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Coupe de France féminine
La coupe pour briller
Pour la réception de Basket Landes, tenant du titre, la SIG a vu les choses en grand. La demi-finale de la Coupe de France aura lieu ce merdredi 15 mars au Rhenus et sera à suivre en direct sur la cha...
Bourges victorieux dans un duel étouffant
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Braquage à l'italienne pour Saint-Amand
En déplacement en Vendée, les joueuses de Julien Pincemin repartent sur le fil avec un succès qui fait du bien pour le club nordiste. Dans le reste des rencontres de la journé...
La commission a livré ses décisions
Par application des dispositions du Titre VII des Règlements Généraux FFBB, notamment au regard de la transmission des comptes définitifs 2021/22, la Commission de Contrôle de Gestion (CCG) s’est réunie le 12 décembre 2022 afin de statuer sur 7 procédures ouvertes à l’encontre de clubs par...
Christelle Doumergue nous a quittés
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Désillusion à la maison pour Basket Landes
Remis sur les rails après ses deux premières défaites de l'exercice 2022-20...
La Roche-Vendée éteint les Flammes
Le TGB en contrôle, Monaco revient de loin
Monaco veut continuer de surprendre

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La première journée reportée

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Suite au nouveau protocole sanitaire mis en place par la FFBB et en collaboration avec l’Union des Clubs de Ligue Féminine de Basket (UCLFB), le Syndicat National des Basketteurs (SNB) et le Syndicat des Coachs de Basket (SCB), les résultats des tests PCR de l’ensemble des joueuses et staffs ont été transmis au Groupe Sanitaire LFB.

En raison de résultats positifs ou de cas contacts avérés touchant plusieurs équipes, ce dernier a saisi le Groupe Sanitaire Fédéral qui a décidé du report des six rencontres de la première journée de Ligue Féminine. La date du 14 octobre 2020 a été retenue par la Commission Fédérale des Compétitions pour jouer ces matches.

Pour rappel, les matches de la première journée de championnat LFB devaient se dérouler le :

Vendredi 25 septembre
Nantes Rezé - Villeneuve d’Ascq

Samedi 26 septembre
Basket Landes - Lattes Montpellier
Bourges - Roche Vendée
Saint-Amand - Landerneau
Charnay - Lyon
Charleville-Mézières - Tarbes

La deuxième journée de championnat est programmée le samedi 3 octobre 2020.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 24. Septembre 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
La première journée du championnat de Ligue Féminine de Basket, prévue vendredi 25 et samedi 26 septembre, a été intégralement reportée.
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Le basket français fait son retour en clair sur la chaine L’Équipe

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La Jeep® ÉLITE, le Championnat de France de basket masculin, arrive sur la chaine L’Équipe.
À chaque journée, la chaine disposera du 1er choix, le lundi à 21h et programmera également une rencontre supplémentaire pour chaque journée dès que la grille le permettra.

Les trois premières affiches au programme seront JDA Dijon – LDLC ASVEL Lyon-Villeurbanne le vendredi 25 septembre à 21h comptant pour la première journée, suivie lundi 28 septembre de Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez face au Mans Sarthe Basket à 21 h pour la deuxième journée et AS Monaco Basket - Chorale de Roanne le samedi 3 octobre à 19h pour la J3.

La chaine L’Équipe proposera donc au minimum 40 matches sur l’ensemble de la saison, accessibles à tous (saison régulière et playoffs), un record depuis la création de la LNB en 1987.

Également, chaque samedi à 20h sur le site L’Équipe, une rencontre sera diffusée en direct (soit 34 matches au total). Le site proposera également les résumés de toutes les rencontres.

La LFB, le championnat de France de basket féminin, sera aussi l’honneur avec les meilleures affiches de la saison régulière et les finales de la saison 2020-2021 à suivre sur la chaine L’Équipe. D’autres rencontres seront disponibles en numérique, sur le site L’Équipe.

Enfin, les finales de coupe de France masculine et féminine seront également à vivre sur la chaine L’Équipe.

Jean-Louis Pelé, directeur général du Groupe L’Équipe : « L’arrivée du basket sur la chaine L’Équipe, c’est le grand retour du basket en clair à la télévision. Une très bonne nouvelle pour tous ceux, et ils sont nombreux, qui suivent les compétitions d’un des sports français les plus populaires. Autre bonne nouvelle pour les fans de basket, un match supplémentaire de la Jeep® ÉLITE sera diffusé sur notre site chaque samedi soir avec dans la foulée une mise en ligne de l’ensemble des résumés de la journée de championnat. Encore une fois la complémentarité de la chaine L’Équipe et du site L’Équipe jouera pleinement son rôle. Cette convergence entre nos supports permet à notre groupe de mettre en place des offres alléchantes et complètes, elle est un axe de développement que nous consoliderons ces prochains mois. Enfin, l’arrivée du basket confirme la bonne santé de notre chaîne qui continue de progresser à tous les niveaux. Je remercie l’ensemble des équipes qui participent, pas à pas, à son développement. »

Jérôme Saporito, directeur de la chaine L’Équipe : « Avec cette acquisition, la chaine L’Équipe franchit un nouveau palier en devenant la chaine du basket français.
Chaque lundi, en prime time, nous proposerons en clair une affiche de la Jeep® ÉLITE, qui sera l’un des feuilletons majeurs de notre antenne aux côtés du cyclisme, du biathlon et du football. Les matchs de la LNB et les finales de Coupe de France viennent renforcer cette offre basket que nous sommes fiers et heureux de proposer à nos téléspectateurs. »

Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de BasketBall : « Nous souhaitions une évolution du périmètre des droits de diffusion de nos championnats masculin et féminin pour un plus grand accès aux fans et accroître notre visibilité. C’est un choix volontaire de notre part, il y avait d’autres options. Ce partenariat avec L’Équipe s’inscrit dans cette stratégie et j’en suis ravi. Nos relations avec L’Équipe sont excellentes et je tiens à remercier Jean-Louis Pelé et ses équipes de leur confiance et de leur investissement à nos côtés. »

Alain Béral, Président de la Ligue Nationale de Basket : « L’offre télé de la LNB a totalement été repensée cette saison. Avoir la Jeep® ÉLITE diffusée chaque semaine en clair afin de rendre le basket accessible au plus grand nombre était un de nos objectifs prioritaires.
La chaine L’Équipe et la LNB se retrouvent cinq ans après leur première collaboration, avec une ambition plus forte basée sur la régularité et le nombre important de rendez-vous. Ensemble, nous offrons au basketball l’exposition qu’il mérite et que les fans réclament depuis longtemps. »

Catégorie: 
Surtitre: 
Partenariat TV
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À partir du 25 septembre, la chaine L’Équipe proposera le meilleur du basket français, avec la Jeep® Élite, des rencontres de la Ligue Féminine de Basket ainsi que les finales de la Coupe de France masculine et féminine. Un dispositif enrichi d’une offre numérique sur le site L’Équipe, qui diffusera un match supplémentaire chaque samedi soir. C’est le grand retour du basket français en clair.
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Les collectifs prennent forme

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Mardi 8 septembre
Saint-Amand - Braine (BEL) 69-83

Mercredi 9 septembre
Villeneuve d'Ascq - Charnay 65-64
Lyon - Lattes Montpellier 97-77

Jeudi 10 septembre
Roche Vendée - Nantes Rezé 78-67

Vendredi 11 septembre
Lattes Montpellier - Schio (ITA) 59-75
Charleville-Mézières - Saint-Amand annulé
Lyon - Villeneueve d'Ascq 56-69
Saragosse (ESP) - Tarbes 72-67
Bourges - Basket Landes 88-64

Samedi 12 septembre
Fribourg (SUI) - Lattes Montpellier 78-85
Roche Vendée - Angers (LF2) annulé
Basket Landes - Braine (BEL) 74-59
Landerneau - Nantes Rezé 86-53

Dimanche 13 septembre
Saragosse (ESP) - Tarbes 57-68
Bourges - Braine (BEL) 79-60
Montbrison (LF2) - Charnay 53-68

Voir le programme complet des matches de préparation

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Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors qu'il reste à peine onze jours avant le début de la saison 2020/21 de Ligue Féminine, les équipes continuent de peaufiner leurs automatismes. La semaine dernière, Bourges a battu Basket Landes et Braine dans un tournoi à 3 au Prado. En stage en Espagne, Tarbes a gagné un match sur deux contre Saragosse.
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Les femmes à l'honneur

Corps: 

Dès le matin les capitaines des clubs de Ligue féminine iront à la rencontre de l’association Halte Aide aux Femmes Battues (HAFB) pour participer à un temps d’échange, puis à une animation « Basket Tonik© », dans le respect des gestes barrières. Par cette rencontre, la FFBB souhaite apporter son soutien à une cause qui nous concerne tous et une association exemplaire.

Dans le courant de l’après-midi, on retrouvera les capitaines de LFB sur le parquet de l’AccorArena où des jeunes filles (U9-U11) de clubs franciliens viendront participer à un atelier basket animé conjointement avec la Ligue Île de France de basket. L’occasion pour ces jeunes filles de côtoyer l’espace d’un instant ces joueuses de haut niveau qui ont, comme elles, débuté, dès leur plus jeune âge, dans l’un des 3883 clubs affiliés à la FFBB.

Toute la journée, à l’initiative de la Caisse d’Epargne, les joueuses présentes de Ligue Féminine afficheront leur soutien à l’action de lutte contre le cancer du sein, en portant à la boutonnière le ruban rose, dans le cadre de la campagne « Octobre Rose ». Ce cancer est le plus fréquent et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. En soutenant l’action « Octobre Rose », la LFB et la FFBB montrent une nouvelle fois leur investissement sur des sujets sociétaux importants.

Le soir, lors de la Finale de la Coupe de France féminine, plusieurs femmes seront mises à l’honneur tout au long de la soirée à travers notamment deux témoignages. Celui d’abord de l’intérieure tricolore de Basket Landes, Aby Gaye (13 sélections) qui, à travers son association Terang’Aby, sensibilise les jeunes filles sénégalaises à la confiance et l’estime de soi grâce au sport. Ensuite, c’est l’internationale française (87 sélections) de Lattes Montpellier, Diandra Tchatchouang qui profitera de cette tribune pour présenter au public son association Study Hall 93, qui propose du soutien scolaire pour les jeunes sportifs de La Courneuve (93).

Enfin, à la mi-temps de cette finale cinq joueuses emblématiques de Ligue Féminine récemment retirées des parquets, Géraldine Robert, Paoline Salagnac, Laëtitia Kamba, Camille Aubert et Fatimatou Sacko, recevront le Ballon de Cristal de la FFBB.

Catégorie: 
Surtitre: 
Opening LFB - Finale de la Coupe de France féminine
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À l’occasion de l’Opening de la LFB et de la finale de la Coupe de France féminine, qui se dérouleront le vendredi 18 septembre prochain à Paris, la Fédération Française de BasketBall souhaite mettre les femmes à l’honneur. Durant cette journée exceptionnelle, le sport féminin de haut niveau et la solidarité seront associés.
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Le calme est revenu

Corps: 

Mercredi 2 septembre
Charnay - Lyon 56-85
Nantes Rezé - Basket Lanbdes 50-65
Angers (LF2) - Roche Vendée annulé

Jeudi 3 septembre
Gernika (ESP) - Tarbes 55-51
Reims (LF2) - Saint-Amand 60-52

Vendredi 4 septembre
Landerneau - Mondeville (LF2) 75-52
Charleville-Mézières - Roche Vendée 66-62
Bourges - Lyon 76-70

Samedi 5 septembre
Saint-Amand - Villeneuve d'Ascq 63-72
Charnay - La Tronche-Meylan (LF2) 87-57
Roche Vendée - Mondeville (LF2) 82-53
Charleville-Mézières - Landerneau 76-49
Angers (LF2) - Nantes Rezé 58-71
Basket Landes - Lattes Montpellier annulé

Voir le programme complet des matches de préparation

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors que la première semaine de préparation avait été impactée par de nombreuses annulations de matches, la deuxième s'est déroulée plus sereinement même si deux rencontres ont dû être annulées au dernier moment. On retiendra notamment la victoire de Bourges sur Lyon ainsi que le succès de Charleville-Mézières au tournoi de Brest.
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Un début de prépa confus

Corps: 

Mercredi 26 août
Reims (LF2) - Charleville-Mézières 58-69
Bourges - Roche Vendée 85-53

Vendredi 28 août
Lyon - Charnay 66-60
Saint-Amand - Charleville annulé

Samedi 29 août et dimanche 30 août
Le tournoi de Mondeville qui devait concerner Villeneuve d'Ascq, Landerneau, Bourges et Mondeville a été annulé la veille du premier match en raison de la Covid-19 dans les rangs bretons et berruyers (cas positifs au centre de formation).

Voir le programme complet des matches de préparation

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Préparation 2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 31. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alors qu'une petite dizaine de matches amicaux étaient prévus la semaine dernière pour les clubs de Ligue Féminine, seuls trois ont pu avoir lieu. La préparation des équipes LFB débute donc de manière difficile à un peu mois d'un mois de la première journée de championnat.
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"Commencer la saison avec un titre ça t'apporte de la confiance"

Corps: 

"C'était ma première expérience 3x3. Pour une première, d'avoir été jusqu'au bout c'est quand même quelque chose d'extraordinaire". Soana Lucet a intégré l'effectif des Las Campeonas, déjà double vainqueur en titre de l'Open de France (2018 et 2019), en vue d'un troisième sacre. Nouvelle venue dans une team qui joue ensemble depuis quelques années maintenant, la rookie avait quelques aprioris concernant la pratique : "Caro m'avait déjà parlé du 3x3 et c'est vrai que bêtement j'avais dit non ça ne m'intéresse pas. Ce qui me faisait peur c'est le terrain. Je me suis dit que j'allais me faire mal et je n'ai plus 20 ans." Mais sa coéquipière en club a vu en elle la valeur ajoutée qu'elle pouvait apporter à l'équipe et ne va pas la lâcher : "En fait avec le COVID-19 je n'ai pas pu rentrer en Nouvelle-Calédonie et tout l'été on s'est entrainées ensemble avec Caro. Elle m'a parlé une première fois de l'Open de France et je lui ai dit non ce n'est pas pour moi. Puis elle cherchait quelqu'un et elle est revenue à la charge deux semaines après et elle m'a dit Soana t'es sûre ? Tu sais ça pourrait t'apporter une expérience, tu pourras voir comment ça se passe, ça pourrait t'aider dans ton jeu perso aussi. Je lui ai dit bon écoute physiquement je suis prête et c'est vrai qu'au final tu n'as pas tort, pourquoi pas essayer. J'ai dit d'accord."

La joueuse de la Roche Vendée Basket, qui n'avait encore jamais pu s'essayer au 3x3 ressort de cette expérience convaincue : "Le demi-terrain, le fait de jouer vite, devoir lire tout de suite la situation, ne pas se poser de questions, j'ai vraiment kiffé. Caro m'avait brieffé étant donné que j'avais quand même des pros du 3x3 avec moi. Elle m'avait expliqué que t'as 2-3 secondes max pour analyser si tu peux jouer le 1 contre 1 sinon c'est de la lecture de jeu. Il faut couper, faire des appels, lire les espaces. Le but étant de marquer un panier facile le plus vite possible et de derrière être prête à défendre. Ce côté-là, j'ai vraiment kiffé."

Vainqueur de l'Open de France 2020 avec 5 victoires en 5 matches, Soana Lucet remercie sa coéquipière en club et maintenant en 3x3 de l'avoir poussée : "Je ne regrette pas du tout. Comment pourrais-je regretter ? Nantes, c'était magnifique. J'avais déjà été voir le Grand Éléphant sur l'Île des Machines mais le fait de jouer devant c'était extraordinaire. Parfois quand je regardais les autres matches, je voyais l'éléphant passer derrière et c'était vraiment magique. Franchement je trouve que le spot a vraiment été bien choisi." Une Soana comblée tant sur le plan émotionnel que sportif : "On a commencé les entraînements collectifs avec le RVBC et le fait d'avoir remporté l'Open de France m'a apporté un boost. Le fait de commencer la saison avec un titre ça t'apporte de la confiance. Ca m'a aussi rappelé que je pouvais un peu jouer au poste."

La tâche était délicate pour la joueuse néo-calédonienne qui s'ajoutait à un effectif qui avait déjà beaucoup prouvé sur le circuit. Cependant Soana avait, selon elle, la meilleure aide pour partir au combat : des coéquipières expérimentées et douées en 3x3 : "Comme elles s'y connaissent vraiment, on a l'impression que c'est facile. Elles se connaissent donc tu vois qu'il y a une osmose. Je trouve que les trois filles avec lesquelles j'ai joué (Marie Mané, Victoria Majekodunmi et Caroline Hériaud) sont les meilleures. Je suis encore une novice, mais je les ai trouvées vraiment fortes." De plus, sa relation et le fait qu'elle joue en club avec Caroline Hériaud a grandement facilité les choses : "Caro je la côtoie tous les jours. Depuis le mois de mai on s'entraîne ensemble. Avec Caro c'est facile, donc je savais quand je la regardais que soit elle allait tirer et je devais suivre au rebond, soit je devais venir lui faire écran ou switcher."

Un premier titre, une première expérience : assez pour avoir fait naître une passion et la revoir prochainement sur un terrain 3x3 ? "Je ne ferme pas de portes. Je me dis que si j'ai la possibilité de revenir, bon ça dépendra si les filles veulement me reprendre, mais franchement pourquoi pas ! J'ai vraiment apprécié. J'ai passé un bon moment donc tant que physiquement je suis ok, je ne vois pas pourquoi je ne reviendrais pas. Si les filles me réinvitent je pourrais être de nouveau une Las Campeonas l'année prochaine." Une envie décuplée par le fait de rendre fier sa famille : "Je suis fière d'être la première néo-calédonienne à gagner l'Open de France 3x3. Je sais que ma mère qui me suit à fond s'est levée à 3 heures du matin. Elle se levait toutes les 2 heures pour regarder mes matches. Elle me disait tu me dis quand se déroule le prochain match. Elle était vraiment à fond et les rendre fiers, ça me fait plaisir."

Il faudra donc redoubler de talent à l'Open de France 2021 pour tenter de barrer la route du four-peat au triple vainqueur en titre. Déjà très à l'aise sur le circuit Superleague 3x3 depuis trois ans, Las Campeonas semble avoir trouvé en Soana une corde de plus à son arc.

Revoir la finale femme de l'Open de France 2020 :

Catégorie: 
Surtitre: 
SUPERLEAGUE 3x3 présentée par GRDF
Auteur: 
Ulysse Chedhomme/FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Soana Lucet, coéquipière de Caroline Hériaud en club à la Roche Vendée Basket, a remporté l'Open de France 3x3 à Nantes pour sa première participation. Intégrée parfaitement à l'équipe et décisive pendant la compétition, elle revient sur sa belle première expérience 3x3.
crédit: 
BACOT/FFBB
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"Je me suis dit qu'il était temps"

Corps: 

C'est donc officiel, tu prends ta retraite sportive...
C'est quelque chose qui était réfléchi depuis un moment. J'ai 35 ans, le corps n'est plus aussi frais qu'avant et j'ai eu plusieurs blessures durant les saisons, c'est fatiguant surtout mentalement. Je pense aussi qu'à un moment on aspire à quelque chose d'autre dans sa vie. Ca a commencé la saison dernière et cette année j'ai pris conscience que j'avais besoin de renouveau, de changement. Quand il y a eu le COVID, je me suis dit qu'il était temps.

Entre 2004 et 2020, quelles évolutions y a-t-il eues dans le jeu en LFB ?
Le basket a beaucoup évolué. Le basket féminin est plus rapide, plus fort, plus athlétique. Il y a une grosse évolution par rapport à quand j'ai commnencé. Je faisais partie des plus grandes alors qu'aujourd'hui pas du tout. L'engouement qu'il y a autour du basket a changé, le basket féminin a pris plus d'importance dans le monde du sport.

Et d'un point de vue plus personnel ?
J'ai aussi évolué, je suis passée par toutes les phases. J'ai commencé à 19 ans à la fin de mon adolescence et je finis à 35 comme une femme plus mûre. Il y a eu énormément de rencontres avec des personnes sympas qui ont fait beaucoup de choses pour moi. J'ai été beaucoup aidée et grâce à ces coaches, ces joueuses, j'ai pu faire une carrière comme ça. J'en suis très contente.

Qu'est-ce que tu as le plus apprécié dans ta carrière ?
J'ai tout apprécié. Quand on se dit que c'est la fin on fait un bilan et en fait j'ai tout aimé. C'est bizarre. J'aimais surtout l'excitation des gros matches, le stress, les insomnies. Je me mets beaucoup la pression.

Tes trois titres LFB ont, à chaque fois, été le premier pour le club dans lequel tu évoluais...
J'étais au bon endroit au bon moment (rires). Pour moi le groupe est super important. Dans les clubs où j'ai gagné, il y avait souvent un groupe très fort. Les coaches aussi, mine de rien ils font le boulot. J'ai toujours été bien entourée.

Quels sont tes projets pour la suite ?
Je vais reprendre les études et aussi penser à construire une famille. A 35 ans on a envie d'être maman. J'ai un projet de reconversion mais je ne vais pas trop en dire pour l'instant.

Fatimatou Sacko
Née le 12 avril 1985 à Paris
Intérieure - 1m83

Parcours (404 matches joués en LFB - 6 seléctions en Équipe de France)
2001-2004 Pôle France
2004-2009 Villeneuve d'Ascq
2009-2010 Tarbes
2010-2014 Lattes Montpellier
2014-2016 Villeneuve d'Ascq
2016-2018 Lattes Montpellier
2018-2019 Lyon
2019-2020 Charleville-Mézières

Palmarès
Championne d’Europe U20 2005
Médaille d'argent Euro U20 2004
Médaille d'argent Euro U18 2002
Championne d’Europe U16 2001
Eurocoupe 2015
Championne de France LFB 2010, 2014 et 2019
Coupe de France 2011 et 2013
Match des Champions LFB 2016

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Après Paoline Salagnac et Laetitia Kamba, une nouvelle figure du championnat LFB officialise sa retraite sportive : Fatimatou Sacko. Triple championne de France LFB avec Tarbes (2010), Lattes Montpellier (2014) et Lyon (2019), la Parisienne, passée par le Pôle France et multi médaillée avec les Équipes de France jeunes, aura joué 16 saisons au plus haut niveau.
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Triplé inédit pour Las Campeonas

Corps: 

Toulouse (2018), La Rochelle (2019) et maintenant Nantes, rien ne résiste à Las Campeonas qui plane sur le basket 3x3 français. Les partenaires de Caroline Heriaud n'ont laissé aucune chance à la concurrence au Parc des Chantiers, cadre majestueux de l'édition 2020. Deux victoires autoritaires en phase de poule (14-4 puis 21-8) ont hissé le quatuor estampillé LFB en quarts de finale.

Rennes des Neiges (18-11) puis 3nity en demi-finale (19-11) n'ont pas été en mesure de stopper la machine Las Campeonas. L'autre finaliste, Junko, avec Hortense Limouzin, Maeva Djaldi-Tabdi, Noémie Brochant, Maud Stervinou, pouvait nourrir de grosses ambitions après avoir éliminé l'un des favoris (15-13), Poitiers Medley (Mamignan Touré, Clarince Djaldi-Tabdi, Marie-Eve Paget, Eva Marsac).

Porté par une Caroline Heriaud en feu et désignée MVP, Las Campeonas a rapidement éteint tout suspense. Le score est sévère mais logique (21-12) tant la domination des partenaires de Soana Lucet, qui découvrait le 3x3 en remplacement d'Assitan Koné, membre historique de l'équipe, a été totale lors de magnifique cette journée nantaise.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Basket 3x3
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Août 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Caroline Heriaud, Marié Mané, Victoria Majekodunmi et Soana Lucet ont remporté samedi à Nantes l'Open de France 3x3, présenté par GRDF. Las Campeonas est devenue la première équipe à graver trois fois de suite son nom au palmarès.
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Le calendrier a été dévoilé

Corps: 

Une semaine après la finale de la Coupe de France Bourges - Lyon qui se jouera à l'AccorArena le 18 septembre, les clubs de Ligue Féminine débuteront la saison 2020-2021. Et la première journée offrira déjà quelques affiches alléchantes comme Basket Landes - Lattes Montpellier, Bourges Roche Vendée ou encore le court déplacement de Lyon à Charnay.

Attendus par les supporters, les derbies régionaux pimenteront l'exercice 2020-2021. Que ce soit dans le Nord entre Villeneuve d'Ascq et Saint-Amand (17/10 et 16/01), le Sud Ouest avec Tarbes et Basket Landes (24/10 et 23/01) ou encore les Pays de la Loire pour Nantes Rezé - Roche Vendée (03/10 et 19/12), l'ambiance sera festive dans les salles de Ligue Féminine.

Le calendrier des coupes d'Europe n'étant pas encore connu (tirage au sort le 17 août), certaines dates de rencontres sont susceptibles d'être modifiées suite à la réunion d'harmonisation des calendriers qui se tiendra le 20 août (match déplacé le vendredi ou le dimanche par exemple).

A l'issue des 22 journées de saison régulière (21 mars 2021), les huit premiers joueront les playoffs pour tenter de décrocher le titre de champion alors que les équipes classées de 9 à 12 disputeront les playdowns pour déterminer la formation sportivement reléguée en LF2.

Playoffs*

Quarts de finale
27 mars, 3 et 10 avril 2021

Demi-finales
21, 27 et 30 avril 2021

Finale
4, 6, 9, 11 et 15 mai 2021

Playdowns

27 mars, 3, 10, 21, 27 et 30 avril 2021

Cliquez ici pour voir le calendrier complet
*sous réserve de modifications ultérieures liées aux diffusions TV

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Saison 2020-2021
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Commission Fédérale des Compétitions a publié ce jour le calendrier de la saison 2020-2021 de Ligue Féminine. La première journée de championnat aura lieu le week-end du 26-27 septembre.
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Elles font leur retour au jeu

Corps: 

L'Open de France 3x3, présenté par GRDF, sonne le retour au premier plan du basket après des mois difficiles liés à la crise sanitaire. A Nantes, samedi 1er août, les meilleurs joueurs et joueuses français de 3x3 seront au rendez-vous pour essayer de graver leur nom au palmarès. La France, meilleure nation mondiale du classement féminin, dispose de joueuses de très haut niveau qui évoluent pour la plupart en Ligue Féminine.

Vainqueures en 2018 et 2019, Caroline Heriaud (Roche Vendée) et ses copines de Las Campeonas (Marie Mané, Victoria Majekodunmi, Soana Lucet) chercheront à réaliser le premier three-peat de l'histoire de cette compétition. Plusieurs équipes auront les moyens de contrarier les plans de la capitaine du RVBC à l'image de 3nity de Myriam Djekoundade (Landerneau) qui sera accompagnée de Marie-Paule Fopossi, Camille Droguet (La Tronche Meylan, LF2) et Anna Ngo Ndjock (Saint-Amand).

Poitiers Medley sera également un redoutable concurrent puisque Mamignan Touré (Basket Landes), Clarince Djaldi-Tabdi (Nantes Rezé), Marie-Eve Paget (Basket Landes) vont unir leurs forces. Junko (Hortense Limouzin, Maeva Djaldi-Tabdi, Noémie Brochant, Maud Stervinou) pourrait également tirer son épingle du jeu.

D'autres joueuses passées par la LFB fouleront le terrain nantais comme Claire Parisi et Shelby Saint-Just (Bordeaux Ballistik), Jodie Cornelie-Sigmundova (Lev'Elles Up) ou encore Sabrina Palie (Old School Fever).

Open de France 3x3, présenté par GRDF

Samedi 1er août à partir de 10h00 au Parc des Chantiers de Nantes (entrée gratuite)

En direct à partir de 15h30 sur YouTube et Facebook et à la TV sur Sport en France à partir de 19h00 (demi-finales et finales)

Plus d'infos sur www.3x3ffbb.com

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
De nombreuses joueuses de Ligue Féminine participeront samedi 1er août à l'Open de France 3x3, présenté par GRDF, au Parc des Chantiers à Nantes. Double tenante du titre, l'équipe Las Campeonas de Caroline Heriaud va tenter de conserver son bien. L'événement sera retransmis en direct sur Internet et Sport en France.
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La Commission a statué

Corps: 

Avis favorable engagement en LFB 2020/21 :

Roche Vendée BC, Nantes Rezé Basket, ESB Villeneuve d'Ascq LM, Flammes Carolo Basket AA, Lyon ASVEL Féminin, St Amand Hainaut Basket, SASP Basket Landes, Tarbes Gespe Bigorre, BL Montpellier MMA, SASP Bourges Basket, Landerneau Bretagne Basket, Charnay Basket Bourgogne Sud

Avis favorable engagement en LF2 2020/21 :

BC Saint-Paul Rezé, UF Angers Basket 49, Montbrison Féminins BC, SAS Toulouse Métropole Basket, COB Calais, Reims Basket Féminin, C’Chartres Basket Féminin, AS Aulnoye, USO Mondeville Basket, BC La Tronche Meylan, S. Illkirch Graffenstaden 

Avis favorable engagement en NM1 2020/21 :

STB Le Havre, Vendée Challans Basket, ALS Andrézieux Bouthéon Basket, SAS SP BC Orchies, SAS Saint-Vallier BD, Union Tarbes-Lourdes PB, Rueil AC Equipe 1ère, CEP Lorient Basket-Ball, SOM Boulogne, Toulouse BC, Aurore Vitré BB, AS Kaysersberg ABCA, Stade Rochelais Rupella, Etoile Angers Basket, Union Tours MB, JSA Bordeaux Métropole Basket, C’Chartres Basket Masculin, Caen BC, Vanves GPSO Basket, Dax Gamarde Basket 40, SO Pont de Cheruy Charvieu Chavanoz Basket-Ball, Mulhouse Basket Agglomération, Besançon Avenir Comté, GET Vosges, US Avignon Le Pontet Basket, Union Rennes Basket 35, Pays des Olonnes Basket

Avis favorable engagement en NM2 2020/21 (club NM1 sollicitant son engagement en NM2 2020/21) :

Enfants du Forez

Avis défavorable engagement en NM2 2020/21 (club NM1 sollicitant son engagement en NM2 2020/21) :

La Charité Basket 58 : Rétrogradation en Ligue Régionale

Avis favorable engagement en NM2 2020/21 :

Etoile Charleville Mézières, ES Gardonne, Beyssac Beaupuy Marmande, US Maubeuge BB,

Avis favorable engagement en NM3 2020/21

ESC Trappes SQY, Val d’Albret Basket, Wasquehal Flash B

Avis favorable engagement en NF2 2020/21

Rennes Avenir

Avis favorable engagement en PNM 2020/21

Gouvieux Basket Oise

Décisions pour non production 2 mois après échéance (art.733 des RG FFBB) :

  • Roche Basket AL : Rétrogradation en division Régionale Masculine 2 pour la saison 2020/2021. Suite au recours du club, la Chambre d’Appel FFBB a réformé la décision CCG et rétrogradé le club en Pré-Nationale Masculine ;
  • Perpignan le Soler MB : Rétrogradation en division Régionale Féminine 2 pour la saison 2020/2021 ;

 

Conformément aux dispositions de l’article 924 des Règlements Généraux FFBB, les clubs peuvent interjeter appel devant la Chambre d’Appel à l’encontre des décisions de la Commission de Contrôle de Gestion, dans un délai de 10 jours ouvrables à compter de la date de réception de la décision.

Catégorie: 
Surtitre: 
Commission Contröle de Gestion
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La Commission de Contrôle de Gestion (CCG) de la FFBB a statué sur les clubs engagés en championnats LFB/LF2/NM1 et/ou sportivement qualifiés pour ces compétitions au terme de la saison (hors Pôle France BasketBall). Elle a par ailleurs statué sur l’engagement des clubs CF/PN pour lesquels elle s’était saisie.
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8 clubs LFB engagés en coupe d'Europe

Corps: 

Euroligue Féminine

- LDLC ASVEL Féminin
- Bourges Basket
- Basket Landes (certainement tour préliminaire)


Eurocoupe féminine

- Charleville-Mézières
- Roche Vendée BC
- Landerneau BB
- ESB Villeneuve d’Ascq-LM
- Saint-Amand

Catégorie: 
Surtitre: 
Coupes d'Europe féminines
Auteur: 
Fabrice Canet / FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Bureau Fédéral de la Fédération Française de BasketBall a décidé, ce jour, de proposer à la FIBA Europe l’engagement de huit clubs de LFB en Euroligue et Eurocoupe Féminine pour la saison 2020-2021.
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L'ascenseur tarbais

Corps: 

C'est une anecdote encore présente dans la mémoire de l'une des actrices principales, Isis Arrondo. Au cours d'un 1/16è de finale de Coupe de France largement dominé par le pensionnaire de LFB face à Colomiers (NF1), la meneuse tarbaise se trouve sous le cercle, encadrée par Isabelle Yacoubou et Liz Moeggenberg, alors que son équipe effectue une remise en jeu en ligne de fond. "Je n'ai pas un grand souvenir de la rencontre mis à part cette petite touche qu'on avait répétée dans la semaine. Je ne sais plus d'où c'est parti mais c'est sûrement Isa (Yacoubou) et François Gomez. On s'était entraînés et j'ai dû être choisie parce que j'étais la plus légère" plaisante Arrondo.

"Flore Perotto (passée par Lattes Montpellier), qui jouait à Colomiers, m'avait dit que ça n'était pas possible, que je ne pouvais pas sauter aussi haut". Mais que s'est-il passé au juste ? Rien de moins qu'un hommage du TGB à la culture rugbystique locale puisque, soulevée par ses acolytes Yacoubou et Moeggenberg, Isis Arrondo se saisit du ballon en haute altitude et tente de conclure une action jamais réalisée sur un parquet. Devant une foule médusée, les hommes en gris mettent rapidement fin à la tentative bigourdane : "Ils ont sifflé avant même que j'ai eu le temps de tirer" se rappelle celle qui n'avait jamais vu le cercle d'aussi près. "On leur a demandé ce qu'ils sifflaient. Ils nous ont dit « on ne sait pas mais ce n'est pas du basket ». Même eux étaient dépassés. Ca avait fait rigoler tout le monde. C'était sympa".

Eric Sans, qui officiait ce soir-là, s'en souvient comme si c'était hier : "Pour moi c'était un match important car je n'avais pas l'habitude de siffler à ce niveau. C'était déjà déstabilisant. (Sur l'action) On reste figé l'espace d'une seconde avec mon collègue, la salle est figée, un silence se fait. Tout le monde est sidéré par ce qui vient de se passer, la meneuse de jeu est morte de rire et mon collègue prend la décision tout de suite d'annuler. Je suis à côté de François Gomez et très théâtralement, avec un sourire complice, il me dit : alors il se passe quoi maintenant ?". Les hommes en gris doivent se justifier : "J'ai cru bon de lui répondre qu'il y avait un vide réglementaire mais que si mon collègue a annulé, c'est qu'il a une bonne raison. Je n'avais aucun argument à lui opposer. François Gomez nous a eus, on a subi sa malice de plein fouet". "Ce qui était cool, c'est qu'elles n'ont pas pris ça comme un manque de respect" indique Arrondo. Une version confirmée par l'homme au sifflet : "Tout ça s'est déroulé dans une ambiance très bon enfant".

Le pire dans l'histoire, c'est qu'Isis Arrondo a raté sa tentative. "J'étais trop loin et je n'ai pas pu m'approcher. J'ai dû faire un petit tir à la con. Quel dommage ! Bon les arbitres avaient sifflé avant mais j'aurais trop aimé m'approcher, rester accrochée et leur dire que j'avais marqué" s'enflamme la meneuse. Une chose est sûre, la joueuse comme l'arbitre sont encore dans le flou. "Je ne sais pas si c'est autorisé et si ça ne l'est pas, pourquoi. Je suis curieuse de savoir la violation exacte" pour Arrondo; "si ça devait se reproduire, je pense que les arbitres refuseraient le panier mais pourquoi..." s'interroge Sans. Bruno Vauthier, responsable de la formation des officiels à la FFBB, siffle la fin avec un code de jeu à la main : "A la suite de cette action et d'une autre similaire en NM3, nous avons alerté la FIBA. Si à l'époque il n'y avait rien, la règle a évolué. L'article 25-7 du règlement indique qu'il est interdit de soulever un partenaire pour jouer le ballon".

Désormais en LF2 à Angers, "une équipe qui a beaucoup d'ambition", Isis Arrondo ne regarde pas ses années en Ligue Féminine avec nostalgie. "La LFB ne me manque pas, j'ai eu des supers années à Tarbes et Nantes. Je prends beaucoup de plaisir avec Angers pour chercher cette montée. J'ai vécu une descente avec Mourenx à l'époque, il faut que j'équilibre mon ratio donc j'aimerais bien vivre une montée et je pourrais partir à la retraite le coeur léger". Une autre histoire d'ascenseur...

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La petite histoire de...
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
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Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Le 18 février 2009 à Colomiers, la malice du coach de Tarbes François Gomez avait décontenancé arbitres, adversaires et spectateurs. Récit d'une soirée entrée dans l'Histoire et remise au goût du jour pendant le confinement par le TGB.
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Plus forte que les blessures

Corps: 

A 10 ans, Ornella Bankolé découvre le basket à Monéteau dans l'Yonne. Repérée pour ses qualités d'appuis et de vitesse, elle intègre le pôle espoirs de Dijon puis le Pôle France en 2012. A sa sortie, le club de Calais alors en LFB lui offre son premier contrat professionnel : "J'étais super contente de signer à Calais, dans un projet qui était intéressant pour moi". Membre de l'Équipe de France U18 durant l'été, elle se blesse au genou (ligament croisé) dès l'ouverture du tournoi face à l'Italie et voit ses rêves de Ligue Féminine s'eloigner. "Ca a été très dur mentalement, je me suis dit "tout mais pas maintenant", j'avais beaucoup d'appréhension de devoir revenir de blessure sur une première saison pro. J'étais très inquiète" se rappelle l'arrière.

Après une rééducation menée à un rythme effréné, elle retrouve le terrain et le maillot jaune et bleu du COB avec lequel elle dispute sept rencontres en fin de saison (6,0 points). "J'ai repris assez tôt, il fallait que je me remette en confiance pour faire quelques matches et être apte mentalement à démarrer la saison d'après. Ca m'a mis en confiance de voir que mon genou tenait, de pouvoir faire quelques minutes". Dans son malheur, elle peut compter sur le staff calaisien qui l'aide à remonter la pente : "Dans la rééducation, l'accompagnement, ils ont été au top. J'ai eu une prépa de ouf tout l'été. Ils m'ont remise sur pied". Relégué en LF2, Calais s'appuye sur une Ornella Bankolé à 100% de ses moyens (11,7 points) mais ne parvient pas à retrouver l'élite contrairement à leur jeune ailière qui tape dans l'oeil de Lattes Montpellier, finaliste des playoffs LFB. "Quand Rachid Meziane m'a proposé le projet j'étais très contente de retrouver un club de Ligue Féminine et en plus au BLMA qui a une belle image" confie-t-elle.

Mais le sort semble s'acharner sur l'Icaunaise qui, après sept matches, est touchée à l'autre genou. "La blessure est plus grave parce que les croisés sont touchés mais aussi un autre ligament et le ménisque. Comme j'avais déjà eu ça, je l'ai beaucoup mieux vécu et j'ai basculé tout de suite. Je savais ce qui allait se passer, ce qu'il fallait faire et ne pas perdre de temps. Mentalement j'étais prête". De nouveau sur pied, elle repart avec détermination sous les couleurs lattoises non sans appréhension : "J'étais un peu inquiète. Est-ce que ça va tenir ? Puis j'étais revenue dans un effectif XXL au BLMA, autour de joueuses fortes et expérimentées". Elle réalise pourtant la meilleure saison statistique de sa jeune carrière (7,5 points et 8,3 d'évaluation en 30 matches), obtient ses premières sélections en Équipe de France lors de l'été 2019 et décroche la médaille d'argent à l'Euro. Mesure-t-elle au chemin parcouru depuis sa blessure quatre ans plus tôt ? "J'y pense quand on m'en parle. C'est derrière moi mais je me dis que je suis passée par pas mal d'épreuves, je suis heureuse d'en être arrivée là même si ce n'est pas la fin".

En septembre, Bankolé intégrera une nouvelle équipe puisqu'elle s'est engagée en faveur de Roche Vendée. Avec le RVBC, celle qui porte le numéro 3 en hommage à ceux qui l'inspirent (LeBron James, Maya Moore, Drazen Petrovic) espère franchir un nouveau palier et devenir une joueuse majeure : "Je pars là-bas pour avoir un autre rôle que celui que j'avais à Montpellier, celui d'une remplaçante qui devait apporter. A Roche Vendée j'y vais pour être titulaire, avoir du temps de jeu et montrer de quoi je suis capable".

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Surtitre: 
La petite histoire de...Ornella Bankolé
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. A sa sortie du Pôle France en 2015, Ornella Bankolé faisait partie des plus grands prospects du basket français. Deux graves blessures aux genoux n'ont pas entamé son ascension et sa soif de briller au plus haut niveau.
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"En pleurs à deux minutes de la fin"

Corps: 

Bonjour Sandra, que deviens-tu ?
Depuis que j'ai arrêté ma carrière, je me suis formée. J'avais déjà préparé un petit peu ma reconversion. J'ai réussi mon DE JEPS et dans le même temps j'ai été embauchée au Comité Départemental du Calvados où je suis CTF (Cadre Technique Fédéral). J'ai énormément de missions : je m'occupe de la sélection départementale féminine U13, depuis deux ans j'ai lancé le championnat 3x3, j'entraîne la section scolaire départementale dans un collège à Caen, il y a la formation de cadres. Mes journées sont bien remplies.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
On va dire 8. J'essaye de suivre pratiquement tout le monde, filles ou garçons ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui je suis coach d'une équipe garçons à Douvres en R2. Il n'y a pas plus la LFB, je suis la JeepELITE, la Pro B. Peu importe le sexe, la catégorie, je trouve toujours du plaisir à regarder le basket.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
En début de carrière c'est Malgorzata Dydek qui est malheureusement décédée. J'arrivais, j'étais toute nouvelle en sélection et voir quelqu'un a plus de 2m (2m18) c'était impressionnant. Et sur la fin de ma carrière c'est Brittney Griner contre qui j'ai pu jouer quand j'étais à Bourges lors de ma dernière année.

La coéquipière la plus fantasque
(Rires) Il y en a plein ! Il y a Virginie Brémont, Gaëlle Skrela, Fati Sacko... Il y en a eu une mutlitude.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
La finale de 2001 du championnat d'Europe. J'étais la rookie de l'Équipe de France. Je me rappelle que j'étais en pleurs à deux minutes de la fin, la victoire était quasi acquise. J'aurais été incapable de jouer, j'étais vraiment en larmes. J'aimerais aussi rejouer une demi-finale du championnat de France avec Montpellier, si c'était à refaire je le rejouerais et changerais forcément le score.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Je pense que c'est celui qui a plus ou moins mis fin à ma carrière. C'est le dernier match de championnat de NF3 juste avant les playoffs pour la montée (avec Douvres), je me pète la cheville. C'est la première grosse blessure de ma carrière et qui a signé la fin totale. Malgré ça, j'ai quand même joué, strappée, le match de la montée. J'étais censée jouer 3 minutes et j'en ai joué 35 avec une douleur indescriptible. La passion a pris le dessus, je ne regrette pas.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'ai perdu de vue Laure Savasta. J'aimerais bien la revoir parce que j'ai presque revu toutes celles qui ont fait partie de l'équipe en 2001, je garde le contact avec tout le monde.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
C'est la coach d'Istres, Joëlle Belmonte. Je suis arrivée à Istres après une grossesse, hors de forme. Elle a toujours cru en moi et elle savait que j'allais réussir, devenir une basketteuse professionnelle. Elle m'a accompagnée, encouragée, engueulée comme une maman. Elle était un coach hors normes avec un tempérament terrible mais elle m'a transmis cette passion et cette combativité que j'ai eues sur le terrain dès le départ.

Son parcours (133 sélections en Équipe de France)
1992-1995 Effort du Morne Vert
1995-1998 Bourbaki Pau
1998-2001 Istres (NF1 puis LFB)
2001-2004 Bourges
2004-2006 Puig d'en Valls (Espagne)
Eté 2006 Shinshan (Corée du Sud, WKBL)
2006-2008 Lattes Montpellier
2008-2009 Cesis (Lettonie)
2009-2012 Lattes Montpellier
2012-2013 Arras
2013-2015 Mondeville
Oct-Nov 2015 Bourges

Son palmarès
Championne d'Europe en 2001
Championne de Lettonie en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2011
Championne de France NF1 en 2000

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Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Dijon ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Juin 2020
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Chapeau: 
Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, Sandra Dijon a illuminé la Ligue Féminine de son sourire et son talent durant 13 saisons (327 matches). Istres, Bourges, Lattes Montpellier, Arras et Mondeville ont pu profiter de la combativité de la pivot martiniquaise sous les paniers. Installée en Normandie, elle forme désormais les joueuses de demain.
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Pro de la balle et du sifflet

Corps: 

L'illustre Chantal Julien avait montré la voie, celle qui mène d'une carrière de joueuse professionnelle à celle d'arbitre au plus haut niveau français. Mais la réussite de cette pionnière s'étant déroulée avant la création de la Ligue Féminine de Basket en 1998, l'arrivée en 2005 de Carole Delauné David sur un parquet de LFB avec un sifflet est donc un événement. La Normande jouait encore à Mondeville quelques années auparavant.

Formée à l'Avant Garde Caennaise puis à Mondeville, elle découvre le monde professionnel lors de la saison 97-98. Entre 1998 et 2000, elle participe à 54 rencontres de LFB (4.5points/match en moyenne) sous les couleurs de l'USOM, vitrine du basket normand. "Igor Groudine était le coach", rappelle Delauné David. "On sortait de la Nationale 1A qui restait un peu amateur même si des joueuses étaient rémunérées. Le développement économique et de vision n'a plus rien à voir, la création de l'Open, la mise en avant des joueuses", se remémore-t-elle. "D'un point de vue basket, si je me donne 20 ans de moins, est-ce que je serais capable de jouer en Ligue Féminine ? Waouh ! Physiquement ça a pris de l'ampleur, de la vitesse. Je me sentirais dépassée".

A 24 ans, elle quitte le milieu pro et s'engage à Ifs, un autre club de la banlieue caennaise, en tant qu'entraîneur-joueuse en...pré-nationale. Elle mènera son équipe jusqu'en NF1 avant de prendre un poste de responsable technique de zone à la Fédération Française de Basket en septembre 2005. C'est pendant cette période ifoise que cette touche-à-tout de la balle orange a attrapé le virus de l'arbitrage : "J'ai toujours été attirée par toutes les facettes du basket, j'ai été joueuse pro, aujourd'hui je suis dirigeante, l'arbitrage faisait partie de tout ça. Je m'étais toujours dit que quand j'arrêterai de jouer en pro, je commencerai ma formation d'arbitre". Dès 2000, elle se lance et gravit rapidement les échelons sous la coupe de Pascal Dorizon, le patron de l'arbitrage français. Alors que la LFB inaugure, en octobre 2005, l'Open LFB à Coubertin, Carole Delauné David officie lors du match entre Clermont-Ferrand et Calais pour sa première en Ligue Féminine : "Je venais de commençer à travailler à la FFBB. J'étais avec avec Freddy Lepercq, mon nouveau collègue de l'époque, et surtout j'arbitrais Elena Nikipolskaia avec qui j'avais joué pendant deux ans à Mondeville. Je connaissais le niveau de jeu, les joueuses. C'était un sacré avantage".

Passée de l'autre côté de la barrière, elle avoue que les premières saisons ont été délicates à gérer notamment dans la relation avec d'anciennes coéquipières ou adversaires. "Il n'y avait pas de cadeau mais pas forcément de mon côté. Les filles étaient là pour jouer et pour gagner donc si elles avaient quelque chose à dire, elles me le disaient. C'était un peu compliqué, le protocole des arbitres, on fait super attention. Comme je commençais, j'avais encore des réflexes. La gestion humaine était faite à ma manière et qui n'était la plus adéquate pour le haut niveau", sourit-elle. Avec le temps et l'expérience, Carole Delauné David s'affirme, devient arbitre FIBA en 2007 et atteint le Graal en 2012 avec une nomination pour officier lors des Jeux Olympiques de Londres.

Seule femme à exercer au plus haut niveau français lorsque Chantal Julien s'est arrêtée, Carole Delauné David a dû se faire une place pendant plusieurs saisons dans un milieu essentiellement masculin. "L'activité d'arbitre n'est pas attirante, il faut le dire. On a beaucoup de pression, de contestations, on doit avoir un fort caractère. Je pense que ça peut faire peur". S'il est vrai que l'univers des refs s'est fortement féminisé depuis plusieurs années, très rares sont les anciennes joueuses pro à oser franchir le cap. "On n'en vit pas de l'arbitrage, c'est ça le problème. Nathalie Lesdema avait commencé l'arbitrage mais elle a vite arrêté...Son nom a pu la servir comme la desservir, elle n'a pas pu monter aussi vite qu'on l'aurait souhaité", regrette la Normande qui devra attendre encore un peu avant d'avoir à son tour une héritière.

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Surtitre: 
La petite histoire de...Carole Delauné David
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 18. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. Joueuse professionnelle à Mondeville lors du lancement de la LFB, Carole Delauné David est la seule à avoir porté un maillot et une chemise d'arbitre en Ligue Féminine.
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"Nous étions comme dans une famille"

Corps: 

Comment vas-tu Ana?
D'abord un bonjour de Croatie à tous les fans français de basket. Je suis donc en Croatie, je prends du bon temps avec ma famille. Ca a été une période incensée partout dans le monde donc on apprécie d'autant plus ce que l'on a et de prendre soin de sa famille et de ses amis. Je vais bien, ma vie a complètement changé maitenant avec des enfants. C'est le meilleur sentiment au monde que d'être maman et j'adore ce role.

Que deviens-tu ?
Depuis que j'ai quitté la France (en 2013), beaucoup de choses se sont passées. J'ai perdu mon père et ça a été la période la plus dur de ma vie. C'est pour ça que j'avais décidé de ne pas revenir en France. J'ai attendu des offres et j'en ai reçu une de Turquie en octobre. Ca m'a permis de rester plus longtemps auprès de ma maman. J'ai joué deux saisons en Turquie (2013-2015), j'ai vraiment apprécié le basket et la vie là-bas même si c'est bien différent de la France où tout est planifié, organisé. J'ai ensuite eu une blessure et j'ai eu une offre de Salamanque mais pour quelques mois seulement et après Noël j'ai signé à Sopron. C'est à cette période que j'ai commencé à penser à ma vie après le basket. J'ai décidé d'étudier et j'ai eu un diplôme de préparateur physique en 2018. Je suis rentrée en Croatie pour ma dernière saison de basket. J'ai aidé une équipe avec des jeunes (ZKK Novi Zagreb) pour laquelle j'avais déjà jouée à 16 ans quand j'ai quitté Split pour Zagreb. Je pense que c'était la meilleure façon de finir. Ca m'a rappelé ma jeunesse quand je ne connaissais rien à l'argent, aux contrats, aux managers... Avec ces jeunes c'était rafraîchissant, les voir jouer, leur donner des conseils, elles m'appellaient "mama". Je les regardais comme mes enfants et j'ai adoré chaque seconde. J'ai donc arrêté ma carrière en mai 2017, je me suis mariée en 2018 puis j'ai eu une fille, Petra. Il y a 4 mois, j'ai eu un garçon, Toma Srecko. Et aujourd'hui je suis la plus heureuse d'avoir ma famille à mes côtés.

Suis-tu toujours la Ligue Féminine ou les résultats d'un club en particulier ?
Je suis autant que je peux mais je dois avouer que ma vie a complètement changé et donc je n'ai pas beaucoup de temps libre. Je suis plus le BLMA (Lattes Montpellier).

Quel est ton meilleur souvenir en Ligue Féminine ?
On pense toujours aux championnats ou aux médailles que l'on a gagnés et bien sûr que ce sont de bons souvenirs. Mais je dirais aussi que l'une de mes meilleures années, là où j'ai adoré jouer au basket, c'était à Mourenx. Cette petite salle, pleine de fans, nous étions comme une famille. Chacun essayait de faire de son mieux pour l'équipe et le club. J'ai ressenti ça aussi à Montpellier. Je pense qu'à la fin d'une carrière, les fans sont ceux qui te montrent réellement combien ils t'apprécient et se rappellent de ton jeu.

Et le pire ?
C'est quand je me suis déchiré le ligament croisé lors de ma première saison à Tarbes. J'ai été opérée, je n'avais que 20 ans et dans cette situation j'ai décidé de signer à Aix-en-Provence pour la saison d'après ce qui a déçu les gens de Tarbes. Donc jusqu'à la fin de la saison on a eu quelques problèmes mais aujourd'hui, je ne pense pas qu'il y ait de mauvais sentiments. Ca s'est fait pour certaines raisons et on apprend tous de nos erreurs. Les fans me le rappelaient chaque saison quand je jouait contre Tarbes, qu'ils n'avait pas aimé que je parte.

As-tu encore des amies qui jouent en LFB ?
J'ai des amies qui jouent dans la ligue française et c'est une des meilleures choses qui reste après avoir joué au basket. Avec certaines tu parles plus, avec d'autres moins et je pense que les réseaux sociaux sont coupables de ça parce qu'on sait tout ce qui se passe dans la vie des autres. Parfois c'est plus facile de ne pas appeler ou envoyer un message parce que tu sais déjà. Je mentionne une personne spéciale pour moi, Ana Maria Filip. Elle est venue à mon mariage, je l'ai connue jeune à Bourges et je peux dire qu'elle a bien grandi. C'est une femme et une joueuse forte. Elle n'abandonne jamais.

Son parcours en LFB
2003-2004 Tarbes
2004-2005 Aix-en-Provence
2006-2008 Mourenx
2008-2010 Bourges
2010-2013 Lattes Montpellier

Son palmarès en LFB
Championne de France LFB en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2009, 2010, 2011 et 2013

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Ana Lelas ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Découverte à Tarbes en 2003, Ana Lelas a joué pendant neuf saisons en Ligué Féminine et porté les maillots du TGB, Aix-en-Provence, Mourenx, Bourges et Lattes Montpellier (216 matches joués). Après une carrière bien remplie qui s'est terminée en 2017, l'ailière est retournée vivre en Croatie où elle a fondé une famille.
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"Bercy, mon plus gros souvenir"

Corps: 

Comment vas-tu Yuliya ?
Ca va mieux maintenant, heureusement que l'on peut sortir. C'était très compliqué, on est pas habitué à rester enfermé 24h/24 à la maison. Mais on n'avait pas le choix.

Que deviens-tu ?
Je me suis d'abord reposée. J'ai pris une équipe de R2 à Rezé Basket, je coache. Et en dehors du basket je travaille dans une boîte pharmaceutique.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Ah non pas du tout. J'ai raccroché mes baskets il y a 3 ans et je n'ai pas repris.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais moitié-moitié. Les premières années je suivait parce que je connaissais encore les filles et puis il se trouve qu'il n'y a plus personne. Pour moi, c'était moins intéressant de suivre mais je regarde un peu sur LFB TV.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Je pense que c'est quand nous sommes allés à Bercy (finale de la Coupe de France en 2013 contre Lattes Montpellier). C'est le plus gros souvenir qui m'a marquée. Même si on a perdu, on y a été. C'était un objectif, d'être au moins une fois à Bercy pour y jouer.

Et le moins bon ?
Le pire, ça date ! Quand on était en NF1 avec Nantes, on est monté mais on perd la finale contre Basket Landes (en 2008 sur un tir au buzzer de Marion Laborde), tout le monde s'en souvient.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Dans mon équipe il y a Amandine Michaud (joueuse du NRB de 2015 à 2019), Aurélie Bonnan joue un peu avec nous, Caroline Aubert. Je garde le contact avec Shona Thorburn, je suis un peu Katherine Plouffe, Katia Clanet qui a joué à Nantes.

Son parcours
2000-2005 Chateauroux (NF3-NF2)
2005-2017 Nantes Rezé (NF1-LFB)

Son palmarès
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2010, 2011 et 2012

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Yuliya Andreyeva ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Arrivée d'Ukraine en 2000 à l'âge de 16 ans pour jouer à Chateauroux (NF3), Yuliya Andreyeva n'a ensuite connu que le Nantes Rezé Basket (2005-2017). Elle a joué 12 saisons sous le maillot des Déferlantes, dont 9 en LFB (256 matches), et n'a pas quitté les bords de Loire où elle est désormais installée.
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Tous les bilans club par club

Corps: 

Épisode 1 - Charnay attendait son heure
Matthieu Chauvet (entraîneur) : "On a montré notre faculté à jouer notre place en LFB, sans être ridicule."

Épisode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Jean-Pierre Ciglia (président) : "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre."

Épisode 3 - Tarbes restait serein
François Gomez (entraîneur) : "On avait l'état d'esprit, l'engagement, on se préparait à ce mini-championnat des playdowns."

Épisode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Fabrice Fernandes (entraîneur) : "On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous."

Épisode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Rachid Meziane (entraîneur) : "On est monté en puissance entre le début chaotique et ce qu'il a montré en janvier-février."

Épisode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Caroline Heriaud (capitaine) : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses."

Épisode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan
Amel Bouderra (capitaine) : "La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier."

Épisode 8 - Landerneau toujours plus haut
Stéphane Leite (entraîneur) : "On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts."

Épisode 9 - Basket Landes dans ses standards
Marie-Laure Lafargue (présidente) : "Le travail de fond amorcé dans le club, basé sur les valeurs de transmission et d'identité, paye."

Épisode 10 - Lattes Montpellier à la bonne heure
Edwige Lawson-Wade (dir. sportive) : "En étant troisième du championnat le plus relevé d'Europe, on est content."

Épisode 11 - Bourges fidèle au poste
Olivier Lafargue (entraîneur) : "Le bilan sportif est plutôt intéressant même si on a eu un début de saison un peu compliqué."

Épisode 12 - Lyon était le patron
Paoline Salagnac (capitaine) : "Au complet sur la fin de saison, ça aurait pu faire de belles choses mais on ne refera pas l'histoire."

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Depuis le 21 avril, nous vous avons présenté, pour chaque club LFB, un bilan de sa saison à travers l'interview d'un acteur, qu'il (elle) soit Président(e), entraîneur ou joueuse. Vous trouverez dans cet article l'ensemble de ces bilans.
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"Ma période à Valenciennes a été incroyable"

Corps: 

Comment vas-tu Sandra ?
Ca va, on doit s'adapter à cette nouvelle façon de vivre. Je suis à la maison, j'ai stoppé mon activité professionnelle pour l'instant et j'espère la reprendre rapidement. J'ai deux enfants donc mes journées sont bien chargées.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté ma carrière à Prague (en 2010). Je suis retournée à la faculté des sports de Prague où j'ai passé un diplôme de préparateur physique et coach sportif. Ca m'a pris une année puis j'ai intégré l'équipe 2 de Prague, l'équipe réserve avec des jeunes joueuses. Je me suis occupée de la préparation physique et de la réathlétisation post blessure. Ca m'a beaucoup plu. En 2013 on est rentrés en France et j'ai eu deux enfants. J'avais mis tout ça en suspens. On est arrivé en 2016 à Dinan et au bout de 4-5 mois j'ai lancé mon activité de coach sportif individuel. J'ai commencé avec une personne puis le bouche à oreille a fait son effet, j'entraîne maintenant une dizaine de personnes qui veulent courir, se remettre en forme, se gainer, se muscler. Je vais chez eux pour leur donner des cours de sport.

Tu as donc retrouvé la Bretagne...
Oui. On a fait un passage au Puy-en-Velay pendant deux ans où mon mari avait trouvé un poste. Il a été démarché pour aller en Bretagne, il m'a demandé si je connaissais Dinan. J'ai dit oui. Ca me permettait de me rapprocher de ma famille que j'avais quittée à l'âge de 15 ans. Ca m'a fait du bien de la retrouver par ici.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Pas du tout. A part dans le jardin avec mes enfants, on a obligatoirement installé un panier. Je me suis mise à d'autres sports que je n'avais pas pu faire quand j'étais basketteuse comme le ski, le vélo.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
J'aime bien regarder les matches à la télé. Je dirais 7. Il n'y a plus beaucoup de joueuses que je connais, avec qui j'ai joué. Il y a Elodie Godin. Je regarde plutôt les matches d'Euroligue avec Bourges, Lyon sur Youtube.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Ca a toujours été une question à laquelle j'ai eu beaucop de mal à répondre. Forcément le titre de championne d'Europe avec l'Équipe de France a été un grand truc. Au niveau club, toute ma période à Valenciennes a été quelque chose d'assez incroyable, les deux titres de championnes d'Europe ont été des grands moments, le partage avec les supporters.

Et le moins bon ?
A l'époque où je jouais, toutes les défaites ont été difficiles à digérer mais avec le recul je pense ces défaites nous ont permis de progresser, d'avancer. Ce n'est pas toujours une mauvaise chose de perdre. Le petit regret que j'ai c'est le quart de finale aux Jeux Olympiques (en 2000 à Sydney, perdu contre la Corée du Sud), les Jeux dans leur ensemble ont été un grand moment, je reste très heureuse d'avoir pu vivre ça. On se dit qu'on aurait peut être pu avoir un podium si on avait passé ce quart.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J'ai encore des contacts avec Claire Tomaszewski, j'ai eu Edwige Lawson récemment, ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas eue au téléphone. J'appelle de temps en temps Elodie (Godin) avec qui j'ai joué à Prague. Isabelle Fijalkowski aussi mais ça fait un petit moment que je ne l'ai pas appelée. On se perd un peu de vue, on ne s'appelle pas pendant un an et un jour on s'appelle et c'est comme si c'était hier. J'ai revu Jean-Pierre Siutat lors d'un déjeuner à Rennes, ça m'a fait plaisir. Il a appelé Nathalie Lesdema, ça faisait une éternité que je ne l'avais pas eue, ça m'a fait super plaisir. On ne s'appelle pas forcément mais ce sont des filles que je garde dans mon coeur. C'était une période particulière de ma vie, on a vécu des trucs assez incroyables.

Son parcours

1992-1995 Centre Fédéral
1995-2000 Aix-en-Provence
2000-2006 Valenciennes
2006-2010 Prague (Rép. Tchèque)

Son palmarès

En Équipe de France (214 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de la Coupe de France en 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne de République Tchèque en 2009

Distinctions
MVP française de LFB en 2005
MVP du Tournoi de la Fédération en 2003
MVP Espoir de NF1A en 1996
Membre de l'Académie du Basket depuis 2015
Coq d'or FFBB en 2010

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Le Dréan ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 27. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Sandra Le Dréan est une icône du basket français (8 saisons LFB, 216 matches joués). Passée par Aix-en-Provence, elle a fait les beaux jours de Valenciennes entre 2000 et 2006 et de l'Équipe de France féminine. L'ancienne ailière a retrouvé sa Bretagne natale après plusieurs années en République Tchèque où elle avait terminé sa carrière.
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Landerneau toujours plus haut

Corps: 

A l'image des spots publicitaires d'une chaîne de télévision au début des années 90, Landerneau est le petit club qui monte. "On est en plein dans nos objectifs, on avait l'espoir de faire mieux que la saison passée ce qui équivalait à au moins une sixième place et donc une qualification européenne. A l'arrêt du championnat on était cinquième ce qui nous a permis d'obtenir cette qualification. C'est historique pour le club" explique Stéphane Leite, entraîneur du LBB depuis 2014. Pourtant, la saison avait mal démarré puisqu'après un mois de compétition, la formation finistérienne n'avait gagné qu'un match sur quatre. Trois victoires de rang en novembre puis une série de cinq début 2020, notamment contre des concurrents directs comme Basket Landes et Charleville-Mézières, ont placé les Bretonnes dans la lutte pour la quatrième place. "On est satisfaits de ça même si la fin de saison me laisse amer et notamment la défaite à Nantes" concède le coach.

"On avait à coeur d'avoir une équipe plus stable que par le passé en conservant quelques joueuses. On a eu des gens pros, ça c'est important. Et aussi des gens prêts. Ashley Bruner a été décisive sur le rebond, l'intensité défensive. Taylor Wurtz a su mettre les tirs quand il fallait, il y a l'expérience de Virgnie Brémont et Kalu, remarquable pour sa première saison LFB" explique Leite. On ne peut que donner raison au technicien breton quand il évoque Ezinne Kalu. Quatrième meilleure marqueuse du championnat (15.5 pts), la Nigériane a crevé l'écran au même titre que ses compatriotes Promise Amukamara (Charnay) et Evelyn Akhator (Charleville-Mézières) avec qui elle a décroché le titre de champion d'Afrique en août 2019.

Leite et ses joueuses ont fait le boulot avec un bilan positif en Ligue Féminine (9v-7d). "On aurait voulu fêter ça sur le terrain, tout le monde est parti. On avait tous un objectif, on y est arrivé. On s'est tous mis en ordre de marche pour la saison prochaine et quand on se retrouvera, on va porter un toast mais ça ne sera pas la même chose. Il n'y a pas la même saveur" regrette le coach. Mais replonge rapidement dans son obsession de "continuer à évoluer". "On se posait la question d'être capable de pérenniser ce projet. Le club se structure et l'année prochaine on le verra d'autant plus sur la structuration interne" promet-il. Cette volonté de vouloir toujours faire mieux, il se l'applique également et l'arrivée de l'Eurocoupe en Bretagne coche une nouvelle case dans son plan de carrière : "Coacher en coupe d'Europe est quelque chose qui me faisait envie. Je suis content de le faire, qui plus est avec Landerneau".

Bizuth sur la scène européenne, Landerneau se veut prudent même si "en tant que compétiteur on va essayer de chercher à sortir des poules". "Ma priorité basket, vu le niveau en LFB qui est très fort, sera de se servir de la coupe d'Europe pour engranger de l'expérience" prévient Leite. Pour mener à bien cette double mission, il pourra compter sur Kalu, Brémont ("elle apportera son intelligence et de la sérénité"), Elodie Naigre ("elle continue à évoluer positivement"), Myriam Djekoundade ou encore l'emblématique Marie Butard, au club depuis 2010. "J'aurais voulu en garder d'autres mais on n'a pas pu le faire" en pensant à l'Américaine Taylor Wurtz ("un crève-coeur") qui quitte le Finistère en raison des contraintes réglementaires de l'Eurocoupe.

Côté arrivées, trois recrues ont été dévoilées. Hortense Limouzin ("elle fera parler d'elle en Ligue Féminine") quitte Saint-Amand et épaulera Brémont à la mène alors que l'ailière roumaine Gabriela Marginean fera son retour en France (vue à Arras en 2011-12). Enfin, l'Allemande Luisa Geiselsöder (20 ans), récemment draftée par Dallas en WNBA (21è position), fait déjà rêver son futur entraîneur : "Il y a un projet qui me plaît vraiment avec cette jeune joueuse, je suis excité de travailler avec elle. Elle a un état d'esprit et une éthique de travail irréprochables".

Landerneau Bretagne Basket (5ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Ezinne Kalu (15.5 pts/match)
Meilleure passeuse : Virginie Brémont (4.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Elodie Naigre (6.0 rbds/match)
Meilleure évaluation : Ezinne Kalu (15.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé
Episode 7 - Charleville-Mézières coupé dans son élan

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine se poursuit avec le huitième épisode consacré à Landerneau. Pour sa deuxième saison dans l'élite, le club breton se mêlait à la lutte pour une place dans le carré de tête.

L'Odyssée de Filip

Corps: 

Nous sommes en 2015, Ana Maria Filip dispute le Championnat d’Europe avec l’Équipe de France féminine 5x5 sous le nom d’Ana Maria Cata-Chitiga. À l’époque, elle porte encore celui de son père Marius, ancien volleyeur roumain de renom vainqueur d’une médaille olympique en 1980. Dernière rotation sur les postes 4 et 5, elle est peu responsabilisée par Valérie Garnier qui préfère associer Helena Ciak ou Diandra Tchatchouang aux indéboulonnables Sandrine Gruda, Endy Miyem et Isabelle Yacoubou. Avec moins de 10 minutes en moyenne passées sur les parquets, la Franco-Roumaine n’est pas aussi impactante durant cette quinzaine que lors de la Coupe du Monde en Turquie un an plus tôt où elle avait excellé, apportant en moyenne 8 points et 6 rebonds par match. Dominées en finale par une irrésistible Serbie, les Bleues ne parviennent pas à mettre la main sur la médaille d’or. Jamais rappelée pour une compétition de cette envergure, la carrière internationale d’Ana Maria Filip avec l’Équipe de France 5x5 touche à sa fin après 35 sélections, notamment du fait de la vive concurrence et l’arrivée de jeunes joueuses à fort potentiel comme Alexia Chartereau, Marième Badiane ou plus récemment Iliana Rupert précipitant son départ du groupe France. Un départ vécu comme une chance de découvrir de nouveaux horizons.

Le besoin de voir autre chose

En 2017, Ana Maria Filip décide alors de prendre le taureau par les cornes. "Je connaissais déjà très bien le 5x5 et je ressentais le besoin de sortir de ma zone de confort et d’expérimenter une autre pratique. J’ai appelé Richard Billant pour lui demander si je pouvais essayer le 3x3 et voir ce que ça donnait. Je savais que c’était un sport très différent mais que ça m’irait très bien." Et pour cause, son profil d’intérieure dynamique et mobile, capable aussi bien de tirer à mi-distance que de prendre la position préférentielle dos au cercle lui permet de dominer dans la nouvelle discipline olympique. Une force dont la joueuse de 30 ans n’avait pas pleinement conscience lors de sa première discussion à ce sujet avec le sélectionneur des Équipes de France 3x3 en 2012. "Richard nous avait dit qu’une joueuse devait être capable de shooter d’à peu près partout, poster, dribbler, défendre. Je me souviens lui avoir répondu qu’il lui fallait LeBron James. C’est pour ça que je n’ai pas vraiment osé mettre un pied dedans à ce moment-là, même si je pense qu’il n’y a pas vraiment de profil type. Il faut avoir certaines qualités que j’ai la chance d’avoir, indispensables pour être performante." Au 3x3, la réussite est fulgurante pour Ana Maria Filip. Sélectionnée pour la Coupe d’Europe à Amsterdam aux côtés de Caroline Hériaud, Alice Nayo et Perrine Le Leuch pour sa première année, elle participe grandement au bon parcours des Bleues qui échouent malgré tout au pied du podium. Mais l’essentiel est ailleurs. Ses premiers pas au 3x3 lui permettent de continuer à porter le maillot Bleu et participer à des compétitions internationales, chose indispensable pour elle. "J’avais besoin de jouer l’été parce que j’aime le basket. L’effet de groupe, voyager dans d’autres pays, gagner des titres. Je suis passée par le Pôle France et toutes les Équipes de France de jeunes et je suis habituée à ça, c’est comme une drogue.

Aujourd’hui troisième meilleure joueuse du Monde au ranking FIBA derrière ses coéquipières Migna Touré et Laëtitia Guapo, médaillée d’or au Championnat d’Europe 2018 et 2019, de bronze à la Coupe du Monde 2019, vainqueur récemment des Women’s Series, elle ne semble pas prête à laisser sa place. "Il y a de la concurrence partout, même dans le 3x3 mais tant que mon corps me permet de faire du basket à haut niveau je vais continuer."

Une expérience à revendre

Seule joueuse de l’Équipe de France 3x3 féminine à compter plusieurs sélections avec les A en 5x5, Ana Maria Filip n’est décidément pas une joueuse comme les autres. Forte de son expérience personnelle, elle partage avec bienveillance son vécu à ses coéquipières et fait désormais office de leader dans le vestiaire. "C’est vrai que d’avoir joué dans les deux Équipes de France est original. Je suis contente d’avoir eu ce parcours et de pouvoir apporter aux filles ce regard différent. Certaines sont encore jeunes et ne savent pas toujours ce qu’il faut faire. Quand j’avais leurs âges, il n’y avait que le 5x5 et j’aurais tellement aimé avoir autre chose à faire les étés plutôt que de couper. C’est ce que je leur répète en boucle. Il faut qu’elles se rendent compte de la chance qu’elles ont de pouvoir jouer à ce niveau l’été parce qu’il y a très peu de camps organisés pour les filles, malgré le fait que l’on soit des joueuses professionnelles." Un constat accablant mais pourtant bien d’actualité que livre une joueuse qui vit à 100 à l’heure.

Après ses saisons de 5x5 passés à disputer un championnat national et une Coupe d’Europe, Ana Maria Filip enchaîne avec l’Équipe de France 3x3 et voit ses temps de repos grandement impactés. Alors qu’elle fêtera ses 31 ans en juin prochain et qu’elle vient d’effectuer son retour à Lattes-Montpellier et par la même occasion en LFB après une saison passée en Pologne, Filip est consciente que cette charge de travail ne pourra pas durer dans le temps. "L’été dernier a été très intense. On a tenu bon en repoussant nos limites. Je ne sais pas si je pourrais refaire ça une deuxième fois, surtout en enchaînant après avec une saison de 5x5." Alors que tous les championnats sont à l’arrêt et les Jeux Olympiques de Tokyo repoussés en 2021 dû à la pandémie de coronavirus, la question ne se posera pas cet été pour Ana Maria Filip. Compétitrice, elle prépare déjà la saison prochaine mais reste dans l’incertitude dans l’attente de jours meilleurs.

Catégorie: 
Surtitre: 
Equipe de France 3x3
Auteur: 
Clément Daniou (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Internationale française de 5x5 puis de 3x3, Ana Maria Filip (1,94 m, 30 ans) a presque tout connu en Équipe de France. Redoutable dès ses premiers pas dans la nouvelle discipline olympique, elle est vite devenue une véritable leader.

"Fervente supportrice du Reims BF "

Corps: 

Comment vas-tu Audrey ?
Ca va bien. Je suis sur Nantes avec mon fils, c'est un peu sport entre le faire travailler, la maison et mon travail. Au moins ça occupe sur cette période qui est un peu frustrante, avec de l'incertitude. C'est pas le genre de situation que j'aime, je préfère maîtriser les choses.

Que deviens-tu ?
Lors de ma dernière saison (en 2012-2013), j'ai commencé une formation de manager général au CDES (Limoges), c'est quelque chose qui m'attirait beaucoup. D'ailleurs le projet que j'avais avec Lyon quand j'y ai signé était d'avoir une fin de carrière puis derrière de travailler sur l'extra-sportif. Ca c'est terminé autrement mais j'ai quand même fini ma formation. J'ai ensuite été embauchée à Charleville (Pro B) où j'ai fait trois ans. Et je suis arrivée à Nantes où je viens de finir ma deuxième saison en tant que manager général (Hermine de Nantes, Pro B).

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais 7. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je suis un peu plus la Ligue Féminine 2, par attachement familial. Je suis fervente supportrice du Reims Basket Féminin (dont son père, Philippe Sauret, est le Président).

Quel est ton plus beau souvenir de carrière LFB ?
Il y en a beaucoup. Je pense au premier titre, c'est souvent celui qui marque un peu plus et puis il y a le titre conquis sur le terrain de Bourges avec Valenciennes (en 2001). C'était une première fois pour nous quand on l'a fait avec l'USVO. C'était ma deuxième série de 5 ans avec Valenciennes, il y avait Laurent (Buffard). Ca avait une saveur particulière étant donné la rivalité qu'il y a eu entre Bourges et Valenciennes sur les 15 années de ma carrière. C'est forcément un moment fort que d'aller conquérir un titre sur le terrain d'un club qui dominait à ce moment là le basket français et européen.

Et le moins bon ?
Le pire ça reste le Final Four perdu en Sicile face à Bourges (à Messine en 2001). On fait une grosse erreur défensive et on perd au buzzer. C'était le premier titre européen qu'on attendait, on avait tout gagné cette saison là et la seule chose qu'on a laissé échapper c'est l'Euroligue. Au-delà de perdre, ce qui n'est pas insultant puisque c'était contre Bourges qui avait déjà eu deux titres, c'est la manière dont on a laissé échapper ce match. Ca a été une vraie frustration.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Je suis restée proche de Nicole Antibe et pour celles en activité, Johanne Gomis, Elodie Godin. En fait je suis en contact avec des joueuses contre qui j'ai joué. Après selon les réseaux basket, je croise aussi Isabelle (Fijalkowski), Yannick (Souvré), Cathy (Melain). Cette année j'ai eu moins de temps mais j'essaye de voir des matches sur Nantes ce qui me permet de recroiser beaucoup de têtes du basket féminin. Je suis toujours contente de recroiser les filles que j'ai pu cotoyer, soit par amitié, soit par connaissance via le basket.

Son parcours

1990-1993 Centre Fédéral
1993-1998 Valenciennes
1998-2000 Bourges
2000-2005 Valenciennes
2005-2007 Ekaterinbourg (Russie)
2007-2009 Tarente (Italie)
2009-2010 Schio (Italie)
2010-2011 Parme (Italie)
2011-2013 Lyon

Étés 2001-2002 Washington (WNBA, USA)

Son palmarès

En Équipe de France (202 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Championne de France NF1A en 1994
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 1994, 1997, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne d’Italie en 2009
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2010

Distinctions
MVP française de LFB en 2004
Élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB
MVP du Tournoi de la Fédération en 1997
MVP du All Star Game LFB en 2004
MVP Espoir de NF1A en 1995

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Audrey Sauret ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Star du basket français au début des années 2000 avec Bourges puis Valenciennes, Audrey Sauret a remporté sept fois de suite le championnat de Ligue Féminine entre 1999 et 2005. Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, double vainqueur de l'Euroligue avec l'USVO, elle a été élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB (9 saisons, 218 matches joués).

Charleville coupé dans son élan

Corps: 

Au soir du 30 novembre et après une sixième défaite en 7 journées de championnat, Charleville-Mézières errait dans les profondeurs du classement, là où on ne l'avait que très rarement vu en 10 saisons de Ligue Féminine. Des contre-performances qui trouvent leur origine dans la préparation choatique des Flammes selon Amel Bouderra : "Il y avait une très belle entente, tout le monde acceptait son rôle. Mais ni Kim (Mestdagh), ni Katie Lou (Samuelson) n'étaient là. On n'était pas au complet. Notre première partie de saison a été à l'image de la préparation avec des blessures, des joueuses qui arrivent et une équipe qui essaye de se construire. En fait le début de saison a été notre préparation. C'était dur".

Après un mois de compétition, Nadia Colhado voyait sa saison prendre fin, Samuelson repartait aux Étas-Unis pour se soigner (elle fera un bref retour pour la journée 11) et Mestdagh arrivait enfin, titre WNBA en poche mais sans rythme puisque la Belge n'a que très peu joué avec Washington. Seule lumière dans la nuit ardennaise, la réussite des Flammes en Eurocoupe (5v-1). "Tout le monde a voulu bien faire pour trouver des solutions ensemble. La mayo a commencé à prendre avec un match référence juste avant Noël, une victoire contre Lattes Montpellier. Et puis c'est parti, les Flammes étaient lancées !" savoure Amel Bouderra. Un déclic qui correspond aux arrivées d'Evelyn Akhator, double championne d'Afrique avec le Nigéria, et Shae Kelley. Cet ajustement d'effectif a rapidement porté ses fruits et surtout permis au collectif de retrouver de bonnes conditions à l'entraînement avec 10 joueuses et de l'intensité. "De part leur personnalité et leur performance, elles ont très vite intégré le groupe. Ca a aussi mis moins de pression sur Endy (Miyem) qui jouait beaucoup et apporté une certaine stabilité à l'équipe" se satisfait la capitaine ardennaise.

A partir de décembre, le rouleau-compresseur carolo s'est mis en route : 8 victoires en 9 matches de Ligue Féminine, 5 victoires et un match nul en Eurocoupe. Jusqu'où Charleville aurait pu aller ? "Honnêtement on n'a jamais parlé d'ambitions, on était juste très heureuses d'être sur notre lancée et on avait hâte de grappiller les échelons, de continuer notre remontada. Il y avait de beaux challenges quand tout s'est arrêté : le quart retour d'Eurocoupe à Basket Landes, la réception de Lyon, on devait aller à Roche Vendée, Bourges. On est tristes de finir sur une note pareille car on venait de trouver notre connexion, notre alchimie. Ca se passait très bien depuis janvier" avoue, contrariée, A. Bouderra.

D'un point de vue personnel, la native de Mulhouse a vécu un exercice 19-20 à l'image de son équipe : "Et heureusement ! Si une meneuse excelle du début à la fin mais pas son équipe c'est qu'il y a un souci. J'ai eu du mal à trouver mes marques au début, avec cette pression de vouloir bien faire les choses, aider l'équipe à réussir". Avec des stats en recul par rapport à ses dernières saisons, l'Alsacienne ne voit pourtant pas poindre de lassitude alors qu'elle évoluera pour la quartorzième saison consécutive dans la cité d'Arthur Rimbaud : "Ce n'est pas dans mon caractère. Si à un moment j'avais eu le sentinement de m'ennuyer ou de ne plus prendre de plaisir à Charleville, j'aurais pris la décision de partir. Et mon rôle évolue, il y a 14 ans j'étais la rookie puis j'ai pris du galon, je suis devenue capitaine et maintenant je suis l'ancienne du club. J'ai d'autres champs d'action dans l'équipe".

Prudent en raison de la crise sanitaire et économique qui touche le monde du sport, le club ardennais n'a pas encore communiqué sur son recrutement. "L'équipe aura un joli visage, le club veut de la stabilité" indique Amel Bouderra qui n'en dira pas plus. On sait déjà que Sara Chevaugeon (Lyon), Djéné Diawara (Villeneuve d'Ascq) et Giorgia Sottana (Schio, ITA) ne seront plus là. Le nom de Tima Pouye est lui sorti dans les médias. Poste 2 très créatrice, elle pourrait vite se mettre la Caisse d'Épargne Arena dans la poche si elle reste sur sa lancée tarbaise. "Notre public aime la folie mais surtout la combativité, une vraie valeur ardennaise" prévient pour conclure la gardienne du temple.

Flammes Carolo Basket Ardennes (6ème)

Bilan : 9 victoires - 7 défaites
Meilleure marqueuse : Evelyn Akhator (14.9 pts/match)
Meilleure passeuse : Amel Bouderra (5.4 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Evelyn Akhator (9.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Evelyn Akhator (20.0 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs
Episode 6 - Roche Vendée s'était relancé

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 12. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le bilan club par club de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine s'attaque, pour son septième épisode, aux Flammes Carolo. Après un début de saison compliqué, les joueuses ardennaises semblaient avoir trouvé le bon rythme ces dernières semaines.

Roche Vendée s'était relancé

Corps: 

Parti comme une fusée après une démonstration lors du MAIF Open LFB (victoire 100-60 contre Villeneuve d'Ascq), Roche Vendée est resté dans la lignée de la saison 2018-19 conclue à la cinquième place. Seules deux arrivées dans l'effectif (Kendra Chery et Marielle Amant) ont permis de faire gagner de précieuses semaines au RVBC qui a enchaîné les victoires en octobre (4-0). "Notre première partie de championnat est plus que satisfaisante" avance Caroline Heriaud, la capitaine des Tigresses. La découverte de l'Eurocoupe a fait franchir un cap au club vendéen mais a ensuite causé leur perte : "Quand on se fait éliminer en janvier, ça nous met dans un trou noir. On a passé plus de deux mois sans gagner".

Entre le 5 janvier et le 1er mars, le RVBC a perdu huit rencontres de suite. "Dans cette période, on a essayé de trouver une multitude d'explications. C'est notre première saison en Eurocoupe, on sort des poules et on a un tour éliminatoire à notre portée contre Besiktas, on gagne là-bas mais on se fait éliminer, ce sont les aléas du sport. L'euphorie qui nous portait depuis le début de la saison a été brisée, on a eu beaucoup de mal à s'en remettre" avoue la meneuse. La blessure d'Uju Ugoka, indisponible pendant deux mois, a aussi pénalisé Roche Vendée. "Et on a peut-être montré notre meilleure facette jusque-là, on n'aurait pas pu tenir tout le reste du championnat. Mais de là à avoir un tel trou d'air..." ajoute, lucide, Heriaud.

Cette série de défaites aurait-elle pu faire exploser l'équipe ? Pas du tout selon la meneuse : "Ce qui fait notre force, c'est une très bonne cohésion que ce soit entre les coaches, les joueuses. On est restés solidaires même si certains jours ça n'était pas facile. On a continué à s'entraîner, à travailler car on savait que ça allait payer. Rien n'avait vraiment changé, on était juste dans une mauvaise passe". Sorties de cette spirale négative avec une victoire contre Lattes Montpellier puis à Landerneau, les Vendéennes semblaient revenues sur la bonne route. Mais la pandémie Covid-19 a définitivement stoppé leur élan : "On est frustrées que ça se termine de cette manière".

Une double frustration pour la joueuse de 3x3 dont la participation aux Jeux de Tokyo passait par un TQO en Inde, reporté. "Je pense au staff et à l'ensemble de l'Équipe de France qui travaillent depuis plusieurs années. On ne peut que comprendre la situation et je ne vois pas comment ça aurait pu se passer différemment" concède t-elle. Mais pas de quoi entamer sa motivation : "On prend notre mal en patience. C'est toujours une fierté de porter le maillot de l'Équipe de France. Je suis ravie de le faire tous les étés avec le 3x3. La compétition va forcément me manquer et j'ai hâte de porter ce maillot à nouveau".

A la rentrée, Caroline Heriaud, qui débutera sa sixième saison en Vendée, retrouvera C. Samson, O. Monpierre, M. Amant et S. Lucet. Côté ambition, elle "vise d'abord le maintien. Après on verra ce que l'on est capable de faire. En coupe d'Europe, on a prouvé qu'on pouvait sortir des poules. Les dirigeants auront peut-être un autre discours mais en tant que compétitrice, je veux passer un tour de plus par rapport à cette année". Les étrangères Ngoyisa, Bailey, Touré et Ugoka ne seront plus là tout comme Kendra Chery annoncée dans les Landes. Le secteur intérieur reposera sur les Américaines Kristina Higgins (Cegled, Hongrie) et Tiffany Clarke, deuxième meilleure joueuse à l'évaluation en LF2 avec Angers. Ornella Bankolé, venue de Lattes Montpellier, devrait avoir plus de responsabilités.

Roche Vendée BC (7ème)

Bilan : 7 victoires - 9 défaites
Meilleure marqueuse : Jasmine Bailey (12.8 pts/match)
Meilleure passeuse : Caroline Heriaud (3.6 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Uju Ugoka (6.7 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jasmine Bailey (11.7 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein
Episode 4 - Saint-Amand pas maître chez lui
Episode 5 - Villeneuve d'Ascq filait en playoffs

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Sixième épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs de Ligue Féminine avec Roche Vendée. Un effectif stable a permis aux Tigresses de bien lancer leur saison mais un trou d'air début 2020 a plongé le RVBC dans le doute.

Saint-Amand pas maître chez lui

Corps: 

Avant d'entamer l'exercice, Fabrice Fernandes, l'entraîneur du SAHB, souhaitait que son équipe soit "plus stable, notamment à domicile où il faut arriver à faire peur et gagner plus de matches". Si les aficionados de Maurice Hugot ont répondu à l'appel du coach avec une belle affluence, signe que le basket au féminin dans le Hainaut vit toujours malgré la disparition de Valenciennes en 2008, les joueuses n'ont pas réussi à transformer les paroles en actes.

"Le début de saison a été bon avec une victoire à l'Open et à Charnay, on gagne aussi à Charleville-Mézières, un gros du championnat. Puis il y a eu quelques blessures et des changements, ça a été plus difficile. En janvier, on regagne contre des adversaires directs comme Tarbes et Nantes Rezé" indique le stratège nordiste. Avec une seule victoire en huit rencontres à domicile, le mal est identifié mais pas l'origine comme le confesse F. Fernandes : "On a fait des bons matches, on a souvent mené que ce soit contre Lattes Montpellier, Roche Vendée mais sans aller au bout et être devant à la fin. Est-ce que c'est trop de jeunesse ? Un manque d'une joueuse leader, capable de tuer le match ? Mais on n'a jamais pris de claque, sauf contre Charnay".

La présence d'un public toujours plus nombreux a t-il inhibé les Green Girls ? "Bien sûr. Pour les filles, dans les moments forts en deuxième mi-temps il fallait être efficace. Je pense que la peur de mal faire était là aussi. On n'a pas réussi à trouver de solution pour gagner plus de matches chez nous" avoue le technicien.

Bonne pioche parmi les recrues de l'intersaison, Aaryn Ellenberg a terminé meilleure marqueuse de l'équipe alors que les performances de Natalie Burton (4.1 pts/match) n'ont pas été à la hauteur de son statut d'internationale. La pivot Opal aura néanmoins été "une belle rencontre" pour Fernandes. Arrivée en janvier à la place de l'Australienne, Pauline Akonga s'est rapidement fondu un groupe "sain, qui travaille et vit bien ensemble". A 38 ans et 11 saisons en LFB (dont 6 à Saint-Amand), la Congolaise bondit toujours (14.6pts et 6.4rbds). L'entraîneur a également apprécié les performances de Hortense Limouzin qui a "assumé son rôle de première meneuse de jeu", Assitan Koné ("elle a explosé pour sa vraie deuxième saison en LFB") et Marie Mané (7.1pts), un pari après une saison blanche.

De ce trio, seule Koné portera les couleurs vertes à la rentrée. Les étrangères (Coulibaly, Solopova, Ellenberg et Akonga) ne seront plus là. Les jeunes Shayane Poirot-Allard (19 ans - Calais) et Morgane Armant (20 ans - Montbrison) arrivent de LF2 et l'intérieure Marina Ewodo (21 ans) revient en France après un cursus universitaire complet à Riverside (USA/NCAA). Le gros coup réalisé par le staff hennuyer concerne Alexia Dubié (Plagnard) qui quitte Bourges pour le Nord. La meneuse de 30 ans vivra sa 13ème saison en LFB : "Elle a été intéressée par le projet. Elle est passée par des bons clubs et nous apportera de la rigueur dans le contrôle du jeu et de l'équipe. On sait que ce n'est pas une joueuse très scoreuse mais j'attends qu'elle aille sur un territoire qu'elle ne connaît pas trop ou qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'explorer" espère Fabrice Fernandes.

Saint-Amand Hainaut Basket (9ème)

Bilan : 5 victoires - 11 défaites
Meilleure marqueuse : Aaryn Ellenberg (15.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Hortense Limouzin (4.0 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Natalie Burton (6.6 rbds/match)
Meilleure évaluation : Pauline Akonga (12.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure
Episode 2 - Nantes dans le creux de la vague
Episode 3 - Tarbes restait serein

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Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 30. Avril 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Nouvel épisode de notre bilan 2019-2020 des clubs LFB avec aujourd'hui Saint-Amand Hainaut Basket. Neuvième au classement, le club nordiste se dirigeait, pour la troisième saison de suite, vers les playdowns.

"Londres est un peu comme un bouquet final"

Corps: 

Comment vas-tu Clémence ?
Je vais très bien, en confinement comme un peu tout le monde. Je suis dans ma maison à côté de Saint-Amand, avec un bout de jardin et à côté de la forêt. Ca nous fait un peu d'air libre pour aller souffler un petit peu.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté tout de suite après les Jeux Olympiques (en 2012), j'avais préparé ma reconversion durant cette année. J'ai enchaîné, en 2013, avec quatre années d'études de kiné. J'ai eu mon diplôme et depuis je travaille dans un cabinet libéral à Lille.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
Non pas vraiment. Je m'entraîne un petit peu, je suis allée dans des clubs amateurs pour courir, me dépenser, continuer à jouer mais officiellement je ne joue plus. Je fais plein d'autres choses maintenant.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Entre 3 et 4. Je suis de loin les grands événements mais pas forcément sur les réseaux sociaux ou les médias en général. C'est plutôt par les anciennes joueuses ou celles qui sont encore dans le circuit et avec qui je suis encore en contact.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Il y en a deux. Forcément la médaille à Londres qui est l'aboutissement d'un travail collectif débuté quand Pierre (Vincent) est arrivé à la tête de l'Équipe de France. C'est un peu comme un bouquet final. Et puis il y a aussi, sur le côté émotionnel même s'il n'y a pas d'échelle de valeur de ce point de vue, la remontée en LFB avec Saint-Amand (défaite en finale du Final Four contre et à Charleville-Mézières en 2010). Il y a eu les déboires avec la disparition de Valenciennes, on est toutes parties à Saint-Amand. Remonter l'année d'après a été une grande satisfaction, collective et individuelle.

Et le moins bon ?
C'est lié à ça. A l'époque j'avais signé à Valenciennes, avec l'Euroligue, toute l'histoire, les joueuses emblématiques, les résultats. Tu arrives et un an après, il n'y a plus rien, au niveau politique, financier, plus personne ne suivait. Ca a été dur à encaisser.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui quelques unes. Il y a Alexia Kusion, Yacine Sene... Je dois d'ailleurs l'appeler. Ma vie a beaucoup changé mais ça fait partie de mon histoire, je n'ai pas tout quitté d'un coup.

Son parcours

1998-2001 Centre Fédéral
2001-2002 Calais
2002-2003 Valenciennes
2003-2004 Villeneuve d'Ascq
2004-2006 Nice
2006-2008 Tarbes
2008-2010 Union Hainaut (LFB/NF1)
2010-2012 Saint-Amand Hainaut Basket

Son palmarès

En Équipe de France (117 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011
Médaillée de bronze à l'Euro U16 en 1999

En club
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2008

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Clémence Beikes ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 29. Avril 2020
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Chapeau: 
Née à Grande-Synthe, Clémence Beikes est une figure du basket nordiste (9 saisons LFB, 210 matches). Passée notamment par Calais, Valenciennes, Villeneuve d'Ascq et Saint-Amand-les-Eaux (Union Hainaut et SAHB), l'arrière, médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de Londres, vit toujours dans la région hennuyère.

Nantes dans le creux de la vague

Corps: 

Habitué aux places d'honneur depuis son arrivée en LFB (3 victoires au Challenge Round), le NRB est en difficulté sportive sur les deux dernières saisons. Sauvées in extremis en mai 2019, les Déferlantes fonçaient vers une nouvelle opération commando pour garder leur place dans l'élite. "On avait anticipé une saison difficile, on n'a pas été déçu. Elle a été difficile d'un bout à l'autre parce qu'on fait partie des petits budgets de la LFB" avoue Jean-Pierre Ciglia, le Président du NRB. Pour le boss des Déferlantes, la priorité était "à la remise à niveau du fond de réserve qui nous prive d'une joueuse".

"On avait un effectif réduit mais de qualité sur le 5 majeur et derrière plus compliqué avec des jeunes joueuses sur le banc"  indique Ciglia. Il est vrai que Jacinta Monroe et Antonia Delare, présentes plusieurs fois parmi les meilleures performances de chaque journée, ainsi que Clarince Djaldi-Tabdi ont mis le bleu de chauffe pour porter leur équipe. Avant l'arrêt du championnat, les Déferlantes sortaient un peu la tête de l'eau avec deux victoires de rang contre Tarbes et Landerneau : "Ca nous a repositionné. Si la saison allait au bout, on avait la capacité à nous sauver sur le terrain. On avait récupéré tout le monde, avec un état de forme satisfaisant, prêt à défendre notre chance. La fin de saison un peu en queue de poisson laisse un goût amer".

Au rayon des satisfactions, Jean-Pierre Ciglia regarde d'abord du côté du centre de formation : "Nos U15 et U18 étaient en tête de leur poule respective en championnat de France Élite. On a redressé la situation par rapport à l'année passée". Puis évoque les finances avec notamment "l'assainissement des comptes du club et le remboursement d'une dette depuis 2014. On va terminer l'année avec cet objectif d'avoir remis le club à flot d'un point de vue financier. C'était un gros combat en dehors du terrain". Un travail de l'ombre nécessaire pour un club qui a connu la tempête il y a six ans.

Une page va surtout se tourner au NRB avec le départ du coach emblématique Emmanuel Coeuret, arrivé sur les bords de Loire en 2012, remplacé par le duo Aurélie Bonnan - Camille Aubert, deux anciennes joueuses du club. "On était au bout d'une logique. On voulait réinsuffler un nouvel élan avec des personnes qui ont la fibre du club, la fibre locale, et un niveau de combativité. Quand vous jouez les playdowns, il faut se battre. Aurélie a le profil et l'équipe ne sera pas la même que les années passées"  confie Ciglia. Comme d'autres clubs, les incertitudes actuelles pèsent sur le budget et la visibilité est faible. Le patron nanto-rezéen assume là encore sa stratégie : "On a pris le parti d'attendre, de voir clair. On ne dépensera pas l'argent que l'on est pas sûr d'avoir. Il nous manque encore trois joueuses, je ne peux pas sécuriser les finances pour les engager".

Néanmoins, plusieurs noms ont déjà été officialisés. Samantha Hill, internationale canadienne, vient réactiver le lien avec le pays à la feuille d'érable comme l'indique J-P Ciglia : "C'est une filière historique qui nous a plutôt réussi dans le passé. Samantha arrive avec de bons échos de la part de ses coéquipières passées par Nantes". Bintou Marizy (Diémé), de retour en France après un passage en Hongrie, va apporter son expérience à la mène où Camille Lenglet continuera son apprentissage. Marie Mané, qui vient de réaliser sa meilleure saison en LFB (7.1pts de moyenne), arrive de Saint-Amand. Enfin, la jeune intérieure Hatoumata Diakité (1m91 - 18 ans) quitte Charleville-Mézières, où elle a joué 2 matches, pour lancer sa carrière professionnelle. "C'est un effectif pas encore au complet et il y a peu de perspectives de garder des joueuses qui étaient là cette année"  regrette Jean-Pierre Ciglia.

Nantes Rezé Basket (11ème)

Bilan : 4 victoires - 12 défaites
Meilleure marqueuse : Jacinta Monroe (16.4 pts/match)
Meilleure passeuse : Merve Aydin (3.8 pds/match)
Meilleure rebondeuse : Jacinta Monroe (9.2 rbds/match)
Meilleure évaluation : Jacinta Monroe (21.6 /match)

Les autres bilans
Episode 1 - Charnay attendait son heure

Catégorie: 
Surtitre: 
LFB - Bilan 2019-2020
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 23. Avril 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Deuxième épisode du bilan de la saison 2019-2020 de Ligue Féminine avec les Déferlantes du Nantes Rezé Basket. Un NRB qui a navigué en eaux troubles depuis le MAIF Open LFB et qui va tourner une page de son histoire avec le départ d'Emmanuel Coeuret, entraîneur depuis 2012.

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