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Assemblée Générale 2023
Rendez-vous au Puy du Fou
L'Assemblée Générale Ordinaire de la Fédération Française de BasketBall aura lieu le samedi 14 octobre 2023 au Congrès du Puy du Fou. Découvrez le programme complet de cet évènement.
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« En 1983, en France, la pression était énorme ! »
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Simplifiez vos démarches avec l’Espace Déclarant « MDS/FFBB »
Depuis le 07 novembre 2022, une application dédiée (Web/Mobile) est accessible pour simplifier les démarches relatives aux déclarations d’accident auprès de la Mutuelle des Sportifs et leur suivi pour les acteurs de la famille basket.
Convocation AG 2022
Comme chaque année, le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, convoque l’Assemblée Générale qui, pour rappel, se tiendra cette année le samedi 15 octobre 2022 au Palais des Congrès d’Ajaccio à part...
"Un match historique"
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De nombreux internationaux récompensés
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Lancement de la 16ème édition !

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TP est toujours là

Corps: 

Alors que cette série de finales est complètement défensive, le début de rencontre laisse augurer un spectacle plus chatoyant. Les tirs ne sont pas retenus et partent de partout. Et ça rentre ! Jason Kidd brille par son adresse retrouvée (12 points) tout comme Kenyon Martin par son absence. Malade, le « grand Kenyon » n’est pas dans son match (seulement 2 rebonds lors du premier quart). L’arbitre se distingue également en collant deux fautes techniques sévères à Kerry Kittles et Richard Jefferson côté Nets. Peu à peu, le match retrouve la teneur des précédentes oppositions. Les défenses sont de retour. Après 12 minutes, les Spurs sont tout juste devant (19-18).

Grâce à un Emanuel Ginobili encore très inspiré défensivement, les Spurs prennent le large (25-18). La zone mise en place par Gregg Popovich gêne considérablement les offensives adverses qui vont souvent en bout de possession. En attaque, David Robinson montre qu’il faudra encore compter sur lui (4 points, 3 rebonds) tandis que Speedy Claxton joue juste à la mène. Les Nets ne rentrent plus que rarement le ballon dans le cercle. Heureusement pour eux, leur hargne au rebond les empêche de couler complètement. TP rentre pour les 4 dernières minutes de la période et inscrit un panier à trois points décisifs pour sa confiance. Jason Kidd tente de lui répondre dans la foulée mais se montre plus maladroit. De son côté, Tim Duncan fait le loi sous les panneaux (14 points, 10 rebonds) et permet à San Antonio de mener (42-34) à la mi-temps.

Au retour sur le parquet, un homme retrouve son tir. Jason Kidd, l’homme à tout faire de New Jersey, trouve le cercle et met à mal les Spurs dans leur domination, plus si évidente. Après 12 points dans le premier quart-temps, le meneur de jeu américain n’en avait inscrit aucun dans la deuxième (14 dans le troisième). Les Nets prennent alors l’avantage (54-53) et pensent refaire le coup du dernier match, c’est à dire prendre le large face à un adversaire plutôt engourdi. Mais c’est sans compter sur l’immense « Dream Tim » Duncan et un Malik Rose retrouvé (5 de ses 14 points dans cette période). Ce n’est pas la faute technique de Kenyon Martin qui change quoi que ce soit. La bataille de défense fait à nouveau rage. Grâce notamment à deux tirs osés de TP, San Antonio atteint la fin du troisième quart-temps avec une belle avance (66-57)

La lutte se fait âpre entre les deux formation. Tony Parker confirme son retour au premier plan en plantant un superbe panier renversé (ses statistiques finales : 14 points, 2 rebonds, 4 passes). D’habitude si important pour les siens, Kenyon Martin, trop malade, fait profil bas et se cache sous sa serviette sur le banc (4 points, 9 rebonds, 8 ballons perdus !). Les Nets tentent, malgré le mauvais sort, un retour sur un dernier coup de rein. La bande de Jason Kidd (29 points, 7 rebonds, 7 passes pour le meneur de New Jersey) refait surface devant une foule pleine d’espoir (78-76 pour les Spurs). Richard Jefferson est à la conclusion (11 de ses 19 points dans l’ultime période, 6 rebonds, 4 passes). Mais, Gregg Popovich fait entrer sur le parquet son arme fatale : Steve Kerr, décisif contre Dallas et véritable chirurgien à trois points. Duncan confirme qu’il est bien le MVP de cette série de finale (29 points, 17 rebonds, 4 passes, 4 contres) en reprenant les choses en main avant que l’inévitable Kerr allume un mèche à trois points dans la foulée. L’écart est fait, les fans des Nets commencent alors à quitter la salle sans voir la fin de rencontre qui voit San Antonio l’emporter (93-83).

Les Spurs sont dorénavant en position de force puisqu’ils mènent 3-2 juste avant de rejoindre leur bonne ville de San Antonio où ils auront, au pire deux occasions de conclure la série. La sixième manche aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 14. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
San Antonio s’est imposé (93-83) dans la cinquième manche de la finale NBA face à New Jersey. Malgré l’écart, la partie fut loin d’être simple pour les Spurs qui ont eu affaire à un adversaire coriace. TP, transparent lors du dernier match, s’est retrouvé et est maintenant en position de remporter le titre. San Antonio mène 3-2.
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TP est toujours là

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Alors que cette série de finales est complètement défensive, le début de rencontre laisse augurer un spectacle plus chatoyant. Les tirs ne sont pas retenus et partent de partout. Et ça rentre ! Jason Kidd brille par son adresse retrouvée (12 points) tout comme Kenyon Martin par son absence. Malade, le « grand Kenyon » n’est pas dans son match (seulement 2 rebonds lors du premier quart). L’arbitre se distingue également en collant deux fautes techniques sévères à Kerry Kittles et Richard Jefferson côté Nets. Peu à peu, le match retrouve la teneur des précédentes oppositions. Les défenses sont de retour. Après 12 minutes, les Spurs sont tout juste devant (19-18).

Grâce à un Emanuel Ginobili encore très inspiré défensivement, les Spurs prennent le large (25-18). La zone mise en place par Gregg Popovich gêne considérablement les offensives adverses qui vont souvent en bout de possession. En attaque, David Robinson montre qu’il faudra encore compter sur lui (4 points, 3 rebonds) tandis que Speedy Claxton joue juste à la mène. Les Nets ne rentrent plus que rarement le ballon dans le cercle. Heureusement pour eux, leur hargne au rebond les empêche de couler complètement. TP rentre pour les 4 dernières minutes de la période et inscrit un panier à trois points décisifs pour sa confiance. Jason Kidd tente de lui répondre dans la foulée mais se montre plus maladroit. De son côté, Tim Duncan fait le loi sous les panneaux (14 points, 10 rebonds) et permet à San Antonio de mener (42-34) à la mi-temps.

Au retour sur le parquet, un homme retrouve son tir. Jason Kidd, l’homme à tout faire de New Jersey, trouve le cercle et met à mal les Spurs dans leur domination, plus si évidente. Après 12 points dans le premier quart-temps, le meneur de jeu américain n’en avait inscrit aucun dans la deuxième (14 dans le troisième). Les Nets prennent alors l’avantage (54-53) et pensent refaire le coup du dernier match, c’est à dire prendre le large face à un adversaire plutôt engourdi. Mais c’est sans compter sur l’immense « Dream Tim » Duncan et un Malik Rose retrouvé (5 de ses 14 points dans cette période). Ce n’est pas la faute technique de Kenyon Martin qui change quoi que ce soit. La bataille de défense fait à nouveau rage. Grâce notamment à deux tirs osés de TP, San Antonio atteint la fin du troisième quart-temps avec une belle avance (66-57)

La lutte se fait âpre entre les deux formation. Tony Parker confirme son retour au premier plan en plantant un superbe panier renversé (ses statistiques finales : 14 points, 2 rebonds, 4 passes). D’habitude si important pour les siens, Kenyon Martin, trop malade, fait profil bas et se cache sous sa serviette sur le banc (4 points, 9 rebonds, 8 ballons perdus !). Les Nets tentent, malgré le mauvais sort, un retour sur un dernier coup de rein. La bande de Jason Kidd (29 points, 7 rebonds, 7 passes pour le meneur de New Jersey) refait surface devant une foule pleine d’espoir (78-76 pour les Spurs). Richard Jefferson est à la conclusion (11 de ses 19 points dans l’ultime période, 6 rebonds, 4 passes). Mais, Gregg Popovich fait entrer sur le parquet son arme fatale : Steve Kerr, décisif contre Dallas et véritable chirurgien à trois points. Duncan confirme qu’il est bien le MVP de cette série de finale (29 points, 17 rebonds, 4 passes, 4 contres) en reprenant les choses en main avant que l’inévitable Kerr allume un mèche à trois points dans la foulée. L’écart est fait, les fans des Nets commencent alors à quitter la salle sans voir la fin de rencontre qui voit San Antonio l’emporter (93-83).

Les Spurs sont dorénavant en position de force puisqu’ils mènent 3-2 juste avant de rejoindre leur bonne ville de San Antonio où ils auront, au pire deux occasions de conclure la série. La sixième manche aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 14. Juin 2003
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Chapeau: 
San Antonio s’est imposé (93-83) dans la cinquième manche de la finale NBA face à New Jersey. Malgré l’écart, la partie fut loin d’être simple pour les Spurs qui ont eu affaire à un adversaire coriace. TP, transparent lors du dernier match, s’est retrouvé et est maintenant en position de remporter le titre. San Antonio mène 3-2.
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New Jersey ne lâche rien

Corps: 

Tout de suite, Kenyon Martin prend les choses en main pour les Nets. Face à une défense rugueuse et efficace de la part de San Antonio, l’intérieur marque les 6 premiers points de son équipe. Dikembe Mutombo a pour tâche principale de limiter l’activité de Tim Duncan, ce qu’il réussit durant un très court laps de temps. Le géant des Îles vierges se défait assez facilement de sa garde rapprochée et reprend son travail sous le panneau (10 points dans le premier quart-temps). Mais Byron Scott, coach des Nets, demande un temps mort pour régler ce point. Dans le duel des meneurs, Jason Kidd prend ses responsabilités au tir tandis que TP se montre un peu imprécis. Après 12 minutes, les Spurs sont devant (18-16).

Dans un match ultra-défensif, David Robinson et Tim Duncan se distinguent particulièrement, et ceci pour deux raisons. Présents défensivement et percutants offensivement, les deux tours de contrôle texanes sont souverains. Mais, l’arbitre leur siffle à chacun leur troisième faute, évènement imprévu par Gregg Popovich qui les fait sortir à 4 minutes du terme de la période. Ajouté à cela la troisième faute de Malik Rose, c’est tout le secteur intérieur des Spurs qui est mis à mal. Kenyon Martin, Richard Jefferson (18 points, 10 rebonds au total) et l’inattendu Aaron Williams (8 points, 3 rebonds, 4 contres à la mi-temps pour lui) s’en donnent alors à cœur joie pour martyriser le cercle adverse. Les Spurs, qui menaient de 7 points en début de quart-temps (27-20), se retrouvent subitement aux abois avec 11 unités de retard (45-34). Tony Parker, héros du troisième match et, pour le moment, favori pour le titre de MVP des NBA Finals, se montre incroyablement court au tir (1/10 après 24 minutes de jeu). New Jersey tient le match (45-34).

D’entrée de quart-temps, les hôtes de la soirée enfoncent le clou (51-36, +15), notamment par Jason Kidd, décidé à na pas forcer ses tirs (4/7) devant une assistance comblée. Les prises à deux se multiplient sur TP. Gregg Popovich décide finalement de garder son meneur français sur le banc et de lancer Speedy Claxton dans le bain. Ce dernier se montre tout de suite digne de la confiance de son coach et entame, avec l’aide de Kevin Willis et d’un Emanuel Ginobili virevoltant, la remontée des Spurs. Et quelle remontée ! La défense de San Antonio se montre véritablement intraitable face à des Nets pour qui plus rien ne rentre (2/14). La fatigue se fait sentir de part et d’autre et Gregg Popovich, devant une faute non sifflée sur Duncan, ne donne pas l’exemple en rentrant violemment sur le terrain et en héritant d’une faute technique. Avant la dernière période, San Antonio est juste devant (57-56).

Ginobili, très fort derrière, réussit interception sur interception (4 au total). Jason Kidd, suffisant depuis le début de rencontre se fait alors imprécis (5/18 en tout, 16 points, 8 rebonds, 9 passes). La tension est palpable sur le parquet. Rodney Rogers prend une faute technique après avoir poussé un adversaire. Il est bientôt imité par Mutombo et Willis qui s’affrontent du regard. D’un peu trop près selon l’arbitre. A 8 minutes de la fin, Tony Parker réapparaît dans le jeu mais n’est toujours pas en réussite (ses statistiques finales : 3 points à 1/12 ! 4 rebonds, 3 passes). C’est le moment que choisissent les Nets pour repasser devant, soutenu par l’acteur Bruce Willis, speaker d’un soir qui harangue la foule. L’amiral Robinson, encore une fois héroïque (14 points à 4/5, 7 rebonds) laisse ses troupes après une sixième faute sévère sur Kenyon Martin (20 points, 13 rebonds). Il ne reste que 4 secondes et les Nets ont 3 unités d’avance. Possession pour les Spurs qui confient rapidement la responsabilité à Ginobili à trois points. Manqué ! Le rebond et les deux point supplémentaires de « Dream Tim » Duncan (23 points, 17 rebonds, 7 contres) n’y font rien. New Jersey l’emporte (77-76).


Les deux équipes sont à nouveau à égalité. A deux manches partout, ces Finales de NBA sont loin d’être jouées et nécessiteront assurément une sixième manche à San Antonio. En attendant le retour dans le Texas, il faudra jouer le cinquième match, dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est au bout de leurs forces que les Nets de New Jersey ont emporté le quatrième match des Finales NBA face aux Spurs (77-76). Les deux équipes sont à égalité (2-2). Dans ce match défensif au possible, Tony Parker est resté très discret et n’a pu renouveler sa performance de la rencontre précédent.
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New Jersey ne lâche rien

Corps: 

Tout de suite, Kenyon Martin prend les choses en main pour les Nets. Face à une défense rugueuse et efficace de la part de San Antonio, l’intérieur marque les 6 premiers points de son équipe. Dikembe Mutombo a pour tâche principale de limiter l’activité de Tim Duncan, ce qu’il réussit durant un très court laps de temps. Le géant des Îles vierges se défait assez facilement de sa garde rapprochée et reprend son travail sous le panneau (10 points dans le premier quart-temps). Mais Byron Scott, coach des Nets, demande un temps mort pour régler ce point. Dans le duel des meneurs, Jason Kidd prend ses responsabilités au tir tandis que TP se montre un peu imprécis. Après 12 minutes, les Spurs sont devant (18-16).

Dans un match ultra-défensif, David Robinson et Tim Duncan se distinguent particulièrement, et ceci pour deux raisons. Présents défensivement et percutants offensivement, les deux tours de contrôle texanes sont souverains. Mais, l’arbitre leur siffle à chacun leur troisième faute, évènement imprévu par Gregg Popovich qui les fait sortir à 4 minutes du terme de la période. Ajouté à cela la troisième faute de Malik Rose, c’est tout le secteur intérieur des Spurs qui est mis à mal. Kenyon Martin, Richard Jefferson (18 points, 10 rebonds au total) et l’inattendu Aaron Williams (8 points, 3 rebonds, 4 contres à la mi-temps pour lui) s’en donnent alors à cœur joie pour martyriser le cercle adverse. Les Spurs, qui menaient de 7 points en début de quart-temps (27-20), se retrouvent subitement aux abois avec 11 unités de retard (45-34). Tony Parker, héros du troisième match et, pour le moment, favori pour le titre de MVP des NBA Finals, se montre incroyablement court au tir (1/10 après 24 minutes de jeu). New Jersey tient le match (45-34).

D’entrée de quart-temps, les hôtes de la soirée enfoncent le clou (51-36, +15), notamment par Jason Kidd, décidé à na pas forcer ses tirs (4/7) devant une assistance comblée. Les prises à deux se multiplient sur TP. Gregg Popovich décide finalement de garder son meneur français sur le banc et de lancer Speedy Claxton dans le bain. Ce dernier se montre tout de suite digne de la confiance de son coach et entame, avec l’aide de Kevin Willis et d’un Emanuel Ginobili virevoltant, la remontée des Spurs. Et quelle remontée ! La défense de San Antonio se montre véritablement intraitable face à des Nets pour qui plus rien ne rentre (2/14). La fatigue se fait sentir de part et d’autre et Gregg Popovich, devant une faute non sifflée sur Duncan, ne donne pas l’exemple en rentrant violemment sur le terrain et en héritant d’une faute technique. Avant la dernière période, San Antonio est juste devant (57-56).

Ginobili, très fort derrière, réussit interception sur interception (4 au total). Jason Kidd, suffisant depuis le début de rencontre se fait alors imprécis (5/18 en tout, 16 points, 8 rebonds, 9 passes). La tension est palpable sur le parquet. Rodney Rogers prend une faute technique après avoir poussé un adversaire. Il est bientôt imité par Mutombo et Willis qui s’affrontent du regard. D’un peu trop près selon l’arbitre. A 8 minutes de la fin, Tony Parker réapparaît dans le jeu mais n’est toujours pas en réussite (ses statistiques finales : 3 points à 1/12 ! 4 rebonds, 3 passes). C’est le moment que choisissent les Nets pour repasser devant, soutenu par l’acteur Bruce Willis, speaker d’un soir qui harangue la foule. L’amiral Robinson, encore une fois héroïque (14 points à 4/5, 7 rebonds) laisse ses troupes après une sixième faute sévère sur Kenyon Martin (20 points, 13 rebonds). Il ne reste que 4 secondes et les Nets ont 3 unités d’avance. Possession pour les Spurs qui confient rapidement la responsabilité à Ginobili à trois points. Manqué ! Le rebond et les deux point supplémentaires de « Dream Tim » Duncan (23 points, 17 rebonds, 7 contres) n’y font rien. New Jersey l’emporte (77-76).


Les deux équipes sont à nouveau à égalité. A deux manches partout, ces Finales de NBA sont loin d’être jouées et nécessiteront assurément une sixième manche à San Antonio. En attendant le retour dans le Texas, il faudra jouer le cinquième match, dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est au bout de leurs forces que les Nets de New Jersey ont emporté le quatrième match des Finales NBA face aux Spurs (77-76). Les deux équipes sont à égalité (2-2). Dans ce match défensif au possible, Tony Parker est resté très discret et n’a pu renouveler sa performance de la rencontre précédent.
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Les deux font toujours la paire

Corps: 

Le champion de France s’est fait peur. Dans sa salle surchauffée (par l’ambiance mais surtout par la température caniculaire), les hommes de Philippe Hervé ont connu un départ laborieux face à des Sarthois en pleine réussite (26-9 après 9 minutes). Avec, à la manœuvre, un Shawnta Rogers des grands soirs (28 points, 3 passes), le MSB a fait la course en tête jusqu’à la mi-temps et provoquait la maladresse adverse. Mais le bloc villeurbannais retrouvait de la consistance avec Robert Gulyas (6 points, 5 rebonds) et Vasco Evtimov (6 points, 9 rebonds) en infranchissable palissade dans la raquette. En attaque, Davor Marcelic dégainait à trois points (5/9, 17 points) tandis que Sacha Giffa (notre photo) se montrait efficace aux avant-postes (16 points à 5/8, 6 rebond). En face, seul Rogers maintenait le MSB la tête hors de l’eau, ce qui était trop insuffisant pour reprendre le dessus.

LYON-VILLEURBANNE – LE MANS 84-77
(12-26 ; 26-22 ; 23-13 ; 23-16)
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (19), Marcelic (17), Giffa (16), Evtimov (6), Frigout (6), Gulyas (6), Owens (5), Petrov (5), Bulic (2), Touré (2)
Les points du Mans : Rogers (28), Nicevic (12), Sy (11), Starosta (10), Jackson (9), Koffi (6), Amagou (1)

Loin d’être une balade de santé, la rencontre n’a pas été la plus difficile de Pau-Orthez cette saison. Mais s’ils ont gagné, c’est aussi parce que les hommes de Frédéric Sarre ont su se rendre le match facile. Deuxième équipe de la saison à être venu à bout de l’ogre palois (c’était dans la salle du Sportica lors de la 27ème journée de saison régulière, 87-78), les Nordistes arrivaient en Béarn avec des ambitions bien légitimes. Mais privé de Geoff Lear et de Tony Windless, le BCM a dû se résoudre face à l’incroyable doublette adverse. Boris Diaw (9 points, 7 rebonds, 8 passes décisives) et Dragan Lukovski (10 points, 9 passes) ont été les maîtres d’œuvre de ce succès. Malgré l’absence de Michaël Piétrus, la victoire se dessinait aussi grâce à son frère Florent (17 points, 6 rebonds) et Rod Sellers (17 points, 9 rebonds). Face à tant de maîtrise, Andre Woolridge (18 points, 7 passes) trouvait les espaces vers le secteur intérieur qui fonctionnait à plein régime avec Kordian Korytek (15 points, 6 rebonds) et Igor Perica (16 points, 11 rebonds). Mais, décidément, Pau-Orthez était trop fort.

PAU-ORTHEZ – GRAVELINES 86-71
(43-30 ; 43-41)
Les points de Pau-Orthez : F. Piétrus (17), Sellers (17), Dubos (14), Lukovski (10), Diaw (9), Hill (6), Julian (6), Fauthoux (5), Drozdov (2)
Les points de Gravelines : Woolridge (18), Perica (16), Korytek (15), Miller (8), Strong (7), Bouziane (4), Georget (3)

Les matches retour auront lieu en fin de semaine.
Vendredi soir (20h00), Le Mans « accueillera » l’ASVEL à Angers. Le match a dû être déplacé en raison de la concurrence des 24 heures du Mans qui auront lieu ce week-end-ci. Le circuit tourne autour de la salle Antarès.
Samedi (19h00), ce sera au tour de Gravelines d’accueillir Pau-Orthez, au Sportica, une salle qui a déjà vu l’Elan Béarnais chuter cette saison.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
En demi-finale du championnat de Pro A, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se sont imposés, respectivement face à Gravelines (86-71) et Le Mans (84-77). Dans des matches plutôt spectaculaires, les deux vainqueurs recevaient et doivent encore aller défier leurs valeureux adversaires sur leurs terres. Rien n’est joué, loin de là.
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TONY PARKER SUPER STAR

Corps: 

David Dupree (journaliste à USA Today) :
« Les Nets devaient dominer et gagner l’affrontement entre Kidd et Parker mais cela n’a pas été le cas dans ce match. Parker a fait de bons pick-and-roll et a su utiliser sa rapidité pour échapper à Jason Kidd et pénétrer dans la défense adverse. De plus Parker a seulement perdu une balle en 43 minutes et a fait un 4 sur 6 à trois points dans le troisième match !
Meneur est le poste le plus difficile à tenir en NBA. Avoir seulement 21 ans ajoute une petite pression et jouer en tête à tête contre Jason Kidd, le premier meneur de la ligue, en ajoute encore plus. En outre faire face à des rumeurs selon lesquelles Kidd pourrait prendre sa place la saison prochaine suffirait à paralyser beaucoup de joueurs.
Tony Parker rejoindra, s’il maintient une moyenne d’au moins 20 points dans ces matches, Magic Johnson, Isiah Thomas, Penny Hardaway et Dennis Johnson au rang des rares meneurs depuis 1980 à avoir réussit cette prouesse. A 21 ans, il pourrait être aussi le deuxième plus jeune meneur à le faire dans l’histoire de la NBA. Johnson avait 20 ans lorsqu’il marqua 21.5 points de moyenne et mena les Lakers au titre NBA en 1980. Non seulement Parker marque beaucoup mais il fait aussi plus que tenir son rang face à Jason Kidd. »

Michael Wilbon (journaliste au Washington Post) :
« Une fois, cela pouvait être un coup de chance. Mais plusieurs fois, cela nous fait voir Parker différemment. Les News Jersey Nets le regardent aussi sans doute d’une autre manière. Le Français des Spurs a dominé Jason Kidd, une seconde fois en trois matches. Avec Manu Ginobili, il a sorti les Spurs de la léthargie pour les mener à la victoire du match 3. »

Jaime Aron (journaliste de l’Associated Press) :
« Tony Parker aurait dû être nerveux, naïf dans cette finale NBA. Après tout, Tony Parker a seulement 21 ans, le plus jeune meneur à commencer un match si important depuis Magic Jonhson en 1980. Et il affronte sans peur et avec réussite Jason Kidd, un All Star qui a ouvertement convoité sa place aux côtés de Tim Duncan. »

Jason Kidd (meneur de jeu des New Jersey Nets) :
« Tony Parker fait un travail magnifique. Il a pris quelques tirs difficiles. Il a trouvé les ouvertures, c’est un compétiteur. C’est une bataille de meneurs qui luttent pour la même chose. Peu importe la manière dont on marque les points, le but est de réussir la balle de match.
Je n’étais probablement pas aussi bon que Tony à son âge. Mon jeu se résumait à passer la balle à Jimmy Jackson et à Jamal Mashburn. Je n’avais pas à marquer. Tony peut marquer, trouver le joueur libre et diriger son équipe. Les Spurs n’auraient pas gagné tant de matches s’il n’était pas aussi talentueux. »

Byron Scott (entraîneur des New Jersey Nets) :
« Il rentre des tirs difficiles, et quand il ne fait pas ça, il essaie de créer pour ses co-équipiers.
J’admire la manière dont joue Tony Parker. Mais nous avons le meilleur meneur du Monde… »

Peter M. Holt (propriètaire des San Antonio Spurs) :
« J’aime Tony Parker. Je le dis tous les jours… même si je n’ai pas encore appris à le dire en français. »

Gregg Popovich (entraîneur des San Antonio Spurs) :
« Je ne suis pas surpris par le jeu de Tony parce que nous le connaissons maintenant depuis deux saisons. Il est évidemment doué. Mais il est aussi très confiant et … coriace. C’est un jeune joueur très résistant. C’est une des raisons pour laquelle nous l’avions choisi. Je pense que c’est ce qui lui permet de réussir ce qu’il fait à ce niveau. Confiance et résistance sont les bases du talent. »

Tim Duncan (intérieur des San Antonio Spurs) :
« Lorsque Tony marque, il déséquilibre la défense adverse et nos marqueurs peuvent prendre beaucoup plus de tirs. C’est une sorte d’effet domino. Beaucoup de choses se passent quand il commence à marquer. Il devient de plus en plus fort à chaque match. Il apprend beaucoup. Honnêtement, je pense qu’il aura appris plus dans ces playoffs que durant la saison complète. »

David Robinson (intérieur des San Antonio Spurs) :
«Pour un jeune joueur dans une telle situation, la maîtrise de soi est fantastique. Il ne semble pas être touché par les discussions sur la venue de Jason Kidd à San Antonio. Il n’a pas fait toute une histoire autour de ça. Les matches sont juste des matches pour lui. Il est très mature pour son âge. En deux ans, il a fait un travail phénoménal au niveau de la compréhension du jeu et en ignorant la pression de devoir mener une équipe comme la nôtre. »

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Les commentaires sur Tony Parker de la part des joueurs, des entraîneurs et de la presse américaine sont particulièrement flatteurs pour le meneur français des Spurs de San Antonio. Morceaux choisis …
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Les deux font toujours la paire

Corps: 

Le champion de France s’est fait peur. Dans sa salle surchauffée (par l’ambiance mais surtout par la température caniculaire), les hommes de Philippe Hervé ont connu un départ laborieux face à des Sarthois en pleine réussite (26-9 après 9 minutes). Avec, à la manœuvre, un Shawnta Rogers des grands soirs (28 points, 3 passes), le MSB a fait la course en tête jusqu’à la mi-temps et provoquait la maladresse adverse. Mais le bloc villeurbannais retrouvait de la consistance avec Robert Gulyas (6 points, 5 rebonds) et Vasco Evtimov (6 points, 9 rebonds) en infranchissable palissade dans la raquette. En attaque, Davor Marcelic dégainait à trois points (5/9, 17 points) tandis que Sacha Giffa (notre photo) se montrait efficace aux avant-postes (16 points à 5/8, 6 rebond). En face, seul Rogers maintenait le MSB la tête hors de l’eau, ce qui était trop insuffisant pour reprendre le dessus.

LYON-VILLEURBANNE – LE MANS 84-77
(12-26 ; 26-22 ; 23-13 ; 23-16)
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (19), Marcelic (17), Giffa (16), Evtimov (6), Frigout (6), Gulyas (6), Owens (5), Petrov (5), Bulic (2), Touré (2)
Les points du Mans : Rogers (28), Nicevic (12), Sy (11), Starosta (10), Jackson (9), Koffi (6), Amagou (1)

Loin d’être une balade de santé, la rencontre n’a pas été la plus difficile de Pau-Orthez cette saison. Mais s’ils ont gagné, c’est aussi parce que les hommes de Frédéric Sarre ont su se rendre le match facile. Deuxième équipe de la saison à être venu à bout de l’ogre palois (c’était dans la salle du Sportica lors de la 27ème journée de saison régulière, 87-78), les Nordistes arrivaient en Béarn avec des ambitions bien légitimes. Mais privé de Geoff Lear et de Tony Windless, le BCM a dû se résoudre face à l’incroyable doublette adverse. Boris Diaw (9 points, 7 rebonds, 8 passes décisives) et Dragan Lukovski (10 points, 9 passes) ont été les maîtres d’œuvre de ce succès. Malgré l’absence de Michaël Piétrus, la victoire se dessinait aussi grâce à son frère Florent (17 points, 6 rebonds) et Rod Sellers (17 points, 9 rebonds). Face à tant de maîtrise, Andre Woolridge (18 points, 7 passes) trouvait les espaces vers le secteur intérieur qui fonctionnait à plein régime avec Kordian Korytek (15 points, 6 rebonds) et Igor Perica (16 points, 11 rebonds). Mais, décidément, Pau-Orthez était trop fort.

PAU-ORTHEZ – GRAVELINES 86-71
(43-30 ; 43-41)
Les points de Pau-Orthez : F. Piétrus (17), Sellers (17), Dubos (14), Lukovski (10), Diaw (9), Hill (6), Julian (6), Fauthoux (5), Drozdov (2)
Les points de Gravelines : Woolridge (18), Perica (16), Korytek (15), Miller (8), Strong (7), Bouziane (4), Georget (3)

Les matches retour auront lieu en fin de semaine.
Vendredi soir (20h00), Le Mans « accueillera » l’ASVEL à Angers. Le match a dû être déplacé en raison de la concurrence des 24 heures du Mans qui auront lieu ce week-end-ci. Le circuit tourne autour de la salle Antarès.
Samedi (19h00), ce sera au tour de Gravelines d’accueillir Pau-Orthez, au Sportica, une salle qui a déjà vu l’Elan Béarnais chuter cette saison.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
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Chapeau: 
En demi-finale du championnat de Pro A, Pau-Orthez et Lyon-Villeurbanne se sont imposés, respectivement face à Gravelines (86-71) et Le Mans (84-77). Dans des matches plutôt spectaculaires, les deux vainqueurs recevaient et doivent encore aller défier leurs valeureux adversaires sur leurs terres. Rien n’est joué, loin de là.
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TONY PARKER SUPER STAR

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David Dupree (journaliste à USA Today) :
« Les Nets devaient dominer et gagner l’affrontement entre Kidd et Parker mais cela n’a pas été le cas dans ce match. Parker a fait de bons pick-and-roll et a su utiliser sa rapidité pour échapper à Jason Kidd et pénétrer dans la défense adverse. De plus Parker a seulement perdu une balle en 43 minutes et a fait un 4 sur 6 à trois points dans le troisième match !
Meneur est le poste le plus difficile à tenir en NBA. Avoir seulement 21 ans ajoute une petite pression et jouer en tête à tête contre Jason Kidd, le premier meneur de la ligue, en ajoute encore plus. En outre faire face à des rumeurs selon lesquelles Kidd pourrait prendre sa place la saison prochaine suffirait à paralyser beaucoup de joueurs.
Tony Parker rejoindra, s’il maintient une moyenne d’au moins 20 points dans ces matches, Magic Johnson, Isiah Thomas, Penny Hardaway et Dennis Johnson au rang des rares meneurs depuis 1980 à avoir réussit cette prouesse. A 21 ans, il pourrait être aussi le deuxième plus jeune meneur à le faire dans l’histoire de la NBA. Johnson avait 20 ans lorsqu’il marqua 21.5 points de moyenne et mena les Lakers au titre NBA en 1980. Non seulement Parker marque beaucoup mais il fait aussi plus que tenir son rang face à Jason Kidd. »

Michael Wilbon (journaliste au Washington Post) :
« Une fois, cela pouvait être un coup de chance. Mais plusieurs fois, cela nous fait voir Parker différemment. Les News Jersey Nets le regardent aussi sans doute d’une autre manière. Le Français des Spurs a dominé Jason Kidd, une seconde fois en trois matches. Avec Manu Ginobili, il a sorti les Spurs de la léthargie pour les mener à la victoire du match 3. »

Jaime Aron (journaliste de l’Associated Press) :
« Tony Parker aurait dû être nerveux, naïf dans cette finale NBA. Après tout, Tony Parker a seulement 21 ans, le plus jeune meneur à commencer un match si important depuis Magic Jonhson en 1980. Et il affronte sans peur et avec réussite Jason Kidd, un All Star qui a ouvertement convoité sa place aux côtés de Tim Duncan. »

Jason Kidd (meneur de jeu des New Jersey Nets) :
« Tony Parker fait un travail magnifique. Il a pris quelques tirs difficiles. Il a trouvé les ouvertures, c’est un compétiteur. C’est une bataille de meneurs qui luttent pour la même chose. Peu importe la manière dont on marque les points, le but est de réussir la balle de match.
Je n’étais probablement pas aussi bon que Tony à son âge. Mon jeu se résumait à passer la balle à Jimmy Jackson et à Jamal Mashburn. Je n’avais pas à marquer. Tony peut marquer, trouver le joueur libre et diriger son équipe. Les Spurs n’auraient pas gagné tant de matches s’il n’était pas aussi talentueux. »

Byron Scott (entraîneur des New Jersey Nets) :
« Il rentre des tirs difficiles, et quand il ne fait pas ça, il essaie de créer pour ses co-équipiers.
J’admire la manière dont joue Tony Parker. Mais nous avons le meilleur meneur du Monde… »

Peter M. Holt (propriètaire des San Antonio Spurs) :
« J’aime Tony Parker. Je le dis tous les jours… même si je n’ai pas encore appris à le dire en français. »

Gregg Popovich (entraîneur des San Antonio Spurs) :
« Je ne suis pas surpris par le jeu de Tony parce que nous le connaissons maintenant depuis deux saisons. Il est évidemment doué. Mais il est aussi très confiant et … coriace. C’est un jeune joueur très résistant. C’est une des raisons pour laquelle nous l’avions choisi. Je pense que c’est ce qui lui permet de réussir ce qu’il fait à ce niveau. Confiance et résistance sont les bases du talent. »

Tim Duncan (intérieur des San Antonio Spurs) :
« Lorsque Tony marque, il déséquilibre la défense adverse et nos marqueurs peuvent prendre beaucoup plus de tirs. C’est une sorte d’effet domino. Beaucoup de choses se passent quand il commence à marquer. Il devient de plus en plus fort à chaque match. Il apprend beaucoup. Honnêtement, je pense qu’il aura appris plus dans ces playoffs que durant la saison complète. »

David Robinson (intérieur des San Antonio Spurs) :
«Pour un jeune joueur dans une telle situation, la maîtrise de soi est fantastique. Il ne semble pas être touché par les discussions sur la venue de Jason Kidd à San Antonio. Il n’a pas fait toute une histoire autour de ça. Les matches sont juste des matches pour lui. Il est très mature pour son âge. En deux ans, il a fait un travail phénoménal au niveau de la compréhension du jeu et en ignorant la pression de devoir mener une équipe comme la nôtre. »

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NBA
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-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
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Les commentaires sur Tony Parker de la part des joueurs, des entraîneurs et de la presse américaine sont particulièrement flatteurs pour le meneur français des Spurs de San Antonio. Morceaux choisis …
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Extraordinaire Tony !

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Pour le premier match de la série sur le parquet de New Jersey, San Antonio a souvent bafouillé son basket mais a su trouver en Tony Parker (si ce n’était pas déjà le cas) un sauveur.

Les deux équipes démarrent en affichant une certaine crispation. Si les Nets shootent un peu à tort et à travers, les Spurs manquent des passes faciles. Il faut 4 bonnes minutes avant la vraie mise en route. Tony Parker (6 points, 2 passes) dépareille du reste de sa troupe en tentant énormément de chose, en pénétration et en tir. Preuve de la tension de ce troisième match : Stephen Jackson et Kerry Kittles s’envoient quelques noms d’oiseaux qui leur valent une faute technique à chacun dès la quatrième minute. Dans le jeu, Kenyon Martin prend le dessus sur Tim Duncan tandis que Bruce Bowen est l’un des rares joueurs de San Antonio à bien défendre. Les Nets prennent alors logiquement le large face à un adversaire très brouillon à l’image de Malik Rose transparent (2 points, 2 rebonds, 3 balles perdues). Après avoir compté jusqu’à 7 unités d’avance, New Jersey arrive au bout des 12 minutes en tête (21-15).

Etrangement inefficaces à l’assaut du panier adverse, les Spurs décident de limiter les dégâts derrière en appliquant une défense de zone, comme conseillé par Gregg Popovich. Troublés, les hôtes de ce troisième match (et des deux prochains) bafouillent leur basket. San Antonio, sous la houlette d’un Parker clairvoyant et courageux, refait son retard et aligne un15-2 salvateur. Dans ce deuxième quart-temps, c’est le collectif qui prévaut. Avec notamment Dikembe Mutombo ou Kenyon Martin sur le dos, Tim Duncan fait bien souvent l’objet d’une prise à deux ou trois qui ne lui laisse guère d’ouverture. A la mène de New Jersey, Jason Kidd nous refait le même coup que la première manche avec un pourcentage étonnamment faible au tir (1/7). Mais face à l’incapacité des siens à emballer les attaques, il tente beaucoup au niveau de la création. Mais rien n’y fait. Les Spurs atteignent la mi-temps en tête (33-30).

Au retour des vestiaires, Tim Duncan est toujours aussi parfaitement muselé par Kenyon Martin. TP sur le banc, les solutions offensives se font rares côté San Antonio. Les Nets enchaînent alors un 7-0 qui les fait passer en tête, notamment grâce à un Kerry Kittles des grands soirs (21 points, 4 rebonds). La maladresse est de nouveau l’apanage de Spurs plutôt fébriles qui perdent énormément de ballons. Le pressing tout terrain de New Jersey gêne considérablement la relance adverse qui se maintient à flot sous le houlette de l’amiral Robinson. Martin (7 pts), Kidd (8) et Kittles (8) font le travail pour les Nets jusqu’à 2 minutes de la fin de la période. C’est le moment qu’Emanuel Ginobili (8 points, 4 passes, 4 interceptions et 2 contres au final) choisit pour montrer l’étendue de ses capacités. Mais notre petit Français n’est pas en reste et dégaine deux shoots à trois points d’affilée (ses deux premiers tentés du match) primordiaux pour rester dans la course. A 12 minutes du terme, New Jersey est devant au tableau d’affichage (57-54).

La dernière période commence par un sec 14-3 en faveur des Spurs. Sortant son habit de sauveur, TP prend les choses en main et tire à trois points (4/4 qui deviendra finalement un 4/6). Les Nets n’y voient que du Frenchy. Ce dernier donne jusqu’à 9 points d’avance aux siens à quelques minutes de la fin. C’est collectivement que tente de répondre l’adversaire dépassé, puisque six marqueurs différents rentrent les paniers de New Jersey. Mais face à la machine de San Antonio et son meneur de génie (26 points, meilleur marqueur de la rencontre, 6 passes décisives et 3 rebonds au total), même le grand Jason Kidd ne peut rien (12 points et 11 passes en tout). Les Spurs s’imposent (84-79).

Les hommes de Gregg Popovich mènent maintenant 2-1 et doivent encore affronter les Nets sur leur parquet pour la quatrième manche. Celle-ci aura lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2h30 (heure française), en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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NBA
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-994
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Juin 2003
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Dans la troisième manche de ces finales NBA, les San Antonio Spurs, qui ont battu New Jersey (84-79), peuvent remercier leur génial meneur de jeu français. TP a su se montrer décisif dans un moment où son équipe n’était pas au mieux et a fait la différence, notamment à trois points. Meilleur marqueur du match avec 26 points, chapeau Monsieur Parker !
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Extraordinaire Tony !

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Pour le premier match de la série sur le parquet de New Jersey, San Antonio a souvent bafouillé son basket mais a su trouver en Tony Parker (si ce n’était pas déjà le cas) un sauveur.

Les deux équipes démarrent en affichant une certaine crispation. Si les Nets shootent un peu à tort et à travers, les Spurs manquent des passes faciles. Il faut 4 bonnes minutes avant la vraie mise en route. Tony Parker (6 points, 2 passes) dépareille du reste de sa troupe en tentant énormément de chose, en pénétration et en tir. Preuve de la tension de ce troisième match : Stephen Jackson et Kerry Kittles s’envoient quelques noms d’oiseaux qui leur valent une faute technique à chacun dès la quatrième minute. Dans le jeu, Kenyon Martin prend le dessus sur Tim Duncan tandis que Bruce Bowen est l’un des rares joueurs de San Antonio à bien défendre. Les Nets prennent alors logiquement le large face à un adversaire très brouillon à l’image de Malik Rose transparent (2 points, 2 rebonds, 3 balles perdues). Après avoir compté jusqu’à 7 unités d’avance, New Jersey arrive au bout des 12 minutes en tête (21-15).

Etrangement inefficaces à l’assaut du panier adverse, les Spurs décident de limiter les dégâts derrière en appliquant une défense de zone, comme conseillé par Gregg Popovich. Troublés, les hôtes de ce troisième match (et des deux prochains) bafouillent leur basket. San Antonio, sous la houlette d’un Parker clairvoyant et courageux, refait son retard et aligne un15-2 salvateur. Dans ce deuxième quart-temps, c’est le collectif qui prévaut. Avec notamment Dikembe Mutombo ou Kenyon Martin sur le dos, Tim Duncan fait bien souvent l’objet d’une prise à deux ou trois qui ne lui laisse guère d’ouverture. A la mène de New Jersey, Jason Kidd nous refait le même coup que la première manche avec un pourcentage étonnamment faible au tir (1/7). Mais face à l’incapacité des siens à emballer les attaques, il tente beaucoup au niveau de la création. Mais rien n’y fait. Les Spurs atteignent la mi-temps en tête (33-30).

Au retour des vestiaires, Tim Duncan est toujours aussi parfaitement muselé par Kenyon Martin. TP sur le banc, les solutions offensives se font rares côté San Antonio. Les Nets enchaînent alors un 7-0 qui les fait passer en tête, notamment grâce à un Kerry Kittles des grands soirs (21 points, 4 rebonds). La maladresse est de nouveau l’apanage de Spurs plutôt fébriles qui perdent énormément de ballons. Le pressing tout terrain de New Jersey gêne considérablement la relance adverse qui se maintient à flot sous le houlette de l’amiral Robinson. Martin (7 pts), Kidd (8) et Kittles (8) font le travail pour les Nets jusqu’à 2 minutes de la fin de la période. C’est le moment qu’Emanuel Ginobili (8 points, 4 passes, 4 interceptions et 2 contres au final) choisit pour montrer l’étendue de ses capacités. Mais notre petit Français n’est pas en reste et dégaine deux shoots à trois points d’affilée (ses deux premiers tentés du match) primordiaux pour rester dans la course. A 12 minutes du terme, New Jersey est devant au tableau d’affichage (57-54).

La dernière période commence par un sec 14-3 en faveur des Spurs. Sortant son habit de sauveur, TP prend les choses en main et tire à trois points (4/4 qui deviendra finalement un 4/6). Les Nets n’y voient que du Frenchy. Ce dernier donne jusqu’à 9 points d’avance aux siens à quelques minutes de la fin. C’est collectivement que tente de répondre l’adversaire dépassé, puisque six marqueurs différents rentrent les paniers de New Jersey. Mais face à la machine de San Antonio et son meneur de génie (26 points, meilleur marqueur de la rencontre, 6 passes décisives et 3 rebonds au total), même le grand Jason Kidd ne peut rien (12 points et 11 passes en tout). Les Spurs s’imposent (84-79).

Les hommes de Gregg Popovich mènent maintenant 2-1 et doivent encore affronter les Nets sur leur parquet pour la quatrième manche. Celle-ci aura lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2h30 (heure française), en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
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Lundi, 9. Juin 2003
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Dans la troisième manche de ces finales NBA, les San Antonio Spurs, qui ont battu New Jersey (84-79), peuvent remercier leur génial meneur de jeu français. TP a su se montrer décisif dans un moment où son équipe n’était pas au mieux et a fait la différence, notamment à trois points. Meilleur marqueur du match avec 26 points, chapeau Monsieur Parker !
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L’ASVEL et Gravelines en demi

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Deuxième de la saison régulière, l’ASVEL avait connu un début de playoffs difficile en s’inclinant à domicile face à Paris (82-73). Après avoir rétabli l’équilibre sur le parquet du club de la capitale (victoire 81-75), le champion de France s’est qualifié samedi soir lors d’une belle rondement menée. Longtemps au coude à coude, les deux formations se tenaient durant les trois premiers quart-temps. Laurent Sciarra (7 points, 3 rebonds, 3 passes) était bien pris en défense par Hervé Touré qui réduisait l’activité du meneur de jeu parisien à son strict minimum. En attaque, la vivacité de Mario Bennett (20 points à 9/14, 5 rebonds) et Thierry Rupert (13 points, 7 rebonds) posaient d’énormes difficultés à Lyon-Villeurbanne, patient et montant petit à petit en puissance. A l’aube du troisième quart-temps (34-29 pour l’ASVEL), le secteur intérieur du club rhodanien prenait les choses en main. David Frigout (10 points, 9 rebonds) et Vasco Evtimov (8 points, 13 rebonds) faisaient la loi sous les panneaux pour mettre leur équipe sur la bonne voie. C’est lors de la dernière période que la formation entraînée par Philippe Hervé donnait le coup de rein fatal au PBR. Les Croates armaient à trois points avec Marko Bulic (2/5) et surtout Davor Marcelic (3/4) et faisait grimper l’avance au tableau d’affichage. Paris ne reviendra pas et quitte la compétition la tête haute (80-65).

LYON-VILLEURBANNE – PARIS BR 80-65
(15-18 ; 19-11 ; 17-21 ; 29-15)
Aller : 82-73 ; Retour : 75-81
Les points de Lyon-Villeurbanne : Smith (13), Marcelic (11), Bulic (10), Frigout (10), Giffa (10), Gulyas (9), Evtimov (8), Owens (5), Mrazek (2), Petrov (2)
Les points du Paris BR : Bennett (20), Howard (16), Rupert (13), Diarra (7), Sciarra (7), Micoud (2)

Les deux premières manches avaient été très serrées entre Gravelines (victoire à l’aller 78-71) et Cholet (victoire au retour 83-70). Lors de ce troisième et dernier opus, le dénouement était connu bien avant le dernier quart-temps. Le BCM a véritablement posé sa patte sur cette rencontre notamment grâce à un Danny Strong absolument éblouissant. Présent sur tous les fronts, l’ailier américain a été le détonateur nordiste dans cette partie. Auteur de 37 points en 38 minutes, il a su pénétrer, shooter dans toutes les positions ou encore donner de la voix pour motiver le reste de la troupe. Devant un Sportica comblé mais loin d’être comble (envrion 2.000 spectateurs), Gravelines s’est imposé malgré l’absence de Geoff Lear. Andre Woolridge (notre photo) a encore été parfait à la mène (10 points, 13 passes décisives) et a largement contribué à ce succès, tout comme Igor Perica, insatiable sous les panneaux (14 points, 9 rebonds). Côté choletais, l’activité de K’Zell Wesson (22 points, 8 rebonds) et de Tony Stanley (16 points) était insuffisante pour stopper le rouleau compresseur adverse.

GRAVELINES – CHOLET 94-70
(24-21 ; 20-16 ; 27-14 ; 23-19)
Aller : 78-71 ; Retour : 70-83
Les points de Gravelines : Strong (37), Perica (14), Miller (13), Korytek (11), Woolridge (10), Bouziane (9)
Les points de Cholet : Wesson (22), Stanley (16), Hayes (10), Barry (8), Jeanneau (8), Bilba (6)

Les quatre demi-finalistes sont les quatre équipes qui ont terminé aux quatre premières places du classement de la saison régulière. Les deux habitués, Pau-Orthez et l’ASVEL, sont bien là en compagnie de deux sérieux outsiders : Le Mans et Gravelines.

Les affiches des demi-finales
(aller le 10 juin, retour le 13 et 14 juin, belle éventuelle le 17 juin)

Pau-Orthez – Gravelines
Lyon-Villeurbanne – Le Mans


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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PRO A
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-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Juin 2003
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Il restait deux rencontres pour déterminer les deux derniers clubs qualifiés pour les demi-finales du championnat de Pro A. Lors des ces « belles », Lyon-Villeurbanne a battu le Paris BR (80-65) et Gravelines est venu à bout de Cholet (80-65). Les affiches des demis seront donc Pau-Orthez-Gravelines et ASVEL-Le Mans.
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Malgré Tony, les Spurs trébuchent

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Beaucoup de gens les voyaient partir en terrain adverse avec deux victoires dans leur escarcelle. Il n’en est rien. Les Nets ont su se montrer solides pour conserver un avantage chèrement acquis en début de rencontre.

Le début de la rencontre était totalement à l’avantage des Spurs. Les trois premières actions texanes aboutissaient et donnaient une avance significative de leur volonté de l’emporter (7-0). D’entrée, on voyait que les duels annoncés allaient bien avoir lieu. Tim Duncan était bien pris par Kenyon Martin. Tony Parker et Jason Kidd se regardaient dans le blanc des yeux. Ce dernier marquait le retour des Nets avec 7 points bien placés. Martin, lui, en ajoutait 8 pour donner l’avantage à New Jersey à la fin des 12 premières minutes (19-18).

Bien placée dans sa défense de zone, la formation entraînée par Bryon Scott tenait à distance son hôte. La surprise venait de Dikembe Mutombo qui réussissait de nombreuses choses en attaque comme en défense face à un Tim Duncan étrangement discret (8 points en première mi-temps). Le géant des Îles vierges prenait beaucoup trop de mauvais choix offensifs et était imprécis (0/4 au lancer franc) pour aider les siens à passer devant au tableau d’affichage. En revanche, Tony Parker se montrait à la hauteur de l’événement en défendant à merveille sur Jason Kidd. A la mi-temps, les Nets prenaient un peu plus de marge (41-35).

Offensivement, TP était bien là également avec ses superbes passes. Dans une rencontre qui devenait de plus en plus un match de défense, les Nets passaient la vitesse supérieure grâce à un Kidd éblouissant. En pénétration, à trois points, à la passes… Le meneur de New Jersey faisait le travail (8 points dans le troisième quart), bien épaulé par Kerry Kittles (7 unités dans cette période). Le jeu des Spurs avait perdu de sa fluidité et offrait de nombreuses balles à l’adversaire affamé (21 balles perdues au total). Les Nets, un moment à +15, se battaient et obtenaient quasiment tous les rebonds. Le troisième quart-temps se terminait sur un magnifique « un contre un » provoqué et remporté par Tony Parker face à son aîné Jason Kidd. Cependant, les Nets tenaient toujours la corde (66-56).

Mené, San Antonio se lançait à l’assaut de la forteresse adverse dans le dernier quart-temps. Notre Tony national, voyant son ami Tim Duncan dans un jour sans (en tout : 19 points et 12 rebonds tout de même), prenait les choses en main, à la manière des plus grands. Son extraordinaire vision du jeu et ses accélérations foudroyantes permettaient aux Texans de refaire surface. Stephen Jackson affichait une vista des grands soirs à trois points (3 tentatives réussies dans l’ultime période, 16 points au total), tandis que les pénétrations de TP, conclues par son fameux petit tir en cloche, faisaient se lever les fans du SBC Center. Enorme Parker (21 points, 5 rebonds, 5 passes) face à ce monument qu’est Jason Kidd (30 points, 7 rebonds) et qui maintenait les Nets en avance au score (14 points dans les 12 dernières minutes). Revenus dans les derniers instants, les Spurs s’attristaient de la maladresse de Duncan au lancer franc (3/10) qui coûtait le retour au score. Dans une fin de rencontre tactique, la formation de Gregg Popovich se retrouvait à 1 unité de son adversaire (86-85) grâce à un ultime tir primé de Jackson. La faute qui suivait envoyait Kidd sur la ligne des lancers francs où il manquait une de ses deux tentatives. Avec 8 secondes à jouer, San Antonio y croyait mais le tir à trois points de Jackson léchait l’arceau avant de ressortir et de donner la victoire au Nets (87-85).

Les deux équipes se retrouvent donc à 1-1 et prennent la direction du New Jersey pour y disputer les trois prochaines rencontres de la série, à commencer par le match 3 qui aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h30, en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse

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NBA
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Date d’écriture: 
Samedi, 7. Juin 2003
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New Jersey est revenu à une manche partout dans la série des finales de la NBA en battant San Antonio (87-85) vendredi soir. Tony Parker, absolument époustouflant, a rendu une copie quasi-parfaite et a permis aux Spurs de longtemps espérer. Il ne manquait que la victoire...
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Et de une ...

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Entre les Nets, finalistes la saison dernière, et les Spurs, vainqueurs en 1999 et favoris cette année, il ne s’agissait pas de manquer ses débuts dans cette série de finales. Les hommes de Gregg Popovich, à domicile, ont pris le dessus sur leur adversaire (101-89) et se placent tout de suite comme un champion en puissance.

Le match commençait pourtant timidement, d’un côté comme de l’autre. Les shoots étaient souvent imprécis et aucune équipe n’accélérait vraiment le jeu. Tony Parker tentait bien quelques percées mais la défense de New Jersey se posait en rempart. De l’autre côté, Jason Kidd marquait les deux premiers paniers de son équipe avant de se lancer dans un triste 0/9 jusqu’à la mi-temps. Sous les panneaux, le duel entre Tim Duncan et Kenyon Martin s’annonçait chaud. Les deux formations se tenaient à peu de chose. Les Nets se détachaient bien 6 unités devant mais se faisaient rapidement rejoindre. New Jersey et San Antonio regagnaient les vestiaires à égalité (42-42).

A leur retour sur le parquet du SBC Center, les Spurs pressaient sur l’accélérateur. Dès l’entame de cette troisième période, ils enchaînaient un douloureux 7-0 grâce en partie à un David Robinson avec ses jambes de 20 ans (14 points à 6/8, 6 rebonds). Comme lors du troisième match contre Dallas, Tony sortait son habit de lumière et plantait des banderilles dans le dos endoloris des Nets largués : deux tirs primés en 1 minute venaient gonfler le total de San Antonio, bientôt suivis par deux pénétrations gagnantes. Brusquement menés de 12 points, New Jersey sentait le match lui échapper. Le meilleur meneur de NBA, Jason Kidd, impressionnant de transparence (10 points à 4/17 ! 10 passes et 8 rebonds tout de même), laissait son équipe à ses balbutiements. Martin perdait pied face à Duncan et se retrouvait à 4 fautes après 30 minutes. Le géant des îles vierges profitait alors des espaces et s’en donnait à cœur joie, offensivement mais aussi défensivement (32 points à 11/17, 20 rebonds, 6 passes, 3 interceptions, 7 contres). Les fans des Spurs étaient aux anges et pouvaient scander le nom de leurs héros.

Dans son duel face à Kidd, TP s’en est admirablement sorti. Malgré deux bons quart-temps de mise en route, il a rendu une belle feuille de stats (16 points, 3 rebonds, 5 passes), notamment grâce à une troisième période lumineuse. Les fans brandissaient leurs panneaux où l’on pouvait lire par exemple : « Our Kidd is #9. Oui love Tony » (« Notre Kidd, c’est le numéro 9. Nous aimons Tony » avec un jeu de mot sur le « Oui »).

Les Spurs mènent donc 1-0 et recevront à nouveau lors de la deuxième manche qui aura lieu dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
Finales NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Juin 2003
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Les San Antonio Spurs ont remporté la première manche des finales NBA 2003 face aux New Jersey Nets (101-89). Sous l’impulsion d’un Tim Duncan étincelant, la formation texane a mis du temps à démarrer à l’image de Tony Parker, timide avant la mi-temps, libéré dans le troisième quart. Prochain épisode : dans la nuit de vendredi à samedi.
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Pau et Le Mans au rendez-vous

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C’est sans réellement trembler que les Palois de Frédéric Sarre ont obtenu leur billet pour les demi-finales du championnat de France. Dans la salle Dock Océane du Havre, Pau-Orthez l’a largement emporté (86-67), notamment grâce à un très bon Dragan Lukovski, encore une fois au four et au moulin. Auteur de 16 points (à 7/9) et de 6 passes décisives, le meneur serbo-monténégrin a bien orchestré le jeu de sa formation, souveraine. Avec Rod Sellers (17 points, notre photo) en pleine forme et Boris Diaw (9 rebonds) au charbon, l’Elan Béarnais n’a cessé de creuser son écart tout au long de la rencontre. En face, l’une des révélations de la saison, Nate Johnson, était présent (28 points à 12/19, 7 rebonds) mais trop seul. Devant le collectif palois si bien huilé, seul Jermaine Guice s’est montré dangereux (16 points) à ses côtés.

LE HAVRE – PAU-ORTHEZ 67-86
(22-27 ; 18-21 ; 16-22 ; 11-16)
Score à l’aller : 88-70 pour Pau-Orthez
Les points du Havre : Johnson (28), Guice (16), Durham (9), Boyd (6), Doreau (6), Chery (2)
Les points de Pau-Orthez : Sellers (17), Lukovski (16), Julian (10), F. Piétrus (9), M. Piétrus (9), Fauthoux (8), Diaw (6), Hill (6), Drozdov (3), Dubos (2)

Lors d’une partie très serrée, les Manceaux ont réussi à arracher leur place pour le prochain tour lors des derniers instants. Déjà vainqueur du match aller, le MSB entamait bien la rencontre avant de se faire rejoindre à l’aube de la dernière période. Sous l’impulsion d’un JD Jacskon inspiré (14 points) et d’un Sandro Nicevic précis (16 points à 6/9, 6 rebonds), Le Mans a bien contrecarré les plans du remplaçant d’Alexander Lokhmanchuck, Velibor Radovic (23 points, 5 rebonds). Plus collectifs, les Sarthois emballaient la rencontre dans le dernier quart-temps et s’envolaient vers les demis.

NANCY – LE MANS 72-78
(18-26 ; 20-10 ; 20-19 ; 14-23)
Score à l’aller : 102-94 pour Le Mans
Les points de Nancy : Radovic (23), Hafnar (14), Jennings (13), Zianveni (10), Autry (4), Garcia (4), Bisseni (2), Meriguet (2)
Les points du Mans : Nicevic (16) ; Jackson (14), Rogers (14), Sy (14), Amagou (12), Koffi (7), Asceric (1)

Alors qu’ils avaient réalisé l’exploit des matches aller, les Parisiens n’ont pas pu confirmer dans leur salle mardi soir. Leur adversaire, l’ASVEL, remonté comme une pendule, ne s’est pas laissé faire et à remis les compteurs à zéro, ou plutôt à 1-1. Montant petit à petit en régime, la formation rhodanienne a su profiter des éclairs de Stevin Smith (17 points, 6 rebonds, 5 passes) et d’un jeu collectif bien rodé. En face, Laurent Sciarra (19 points) n’avait que peu de solutions pour répliquer et Mario Bennet (12 points, 13 rebonds), bien pris, ne pouvait avoir la même influence qu’à l’aller. A la fin du troisième quart-temps, l’ASVEL avait 11 unités d’avance et gérait.

PARIS BR – ASVEL 75-81
(17-18 ; 16-21 ; 19-24 ; 23-18)
Score de l’aller : 82-73 pour Paris
Les points du Paris BR : Sciarra (19), Diarra (16), Rupert (14), Bennet (12), Howard (10), Lesmond (2), Micoud (2)
Les points de l’ASVEL : Smith (17), Owens (15), Marcelic (14), Gulyas (12), Giffa (8), Frigout (7), Petrov (6), Bulic (2)

Grâce à une défense solide, Cholet a battu Gravelines lors de son quart de finale retour (83-70). Scooter Barry à la baguette (18 points, 9 passes), les Choletais mettaient du temps à démarrer. Après un premier quart à se chercher, ils renversaient l’impressionnant Gravelines, toujours bien guidé par Danny Strong (21 points, 7 rebonds mardi) et Andre Woolridge (14 points, 7 rebonds, 9 passes). Au finale, c’est bien le club des Mauges qui s’impose et espère un exploit en terre nordiste samedi.

CHOLET – GRAVELINES 83-70
(12-17 ; 27-22 ; 21-17 ; 23-14)
Score de l’aller : 78-71 pour Gravelines
Les points de Cholet : Barry (18), Hayes (15), Marquis (14), Wesson (14), Stanley (10), Bilba (9), Jeanneau (3)
Les points de Gravelines : Strong (21) ; Perica (18) ; Woolridge (14) ; Miller (7) ; Korytek (6), Bouziane (2), Windless (2)


Les belles ASVEL-Paris BR et Gravelines-Cholet auront lieu samedi 7 juin. Les vainqueurs participeront aux demi-finales respectivement contre Le Mans et Pau-Orthez.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Lors des quarts de finales du championnat de France de Pro A, deux clubs ont décroché leur qualification pour le tour suivant. Pau-Orthez est venu à bout du Havre tandis que Le Mans a éliminé Nancy. Pour départager Gravelines et Cholet d’une part, Paris et l’ASVEL d’autre part, il faudra une belle.
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L'histoire est en marche

Corps: 

Cette nuit, le basket français pourra ajouter une ligne supplémentaire à son (déjà) long palmarès. En effet, Tony Parker, la petite merveille des San Antonio Spurs va disputer les finales NBA face aux New Jersey Nets. Après seulement deux années passées au sein de la prestigieuse ligue américaine, TP n’a cessé d’impressionner les observateurs ainsi que ses partenaires et ses adversaires. Après une intégration éclair, l’ex meneur du Paris Basket Racing peut aujourd’hui livrer une feuille de statistiques impressionnantes pour un joueur de son âge (21 ans).
Il fait d’ailleurs la Une du site nba.com avec cette petite légende : « Tony Parker est au centre de toutes les attentions à la veille de sa première apparition en Finale NBA ».

En saison régulière :
82 matches, 82 fois dans le 5 majeur
15.5 points
46.4% au tir
33.7% à trois points
75.5% au lancer franc
2.6 rebonds (il ne fait que 1.86m)
5.3 passes décisives
0.87 interceptions

En playoffs :
18 matches, 18 fois dans le 5 majeur
14.9 points
40.9% au tir
21.4% à trois points
74.6% au lancer franc
2.6 rebonds
3.3 passes décisives
1.11 interceptions

L’adversaire

Les New Jersey Nets auront l’esprit revanchard. Battus sèchement l’an dernier par les Los Angeles Lakers (4-0) sur la dernière marche, les hommes de Bryon Scott ne voudront pas laisser passer à nouveau l’occasion. Les hommes à surveiller sont nombreux. A commencer par le meneur, leader, marqueur Jason Kidd. Longtemps annoncé comme remplaçant de TP à San Antonio, il réalise une saison pleine (20.3 points, 8.3 passes, 6.8 rebonds). Le shooteur Kenyon Martin (20.7 points, 9.1 rebonds) aura aussi un rôle important à jouer dans son duel annoncé avec Tim Duncan. Mais à ce niveau-là, ce sera l’ensemble qu’il faudra surveiller. Le collectif tourne bien et devrait poser d’énormes difficultés aux Spurs.

Comment ils se sont qualifiés :

SAN ANTONIO
Premier de la conférence Ouest (60 victoires – 22 défaites)
bat les Phœnix Suns (4-2)
bat les Los Angeles Lakers (4-2)
bat les Dallas Mavericks (4-2)

NEW JERSEY
Premier de la conférence Est (49 victoires – 33 défaites)
bat les Milwaukee Bucks (4-2)
bat les Boston Celtics (4-0)
bat les Detroit Pistons (4-0)

Les dates des finales :

4 juin : A San Antonio
6 juin : A San Antonio
8 juin : A New Jersey
11 juin : A New Jersey
13 juin : A New Jersey (éventuel)
15 juin : A San Antonio (éventuel)
18 juin : A San Antonio (éventuel)


Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est dans la nuit de mercredi à jeudi que débutent les finales NBA entre New Jersey et San Antonio (première manche à 2h30 du matin). Dans les rangs de la franchise texane, Tony Parker mènera le jeu. Il est le tout premier Français à participer à cet événement. Nouvelle locomotive du basket hexagonal, c’est tout un peuple qui attend son sacre.
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Tony au paradis

Corps: 

Cette fois, c’est officiel. Ce sont bien les San Antonio Spurs qui disputeront la finale NBA contre Les New Jersey Nets. Alors qu’ils menaient 3-1 face à Dallas, les hommes de Gregg Popovich n’avaient pas réussi à conclure la série mardi soir sur leur parquet (défaite 103-91). Depuis cette nuit et une belle victoire (90-78), c’est chose faite.

Tony Parker est ainsi le tout premier Français à accéder à ce niveau. Au terme de sa deuxième saison, le meneur frenchy est devenu un cadre dans son équipe, favorite pour le titre suprême. Ses statistiques avant le grand évènement parlent pour lui :
Dans le 5 majeurs lors de tous les matches cette saison
15.5 points en saison régulière – 15.1 en playoffs
5.3 passes en saison régulière – 3.6 en playoffs
2.6 rebonds en saison régulière – 2.7 en playoffs

Match 5 : San Antonio - Dallas 91-103 (3-2)
Lors de cette manche décisive, les Spurs sont un peu passé au travers devant leurs supporters. Malgré l’imperturbable Tim Duncan (23 points, 15 rebonds, 6 passes), San Antonio n’a pas pu arrêter son voisin texan. Rapidement retrouvé en avance au tableau d’affichage mais Dallas a effectué un retour canon dans les deux derniers quart-temps. Sous l’impulsion de Michael Finley (31 points, 8 rebonds) et Nick Van Exel (21 points), les Mavericks se sont donnés une chance d’y croire encore. Tony Parker n’était pas au meilleur de sa forme. En 37 minutes, l’International Bleu a inscrit 7 points à 3/11 et distillé 6 passes décisives. De son côté, Tariq Abdul-Wahad a joué 13 minutes pour un total de 2 points et 2 rebonds.

Match 6 : Dallas - San Antonio 78-90 (2-4)
Gêné par une intoxication alimentaire, Tony n’a pas eu son rendement habituel . Gregg Popovich ne l’a d’ailleurs fait joué que 13 minutes durant ce match. A 0/5, TP ne s’est pas tellement senti la force de continuer. Ses coéquipiers ont parfaitement rempli leur contrat. Stephen Jackson (24 points à 8/14) a été le détonateur de la victoire de San Antonio face à Dallas, toujours privé de Dirk Nowitzki. Menant de 13 points, les Mavericks ont ensuite subit le coup de sang du troisième meneur des Spurs, Steve Kerr qui inscrivait 12 points en 12 minutes pour donner l’avantage définitif à son équipe. TAW, qui est rentré 1 minute au cours de la partie, quitte donc la compétition aux portes de la finale. Pour TP, l’aventure continue.

Sur la dernière marche, les San Antonio Spurs rencontreront les New Jersey Nets de Jason Kidd qui se sont qualifiés en battant Milwaukee (4-2), Boston (4-0) et enfin Detroit (4-0).

Les dates des finales :

4 juin : A San Antonio
6 juin : A San Antonio
8 juin : A New Jersey
11 juin : A New Jersey
13 juin : A New Jersey (éventuel)
15 juin : A San Antonio (éventuel)
18 juin : A San Antonio (éventuel)


Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

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Surtitre: 
NBA
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-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré des soucis de santé qui l’ont empêché d’avoir son rendement habituel, Tony Parker a gagné le droit, avec son équipe de San Antonio, de participer à la grande Finale NBA. Après une sixième manche remportée (90-78), TP est le premier joueur français à accéder à ce niveau.
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Ils ne sont plus que huit

Corps: 

1 – Pau-Orthez
Menant largement les débats durant les 30 journées de la première phase, Mickaël Piétrus (notre photo) et les siens n’ont enregistré que trois défaites dont deux en fin de parcours. Assurant son leadership à cinq manches du terme, l’Élan Béarnais est l’incontestable favori. Doté d’une force de frappe impressionnante, le vainqueur de la Coupe de France vise le doublé.

2 – Lyon-Villeurbanne
Le champion de France en titre remet sa couronne en jeu et est bien décidé à ne pas la lâcher. Malgré les nombreuses blessures qui ont émaillées sa saison, l’ASVEL a tenu son rang et affiche le même bilan que l’an passé (23 victoires, 7 défaites). Le Top 16 de l’Euroleague a pompé des forces à la bande de Philippe Hervé qui reste tout de même une valeur sûre.

3 – Le Mans
Sous la houlette de son génial lutin, Shawnta Rogers, le MSB a décroché une excellente troisième place. Très offensive, l’équipe entraînée par Vincent Collet a dépassé cinq fois la barre des 100 points cette saison. Le collectif Sarthois, bien huilé, peut également compter sur des jeunes de talents comme Philippe Amagou ou Alain Koffi.

4 – Gravelines
Incontestablement, l’arrivée du meneur américain Andre Woolridge a été un déclic pour la formation nordiste. Sécurisant, efficace, clairvoyant, l’ex-joueur de Denver a donné un nouveau souffle au jeu du BCM. Finaliste malheureux de la Coupe de France, Gravelines n’a pas dit son dernier mot et compte bien jouer sa chance à fond.

5 – Cholet
Emmenée par une icône de la maison, Jim Bilba, le Cholet Basket n’a pas démérité. Ousider numéro 1 l’an passé, le club des Mauges aura encore une belle carte à jouer cette saison avec ses jeunes pousses telles Mickaël Gelabale, le bien nommé. Avec dans ses rangs, le meilleur rebondeur du championnat (K’Zell Wesson, 10,6 de moyenne), Cholet veut y croire.

6 – Nancy
Le vainqueur de la dernière Coupe Korac a parfois traînée la patte face aux mal classés mais s’est souvent montré à son avantage dans les grands rendez-vous. Avec dans ses rangs le sélectionnable Vincent Masingue, le SLUC compte une énergique tour de contrôle qui lui permet de croire à une aventure plus longue.

7 – Paris BR
La saison régulière de Laurent Sciarra fait regretter son arrêt international à la veille de l’Euro suédois. Maître à penser et à jouer du PBR, l’ex-capitaine des Bleus a mené son équipe aux playoffs. Très irrégulier cette saison, le club de la capitale peut malgré tout compter sur une solide défense et un Mamoutou Diarra fringant.

8 – Le Havre
Après la triste saison 2002/2003 (16ème et repêché), le STB est une sorte de miraculé de l’exercice en cours. Le club normand accroche la dernière place pour les playoffs grâce à un collectif solidaire et bien équilibré. Surprenant finaliste lors de la semaine des As, les joueurs d’Éric Girard doivent avoir l’espoir de renouveler ce genre de performance, malgré un premier obstacle de choix.

Le tableau des playoffs
Aller le 31 mai ; Retour le 3 juin ; belle éventuelle le 7 juin

Pau-Orthez – Le Havre
Gravelines – Cholet
Le Mans – Nancy
Lyon-Villeurbanne – Paris BR


Le tableau des barrages
Aller le 31 mai ; Retour le 3 juin ; belle éventuelle le 7 juin

Bourg-en-Bresse (Pro A) – Golbey-Epinal
Saint-Quentin – Mulhouse
Besançon – Clermont
Rueil – Châlons en Champagne


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
PRO A & Pro B – PLAYOFFS
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Mai 2003
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La phase régulière du championnat de France de Pro A s’est achevée et a révélé le nom des huit équipes qui continuent leur chemin. L’occasion de faire un point sur les ambitions et les possibilités de chacun dans cette course effrénée au titre. En Pro B, l’histoire est la même pour les sept dauphins de Reims, qui remplacera Strasbourg au sein de l’élite.
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TP à une marche de la finale

Corps: 

Malgré son 1.88m, Tony Parker est grand. La petite merveille du basket français l’a encore prouvé lors de la série qui oppose son équipe de San Antonio à Dallas. Un peu trop discret par moment contre les Lakers en demi-finale, TP est en train de montrer à l’ensemble de la planète basket qu’il ne compte pas repartir les mains vides cette saison. Retour sur ce début de série qui voit les Spurs mener 3-1 avant un match à domicile mardi soir.

Match 1 : San Antonio - Dallas 110-113 (0-1)
Dallas a créé une petite surprise en s’imposant sur la parquet de son voisin texan. Sous la houlette d’un superbe Dirk Nowitzki (38 points, 15 rebonds) et d’un Steve Nash clairvoyant (22 points), les Mavericks ont remporté la première manche. Pourtant, les Spurs étaient devant au score durant toute la partie, hormis les tous derniers instants. Malgré la monstrueuse performance de Tim Duncan (40 points à 14/20, 15 rebonds), San Antonio n’a pas tenu. TP a rendu une feuille de stats plus que correct en inscrivant 18 points et en donnant 5 passes décisives. Côté Dallas, TAW n’est pas rentré.

Match 2 : San Antonio - Dallas 119-106 (1-1)
Dans un match agité, où les arbitres ont sifflé six fautes techniques, les Spurs ont rapidement fait la différence (69-44 à la mi-temps). Tony Parker (19 points, 4 passes, 4 rebonds) a bien mené le jeu de son équipe et s’est montré disponible pour ses partenaires. Tim Duncan (32 points, 15 rebonds) a encore été l’artisan principal de ce succès, tout comme Malik Rose (25 points). En face, Michael Finley (29 points, 10 rebonds) a bien essayé de ramener les siens dans la course après la mi-temps, mais la défense de San Antonio assurait l’essentiel.

Match 3 : Dallas - San Antonio 83-96 (1-2)
Attention, Artiste en action ! Tony Parker a été LE grand monsieur de cette rencontre. Auteur d’une superbe partie (29 points, 8 passes), le meneur des Spurs a livré sa meilleure performance dans les playoffs. A l’aube du troisième quart-temps, les Mavericks sont devant (46-38). C’est alors que TP sort son habit de lumière et fend le match d’une performance de choix. 19 points en un quart-temps ! L’avance assurée, son coach Gregg Popovich décide de le sortir pour l’économiser. Pour sa part, TAW joue 2 minutes. Face à la solidarité de Dallas, privée de Nowitzki, blessé en cours de match, San Antonio prend l’avantage.

Match 4 : Dallas - San Antonio 95-102 (1-3)
Dallas a mené mais n’a pas su rester devant. Et pour cause : San Antonio détient deux joueurs en son sein capable de renverser des montagnes : le MVP de la saison Tim Duncan, bien sûr, qui a rendu la vie dure à ses adversaires sous les panneaux (21 points, 20 rebonds) mais aussi l’inévitable Tony Parker. Notre TP national a encore livré une grande partie dimanche soir et a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 25 unités à son compteur personnel. En face, Dallas n’a joué qu’à huit, sans son géant allemand Dirk Nowitzki, blessé. Trois joueurs ont longtemps fait de la résistance : Michael Finley (25 points), Steve Nash (25) et Nick Van Exel (22). Trop peu contre cette machine à gagner qu’est San Antonio.


Les Spurs de Tony mènent maintenant 3-1 et ne sont plus qu’à une victoire de la grande finale. Sur cette dernière marche, les New Jersey Nets de Jason Kidd attendent leurs adversaires, eux qui se sont débarrassés de Detroit en finale de la conférence Est (4-0).
Prochain rendez-vous dans la nuit de mardi à mercredi, à 3h00, en direct sur Canal+.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse

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Surtitre: 
NBA
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-994
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Mai 2003
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Dans la nuit de dimanche à lundi, les San Antonio Spurs se sont imposés sur le parquet de Dallas (102-95) et mènent dorénavant 3-1 dans cette finale de la conférence Ouest. La bande à Parker n’a plus qu’à gagner une seule partie pour rejoindre New Jersey en finale NBA.
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TP et Souvré soutiennent Paris 2012

Corps: 

Ça y est ! Après la déception de l’échec de la candidature de 2008, Paris s’est de nouveau aligné pour la course aux Jeux Olympiques et concours pour 2012. La ville de Paris et la France ont deux ans pour convaincre la commission exécutive du CIO qui élira la ville hôte des Jeux Olympiques de la XXXe Olympiade.
C’est à Singapour, le 6 juillet 2005, que l’attribution des Jeux sera votée à la suite des nombreuses visites et des différentes évaluations réalisées par la commission.

Si d’aventure Paris devenait l’élu de 2012, ce serait la troisième fois seulement de l’histoire des Jeux Olympiques d’été que la France accueillerait l’événement planétaire. En effet il y a bien longtemps, sous l’ère du Baron Pierre de Coubertin, les J.O. se sont installés par deux fois en 1900 et en 1924 sur notre territoire. Pour l’édition hivernale c’est Grenoble en 1968 puis Albertville en 1992 qui réalisaient une prestation de qualité lors des deux éditions.

Paris a depuis de longues années acquis une grande expérience dans l’organisation de manifestations sportives d’envergures. On peut noter qu’elle a su organiser par exemple le championnat du Monde de Judo en 1997 (Bercy), la Coupe du Monde de Football en 1998 (Stade de France), la phase finale du championnat d’Europe de Basket en 1999 (Bercy), le championnat du Monde de Handball en 2001 (Bercy), et enfin le championnat du Monde d’athlétisme en 2003 au Stade de France.

Mais face à Paris de grands « compétiteurs » se sont dressés, puisque 9 autres villes rêvent d’organiser l’édition de 2012. Moscou (Russie), La Havane (Cuba), Toronto (Canada), New York (Etats-Unis), Rio de Janeiro ou Sao Paulo (Brésil), Leipzig (Allemagne), Londres (Grande-Bretagne), Madrid (Espagne) et enfin Istanbul (Turquie).

Yannick Souvré, qui était présente à la Mairie de Paris lors de la cérémonie de lancement de la candidature mercredi 21 mai 2003, fait partie de la longue liste des personnalités qui soutiennent « Paris 2012 ». Tony Parker, qui joue actuellement les Finales de Conférence NBA face à Dallas, est également présent sur cette liste, aux côtés de nombreuses stars comme David Douillet, Marie-José Perec, Zinédine Zidane, Stéphane Diagana, Muriel Hurtis, Jackson Richardson et bien d’autres encore. Une pléiade de vedettes qui servira de figure de proue à la candidature de la Capitale Française.


Fabrice Canet
Service de Presse FFBB

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Jeux Olympiques
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-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 21. Mai 2003
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Le jeune meneur de jeu de l’Equipe de France masculine et des San Antonio Spurs, Tony Parker ainsi que Yannick Souvré, ex capitaine de l’Equipe de France féminine ont apporté leur soutien, avec d’autres grandes figures du sport Tricolores, à la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2012.
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Les Spurs et Tony renversent la montagne

Corps: 

Pour la première fois, un Français jouera une finale de conférence en NBA. Tony Parker a réussi, en compagnie de sa troupe de Spurs, à venir à bout de l’ogre Lakers et ainsi à s’octroyer une place sur l’avant-dernière marche qui mène au titre suprême. Notre Tony national a été assez inconstant lors de cette série mais a su, malgré tout, se montrer décisif quand il le fallait.

Match 1 : San Antonio – Los Angeles 87-82 (1-0)
Serrée du début à la fin, cette rencontre n’a vu la victoire des Spurs se dessiner que dans les ultimes instants. TP n’a pas vraiment été à son avantage face à cette impressionnante armada californienne puisqu’il n’a inscrit que 9 points et saisi 3 rebonds défensifs en 34 minutes. Heureusement que les tauliers Tim Duncan (28 points, 8 rebonds) et David Robinson (14 points, 11 rebonds) étaient là pour contrer Kobe Bryant (37 points) et Shaquile O’Neale (24 points, 21 rebonds). Du côté des Spurs, l’Argentin Emanuel Ginobili a aussi fait valoir ses qualités (15 points).


Match 2 : San Antonio - Los Angeles 114-95 (2-0)
Plus à son aise, TP a livré une belle partie devant les fans texans. Il a inscrit 16 points en 27 minutes avec une assez bonne adresse (5/9). A rajouter à son crédit également : 3 rebonds et 4 passes décisives. San Antonio a tenu à mettre tout de suite les points sur les i dans cette deuxième manche. Sous l’impulsion de Bruce Bowen (27 points à 10/12 !) et d’Emanuel Ginobili (17 points à 5/7), les hommes de Gregg Popovitch ont d’entrée pris la mesure de leur adversaire (31-18 dans le premier quart) et ont privé O’Neale de rebonds (10). Avec 27 unités d’avance à l’aube de la dernière période, les Spurs laissaient couler et l’emportaient aisément.

Match 3 : Los Angeles - San Antonio 110-95 (1-2)
Dans cette rencontre, San Antonio n’a dû qu’à son géant Duncan de ne pas se faire distancer plus que le score ne l’indique. L’Intérieur des îles vierges a été au four et au moulin (28 points, 11 rebonds), bien épaulé par son acolyte Malik Rose (15 points). A côté d’eux, rien à signaler, pas même Tony Parker, plutôt transparent (2 points à 1/8, 1 rebond, 4 passes). En face, l’impérial Kobe Bryant avait retrouvé de sa superbe (39 points) pour redonner des couleurs aux siens.

Match 4 : Los Angeles - San Antonio 99-95 (2-2)
TP s’est tristement illustré lors de cette quatrième partie, si importante pour son équipe. En terrain adverse, les Spurs offraient une résistance de choix à un champion vacillant et peu sûr de son coup. Alors que les Lakers sont devant (97-95) à 12 secondes de la fin, le meneur de l’Equipe de France (14 points, 4 rebonds, 4 passes) fait la remise en jeu en milieu de terrain vers Ginobili. Mais le ballon est intercepté par Bryant qui obtient la faute et donne la victoire finale aux siens.

Match 5 : San Antonio - Los Angeles 96-94 (3-2)
Rapidement aux avant-postes (29-18 dans le premier quart-temps, 56-38 à la mi-temps), San Antonio gérait tranquillement son avance grâce à un Tim Duncan étincelant (27 points, 14 rebonds) et un TP métronome (25 points, 5 rebonds). Malgré l’excellent retour des Lakers en fin de rencontre, les hommes de Popovitch remportaient leur troisième succès de la série à domicile et n’avait plus qu’une partie à gagner pour passer.

Match 6 : Los Angeles - San Antonio 82-110 (2-4)
C’est avec un caractère de champion que les Spurs ont remporté la dernière manche qui les mènent à la finale de la conférence ouest. Sur le parquet du Staples Center, Tim Duncan a été gigantesque (37 points, 16 rebonds), tout comme l’ensemble de ses coéquipiers qui ont su garder Kobe Bryant « quasi-muet » (20 points). Le dernier coup de collier a été donné dans le dernier quart-temps (32-13) où Tony Parker s’est montré à son aise (27 points, 5 passes au total).


Ce sont les Spurs qui défendront leur chance en finale de la conférence ouest face à Sacramento ou Dallas (3-3, dernier match samedi). Tariq Abdul-Wahad, du côté des Mavericks, retrouvera peut-être TP lors du prochain tour.

Dans la conférence est, la finale opposera Detroit, qui a battu les Sixers Philadelphie d’Allen Iverson (4-2) aux New Jersey Nets de Jason Kidds, vainqueurs de Boston (4-0).


Alexandre CARLIER
Service de Presse FFBB

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Surtitre: 
NBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 17. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Au terme d’une série de six matches (remportée 4-2), San Antonio est venu à bout du triple détenteur du titre, les Los Angeles Lakers. Lors de la dernière rencontre, dans la nuit de jeudi à vendredi, Tony Parker s’est montré décisif et a encore joué un rôle majeur dans la victoire de siens (110-82). Retour sur une série rondement menée.
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La FFBB et la LNB signent avec TPS

Corps: 

Ce contrat d’une durée de 3 saisons (2003/2006) comprend 2 volets :

- TPS devient le partenaire officiel de la FFBB et des Equipes de France masculines et féminines,

- TPS STAR devient diffuseur exclusif du Championnat de France de Basket de Pro A, de la Semaine des As, de la Coupe de France (masculine et féminine), de la phase finale de la Ligue Féminine et du Tournoi Féminin de la Fédération, ainsi que des matches amicaux ou de qualification des Equipes de France.


Diffusé sur TPS à partir d’octobre 2003, le basket-ball français bénéficiera d’une couverture complète et régulière sur TPS STAR. Lors de chaque journée de championnat de Pro A, « Le Grand Match » sera diffusé sur TPS STAR, ainsi qu’un magazine d’actualité sur le basket. De plus la chaîne d’information sportive en continu « Infosport » apportera un soutient permanent à ce dispositif !

Un plan de communication offensif et innovant sera mis en œuvre dès ce printemps pour promouvoir l’association en exclusivité du basket national et de TPS.


Présents sur la photo de gauche à droite, Alain PELLETIER, Président de la Ligue Nationale de Basket (LNB), Yvan MAININI, Président de la Fédération Française de BasketBall (FFBB) et Emmanuel FLORENT Président Directeur Général de TPS.

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Contrat TV
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-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
La Fédération Française de BasketBall (FFBB) et la Ligue Nationale de Basket (LNB) ont annoncé jeudi 15 mai 2003, lors d’une conférence de Presse à Boulogne (92), la signature d’un contrat TV exclusif liant les deux institutions au bouquet de télévision numérique par satellite TPS.
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Le Tirage au sort

Corps: 

CHAMPIONNAT D’EUROPE MASCULIN CADETS
18 AU 27 JUILLET 2003
RIVAS VACIAMADRID (17Kms de Madrid)


GROUPE A
1 - TURQUIE
2 - FRANCE
3 - RUSSIE
4 - LITUANIE
5 - FYROM
6 - BULGARIE

GROUPE B
1 - ESPAGNE
2 - GRECE
3 - SERBIE MONTENEGRO
4 - ITALIE
5 - SLOVENIE
6 - ISRAEL

RENCONTRES DE L’EQUIPE DE FRANCE CADET
18/07/03 FRANCE / FYROM
19/07/03 RUSSIE/FRANCE
20/07/03 FRANCE/BULGARIE
21/07/03 FRANCE/LITHUANIE
22/07/03 TURQUIE/FRANCE



CHAMPIONNAT D’EUROPE CADETTES
DU 18 AU 27/07/2003
NEVSEHIR (TURQUIE)


GROUPE A
1 - RUSSIE
2 - ALLEMAGNE
3 - ITALIE
4 - REPUBLIQUE TCHEQUE
5 - SERBIE MONTENEGRO
6 - BIELORUSSIE


GROUPE B
1 - FRANCE
2 - TURQUIE
3 - UKRAINE
4 - GRECE
5 - CROATIE
6 - ESPAGNE


MATCHES DE L’EQUIPE DE FRANCE CADETTE
18/07/03 FRANCE/ESPAGNE
19/07/03 CROATIE/FRANCE
20/07/03 FRANCE/GRECE
21/07/03 UKRAINE/FRANCE
22/07/03 FRANCE/TURQUIE






Catégorie: 
Surtitre: 
Championnats d'Europe Cadets et Cadettes
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 15. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Mercredi 14 mai 2003 à Madrid (Espagne)s'est déroulé le tirage au sort des deux prochains championnats d'Europe Cadets et Cadettes qui se dérouleront en juillet prochain. Les tirages :
Tags: 

Directeur des produits dérivés et moyens généraux

Corps: 

Missions
Gestion d’une structure de vente et de produits dérivés (VPC)
Gestion des achats et gestion des moyens généraux.
Responsable de 7 salariés.

Nature du contrat
CDI avec périodes d’essais

Poste à pourvoir le 01 juin 2003.

Formations indispensables
Ecole de commerce
Expérience professionnelle « gestion de centre de profit » idéalement dans le domaine sportif.

Contact
Monsieur Frédéric JUGNET – Secrétaire Général –
Fédération Française de basket Ball
117 rue du château des rentiers
75013 PARIS

e-mail : fjugnet@basketffrance.com

contact téléphonique
Céline PETIT: 01 53 94 25 81


Les entretiens pour ce poste seront programmés les mercredis 21 et 28 mai ainsi que les vendredis 23 et 30 mai.


FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
LA FFBB RECRUTE
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 13. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
La Fédération Française de BasketBall. Cherche un directeur des produits dérivés et des moyens généraux.
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LA NM1 VOUS SALUE BIEN

Corps: 

Pour sa deuxième édition, nouvelle formule, la journée du All Star de NM1 a encore rencontré un franc succès. La ville aux horloges, fraîchement honorée de son titre de Championne de France, accueillait les membres actifs des autres clubs. Tôt le matin, pendant que les Présidents se réunissaient pour faire le bilan de la saison écoulée et poser les pierres pour l’avenir, les entraîneurs, eux, assistaient à un colloque de collègues. Les interventions de Michel Veyronnet (Rouen), Bertrand Van Butsele (Angers) et Richard Billant (Centre fédéral et France espoirs) trouvaient des oreilles attentives. Après le déjeuner, tout ce petit monde s’en allait visiter la ville avant de retrouver le jeu et le parquet de la salle des Cotonniers. En vedette, le match « All Stars » des cadets entre une sélection de Rouen et de Mont-Saint-Aignan et son homologue composée de joueurs de la région. Très spectaculaire , la rencontre donnait le ton du grand match, celui que les 1000 spectateurs attendaient.

Les Nordistes, en blanc, affrontaient les Sudistes, en bleu. Avec quatre locaux dans ses rangs, la première s’attirait forcément les faveurs d’un public conquis par le show. L’Angevin Michaël Hay, meneur de la sélection sud, multipliait les passes dans le dos, sans regarder et même par-dessous sa propre jambe ! De l’autre côté, Darnell Williams, intenable MVP de la rencontre, faisait se lever les foules avec ses énormes smashes. Pourtant ce n’est pas lui qui remportait le concours à la mi-temps de la rencontre. Repêché pour la finale, il se faisait voler la vedette par la coqueluche des Cotonniers, son équipier Xavier Delarue, auteur durant la rencontre d’un étonnant lancer franc les yeux bandés qui faisait s’esclaffer le public. A trois points, c’est Pierre Brossard (Bondy) qui se montrait le plus adroit et qui remportait ainsi ce concours d’adresse. La foule pouvait lancer la Ola. Tous ces acteurs l’avaient bien mérité avant d’aller chercher leurs récompenses des mains de Serge Gérard lors de la soirée de gala qui suivait. La fête était parfaite …

SELECTION NORD – SELECTION SUD 111-85

NORD
Pierre BROCHARD (Bondy) 9
Guillaume GRANOTIER (Quimper) 10
Yannick BOKOLO (Centre fédéral) 4
Xavier DELARUE (Rouen) 23
Jean-Emmanuel LE BRUN (Rouen) 11
Alexandre N’KEMBE (Bondy) 10
Jonathan Mc CLARCK (Levallois) 11
William SOLIMAN (Rouen) 17
Nicolas STRUNC (Quimper) 6
Darnell WILLIAMS (Rouen) 17

SUD
Michael HAY (Angers) 7
David THEVENON (Angers) 3
Johan BLOT (Autun) 17
Steed TCHICAMBOUD (Autun) 9
Eric JOHN (Angers) 0
Steeve ROSS (Rodez) 23
Franck MONPOUNGA (Feurs) 10
Alexandre ATINKPAHOUN (Angers) 8
Mamadou DIA (Saint-Chamond) 10
Athys FRANCIS (Feurs) 2

MVP du match : Darnell Williams (Rouen)

CONCOURS DE SMASHES
Vainqueur : Xavier Delarue (Rouen)
Finalistes : Darnell Williams (Rouen) et Omar Sylla (Rodez)

CONCOURS DE TIRS A TROIS POINTS
Vainqueur : Pierre Brochard (Bondy)
Finaliste : Steeve Ross (Rodez)

CADETS
SELECTION REGIONALE – SELECTION ROUEN-MONT-SAINT-AIGNAN 109-77




Hay d’honneur

Le petit meneur (1.75m) d’Angers Mickael Hay a remporté le titre de MVP du championnat de France de Nationale 1 pour l’exercice 2002/2003. Auteur d’une saison impeccable qui a mené son club à l’accession en Pro B, l’ex joueur de Chalon-sur-Saône et Limoges n’a pas manqué de saluer l’indispensable travail de son équipe lors de la réception de son trophée. Sa prestation lors de ce All Star Game a été parfaitement à son image : spectaculaire, précis et efficace. Il succède ainsi à l’ailier d’Autun, Johan Blot.


Sur place à Rouen, Alexandre CARLIER (FFBB)

Catégorie: 
Surtitre: 
ALL STAR GAME NM1
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 13. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Tous réunis à Rouen, Présidents et entraîneurs des clubs de Nationale 1 masculine ont participé à la journée consacrée à « leur » division. Colloque de coaches, réunion de travail, match All Star de haut vol, soirée de gala, la solidarité était de mise dans la ville du club champion.
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Pau-Orthez, souverain à Bercy

Corps: 

Le basket est un sport d’adresse et à ce petit jeu-là, ce sont les Palois qui ont le mieux réussi leur rencontre. Et pourtant, Gravelines est loin d’avoir démérité dans ce domaine. Le premier quart temps fut nettement à l’avantage des joueurs de Frédéric Sarre (25-16, 10ème) avec un Rod Sellers de poids (10 pts, 4 rbds en 10 minutes).
Par la suite, les Nordistes se ressaisissent en entreprenant une fantastique remontée dans la seconde période dans le sillage d’un Kordian Korytek plus à son avantage (10 pts, 5 rbds) et d’un Geoff Lear attiré par le rebond (6 prises). Du coup, les Gravelinois reprenaient le dessus à la pause (37-35, 20ème).
Sellers canalisé, défense resserrée, Gravelines était bien dans le coup. Mais au retour sur le parquet, les hommes de Jean-Luc Monschau encaissaient de plein fouet la réaction paloise. Pau-Orthez avait de nouveau la main mise sur le match, et comme en plus les Blancs ne concrétisaient pas leurs lancer-francs (22 sur 43). En parallèle, l’ailier voltigeur Mickaël Pietrus accomplissait une merveilleuse seconde période (14 de ses 16 points au total inscrit en deuxième mi-temps, ajouté aux 12 rebonds captés). Gravelines tentait bien un retour mais en vain, trop handicapé par leur absence d’adresse sur la ligne de réparation.
Après une lutte âpre entre les deux équipes de Pro A, c’est l’escouade du Sud Ouest qui emportait la mise (82-74) et conservait donc leur titre hexagonal. Florent Pietrus pouvait alors embrasser longuement le trophée en compagnie de Cyril Julian (notre photo). Gravelines, vaincu, félicitait les nombreux supporters venus les soutenir dans leur quête de la Coupe. Ces derniers pouvaient alors chanter la bravoure de leurs troupes, comme pour signifier le moment de plaisir et de fête partagés par le public venu en masse.


Les résultats de la journée :

Cadettes : Arras bat Aix en Provence 63-49
Cadets : Le Mans bat Roanne 84-74
Féminines : Valenciennes bat Villeneuve d’Ascq 100-68
Masculins : Pau-Orthez bat Gravelines 82-74

La galerie photo du match

Les stats du match

Réactions à chaud :

Jean-Luc Monschau (entraîneur de Gravelines) :
« Le match ne nous apporte que des regrets. L’équipe a fait preuve de nervosité qui s’est ressentie dans plusieurs parties du jeu comme les lancers-francs. Nous n’avons pas fait preuve de sérénité en attaque. En défense, les joueurs ont été courageux pour compenser et nous avons réussi à revenir à la mi-temps. En seconde période, nous n’avons pas eu la réussite nécessaire pour revenir. C’était pour la plupart des joueurs leur première participation et la nervosité du débutant a pris le dessus. Cette finale a été une belle fête, un événement pour le club. Les supporters étaient présents, l’ambiance était formidable. Nous avons une grosse envie de revenir l’année prochaine avec eux, avec plus d’expérience et moins de nervosité. »

Benoit Georget (Gravelines) :
"Nous avons des regrets car nous n'étions pas très loin de Pau. Nous avons été trop maladroits aux lancers-francs pour parvenir à s’imposer. Un pourcentage de réussite de 51% sur 43 tirs est trop faible. C’est d’autant plus frustrant que c'es t un exercice qui d’habitude nous réussit. Nous avons été présents au défi physique. J’espère pouvoir revenir l’année prochaine en étant moins crispé. »

Frédéric Sarre (entraîneur de Pau-Orthez) :
« Ce fut un match très âpre car Gravelines a donné beaucoup d’intensité au match. On s’attendait à toute cette résistance, à cet engagement. Ils sont revenus très vite et nous ont mis une forte pression. La mi-temps a été nécessaire pour recadrer les objectifs offensifs et défensifs. Cela nous a permis de contrôler les choses et le rythme du match. Ce fut un combat agressif où les joueurs se sont livrés un gros combat. Nous avons connu des soucis dans notre capacité à bien alterner les rythmes. Mais les joueurs se sont repartis les efforts pour parvenir à s’imposer. »

Mickaël Pietrus (Pau-Orthez) :
« Cette victoire nous procure évidemment du bonheur. C’est la deuxième année que nous remportons ce titre mais celui-là a été très difficile car Gravelines est une très bonne équipe. Notre objectif est de gagner cette année les trois trophées. »


Sur place à Bercy :
Yann KAPPES, Anne-Charlotte DUSSEAULX et Alexandre CARLIER (Direct-live).
Photos : Hervé Bellenger (FFBB/Stadium).

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale de Coupe de France masculine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Pau-Orthez a confirmé sa domination dans l’Hexagone en battant Gravelines, 82 à 74. A l’issue d’une finale de haute volée, les Palois ont fait montre de beaucoup de maîtrise collective pour conserver leur titre. Le POPB a connu à cette occasion la plus belle affluence des finales de Coupe de France, avec plus de 13500 personnes.
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VO sans conteste

Corps: 

Déchu sur le plan continental il y a peu par les Russes d'Ekaterinburg, l'USVO n'a pas mis longtemps pour se remettre et se relancer dans sa course effrénée aux titres. Face à leurs voisines de Villeneuve d'Ascq, les Championnes de France en titre ont remporté la Coupe de France (100-68).
Sans équivalent actuellement en France, le basket valenciennois a encore donné beaucoup de plaisir aux spectateurs présents à Bercy en ce jeudi 8 mai. Le jeu d'attaque était flamboyant, le score l'en atteste. Avec une Ann Wauters encore éblouissante (26 points, 7 rebonds, notre photo) et une Nicole Antibe efficace (22 points à 9/11), les filles du Nord ont complètement destabilisé le jeu défensif de leurs adversaires, leur faisant commettre des fautes indignes du haut-niveau, mais tellement logiques face à la belle mécanique valenciennoise. Le premier quart-temps (19-18 pour l'ESBVDA) était la mise en jambe, pour mieux jauger les forces adverses. Mais quand il a s'agit de faire mal, les filles de Laurent Buffard ne s'en sont pas privées. En phase défensive, peu nombreuses sont les flèches en body rouge qui pouvaient passer. Bernadette N'Goyisa a bien fait de la résistance (16 points, 11 rebonds) mais au milieu des Batkovic et des Antibe, la Coupe était trop haute. Villeneuve d'Ascq est loin d'avoir démérité, mais face à VO, on ressent souvent tous les maux.

La galerie photo du match

Les stats du match

Réactions d’après-match :

Marc Silvert (entraîneur de Villeneuve d’Ascq) :
« Nous avons eu un tirage favorable pour parvenir à la finale. Nous savions que rencontrer l’équipe de Valenciennes serait difficile puisqu’elle joue à un rythme européen. Malgré cela les filles ont eu une réaction d’orgueil et ont joué jusqu’au bout. L’objectif était de faire un match contre Valenciennes ce que nous avons fait correctement. Nous avions à cœur de montrer que nous n’étions pas forcément là par hasard et que nous méritions notre place en finale. »

Kathy Wambe (Villeneuve d’Ascq) :
« C’était ma première année en France et ce fut une bonne expérience qui s’est malheureusement conclue par une défaite. Nous savions que ce serait dur contre Valenciennes qui est une équipe très forte. »

Laurent Buffard (entraîneur de Valenciennes) :
« Nous avons pris ce match très au sérieux car Villeneuve d’Ascq est une équipe en forme qui joue très bien. Notre mise en route fut difficile. L’ESBVA a fait preuve d’une grande résistance physique particulièrement au niveau des rebonds offensifs puisqu’elle a été difficile à tenir. Les filles ont retrouvé fierté et orgueil au deuxième quart temps. Ce match a été une bonne préparation à la finale du Championnat même si nous ne savons toujours pas quelle équipe nous allons rencontrer. »

Audrey Sauret (Valenciennes) :
« Nous jouons toutes les finales pour les gagner. Cela fait trois ans maintenant que Valenciennes s’impose à la Coupe de France ce qui montre que le club construit sur la durée. En fin de saison il est important de jouer. Le combat physique, le fait d’avoir été bousculé dans ce match va nous apporter beaucoup pour la suite. »


Alexandre CARLIER, Anne-Charlotte DUSSEAULX et Yann KAPPES (Direct-live) sur place à Bercy.
Photos : Hervé Bellenger (FFBB/Stadium).

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale de Coupe de France féminine
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Valenciennes n'a pas connu de difficultés pour s'adjuger sa troisième Coupe de France de suite au profit de Villeneuve d'Ascq (100-68). Les filles de Laurent Buffard ont une fois de plus développé un basket d'attaque efficace et de défense solide. Un basket champagne, un basket total.
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L’emprise mancelle

Corps: 

L’équipe de la Sarthe a bien abordé sa seconde finale de Coupe d’affilée. Après son échec de la saison passée face au SLUC Nancy (66-55), la formation conduite par le meneur Nicolas Weisz (11 pts, 9 rbds et 6 pds) a pris les devants d’entrée de jeu et n’a plus jamais quitté la tête des débats. L’écart s’est progressivement creusé en faveur des joueurs de Denis Mettay, notamment grâce au centre Kevin Corre auteur de 9 de ses 15 points dans le premier quart (22-18, 10ème puis 43-31, 20ème).
Certes, à la reprise du jeu, les Roannais décident de passer la vitesse supérieure par l’intermédiaire d’une belle cohésion collective (6 interceptions, 10 rebonds, 2 joueurs à 4 pts et 2 joueurs à 3 pts). Ils gagnent bien le troisième quart temps (20-16) Mais, ce n’est là qu’un feu de paille car les Manceaux reprennent vite la direction des opérations. Et c’est successivement Kevin Corre (15 pts, 9 rbds) et l’autre Kevin de l’équipe, Boulin (16 pts) puis la polyvalence du fils du sélectionneur Alain Weisz, Nicolas qui pesèrent sur le dénouement final de la partie.
C’est donc, en toute logique, la formation mancelle qui emporte la finale contre la Chorale de Roanne (84-74) le Trophée de la Coupe de France cadets Quick sous les yeux ravis des 500 supporters Sarthois tout d’orange vêtu.

La galerie photo du match

Les stats du match


Réactions à chaud:

Raphaël Gaume (entraîneur de Roanne):
« Nous avons fait une première mi-temps moyenne dans laquelle Le Mans a réussi à décrocher. Nous avons eu la possibilité de revenir mais le petit coup de pouce n’a pas été présent pour nous permettre de raccrocher. Je félicite l’équipe du Mans qui mérite amplement sa victoire. Ils sont parvenus à contrôler le match et je crois qu’ils ont livré encore un plus grand match que d’habitude.»

Simon Chaleat (Roanne):
« La déception est grande mais nous sommes contents d’être arrivé jusque là. On est tombé contre une équipe plus forte et très lucide et nous ne sommes pas parvenus à revenir au score. Jouer en finale est l’aboutissement d’un effort de plusieurs rencontres pas toujours faciles. C’est un privilège de jouer à Bercy et cela restera un souvenir inoubliable. Face à l’ampleur de cette rencontre, nous avons eu plus de mal à nous mettre dans le match. »

Denis Mettay (entraîneur du Mans) :
« Ca a été un très beau match de basket. L’édition de 2002 avait été beaucoup plus décevante que cette année pour le Mans. La défaite de l’époque a peut être provoqué un sentiment de revanche chez les joueurs même si jouer à Bercy reste toujours très impressionnant. Nous avons empêché l’équipe de Roanne de développer son jeu. Notre objectif était d’imposer le contrôle de cette équipe qui est dangereuse lorsqu’elle parvient à dérouler son basket. Mais durant cette rencontre, nous ne sommes pas parvenus à faire de grandes séries mais au contraire notre avance a augmenté par palier ce qui montre bien la qualité de l’équipe de Roanne. »

Nicolas Huneau (Le Mans) :
« La joie est d’autant plus forte que c’est la deuxième fois que l’on vient à Bercy. L’année dernière une grande déception avait suivi notre défaite car c’était notre objectif principal. Nous avons réussi cette année une belle performance. Lorsque tout au long de l’année des objectifs sportifs viennent s’ajouter à notre progression individuelle, la motivation est décuplée. La finale de la Coupe n’est pas un objectif de fin de saison, elle se dessine peu à peu. Jouer à Bercy est en plus quelque chose de très impressionnant.»


Yann KAPPES, Anne-Charlotte DUSSEAULX et Alexandre CARLIER (Direct-live) sur place à Bercy.
Photos : Hervé Bellenger (FFBB/Stadium).

Catégorie: 
Surtitre: 
Finale de Coupe de France cadets
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Pour cette seconde finale de la grande journée de Coupe de France, Le Mans emmené par un solide Kevin Corre (MVP Nike de la Finale, notre photo) a bien maîtrisé sa partie, ne lâchant jamais la tête face à une Chorale de Roanne qui n’a pas semblait en mesure de réellement inquiéter les Sarthois. Le SCM Le Mans bat logiquement la Chorale de Roanne, 84 à 74.
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Arras tient sa deuxième

Corps: 

Après avoir accusé jusqu’à 9 points de retard au cours du deuxième quart-temps (13-22), les cadettes d’Arras ont brillamment remporté leur deuxième Coupe de France d’affilée avec une confortable avance (+13, 62-49). A la fin de la rencontre, les filles du Pas-de-Calais pouvaient arborer fièrement un t-shirt avec écrit « On a remis ça ».
Les joueuses de Nathalie Innocente ont déroulé un jeu propre passant très souvent par l’intérieur et leur deux tours de contrôle, Mame Marie Sy (22 points, 19 rebonds, notre photo) et Sarra Ouerghi (13 points, 5 rebonds). Impeccables, elles en faisaient voir de toutes les couleurs au cinq provençal. Fixant bien le bloc adverse, les bras enroulés succédaient aux belles ouvertures. Du haut de son 1.83m, Sy était la reine du rebond, offensif comme défensif. Elle était aussi souvent recherchée sous le panneau pour créer de précieux décalage. Mobilisant tour à tour souvent deux adversaires, les espaces s’ouvraient largement pour permettre les pénétrations fulgurantes des partenaires arrageoises. Points d’ancrage indispensable, elles tombaient dans les bras l’une de l’autre en fin de rencontre, consciente de l’excellent travail accompli.

La galerie photo du match

Les stats du match


Réactions d’après-match :

Jean-Claude Legrand (Entraîneur Aix en Provence) :
« Je ne suis pas très déçu car atteindre la finale était notre objectif principal depuis 3 ans. C’est donc une fête pour nous aujourd’hui. Nous avons rencontré une grosse équipe habituée aux finales. Le manque de taille, d’expérience, de sérénité et l’affolement dans le dernier quart temps a fait la différence. »

Fatou Diop (Aix en Provence) :
« Je suis fière de mon équipe et du parcours que nous avons réalisé. Nous n’avions rien à perdre, je pense que l’équipe adverse était à notre portée mais malheureusement nous n’avons pas su gérer notre avance. Nous nous sommes battues jusqu’au bout. Notre point fort : la rapidité nous a manqué dans le dernier quart temps où nous étions à bout de souffle. »

Brigitte Deas (Entraîneur Arras) :
« Il n’était pas évident de confirmer cette année puisque tout le monde nous attendait. Nous sommes très heureux d’avoir réussi ce doublé. La maturité de nos joueuses ont fait la différence dans les moments difficiles. Le 5 du dernier quart temps était composé des « vieilles » de l’équipe qui étaient déjà présentes l’année dernière. Nos trois grandes intérieures se sont imposées face à une équipe d’Aix en Provence en manque de grandes joueuses. Nous sommes une équipe d’attaque et nous avons eu plus de mal lors de leur défense de zone. Je pense aussi que nos matchs de quart et de demi-finales contre Bourges et Mondeville, nous ont été d’une grande utilité. Et nous ont permis de renouer avec le titre. »

Eugenie Maquaire (Capitaine Arras) :
« Je suis très heureuse d’avoir remporté de nouveau ce titre. Nous avons su se reconstruire avec les nouvelles filles qui sont arrivées au club cette année. L’entraide nous a permis de regagner cette année. La solidarité et la bonne ambiance avec les coachs ont porté leurs fruits. »


Alexandre CARLIER, Anne-Charlotte DUSSEAULX et Yann KAPPES (Direct-live) sur place à Bercy

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Surtitre: 
Finale de Coupe de France cadettes
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Au cours d’une très belle finale, les cadettes d’Arras ont emporté leur deuxième Coupe de France d’affilée au profit d’Aix-en-Provence (62-49). Comptant sur un secteur intérieur très fort, l’ASPTT a ouvert cette journée à Bercy devant un public déjà nombreux et conquis.
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Le vent du Nord souffle sur Bercy

Corps: 

On ne le répètera jamais assez : la journée des Finales de Coupes de France est un grand moment pour le basket français. C’est l’occasion de décerner quatre trophées dans un lieu mythique du sport hexagonal à quatre équipes méritantes de par leur parcours au cours de l’épreuve durant la saison.

Cette année encore, la fête s’annonce haute en couleur. Entre supporters des équipes encore en lice, passionnés et profanes, chacun trouvera assurément de quoi remplir ses yeux et sa tête d’un grand spectacle. Émotions fortes garanties !

Au programme :

10h30 : Finale cadettes Quick
ASPTT ARRAS – ASPTT AIX EN PROVENCE
Arbitres : Bertrand Machabert et Djilali Amrani

Les filles d’Arras tenteront de conserver leur trophée, chèrement acquis l’an passé et ainsi réussir un doublé qui n’a pas été réalisé depuis l’AS Villeurbanne en 1984 et 1985. Quant aux filles d’Aix-en-Provence, elles tenteront d’égaler la génération de 1986 qui avait remporté la dernière coupe de France de la catégorie pour le club.

12h45 : Finale Cadets Quick
CHORALE ROANNE – SCM LE MANS
Arbitres : Régis Bardera et David Chambon

Déjà finaliste en 2002, les Cadets du SCM Le Mans s’étaient inclinés contre Nancy. Cette année, les garçons de Denis Mettay ne veulent pas laisser passer leur chance et veulent reconquérir un trophée qu’ils n’ont plus vu depuis 1968 ! Mais Roanne, triple vainqueur de l’épreuve (1960, 1967, 1985), ne compte pas jouer les victimes de service et fera valoir ses ambitions.

15h00 : Finale Seniors féminines
ESB VILLENEUVE D’ASCQ – US VALENCIENNES O
Arbitres : Chantal Julien et Eddie Viator

C’est une finale « tout en Nord » que nous offre la Coupe de France féminine cette année. Face à l’ogre valenciennois, récent vice-champion d’Europe et incontestable favori, les filles de Villeneuve d’Ascq auront fort à faire pour ravir la Coupe à son double détenteur. Les plus belles histoires du sport ne se sont-elles pas bâties sur des surprises ?

18h00 : Finale Seniors masculins
BCM GRAVELINES – PAU-ORTHEZ
Arbitres : Pierre-Yves Bichon, Goran Radonjic et Joël Danielou

Irrésistible en championnat comme en Coupe de France, l’équipe paloise semble parfaitement armée pour rafler la mise cette saison. Mais pour sa première participation à une finale de Coupe de France, le BCM jouera sa chance à fond, soutenu par ses nombreux supporters qui ont fait le déplacement pour l’occasion.


Quatre équipes de la région Nord-Pas-de-Calais seront présentes parmi les finalistes des éditions 2003 des Coupes de France. Outre, le signe de bonne santé sportive pour cette ligue régionale, cette forte présence annonce aussi le spectacle dans les tribunes. On ne présente plus les supporters de Valenciennes, tout bariolés de jaune et noir qui font trembler les tribunes avec leurs chants. Pour l’occasion, entre 1500 et 2000 fans de Gravelines ont également pris des places au POPB. Ambiance garantie.

Des quatre vainqueurs de l’an dernier, seul les cadets du SLUC Nancy manquent à l’appel. Arras (cadettes), Valenciennes (féminines) et Pau-Orthez (masculins) étaient déjà les lauréats des Coupes de France en 2002.

Près de 130 journalistes sont accrédités pour cet événement majeur de la saison. Entre les grands journaux nationaux, les télévisions, les radios et la presse régionale, on parlera des Coupes de France partout sur le territoire.

Dans les tribunes seront présents parmi la foules quelques scouts venus de la NBA. Les observateurs de New-York, Toronto, Washington, Atlanta ou encore Milwaukee jetteront un œil attentif aux matches.


Alexandre CARLIER,
Service de Presse

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Surtitre: 
JOURNEE DES COUPES DE FRANCE
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Sur les huit équipes présentes au POPB, quatre arrivent du Nord-Pas-de-Calais. Accompagnés de leurs fidèles supporters, Arras (cadettes), Villeneuve d’Ascq et Valenciennes (seniors féminines) et Gravelines (seniors masculins) tenteront d’assurer le spectacle et de faire le show pour cette fête annuelle du basket français.
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Strasbourg seul au monde

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Après sa 19ème défaite de la saison, Strasbourg s’est fait décroché en championnat de Pro A. Les Alsaciens n’ont pas réussi à venir à bout du Havre dimanche soir et se sont fait progressivement évincés (89-84). Nate Johnson (39 points à 18/23 dont 3/4 à trois points, 9 rebonds) a été le grand homme de ce match, réduisant les efforts de William Avery (25 points) et David Gautier (11 points, 5 interceptions, notre photo) à néant. Lors de la prochaine journée, la SIG jouera sur le parquet du Paris BR. La tâche se complique. Le club de la Capitale vient en effet d’aligner son troisième succès de rang face à Vichy (82-74), ce qui le place en sixième position au classement. Une fois de plus, Laurent Sciarra a été le détonateur parisien (17 points, 10 passes, 8 rebonds). Quant aux Auvergnats, Roland Roberts (22 points, 17 rebonds) n’aura pas suffit. Les playoffs s’éloignent pour cette formation qui devra se déplacer à Cholet lors de la prochaine journée. A Bourg-en-Bresse, samedi, le club des Mauges l’a emporté (84-82) et s’est replacé dans la lutte pour le second tour. L’inimitable Jim Bilba a rendu une belle feuille de stats (22 points, 5 rebonds) et a porté sa formation sur les rails du succès. Les Bressans n’avaient plus connu la défaite à domicile depuis près de deux mois. Leur salut parmi l’élite passera probablement par un bon résultat à Nancy mercredi 14 mai, date de la prochaine journée.

Les Lorrains se déplaçaient à Pau-Orthez ce week-end et y ont chèrement défendu leur peau, malgré un revers logique (85-72). Malgré Keith Jennings (18 points), le SLUC n’a rien pu faire contre l’armada béarnaise, invaincue depuis 16 matches en championnat. C’est dire si Gravelines doit s’attendre à une opposition de haut rang lors de la prochaine journée. La salle du Sportica devrait faire le plein, la défaite de samedi soir au Mans (83-78) n’ayant probablement pas écorné les ambitions nordistes. Entre-temps, le BCM se sera déplacé à Paris pour y disputer la finale de la Coupe de France contre … Pau-Orthez. Un bon test grandeur nature. Restant sur sept succès d’affilée en Pro A, Gravelines n’a rien pu faire face à la botte secrète mancelle, Sandro Nicevic (23 points, 15 rebonds). Pourtant, Danny Strong était en grande forme (28 points). Cette cinquième victoire sarthoise sur ses terres est un signe fort quant aux attentes des Oranges dans la course au titre. Lors de la prochaine journée, c’est Chalon-sur-Saône qui ira à Antares. La formation bourguignonne défendra sa place au sein de l’élite, ce qu’elle a brillamment fait face à Limoges samedi (victoire 89-82).

Les hommes de Greg Beugnot, notamment Laurent Pluvy (19 points) et Udonis Haslem (15 points, 15 rebonds) ont obligé le CSP à mettre un genou à terre. Mark Miller, fraîchement qualifié depuis seulement deux semaines, a fait du mieux qu’il pouvait (28 points, 7 rebonds). Avec 1 point d’avance sur la lanterne rouge, Limoges est en danger et devra absolument l’emporter face à Hyères-Toulon lors de la prochaine journée. Il faut encore une victoire à ces derniers pour être assurés d’une présence en Pro A l’an prochain. Celle-ci n’est pas venue ce week-end contre l’ASVEL (96-88). Avec Simon Petrov (20 points, 7 passes) à la baguette d’un collectif bien huilé, les Champions de France sont seuls deuxièmes au classement. Ils recevront Dijon pour s’installer un peu plus dans ce fauteuil de dauphin. La JDA a eu chaud contre Roanne mais s’est finalement imposée (92-87). Elle a été sauvée par le génie et la précision de son ailier Gorjan Radonjic qui a inscrit 21 points en seulement 11 minutes alors que son équipe était à la dérive. Il faut dire que Slobodan Savovic avait fait trembler les murs (31 points). Lors de la prochaine journée, Roanne jouera au Havre et tentera de l’emporter pour assurer son maintien.

La prochaine journée
Mercredi 14 mai 2003 – 20h00
Gravelines – Pau-Orthez
Cholet – Vichy
Limoges – Hyères-Toulon
Nancy – Bourg-en-Bresse
ASVEL – Dijon
Paris BR – Strasbourg
Le Mans – Chalon-sur-Saône
Le Havre – Roanne

Le classement
1 – Pau-Orthez 51
2 – ASVEL 45
3 – Gravelines, Le Mans 44
5 – Nancy 43
6 – Cholet, Paris BR 41
8 – Dijon 39
9 – Le Havre 38
10 – Vichy 37
11 – Hyères-Toulon, Roanne 35
13 – Bourg-en-Bresse, Chalon-sur-Saône, Limoges 34
16 – Strasbourg 33


Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
PRO A
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Mai 2003
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Chapeau: 
La lutte pour le maintien fait toujours rage. A quatre journées de la fin, Strasbourg (33 points) est seul en dernière position derrière Bourg-en-Bresse, Chalon-sur-Saône et Limoges (tous à 34 points). La SIG s’est incliné ce week-end à domicile contre Le Havre (89-84) et doit rapidement relever la tête pour s’en sortir.
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