deux championnats différents, d'autres cultures aussi. En Ligue Féminine, il y a des événements marquants notamment l'Open LFB qui permet de rassembler tout le monde pour la première journée de championnat. On retrouve toutes nos amies dans une ambiance familiale, avant de démarrer la saison. 

De Turquie, quelle est la vision qu'ont les joueuses de la Ligue Féminine ?
J'ai parlé avec celles qui y ont joué. Pour la plupart, elles prennent beaucoup de plaisir à jouer en France. Elles savent que c'est un championnat très relevé. Et le fait d'avoir de la compétition chaque week-end avec énormément d'intensité correspond totalement à leurs attentes. 

Quand vous étiez plus jeune, vous veniez dans les gradins de Coubertin assister à l'Open LFB avec vos coéquipières du Paris Basket 18. Quelle image aviez-vous de la LFB ?
L'Open LFB, c'était l'événement ! En étant jeune, assister à des matches de Ligue Féminine, voir des joueuses professionnelles, c'était incroyable ! On ne le manquait jamais. J'en garde d'excellents souvenirs. Le fait de découvrir ce monde du haut-niveau du basket féminin alors que je commençais tout juste le basket, ça m'a marqué.

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Juin 2018
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Invitée lors de la soirée des 20 ans de la Ligue Féminine la semaine dernière à Paris, Olivia Epoupa a livré son sentiment sur un championnat où elle a évolué cinq saisons avant de s'envoler pour Galatasaray en Turquie.
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(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

"Il y a 20 ans, j'étais loin d'imaginer jouer en LFB"

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Que vous évoque les 20 ans de la Ligue Féminine ?
Si je reviens 20 ans en arrière, j'étais très loin d'imaginer un jour évoluer dans cette ligue. On a un championnat qui devient de plus en plus relevé d'années en années, avec 12 équipes avec un niveau vraiment très intéressant. 

Vous avez évolué deux saisons avec Koursk dans le championnat russe. Quelle parallèle pouvez-vous faire entre les deux ligues ?
Le championnat de Russie est un peu plus différent. Il y a trois équipes qui jouent vraiment le haut de tableau, et ensuite le niveau des autres clubs baisse radicalement. Et donc en fonction des week-ends, on a des rencontres plus ou moins intéressantes. En France, on a la chance d'avoir un championnat relevé et des matches serrés chaque semaine. 

Quand on évolue à l'étranger, éprouve t-on un manque de la LFB ?
Bien sûr. Le principal manque, ce sont les différents événements que l'on a en France tout au long de l'année : Marraines de Coeur par exemple, ou bien ce genre de soirées qui permettent de nous retrouver. Il y a aussi l'Open LFB qui permet de rencontrer toutes les équipes et de se voir le temps d'un week-end. Le LFB ce n'est pas juste un championnat, ce sont aussi toutes ces petites choses qui font ce qu'elle est.

Quelle vision de la Ligue Féminine ont les joueuses étrangères avec lesquelles vous avez pu échanger ?
Ce qui ressort à chaque fois, c'est la dureté des matches, mais aussi des entraînements. On s'entraîne davantage en France qu'ailleurs. Le niveau de formation de nos jeunes françaises est aussi très souvent mis en avant par les joueuses étrangères. Je pense que c'est pour toutes ces raisons aussi, que des françaises mais aussi des étrangères, font pratiquement toute leur carrière en Ligue Féminine.

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Juin 2018
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Chapeau: 
Présente lors de la soirée d'anniversaire des 20 ans de la Ligue Féminine la semaine dernière à Paris, Héléna Ciak a livré son ressenti sur cet anniversaire et sur le championnat français, après deux saisons passées à Koursk en Russie.

20 ans d'événements

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La France est une terre de basket féminin reconnue en Europe et aussi partout dans le monde. La Fédération a toujours souhaité multiplier l’organisation d’épreuves afin de favoriser le destin de ses équipes nationales et aussi développer la médiatisation de notre sport notamment sur le plan télévisuel.

Depuis vingt ans, la France a été riche en organisation d’événements nationaux et internationaux, originaux, variés, souvent solidement implantés dans le paysage de la balle orange, quelque fois éphémères. Il y a bien sûr l’Open LFB dont nous vous avons parlé et aussi les finales de la Coupe de France qui réunissent sur un week-end à l’AccorHôtels Arena de Paris, filles, garçons, jeunes, pros et amateurs. Bourges en a remporté un record de huit éditions sur les deux dernières décennies.

Les étoiles européennes se sont également rassemblées sur le territoire nationale pour un All-Star Game et trois Final Four.
Après Pecs, Valence et Moscou, c’est au Stade Pierre de Coubertin à Paris que fut organisée le 8 mars 2009 -Journée de la Femme- la 4ème édition du All-Star Game européen de la FIBA. Seules les joueuses d’Euroleague étaient sélectionnables. Six de la LFB y furent conviées : Céline Dumerc, Cathy Melain, Alessandra Santos (Bourges), Géraldine Robert (Villeneuve d’Ascq), Sheana Mosch (Lattes Montpellier) et Bernadette Ngoyisa (Hainaut) plus le coach berruyer, Pierre Vincent. Ce sont les internautes qui avaient constitué les 5 Majeurs et un jury d’experts qui avait complété le tableau. La sélection européenne l’emporta 101 à 78 sur le reste du monde notamment grâce à la… Russe Becky Hammon qui avec 24 points fut élue MVP. Mais le clou du spectacle fut le dunk réalisé en plein match par l’Américaine Sylvia Fowles.

Après Bourges en 1998, deux Final Four de l’Euroligue furent organisés en France, l’un à Liévin en 2002 et l’autre de nouveau à Bourges l’année suivante.
L’USVO alias Valenciennes triompha à Liévin. Une heure de route sépare les deux villes. L’Américaine multi-médaillée olympique, Teresa Edwards, eut ce commentaire : « Franchement, quand j’ai vu tous ses supporters, je me suis dit qu’on se devait absolument de l’emporter ! » Ils étaient de fait 4 500 fans de VO dans le Stade Couvert de Liévin qui accompagnèrent les filles de Laurent Buffard jusqu’au titre dans une atmosphère assourdissante.
L’année suivante au Prado de Bourges, Valenciennes échoua en finale face à Ekaterinbourg, 82-84, et la fête fut gâchée pour les Berruyères avec les blessures de Yannick Souvré, Cathy Melain, Luba Drajlaca, Jacqueline Gody et Boba Tuvic. On pouvait se demander si elles n’avaient pas été maraboutées !

Les Filles en or avant les Braqueuses

Le plus grand événement de ces vingt ans sur le territoire a eu lieu en 2001 à Orléans et au Mans lorsque l’Équipe de France fut pour la première fois de son histoire sacrée championne d’Europe. Huit matches autant de victoires avec un succès prestigieux en finale sur la Russie, 73-68. C’est pourquoi cette équipe-là hérita du surnom de « 12 Filles en or ». Le documentaire qui fut tourné à cette occasion par Nicolas De Virieu demeure un collector.

Après sa médaille d’or en 2009 et l’argent olympique en 2012, la génération de Céline Dumerc comptait bien réaliser le triplé en 2013 à Orchies. Le quart de finale face à la Suède fut homérique. Portées par les soeurs Eldebrink, Elin et Frida, les Scandinaves tinrent tête avec bravoure aux Françaises tout le match. Ce sont trois paniers à trois-points de Céline Dumerc qui les sortirent du guêpier. Malheureusement, en finale, l’Équipe de France buta sur son éternelle rivale espagnole, 69-70. En pleurs, Emmeline Ndongue, qui honorait sa dernière sélection en bleu, s’excusa de cet échec : « Là, c’est vraiment difficile. C’est tellement cruel. Je suis désolée pour tous ceux qui sont là, qui sont venus nous encourager. Je suis désolée pour la Fédération qui a organisé cet Euro pour nous. » Le coach Pierre Vincent rappela l’essentiel : « Je suis très fier de mon équipe. On était au niveau dans l’intensité. C’est un match de basket, on ne contrôle pas tout. On a fait notre maximum. »
Les Braqueuses qui étaient encore actives et aussi toute une nouvelle génération de joueuses purent profiter de l’avantage du terrain, à Nantes Métropole, pour se qualifier pour Rio 2016 à l’occasion du Tournoi de Qualification Olympique.

Le territoire national a aussi réussi aux jeunes. Aux U21 à l’Euro en 2004 à Saint-Brieuc, Vannes et Quimper (génération Elodie Godin, Paoline Salagnac, Florence Lepron, Fati Sacko), médaillées d'argent. Aux U19 au championnat du Monde en 2010 à Toulouse et Rodez (Olivia Epoupa, Valériane Ayayi, Aby Gaye, Marième Badiane), également en argent. Et aux U16 en 2017 à Bourges (Iliana Rupert, Marine Fauthoux) qui ont conquis l’or devant un public en pamoison.

Deux épreuves qui ne sont plus d’actualité ont eu leurs moments de gloire. Le All-Star Game LFB qui fut organisé de 1999 à 2003 et surtout le Tournoi de la Fédération né en 1991 et clos en 2008. Réservée aux quatre meilleures équipes de la saison régulière, l’épreuve se déroulait sur un week-end dans un lieu différent. Preuve de leur domination nationale, Bourges en remporta 7 éditions et Valenciennes… 8.

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Lundi, 4. Juin 2018
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les événements basket féminin organisés sur le sol français.

Une saison folle

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22-23-24 septembre 2017 : Pré-Open, an I
Nouveauté de la saison, 3 tournois Pré-Open ont été organisés sur le territoire à une semaine du lancement officiel de la saison. Dans l'Aube (St-Julien-les-Villas), Bourges s'est imposé. En Indre-et-Loire (Tours), c'est Nice qui a brillé. Et en Aquitaine (Boé), Basket Landes a remporté la finale.

29-30 septembre 2017 : Open LFB (13ème édition)
De retour dans son écrin historique, le Stade Pierre de Coubertin, l'Open LFB a lancé la 20ème saison de Ligue Féminine en présence des 12 équipes. Bourges a remporté le Match des Champions face à Villeneuve d'Ascq. Roche Vendée, promu et rookie de l'Open, s'est incliné devant Mondeville.

21 avril 2018 : Coupe de France
Bourges décroche son deuxième trophée de la saison en dominant Charleville-Mézières en finale (82-70). C'est la dixième Coupe de France qui tombe dans l'escarcelle berruyère.

16 mai 2018 : Trophées du Basket
La Ligue Nationale de Basket (LNB) et la LFB se sont associés pour organiser la première soirée récompensant les meilleurs joueurs et joueuses de la saison. Elle s'est tenue à la salle Gaveau en présence des stars des championnats Jeep ELITE, PRO B et LFB.

26 mai 2018 : Finales LFB
Le Tango Bourges Basket entre dans l'Histoire en devenant le club féminin le plus titré du basket français. Sacré pour la quatorzième fois Champion de France, le club du Cher a réalisé des playoffs presque parfaits (2-0 en quarts et en demies, 3-1 contre Tarbes en finale).

29 mai 2018 : Soirée des 20 ans
En présence de Laura Flessel, Ministre des Sports, la Ligue Féminine a soufflé ses vingt bougies devant les personnalités qui ont fait sa légende. Joueuses mythiques, entraîneurs et dirigeants emblématiques étaient là pour assister à la conclusion d’une saison 2017-2018 spéciale au cours de laquelle les deux équipes de rêve des 20 ans ont été dévoilées.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 31. Mai 2018
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Catégorie 2: 
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La vingtième saison de la Ligue Féminine de Basket s'est terminée samedi avec le sacre du Bourges Basket. Retour sur les moments-clés de l'exercice 2017-2018.
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Les 5 majeurs des 20 ans connus

Corps: 

En présence de Madame Laura Flessel, Ministre des Sports, la Ligue Féminine a soufflé ses vingt bougies devant les personnalités qui ont fait sa légende. Joueuses mythiques, entraîneurs et dirigeants emblématiques étaient là pour assister à la conclusion d’une saison 2017-2018 spéciale. Un mélange générationnel symbolisant le dynamisme d’une ligue tournée vers le futur mais qui n’oublie pas son Histoire.

La soirée de gala a débuté par la mise à l’honneur du Tango Bourges Basket, vingtième champion de l’histoire de la Ligue Féminine. Les onze joueuses et le staff, sacrés samedi soir (3-1 en finale contre Tarbes), ont reçu l’ovation des convives.

Point d’orgue de la soirée, la LFB a dévoilé les deux équipes de rêve des 20 ans. Un jury de neuf personnes, présidé par Boris Diaw, capitaine de l’Équipe de France (245 sélections), s’était réuni le 12 février dernier afin de composer les « 5 majeurs ». Céline Dumerc et Ann Wauters ayant remporté le suffrage du public, elles étaient assurées de figurer dans chaque sélection.

Le « 5 majeur » des joueuses françaises

Céline Dumerc - 16 saisons LFB / 455 matches joués - Élue par le public
Débutée à Tarbes, sa carrière prend une autre dimension au sein du Bourges Basket. Après 2 saisons en Russie, elle revient dans le Cher et garnit un peu plus son palmarès. Elle retrouve son Sud-Ouest natal en 2016.

Audrey Sauret - 9 saisons LFB / 218 matches joués
Passée de Bourges à Valenciennes en 2000, la native de Charleville-Mézières a tout connu avec l’USVO. Pilier du club nordiste, elle part quelques années à l’étranger avant de terminer sa carrière en Ligue Féminine, à Lyon.

Cathy Melain - 9 saisons LFB / 253 matches joués
Joueuse emblématique du club Tango, Cathy Melain n’a connu que Bourges en LFB. Triple MVP du championnat, elle passe deux saisons en Italie avant de retrouver le Berry où elle y finit sa carrière sur un dernier titre national.

Endy Miyem - 9 saisons LFB / 251 matches joués
Après le Centre Fédéral, Endy Miyem rejoint Bourges. C’est dans ce club qu’elle va grandir en remportant de nombreux titres. Après 9 saisons sous le maillot Tango, elle part Russie pour donner un nouvel élan à sa carrière.

Isabelle Yacoubou - 5 saisons LFB / 137 matches joués
Arrivée à Tarbes en provenance du Bénin, la solide intérieure a porté le TGB pendant 5 ans jusqu’au titre en 2010. 2 fois meilleure joueuse de LFB, elle quitte la Bigorre et évolue dans d’ambitieuses équipes européennes.

Entraîneur : Valéry Demory - 13 saisons LFB / 388 matches
Ancien joueur, il débute à Mourenx puis passe 10 années à Lattes Montpellier où il emmène le BLMA au plus haut niveau. Valéry Demory est l’entraîneur ayant coaché le plus de match en LFB.

Le « 5 majeur » des joueuses étrangères

Kristi Harrower (Australie) - 5 saisons LFB / 126 matches joués
Après 3 saisons à Aix-en-Provence, elle rejoint l’emblématique club de Valencinennes. Meneuse de caractère, elle remporte en parallèle de nombreuses médailles avec la sélection australienne.

Ilona Korstine (Russie) - 5 saisons LFB / 130 matches joués
Formée à Bourges, la Franco-Russe a récemment intégré le « Hall of Fame » du club beruyer. Retraitée des parquets, elle dirige maintenant la VTB League, championnat réunissant les meilleures équipes d’Europe de l’Est.

Allison Feaster (États-Unis) - 6 saisons LFB / 151 matches joués
Comme Harrower, Allison Feaster arrive en Ligue Féminine à Aix puis rejoint le Nord et Valenciennes. A l’USVO, elle gagne un titre par saison et marque le championnat de son empreinte avec trois trophées de MVP.

Ann Wauters (Belgique) - 7 saisons LFB / 191 matches joués - Élue par le public
A 18 ans, elle passe la frontière et débarque à l’USVO pour en repartir en légende. Après avoir fait le tour des plus grands clubs européens, elle revient dans le Nord, à Villeneuve d’Ascq, avec qui elle gagne l’EuroCoupe.

Poline Tzekova (Bulgarie) - 10 saisons LFB / 248 matches joués
Internationale bulgare, elle passe toute sa carrière française dans le Sud-Ouest où elle vit toujours. Icône de Tarbes, elle arrête sa carrière une saison avant le sacre national du TGB.

Entraîneur : Laurent Buffard - 12 saisons LFB / 357 matches
Passé de la PRO A à la LFB en 1999, il amène Valenciennes au sommet, que ce soit en France ou en Europe. Laurent Buffard est l’entraîneur le plus titré en LFB.

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 30. Mai 2018
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket a dévoilé, à l’occasion d’une soirée célébrant ses 20 ans, la composition des deux « 5 majeur » de la période 1998-2018.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Happy birthday <a href="https://twitter.com/basketlfb?ref_src=twsrc%5Etfw">@basketlfb</a> ! <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> <a href="https://t.co/GZkl8mUJYl">pic.twitter.com/GZkl8mUJYl</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/1001585534307913729?ref_src=twsrc%5Etfw">29 mai 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les stars étrangères en LFB

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Faire ressortir les joueuses étrangères qui ont marqué vingt ans de Ligue Féminine est forcément un choix subjectif. Ce qui saute aux yeux, c’est que les Américaines sont minoritaires et qu’outre l’Europe et l’Amérique, l’Afrique et l’Océanie sont représentées.

En tête de liste, choisie par les internautes pour figurer dans le « 5 Majeur » étranger de ces 20 ans, on trouve la Belge Ann Wauters, qui a la particularité d’avoir porté le maillot de Valenciennes à ses débuts (de 18 à 24 ans) puis de Villeneuve d’Ascq après avoir fait le tour de quelques-uns des plus grands clubs d’Europe (à 34 ans). Preuve de son impact, avec VO, elle a gagné deux fois l’Euroligue et avec l’ESBVA, une fois l’Eurocoupe.
« Elle habite à vingt minutes top chrono de la salle. Elle vivra chez elle. Elle a ses enfants, sa famille, elle est à l’abri financièrement et elle voulait jouer soit en Belgique, soit dans le nord de la France », commenta le coach des Guerrières, Frédéric Dusart, pour expliquer comment il avait déniché une telle pépite.
Lequel Frédéric Dusart a profité de cette proximité géographique avec la Belgique pour enrôler deux saisons Emma Meesseman, qui à 19 ans était l’un des plus grands espoirs du basket européen. Un statut qu’elle a confirmé par la suite en Russie et en WNBA. Autre joueuse de classe mondiale passée par Villeneuve d’Ascq, l’Ukrainienne Alina Iagupova, une boulimique de points qui a tenu un rôle majeur dans l’obtention du premier titre de champion de France du club en 2017.

KB Sharp : un record de longévité

La Lettone Gunta Basko (8 saisons dans quatre clubs différents), Ann Wauters et la Franco-Malienne Djéné Diawara (7 saisons) ou encore la Bulgare naturalisée française Polina Tzekova (10 saisons) ont fait preuve d'une longue fidélité à l’élite française.
« A 19 ans j'avais déjà été élue dans les dix meilleures joueuses européennes. Je me suis alors dit que je pouvais laisser quelque chose, une trace, dans l'Europe du basket. Je me suis mise à bosser, du matin jusqu'au soir j'étais dans la salle. A l'époque en Bulgarie, il y avait beaucoup de problèmes économiques, parfois on n'avait pas d'électricité dans la salle et je m'entraînais à la bougie », raconta Tzekova à propos de ses débuts dans son pays de naissance. A sa sortie du Lokomotiv Sofia, Polina a fait un passage de quatre ans à Priolo, en Italie, avant de s’installer définitivement dans le Sud Ouest, à Mourenx et à Tarbes où elle a joué en LFB jusqu’à l’âge canonique de 41 ans.

Mais c'est Kristen Brooke Sharp, meneuse franco-américaine du Bourges Basket, qui détient la palme avec 12 saisons consécutives en LFB. La native de Columbus a débarqué à Aix-en-Provence en 2006, est passée par Challes-les-Eaux avant de s'installer à Mondeville (2010-2013 puis 2014-2017), avec un crochet par Nice. 

Laia Palau : ce n’était qu’un au-revoir

Du fait de leur rang élevé en Europe, Bourges et Valenciennes ont abrité de nombreuses stars étrangères comme les Australiennes Kristi Harrower et Belinda Snell, les Grecques Evanthia Maltsi et Stella Kaltsidou, la Serbe Sonja Petrovic qui fut plus tard championne d’Europe avec Milica Dabovic, qui elle porta les maillots de Mondeville et Lyon.
Deux cas sont particulièrement à mettre en exergue. Celui de Ilona Korstine, qui fréquenta le centre de formation de Bourges, obtint la nationalité française, fut élue MVP Espoir de la LFB en 1999, mais poursuivi ensuite sa carrière à l’étranger et avec l’équipe nationale de Russie. Elle est aujourd’hui la Directrice Générale de la VTB League. L’autre, c’est la meneuse espagnole Laia Palau, qui a joué pour le club du Cher de 2004 à 2006 et qui est revenue au cours de la présente saison après avoir collectionné trophées et médailles en club et avec la sélection ibérique.

L’amour de la France

Malgré tout, plusieurs joueuses américaines ont laissé une trace indélébile dans l’histoire de la LFB. Même si son apport ne fut pas majeure car elle avait 38 ans lorsqu’elle fit une pige en 2002 avec Valenciennes pour gagner l’Euroligue, le nom de Teresa Edwards est inscrit dans ce Who’s Who de la Ligue Féminine car elle a participé à un record de cinq Jeux Olympiques et récolté quatre médailles d’or. Plus importante fut la contribution de sa compatriote Allison Feaster à la gloire de l’USVO. Cette diplômée en économie de la prestigieuse université d’Harvard, trois fois MVP étrangère de la LFB (2002, 2003 et 2004) était mariée avec Danny Strong qui en parallèle fit carrière en LNB. « J’adore jouer en Europe et notamment en France. J’adore ce pays. Je n’ai pas eu peur que le basket fasse du mal à notre couple », déclara-t-elle.
Tamika Whitmore a marqué les esprits pour avoir établi un record de 41 points avec Mourenx et contre Tarbes en 2006. Mistie Bass, fille d’un chanteur célèbre des années 60, pour avoir été double MVP étrangère de la Ligue Féminine (2011 et 2012). « Je suis Américaine mais je suis Française aussi. J’adore la culture française. Comme ça, je pourrais rester en France si je veux. Je voudrais essayer aussi de jouer en Équipe de France, pour l’expérience. » annonçait Mistie qui finalement est repartie précipitamment aux Etats-Unis et a eu un enfant avant de rebondir en Australie.
La Québécoise de langue anglaise Lizanne Murphy a également proclamé son amour de la France et elle a obtenu le passeport national à l’issue de son séjour ici.
« Depuis que je suis en France, je parle français toute la journée, ça aide beaucoup », racontait-elle alors qu’elle venait d’être sacrée MVP étrangère sous le maillot d’Angers. « Et dans les trois équipes où j’ai joué, j’étais la traductrice. Je peux désormais réfléchir en anglais et en français. Au Québec, par exemple, on ne dit pas une paire de basket ou de chaussures, mais une paire de souliers. Tout le monde se moque de moi quand je dis ça. »

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Mercredi, 23. Mai 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur ces stars étrangères qui ont foulé les parquets français.
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Ils ont dirigé la LFB

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En vingt ans, quatre Présidents se sont succédés à la tête de la Ligue Féminine.

C’est un Nordiste, Serge Gérard, qui fut pendant vingt ans le Président du Comité Départemental du Nord, à qui fut attribuée la présidence de la Ligue Féminine naissante.
« Un jour Yvan Mainini (NDLR : président de la FFBB de 1992 à 2010) m’a dit qu’il était temps de passer à une étape supplémentaire, que l’on créé une ligue féminine, qui ne fut pas professionnelle au départ même si les filles commençaient à être payées. Il fallait un peu régulariser tout ce système. La Ligue Féminine est née à l’intérieur de la Fédération. On voulait avoir des clubs un peu plus structurés ce qui a fait qu’après, s’est très rapidement branché le contrôle de gestion dont j’ai été aussi le Président car les deux vont ensemble. On ne pouvait pas avoir des clubs qui employaient des filles payées sans qu’il y ait à côté un contrôle de gestion fédéral. Ça n’a pas toujours été facile à guider mais on ne peut pas créer une ligue comme celle-là sans l’accord des clubs. On en a eu qui n’ont pas respectés les règles, ils ont eu des rappels et certains se sont cassés la figure. On a parfois des présidents qui ne regardent pas toujours bien leur avenir, qui gèrent au jour le jour. »
Pour les accompagner dans leurs tâches, les Présidents de la LFB ont bénéficié de l’appui d’anciennes internationales devenues vice-présidentes (Edwige Lawson-Wade, Françoise Amiaud, Nathalie Lesdema) et d’un staff installé à Paris dans l’immeuble fédéral piloté par des directeurs dont trois furent des… directrices (Monique Amiaud, Magali Andrier, Michel Cogne et Irène Ottenhof en poste aujourd’hui).
« Elle avait un rôle important puisque moi je travaillais encore » explique Serge Gérard à propos de Monique Amiaud. « J’étais directeur d’une grosse école, même si mon travail me donnait un peu plus de vacances qu’ailleurs. J’étais aussi toujours Président du comité du Nord. Je ne pouvais pas aller tous les jours à la Fédération, j’y allais minimum une fois par semaine, quelque fois deux. Par la même occasion, je suis devenu responsable de l’Équipe de France féminine. »

Jean-Pierre Siutat dynamyse la LFB

L’actuel Président de la Fédération, Jean-Pierre Siutat, a dynamisé la Ligue Féminine lorsqu’il a pris la succession de Serge Gérard. Jean-Pierre Siutat était déjà un bâtisseur qui avait emmené le club de Tarbes jusqu’en première division, organisé l’Euro masculin 1999 et fut chef de la délégation française aux JO de Sydney.
« Quand je suis arrivé en 2001, c’était un peu le chaos, il y avait onze équipes dans le championnat et il y avait la guerre entre les clubs sur l’interprétation des joueuses EEE (Espace Economique Européen), soit l’Europe de l’Ouest dans laquelle il y avait la libre circulation avec l’arrêt Bosman. Et il y avait les 4E dans lequel on retrouvait l’Europe de l’Est et plus ou moins les Cotonou, ce n’était pas bien défini. Je me souviens d’avoir pris le bébé en 2001 et derrière il a fallu aller au combat pour que les gens acceptent d’aller jusqu’à la fin de la saison dans cette situation. Il a fallu structurer, négocier pour que l’on puisse passer à 12. En 2002, il fallait absolument sortir d’un ghetto. J’avais fait une réflexion à l’époque sur la stratégie du sport féminin. »
Jean-Pierre Siutat avait listé les pistes à explorer. Parmi elles, informatiser la billetterie, donner les scores des matches en live sur internet, créer des actions sociales -ce fut Marraine de Cœur- et encore faire des dérivés du maillot de l’Équipe de France.
« Cela parait aujourd’hui désuet, mais à l’époque cela a permis de se différencier à travers de ce que sont les joueuses et à travers une compétition qui automatiquement est comparée à du basket masculin. Cette autre chose a été de créer l’Open. »

20 ans, la maturité

Le Tourangeau Thierry Balestrière, cadre à la SNCF, eut ensuite comme principale mission d’assainir les finances des clubs dont plusieurs étaient dans le rouge. Il céda sa place après quatre ans de présidence à Philippe Legname pour devenir Secrétaire Général de la FFBB.
Président de la LFB depuis la fin de l’année 2012, Philippe Legname possède un cursus complet dans le basket. Il est membre du Comité Directeur de la FFBB et de la LNB, Directeur Général du Hyères-Toulon Var Basket en Jeep® ELITE et accessoirement père de Laurent, le coach de la JDA Dijon.
Sous son magistère, la Ligue Féminine fête ses 20 ans et a surtout trouvé une stabilité et une maturité. « La structuration économique des clubs a évolué dans le bon sens. La collaboration avec la Commission de Contrôle de Gestion est bonne, elle a permis une sécurisation financière accrue avec notamment la mise en place d’un fond de réserve et une augmentation des budgets moyens. Au niveau social, le travail sur les accords sectoriels avance. Le basket féminin va franchir un nouveau cap. »

Mais la LFB a surtout su se renouveler au fil des saisons. « Sur le plan sportif, le changement de formule nous a apporté un renouveau. L’élite s’est resserrée et le championnat a gagné en intensité avec des playoffs élargis et des playdowns . D’un point de  vue événementiel, Championnes de Cœur, les tournois Pré-Open et cette année les Trophées du Basket organisés avec la LNB ont confirmé le dynamisme de la Ligue. Il est impensable de se reposer sur ses lauriers. »

Et la LFB ne peut que se réjouir de la vague actuelle de féminisme au niveau du sport national. « C’est déjà une demande des politiques de développer le sport féminin. A la Fédération, 38% de nos licenciés sont des femmes et on est à ce niveau-là le premier sport collectif en France. Il y a une vraie volonté de développer le basket féminin et d’avoir une ligue féminine très forte. »

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Mai 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les quatre Présidents qui ont dirigé la LFB depuis sa création.
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Les succès européens

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Les clubs français et les coupes d’Europe, c’est une histoire d’amour où l’on retrouve en fil rouge les Tango de Bourges.

Après le Clermont Université Club, cinq fois finaliste de la Coupe des Clubs Champions (C1) dans les années 70, les clubs français ont connu une traversée du désert avant de s’exposer de nouveau à la lumière à partir des années 90. Challes-les-Eaux entra dans l’histoire en 1993 en participant au Final Four de ce qui deviendra l’Euroligue, mais c’est Bourges qui fut le véritable club pionnier en remportant tout d’abord la Coupe Ronchetti (C2) puis trois fois l’Euroligue (1997,1998 et 2001).
Lorsque le CJM Bourges gagna sa première coupe d’Europe, c’était déjà un club de pointe avec 5MF de budget pour l’équipe pro, 125 entreprises partenaires, 2 400 spectateurs en moyenne, huit joueuses et deux entraîneurs pros et une secrétaire à temps partiel. Le président Pierre Fosset avait réuni quelques étoiles dont le coach russe Vadim Kapranov, sa compatriote Elena Koudashova, la Slovaque Anna Kotocova et les Françaises Yannick Souvré, Odile Santaniello, Amy Cissé, Martine Campi bientôt rejointes par Cathy Melain et Isabelle Fijalkowski.
C’est avec un noyau dur d’internationales françaises, y compris Anna Kotocova qui se verra délivrer plus tard le passeport national, que Bourges passa la vitesse supérieure et devient trois fois la meilleure équipe d’Europe. L’édition de 1998 fut particulièrement mémorable puisque le Final Four se tint au Prado de Bourges. En finale, les Tango repoussèrent le Getafe Madrid 76-64 avec 21 points de Odile Santaniello et autant de la Tchèque Eva Nemcova.
« Oui, on est très fortes psychologiquement mais on ne fait rien de particulier pour ça, » confia Yannick Souvré devenue le symbole du basket féminin français qui gagne. « C’est le mystère Kapranov. Il dit peu de choses mais quand il les dit, ça prend une telle ampleur… De nature une femme n’a pas confiance en elle, j’en sais quelque chose. Mais Vadim m’a toujours fait croire que j’étais meilleure que la fille d’en face. »

Deux clubs français en finale de l’Euroligue

2001 fut une année magique pour le basket féminin français. Les « Filles en Or » furent sacrées championnes d’Europe au Mans et, quelques semaines auparavant, deux clubs français s’étaient retrouvés en finale de l’Euroligue, à Messine, en Sicile. Un exploit unique. Cela devait marquer le passage du témoin entre Bourges et Valenciennes. Seulement, ce sont les Berruyères qui réalisèrent le triplé après une victoire sur le fil sur un layup de Cathy Melain, 73-71. La seule défaite de l’USVO de la saison. Yannick Souvré remporta ainsi un nouveau trophée et une invitation à « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, preuve que les succès des basketteuses ne passaient pas inaperçus.
Une ère se terminait, une autre s’ouvrait, celle de Valenciennes. C’est à Liévin, en terre nordiste et devant ses supporters inconditionnels, que l’USVO remporta la première de ses deux Euroligue avec une véritable Dream Team : Ann Wauters, Allison Feaster, Isabelle Fijalkowski, Audrey Sauret, Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Nathalie Lesdema, qui était aussi selon son coach Laurent Buffard « un groupe de filles formidables ».
Le banc de l’USVO était si riche que l’on y trouvait tout au bout une véritable légende du basket mondial, Teresa Edwards, cinq fois médaillée olympique (dont quatre fois en or) et à 37 ans au soir de sa carrière. « Il y a eu un respect mutuel. Ces filles-là sont douées, elles jouaient bien avant que j’arrive et je n’étais pas là pour leur rendre la tâche difficile ni pour leur enseigner quoique ce soit parce qu’elles avaient déjà bien travaillé », commenta l’étoile américaine avec beaucoup d’humilité.

Après Valenciennes, Ann Wauters se met au service de Villeneuve d’Ascq

La C2, que l’on appela Coupe Ronchetti puis Eurocoupe à partir de 2002, a également plusieurs fois souri aux clubs français. Après Bourges en 1995, Tarbes la remporta l’année suivante, puis ce fut au tour de Aix-en-Provence en 2003, lequel tomba en finale trois ans plus tard comme Arras en 2011.
Le passé récent nous a offert de nouvelles belles émotions. C’est face au club belge des Castors de Braine et dans l’atmosphère de kermesse de Charleroi que Villeneuve d’Ascq remporta cette Eurocoupe en 2015.
La présence de Ann Wauters au centre de son dispositif fut déterminante. La légende belge apporta sa taille, sa technique, son expérience et sa sérénité. Le fait d’être huée par ses compatriotes tout au long du match retour ne la troubla pas le moins du monde. Alors que les Villeneuvoises avaient perdu 64-68 dans leur fief, elles balayèrent les Belges au retour, 73-53. Les Guerrières avaient sorti leurs griffes le jour J.
« Il y avait trois facteurs : émotion, engagement, stratégie », commenta Frédéric Dussart, coach de l’ESBVA-LM et prof d’EPS à mi-temps. « Pour la stratégie, j’ai proposé des choses qui ont été validées ou modifiées par les filles, un managérat participatif, comme Claude Onesta au hand. Pour l’engagement, on a ressorti des phrases du match aller où les Belges disaient qu’elles avaient gagné sur le fighting spirit, ce qui fait mal d’entendre ça. Pour l’émotion, on a dit qu’à 12 contre 6 000, il fallait garder le visage fermé, zéro émotion. »
Villeneuve d’Ascq ne put réaliser le doublé. L’année suivante, les Nordistes furent vaincues en finale par Bourges, les deux clubs étant écartés de la phase finale de l’Euroligue. Quinze ans après Messine, deux clubs français s’étaient retrouvés de nouveau ensemble sur une cime européenne.

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Avril 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les victoires des équipes françaises en Euroligue et Eurocoupe.
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L'arbitrage au féminin

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Chantal Julien est une pionnière. Faisant fi du sexisme, elle a tout fait plus vite et mieux que tout le monde. Un exemple pour les jeunes filles tentées par l’arbitrage.

Aujourd’hui, il y a treize arbitres femmes dont le statut leur permet d’arbitrer en Ligue Féminine. Tout en haut de la hiérarchie, on trouve Audrey Secci, qui arbitre aussi en Jeep ELITE, Marion Ortis qui alterne Jeep ELITE et Pro B et Aurélie Vidot, qui vient d’arriver en Pro B. Pour la première fois en 2016, et profitant d’un contingent en augmentation, l’ensemble des rencontres de l’Open LFB a été arbitré par des femmes.

Il fut une époque, pas si lointaine, où arbitrer en première division féminine était exclusivement l’apanage des hommes. Si Astrid Schneider et Sylvie Lacaille l’avait précédée de quelques années, la véritable pionnière fut Chantal Julien, qui a franchi une à une les barrières du sexisme par sa seule compétence. Grenobloise d’origine, Chantal Julien a fait partie de l’épopée de Challes, un club de la banlieue de Chambéry, qui fut un peu après son départ le premier club féminin français à parvenir au Final Four de la Coupe des Champions, l’actuelle Euroligue. Chantal Julien avait alors déjà rejoint Dijon puis Tarbes mais une autre carrière combien fructueuse s’offrait à elle.

La saison qui a suivi sa retraite de joueuse, la Grenobloise était déjà arbitre de première division féminine. Son cursus de joueuse de haut niveau lui a permis de s’adapter très vite à sa nouvelle fonction. En 1997, elle obtenait le feu vert pour arbitrer en Pro A et au niveau FIBA. Elle était l’une des seules femmes en Europe à arbitrer des hommes. Quand on lui demande comment elle a été alors accueillie par ses collègues masculins, elle répond : « Par certains très bien, par d’autres moins bien car il y avait forcément un peu de jalousie, de machisme. Je suis arrivée vite donc forcément je suis passée devant tout le monde. Il y avait des gens qui me disaient « tu es arrivée vite, d’accord, mais tu vas voir ce qui t’attend. » Il faut prouver beaucoup plus que quelqu’un qui arrive normalement avec un cursus traditionnel. »

Et par le milieu ? « Les coaches, comme Greg Beugnot, Jacques Monclar, me connaissaient en tant que joueuse et ils savaient que je connaissais le basket. Ils m’ont testée au départ pour voir si j’étais capable comme tous les rookies qui arrivent dans ce milieu-là et en plus j’étais une femme. Je pense que j’ai la personnalité pour répondre et surtout répondre techniquement et quand ils voyaient que j’arrivais à analyser techniquement les situations, ils m’ont très vite fait confiance. Les joueurs, eux, me connaissaient moins. Certains ne voyaient même pas que j’étais une femme alors que d’autres profitaient que je sois une femme pour faire des réflexions, des insultes. Il a fallu que je me fasse respecter plus que mes collègues masculins. »

Responsable des arbitres du haut niveau

Comme elle le dit elle-même, il faut être blindée pour ne pas craquer sous la pression des joueurs, des coaches et du public. Et Chantal Julien a toujours surmonté les épreuves. Elle a connu l’excellence. Première femme à arbitrer une finale de championnat du monde féminin –en 2002 en Chine avec une Espagnole-, elle a fait deux Jeux Olympiques, à Athènes et Pékin où elle arbitra le quart de finale masculin entre les Etats-Unis et l’Allemagne. En 2012, Chantal Julien a rangé son sifflet pour superviser les 90 arbitres du haut niveau français. Une tâche fondamentale où son savoir-faire est également reconnu. Et en 2017, elle fut là encore la première femme à devenir superviseur lors d’un EuroBasket masculin : « Je me suis dit qu’il allait falloir que je prouve encore, mais ça s’est très bien passé. Mine de rien, j’ai de la concurrence de la part des instructeurs masculins, pourquoi elle fait partie des douze (instructeurs) et pas moi ?! »

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Avril 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur l'arbitrage au féminin.
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Edwige Lawson-Wade, machine à gagner

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Si on devait décerner un trophée au joueur ou à la joueuse de notre pays ayant gagné le plus de titres et de médailles, Edwige Lawson-Wade serait à coup sûr l’une des principales candidates.

Meneuse de petite taille (1,67m), la Bretonne avait les gestes, le feeling d’une point guard américaine. Une dextérité et un sang-froid –qui se vérifiait notamment aux lancers-francs- hors normes. Elle a su s’adapter à différentes générations de joueuses puisqu’aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 comme à l’Euro en France l’année suivante où les Bleues furent sacrées championnes d’Europe -ce qui leur valut le surnom de Filles en Or-, elle était la benjamine du groupe, alors que lorsqu’elle remporta l’argent aux Jeux de Londres avec les Braqueuses, elle était devenue l’aînée.

Durant sa carrière, Edwige Lawson-Wade est montée au fur et à mesure en puissance en faisant de bons choix de club. C’est ainsi qu’elle gagna deux fois l’Euroligue avec Valenciennes et une autre fois avec le CSKA Samara. La Française a côtoyé toutes les stars du basket mondial, de Ann Wauters à Becky Hammon, qui est devenue une amie, en passant par Sheryl Swoopes, Maria Stepanova et encore Amaya Valdermoro.
« Je comprenais bien que dans ce type d’équipes, il fallait que chaque joueuse soit satisfaite, » analyse-t-elle à propos de sa période en Russie. « Chacune devait toucher un peu le ballon. Mon job numéro un pendant cinq ans, c’était de bien le distribuer. Il fallait que je fasse fonctionner les systèmes. J’ai beaucoup appris sur le plan technique, j’ai progressé sur le plan meneuse-gestionnaire. »

Avec Isabelle Fijalkowski et Sandrine Gruda, Edwige Lawson-Wade partage le fait d’avoir connu la réussite en Europe et en WNBA. Elle y a joué 141 matches répartis en cinq saisons et son bâton de maréchal fut une finale avec les San Antonio Silver Stars en 2008. Aux jeunes européennes qui veulent tenter leur chance aux Etats-Unis, la Rennaise recommande la plus grande patience : « Ce sont de bons entraîneurs, » dit-elle des coaches US même si leur culture du basket international est parfois inexistante. « Il faut aussi avoir une part de chance. Je me suis retrouvée à San Antonio lorsqu’il y a eu trois semaines de break pour les Jeux Olympiques, et j’ai pu jouer uniquement à mon poste de meneuse lors des matches entre nous ou contre des garçons. Le coach a pu voir ce que je pouvais apporter à l’équipe. »

Une touche à tout

Après une dernière médaille d’argent à l’Euro 2013 en France, Edwige Lawson-Wade a embrayé sur une carrière de touche à tout. Elle a été étudiante au CDES de Limoges afin d’obtenir un Master de manager général de clubs sportifs, consultante de matches NBA et d’Euroligue sur BeIN SPORTS, blogueuse sur Yahoo, dans le staff de dirigeants de Lattes Montpellier, membre du Comité Directeur de la FFBB et Vice-Présidente de la Ligue Féminine ! On la vit ainsi présenter avec le journaliste Patrice Dumont, aujourd’hui Directeur Général du club de Bourges, l’émission « Dans le Cercle » réservée au basket féminin. Edwige s’essaya même un court moment comme agent de joueuses mais une autre facette de sa vie, c’est d’être mariée à James Wade, un Américain qui après sa carrière de joueur est devenu assistant-coach en WNBA (San Antonio puis Minnesota) et à Ekaterinbourg. Ils ont eu ensemble un fils et Edwige a mis un temps entre parenthèses ses ambitions professionnelles.

Aujourd’hui, Edwige Lawson partage son temps entre les activités de son mari, aux Etats-Unis et en Russie et Montpellier où le couple dispose d’un pied à terre et où elle est devenue Directrice Sportive du BLMA. Un retour aux sources pour celle qui a compilé 8 saisons et 227 matches en LFB avec deux trophées de meilleure Espoir (mais avant la création de la Ligue en 1997 et 1998) et un autre de MVP Française (2012).
« C’est une ligue très intéressante où n’importe qui peut battre n’importe qui. Ça caractérise la France », juge-t-elle du haut de son immense expérience. « Je trouve que le travail de la Ligue Féminine qui essaye de monter en visibilité, qui est un peu créatrice, c’est très bien. C’est une ligue respectée en Europe. En plus, on est un pays où on sort de très bonnes joueuses et où l’équipe nationale brille. On peut être fier de ce que l’on fait en France. »

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Lundi, 19. Mars 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur l'une des joueuses les plus emblématiques de la Ligue : Edwige Lawson-Wade.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> - Joueuse emblématique de <a href="https://twitter.com/hashtag/LFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LFB</a> &amp; <a href="https://twitter.com/FRABasketball?ref_src=twsrc%5Etfw">@FRABasketball</a>, <a href="https://twitter.com/Edwige_Lawson?ref_src=twsrc%5Etfw">@Edwige_Lawson</a> était une véritable machine à gagner durant sa carrière. Portrait signé <a href="https://twitter.com/P_Legendre?ref_src=twsrc%5Etfw">@P_Legendre</a> à lire ici <a href="https://t.co/82uIZIA1n2">https://t.co/82uIZIA1n2</a> <a href="https://t.co/NxMCXAQ0K8">pic.twitter.com/NxMCXAQ0K8</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/975724907941318662?ref_src=twsrc%5Etfw">19 mars 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les 20 ans de la LFB en Une du dernier numéro

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Au sommaire : les 20 ans de la Ligue Féminine avec les témoignages de celles et ceux qui ont contribué à écrire l'histoire du championnat, le retour sur les matches de qualification de février dernier de l'Equipe de France masculine ainsi que de l'Equipe de France féminine, le Basket 3X3 avec le programme Fast Track, le cahier technique, ...

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Surtitre: 
BasketBall Magazine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Mars 2018
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Chapeau: 
La Ligue Féminine souffle ses 20 bougies, et pour l'occasion, la LFB et le basket féminin sont à l'honneur du dernier numéro de BasketBall Magazine.
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L'engagement social

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Ce qui caractérise aussi la Ligue Féminine de Basket, c’est qu’elle mène des actions sociales qui concernent l’ensemble de ses joueuses et de ses clubs.

En 2005 était lancée l’opération Marraines de Coeur qui avait plusieurs vocations : favoriser l’accès à la pratique sportive d’un public féminin qui en est éloigné, encourager la prise de responsabilités des femmes (dirigeantes, éducatrices), promouvoir l’intégration de jeunes filles par le sport, développer le rôle des clubs comme acteurs locaux de projets sociaux et promouvoir les valeurs attachées à un sport « intègre ». « Et puis faire sortir ainsi les joueuses d’une vie très rythmée, dormir, manger, s’entraîner, qui fait que l’on se ferme à une vie très générale », complète Irène Ottenhof, la directrice de la Ligue Féminine.
En France, l’initiative était novatrice dans le sens où c’est la LFB qui l’a pilotée avec l’adhésion de tous les clubs qui ont signé une chartre d’accompagnement et la contribution les premières années de la Fondation de France.
Plus de trois cent actions ont été menées et quinze mille personnes ont été ainsi touchées. Si chaque année, à l’Open, la Ligue soutient une association, du type ELA, chaque club a l’initiative de son programme au niveau local et gère les actions avec une grande autonomie. Il est également remarquable que des joueuses aient leur propre démarche. La plus connue est l’association Le Ballon du Bonheur présidée par Joyce Cousseins-Smith, qui a pour but d’aider les enfants défavorisés dans les pays en voie de développement à travers le sport et l’éducation. D’autres joueuses comme Amel Bouderra, Audrey Sauret, Johanne Gomis et encore Sabrina Reghaissia se sont ainsi engagées et ont porté la bonne parole au Sénégal, à Madagascar et en Equateur.

Championnes de Coeur en suspens

L’autre action qui a été menée au niveau de la Ligue Féminine, c’est Championnes de Coeur.
« Je me suis rendu compte que sur tout le territoire il y avait beaucoup d’actions qui étaient menées et que pour franchir la marche supplémentaire il fallait être en capacité de mobiliser tous les clubs de la LFB, de la même manière, à une date précise, au travers des joueuses et aussi d’un soutien financier », explique Irène Ottenhof, à l’origine du projet. « Les clubs disputent une compétition et à mon avis ça manquait d’un regroupement, d’une coopération, et c’est pourquoi je parle de "coopétition". Deuxième point, je restais convaincue que le basket féminin a la possibilité de mettre en valeur certaines caractéristiques telles que le fait d’être une femme et sportive professionnelle, et potentiellement une mère de famille. Le troisième point, c’était de se dire, on a des temps forts dans la saison de LFB, on a un coup de projecteur sportif avec l’Open, on est dans l’enjeu sportif. A la fin de la saison, on a les playoffs et donc un coup de projecteur très fort sur les équipes qui se disputent le titre. Ça méritait un rendez-vous supplémentaire à l’intérieur de la saison et qui pouvait être autre que sportif. »
L’idée, c’était aussi de remettre à l’honneur des joueuses qui avaient fait la renommée de la Ligue. Là aussi l’ensemble des clubs a adhéré avec enthousiasme à cette action. Une première édition s’est tenue en 2014 à Toulouse et une seconde l’année suivante à Angers. On a revu ainsi à l’oeuvre Isabelle Fijalkowski, Cathy Melain et encore Odile Santaniello.
Alors pourquoi Championnes de Coeur n’a pas connu de troisième édition ?
« Ça été très compliqué de renoncer », répond Irène Ottenhof. « La FIBA a changé son système de compétition avec les fenêtres de qualification au Championnat d’Europe. On a décidé de geler la compétition de Ligue Féminine pendant ces fenêtres. Ça aurait été incompréhensible de jouer des matchs et d’en reporter d’autres avec des internationales. Je n’ai pas voulu forcer aussi car la deuxième édition qui a été extrêmement réussie sur la soirée de gala l’a moins été au niveau du match. Les filles ont joué avec le frein à main. Même si on avait tout mis en place sur le plan règlementaire, elles avaient peur de se blesser. Le deuxième point c’est que l’on arrivait à des conflits de calendrier terrible. Exemple : l’absence de Bourges pour la deuxième édition car il y avait une belle en même temps en Euroligue à Kursk. On sait que ça marche, pourquoi pas une autre fois mais là il y avait des priorités sportives très fortes. »

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mars 2018
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. A l'occasion de la Journée des droits des femmes, zoom sur une partie de l'ADN de la Ligue : l'engagement social.
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Un tremplin vers le monde

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La Ligue Féminine a aussi servi de tremplin à quelques-unes des meilleures joueuses françaises qui ont intégré ensuite des clubs européens au standing sportif élevé et plus rémunérateurs.

Recrutée à dix-huit ans par Valenciennes, Sandrine Gruda y demeura deux saisons, le temps de cumuler deux titres de MVP française et de MVP Espoir. Ensuite, la jeune femme aux dents longues n’hésita pas à rejoindre Ekaterinbourg située sur le pan asiatique de l’Oural où elle retrouva son entraîneur à l’USVO, Laurent Buffard. Rien à voir avec la luxuriante Martinique de son enfance. Elle confia y vivre dans sa bulle hermétique même si Ekat’ n’est pas aussi paumée qu’on pourrait le croire.
« J’ai mon appartement à dix minutes du centre-ville. Ekaterinbourg est une très grande ville, en travaux, en plein développement, qui sera à l’avenir l’une des villes les plus belles de Russie. La vie est très chère là-bas. Il y a beaucoup de magasins comme Louis Vuitton, Chanel, Gucci. Je sais que l’on n’imagine pas ça ! » 
C’est à Ekaterinbourg que Sandrine parvint au statut d’étoile mondiale, remportant deux Euroligue et pas moins de six titres de championne de Russie. Elle eut un temps comme équipière Caroline Aubert pour quelques semaines et Céline Dumerc pour deux saisons. Plus récemment, c’est l’Eldorado turc qui l’a séduite, Fenerbahçe pour commencer puis Yakin Dogu Üniversitesi après un court retour au pays à l’ASVEL.

L’autre Française qui a connu la gloire en Russie, c’est Edwige Lawson-Wade avec notamment un trophée d’Euroligue avec le CSKA Samara. Nous y reviendrons dans un autre épisode. Mais en fait la pionnière à UMMC Ekaterinbourg, ce fut Audrey Sauret dont le nom fut intimement lié à l’aventure valenciennoise. L’actuel manager général de Charleville-Mézières en Pro B a ensuite passé six saisons en Italie, à Tarente, Schio et Parme.

L’Italie, destination privilégiée

Membre comme Audrey Sauret des fameuses « Filles en Or » Championnes d’Europe en 2001, Sandra Dijon a choisi l’Espagne (Puig d’en Valls) et, plus exotique, la Lettonie (Cesis) comme destinations européennes.
« J’ai un appartement totalement meublé, tout confort, avec deux chambres puisqu’il était initialement prévu que mon mari et mon fils viennent en Lettonie avec moi. Ils ne sont pas venus », nous confiait-elle alors, évoquant son fils Melvyn Govendy qui allait grandir jusqu’à 2,14m ! « Mon mari a un boulot qui lui plaît en France et ce n’est pas facile pour un homme d’être le mari d’une joueuse professionnelle. Il a envie de s’assumer tout seul. Il n’y avait pas d’école française pour mon fils sinon à Riga qui est à une heure de route. Moi, j’ai un lit fait sur mesure. »

Egalement sacrée Championne d’Europe au Mans en 2001, Sandra Le Dréan s’installa à Prague pour de bon puisqu’elle y rencontra l’homme de sa vie, médecin du club et chirurgien. Mais c’est bien à Valenciennes et avec ses copines de l’USVO qu’elle fêta son jubilé en 2010.

L’Italie est une destination privilégiée des internationales françaises. Elodie Godin y gagna avec Tarento et Schio quatre titres nationaux, deux coupes et une SuperCoupe. Sa science du rebond, sa hargne, son shoot au post y furent très appréciées.

L’Italie et Schio, c’est l’actuel club d'Isabelle Yacoubou après y avoir déjà séjourné lors de la saison 2010-11 mais entre-temps Baby Shaq a roulé sa bosse : en Espagne (à Valence avec qui elle gagna l’Euroligue en 2012), en Russie (Spartak Moscou), en Turquie (Fenerbahçe) et même… en Chine, au Heilongjiang Chenneng. L’Aventure avec un A. « Ce que je retiens, c’est qu’au niveau humain, cela a été la plus belle expérience que j’ai vécue avec une équipe. C’est un peu bizarre au début. Quand tu arrives, tout le monde est assez fermé. Mais au bout de deux semaines avec moi, les filles se sont ouvertes et cela a été un échange incroyable. Même si j’étais l’étrangère, que j’avais ma suite et que je pouvais faire ce que je voulais, j’ai essayé comme toujours de m’intégrer, de manger comme elles et avec elles. »

Koursk pour Endy Miyem et Héléna Ciak

A Schio, Isabelle Yacoubou fait équipe avec Endy Miyem sous les ordres de Pierre Vincent qui les emmena au titre de Championnes d’Europe avec les Bleues en 2009. Endy avait choisi auparavant de transiter par Koursk, un autre club russe fortuné. Quand on lui demandait les raisons de son choix de s’expatrier, la Berruyère répondait : « Déjà avoir un peu mieux financièrement car c’est compliqué pour Bourges de pouvoir s’aligner sur certains clubs européens. Surtout comme joueuse française, ça reviendrait assez cher au club. Malgré les moyens que l’on a à Bourges, qui sont inférieurs à certaines équipes européennes, ça ne nous a pas empêché de faire de bons résultats ces dernières années. On va dire qu’il y a des endroits où, du fait de tout l’argent qu’ils mettent, ils ont peut-être davantage d’obligations d’aller plus loin encore. »

A Koursk, Endy Miyem a passé le relais à une autre Française, Héléna Ciak. Et le pivot de l’Équipe de France ne peut que se féliciter de son choix puisqu’un titre de champion d’Europe est venue couronner une saison 2016-17 de la renaissance.
« Quand j’ai su que c’était le coach Lucas Mondelo qui était là-bas, je me suis dit que c’était un projet vraiment intéressant. C’est un style de jeu qui est un peu plus libéré. Je ne me suis pas posée de question, j’ai déroulé. Au fur et à mesure des matches, j’ai pris plaisir et je me suis rendu compte que je jouais mieux comme ça. Je ne dirai pas que c’était pour moi une « délivrance » car ça serait un trop gros mot mais j’ai repris du plaisir à jouer. J’ai pris ça comme une expérience, j’ai tout lâché, j’ai profité. C’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. »

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Vendredi, 23. Février 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les joueuses françaises qui, après leur passage en LFB, ont connu les sommets à l'étranger.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> - La <a href="https://twitter.com/hashtag/LFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LFB</a> a, pour plusieurs joueuses de <a href="https://twitter.com/FRABasketball?ref_src=twsrc%5Etfw">@FRABasketball</a>, servi de tremplin pour des clubs européens au standing sportif élevé et plus rémunérateur <a href="https://t.co/OvOL8tFlzq">https://t.co/OvOL8tFlzq</a> <a href="https://t.co/I3Rwt53IwN">pic.twitter.com/I3Rwt53IwN</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/967023177967816705?ref_src=twsrc%5Etfw">23 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Trois dates clés à retenir

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Soirée des Trophées du Basket : 16 mai 2018
C’est un moment historique que va vivre le basket profesionnel français puisque la Soirée des Trophées du Basket réunira, à la salle Gaveau (Paris 8ème), les plus grandes stars des championnats LFB et LNB. Cliquez ici pour plus d'informations.

Soirée de gala des 20 ans : 29 mai 2018
La Ligue Féminine a souhaité réunir toutes les personnalités qui ont fait son histoire à l’occasion d’une soirée exceptionnelle le mardi 29 mai 2018. Cet événement permettra de mettre à l’honneur les Championnes de France LFB 2018 mais aussi tous les personnages emblématiques qui, année après année, ont permis à la LFB de grandir pour devenir l’une des ligues les plus structurées du continent. A cette occasion, vous découvrirez les deux « 5 majeurs » des 20 ans.

Open LFB : 13 et 14 octobre 2018
L’Open LFB est un événement incontournable dans le paysage du basket français. Il lance, depuis 2005, la saison de Ligue Féminine de Basket. La 14ème édition de l’Open LFB se tiendra le samedi 13 et dimanche 14 octobre à Paris. Le Stade Pierre de Coubertin, écrin historique de l’Open, devrait de nouveau accueillir l’élite du basket féminin français.

En conséquence, les Pré-Open LFB seront organisés la semaine qui précède, à savoir le samedi 6 et dimanche 7 octobre. Les tournois Pré-Open ont lieu simultanément sur le territoire, sous l’égide de la LFB, et regroupent toutes les équipes de Ligue Féminine à une semaine de l’ouverture officielle de la saison. Ils servent de répétition générale aux joueuses à quelques jours de l’Open LFB.
Les trois organisateurs restent les mêmes à savoir la Ligue Régionale d’Aquitaine (Boé) ainsi que les Comités Départementaux d’Indre-et-Loire (Tours) et de l’Aube (Saint-Julien-les-Villas).

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Surtitre: 
LFB - Agenda
Date d’écriture: 
Mardi, 20. Février 2018
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Alors que la saison régulière de Ligue Féminine bat son plein, nous vous invitons à vous projeter et à retenir dès à présent les prochaines échéances de la LFB.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Philippe Legname, Président de la LFB, rencontre en ce moment les médias. Au programme : projets en cours, <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> et <a href="https://twitter.com/hashtag/OpenLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#OpenLFB</a> 2018. + d&#39;infos à venir <a href="https://t.co/4xbSnk6151">pic.twitter.com/4xbSnk6151</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/965911099332800512?ref_src=twsrc%5Etfw">20 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Le jury s'est réuni

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Dévoilé la semaine dernière, le résultat du vote du public avait placé Céline Dumerc et Ann Wauters en tête des suffrages. La meneuse tricolore et l'intérieure belge étaient donc assurées de faire partie du 5 majeur des joueuses françaises et étrangères des 20 ans de la Ligue Féminine.

Ce lundi, le jury d'experts* s'est réuni afin de compléter les deux équipes de rêve des 20 dernières saisons. C'est le capitaine de l'Équipe de France et joueur des Levallois Metropolitans, Boris Diaw, qui a veillé au bon déroulement de ce vote. Les échanges ont été ouverts et chaque membre du jury a pu éclairer l'assemblée de son avis d'expert.

Le jury a, pour chaque poste de jeu restant, déterminé une short list de 3 joueuses. Cette liste a, par la suite, été soumise au vote afin d'élire la joueuse qui intègrera l'un des 5 majeurs.

La composition finale des deux "5 majeurs" sera dévoilée à l'issue des playoffs LFB 2018.

*Le jury d'experts : Boris Diaw (Président du jury), Jean-Pierre Siutat (FFBB), Philippe Legname (LFB), Irène Ottenhof (représentante du DTN), Liliane Trévisan (L'Équipe), David Cozette (SFR Sport), Laurent Buffard (entraîneur), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux) et Sandrine Arrestier (La Voix du Nord - PQR).

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20 ans LFB - Vote 5 majeur
Auteur: 
Arnaud Dunikowski (LFB)
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Février 2018
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Autour de Boris Diaw, son Président, les 9 membres du jury, chargés de désigner les deux "5 majeurs" des 20 ans de la LFB, se sont réunis ce matin au siège de la FFBB.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">C’est l’heure du dépouillement des votes par <a href="https://twitter.com/theborisdiaw?ref_src=twsrc%5Etfw">@theborisdiaw</a>, Président du jury de l’élection des <a href="https://twitter.com/hashtag/5majeur?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#5majeur</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a><a href="https://t.co/VVYbXdSWtK">pic.twitter.com/VVYbXdSWtK</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/962993981717204993?ref_src=twsrc%5Etfw">12 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les Présidents marquants

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Quatre présidents ont particulièrement marqué l’histoire de la LFB, à cause de la durée de leur mandat et de leur efficacité.

Pierre Fosset est l’immuable président du Bourges Basket depuis 1993. Son palmarès épouse ainsi celui du plus titré des clubs français de sports collectifs avec notamment cinq coupes d’Europe dont trois Euroligue.
Pierre Fosset a commencé à jouer à l’US Berry, qui deviendra le Cercle Jean Macé puis le Bourges Basket. Il a entraîné un temps l’équipe de régionale, ce qui explique qu’il connait les différentes facettes de son job. Ancien journaliste au quotidien Le Berry, aux sports puis à la locale, il est passé de bénévole à Président salarié.
A la question de savoir s’il n’est pas frustré que sa notoriété ne soit pas comparable à celles de ses homologues du foot, du rugby ou même du basket masculin, il répondait il y a quelque temps :
« Ça ne me gêne pas ! Ce qui m’intéresse c’est que l’on parle de mon équipe, c’est de voir Bourges gagner. Pierre Fosset c’est peut-être le président le plus titré mais si demain Bourges perd, ce sera le premier descendu. Il y a longtemps que je me suis fait une raison. En revanche, il faut que Bourges reste au plus haut niveau. »
Pierre Fosset est peut-être discret mais il a son caractère et son influence dans le basket féminin est forcément importante étant donné son CV. Il a été notamment à l’initiative des premiers états généraux du sport féminin en équipe et d’un livre blanc qui en a découlé avec 60 propositions.
Le président a aussi comme cible d’organiser un troisième Final Four de l’Euroligue dans le Prado dont il a fait en plusieurs étapes l’une des plus belles salles de France. Et bien que son club soit loin d’avoir le budget des nantis de l’Europe, il a tout de même le rêve de gagner le trophée une quatrième fois.

Des présidences de longues durées

Guy Boillon est aussi l’une des figures marquantes du basket féminin, qui a personnalisé son club, Pays d’Aix Basket 13, et l'a emmené du niveau régional jusqu’à une victoire en Eurocoupe en 2003. Il a été à l’origine de la construction de la salle de La Pioline et de la venue de joueuses comme Odile Santaniello, Cathy Melain, Edwige Lawson, Nathalie Lesdema, Nicole Antibe, Sandra Le Dréan et encore Emmeline Ndongue et Kristi Harrower.
On comprend que c’est la mort dans l’âme qu’il a vu son club disparaitre faute de financement à l'été 2015 pour laisser la place à l'association « Aix Provence Basket ».

Daniel Dufour aussi a pris la présidence alors que l’USO Mondeville était en Régionale et son club a franchi tous les échelons pour arriver dans l’élite avant même la création de la Ligue, en 1996. L’USOM fit notamment sa réputation grâce à la qualité de son centre de formation.
« Je suis fatigué et je passerai définitivement la main à la fin de la saison. Ça fait 40 ans que je suis dans l'associatif et dans le bénévolat, je pense qu'il est temps, même si ce n'est sans doute pas le meilleur moment... », dit-il en annonçant son retrait de la présidence en janvier 2014. Ses joueuses lui feront ensuite le plaisir de se maintenir en Ligue. Et elles y sont toujours.

Michel Uriarte aussi s’est battu pour que le Tarbes Gespe Bigorre soit toujours en pointe. Il a effectué sa présidence en deux fois, de 1993 à 1997 et de 2007 à 2015, et le club remporta la Coupe Ronchetti (C2) durant la première période (1996) et le championnat de France durant la seconde (2010).
En 2014, alors qu’il croyait avoir quitté la présidence pour de bon, il accepta de la reprendre après quelques semaines d’intérim. Il en profita pour créer un nouveau logo, un nouveau maillot, un nouvel organigramme, rameuter de nouveaux bénévoles et développer le staff médical. Le TGB a ensuite connu quelques déboires mais il a remonté la pente depuis et semble s’inscrire de nouveau dans la durée en Ligue Féminine.

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Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Février 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur ces Présidents qui ont marqué l'histoire de leur clubs et de la LFB.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> - Des Présidents de clubs ont marqué la <a href="https://twitter.com/hashtag/LFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LFB</a>, que ce soit par leur efficacité ou la durée de leur mandat. Zoom sur ces dirigeants qui ont fait grandir leur club et le basket au féminin <a href="https://t.co/0j6zuxBUGb">https://t.co/0j6zuxBUGb</a> <a href="https://t.co/4UlBORlXWh">pic.twitter.com/4UlBORlXWh</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/961945573984268288?ref_src=twsrc%5Etfw">9 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Céline Dumerc et Ann Wauters plébiscitées

Corps: 

Après un vote ayant mobilisé près de 1300 personnes, Céline Dumerc et Ann Wauters ont remporté le suffrage du public. Elles sont donc assurées de figurer dans les « 5 majeurs » des 20 ans.

La meneuse tricolore, passée par Bourges et actuellement à Basket Landes, a récolté 71% des voix. L'intérieure historique de Valenciennes, vue aussi à Villeneuve d'Ascq, a quant à elle conquis 65% du public.

Boris Diaw, Président du jury

Le capitaine de l’Équipe de France (243 sélections), Boris Diaw, présidera le jury chargé de désigner les huit autres joueuses qui composeront les « 5 majeurs » des 20 ans.

Il se réunira le lundi 12 février au siège de la FFBB pour compléter les sélections des meilleures françaises et étrangères de l'histoire de la LFB.

Boris Diaw, international français aux 243 sélections, capitaine de l’Équipe de France et joueur à Levallois Metropolitans (Pro A) sera accompagné de :

- Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB)
- Philippe Legname (Président de la LFB)
- Irène Ottenhof (représentante du DTN)
- Liliane Trévisan (L'Équipe - presse nationale)
- David Cozette (SFR Sport - TV)
- Sandrine Arrestier (La Voix du Nord - PQR)
- Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux)
- Laurent Buffard (entraîneur)

La composition finale des deux « 5 majeurs » sera dévoilée à l'issue des playoffs LFB 2018.

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Surtitre: 
20 ans LFB - Vote
Date d’écriture: 
Mardi, 6. Février 2018
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Annoncé hier en exclusivité dans l’émission « Buzzer » sur SFR Sport 2, le public a choisi de placer Céline Dumerc et Ann Wauters dans les « 5 majeurs » des 20 ans de la Ligue Féminine.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Exclus annoncées dans <a href="https://twitter.com/hashtag/Buzzer?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Buzzer</a> sur <a href="https://twitter.com/SFR_Sport?ref_src=twsrc%5Etfw">@SFR_Sport</a> 2 <a href="https://twitter.com/capsule19?ref_src=twsrc%5Etfw">@capsule19</a>&amp; <a href="https://twitter.com/AnnWauters12?ref_src=twsrc%5Etfw">@AnnWauters12</a> élues par le public et assurées d&#39;être dans le <a href="https://twitter.com/hashtag/5majeur?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#5majeur</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> <a href="https://twitter.com/theborisdiaw?ref_src=twsrc%5Etfw">@theborisdiaw</a> Président du jury qui se réunira le 12/02 <a href="https://t.co/MlXO5UQH8y">pic.twitter.com/MlXO5UQH8y</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/960634812250894341?ref_src=twsrc%5Etfw">5 février 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

La LFB a 20 ans

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Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Février 2018
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Créé le 1er février 1998, la Ligue Féminine de Basket a aujourd'hui 20 ans. Tout au long de la saison de nombreuses actions sont menées pour célébrer cet anniversaire, rendez-vous sur basketlfb.com pour ne rien manquer.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">Parce que l&#39;on n&#39;a pas tous les jours ans... Une bonne journée à tous 01/02/1998 01/02/2018 <a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> <a href="https://t.co/E7ygvH4m1g">pic.twitter.com/E7ygvH4m1g</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/958958093068464128?ref_src=twsrc%5Etfw">February 1, 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les nouvelles places fortes

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Après le retrait de Valenciennes, plusieurs clubs ont bâti des équipes capables de mettre à mal la suprématie du Bourges Basket et ses 13 titres de champion de France.

Le clasico Bourges-Valenciennes cessa en 2008 faute de combattantes nordistes. Un temps Tarbes, solidement enraciné dans le paysage de la LFB, pris le relai défiant Bourges à trois reprises en finale pour en gagner une en 2010. Sur les dernières années, on a observé la montée en puissance de quatre clubs capables de plus ou moins ébranler la suprématie berruyère : Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq, Basket Landes et Charleville.

Comme son nom l’indique, le Basket Lattes Montpellier Méditerranée Métropole Association est situé sur la commune de Lattes (16 000 habitants) dans la banlieue de Montpellier. Le club de l’Hérault a franchi un cap décisif avec l’arrivée du coach Valéry Demory et de son fidèle adjoint Guy Prat. Trois fois (2008, 2012 et 2013) le BLMA est parvenu en finale. Trois fois Bourges l’a empêché de graver son nom sur le trophée. Mais les Lattoises sont persévérantes et la quatrième tentative, en 2014, fut la bonne.
Il aura fallu dix saisons au club de Gaëlle Skrela pour enfin décrocher le Graal. La bête noire était vaincue : « L’année dernière, ça été très difficile de terminer premières de la saison, de gagner à Bourges en finale et de perdre ensuite deux fois chez soi », commenta alors la capitaine. « Avec le recul, on peut dire que ça nous a peut-être permis d’acquérir l’expérience nécessaire pour s’imposer là-bas cette année. Même si ce n’était pas en phase finale, ça faisait quelques années que l’on battait Bourges, on savait qu’elles n’étaient pas imbattables. »
Cette consécration, le BLMA l’obtint lors de la troisième manche à Bourges, ce qui fit qu’elles fêtèrent l’évènement… sur l’autoroute.
« On est revenu en minibus, donc on n’était pas toutes ensemble, cinq heures de route, c’est un peu long. On s’est arrêté sur des aires d’autoroute, on a chanté et dansé, et les chauffeurs de camion qui dormaient devaient être contents ! C’est dommage de ne pas pouvoir partager ces moments-là avec les gens du club, mais c’est bien aussi de les vivres à quatorze ou quinze… »
Deux ans plus tard, Lattes-Montpellier récidiva. Toujours face à Bourges. Mais cette fois le match décisif se tient dans sa salle et les joueuses purent communier avec leurs supporters.

Villeneuve d'Ascq a pris le relai

Le face-à-face Bourges - Villeneuve d’Ascq est plus récent mais tout aussi vivace. Fait unique, il s’installa même en 2016 au sommet de l’Eurocoupe. Et les Tango chipèrent aux Villeneuvoises le trophée gagné l’année précédente
« On est encore très loin de la rivalité entre l’USVO et Bourges », affirmait le coach Frédéric Dusart à cette époque. « En féminines, la rivalité est plus sur les dernières années entre Bourges et Montpellier. C’était la première fois que l’on a atteint la finale l’an dernier. Il ne faut pas oublier qu’en décembre 2012, on était dernier du championnat avec deux victoires et si je ne gagnais pas à Charleville, j’étais viré ! Il y a trois ans jour pour jour, on parlait de Ligue 2, pas d’Euroligue, et on prenait des cartons contre Bourges. D’ailleurs à cette époque, ce sont les trois équipes du Nord, Arras, Saint-Amand et nous qui étions derniers. Il ne faut pas aller plus vite que la musique. Si un jour il y a une rivalité Bourges - Villeneuve, c’est qu’on les aura jouées cinq fois en finale. »
Peut-être, mais l’ESBVA a déjà franchi un échelon majeur en étant Champion de France au printemps dernier. Même si c’était contre Lattes Montpellier qui avait écarté Bourges en demi-finale.

Deux clubs le nez à la fenêtre

Le projet de rassembler dans un même club les plus beaux talents du département des Landes ne date que de l’an 2000 et les racines étaient alors à Eyres-Moncube, petit village de 350 habitants. La N2, la N1, le passage à Saint-Sever, la montée en Ligue, la coupe d’Europe, le repli sur Mont-de-Marsan, tout cela est arrivé si vite… « Le sportif nous a porté sans arrêt avec une progression rapide et constante au classement, mais pas au-delà des moyens financiers du club », expliqua un jour Pierre Dartiguelongue alors président.
L’autre caractéristique de Basket Landes, c’est ce sens de la fête qui fait communier joueuses et public. Le président parlait alors de « soirées bouillantes » après les victoires. Cela fait partie de l’ADN du basket landais, mais n’interdit pas l’exigence du professionnalisme du XXIe siècle. L’arrivée l’année dernière de Céline Dumerc a donné un coup de projecteur supplémentaire à ce club atypique.

Les Flammes Carolo de Charleville-Mézières, ont aussi leur meneuse emblématique, Amel Bouderra. Avant de devenir deux fois MVP de la Ligue Féminine, en 2016 et 2017, Amel a accompagné la montée en puissance du club des Ardennes sur une décennie. « Je l’ai vu grandir, évoluer. C’est surtout que même en Ligue 2, on a toujours eu un public très fervent. C’est un club qui n’a jamais vraiment changé dans son côté familial. Même s’il s’est professionnalisé, il a gardé ses mêmes bases humaines. »
Les Flammes pourraient elles aussi parvenir rapidement en finale du championnat. Depuis qu’elles ont investi la Caisse d’Epargne Arena, elles ont atteint une dimension supérieure en externe comme en interne. « On avait un peu peur en partant de Bayard qui était vraiment notre chaudron, mais là on fait des matches à 2 500 personnes. »
Et ce n’est pas un petit exploit d’être parvenu à faire de la ville une terre de basket féminin quand on connaît la longue histoire du basket masculin à Charleville-Mézières.

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Janvier 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur ces clubs qui émergent depuis la fin de la rivalité entre Bourges et Valenciennes.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> la fin de la rivalité <a href="https://twitter.com/BourgesBasket?ref_src=twsrc%5Etfw">@BourgesBasket</a> / <a href="https://twitter.com/hashtag/USVO?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#USVO</a> a vu émerger de nouvelles places fortes en Ligue Féminine. de <a href="https://twitter.com/P_Legendre?ref_src=twsrc%5Etfw">@P_Legendre</a> et par <a href="https://twitter.com/Cl0_11?ref_src=twsrc%5Etfw">@Cl0_11</a> à voir sur <a href="https://t.co/5HgyWc4ET3">https://t.co/5HgyWc4ET3</a> <a href="https://t.co/BRpggpcQQC">pic.twitter.com/BRpggpcQQC</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/957980061289844737?ref_src=twsrc%5Etfw">29 janvier 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Composez votre équipe de légende

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Du lundi 15 janvier au vendredi 2 février, la LFB vous sollicite afin de désigner les meilleures joueuses des 20 dernières années. Rendez-vous sur www.basketlfb.com et composez vos deux "5 majeur" au sein d'une sélection de joueuses françaises et étrangères qui ont marqué la LFB de leur empreinte (titres, récompenses individuelles, stats, saisons jouées, rayonnement).

Votre choix est important puisqu'à l'issue du vote, la joueuse ayant reçu le plus de voix dans chaque catégorie sera automatiquement intégrée aux "5 majeur des 20 ans". Un jury d'experts se réunira ensuite pour compléter la sélection finale des françaises et des étrangères. Celle-ci sera dévoilée après les playoffs LFB 2018.

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20 ans LFB - Vote
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Janvier 2018
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Dans le cadre de la célébration de ses 20 ans, la Ligue Féminine vous offre la possibilité de créer deux "5 majeur" : celui des joueuses françaises et celui des joueuses étrangères.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> ➡️ Prenez part à la légende en désignant votre 5 majeur de rêve. Rendez-vous lundi... <a href="https://t.co/MATkJFqgc0">pic.twitter.com/MATkJFqgc0</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/951772214524866560?ref_src=twsrc%5Etfw">12 janvier 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les clubs LFB disparus

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Séquence nostalgie avec un éclairage sur les clubs qui ont fait la gloire de la Ligue Féminine et qui ont depuis cédé leurs places.

Isabelle Fijalkowski, Sandrine Gruda, Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Audrey Sauret, Ann Wauters… La liste des joueuses de renom qui ont porté le maillot de l’Union Sportive Valenciennes Olympic est interminable. Normal, ce club a été deux fois champion d’Europe (2002 et 2004), deux fois finaliste (2001 et 2003) et sept fois champion de France. Le public de l’USVO a été élu deux fois meilleur public de France et la venue du rival berruyer était la garantie de soirées électriques. Valenciennes a disparu du paysage du basket national en étant englouti dans la fusion avec l’Union Saint-Amand Porte du Hainaut pour former l’Union Hainaut Basket. C’était au printemps 2008. Ce sont des supporters qui récupérèrent une partie des trophées qui allaient finir à la poubelle et qui les offrirent à l’ancien coach, Laurent Buffard.

L’ASPTT Aix-en-Provence devenu Pays d’Aix Basket 13 du président Guy Boillon fut longtemps également un pilier de la Ligue Féminine. Le club provençal fut exposé particulièrement par la présence en son sein de 1986 à 1994 d’Odile Santaniello, au total neuf fois MVP française, et par sa victoire en Eurocoupe en 2003 sous la conduite du coach Abdou Ndiaye. C’est en mai 2013 que le club des Bouches-du-Rhône se retira de la Ligue Féminine en demandant sa relégation en LF2 suite notamment à une baisse de 50% da la subvention municipale.

Autre club prestigieux, celui de Challes-les-Eaux Basket, niché dans la banlieue de Chambéry. Ce fut le premier club français a participer au Final Four de l’Euroligue –appelée alors Coupe d’Europe des clubs champions. C’était en 1993. Corinne Benintendi, Frédérique Venturi, Chantal Julien –qui devint ensuite l’une des meilleures arbitres au monde-, Isabelle Fijalkowski, Carole Force et encore les Russes Elena Koudachova et Olga Soukharnova sont passées par la Savoie. Après une première rétrogradation, Challes parvint à rebondir et à revenir en Ligue Féminine pour disparaître de nouveau de l’élite en 2011.

Au cours de son riche parcours, Isabelle Fijalkowski a également fait partie un temps de l’aventure du SCAB 63, un club de Clermont-Ferrand qui a fait perdurer pendant six saisons en LFB la tradition mise en place en ville par l’AS Montferrand et le Clermont Université Club.

Deux autres clubs, du sud-ouest, ont également laissé une trace en Ligue Féminine. Waïti Bordeaux y tint sa place cinq saisons avec des personnalités comme Edwige Lawson, Nicole Antibe, Emmanuelle Hermouët et Marie-Sophie Obama, l’actuelle président de l’ASVEL féminin. Quant au Mourenx Basket Club de coach Valéry Demory, il est devenu célèbre pour avoir attiré 8000 spectateurs au Palais des Sports de Pau, le 12 février 2006, pour le derby contre Tarbes. Un record d’Europe pour du basket féminin en termes d’affluence à cette époque.

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Janvier 2018
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur ces clubs qui ont fait l'histoire de la Ligue mais qui ont disparu du plus haut niveau.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/20ansLFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#20ansLFB</a> - Continuons de parcourir l&#39;histoire de la <a href="https://twitter.com/hashtag/LFB?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LFB</a> avec aujourd&#39;hui la mise en avant de clubs historiques mais malheureusement disparus <a href="https://t.co/tZfY1jLl3K">https://t.co/tZfY1jLl3K</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/USVO?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#USVO</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/PABA13?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#PABA13</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Mourenx?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Mourenx</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/WaitiBordeaux?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#WaitiBordeaux</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/ChallesLesEaux?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ChallesLesEaux</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/SCAB63?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#SCAB63</a> <a href="https://t.co/9LQWBe6jS6">pic.twitter.com/9LQWBe6jS6</a></p>&mdash; LFB (@basketlfb) <a href="https://twitter.com/basketlfb/status/950371199816790016?ref_src=twsrc%5Etfw">8 janvier 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

En passant par la WNBA

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Si la WNBA n’a pas le prestige de la NBA pour les garçons, c’est aussi un rêve d’y entrer un jour. Onze Françaises ont trouvé les clés du paradis et l’une d’entre-elles, Sandrine Gruda, a même réussi à gagner le tant convoité titre de champion.

« Les années précédentes, quand on me parlait de WNBA, je disais non sans regarder quoi que ce soit et là, je me suis posée deux minutes, j’ai réfléchi et je me suis dit que c’est peut-être maintenant ou jamais. L’année prochaine, il y a le championnat d’Europe en début d’été, l’année d’après, les Jeux Olympiques si tout se passe bien et après, je vais commencer à être vraiment vieille ! Donc c’était l’année pour tenter cette expérience. »
Ainsi Céline Dumerc expliquait pourquoi à l’été 2014 elle a décidé de faire le grand saut en acceptant une offre du Atlanta Dream ; une expérience de 28 matches en WNBA dont 11 comme membre du cinq de départ pour une production moyenne de 3,3 points et 4,0 passes.
Contrairement aux garçons avec la NBA, la WNBA n’est pas pour les Françaises une fin en soi. Pour différentes raisons, le montant des émoluments est incomparable (36 500$ de salaire pour la saison pour une rookie, 72 000$ en moyenne pour l’ensemble des joueuses), la saison se tient uniquement l’été et perturbe souvent celle de l’Équipe de France, et les réussites sont finalement peu nombreuses.

Isabelle Fijakowski, la pionnière

Celle qui a eu le plus fort impact, c’est la pionnière Isabelle Fijalkowski, qui a participé aux deux premières saisons de la ligue américaine (1997 et 98) avec une bonne franchise de l’époque, les Cleveland Rockers. La Clermontoise, qui était alors reconnue comme la joueuse numéro 1 d’Europe, avait transité par une université américaine, Colorado, ce qui avait eu l’avantage de la mettre sous les radars des scouts de la ligue et sa taille (1,95m) constituait aussi un atout maître.
« J’ai eu la chance d’avoir des opportunités dans cette équipe telle qu’elle était composée car si j’étais tombée dans l’équipe de Lisa Leslie et de DeLisha Milton, peut-être que je n’aurais pas eu autant de temps de jeu, pas le même rôle. Il y a aussi plus de concurrence pour les extérieures. »
Ses performances chiffrées (12,8 points et 6,2 rebonds en 29 min/match) sont éloquentes et pourtant Isabelle a préféré ne pas poursuivre plus longtemps l’aventure américaine. « J’ai joué deux ans sans avoir beaucoup d’arrêt et j’ai commencé à avoir les genoux pas très nets. Pour moi, la priorité c’était l’équipe de France. »

Onze Françaises en WNBA

Au total ce sont onze Françaises qui ont rejoint un jour la WNBA dont six pour une seule saison. Parmi elles, Emmeline Ndongue, l’un des piliers des Bleues, championne d’Europe en 2009 et vice-championne olympique trois ans plus tard. Il suffit parfois d’une rencontre pour que les portes de la ligue s’ouvrent comme par magie.
Ainsi Emmeline avait réalisé avec Aix-en-Provence deux très bons matches en finale de l’Eurocup face au Spartak Moscou de Lisa Leslie, une sommité du basket américain. « Visiblement, Lisa Leslie a été impressionnée et elle m’a mis en contact avec le club. Au début, je prenais ça pour de la rigolade. Je lui avais filé mon numéro à la fin du match et je n’en attendais rien. Et en fait, deux jours plus tard, j’ai reçu un coup de fil de la General Manager. »
L’empreinte de Emmeline Ndongue aux Los Angeles Sparks ne sera pas éternelle comme celles de Valériane Ayayi à San Antonio, Lucienne Berthieu à Cleveland et Houston, Emilie Gomis à New York, Sabrina Palie à Detroit, Audrey Sauret à Washington, et Laure Savasta à Sacramento. Au moins Sabrina Parie peut-elle se féliciter d’être tombée dans l’équipe, le Detroit Shock de Bill Laimbeer, qui sera championne WNBA en 2006. Sauf que Sabrina ne faisait plus partie du roster au moment des playoffs.
La bague de champion, Edwige Lawson-Wade l’a même touchée du bout des doigts puisqu’elle est allée jusqu’en finale avec les Silver Stars San Antonio échouant trois manches à zéro contre ce même Detroit Shock. « Pour réussir là-bas, il faut avoir un coach qui se déplace en Europe. 85%, je dirais, ne connaissent rien du tout à l’Europe », indique Edwige pour insister sur le fait qu’une part de chance est nécessaire dans la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que la médaillée d’argent aux Jeux de Londres s’est retrouvée un temps meneuse titulaire au sein de la franchise du Texas.

Sandrine Gruda, la championne

Sandrine Gruda a réussi à décrocher le Graal mais elle a dû en quelque sorte consentir à des sacrifices sportifs. La première partie de sa carrière, elle l’a menée dans une équipe de deuxième zone, le Connecticut Sun où son abatage dans la peinture était reconnu (jusqu’à 13,5 points et 6,3 rebonds en 32’ en 2009).
« Jouer en WNBA m’a permis de me découvrir davantage », disait-elle alors. « Je ne savais pas que je pouvais jouer en 3 jusqu’à ce que je le fasse réellement et pas dans n’importe quel championnat, en WNBA. Je l’ai fait par exemple contre Phoenix et Penny Taylor. Ça n’a pas été facile au début, mais j’ai approfondi mes compétences. »
Après un break de quatre saisons, la Martiniquaise est retournée dans la ligue mais cette fois aux Los Angeles Sparks. Son temps de jeu y a fondu comme neige au soleil (7 matches à 5 minutes de moyenne en 2016) mais au bout du suspense, un titre de champion est venu la récompenser cette année-là et encore une finale l’été dernier.
La morale de l’histoire c’est que même pour les basketteuses, et même pour les plus réfractaires d’entre-elles à l’american way of life, comme Céline Dumerc, jouer en WNBA est comme un rêve qui devient réalité.
« C’est un vrai régal », confiait l’icône du basket féminin français alors qu’elle portait le maillot du Dream. « Quand je rentre dans le Madison Square Garden, j’ai la banane comme une gamine ! Quand je vais à San Antonio, je me dis : « Les mecs étaient champions NBA ici, il y a quinze jours ! » Ce sont des moments forts et c’est un sacré confort. »

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20 ans LFB
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Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
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Mardi, 28. Novembre 2017
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les joueuses françaises passées par la WNBA.
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Le Nord, terre de basket

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Dans l’histoire de la Ligue Féminine, le Nord-Pas-de-Calais est incontestablement la région numéro 1 de par la quantité et la qualité de ses clubs.

C’est chez lui, à Liévin, à la fin avril 2002 qu’eut lieu l’apothéose du basket nordiste avec le triomphe de Valenciennes alias l’USVO au Final Four de l’Euroligue. 4 500 spectateurs enfiévrés poussèrent les filles de Laurent Buffard à croquer les Slovaques de Ruzomberok en demi-finale (+48) et à batailler pour repousser les Polonaises de Gdynia (+6) en finale.
L’USVO était alors une sorte de Dream Team avec cinq internationales française de haut rang (Isabelle Fijalkowski, Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Nathalie Lesdema et Audrey Sauret), la Belge Ann Wauters, 22 ans, la Hongroise Timea Beres et les Américaines Allison Feaster et comme neuvième joueuse Teresa Edwards, quatre fois championne olympique et venue décrocher un dernier trophée la quarantaine approchant.
« Par rapport à l’équipe qu’on avait sur le papier, on se devait d’obtenir des résultats. Toute l’année, tout le monde a été plus ou moins critiqué, chacune à son tour, on s’est remis en question », faisait remarquer Audrey Sauret.
Oubliée la suprématie de Bourges constatée un an auparavant lorsque les équipières de Yannick Souvré avaient soufflé sur le fil la victoire en Euroligue à celles d’Audrey Sauret. En sept ans, l’USVO allait gagner 6 titres de Champion de France, remporter deux Euroligue (2002 et 2004) et participer à deux autres finales (2001 et 2003).
Le vieux rêve du président de l’US Orchies, Robert Leroux, l’un des deux frères à la tête de l’entreprise de chicorée éponyme et de Marc Silvert, sa cheville ouvrière était réalisé alors qu’il n’était plus au club. Car c’est bien d’Orchies que tout est parti, du plus bas niveau jusqu’à un titre national en 1994 et en enrôlant des figures européennes comme la Lettone Ouliana Semenova, la Polonaise Malgorzata Dydek et la Belge Ann Wauters que Marc Silvert alla chercher en Flandres, à Osiris Aalst, alors qu’elle avait à peine dix-huit ans.

Saint-Amand, l’héritier de Valenciennes
Nous étions en 2007-08 quand le Nord-Pas-de-Calais battait un record remarquable avec pas moins de cinq clubs (Arras, Calais, Saint-Amand-les-Eaux, Valenciennes et Villeneuve d’Ascq) en Ligue Féminine. Une preuve de la vitalité du basket local sachant que Roubaix (2003-04) et Armentières (2009-10) sont apparus furtivement parmi l’élite.
La fin de l’épopée, la fusion-absorption avec Saint-Amand, personne ne l’a vu venir. La responsabilité de ce chamboulement est venue directement des hautes sphères politiques locales. Une sorte de Yalta eut lieu en coulisses. A Valenciennes, le foot. A Saint-Amand le basket.
« Ce fut brutal. Mais il n’y avait pas de bons moments pour annoncer ça. Six mois ou un an plus tôt, cela n’aurait pas été idéal pour la sérénité. Sur le fond, je pense que les gens comprennent que c’était la bonne décision », disait le président de la nouvelle entité René Carpentier.
Dix ans plus tard, Saint-Amand Hainaut Basket, sans avoir le prestige de l’USVO, est toujours fidèle au poste de la Ligue Féminine.

Villeneuve d’Ascq dix ans après l’USVO
Ce sont deux autres clubs qui ont porté au sommet européen les couleurs des Hauts-de-France. Tout d’abord Arras Pays d’Artois Basket Féminin, finaliste de l’Eurocoupe en 2011. A l’aller de cette finale, en Israël, les Arrageoises croyaient avoir fait le plus dur en réussissant le nul (61-61) face à Elitzur Ramla mais elles se firent malmener au retour (61-53). Sans doute trop d’attente, trop de pression.
« On était chez nous, un public en folie, toutes les conditions étaient réunies, et on n’y arrive pas. On perd peut-être la finale là-bas lorsqu’on a douze points d’avance. Elles viennent ici, elles y croient. C’est finalement une finale qui s’est jouée en un match », constata Johanne Gomis.
Laquelle Johanne Gomis pris sa revanche dans la même compétition avec Villeneuve d’Ascq et face aux Castors de Braine, en 2015. A l’inverse, les Nordistes étaient mal parties après le match aller à domicile (64-68) mais renversèrent la table au retour (73-53) dans une salle de Charleroi remplie de plus de 6 000 fans acquis très majoritairement à la cause des Belges.
« Ce titre vient récompenser un travail qui ne date pas d’hier », commenta le président Carmelo Scarna. « Je suis arrivé il y a neuf saisons, en 2012, Fred Dusart a pris les rênes, un manager s’est installé (Valentin Cavelier, qui était à Roanne lors du titre de 2007). On a réussi à monter une équipe qui gagnait une ou deux places chaque année. »
Et l’épopée de l’ESBVA-LM n’était pas terminée. Dans la foulée, les Villeneuvoises disputaient leur première finale de Ligue Féminine face à Bourges. Perdue. Puis une autre finale de l’Eurocoupe. Encore perdue et toujours contre Bourges. C’est la saison dernière et cette fois face à Lattes Montpellier en finale des playoffs que Villeneuve d’Ascq obtenait son premier titre de Champion de France, dix ans exactement après le dernier sacre de l’USVO et du basket nordiste.

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20 ans LFB
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Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Mardi, 14. Novembre 2017
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur le Nord-Pas-de-Calais, pourvoyeur historique de clubs LFB.
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12 Filles en Or

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Pour la première fois de son histoire, l’Équipe de France féminine fut sacrée championne d’Europe en 2001, sur le territoire national, au Mans. Cela eu pour effet de propulser le basket féminin sous les projecteurs médiatiques.

Cette nuit-là, Ilona Kostine s’était retrouvée dans une boîte de nuit du centre du Mans, invitée par ses équipières de Bourges avec qui elle avait gagné l’Euroligue quelques mois auparavant. Seulement le champagne a dû lui paraître bien amer. La Russie venait d’échouer en finale de l’Eurobasket (68-73) et ce sont les Françaises qui riaient, dansaient, savouraient ce moment unique.
En ce début de XXIe siècle, la Russie était encore une référence du basket féminin européen même si elle n’était pas la superpuissance qu’avait constitué feu l’URSS, vingt-et-une fois championne du continent. Ce soir-là, Maria Stepanova, si reconnaissable avec ses jambes interminables qui la propulsent à 2,02m, réalisa un double double (12 points et 10 rebonds), Elena Baranova et Ioulia Skopa scorèrent 14 points chacune, et Ilona Korstine effectua ses habituelles contorsions sous le cercle, mais jamais les Bleues ne furent fébriles, même quand les Russes semblèrent pouvoir revenir à leur hauteur dans le troisième quart-temps.
« Je vais vous surprendre en disant que je n’étais pas plus énervé que d’habitude, que je n’ai pas eu d’inquiétude majeure, même au retour des Russes. C’est étonnant le sentiment de calme que j’avais ce matin, on est allé faire une séance de détente au stade, en plein air, où on s’est bien amusé. Sans crispation. Les filles ont franchi un palier » commentait après coup le coach Alain Jardel.
« C’est toute la confiance qu’on a accumulée depuis 1999. On croit en certaines choses, on espère beaucoup et on a conscience qu’il ne faut plus stresser », surenchérissait Cathy Melain faisant référence au parcours de son équipe à l’Euro précédent et aux JO de Sydney. La première fois, les Françaises avaient butté lors du dernier acte face au pays hôte, la Pologne, la deuxième fois en quart de finale au bénéfice de la Corée du Sud qu’elles auraient probablement battu neuf fois sur dix.

Cathy Melain élue MVP de l’Euro

Sérénité, c’est le mot qui résume tout le parcours de l’Équipe de France, à Orléans et au Mans. Elle remporta ses huit matches et n’a donc jamais démâté même quand les vents étaient défavorables contre l’Espagne. Cette équipe réunissait des joueuses d’âges différents (32 ans pour l’aînée Yannick Souvré, 22 ans pour la benjamine Edwige Lawson), qui n’étaient pas toutes copines en dehors du terrain, mais qui étaient réunies sur un intérêt commun : gagner. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette osmose. Nous sommes douze joueuses qui sommes interchangeables. Certaines jouent plus que d’autres mais on ne le sent pas. Et c’est rare les équipes où on ne sent pas la différence entre celles qui jouent et celles qui ne jouent pas », faisait remarquer Laure Savasta.
La France s’appuya tout de même sur un cinq particulièrement performant avec Yannick Souvré à la mène, Audrey Sauret et Cathy Melain à l’extérieur, Nicole Antibe et Isabelle Fijalkowski à l’intérieur. Plus Sandra Le Dréan et Edwige Lawson comme principales rotations. Si une tête dépassait du groupe, c’est celle de Cathy Melain au sommet de son art et élue MVP de la compétition. « Elle sait tout faire et ses coéquipières, ses entraîneurs et probablement ses adversaires, vous diront tous que c’est une joueuse complète. Moi qui la connais bien, je dirais totale. Car pour Cathy, le basket c’est sa vie. Pas un magazine, pas un match télévisé ne lui échappe. Elle en mange matin, midi et soir. Pour son plaisir mais également pour son éducation car Cathy est une perfectionniste, une ambitieuse qui voit toujours plus haut », analysa Yannick Souvré.

Sur les chaînes généralistes

Distant lors du quart et de la demi-finale, le public d’Antarès au Mans sut se mobiliser vocalement pour la finale. « C’est ça l’avantage du terrain, le public a su nous encourager et je remercie celui du Mans et tous les autres qui ont compris qu’au-delà d’une aventure sportive, il s’agit d’une aventure humaine », s’enthousiasma Alain Jardel.
De fait, les 12 filles en or ont profondément marqué les esprits. C’était la première fois qu’une Équipe de France de basket était Championne d’Europe. Demi-finale et finale furent diffusées sur France Télévisions ce qui assurait inévitablement une caisse de résonnance supérieure. Les jours suivants, les joueuses et leur coach furent les invités de différentes chaînes de télévision et de stations de radio, les unes aux Mandrake d’Or de Jean-Pierre Foucault, les Valenciennoises à Télé Matin, Yannick Souvré, la plus sollicitée, à On a tout essayé de Laurent Ruquier. « C’est la première année où les médias généralistes s’intéressent à nous et à la Ligue parce que les douze Championnes d’Europe y jouent », nota la capitaine des Bleues.
Le Président de la Fédération, Yvan Mainini, avait également savouré de voir les Françaises investir la plus haute marche du podium. « Il y a des moments comme cela où il y a une forte envie de chialer, quand on entend La Marseillaise parce qu’on se dit qu’on y est quand même un peu pour quelque chose pour en être arrivé là. »

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20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre
Date d’écriture: 
Lundi, 6. Novembre 2017
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, et alors que s'ouvre la première fenêtre de qualification à l'Euro féminin 2019, retour sur l'épopée victorieuse des Bleues en 2001.
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Les entraîneurs marquants de LFB

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De nombreux coaches ont marqué les 20 ans de Ligue Féminine. Le choix d’en mettre quelques un en avant est difficile. Voici une sélection de sept entraîneurs dont deux femmes.

En 1993, le CJM Bourges embaucha Vadim Kapranov, médaillé comme joueur aux Jeux de Mexico en 1968, ancien coach du CSKA Moscou, assistant avec l’équipe nationale féminine de l’URSS, champion de France avec Challes-les-Eaux et accessoirement ex-colonel de l’armée soviétique. Ce n’était pas un sentimental, mais il fit passer les Berruyères dans la troisième dimension, leur faisant prendre conscience de leur potentiel.
« Il comprenait que t’entraîner comme des bourrins ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux et que de temps en temps il vaut mieux avoir un peu faim du ballon que d’être en surentraînement et de venir psychologiquement à reculons », témoigna sa capitaine, Yannick Souvré qui ajouta que Vadim Kapranov avait appris beaucoup de choses sur la psychologie féminine par le biais de sa femme, une ancienne championne de patinage artistique.
Vadim Kapranov a marqué le basket féminin français, ses joueuses mais si Bourges gagna l’Euroleague en 1997 et 98 beaucoup grâce à lui, il ne fit pas partie du déplacement à Larissa où les Tango furent couronnées une première fois. Quelques heures avant le départ en Grèce, il avait appris le décès de sa fille unique dans un accident de voiture.

Valérie Garnier et Corinne Benintendi au milieu des hommes

Club dominant en France et en Europe –il participe sans discontinuer à l’Euoleague depuis la saison 1995-96-, Bourges a bénéficié de deux autres figures marquantes du coaching.
Pierre Vincent était inconnu du circuit professionnel quand il est arrivé en 2003. Il avait néanmoins acquis une certaine célébrité en coachant les juniors champions d’Europe trois ans auparavant, la fameuse génération Tony Parker-Boris Diaw. C’est Alain Jardel, alors coach des « Filles en Or », qui avait fourni ses coordonnées à Pierre Fosset. Le président berruyer était descendu sur Toulouse pour le rencontrer, discuter, et l’engagement c’était fait au feeling.
« A part d’être un excellent coach, c’est un psychologue », confiait Emmeline Ndongue qui a passé du temps avec lui en club et en équipe nationale. « Il essaye de connaître le caractère de chacune afin de pouvoir réagir en fonction de ça. Il est dans la douceur, le calme, le respect d’autrui, l’explication. Si ça ne va pas, il ne va pas pousser une gueulante, pas besoin, il va juste parler un peu plus fort que d’habitude et ça va calmer tout le monde. Il sait faire la part des choses entre ce qui se passe à l’entraînement et à l’extérieur. En déplacement, on joue aux cartes avec lui. C’est juste quelqu’un d’humain. »
Le palmarès de Pierre Vincent à Bourges en 8 saisons est édifiant : 320 victoires/89 défaites (78,2%), 4 fois Champion de France, 5 Coupe de France, 3 Tournoi de la Fédération, 2 participations au Final Four de l’EuroLeague.
Ce n’est donc pas d’une succession facile dont hérita Valérie Garnier, à Bourges comme en équipe nationale. Valérie Garnier, qui est originaire des Mauges et qui eut comme copain d’enfance Eric Girard, l’actuel coach du Portel. Un entraîneur a beaucoup compté dans sa vie, c’est Alain Jardel, qui la guida à Mirande avant d’en faire son assistante avec les Bleues.
« C’est la rencontre qui fait peut-être que je suis là aujourd’hui. Lorsque je suis arrivée, je savais marquer des points mais je n’avais pas la connaissance technique, tactique, qu’Alain m’a donnée. J’ai eu beaucoup d’échanges avec lui. »
Il n’a échappé à personne que peu de femmes sont devenues coach principale en Ligue Féminine.
« Il y a deux raisons pour expliquer ce phénomène. Premièrement, nous sommes dans un pays où les présidents ont davantage l’habitude de prendre des coaches masculins. Deuxièmement, il y a moins de femmes qui ont envie de faire ce métier », disait-elle récemment sur le sujet.
L’autre figure féminine marquante de ces 20 ans, c’est Corinne Benintendi, qui fut la meneuse de Challes-les-Eaux puis son entraîneur de 1998 à 2009 tout en étant conseillère municipale de la ville.
« J’ai eu un parcours assez atypique », commenta t-elle alors qu’elle venait d’être élue meilleure Joueuse Française de la saison, en 1996 à 33 ans. « J’ai toujours travaillé en dehors du basket jusqu’au moment où je suis passée pro il y a deux ans. J’ai été prof de gym puis dans l’immobilier et dans la communication pour Challes avec Roger Caille (NDLR : alors le PDG de Jet Services) et Alain Gilles. »

Au même régime que les garçons

Pas mal de coaches de LFB sont issus du secteur professionnel masculin. C’est le cas de Laurent Buffard, Abdou Ndiaye et Hervé Coudray.
Comme Valérie Garnier, Laurent Buffard est natif des Mauges et a longtemps été associé à Cholet Basket comme assistant puis coach en chef. Sa venue à Valenciennes a formidablement boosté l’USVO qui a remporté deux fois l’Euroleague et mis à mal la suprématie berruyère. Quant à Abdou Ndiaye, il fut une sommité du basket africain dont il fut élu deux fois le meilleur joueur, en 1973 et 74. Il fut surnommé « Adidas » par ses copains d’enfance tout simplement parce qu’il fut le premier à porter des chaussures de la célèbre marque. Les deux coaches ont reproduit avec les filles les mêmes préceptes qu’avec les garçons.
« C’est vrai que j’avais l’impression au début qu’il n’y avait pas de rythme, que c’était lent. Je crois que la vitesse dans le sport moderne, c’est ça qui fait la différence », disait Laurent Buffard du temps de l’USVO. « Des joueuses comme Audrey Sauret, Allison Feaster, Sandra Le Dréan, ce sont des baraques et elles ne demandent qu’à jouer dans ce registre-là. Tu n’as peut-être pas la même dimension physique, ça joue plus au sol, c’est plus collectif, tu t’exprimes plus en tant qu’entraîneur, mais finalement on joue comme le basket masculin. »
Des propos que reprend aujourd’hui avec quelques nuances Hervé Coudray, qui est retourné en Pro B masculine, au Caen BC, après un long séjour à l’USO Mondeville.
« De temps en temps, elles obéissent de trop et elles manquent un peu de spontanéité dans ce qui pourrait être un surplus d’agressivité. Quand on a gagné leur confiance, c’est sûr que vous pouvez aller plus loin mais ça peut être aussi négatif dans l’idée qu’elles sont trop respectueuses de votre collectif alors qu’elles pourraient prendre des initiatives individuelles. »

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20 ans LFB
Auteur: 
Pascal Legendre
Date d’écriture: 
Mardi, 24. Octobre 2017
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La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les entraîneurs qui ont marqué ces 20 dernières années.

Avant la création de la Ligue

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Longtemps une rivalité s’installa entre Paris et la province avant que Clermont-Ferrand puis Bourges deviennent hégémoniques et que le basket féminin d’élite disparaisse de la capitale.

Nos arrières grands-mères ne se reconnaîtraient pas dans les jeunes femmes qui aujourd’hui dans la Ligue Féminine courent avec trois poumons, sautent si haut que certaines peuvent dunker, se télescopent, se bousculent sans ménagement. Au début du XXe siècle, on estimait que c’est dans le sport masculin que résidait la vraie compétition faite de virilité. Le sport féminin en général et le basket en particulier étaient davantage considérés comme un loisir sain pour les demoiselles appelées à devenir des mères de famille.
Il fallut attendre 1921 pour que le Championnat de France féminin s’étende pour la première fois au-delà de la région parisienne. Et c’est bien un club de province, le CA Mulhouse, qui remporta le premier titre de Champion de France FFBB en 1937.
A cette époque-là, la figure reconnaissable de la discipline était une… recordwoman du monde du lancer du disque, 33 fois Championne de France, au disque bien sûr et aussi au poids, et dans différentes courses de sprint, Lucienne Velu. La Parisienne fut également la capitaine de l’Équipe de France de basket qui remporta les 4èmes Jeux Mondiaux de Londres en 1934 et fut septuple Championne de France sous le maillot des Linnet’s de Saint-Maur de 1928 à 1938. Un palmarès unique.
Après la seconde guerre mondiale, la lutte entre Paris et la Province continua de plus belle avec sept titres de champion pour le Paris Université Club de Coco Briand et des sœurs Cator, deux joueuses jugées non conformistes. Faute d’argent, le PUC ne put se payer les frais de déplacement engendrés par la Coupe d’Europe et ses joueuses, fidèles à leur réputation d’intégristes, refusèrent plus tard de porter de la publicité sur leurs maillots au prétexte qu’elles n’étaient pas des femmes sandwiches.

Les Demoiselles du CUC, des célébrités

Le centre névralgique du basket féminin bascula complètement à la fin des années soixante vers Clermont-Ferrand. Tout est parti de la radiation d'Edith Tavert, l’entraîneur de l’AS Montferrand. Par solidarité, les joueuses de l’ASM, de l’équipe première aux benjamines, quatre-vingt-dix au total, décidèrent de rejoindre le Clermont Université Club, qui jusque-là ne possédait pas de section féminine. Parmi les dissidentes, une certaine Jacky Chazalon, 18 ans, qui allait devenir la meilleure basketteuse française du XXe siècle et révolutionner avec ses consoeurs le regard porté sur le basket féminin. « Notre génération fut la première à rentrer dans le basket de compétition, en acceptant de s’entraîner quatre heures par jour. Avant, à l’époque d’Anne-Marie Colchen et Edith Tavert, c’était deux fois par semaine et donc c’était plutôt du loisir », révèle celle qui était reconnaissable à ses cheveux mi-longs retenus par un bandeau et sa très grande créativité balle en main.
L’entraîneur national Joe Jaunay et le docteur Michel Canque, président du CUC, eurent l’idée de rassembler la plupart des internationales françaises au sein du même club. Il y avait Jacky Chazalon, Irène Guidotti, Elisabeth Riffiod et encore Maryse Sallois et Françoise Quiblier. Les effets positifs se firent ressentir dès 1970 avec une place en finale de l’Euro, une grande première pour les Bleues. De 1968 à 1981, les Demoiselles du CUC, comme on les appelait, récoltèrent 13 titres de Champion de France et surtout se hissèrent 5 fois en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, l’équivalent de l’Euroligue. D’un côté le CUC écrabouilla le championnat national, enchaînant une série de 125 victoires d’affilée puis une autre de 222 ! De l’autre, il butta systématiquement en finale européenne sur le Daugava Riga de la géante Ouliana Semenova et ses 2,20m. « C’était impossible de gagner. Les Soviétiques dominaient tellement le basket mondial qu’elles auraient quasiment pu aligner cinq équipes qui auraient pris les cinq premières places d’un Championnat d’Europe ou d’un Championnat du Monde », estime Jacky Chazalon. Ce qui a rendu le CUC et sa meneuse de jeu extrêmement populaire en France, c’est que plusieurs matches furent télévisés sur la première chaîne et les Clermontoises eurent droit aussi à de longs reportages dans les journaux télévisés. Il n’y avait pas de mesure d’audience à l’époque, mais sûr que ce sont des millions de Français qui devant leurs postes de TV apprirent à les connaître et les aimer.

La montée en puissance de Bourges

Dans les années 80, le Stade Français Versailles de Guylaine Renaud eut son heure de gloire mais sa disparition conjuguée à celle du Racing fit que Paris se retrouve depuis sans représentant parmi l’élite.
C’est en province que naquirent de belles aventures humaines. A Mirande, village de 3 500 habitants, un prof de gym, Alain Jardel, bosseur, malin, et capable d’insuffler à ses joueuses un esprit de guerrières genre « c’est nous contre le reste du monde », fabriqua de ses mains une équipe qui s’offrit trois titres d’affilée (1988-1990).
Challes, dans la banlieue de Chambéry, fit aussi bien juste après sur le plan national et encore mieux au niveau européen puisque Corinne Benintendi et sa bande furent la première équipe française à disputer un Final Four de ce qui allait devenir l’Euroligue.
C’est à Orchies, commune de 8 000 habitants, que Marc Silvert, homme à tout faire du club, façonna l’USVO qui plus tard fut transférée à Valenciennes et devint deux fois Champion d’Europe.
Et c’est bien à Bourges que sortit de terre la référence suprême du basket féminin. Avec un trio de légende constitué de Pierre Fosset (président), Vadim Kapranov (coach) et Yannick Souvré (meneuse), le club berruyer remporta une Coupe Ronchetti puis trois Euroligue. Bourges avait réussi là où Clermont avait échoué : devenir champion d’Europe des clubs.

1998 : Création de la LFB

Les deux premiers titres européens de Bourges furent obtenus juste avant la création de la Ligue. Ces résultats au plus haut niveau continental, l’institution de playoffs au niveau national, la publication de statistiques, des trophées pour les meilleures joueuses – c’est ainsi qu’Odile Santaniello fut élue neuf fois MVP française, un record absolu -, un public plus nombreux, des clubs avides de développement, tout ceci avait fait monter en puissance ce que l’on appelait alors la Nationale 1A. Surtout les joueuses commençaient à gagner de l’argent. C’est Yvan Mainini, Président de la Fédération, qui fit franchir au basket des clubs d’élite un cap comme le raconte Serge Gérard : « Il y a d’abord eu une commission féminine à partir de 1992 dont j’ai eu la responsabilité. Un jour Yvan m’a dit qu’il était temps de passer à une étape supplémentaire, que l’on créé une ligue féminine, qui ne sera pas professionnelle au départ même si les filles commençaient à être payées. Il fallait un peu régulariser tout ce système. La Ligue Féminine est née en 1998 à l’intérieur de la Fédération et j’en ai été le premier Président. On voulait avoir des clubs un peu plus structurés ce qui a fait qu’après, s'est très rapidement branché le contrôle de gestion dont j’ai été aussi le Président car les deux vont ensemble. »
Les clubs élurent des représentants à la Ligue qui eut pour mission d’établir des règles et de sanctionner ceux qui ne les respectaient pas. Une Directrice administrative, Monique Amiaud, fut embauchée afin de gérer la LFB au quotidien.
« Elle avait un rôle important puisque je travaillais encore, j’étais directeur d’une grosse école, même si mon travail me donnait un peu plus de vacances qu’ailleurs », explique Serge Gérard. « J’étais aussi toujours président du Comité du Nord. Je ne pouvais pas aller tous les jours à la Fédération, j’y allais minium une fois par semaine, quelque fois deux. Par la même occasion, je suis devenu responsable de l’Équipe de France féminine. »
Le basket féminin français des clubs entrait dans le XXIe siècle.

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Surtitre: 
20 ans LFB - Préambule
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre
Date d’écriture: 
Lundi, 18. Septembre 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait la légende de la Ligue Féminine, et plus généralement du basket féminin, depuis 20 années. Aujourd'hui, retour sur les cinq décennies qui ont précédé la création de la LFB.
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Le calendrier est connu

Corps: 

L'Open 2017 lancera également les festivités de la 20è saison LFB. Créée en 1998, la LFB va souffler ses 20 bougies et nous vous proposerons de revivre les meilleurs moments à travers un dispositif spécial.

La saison régulière se tiendra du 29 septembre 2017 au 14 avril 2018. Accédez au calendrier complet en cliquant ici.

Les playoffs et les playdowns se dérouleront comme suit :

Playoffs

Quarts de finale : 25, 28 avril et 1er mai 2018
Demi-finales : 5, 8 et 12 mai 2018
Finale : 16, 18, 23, 25 et 29 mai 2018

Classement 5-8 : 5, 8 et 12 mai 2018
Classement 5-6 : 15, 18 et 22 mai 2018

Playdowns

25, 28 avril, 1er, 5, 8 et 12 mai 2018

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Saison 2017-2018
Auteur: 
LFB
Date d’écriture: 
Mardi, 1. Août 2017
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Commission Sportive Fédérale a mis en ligne le calendrier de la prochaine saison de Ligue Féminine de Basket. Elle débutera, pour la 13è année consécutive, par l'Open LFB programmé les 29 et 30 septembre prochains.
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