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Ligue Féminine

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Tirage au sort en direct sur Youtube
Le tirage des 8e de finale de la Coupe de France féminine sera effectué ce vendredi 27 octobre à 12h30 par l'ex-internationnale tricolore, Diandra Tchatchouang, et animé en direct sur la chaine Youtube de la FFBB par Lukas Nicot.
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Christelle Doumergue nous a quittés

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Orléans accueille le 2ème Open LFB

Corps: 

La formule 2003 :
Les équipes classées de 5 à 10 (Villeneuve d’Ascq, Toulouse, Mondeville, Nice, Montpellier, excepté Bordeaux remplacé par Tarbes) et les deux promues (Calais et Roubaix) débuteront ce tournoi à partir du mardi 7 et du mercredi 8 octobre, tandis que les équipes classées de 1 à 4 (Valenciennes, Tarbes, Bourges et Aix en Provence) lors de l’exercice 2001-2002 du Championnat entreront en piste jeudi 9 octobre (Bourges et Aix en Provence) et vendredi 10 octobre (Valenciennes et Tarbes).

Compte tenu de la décision de la chambre d’appel fédéral du vendredi 12 septembre 2003, confirmant la décision prise par la Commission Contrôle de Gestion de la FFBB le 23 juin dernier d’exclure l’équipe première du W Bordeaux Basket, l’équipe finaliste de la dernière Ligue Féminine, le Tarbes Gespe Bigorre, remplacera Bordeaux et sera déclarée « perdante » lors de ses trois premières rencontres, quelque soit leur résultat au cours de ces matches. Néanmoins, Tarbes rentrera officiellement dans le tournoi le vendredi 10 octobre.

Quatre rencontres sont programmées lors de chacune des quatre premières journées, à 13h30, 15h45, 18h00 et 20h15. Le but de ce rassemblement est de présenter les équipes de la Ligue Féminine, de faire sa promotion et de participer à la préparation d’avant saison. La finale de « l’ Open LFB 2003 » aura lieu le samedi 11 octobre, à 18h15, précédée à 16h00 du match pour la 3ème place.


LE PROGRAMME DES RENCONTRES :

Mardi 7 octobre 2003 :

Match 01 : 13h30 Roubaix (P2) - Villeneuve d'Ascq (5)
Match 02 : 15h45 Calais (P1) - Toulouse (6)
Match 03 : 18h00 Tarbes - Mondeville (7)
Match 04 : 20h15 Montpellier (9) - Nice (8)

Mercredi 8 octobre 2003 :

Match 05 : 13h30 Perdant M01 - Perdant M04
Match 06 : 15h45 Perdant M02 - Tarbes (Perdant M03)
Match 07 : 18h00 Vainqueur M01 - Vainqueur M04
Match 08 : 20h15 Vainqueur M02 - Mondeville (Vainq M03)

Jeudi 9 octobre 2003 :

Match 09 : 11h15 Perdant M05 - Tarbes (Perdant M06)
Match 10 : 13h30 Perdant M07 - Perdant M08
Match 11 : 18h00 Vainqueur M07 - AIX EN PROVENCE (4)
Match 12 : 20h15 Vainqueur M08 - BOURGES (3)

Vendredi 10 octobre 2003 :

Match 13 : 13h30 Vainqueur M05 - Vainqueur M06
Match 14 : 15h45 Perdant M11 - Perdant M12
Match 15 : 18h00 Vainqueur M11 - TARBES (2)
Match 16 : 20h15 Vainqueur M12 - VALENCIENNES (1)

Samedi 11 octobre 2003 :

Match 17 : 16h00 Perdant M15 - Perdant M16 (Match pour la 3ème place)
Match 18 : 18h15 Vainqueur M15 - Vainqueur M16 (Finale Open LFB)


Billetterie Open LFB :
Réservation à la Ligue de Basket du Centre
Téléphone : 02.38.79.00.60

Vendredi 26 septembre, entre 16 et 18 heures, au Palais des sports (PDS). Puis samedi 27.09 (16-18h au PDS), mercredi 01.10 (16-18h au PDS), vendredi 03.10 (16-18h au PDS), samedi 04.10 (18-20h au PDS) et lundi 06.10 (16-18h au PDS).
Durant le tournoi (du 7 au 11.10), vous pourrez vous procurer les billets à l'accueil du Palais des sports, de 13 à 20 heures.

Tarifs :
7€ la journée
30€ l'Open pass'
Gratuité pour les enfants de moins de 10 ans.


Yann KAPPES

Catégorie: 
Surtitre: 
2ème Open LFB (Orléans)
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Octobre 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Du mardi 7 au samedi 11 octobre 2003, le Palais des sports d’Orléans (Loiret) sera le théâtre de la seconde édition de l’Open LFB. Cet ultime tournoi de pré-saison sera l’occasion pour chacune des équipes de la Ligue Féminine de poursuivre sa préparation en vue de la saison 2003-2004. Le championnat reprend en effet ses droits le samedi 25 octobre.

Detroit au firmament

Corps: 

Dans cet ultime match de la finale 2003 de WNBA, les Shock de Detroit ont pris le meilleur sur les Sparks de LA, 83-78. Ruth Riley la pivot des Shock a été élue Meilleure joueuse des finales 2003. Avec 27 points à 11 sur 19 aux tirs, elle a gagné le dernier duel au sommet qui l’opposait à Lisa Leslie (13 pts à 5/19 aux tirs). Cela lui rappellera certainement la victoire de son université, Notre Dame, dans le championnat national en 2001, où elle avait produit le même type de match. Elle déclarait d’ailleurs : « Pour être honnête avec vous, c’est sans doute le meilleur match que je n’ai jamais joué. Ce soir, j’étais capable de rentrer et de jouer le meilleur jeu que je suis capable de produire... Notre coach nous a donné la sagesse qu’il avait en tant que joueur. Nous avons eu énormément de cœur et aimons jouer ensemble. Nous jouons très bien et dur ».

Devant 22 000 personnes, la meilleure assistance de l’histoire de la ligue, les joueuses de Detroit ont brandi dans l’allégresse générale le fameux trophée. Elles pouvaient être fières de cette performance car les Shock sont la première équipe dans les sports collectifs aux Etats-Unis à passer du pire rapport victoires-défaites au titre de champion la saison suivante. A la grande surprise de la chef de file de LA, Lisa Leslie qui affirmait pourtant « rééditer la victoire finale et effectuer le Three Peat. Je pensais que nous le gagnerions sur la route, c’est ce que je ressentais, c’est ce que mes coéquipières ressentaient également. Bon, ce n’était pas notre équipe, ni notre année.

Plus adroites et soutenues par leur fervent public, les Shock des ex-Provençales Kedra Holland-Corn (Aix, 2001-02) et Barbara Farris (Nice, 2001-02) prenaient les devants à la pause (42-37). Les deux équipes faisaient jeu égal en seconde période (41-41). Menant pourtant 73-70 à 3’40 de la fin, les Sparks ne trouvaient plus la cible pendant 3 minutes. Detroit recollait grâce à un 3 pts de Deanna Nolan et Lisa Leslie prenait sa 6ème faute sur l’action suivante. Son équipe encaissait même un sévère 13-5 final qui les condamnait à la défaite. Et à la perte de leur couronne… Detroit a déboulonné Los Angeles, comme dans le début des années 1990 et les mythiques duels entre les Detroit Pistons d’Isiah Thomas et les Los Angeles Lakers de Magic Johnson. Passation de pouvoir ?


FINALES WNBA 2003 (3ème et dernier match) :

Detroit Shock :
Riley 27 pts, Nolan 17, Cash 13 (12 rbds, 9 pds), Ford 10 (11 rbds), Powell 7, Holland-Corn 5, Farris 4, Thomas et Lambert 0.
Coach: Bill Laimbeer

Los Angeles Sparks :
Mabika 29 pts, Milton 19, Dixon 14, Leslie 13 (11 rbds), Teasley 3 (7 pds), Pride et Witherspoon 0.
Coach: Michael Cooper.


Dans la seconde manche de la finale, Detroit a évité la défaite de peu, et donc la perte des Finals WNBA 2003. Dans une fin de rencontre étriquée, les Shock se sont faites peur. Menant de 16 points à la pause (38-22), elles ont vu fondre leur avance en deuxième période. Les Sparks menaient même 61-57 à 1’28 du terme. L’ex-Aixoise Kedra Holland-Corn faisait recoller son équipe à 1 petit point grâce à un shoot ultra important derrière les 6.25m (61-60). De l’autre côté du terrain, Dixon échouait dans sa tentative vers le cercle et Nolan transformait à son tour les 2 tirs de réparations. Suite au temps mort de LA, la défense des Shock privait Lisa Leslie (18 pts, 15 rbds) de la balle de match et DeLisha Milton perdit finalement la patate chaude. Victoire 62-61 pour Detroit et égalisation 1 partout.

En match d’ouverture des finales 2003, les Sparks n’ont pas tremblé au Staples Center face aux Shock de Bill Laimbeer. A la pause, les Jaunes menaient déjà de 21 points (42-21). Malgré le retour des coéquipières de Swin Cash (16 pts, 7 rbds et 4 pds), les championnes en titre enlèvent relativement aisément la première manche.



Yann KAPPES

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Surtitre: 
WNBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 17. Septembre 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Les Detroit Shock de l’ex Bad Boy, Bill Laimbeer, emmenées par la MVP des finales 2003, Ruth Riley (au centre en photo avec Cash, Ford, et Nolan, de g.à d.) ont fait chuter le double champion en titre, les Los Angeles Sparks de Lisa Leslie. Devant 22 000 personnes, la franchise du Michigan s’est emparée du titre 2003 grâce à sa seconde victoire hier soir, 83-78, au Palace d’Auburn Hills, illustre demeure de leurs aînés des Pistons.

Vers une confrontation Berthieu - Feaster

Corps: 

Les deux joueuses vedettes de la Ligue Féminine terminent à l’arraché la saison régulière de la Ligue professionnelle nord-américaine. Avec des fortunes diverses, il faut bien dire…

Du côté de Charlotte, la joueuse phare de l’Etat de Caroline enquille les bonnes sorties. La MVP étrangère de la Ligue Féminine en 2002 et 2003 est la meilleure marqueuse des Sting avec 12.7 points marqués en moyenne. La Valenciennoise Allison Feaster ne se cantonne pas dans un rôle de scoreuse puisqu’elle affiche également 3.4 rebonds et 2.2 passes. Aux côtés d’Andrea Stinson et de Dawn Staley, ses prestigieuses coéquipières, Allison a failli faire pencher la balance en faveur de Charlotte lors de son dernier match en inscrivant 21 points, additionnés à 4 passes et 4 interceptions. A Indiana samedi soir, Charlotte a finalement perdu de peu (69-63) face au formidable finish de l’équipe locale, bien conduite par ses internationales Américaines, la mastodonte Natalie Williams (15 pts, 17 rbds) et Tamika Catchings (18 pts, 8 rbds). La franchise de Caroline n’en reste pas moins classée en seconde position dans la Conference Est, avec 16 victoires pour 14 défaites, derrière les Detroit Shock de Swin Cash et Deanna Nolan (21v, 9d).

A Cleveland, Lucienne Berthieu (notre photo) a retrouvé le terrain de jeu. Après plusieurs matches d’absence de l’équipe de Dan Hughes, la meilleure joueuse Française du championnat hexagonal est réapparu dans le roster de la franchise. Créditée de bonnes premières sorties, et notamment une intégration au cinq majeur, Lucienne a nettement baissé de pied depuis (3.5 pts, 2.1 rbds en 19 mj). Absente du roster, même pas inscrite sur la liste des blessées, elle confiait d’ailleurs au mensuel Basket Féminin sa totale incompréhension au sujet de ses absences répétées. Face à New York, « Lulu » a pourtant rejoué, 7 petites minutes au compteur pour 6 points marqués et 1 rebond capté. L’ex-Aixoise et future pensionnaire du Ros Casares Valencia la saison prochaine revient en tous les cas au bon moment. En effet, son équipe des Cleveland Rockers pointe à la 4ème place à l’Est, à seulement une petite victoire de Charlotte, à égalité avec le néophyte Connecticut (15v, 15d) et talonné par New York (15v, 16d) et Indiana (14v, 16d). Respectivement 4ème et 2ème à l’Est, Cleveland a de bonnes chances de retrouver la formation d’Allison Feaster lors du premier tour des play offs. A suivre, car le dernier match de la saison régulière qui doit opposer Charlotte à... Cleveland à la Gund Arena, le lundi 25 août, pourrait bien être décisif pour la suite des événements.

A l’Ouest, le champion en titre Los Angeles qui vient de retrouver Lisa Leslie et DeLisha Milton, est venu à bout des Comets de Houston samedi soir (64-63). Les Sparks (21v, 10d) devancent maintenant leurs adversaires du soir de deux victoires. Suivent Minnesota et Sacramento (17v, 14d), et Seattle (16v, 14d).


PREVISIONS PLAY OFFS WNBA 2003

CONFERENCE EST

(1) Detroit Shock – (4) Cleveland Rockers
(2) Charlotte Sting – (3) Connecticut Sun

CONFERENCE OUEST

(1) Los Angeles Sparks – (4) Sacramento Monarchs
(2) Houston Comets – (3) Minnesota Lynx



Yann KAPPES.

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Surtitre: 
WNBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Août 2003
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Chapeau: 
Alors que la saison régulière WNBA touche à sa fin, les Charlotte Sting et les Cleveland Rockers se livrent une bataille acharnée pour s’adjuger la deuxième place de la Conference Est derrière les Detroit Shock de Swin Cash. Lucienne Berthieu (Rockers) pourrait bien affronter Allison Feaster (Sting) lors du premier tour des Play offs 2003. Ça chauffe…

Berthieu s’affirme outre Atlantique

Corps: 

Loin de se satisfaire de sa saison de haute volée en France (4ème du championnat, finaliste du Tournoi de la Fédération) et en Europe (Euro Coupe, MVP du Final Four à Samara), Lucienne Berthieu est partie voilà un mois à la conquête de l’Amérique. Dans l’article évoquant la confrontation réussie (victoire de Cleveland, 67-57) par la meilleure française (11 pts) face à Allison Feaster (8 pts, 4 rbds et 3 ints), la MVP étrangère de la Ligue Féminine, on parlait de sa progression statistique par rapport à la saison passée. Cette progression de la Française, portée vers l’offensive et le combat physique, se confirme. Elle a depuis intégré à deux reprises le cinq majeur des Rockers.

Créditée de 10 pts face au New York Liberty le 10 juin, elle a commencé les deux rencontres suivantes sur le terrain, signant successivement 6 pts, 7 rbds puis 3 pts, 6 rbds. Si ces statistiques de réussite aux tirs ont quelque peu fléchi (48.1% après 6 matches contre 66.7% après 3 matches), elle s’est en revanche améliorée dans le domaine des points (5.8 pts contre 5.3 après 3m), aux rebonds (4.2 rbds après 6m contre 2.7 rbds après 3m) et joue désormais nettement plus que l’année passée (15 minutes de jeu contre seulement 3 en 2002), signe de la confiance accordée par l’entraîneur de la franchise du Michigan, Dan Hughes. D’ailleurs, sur les deux derniers matches (contre Connecticut), Lucienne (ci-dessus bloquée par Rebecca Lobo) est la seconde joueuse à prendre le plus de rebonds (6,5 prises contre les Sun) pour les Rockers.

Actuellement en troisième position dans la Conférence Est avec 4 victoires et 3 défaites, Cleveland s’affiche comme un sérieux outsider au titre WNBA. « Lulu » s’affirme crescendo comme un élément important dans la rotation des Rockers (8ème marqueuse et 5ème rebondeuse du club). Prochain match : demain, vendredi 20 juin, Cleveland reçoit à la Gund Arena la lanterne rouge à l’Est, les Washington Mystics de Chamique Holdsclaw, la meilleure rebondeuse de WNBA (15,5 prises/m). Une nouvelle occasion pour Lucienne Berthieu de s’illustrer …


Des nouvelles des ex-futures joueuses en LFB :

Allison FEASTER (Charlotte Sting - Valenciennes) :
9m, 12.1 pts à 32%, 3.7 rbds, 2 pds et 1.2 int en 32’.

Annie BURGESS (Washington Mystics – ex-Reims ‘03) :
8m, 5.1 pts, 2.4 rbds et 4.1 pds en 21’.

Iziane CASTRO MARQUES (Phoenix Mercury – ex-Aix en Provence ‘03) : 3m, 2.3 pts à 20% en 10’.

Teresa EDWARDS (Minnesota Lynx – ex-Valenciennes ‘02) :
9m, 5 pts, 2 rbds et 3.9 pds en 25’.

Kristi HARROWER (Minnesota Lynx – Aix en Provence) :
9m, 2.2 pts, 1.2 rbd et 2.7 pds en 15’.

Slobodanka TUVIC (Phoenix Mercury – ex-Bourges ’03) :
DNP, « Boba » n’a pas joué un match en raison de sa fracture de fatigue récurrente à la cheville.


Texte : Yann KAPPES.

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Surtitre: 
WNBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Juin 2003
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Après un mois de compétition outre Atlantique, la meilleure joueuse Française de Ligue Féminine, Lucienne Berthieu, affiche une nette progression statistique par rapport à 2002. Après Fijalkowski, Savasta et Sauret, elle est la quatrième Tricolore à tenter l’aventure américaine. Coup de projecteur sur la saison WNBA de « Lulu ».

Berthieu bat Feaster

Corps: 

La MVP française de Ligue Féminine Lucienne Berthieu a bien débuté sa seconde saison outre Atlantique. Au sein des Cleveland Rockers, elle avait effectué un été 2002 en demi-teinte. Sortie du tournoi NCAA par le futur champion Connecticut, l’intérieure d’Old Dominion avait été choisie au second tour de la draft (19ème position) par les Seattle Storm, avant d’être échangée par la suite pour les Cleveland Rockers, la formation d’Ann Wauters et Eva Nemcova. Après une saison débutante entamée par les soucis physiques (seulement 5 matches jouées en 2002), elle rejoint la formation française d’Aix en Provence. Rapidement, elle s’impose comme une joueuse d’envergure et devient la capitaine de l’escouade dirigée par Abdou N’Diaye. Elle emmène ses troupes en finale du Tournoi de la Fédération à Clermont-Ferrand, inquiétant l’ogre valenciennois sur la route de son premier titre annuel (défaite 69-63). Dans la foulée de leur finale, les partenaires de Lucienne Berthieu grimpent la dernière marche de l’Euro Coupe et se qualifient pour leur seconde finale de coupe d’Europe après celle de 1998. Cette fois-ci, le club de Guy Boillon ne tremble pas au moment de vérité. Emmenée par une excellente « Lulu » (27 pts, 10 rbds), Aix en Provence remporte son premier trophée européen de son histoire, en battant l’équipe Ibérique du Caja Rural de Canarias (80-71). Lucienne est logiquement élue Meilleure joueuse du Final Four de l’Euro Coupe 2003. Quelques semaines après, elle obtient même le titre de Meilleure joueuse française de la Ligue Féminine. C’est un retour triomphant.

Sans même prendre de repos après une saison chargée en France et en Europe, elle s’envole pour le Michigan pour retrouver ses partenaires de Cleveland. Après trois semaines de compétition américaine, Lucienne compte bien faire oublier sa laborieuse saison « Rookie » (1.6 pt à 43%, 0.8 rbd en 5 mj et 3’). Ainsi après 4 matches, la meilleure rebondeuse de la LFB en 98 affiche déjà des statistiques en net progrès par rapport à la saison passée (5.3 pts à 66.7%, 2.7 rbds en 12’). Lors du match d’ouverture de Cleveland face aux championnes en titre, les Los Angeles Sparks, les Rockers sans Berthieu ont perdu 79 à 71 face aux coéquipières d’une Lisa Leslie affûtée (20 pts, 12 rbds). Pour son deuxième match, Lucienne Berthieu fait son grand retour dans l’effectif des Rockers. Cleveland s’impose face à New York, 74 à 50 et « Lulu » inscrit 4 pts et prend 5 rbds en 14 minutes de jeu. Dans le match suivant, Cleveland vient gagner au MCI Center de Washington, 63 à 53 (Berthieu : 1pt, 1 rbd en 5’).

Les Rockers mènent la Conférence Est

Samedi dernier, l’affiche au sommet opposait Cleveland à Charlotte (l’équipe d’Allison Feaster) pour le fauteuil de leader de la Conférence Est. Devant plus de 6000 spectateurs, les Rockers se sont imposées chez elles, 67 à 57. Plus adroites à l’image de Lucienne Berthieu (11 pts à 5/6 en 17 minutes), Cleveland a pris le dessus progressivement sur une équipe de Charlotte (4v, 1d) trop timorée face à la meilleure défense de WNBA (59.8 pts encaissés/m). D’ailleurs, la tireuse d’élite de l’USVO, Allison Feaster, ne put pas véritablement s’exprimer à sa juste valeur puisqu’elle était contenue à 8 pts à 2 sur 10, 4 rbds et 3 ints en 29'. Derrière les 12 pts de sa coéquipière, l’ex-joueuse de Gdynia, Chasity Melvin, Lucienne Berthieu est la seconde marqueuse de la rencontre avec la meneuse des Sting, Dawn Staley (11 pts également). La formation de Cleveland (3v, 1d) s’empare du même coup de la première place à l’Est devant Charlotte. A l’Ouest, les championnes WNBA 2002, les Sparks de Los Angeles et Lisa Leslie, mènent la danse avec 6 victoires en autant de matches. Mais, la route vers les playoffs WNBA est encore longue, et beaucoup de choses peuvent encore se passer d'ici là.

A noter également la retraite WNBA de l'internationale Tchèque et ex-SCAB 63, Eva Nemcova (1.88m, 30 ans) qui a évolué au Rockers de 1997 à 2001, avec un titre de la Conférence Est en 1999 en point d'orgue.

Les Cleveland Rockers joue aujourd’hui, mardi 10 juin à New York (2v, 2d). Puis ce sera la double confrontation avec la surprenante franchise de Connecticut (3v, 2d) : samedi 14 et mercredi 18.


Texte : Yann KAPPES
Photo : WNBA

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WNBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que les joueuses de LFB goûtent un repos bien mérité, les "WNBAers" Lucienne Berthieu (photo, Cleveland Rockers) et Allison Feaster (Charlotte Sting) s’affrontaient samedi soir au sommet de la Conférence Est. Les Rockers de Berthieu l’ont emporté 67 à 57.

Berthieu bat Feaster

Corps: 

La MVP française de Ligue Féminine Lucienne Berthieu a bien débuté sa seconde saison outre Atlantique. Au sein des Cleveland Rockers, elle avait effectué un été 2002 en demi-teinte. Sortie du tournoi NCAA par le futur champion Connecticut, l’intérieure d’Old Dominion avait été choisie au second tour de la draft (19ème position) par les Seattle Storm, avant d’être échangée par la suite pour les Cleveland Rockers, la formation d’Ann Wauters et Eva Nemcova. Après une saison débutante entamée par les soucis physiques (seulement 5 matches jouées en 2002), elle rejoint la formation française d’Aix en Provence. Rapidement, elle s’impose comme une joueuse d’envergure et devient la capitaine de l’escouade dirigée par Abdou N’Diaye. Elle emmène ses troupes en finale du Tournoi de la Fédération à Clermont-Ferrand, inquiétant l’ogre valenciennois sur la route de son premier titre annuel (défaite 69-63). Dans la foulée de leur finale, les partenaires de Lucienne Berthieu grimpent la dernière marche de l’Euro Coupe et se qualifient pour leur seconde finale de coupe d’Europe après celle de 1998. Cette fois-ci, le club de Guy Boillon ne tremble pas au moment de vérité. Emmenée par une excellente « Lulu » (27 pts, 10 rbds), Aix en Provence remporte son premier trophée européen de son histoire, en battant l’équipe Ibérique du Caja Rural de Canarias (80-71). Lucienne est logiquement élue Meilleure joueuse du Final Four de l’Euro Coupe 2003. Quelques semaines après, elle obtient même le titre de Meilleure joueuse française de la Ligue Féminine. C’est un retour triomphant.

Sans même prendre de repos après une saison chargée en France et en Europe, elle s’envole pour le Michigan pour retrouver ses partenaires de Cleveland. Après trois semaines de compétition américaine, Lucienne compte bien faire oublier sa laborieuse saison « Rookie » (1.6 pt à 43%, 0.8 rbd en 5 mj et 3’). Ainsi après 4 matches, la meilleure rebondeuse de la LFB en 98 affiche déjà des statistiques en net progrès par rapport à la saison passée (5.3 pts à 66.7%, 2.7 rbds en 12’). Lors du match d’ouverture de Cleveland face aux championnes en titre, les Los Angeles Sparks, les Rockers sans Berthieu ont perdu 79 à 71 face aux coéquipières d’une Lisa Leslie affûtée (20 pts, 12 rbds). Pour son deuxième match, Lucienne Berthieu fait son grand retour dans l’effectif des Rockers. Cleveland s’impose face à New York, 74 à 50 et « Lulu » inscrit 4 pts et prend 5 rbds en 14 minutes de jeu. Dans le match suivant, Cleveland vient gagner au MCI Center de Washington, 63 à 53 (Berthieu : 1pt, 1 rbd en 5’).

Les Rockers mènent la Conférence Est

Samedi dernier, l’affiche au sommet opposait Cleveland à Charlotte (l’équipe d’Allison Feaster) pour le fauteuil de leader de la Conférence Est. Devant plus de 6000 spectateurs, les Rockers se sont imposées chez elles, 67 à 57. Plus adroites à l’image de Lucienne Berthieu (11 pts à 5/6 en 17 minutes), Cleveland a pris le dessus progressivement sur une équipe de Charlotte (4v, 1d) trop timorée face à la meilleure défense de WNBA (59.8 pts encaissés/m). D’ailleurs, la tireuse d’élite de l’USVO, Allison Feaster, ne put pas véritablement s’exprimer à sa juste valeur puisqu’elle était contenue à 8 pts à 2 sur 10, 4 rbds et 3 ints en 29'. Derrière les 12 pts de sa coéquipière, l’ex-joueuse de Gdynia, Chasity Melvin, Lucienne Berthieu est la seconde marqueuse de la rencontre avec la meneuse des Sting, Dawn Staley (11 pts également). La formation de Cleveland (3v, 1d) s’empare du même coup de la première place à l’Est devant Charlotte. A l’Ouest, les championnes WNBA 2002, les Sparks de Los Angeles et Lisa Leslie, mènent la danse avec 6 victoires en autant de matches. Mais, la route vers les playoffs WNBA est encore longue, et beaucoup de choses peuvent encore se passer d'ici là.

A noter également la retraite WNBA de l'internationale Tchèque et ex-SCAB 63, Eva Nemcova (1.88m, 30 ans) qui a évolué au Rockers de 1997 à 2001, avec un titre de la Conférence Est en 1999 en point d'orgue.

Les Cleveland Rockers joue aujourd’hui, mardi 10 juin à New York (2v, 2d). Puis ce sera la double confrontation avec la surprenante franchise de Connecticut (3v, 2d) : samedi 14 et mercredi 18.


Texte : Yann KAPPES
Photo : WNBA

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WNBA
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 10. Juin 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que les joueuses de LFB goûtent un repos bien mérité, les "WNBAers" Lucienne Berthieu (photo, Cleveland Rockers) et Allison Feaster (Charlotte Sting) s’affrontaient samedi soir au sommet de la Conférence Est. Les Rockers de Berthieu l’ont emporté 67 à 57.

Valenciennes décroche le titre de champion de France 2003

Corps: 

Plus de 1800 personnes (dont 80 bouillants fidèles nordistes) sont venus se nicher sur les bords de l’Adour, au Palais des Sports, pour soutenir leur club préféré, le Tarbes Gespe Bigorre. La formation du Sud Ouest jouera dans une salle comble, puisqu’il ne restait hier à 17 heures qu’une petite dizaine de billets à vendre. Le « Gespe », quartier de la ville bigourdane, accueille à cette occasion sa troisième finale du championnat de France, la première de l’ère Ligue Féminine après les éternelles affiches entre Bourges et Valenciennes depuis 1999.
A l’origine de cette finale à la fois inédite et inattendue, le TGB a bousculé la hiérarchie en place, en surprenant il y a quinze jours les Berruyères au Prado. Outre sa présence « surprise » en finale, Tarbes veut également profiter le plus longtemps possible du bonheur procuré par son bon mais laborieux parcours cette saison. Mis de côté cette finale aller à sens unique (88-59), les Tarbaises sont bien décidées à montrer un tout autre visage lors de cette manche retour. Plus reposées, les Bigourdanes affrontent un champion de France 2002, Valenciennes, lui aussi fermement motivé, à l’idée d’empocher un troisième titre consécutif dès ce soir et ainsi exaucer le vœu de Laurent Buffard, son exigeant technicien : ne plus perdre un match après la finale d’Euroligue perdue à Bourges. Avec une Rankica Sarenac en civil, sans doute trop diminuée par son élongation récurrente au mollet, Tarbes a-t-il vraiment les moyens d’embêter l’ogre nordiste ?

Dès le départ, cette finale retour de Ligue Féminine prenait l’allure d’une grande fête du basket féminin avec des deux côtés, des supporters enfiévrés usant de tout ce qu’il pouvait pour chauffer les tribunes (tambours, claquettes, cornes de brume). Valenciennes ne partait donc pas en terrain conquis et devait sortir sa plus belle défense pour stopper des Tarbaises en rythme (5-5, 2ème’). Alors, les intérieures jaunes se mettaient en action et Wauters, Antibe et Batkovic (13 pts à elles trois) appuyaient là où ça fait mal : la raquette adverse. Sans Sarenac, les « Tgbistes » se lançaient à corps perdus dans la bataille et poussaient les championnes de France à une bien inhabituelle maladresse. Mais les filles de Laurent Buffard contrôlaient le rebond (25 prises à 13 à la pause) alors le jeu devient plus facile. D’autant qu’en face, entre la 5ème minute et la 11ème, les Tarbaises ne trouvaient pas la mire, restant clouées à 8 points inscrits (de 12-8, le score passe à 24-8).
Après ces 6 minutes de disette offensive, c’est Emilie Gomis qui mit un terme à la folle série nordiste (12-0). L’absence de Sarenac fait rudement défaut dans la lutte au rebond et c’est la doublette adverse qui se régale (20 pts, 13 rbds pour Wauters et Antibe). En tous cas, à l’image de « Kuki » Radunovic (7 pts, 6 rbds), les Tarbaises étaient bel et bien au rendez-vous cette fois-ci et poussaient VO à l’erreur. Elles étaient toutefois trop imprécises pour transformer leur envie et leur volonté de bousculer le tenant du titre, même si elles faisaient jeu égal avec VO dans le second quart temps (16-14 en faveur de VO). Score à la pause : 38-22 pour Valenciennes.

A la reprise, les Tarbaises retournaient au charbon, loin d’être abattues par l’écart et la supériorité des Nordistes. La série de Sandra Le Dréan permettait d’augmenter l’addition ; le débours se creusait inexorablement malgré la débauche d’énergie des joueuses locales soutenues par son chaud public (51-28, 25ème). Le rebond est désormais complètement à l’avantage d’Ann Wauters, souveraine dans la raquette avec 19 prises au final. L’énergique Dumerc et la percutante Gomis avaient beau accélérer leur course, Tonnerre et Radunovic marner « in the paint » ; les jeux étaient faits (57-34, 30ème) pour ce qui était leur dernière rencontre sous les couleurs du club de Bigorre. Mais c’était sans compter sur la totale abnégation des filles de Damien Leyrolles, jamais battues avant le buzzer final. Les Bigourdanes, dans un dernier sursaut d’orgueil lors de l’ultime quart temps de la saison, lançaient une dernière salve, pour montrer qu’elle avaient gagné quelque part et à leur manière cette finale retour. Elles remportaient la dernière période (21-14) et terminaient finalement à 16 longueurs des Valenciennoises (71-55).

Comme prévu, Valenciennes a remporté son 3ème titre national consécutif et son 4ème trophée cette saison. Et la capitaine Audrey Sauret pouvait alors décrocher le filet du panier (photo) comme VO a pris l’habitude de le faire depuis 3 ans maintenant. Dans le camp adverse, outre cette défaite de 16 points à l’Adour, la soirée est à la fête après l’âpre combat. Elles peuvent être fières les Bigourdanes ; sans jamais baisser les bras ni démériter, elles ont tenu la dragée haute à l’USVO. Mais voilà, le résultat est là : Valenciennes se succède à lui-même, Valenciennes est Champion de France 2003. Tarbes a bien mérité le titre de vice-champion de France.


VALENCIENNES bat *TARBES 71–55
(14-8, 16-14 ; 19-12, 14-21)

Arbitres : MM. Castano et Boué.

Valenciennes :
Lawson 7, Sauret 6, Feaster 7, Antibe 12, Wauters 16, puis Le Dréan 13, Batkovic 6, Tomaszewski 4, Bertal 0, Joly 0.

Tarbes :
Dumerc 5, Savasta 6, Luptakova 9, Radunovic 17, Tonnerre 2, puis Gomis 4, Hill 8, Seidel 2, Tran Van Nho 2.

Les statistiques de Tarbes-Valenciennes


Sur place, au Palais des Sports de l’Adour :
Yann KAPPES.

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Surtitre: 
Finale LFB Retour
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 17. Mai 2003
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Chapeau: 
Dans une finale retour d’une formidable intensité, le tenant du titre VO a décroché un nouveau titre à son déjà brillant palmarès en battant une équipe de Tarbes, superbe d’abnégation et de ténacité, 71-55. Dans le chaudron de l’Adour, Valenciennes remporte à nouveau le titre de Champion de France tandis que Tarbes a bien mérité son titre de vice-Champion.

Quatre joueuses du CFBB vers la LFB

Corps: 

Après cette étude, la Direction Technique du Basket Nationale (DTBN) a donné son accord favorable à la signature de quatre contrats en Ligue Féminine (LFB) pour les joueuses suivantes :



- Florence LEPRON et Julie PICOT (notre photo) rejoindront Tarbes GB (LFB), la saison prochaine ;

- Elodie GODIN et Pauline KRAWCZYK joueront elles, pour le CJM Bourges Basket (LFB).


Le service de Presse FFBB

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Surtitre: 
CFBB
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 17. Mai 2003
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La Fédération Française de BasketBall a étudié différents projets proposés aux joueuses du Centre Fédéral de BasketBall (CFBB - INSEP) qui ont terminé leur cycle de formation.

Effroyable VO

Corps: 

Valenciennes est décidément une effroyable machine à gagner. On voit mal Tarbes renverser la tendance après leur déconvenue au Hainaut mardi (88-59), 9ème défaite en autant de confrontations cette saison. Les Nordistes ont facilement imposé leur rigoureux basket. Et les Bigourdanes ont subi la majeure partie du temps de jeu. Après la suprématie du Bourges de Kotocova et Souvré, c’est désormais au tour des protégées de Laurent Buffard de dominer sans conteste les compétitions hexagonales. Hormis la défaite en finale de l’Euroligue face à Ekaterinbourg, VO ne laisse rien passer entre les mailles de son filet. Depuis la finale perdue face aux sœurs ennemies de Bourges à Messine en 2001, les Nordistes avaient conjuré le mauvais sort en finale du championnat face à Bourges puis réalisé le fabuleux Grand Chelem des Ch’ties (Euroligue, Championnat, Tournoi de la Fédération et Coupe de France) en 2002. Comme l’avait prévu la capitaine Audrey Sauret lors de la conférence de presse après la finale d’Euroligue : « Maintenant, on va se venger en championnat, gagner la coupe et faire la razzia des titres en France ».

Effectivement, après le Tournoi de la Fédération à Clermont-Ferrand, sa finale d’Euroligue perdue à Bourges, la Coupe de France à Bercy face au voisin du Nord, Villeneuve d’Ascq et un bon départ dans cette finale de Ligue Féminine, Valenciennes est en route pour le Petit Chelem. Invaincues au Hainaut depuis novembre 1999, les Valenciennoises sont bien souvent intouchables à domicile, soutenues par un public indéfectible, signe d’une mobilisation populaire exceptionnelle drainée par les filles en Nord. Sur le plan national, Bourges s’est nettement essoufflée en raison de ses récurrents problèmes de rotations, Aix en Provence s’est trop fatigué lors des deux dernières semaines, bien chargées. En revanche, Tarbes, éliminé en poule qualificative d’Euroligue, s’est progressivement régénéré au fil des semaines. Le club de la Tricolore Laure Savasta a fait son chemin sans bruit et a fini en trombe son Top 4 (deux victoires sur Aix et match contre Bourges), se qualifiant pour sa 3ème finale du championnat, après celles de 1993 et 1995. Une 3ème bien inédite pour la Ligue Féminine qui n’avait connu jusqu’à présent que le sacro-saint Valenciennes-Bourges… Les temps changent.

Une domination collective

Le basket est un sport de chiffres et dans ce domaine, il faut dire qu'en ce moment Valenciennes est souvent supérieur à son adversaire. Lors de la première manche, VO a su imposer son rythme défensif pour lancer son extraordinaire puissance de feu. Dominatrice aux rebonds (36 à 29, avec Batkovic à 12 prises), les Nordistes contrôlent la possession du ballon. De même, VO ne perd que 11 ballons dans le jeu (contre 16 à Tarbes), et compte 14 passes (contre 11 au TGB), signes d’une parfaite maîtrise collective en attaque. Et suite logique au jeu contrôlé, des bonnes positions de tirs transformées avec réussite : mardi, l’adresse des troupes de Laurent Buffard s'est élevé à 53%, la défense nordiste reléguant le pourcentage de réussite adverse à seulement 39% ! Dans ce cas, pas bien simple de trouver un plan effectif pour contrecarrer la froide avancée des filles du Nord.

Tarbes n’a pas trouvé la solution pour stopper les attaques rythmées des coéquipières de l’intenable Edwige Lawson (photo, 20 pts à 6/11 lors du match 1). Et sur l’ensemble des confrontations de cette année, Valenciennes tourne allégrement à 81.9 points en moyenne (Tarbes 56.8 pts/m), soit un différentiel moyen de 25.1 pts favorable à VO… Alors, autant dire que ce match retour au Palais des Sports de l’Adour relève d’une mission quasi impossible pour les joueuses de Damien Leyrolles. Toutefois, la lueur d’espoir vient du dernier match du Top 4 à l’Adour où les Tarbaises avaient réussi à laisser à VO 12 points d'avance au décompte final (79-67 le 30 avril). Les coéquipières de Dominique Tonnerre, la meilleure marqueuse du TGB au Hainaut (15 pts), devront se surpasser dans tous les secteurs de jeu pour faire douter le jeu fluide et léché des Jaunes et Noirs.

Une question de fraîcheur physique

Tarbes a fait un voyage pour le moins fatigant au Hainaut mardi ; suite à leur déplacement victorieux à Bourges, les filles du président Pascal Claverie étaient effectivement revenus en Bigorre en car-couchette pour reprendre la route un jour plus tard en direction du Nord. L’écart entre le dernier match du Top 4 et la finale aller étaient d’à peine deux jours : court, court pour recharger les accus après la partie cruciale au Prado, remportée après prolongation. En plus, mardi, l’inamovible pivot Bosniaque Rankica Sarenac (6 pts en 16’47) ressentait une douleur handicapante au mollet et Damien Leyrolles jugeait bon de la préserver en vue du match retour. Sera-t-elle apte au service pour cette rencontre couperet ? Si oui, elle sera un élément essentiel du dispositif « tgbiste ». Si non, la tâche des intérieures tarbaises pour contenir Wauters, Batkovic, Antibe and Co n’en sera que plus difficile. Les joueuses du Sud Ouest auront cette fois-ci pu récupérer pendant quatre bonnes journées et devraient pouvoir résister bien plus longtemps sur le plan physique.

A noter également dans ce contexte de la finale, la signature d’Emilie Gomis pour Villeneuve d’Ascq. Auteur d’un bon match mardi (7 pts, 4 rbds et 2 pds en 25’), « Miss Go » jouera peut-être demain soir son dernier match sous les couleurs du TGB. Elle aura contribué au redressement significatif du club tarbais dans l’Elite féminine, avec à son crédit une finale de coupe Ronchetti, deux participations au Tournoi de la Fédération et au Top 4, une participation à l’Euroligue. Et maintenant, une finale de Ligue Féminine dont on ne connaît pas encore le vainqueur. Peut-être demain soir ou sinon, mercredi.


FINALES LFB 2003 :

Mardi 13 mai, au Hainaut :
VALENCIENNES
bat Tarbes, 88-59.
VO mène la série 1-0.

Samedi 17 mai, à 20h30,
Palais des Sports de l’Adour

TARBES – VALENCIENNES

Mercredi 21 mai, à 20h30,
Salle du Hainaut

Match d’appui (en cas d’égalité à 1-1):
VALENCIENNES – TARBES


Yann KAPPES.

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Finale LFB Retour
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-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Mai 2003
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Chapeau: 
Demain soir, Tarbes l’équipe "surprise" reçoit le champion de France 2002, Valenciennes dans la manche retour d’une finale inédite. Après la démonstration subie au Hainaut, les joueuses de Damien Leyrolles n’ont plus le droit à l’erreur. Elles doivent gagner pour se relancer. Il leur faudra contenir les partenaires d’Edwige Lawson (photo) et lancer toutes leurs forces dans l’assaut d’un VO souverain dans l’Hexagone depuis 2001. Mission impossible ?

VO, sans l’ombre d’un doute

Corps: 

Dans une salle du Hainaut à guichets fermés, les Valenciennoises partent tambour battant comme à leur habitude. Invaincues dans leur antre depuis plus de trois ans et demi, elles veulent d’ores et déjà poser une option pour le titre 2003 en remportant la première manche de cette finale LFB. Du côté du TGB, les pronostics ne donnent certes que peu de chance aux joueuses de Damien Leyrolles mais il n’en reste pas moins que les Bigourdanes connaissent les efforts à fournir pour faire douter leur coriace adverse. Sera ce le cas en cette soirée d'inédite finale ?

L’entre deux était tarbais, comme pour montrer qu’il faudra bien compter sur l’équipe du Sud Ouest dans la bataille. Résistant vaillamment pendant les quatre premières minutes, les Tarbaises font jeu égal avec les championnes de France (6-6, 4ème). Le temps pour l’écurie du Nord de chauffer les soupapes. Allison Feaster lance par deux fois les salves offensives qui annonçaient le décollage de l’USVO (15-8, 6ème). Sous les chants et les applaudissements nourris des fidèles supporteurs des Ch’ties, les Valenciennoises clôturaient le premier quart temps avec 9 unités d’avance dans son escarcelle (22-13, 10ème). Face à la défense « pot de colle » des partenaires d’Audrey Sauret, les Tarbaises s’engluaient. Malgré le long travail d’approche du cercle nordiste, les protégées de Damien Leyrolles n’étaient pas récompensées de leurs efforts. Logiquement, du fait du rythme soutenu aussi bien en attaque qu’en défense imposé par le rouleau compresseur VO, l’écart augmentait progressivement en faveur des troupes de Laurent Buffard (27-15, 12ème puis 36-19, 16ème) pour voir les Locales flirter à la pause avec la barre des 20 points (45-26, +19 à la 20ème).

Au retour des vestiaires, l’Américaine Allison Feaster (saisi au tir en photo) recevait des mains d’Yvan Mainini (président de la FFBB), de Pascal Legendre (Maxi Basket) et de Nicolas Baillou (Sport+) le trophée de Meilleure joueuse étrangère de la Ligue Féminine de l’année 2003, conservant du coup son titre acquis la saison passée. L’arrière d'outre Atlantique au shoot soyeux, devance au classement sa coéquipière, la Belge Ann Wauters et la Serbo-Monténégrine de Bourges, Slobodanka Tuvic.

A la reprise, les Jaunes imposaient toujours aussi durement leur rythme des deux côtés du terrain devant 3000 spectateurs tout acquis à leur cause (7-2 en 3 minutes et 52-28 à la 23ème). Le passage en zone des Tarbaises gênaient bien les Nordistes et les Bleues repassaient sous les 20 points grâce à un 7-2 annulant le précédent (54-35, 25ème). Combatives à l'image de Dominique Tonnerre (15 pts, 5 rbds) et profitant d’un rare passage à vide de VO, les joueuses du Sud Ouest luttaient avec leurs armes : l’engagement, l’abnégation et une farouche volonté. Mais elles dépensaient là beaucoup d’énergie qui allaient certainement les desservir par la suite. D’ailleurs, les Sudistes terminaient le troisième quart temps avec 4 points supplémentaires de débours (65-42, 30ème). Durant la dernière période de jeu, les coéquipières de l'intenable feu follet Edwige Lawson (20 pts) et de la solide intérieure Suzy Batkovic (10 pts, 12 rbds) déroulaient leur jeu et Tarbes, comme prévu, faiblissait devant les rotations de VO. Alors oui, les Tarbaises laissaient beaucoup de gomme en défense et les partenaires de la Bosniaque "Ralé" Sarenac (6 pts), touchée au mollet, peinaient à s'extirper de la tenaille jaune en attaque mais l’adversaire semblait une nouvelle fois tellement inaccessible dans son antre. La fin du match nous inspirait un fort sentiment de difficulté à s’imposer au Hainaut...

A quelques minutes du terme, Laurent Buffard pouvait sortir successivement Feaster (16 pts), Wauters (17 pts, 7 rbds) puis la capitaine Sauret (8 pts, 3 pds) pour faire rentrer les jeunes pousses Tomaszewski, Bertal et Joly. Face à la supériorité de la formation locale, Damien Leyrolles le technicien adverse faisait de même et c’est Lara Tran Van Nho qui entrait sur le parquet. A l’arrivée, l’addition est corsée : 29 points de retard.

La victoire est consommée : 88-59 pour VO qui n’était pas encore jouable ce soir. Valenciennes mène la série des Finales LFB 2003, 1 à 0. La manche retour au Palais des Sports de l’Adour, samedi 17 mai, s’annonce autrement plus disputée et les Tarbaises auront à cœur de montrer un visage plus conquérant encore que ce soir. Et pourquoi pas de renvoyer la série dans le Nord pour un ultime match d’appui ?


VALENCIENNES bat TARBES 88-59
(22-13, 23-13 ; 20-16, 23-17)
Arbitres : MM. Viator et Chambon.

Valenciennes : Tomaszewski, Le Dréan 9, Feaster 16, Lawson 20, Batkovic 10, Sauret 8, Antibe 4, Wauters 17, Bertal 3, Joly 1.

Tarbes : Tran Van Nho, Savasta 4, Hill 8, Gomis 7, Dumerc 7, Radunovic 8, Sarenac 6, Tonnerre 15, Seidel 2, Luptakova 2.




Sur place, à la Salle du Hainaut:
Yann KAPPES.

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Finale LFB Aller
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 13. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Ce soir, Valenciennes a déjà pris une sérieuse option pour le titre de champion de France 2003. Les coéquipières d’Allison Feaster (photo) ont livré une nouvelle prestation de basket total. Valenciennes n’a pas douté un seul instant et bat fort logiquement des Tarbaises bien trop dominées dans tous les secteurs du jeu (88-59). Retour à Tarbes, samedi.

Première manche au Hainaut

Corps: 

Avec 8 succès, VO a déjà un avantage psychologique sur le TGB. En saison régulière puis en play offs, les Valenciennoises ont déjà rencontré les Bigourdanes à 4 reprises. Dans la même poule qualificative en Euroligue, les deux formations ont joué deux fois l’une contre l’autre. Tarbes a également affronté l’USVO en demi-finale du Tournoi de la Fédération et en quart de finale de la Coupe de France à Rezé. Alors avec les deux (voire trois) manches des Finales, le compteur des oppositions VO-TGB peut même monter jusqu’à 11 unités.

Autant dire que ces nombreuses confrontations entre ces formations du Nord et du Sud Ouest ont pour le moins aiguisé leur connaissance mutuelle et les stratégies à employer pour bien aborder cette Finale LFB. La bataille entre les coéquipières de Wauters et les partenaires de Sarenac s'annonce prometteuse.

Voici les résultats de leurs oppositions lors de cette saison 2002-03 et quelques chiffres pour vous faire une idée sur cette finale inédite en LFB :


Les confrontations VO-TGB en 2002-03 :

Euroligue, Phase qualificative :
4ème journée, 04.12.02 : *VALENCIENNES bat TARBES 74-55
11ème journée, 05.02.03 : VALENCIENNES bat *TARBES 84-72

Championnat :
9ème journée, 07.12.02 : *VALENCIENNES bat TARBES 85-56
19ème journée, 05.03.03 : VALENCIENNES bat TARBES 85-56

Demi-finale Tournoi de la Fédération (Clermont-Ferrand) :
VALENCIENNES bat TARBES 78-55

Coupe de France, quart de finale (Rezé) :
VALENCIENNES bat TARBES 85-65

Play offs Top 4 :
2ème journée, 16.04.03 : *VALENCIENNES bat TARBES 79-56
4ème journée, 30.04.03 : VALENCIENNES bat *TARBES 79-67

VALENCIENNES mène la série face à TARBES, 8 à 0.



Quelques données chiffrées en Play offs :

Meilleure marqueuse :
Ann Wauters (VO, 3ème) 17.6 pts/m ; Rankica Sarenac (TGB, 8ème) 15.7 pts/m

Meilleure rebondeuse :
Ann Wauters (VO, 7ème) 7.6 rbds/m ; Rankica Sarenac (TGB, 21ème) 5.7 rbds/m

Meilleure passeuse :
Audrey Sauret (notre photo, VO, 3ème) 6.2 pds/m ; Céline Dumerc (TGB, 10ème) 3.5 pds/m


Défense :
Valenciennes 55.7 pts/m ; Tarbes 67.7 pts/m

Attaque :
Valenciennes 82.4 pts/m (1ère attaque) ; Tarbes 58.3 pts/m (11ème attaque)

Pourcentage à 2 pts :
Valenciennes 54.2% (1er) ; Tarbes 44.6% (9ème)

Pourcentage à 3 pts :
Valenciennes 34.5% (3ème) ; Tarbes 23.9% (12ème)

Rebonds :
Valenciennes 31.8 rbds/m (5ème) ; Tarbes 29.5 rbds/m (8ème)

Passes décisives :
Valenciennes 18.2 pds/m (2ème) ; Tarbes 12.5 pds/m (8ème)

Balles perdues :
Valenciennes 11.8 bps/m (12ème) ; Tarbes 14.5 bps/m (8ème)

Interceptions :
Valenciennes 11.4 int/m ; Tarbes 5.3 int/m (12ème)




Yann KAPPES

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Finale LFB Aller
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 13. Mai 2003
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Chapeau: 
Ce soir, le champion de France en titre Valenciennes reçoit à 20h30, au Hainaut son challenger, le Tarbes Gespe Bigorre pour le compte de la finale Aller de la Ligue Féminine. Le TGB s’est qualifié aux dépends de Bourges et Aix pour une finale inédite. Invaincues dans leur salle depuis trois ans et demi, les Nordistes (ici Audrey Sauret) attendent de pied ferme les surprenantes Tarbaises.

Tarbes grimpe la dernière marche

Corps: 

Pour accéder à sa finale, première inédite en Ligue Féminine, l’équipe de Bigorre a bataillé vaillamment au Prado devant des Berruyères conduites par la joueuse emblématique du club, Yannick Souvré, qui avait officialisé jeudi à Bercy sa retraite des parquets. Devant l’imminence de son opération nasale, la Capitaine au visage masqué (8 pts, 4 pds et 3 rbds en 41’) mena ses coéquipières une dernière fois avant de se retirer définitivement de la compétition.

Les Tangos débutèrent bien la partie (23-16, 16ème) avant de voir recoller d’opiniâtres Tarbaises, fermement décidées à défendre leur chance jusqu’au bout de ce crucial combat. C’est quand même les Cjmbistes qui regagnaient les vestiaires en tête, de peu (38-36) annonçant une seconde période des plus serrées. En effet, le chassé croisé se prolongea jusqu’à la fin du match. Les coéquipières de la pivot Bosniaque « Ralé » Sarenac (notre photo, 28 pts, 15 rbds) semblaient plus fraîches mais Bourges s’accrochait tant bien que mal dans les basques des visiteuses. Et c’est Cathy Melain qui égalisa à 63 partout pour pousser les deux équipes en prolongation. Dans cette période fatidique, l’action du match intervient à 40 secondes de la fin. Interception d’Ilona Korstine qui, seule sous le panneau adverse, manque un panier facile. Derrière, au bout du suspens, Martina Luptakova scellait le score en faveur des Tarbaises, 72 à 69 et reléguait les Berruyères à la 3ème place sur l’échelon national cette saison.

Dur, dur… Au bout d’un match indécis, Bourges a perdu sa chance de disputer une neuvième finale consécutive du championnat de France. Et Yannick Souvré (depuis 1994 à Bourges) a disputé son dernier match sous les couleurs Tango. Après la rencontre, le club avait décidé de rendre un vibrant hommage à la joueuse. Entre les discours chargé d’émotion de Pierre Fosset (président de Bourges), de Serge Lepeltier (député-maire de Bourges) et les chants nourris en faveur du fameux Numéro 8 du CJM, la cérémonie prit une tournure humoristique avec la remise des mains de Cathy Melain d’une paire de pantoufles et une sacoche de VRP reléguant ses baskets et ses célèbres genouillères dans une boîte.

Au final, Yannick Souvré dit à son public ému et conquis : « J’ai trouvé à Bourges des valeurs qui ont une place prépondérante pour moi… Merci de m’avoir soutenu. L’amour que vous nous donnez n’a pas de prix. Je vous aime ! » (Source : La Nouvelle République).


Dans les autres rencontres dominicales, Valenciennes a largement disposé d’Aix (97-63) sous la houlette de Sandra Le Dréan (22 pts à 9/11) et de Suzy Batkovic (15 pts à 7/8 et 8 rbds) bien servies par Edwige Lawson (8 pds). A Aix, Lucienne Berthieu (16 pts, 10 rbds) s’est démenée pour limiter la casse. Ses deux formations et Bourges joueront l’Euroligue la saison prochaine.

Dans le groupe B, Nice a remporté son premier succès des Play offs en battant Villeneuve d’Ascq, 65 à 62. Pour son dernier match en carrière, l’intérieure Olga Tarasenko (19 pts, 10 rbds) sort de la salle Leyrit par la grande porte en inscrivant le 3 points fatal. De son côté, Toulouse arrache une 4ème victoire devant Mondeville (88-87) et termine 2ème de la poule. Avec Villeneuve d’Ascq, le promu toulousain jouera l’Euro Coupe (aux côtés de Mondeville en cas de 4ème ticket octroyé par la FIBA).

Enfin, dans le match couperet du Play down, Montpellier a battu Reims, 88 à 70 (Karpova 24 pts, Burgess 14 pts). Montpellier et Bordeaux (Nikolich 19 pts, Bonnan 17 rbds), vainqueur de Clermont 79 à 56, sauvent leur place dans l’Elite féminine. En revanche, Clermont et Reims sont relégués en Nationale Féminine 1.


LA FINALE LFB 2002-03 :

Mardi 13 Mai 2003, 20h30
Finale Aller - VALENCIENNES / TARBES.
Arbitres : MM. Viator et Chambon.
17h45, Finale du trophée de l'Avenir : MONDEVILLE / BOURGES.
Arbitres: MM. Goguet et Bansard.

Samedi 17 Mai 2003, 20h30
Finale Retour - TARBES / VALENCIENNES.
Arbitres : MM. Castano et Boué.

Mercredi 21 Mai 2003, 20h30 (si nécessaire)
Finale Belle - VALENCIENNES / TARBES.



Yann KAPPES

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Play Offs, 6ème et dernière journée
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Mai 2003
Vignette: 
Chapeau: 
En battant Bourges au Prado (72-69), le TGB de Damien Leyrolles s’octroie le droit de participer à sa première finale de Ligue Féminine, rompant ainsi l’hégémonie nationale du duo Valenciennes-Bourges. Tarbes rencontrera donc Valenciennes pour la 9 et 10ème fois cette saison lors de la finale LFB. Coup de projecteur sur la dernière journée des Play offs.

Yannick Souvré change d'orientation

Corps: 

« Je suis ici pour vous annoncer deux choses. Tout d’abord l’arrêt de ma carrière en club. Je pense qu’il est en effet temps de raccrocher mes baskets et de passer à autre chose. Ma décision a été prise depuis la saison dernière. A l’intersaison je me suis posé la question de savoir si je devais aller jusqu’à la fin de cette année et j’ai décidé de continuer car l’envie était encore là. Je ne voulais pas arrêter ma carrière avec un sentiment de frustration. Je ne veux pas non plus faire l’année de trop. Continuer aurait été difficile physiquement car mon hernie discale me fait souffrir et je me sens fatiguée moralement. Je ne veux pas que ma passion devienne une contrainte. J’ai été très gâtée dans ma carrière et il est temps de faire autre chose de ma vie. Je laisse donc gracieusement ma place aux jeunes. De nouveaux challenges m’attendent.
Je veux aussi vous annoncer ce que je vais faire par la suite. Je serai directrice technique et communication de Bourges basket. Cette fonction consiste à rechercher des sponsors, des partenaires mais aussi à s’occuper de la gestion des jeunes. D’autre part je suis en négociation avec la fédération qui m’a proposé d’être chargé de la communication au grand public au sein de la section communication et marketing. Je véhiculerai donc l’image du basket féminin et masculin et m’occuperai là aussi de la recherche de partenaires. Je vais aussi suivre une formation à Limoges dans le but de devenir général manager. Je veux, à travers toutes ces fonctions faire évoluer les structures à la fois au niveau de Bourges mais aussi au niveau national et faire progresser ce sport que j’aime tant.
Je voudrais remercier EDF où je suis employée et qui m’a fait une proposition de reconversion. Mais ma passion pour le basket a été plus forte. Je suis très honorée par cette proposition et je resterai 5 ans en disponibilité.
Pour ne pas trop ressentir le vide, je me suis préparée un programme « démentiel ». Même si la période de « blues » sera certaine. Ce qui me manquera le plus sera la montée d’adrénaline procurée par les matchs comme par les entraînements. Je me suis toujours préparée à ça. Je fais le deuil de ces moments qui me manqueront. La seule chose qui pourra compenser pleinement ce manque sera la vie de famille, les enfants.
Le rapport au public me manquera sûrement mais être dans la lumière n’a jamais été un objectif. J’ai juste essayé de défendre auprès des médias le basket auquel je crois beaucoup et de faire passer des messages. Maintenant être sous les « sunligths » n’est pas un but en soi.
Je pense qu’il me sera aussi difficile de continuer à jouer et de retomber dans un basket loisir. Je ne sais pas si je suis faite pour ça. Mon corps a besoin de se reposer, de se regénerer. En ce qui concerne ma possible reconversion vers le mêtier d’entraîneur de haut niveau, je ne sais pas encore, peut être dans quelques années mais il faudrait d’abord que je passe mes diplômes d’entraîneur. Par contre, je pense que j’entraînerai les jeunes car j’aime ça.
Je finirai donc ma carrière dimanche malgré ma fracture au nez, conséquence d’un coup de tête d’une de mes coéquipières il y a deux jours à l’entraînement. Ce sera mon dernier match et je me ferai opérer lundi pour ne pas que ma blessure s’aggrave. »


Yvan Mainini (président de la FFBB)
« Après toutes les années que Yannick Souvré a consacré au basket et à l’équipe nationale, sa retraite est un regret. Mais elle partagera demain ses valeurs au grand public. Elle a les qualités pour réussir et je lui fais entièrement confiance. Lorsque l’on aime passionnément et profondément le basket, on ne peut que bien en parler. De plus, il ne faut pas oublier que Yannick est Présidente de la Commission mondiale du basket féminin et on peut compter sur elle pour faire bouger les choses au niveau internationale. »

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Conférence de Presse
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-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Mai 2003
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A l’issue de la finale de la Coupe de France féminine, la capitaine du CJM Bourges, Yannick Souvré a donné une conférence de presse. L’ex fille forte de l’Equipe de France championne d’Europe en 2001 a annoncé sa retraite à la fin de cette saison ainsi que les orientations qu’elle donnera prochainement à sa carrière.

Le sacre européen d'Aix en Provence

Corps: 

Cette victoire, les joueuses d’Abdou N’Diaye la voulaient tellement. Elles ont battu les Espagnoles du club de Las Palmas, le Caja Rural de Canarias, 80 à 71. Les Provençales n’en ont pas moins souffert. En effet, privées de leur percutante Brésilienne Iziane Castro Marques (blessé au genou), les joueuses d’Abdou N’Diaye durent se surpasser pour remporter leur premier trophée européen.

Après un bon début (22-17, 10ème), les Aixoises subissaient le jeu d’attaque adverse et les protégées de Domingo Diaz repassaient devant à la pause (40-36, 20ème). Au retour sur le parquet, les deux finalistes se neutralisaient et les Espagnoles paraissaient alors mieux placées pour remporter la partie (56-51, 30ème). Mais, dans un dernier quart temps suffocant, la capitaine Lucienne Berthieu (22 pts, 9 rbds et 5 int) puis la Serbo-Monténégrine Lara Mandic et la valeureuse intérieure Anda Jekabsone (MVP de la demi-finale) sortirent pour cinq fautes. Avec un Cinq inédit (Harrower, Obama, Bertal, Lacroix et Sy) conduit par sa formidable maître à jouer Australienne Kristi Harrower (10 pts, 10 pds et 5 rbds), Aix lançait les dernières banderilles offensives d’une formation assoiffée de victoire. Volontaires et transcendées par l’événement, les Provençales remportaient la dernière période 29 à 15, repassant in extremis devant le Caja Rural (80-71).

Aix remporte sa première coupe d’Europe et jouera l’année prochaine l’Euroligue au côté de Valenciennes et Bourges. La capitaine du club présidé par Guy Boillon, Lucienne Berthieu a été désignée MVP du Final Four.

Les marqueuses :

Aix en Provence :
Obama 9, Berthieu 27, Mandic 11, Harrower 13, Lacroix 8, Sy 1, Jekabsone 7, Bertal 0, Kehrenberg 4.
Gran Canaria : Sanchez 24, Alamo 0, Erb 13, Rovira 0, Pelaez 13, Donaphin 21.

Dans le match pour la 3ème place, les Russes de Samara se sont facilement imposées face aux Grecques d’Ano Liosia, 84 à 70. Sans la Congolaise Mwadi Mabika, les joueuses de la Volga ont distancé les Hellènes au cours du deuxième quart pour ne plus jamais quitter la tête. Grâce à Tamara Sutton-Brown (14 pts, 10 rbds), Oxana Rakhmatulina (24 pts) et Olga Artechina (18 pts, 10 rbds), les Russes remportent cette petite finale et montent sur la dernière marche du podium. Ano Liosia, où seule Kristin Folkl s’est véritablement illustrée (26 pts et 11 rbds), termine à la quatrième et dernière place de ce Final Four.


Final Four d'Euro Coupe 2003, à Samara (Russie)

Samedi 26 avril 2003 :

17h00 : Caja Rural de Canarias bat VBM-SGAU Samara 86-64
20h00 : Aix en Provence BHNF bat - Ano Liosia Basketball 72-70

Dimanche 27.04.2003 :

17h00 (14h heure française) : Match pour la 3ème place
VBM-SGAU Samara bat Ano Liosia Basketball 84-70

20h00 (17h heure française): FINALE
Aix en Provence BHNF bat Caja Rural de Canarias 80-71
Aix en Provence BHNF remporte l’Euro Coupe 2003.


Classement Euro Coupe 2003
1. AIX EN PROVENCE BHNF
2. CAJA RURAL DE CANARIAS
3. VBM-SGAU SAMARA
4. ANO LIOSIA BASKETBALL


Yann KAPPES

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Final Four d'Euro Coupe féminine 2003
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Date d’écriture: 
Dimanche, 27. Avril 2003
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En battant le Caja Rural de Canarias 80 à 71, Aix en Provence remporte la première édition de l’Euro Coupe, et aussi et surtout, la première coupe d’Europe de son histoire. Après les victoires de Bourges en 1995 et de Tarbes en 1996, Aix est la troisième équipe française à remporter cette coupe d’Europe. Aix et son adversaire espagnol joueront l’Euroligue la saison prochaine.

Aix continue sa quête du Graal

Corps: 

Dans la première demi-finale, la formation dirigée par Domingo Diaz a littéralement dominé les Russes de Samara, chez elles (86-64). Jouant sur leurs valeurs collectives, les coéquipières de l’ailière internationale Rosi Sanchez se sont imposées avec brio face à une formation russe, beaucoup trop individualiste (Mabika 20 pts, Rakhmatulina 21 pts). Déjà vainqueur en 1999 de la défunte coupe Ronchetti et finaliste en 2000, le club de Las Palmas jouera demain après-midi sa troisième finale de coupe d’Europe.

L’escouade espagnole se disputera le titre européen avec la formation d’Aix en Provence. L’équipe du Président Guy Boillon s’est en effet imposée face aux surprenantes Grecques d’Ano Liosia. Méconnue du public français, cette équipe a posé des problèmes aux coéquipières de Lucienne Berthieu (notre photo) en jouant avec une grande justesse dans ses choix. Menant de 10 points à quelques minutes du terme de la rencontre, les Aixoises se firent progressivement remonter, faisant craindre le pire dans un final à suspense. Grâce à un panier crucial à 3 points de l’arrière Marie-Sophie Obama, les Provençales parvenaient à garder la tête jusqu’au bout. Elles gagnent finalement 72 à 70. La Brésilienne Iziane Castro Marques s’est faite mal au genou.

Demain, à 20 heures (17h heure française), Aix en Provence jouera la finale d’Euro Coupe avec l’espoir, plus fort que jamais, de remporter son premier trophée européen. En face, les Aixoises devront se méfier du Caja Rural de Canarias, de ses valeurs, de la « vista » espagnole. Le salut aixois passe par l’arrêt du jeu d’attaque léché des Espagnoles.


Final Four d'Euro Coupe 2003, à Samara (Russie)

Samedi 26 avril 2003 :

17h00 : Caja Rural de Canarias bat VBM-SGAU Samara 86-64
20h00 : Aix en Provence BHNF bat - Ano Liosia Basketball 72-70

Dimanche 27.04.2003 :

17h00 (14h heure française) :
Match pour la 3ème place
Ano Liosia Basketball - VBM-SGAU Samara

20h00 (17h heure française):
LA GRANDE FINALE
Aix en Provence BHNF - Caja Rural de Canarias



Yann KAPPES

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Final Four d'Euro Coupe féminine 2003
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-994
Date d’écriture: 
Samedi, 26. Avril 2003
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Aix en Provence a bien débuté le Final Four d’Euro Coupe féminine. En effet, les joueuses d’Abdou N’Diaye sont venues à bout des coriaces Hellènes d’Ano Liosia, 72-70. Dans l’autre demi-finale, le Caja Rural de Canarias a surclassé Samara dans sa salle, 86-64. Demain, Aix affrontera la formation ibérique pour le titre.

Au tour d’Aix

Corps: 

Anciennement appelée Kouïbychev, Samara est une ville de Russie qui se trouve sur une boucle de la Volga, en aval du barrage Lénine. Son agglomération dénombre plus d’un million d’habitants (1 160 000 précisément). Ce port fluvial est un véritable carrefour industriel (sidérurgie, constructions mécaniques, agricoles et aéronautiques, raffinerie, oléoduc, chimie; agroalimentaire). Outre son importance démographique et industrielle, cette ville abrite surtout l’un des meilleurs clubs de basket féminin du pays : le VBM-SGAU Samara. Après le sacre d’Ekaterinbourg en Euroligue, Samara aimerait bien remporter un second titre européen pour son pays et confirmer le retour au tout premier plan du basket féminin russe.

SAMARA – GRAN CANARIA

Construite autour de la polyvalente ailière Congolaise Mwadi Mabika (18.1 pts, 7.2 rbds, 4.2 pds) et de l’intérieure Canadienne Tamara Sutton-Brown (12.6 pts, 7.4 rbds), l’équipe d’Aleksandr Vlasov compte bien s’imposer à domicile, en s’appuyant aussi sur son arrière garde internationale composée d’Olga Artechina (15.1 pts, 6.6 rbds) et d’Oxana Rakhmatulina (17.9 pts, 4.1 pds). En demi-finale, les Russes affronteront les Espagnoles du club de Las Palmas, le Caja Rural de Canarias, vainqueur de la coupe Ronchetti en 1999. Autour des deux intérieures Américaines Summer Erb (15.4 pts, 10.6 rbds) et Beathny Donaphin (14.9 pts, 8.5 rbds), les Ibériques pratiquent un basket plein de vivacité où les ailières internationales Rosi Sanchez (14.5 pts, 4 rbds et 4 pds), Lourdes Pelaez (16.3 pts/m) et la meneuse Elena Alamo (5.7 pds) s’expriment complètement sous les conseils de leur emblématique technicien Domingo Diaz. Elles avaient vaincu Bordeaux en quart de finale.

AIX EN PROVENCE – ANO LIOSIA

Après la finale perdue en 1998 face aux Hongroises du Ringa Sopron, Aix en Provence espère bien atteindre la deuxième finale européenne de son histoire. Dans cette perspective, les joueuses d'Abdou N'Diaye affronteront en demi-finale les dangereuses Grecques d'Ano Liosia. Si les Provençales disposent de toutes les armes (Castro Marques 19.3 pts, Mandic 18 pts et Jekabsone 11.3 pts et 10.3 rbds) pour s'imposer en Russie, elles devront toutefois montrer un tout autre visage que celui de ces dernières semaines où elles ont dû concéder deux défaites à domicile (103-49 face à VO, puis 71-68 face à Bourges).

L'équipe du Président Guy Boillon devra se méfier de cette formation grecque relativement méconnue qui n'a pas fait grand bruit jusqu’à présent mais poursuit sûrement son petit bonhomme de chemin. Elle a battu au tour précédent le Dynamo Moscou de Iulia Skopa. Elle repose sur un savant mélange de jeunes joueuses et de joueuses plus expérimentées. Dans la raquette, les coéquipières de Lucienne Berthieu (notre photo, 16.8 pts et 7.2 rbds) focaliseront leur attention sur la doublette US, Douglas-Folkl (41.5 pts, 16.7 rbds à elles deux), très actives dans le domaine intérieur complétée par la Bosniaque Nura Imamovic, pressentie à Bordeaux au début de saison. A l'extérieur, l'arrière garde aixoise devra canaliser la meneuse Aikaterini Deli (14 pts) et l'ailière shooteuse Eleni Vasileiou (9.3 à 48% à 3 pts).

A l’instar de Tarbes la saison passée, l’équipe provençale va-t-elle atteindre la finale de la deuxième coupe européenne ? En tous cas, Aix voudrait bien inscrire son nom sur le palmarès de l’Euro Coupe, c’est certain. Verdict dimanche soir.



Final Four d'Euro Coupe 2003, à Samara (Russie)

Samedi 26 avril 2003 :

17h00 : Caja Rural de Canarias (ESP) - VBM-SGAU Samara (RUS)
20h00 : Aix en Provence BHNF (FRA) - Ano Liosia Basketball (GRE)

Dimanche 27.04.2003 :

17h00 : Perdant Aix/Ano Liosia - Perdant Caja Rural/Samara
20h00 : Vainqueur Aix/Ano Liosia - Vainqueur Caja Rural/Samara



Yann KAPPES

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Final Four d'Euro Coupe féminine 2003
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-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 24. Avril 2003
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Aix en Provence a rejoint Samara (Russie) pour jouer le premier Final Four de l’Euro Coupe féminine. Les coéquipières de Lucienne Berthieu (notre photo) devront battre en demi-finale les surprenantes Grecques d’Ano Liosia pour atteindre leur deuxième finale européenne après celle de 1998.

Bourges réagit

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TOP 4

BOURGES bat *AIX EN PROVENCE 71-68 (17.04)

Le CJMB est décidément une grande équipe. Est il besoin de le rappeler. En tous les cas, dans un contexte difficile (blessures de Melain, Tuvic ajoutées à celles de Poto, Grgin et départ de Hirsch), Bourges a fait preuve hier soir à la Pioline d’une grande force mentale. Alors que les pronostics les donnait vaincues d’avance, les Berruyères ont montré hier soir qu’il ne fallait pas sous estimé le cœur Tango. La soirée se soldait finalement par une victoire étriquée (71-68) mais si importante.

Pourtant, les Aixoises menaient à la pause (40-38) et augmentaient même leur avance à la fin du troisième quart temps (57-51). Ce ne fut guère suffisant pour vaincre. Sans les cadres Melain et Tuvic, les Berruyères s’accrochaient dans les basques provençales avec une Kelly Santos active (17 pts, 6 rbds) et une Ilona Korstine présente (14 pts, 5 rbds et 8 fprs). En face, Harrower (13 pts) et Castro Marques (16 pts) se démenaient pour alimenter la marque. La décision vint finalement dans le dernier quart ; côté aixois, de retour de blessure, Anda Jekabsone (19 pts dont 8 dans le dernier quart) s’illustrait pour maintenir l’espoir tandis que dans le camp berrichon, c’est la Serbo-Monténégrine, Ljubica Drljaca (notre photo, 15 pts au total) qui se mettait en avant. Inscrivant 8 points à 100% et chipant 3 ballons, elle fut la joueuse clé au côté d’une Yannick Souvré toujours aussi décisive (6 pts dont 2/3 à 3 pts dans les 10 dernières minutes).

Peut-être plus que jamais, il faudra encore compter sur le club Tango. Aix en Provence va maintenant se pencher sur son Final Four d’Euro Coupe en Russie, avec dans la tête des certitudes mais aussi quelques doutes…

Les stats de la rencontre Aix-Bourges


*VALENCIENNES bat TARBES 79-56 (17.04)

L’USVO avait sans doute un peu de baume au cœur au Hainaut hier soir. Si la mise en route fut difficile côté nordiste, les Tarbaises en ont profité pour jouer leur jeu. Profitant de leur adresse, les Bigourdanes menaient même au bout de 6 minutes de jeu (12-11). Laurent Buffard remobilisa ces troupes au cours de son premier temps mort et s’ensuivit une défense nettement plus pressante de la part des Ch’ties. Par la suite, les Jaunes et Noires reprirent largement les devants, passant un sévère 16-0 aux protégées de Damien Leyrolles (de 29-20, 11ème à 45-20, 18ème). VO n’avait pas douté bien longtemps.

La pesante intérieure du TGB, Rankica Sarenac, débarassée de ses soucis physiques au mollet, se faisait bien remarquer (14 pts, 6 rbds) mais la machine du Nord était désormais bien lancé. Tour à tour, dans un élan collectif singulier, Wauters (13 pts, 6 rbds), Batkovic (12 pts, 5 rbds), Le Dréan (10 pts) et Feaster (10 pts) concrétisaient les passes de Sauret (10 pts, 8 pds) et Lawson (9 pts, 6 pds).

Le technicien Nordiste pouvait alors ouvrir son banc, donnant du temps de jeu à Tomaszewski, Bertal et Joly. La messe était dite. VO sera encore, c’est sûr, un candidat solide à sa succession.


GROUPE B

MONDEVILLE bat *NICE 67-60 (16.04)

Diminué par les blessures et le départ de Mills, Mondeville a quand même surpris le Cavigal Nice sur la Côte d’Azur. A l’instar de Bourges, les Normandes se sont appuyé sur un cinq majeur efficace (Bergeron, Jekabsone, Deyaert, Azace et Shchegoleva) auteur de 64 des 67 points inscrits par la formation d’Hervé Coudray.

Déjà défaites à Villeneuve, Nice devait composer dans la polyvalente capitaine Christelle Jouandon et l’intérieure Brésilienne « Mama » Dantas. Distancées dans le second quart temps, les joueuses de Cyril Sicsic ne reviendront jamais dans la roue de leur adversaire. Elles sont désormais dernières du groupe B, ce qui contraste avec leur très bonne saison régulière et leur flirt avec le Top 4.


*VILLENEUVE D’ASCQ bat TOULOUSE 83-68 (16.04)

Dominées largement dans le secteur des rebonds (48 à 15 pour Villeneuve), les Toulousaines n’ont pas pu confirmer leur premier succès à Mondeville. L’équipe d’Agnès Borg-Wright a subi après la pause les assauts nordistes. Pourtant, Soussi (10 pts) et Stampalija (13 pts) semblaient dans le coup.

La seconde période fut à sens unique. Grâce aux rebonds de Réghaissia (10 rbds) et N’Goyisa Mundju (13 rbds) ainsi que de la belle adresse de Sviatlana Volnaya (26 pts à 10/15 dont 4/7 à 3 pts), les Villeneuvoises s’envolaient vers leur second succès de rang en play offs. Les joueuses de l’ESBVA prennent une option pour la première place, qualificative pour l’Euro Coupe. Encore leur faudra-t-il bien voyager lors des deux prochaines journées.


PLAY DOWN

BORDEAUX bat *REIMS 75-70 (16.04)

Désormais éliminées de la coupe d’Europe, les joueuses d’Igor Groudine se concentrent sur le play down. Déjà victorieuses à Clermont, les Girondines sont venus s’imposer en Champagne mercredi soir. Côté rémois, l’arrière Sabrina Palie a bien scoré (19 pts) mais ne fut pas suffisamment secondée pour renverser la tendance qui s’affichait à la pause. Menées à la mi-temps (45-29), le SJS Reims n’a jamais su rattraper son retard à l’allumage. Certes, les Champenoises revinrent sur la fin. Mais, sous l’impulsion d’une bonne Nikipolskaïa (21 pts, 8 rbds) et d’une excellente Aurélie Bonnan (20 pts, 16 rbds), Bordeaux contrôle le retour des locales. Avec deux succès à l’extérieur, les Bordelaises sont bien parties dans ces Play down. Reste à confirmer ces résultats à domicile.


MONTPELLIER bat *CLERMONT 74-53 (12.04)

En match avancé de la 2ème journée, Montpellier s'est logiquement imposé face au SCAB 63. Avec 21 points, 12 rebonds et 3 passes, l’ailière Russe Elena Karpova est la joueuse du match. Côté clermontois, la Canadienne Leighann Doan, de retour de blessure depuis peu, s'est illustrée avec 19 points et 7 rebonds. L'équipe de Valérie Garnier réagit bien après son court revers de la semaine dernière à Reims (56-54). Les Montpelliéraines rejoignent Reims et Bordeaux en tête du groupe C. En revanche, les Auvergnates (2 défaites en 2 matchs) n'ont plus vraiment le droit à l'erreur.


Play Offs, 3ème journée, samedi 26 avril 2003



Texte : Yann KAPPES.
Photo : Presse Sports L'Equipe.

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Play Offs, 2ème journée
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-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Avril 2003
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Après les sommets européens du week-end dernier et compte tenu du contexte actuel un peu particulier, Bourges a bien réagi à l'image de Ljubica Drljaca, ici face à Martina Kehrenberg. En match décalé, les joueuses de Sébastien Nivet sont allées s’imposer à la Pioline, battant Aix en Provence, 71 à 68. De même, Valenciennes a surclassé Tarbes au Hainaut, 79 à 56. Prochaine journée, samedi 26 avril.

Dernier carré à Samara

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Communiqué de presse diffusé par la FIBA Europe le samedi 12 avril 2003 :

Après avoir reçu les candidatures de France, d'Espagne et de Russie, la FIBA Europe a décidé que le Final Four de l'Euro Coupe FIBA aurait lieu à Samara, en Russie. "Cette coupe d'Europe est dans sa première année, et ce Final Four est un nouvel événement pour nous" a dit le Directeur Exécutif Nar Zanolin. "La Russie a une superbe tradition dans la production de talentueuses basketteuses de haut niveau and nous sommes content d'attribuer à Samara la chance de recevoir ce Final Four".

Ce Final Four aura donc lieu les samedi 26 et dimanche 27 avril 2003. Les clubs suivants sont qualifiés : VBM Sgau Samara (Russie), Caja Rural de Canarias (Espagne), Aix en Provence BHNF (France) et Ano Liosia Basketball (Grèce).

Les demi-finales sont :
Aix en Provence BHNF (France) - Ano Liosia Basketball (Grèce)
Caja Rural de Canarias (Espagne) - VBM Sgau Samara (Russie).

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Final Four d'Euro Coupe féminine 2003
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Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Avril 2003
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Après l’étude des différentes candidatures, la FIBA Europe a finalement choisi la ville de Samara pour organiser la première Finale à Quatre de l’Euro Coupe féminine (ex-coupe Liliana Ronchetti). La formation russe de Samara est logiquement annoncée comme la favorite du tournoi final. Elle devra se méfier d’Aix en Provence, d’Ano Liosia (Grèce) et du Caja Rural (Espagne).

VO y a pourtant mis tout son cœur

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Telle une partie d’échec, les deux formations se craignent, se respectent et s’observent. Personne ne tente sa chance de loin de peur de voir son adversaire profiter de la moindre erreur. On se rend coup pour coup si bien que les deux équipes ne se lâchent pas d’une semelle durant les 6 premières minutes (13-12 pour Valenciennes). Pour preuve, une tentative manquée et Ekaterinburg prend le large grâce à Anna Arkhipova (18-13). Laurent Buffard prend alors son temps mort et change de défense, passant de l’individuel à la zone. La force et le caractère de Nicole Antibe (6 points), notamment, ramènent le score à égalité (21-21). Les Russes tentent et réussissent à trois points. La fin de quart-temps intervient et voit Ekaterinburg mener le bal (26-21).

La bataille du rebond tourne à l’avantage des visiteuses venues du froid avec Yolanda Griffith très présente sous les panneaux (8 rebonds). Les tirs au-delà des 6.25m arrivent de plus en plus nombreux vers le filet gardé par les filles de Laurent Buffard. Et l’écart se creuse dangereusement. Ekaterinburg neutralise parfaitement les offensives de VO et conclue les siennes (60% à deux points, 83.3% à trois points !) par Olga Shnyukova (2/2 à trois points). Plus que glaner des rebonds, Griffith provoque énormément et rentre ses lancers francs (6/6). Après un nouveau temps mort du coach nordiste, les Russes continuent leur travail de sape et font subir un 7-0 à leurs opposantes (45-27 à la 15ème minute). La finale commence à prendre un goût amer mais Nicole Antibe (6 points) et Sandra Le Dréan (8 points) bénéficient d’un excellent travail collectif pour remonter la mine du tableau d’affichage avant le repos (49-38 pour Ekaterinburg).

Au retour des vestiaires, l’adversaire de l’Est reprend les commandes et s’adjuge un 12-0 cinglant, entrecoupé d’un nouveau temps-mort du coach de VO. Elena Baranova brille de mille feux (16 points) et fait mal à la défense valenciennoise. Les Russes font preuve d’une insolente adresse (7/10 à trois points) et font boire la tasse au collectif nordiste qui perd encore trop de ballons. Audrey Sauret, en bon capitaine, montre la voie à suivre et affiche une combativité de tous les instants. VO revient à 14 unités (63-49). Ekaterinburg en remet une couche avant le dernier quart qu’elle aborde sereinement (67-50)

Il ne reste que 10 minutes et l’USVO, champion d’Europe en titre, est en train de perdre son bien. Perdu pour perdu, les Nordistes mettent en place un pressing tout terrain. Bingo ! Les Russes sont gênées et bafouillent leur basket. Les passes n’arrivent plus et leurs tirs manquent la cible. Ann Wauters se sent pousser des ailes (18 points) et conclut les contre-attaques éclairs de son équipe. Héroïques dans l’effort, les joueuses de Laurent Buffard, si elles doivent mourir, ne le feront que les armes à la main. Elles remontent de manière extraordinaire et font subir à leurs adversaires un piquant 13-0. Diana Gustilina veut ramener le trophée chez elle et rentre un panier à trois points (74-67). Retour à la réalité ? Jamais de la vie… L’USVO a oublié le goût de la défaite depuis bien longtemps. Allison Feaster a les mains qui flambent (12 points dans le dernier quart, 20 en tout) et ramène Valenciennes dans la roue d’Ekaterinburg dans une folie indescriptible (80-78 dans la dernière minute). Delisha Milton ne tremble pas au lancer franc tout comme Sandra Le Dréan. Le buzzer retentit comme un coup de poignard (82-80). Ce sont les Russes d’Ekaterinburg qui font la fête ce soir. Elles sont les nouvelles championnes d’Europe (notre photo).

Les réactions d’après match

Anna Arkhipova (Ekaterinburg) : « Nous avons affronté ce soir une très bonne équipe de Valenciennes, solide, avec de très bonnes joueuses. Comme le prévoyait notre entraîneur, ce fut très difficile mais heureusement, nous nous sommes souvenues des erreurs que nous avions commises lors du premier match à Valenciennes (ndlr :défaite des Russes 78-60). »

Laurent Buffard (entraîneur Valenciennes) : « Nous avons joué ce soir notre troisième finale d’Euroligue et c’est la deuxième que nous perdons de seulement deux points. Il ne nous manque pas grand chose, personne ne pariait sur nous à la mi-temps. Nous n’avons rien lâché jusqu’au bout et nous avons affiché des valeurs mentales exceptionnelles. Mais, nous avons buté sur une équipe formidable en attaque, notamment en première mi-temps composée de sept joueuses internationales qui ont participé à la dernière finale du Championnat du monde. Ce soir, nous prenons conscience du niveau nécessaire pour arriver à une telle performance. Nous allons continuer à travailler pour continuer à ramener des titres en France. Je suis fière des joueuses qui ont mouillées le maillot et je garderai un excellent souvenir de cette finale malgré tout. »

Audrey Sauret (Capitaine Valenciennes) : « C’est une grosse déception mais nous préférons venir mourir à deux points plutôt que prendre 20 points dans les carreaux (sic). Nous avons réagi tardivement face à une grande équipe mais cela nous servira de leçon pour la fin de saison. »

Les récompenses de ce Final Four :

MVP du tournoi : Elena BARANOVA (Ekaterinburg)
Meilleure marqueuse : Ann WAUTERS (Valenciennes)
Meilleure rebondeuse : Kamila VODICKOVA (Brno)


EKATERINBURG (RUS) - VALENCIENNES 82-80
Arbitres : Zoran SUTULOVIC (SEM) et Guerrino CEREBRUCH (ITA)
(26-21 ; 23-17 ; 18-12 ; 15-30)

Les points :

VALENCIENNES

4 – Claire TOMASZEWSKI 0
5 – Sandra LE DREAN 12
6 – Allison FEASTER 20
7 – Edwige LAWSON 6
8 – Susy BATKOVIC 10
9 – Audrey SAURET 4
11 – Nicole ANTIBE 10
12 – Ann WAUTERS 18
14 – Elodie BERTAL 0
15 – Alice JOLY 0

EKATERINBURG (RUS)

4 – Elena BARANOVA 19
5 – Irina OSIPOVA 6
6 – Evgenia STELMAKH 0
9 – Elena KUZMINA 3
10 – Yolanda GRIFFITH 17
11 – Delisha MILTON 13
13 – Olga CHOUNEIKINA 0
14 – Vera SHNYUKOVA 10
15 – Anna ARKHIPOVA 6


Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de Presse

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ – Finale
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Malgré un fantastique retour dans le dernier quart-temps, l’USVO a perdu son titre de champion d’Europe au profit des Russes d’Ekaterinburg (82-80). Au terme d’une finale d’un très haut niveau et d’une grande intensité, les filles de Laurent Buffard n’ont pas réussi à remonter les 20 points de retard qu’elles ont accusées.

Bourges chute contre Brno

Corps: 

Comme pour symboliser l’union sacrée entre les deux clans de supporters, Berruyers et Valenciennois chantaient en cœur la Marseillaise avant la rencontre.
En étant un peu en retrait au niveau du score, Bourges offrait une belle résistance. Kamila Vodickova, en pleine forme (4 points, 6 rebonds) était un véritable poison sous les panneaux. Pour répliquer, Olivier Hirsch faisait entrer Sandra Dijon. L’effet ne se fit pas attendre. L’Internationale était surveillée de près et laissait l’occasion au pénétration d’Ilona Korstine de trouver des brèches (9 points pour le Russe). Les belles passes de Yannick Souvré se multipliaient et éclairaient un jeu berruyer bien contrecarré par les intentions de Brno. La bataille du rebond était sans conteste remportée par les Tchèques (13-6) et amenait la formation de l’Est à la fin des dix minutes avec un léger avantage de 2 points (16-14).

Dès l’entame de deuxième quart-temps, Brno allumait des mèches à trois points notamment par Eva Viteckova (100% de réussite sur ses shoots, 2/2 au-delà des 6.25m) et prenait le large grâce à un douloureux 17-0 (36-18 pour les visiteurs). C’en était trop pour le coach français qui demandait un temps mort (14ème, 31-18), nécessaire pour replacer ses filles. Dès lors, Kelly Santos sonnait la charge. En duel avec l’impressionnante Elena Shakirova, la Brésilienne tentait et réussissait plus souvent des pénétrations athlétiques (1/6 dans le premier quart-temps, 3/5 dans le deuxième). Le CJM sortait la tête de l’eau. Jacqueline Godoy prenait un instant la place de Yannick Souvré à la mène, la capitaine prenant un surprenant poste d’ailière. La mi-temps arrivait au moment où Bourges revenait dans la partie. Mais le mal était fait (43-27 pour les Tchèques).

Les filles d’Olivier Hirsch revenaient sur le parquet avec les meilleures intentions du monde mais rendaient malheureusement beaucoup trop de ballons à l’adversaire. Quatre pertes de balle dans les trois premières minutes pour huit points supplémentaires en contre-attaque. Un cadeau à ce niveau-là. Ajoutons à cela une réussite quasi-maximum (10/11 à deux points, 2/4 à trois, 7/8 aux lancers francs) dans les attaques tchèques et une défense en individuel imperméable. Après le temps-mort demandé par le coach vice-champion de France, la situation ne s’améliorait guère avec un 17-0 noir. Hana Machova (17 points) et la clairvoyante Vodickova (18 points, 13 rebonds) prenaient définitivement le large avant les dix dernières minutes (76-38).

Malgré l’ampleur du score, le public du Prado ne baissait pas le volume et encourageait son équipe où évoluaient ce jour les joueuses peu en vue depuis le début de la saison. Fatou Dieng (18 minutes) et Jacqueline Godoy (24 minutes) faisaient ce qu’elles pouvaient dans ce contexte plus que difficile. Mais les Tchèques étaient décidément trop fortes et terminaient la partie en roue libre. La hargne des piliers telles Yannick Souvré (14 points, 5 passes), Ilona Korstine (22 points, 7 fautes provoquées) ou encore Kelly Santos (14 points, 2 contres) valait une salve d’applaudissement dès le buzzer (93-54). Une présence au Final Four est déjà une petite victoire en soi. Nul doute que Bourges n’en est pas à son dernier.

OLIVIER HIRSCH ECARTE

Au terme de cette rencontre, le Président Pierre Fosset a officiellement annoncé la mise à l'écart de l'entraîneur du CJM Bourges, Olivier Hirsch. "A partir de demain, l'entraînement sera assuré par Sébastien Nivet, a-t-il déclaré. Le contrat d'Olivier Hirsch arrive à son terme le 31 mai et ne sera pas renouvellé."

Réactions d’après match

Olivier Hirsch (entraîneur de Bourges) : « Il n’y a pas eu de match et par conséquent pas de miracle. L’équipe de Brno, une des meilleures d’Euroligue, avec beaucoup de talent à tous les postes, nous a fait commettre trop d’erreurs défensives et offensives. En étant aussi approximatif, on ne peut pas espérer les battre. Être compétitif en si peu de temps et compte tenu de notre effectif actuel, je ne sais pas si nous serons rapidement opérationnels pour le championnat. »

Yannick Souvré (capitaine de Bourges) : « On prend 39 points, on a fait ce qu’on a pu sans nos joueuses majeures. Pour ce qui pourrait être mon dernier Final Four, je n’avais pas envisagé ça. Mais c’est le sport, c’est comme ça et cela ne me fait évidemment pas plaisir. Il faudra tirer les conclusions individuelles et collectives car on a tous pêché quelque part. J’ai eu l’honneur de jouer plusieurs Final Four mais je sais apprécier les choses à leur juste valeur. Une page se tourne et il y aura d’autres matches d’Euroligue à Bourges. »

Kamila Vodickova (Brno) : « Nous sommes contentes. Aujourd’hui, Bourges a joué malgré les blessures de Tuvic et Melain. Nous les avons battu. C’est la vie, c’est comme ça.


BRNO (RTC) - BOURGES 93-54
Arbitres : Christos CHRISTODOULOU (GRE) et Vicente BULTO (ESP)
(16-14 ; 13-27 ; 11-33 ; 16-17)

Les points :

BOURGES

4 – Jacqueline GOGOY 1
5 – Kelly SANTOS 14
7 – Fatou DIENG 0
8 – Yannick SOUVRE 14
9 – Ljubica DRLJACA 0
10 – Ilona KORSTINE 22
11 – Manon SINICO 0
12 – Alexandra TCHANGOUE 0
13 – Sandra DIJON 3
14 – Emmeline NDONGUE 0

BRNO (RTC)

5 – Ivana VECEROVA 2
6 – Michaela UHROVA 2
7 – Kamila VODICKOVA 18
8 – Elen SHAKIROVA 7
9 – Hana MACHOVA 17
10 – Romana HAMZOVA 2
12 – Zuzana ZIRKOVA 15
13 – Lucie BLAHUSKOVA 14
14 – Martina GODALYOVA 0
15 – Eva VITECKOVA 16


Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de Presse

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ – 3ème place
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
La formation berrichonne n’a pas pu enlever la troisième place de ce Final Four 2003 et a été battue par une solide équipe tchèque de Brno (93-54). Privée de Cathy Melain et Boba Tuvic, Bourges n’a pas fait le poids. A l’image d’Emmeline Ndongue bloquée par Kamila Vodickova (notre photo), Brno a largement pris le dessus. Et Olivier Hisrch a été mis à pied...

Jour de gloire

Corps: 

VALENCIENNES

A l’instar de son adversaire de vendredi, les Valenciennoises ne se sont finalement pas entraînées de 11h45 à 12h45, laissant le Prado libre. Elles ont préféré opter pour une ballade collective dans les bois environnants, histoire de s’oxygéner au maximum avant la grande finale. L’objectif pour les joueuses de Laurent Buffard sera de conserver le titre européen remporté l’année dernière sur leur terre du Nord, à Liévin. Ce titre qui d’ailleurs les fit définitivement rentré dans la cour des grandes. Ce titre qu’elles défendront à l’unisson, de tout leur cœur dans un Prado que le technicien Nordiste espère voir pencher en leur faveur. Ce titre que les deux formations de l’Hexagone ont pris l’habitude de remporter depuis le passage de la coupe d’Europe des clubs champions à l’Euroligue féminine. Bref, il n’y a plus qu’un mot dans la tête de VO : le titre.

EKATERINBURG

Les joueuses Russes sont venu sur les coups de 10h40 pour toucher une dernière fois le ballon orange avant la finale tant attendue. Hormis une DeLisha Milton appliquée lors d’une séance de tirs assez complète, les autres joueuses étaient pour le moins décontractées et bien moins sérieuses que « Sunshine » (surnom de DeLisha Milton, notre photo). La force tranquille russe semble en confiance, sûre de sa force avant d’en découdre avec le champion d’Europe en titre, en fin d’après-midi.

BOURGES

La formation Berruyère a finalement décidé de ne pas utiliser son créneau d’entraînement matinal (9h35-10h35). Compte tenu de la blessure de Cathy Melain (entorse à la cheville), s’ajoutant aux indisponibilités de « Boba » Tuvic, Alicia Poto et Vedrana Grgin, le CJMB aborde le match pour la 3ème place très diminué. L’effectif comptera même 3 Espoirs dans ses rangs (Fatou Dieng, Alexandra Tchangoué et Manon Sinico). Les supporters Tango devront être une fois de plus à la hauteur et soutenir son équipe qui jouera à n'en point douter, malgré ces conditions difficiles, la victoire.

BRNO

Appliquées et volontaires face à l’épouvantail russe vendredi, les joueuses Tchèques espèrent l’être tout autant face à l’équipe locale, Bourges. Caracolant en tête de leur championnat national, les préférées de Jan Bobrovsky essaieront de s’octroyer le billet pour l’Euroligue 2004 dès cette après-midi . A l’inverse des Berruyères, les Tchèques se sont entraînées comme prévu, de 8h30 à 9h30 dans un Prado quasiment désert. Elles vont rencontrer une équipe blessée, de surcroît dans un Prado rassemblé derrière les troupes d’Olivier Hirsch.


LE PROGRAMME

Dimanche 13 avril 2003

16h30 : BOURGES-BRNO (Match 3ème place)
Arbitres: MM. Christodoulou (GRE) et Bulto (ESP).

19h00 : VALENCIENNES-EKATERINBURG (FINALE)
Arbitres: MM. Sutulovic (SEM) et Cerebuch (ITA).



Sur place à Bourges,
Yann KAPPES

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ 2003
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Sous le soleil retrouvé du Berry, et à quelques heures des deux matches de cette journée cruciale, les quatre équipes vivent leurs derniers instants de liberté avant le dénouement de ce Final Four 2003. Pression, entraînement (ici DeLisha Milton au tir), repos, ballade… les formations en lice ont chacune leur méthode pour appréhender leur rencontre décisive.<BR>

Poésie d'avant match

Corps: 

A un jour du grand événement, Laurent Buffard et Zoran Visic (notre photo avec la traductrice) sont apparus serein devant la cinquantaine de journalistes présents à la conférence de presse d’avant match. L’entraîneur d’Ekaterinburg, qu’on annonce comme favori pour cette finale, s’est étonné de ne pas être considéré comme outsider. « Si c’est ça, je prends le trophée et je le ramène à la maison, a-t-il plaisanté. Mais nous nous méfions de Valenciennes qui a joué trois finales en trois ans. Ils sont forts défensivement et ont de bons systèmes offensifs. Mon opinion, ce serait plutôt du 50/50. »

De son côté, Laurent Buffard, toujours tenant du titre, a révélé que ses joueuses étaient très excitées à l’idée de participer à cette finale. « On s’appuiera sur notre collectif, a-t-il précisé. Ce ne seront pas une ou deux joueuses qui remporteront le match, ce sera le groupe. » Deux membres de son équipe ont cependant fait l’objet d’un point un peu plus précis. « Nous attendrons beaucoup de Susy Batkovic et Nicole Antibe. Plus que les autres, elle doivent faire le match de leur vie car elles seront capitales dans le rôle du rebond. En face, il faudra contrer Delisha Milton, Yolanda Griffith et Irina Osipova. Il faudra de la hargne et de la volonté. »

Comptant sept finalistes du dernier Championnat du Monde en Chine dans son effectif, Visic peut s’appuyer sur une base solide qui a l’habitude de ce genre de grands évènements. « Si on regarde les stats de l’Euroligue cette saison, elles sont parmi les meilleures. Elles ont du caractère. Nous avons déjà rencontré deux fois Valenciennes en phase régulière mais le match de demain n’aura rien à voir. Nous serons prêts. »

Dans leur groupe de première phase, VO avait remporté la première manche (78-60) au Hainaut mais avait concédé la seconde en Russie (67-56). « Avec le décalage horaire de quatre heures, l’équipe qui se déplaçait avait effectivement un gros handicap, a repris Laurent Buffard. Mais les Russes ont vite compris comment y remédier et sont restées invaincues lors de la phase retour. »

Enfin, concernant le public de la salle du Prado, le coach nordiste espère se voir soutenu. « Je fais appel à nos supporters pour encourager Bourges lors de son match pour la troisième place en espérant que ceux-ci nous soutiennent demain. Il faut oublier les rivalités domestiques et tout faire pour que le trophée de l’Euroligue reste en France. Le basket féminin en a besoin. »


Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Ce matin à 11h00, les deux entraîneurs finalistes se sont prêtés au jeu de la conférence de presse. Si Laurent Buffard (Valenciennes) et Zoran Visic (Ekaterinburg) sont apparus confiants quant aux forces de leur équipe, ils n’en restent pas moins méfiants quant à l’opposition qu’il trouveront en finale.

Epoustouflant Valenciennes

Corps: 

C’est dans un bruit assourdissant que la rencontre débutait. Les 500 supporters valenciennois répondaient allègrement aux 2000 fans berruyers pour créer un brouhaha du tonnerre. Habituées à ses folles ambiances européenne, les deux équipes n’étaient pas intimidées, loin de là. Le combat s’engageait avec une volonté farouche de ne rien laisser passer de chaque côté. Le premier panier rentrait après 1 minute et 20 secondes. Une éternité ! A 3-0 pour Bourges, la machine VO se mettait en marche et alignait un 7-2 logique puis, une minute plus tard un méchant 7-0. Ann Wauters (6 points) était très recherchée dans la raquette tandis qu’Allison Feaster se montrait hyper-précise au-delà des 6.25m (2/2). Le score enflait rapidement jusqu’à +11 pour les Nordistes (17-6). Bourges était pris à la gorge malgré les très bonnes percées d’Ilona Korstine. La fin de quart-temps arrivait à point nommé (25-9 pour VO).

En début de deuxième période, le CJM redressait la tête et repartait à l’assaut du vaisseau VO avec la même Korstine (25-16). Mais, Valenciennes variait bien son jeu et resserrait les rangs en défense. Avec à la baguette, une excellente Edwige Lawson (notre photo), la formation nordiste s’adaptait parfaitement et infligeait un sévère 10-0 à des Berrichonnes maladroites (34.8% de réussite à deux points) et malchanceuses (35-16). Boba Tuvic forfait avant la rencontre, Cathy Melain suivait le même chemin en milieu de période après une mauvaise chute sur la cheville. Kelly Santos (9 points) faisait illusion avec un panier bien amené (35-18). Mais Audrey Sauret (7 points) ne l’entendait pas de cette oreille et portait sa formation jusqu’à la mi-temps avec une inimaginable avance (46-23). Au repos, le Final Four était-il déjà terminé pour Bourges ?

On pouvait le penser, d’autant plus que le vent du Nord continuait de souffler sur le parquet. Lors des six premières minutes de ce troisième quart-temps, Bourges ne marquait qu’un seul panier ! Pendant ce temps-là, VO en marquait … huit dont un à trois points et deux lancers francs (61-25). Après une performance de choix (22 points à 9/10 ! 11 rebonds), Ann Wauters était appelé par Laurent Buffard pour se reposer en vue de la finale contre Ekaterinburg. Développant un jeu rapide ultra-précis, Valenciennes déstabilisait complètement le bloc adverse et scorait quasiment à chaque attaque. Seul hic, Sandra Le Dréan écopait d’une faute technique pour un petit geste de mauvaise humeur. Symbole du malaise berruyer : à la 28ème minute, Korstine part en contre-attaque et tente un tir à trois points, manqué, repris par Dieng, manqué, puis par Korstine à nouveau, qui ne touche rien. Quand ça ne veut pas … Le dernier quart-temps s’entamait sans réelle surprise à attendre (70-35)..

Malgré une très belle hargne de la toute jeune de Fatou Dieng, tonique sur le porteur du ballon, Bourges subissait toujours le coup des attaques incessantes d’un cinq valenciennois entièrement composé de filles du banc. Bourges était trop imprécis (33,3% à deux points, 14,3 à trois points) pour contrer cette belle mécanique. VO déroulait sans forcer. Le Dréan sortait sur sa cinquième faute. Les trois dernières minutes étaient le baroud d’honneur d’un CJM éliminé où Fatou Dieng (8 points) et Jacqueline Godoy (6 points) se montraient à leur avantage. Valenciennes, triomphant, pouvait saluer ses merveilleux supporters et leur donner rendez-vous dimanche pour la grande finale contre l’ogre russe d’Ekaterinburg.

Bourges de son côté jouera pour une place sur le podium contre les Tchèques de Brno dimanche après-midi.

Réactions d’après-match

Laurent Buffard (entraîneur Valenciennes) : « Nous avions bien préparé cette rencontre avec rigueur et intensité. Nous ne pensions pas tomber sur un adversaire aussi amoindri. Bourges est dans une spirale de blessés (sic). Nous n’avons rien lâché et défendu dur. Nous nous qualifions pour notre troisième finale en trois ans et nous aurons besoin de concentration pour bien la préparer. Nous avons déjà les cassettes sur Ekaterinburg que nous avons déjà joué deux fois. Cette équipe a un gros potentiel mais nous avons les arguments pour répliquer. »

Ann Wauters (Valenciennes) : « Nous sommes très satisfaites. Nous avions une grosse envie de gagner et nous avons pris beaucoup de plaisir dans le jeu. Pour dimanche, nous sommes confiantes. Ce sera un autre match, une autre équipe et donc d’autres points forts. Il faudra s’y adapter. »

VALENCIENNES – BOURGES 89-57
Arbitres : Zoran SUTULOVIC (SEM) et Vicente BULTO (ESP)
(25_9 ; 21-14 ; 24-12 ; 29-22)

Les points

VALENCIENNES

4 – Claire TOMASZEWSKI 7
5 – Sandra LE DREAN 2
6 – Allison FEASTER 16
7 – Edwige LAWSON 10
8 – Susy BATKOVIC 3
9 – Audrey SAURET 14
11 – Nicole ANTIBE 7
12 – Ann WAUTERS 22
14 – Elodie BERTAL 4
15 – Alice JOLY 4

BOURGES

4 – Jacqueline GOGOY 6
5 – Kelly SANTOS 14
7 – Fatou DIENG 8
8 – Yannick SOUVRE 1
9 – Ljubica DRLJACA 4
10 – Ilona KORSTINE 14
11 – Manon SINICO 0
12 – Cathy MELAIN 0
13 – Sandra DIJON 2
14 – Emmeline NDONGUE 8


Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ – ½ finale
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
Lors d’un match mené de bout en bout, Valenciennes n’a laissé aucune chance à une équipe de Bourges diminuée par les absences (89-57). Véritable rouleau compresseur, l’USVO est plus que jamais candidat à sa succession et attend les Russes d’Ekaterinburg de pied ferme, dimanche en finale. Pour Bourges, en revanche, c’est la déception. Devant son public, le CJM tentera de ravir la troisième place dimanche face aux Tchèques de Brno.

Ekaterinburg, en tremblant

Corps: 

Le début de partie était complètement à l’avantage des Russes qui attaquaient sur les chapeaux de roue. Avec Yolanda Griffith en précieux point d’appui, Ekaterinburg menait rapidement 8-0 et contraignait le coach de Brno Jan Bobrovsky à prendre un temps mort au bout de 2 minutes. Ce court replacement s’avérait efficace puisque les Tchèques jouaient plus haut. Deux interceptions et deux contre-attaques les remettaient dans le coup (4-8). Mais leurs quelques pertes de balles étaient un régal pour les Russes qui ne se privaient pas. Ekaterinburg, sûre de sa force renversait parfaitement le jeu pour déstabiliser le bloc adverse. Malgré la bonne défense de Kamila Vodickova, Brno prenait l’eau (15-4 au bout de 6 minutes de jeu). Elena Baranova poursuivait son œuvre : 7 points, 3 rebonds, 4 passes dans le premier quart-temps qui s’achevait sur une avantage déjà conséquent en faveur des Russes (20-13).

Au retour du banc, la trentaine de supporters de Brno faisait toujours autant de bruit. Pourtant, leurs protégées étaient bien malmenées et se trouvaient d’entrée affaiblies par la mauvaise chute de Martina Godalyova. Celle-ci sortait sur le champ, aidée par ses coéquipières et se voyaient contrainte de regarder ses partenaires depuis le bord du terrain, un gros bandage sur la cheville. La tâche s’annonçait d’autant plus difficile que Olga Chouneikina et Anna Arkhipova se déchaînaient à la mène. Et le score gonflait de manière inquiétante (30-15 pour Ekaterinburg après 14 minutes). Romana Hamzova tentait bien d’y aller en individuel mais la défense adverse faisait parler sa puissance. Yolanda Griffith (11 points à 4/6, notre photo) continuait son impressionnant travail à l’avant comme à l’arrière et menait tranquillement sa formation à la mi-temps avec une belle avance (39-23).

Le repos était salutaire aux Tchèques qui attaquaient cette seconde mi-temps tambour battant. Au prix de trois shoots à trois points, notamment deux d’Elena Shakirova, Brno refaisait surface et réduisait considérablement l’écart (46-39 pour les Russes après 25 minutes). La défense très agressive des joueuses en blanc mettait à mal la nonchalance grandissante d’Ekaterinburg. Dès lors, Delisha Milton serrait la garde et barrait le chemin au cercle. Gustilina (7 points) prenait les espaces laissés par la surveillance accrue de Milton et Griffith. L’écart gonflait à nouveau (55-41) et ne devait qu’à Zirkova (9 points) et Hamzova (7 points, 5 rebonds) de ne pas être plus important avant l’ultime période (58-49).

La messe paraissait dite. Brno voyait Yolanda Griffith écoper de sa quatrième faute personnelle et appuyait un peu plus. Les Tchèques trouvaient les bon décalages et les bons espaces pour shooter. Trop imprécises, malheureusement pour elles, les attaques terminaient laborieusement dans le filet adverse, grâce à une hargne de tous les instants (59-66 à 4 minutes du terme). Le public du Prado prenait parti pour ses filles au grand cœur qui voyaient leurs adversaires terminer leurs actions en moins de 10 secondes. Ekaterinburg faisait tourner le ballon tranquillement mais frémissait tout de même sur les contre-attaques tchèques. Arkhipova terminait le travail (74-65) et qualifiait la formation russe pour la finale de l’Euroligue, qui se jouera dimanche à 19h00, contre Bourges ou Valenciennes. Match à suivre…

Réaction d'après-match

Elenova Baranova (Ekaterinburg) : "Nous avons probablement joué notre match le plus difficile de la saison. Nous avons fait deux mi-temps bien distinctes. Une première très bonne et une deuxième où nous avons été mis en danger par une bonne équipe de Brno. Mais le coach a pris un bon temps mort et nous avons retrouvé notre jeu."

EKATERINBURG (RUS) – BRNO (RTC) 74-65
Arbitres : Guerrino CEREBRUCH (ITA) et Christos Christodoulou (GRE)
(20-13 ; 19-10 ; 19-26 ; 16-16)

Les points

BRNO (RTC)

5 – Ivana VECEROVA 2
6 – Michaela UHROVA 0
7 – Kamila VODICKOVA 14
8 – Elen SHAKIROVA 10
9 – Hana MACHOVA 8
10 – Romana HAMZOVA 7
12 – Zuzana ZIRKOVA 9
13 – Lucie BLAHUSKOVA 4
14 – Martina GODALYOVA 0
15 – Eva VITECKOVA 11

EKATERINBURG (RUS)

4 – Elena BARANOVA 13
5 – Irina OSIPOVA 6
6 – Evgenia STELMAKH 0
9 – Elena KUZMINA 5
10 – Yolanda GRIFFITH 18
11 – Delisha MILTON 5
13 – Olga CHOUNEIKINA 0
14 – Vera SHNYUKOVA 5
15 – Anna ARKHIPOVA 15


Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR FEMININ – ½ finale
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
La formation russe, qu’on annonce comme l’épouvantail de ce Final Four, a logiquement disposé de son homologue tchèque de Brno (74-65). Se montrant impressionnante et sûre de son coup, mais néanmoins nonchalante, Ekaterinburg a été plus qu’inquiétée en fin de rencontre par un adversaire brave et fier.

Derniers préparatifs

Corps: 

La pression monte dans la salle du Prado. A quelques heures du début de ce Final Four version 2003, les équipes engagées se présentent une à une sur le parquet pour y effectuer leurs derniers réglages tactiques. Entre paroles d’entraîneurs et de capitaine et séances de shoots en tous genres, les formations prétendantes au titre suprême ont fait le nécessaire.

Dès 9h00, les Russes d’Ekaterinburg étaient attendues mais ont finalement décidé de ne pas utiliser leur créneau. Pendant ce temps, quelques dirigeants bienveillants faisaient le tour de la ville afin de trouver des supporters pour remplacer leurs fans qui n’ont pas pu faire le déplacement. Une idée originale de la part club qui s’annonce comme le danger numéro Un pour les clubs français.

Brno (notre photo) fut donc la première à venir s’entraîner. Au programme : étirements et shoots en tout genre. Les joueuses tchèques ont notamment travaillé le lancer franc puis se sont appliquées à répéter des situations à l’approche du panneau. Leurs supporters habillés de vert ont assisté tranquillement à la séance.

Valenciennes a pris la salle juste avant le déjeuner et a réalisé une séance en grande partie consacrée au shoot. L’air moins gai que lors de l’entraînement de la veille, les tenantes du titre semblent être déjà rentrées dans leur match.

Enfin Bourges a pris ses quartiers dans la foulée de son ennemi intime. Alicia Poto, caméscope numérique au poing, fait le tour de ses partenaires pour leur arracher un mot, un regard, une impression avant la séance de chauffe.

Pour cet événement, la salle du Prado fera le plein. Les 3000 places se sont vendues comme des petits pains. Chaque siège attend maintenant son propriétaire avec un exemplaire du Berry Républicain du jour et une petite affichette orange (ou plutôt tango) avec marqué « Allez les filles ». Pour ceux qui n’auraient pas obtenu de billet, la ville a mis en place un écran géant au Palais d’Auron, qui accueille habituellement des concerts et des expositions.

Pour cet évènements, près de 150 journalistes sont attendus, dont deux bons tiers sont déjà sur place.

Bourges se met doucement à vibrer. La ville a déjà affiché les couleurs du CJM et les messages de soutien sur les devantures des magasins. A n’en point douter, la fête sera belle et réserve un spectacle de qualité.

Les demi-finales :
Vendredi 11 avril 2003

18h00
Brno (RTC) – Ekaterinburg (RUS) – En direct sur Sport +
Artbitres : Guerrino Cerebuch (ITA) et Christos Christodoulou (GRE)

20h30
Valenciennes – Bourges – En direct sur Sport +
Arbitres : Zoran Sutulovic (SEM) et Vicente Bulto (ESP)



Sur place à Bourges,
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB

Catégorie: 
Surtitre: 
FINAL FOUR - EUROLIGUE FEMININE
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
C’est aujourd’hui vendredi que les quatre équipes présentes au Final Four entrent en lice. Avant les demi-finales de cet après-midi et ce soir, Brno, Ekaterinburg, Valenciennes et Bourges peaufinent leurs systèmes lors des ultimes séances d’entraînement.

Aix passe, Bordeaux cale

Corps: 

AIX EN PROVENCE - ALESSANDRIA 80-80

Après leur performance du match aller en Italie (victoire 69-64), la formation provençale a assuré la qualification en réalisant un inattendu match nul. A la faveur de leur goal average positif sur l’ensemble des deux rencontres, les joueuses d’Abdou N’Diaye se qualifient pour le Final Four de l’Euro Coupe première édition. Grâce à une bonne adresse (58.3% contre 47.8) et à une formidable partie offensive de la Serbo-Monténégrine Lara Mandic (29 pts à 8 sur 12, dont 13 sur 14 aux LFs), les Aixoises ont vécu hier soir une soirée un peu crispante. A 28-26 à leur avantage à la fin du premier quart temps, la partie semblait bien engagé, mais les Italiennes d’Alessandria produisaient leur effort défensif dans le second quart temps et prenaient 9 points d’avance. A la mi-temps (48-39), Aix est éliminé. A la reprise, les coéquipières de Lucienne Berthieu n’arrivent pas à distancer les Alessandriennes et une Crystal Robinson dans la « zone » (33 pts, 6 rbds), faisant craindre un dénouement des plus difficiles. Aix réagissait dans le dernier quart, rattrapant leur retard pour finir la partie à égalité (80 partout). Castro Marques (17 pts, 4 rbds et 4 pds), Harrower (notre photo, 11 pts, 4 pds et 3 rbds) and Co peuvent souffler ; la qualification est enfin dans la poche.

Les marqueuses d’Aix en Provence :
Kehrenberg 6, Lacroix, Harrower 11, Mandic 29, Berthieu 11, Obama 4, Sy 2, Castro Marques 17, Bertal.


CAJA RURAL de CANARIAS - BORDEAUX 86-74

Les Girondines n’ont pas réussi à préserver les 6 points engrangés à l’aller et n’accompagneront pas leur compatriotes Aixoises à la Finale à Quatre de la compétition. Malgré les 26 points de l’intérieure Mila Nikolich, les Bordelaises étaient pourtant bien proches de la qualification. Les coéquipières d’Elena Nikipolskaïa (15 pts, 6 rbds) ont bien entamé la partie (16-13, 10ème) avant de subir la puissance de feu espagnole (39-30 pour le Caja Rural à la pause). A ce moment là, la qualification est encore jouable. Mais l’internationale Ibérique « Rosi » Sanchez fut intenable dans ses décisions de tir (22 pts marqués, dont 3 sur 3 à 2 pts, 2 sur 6 à 3 pts et 10 sur 11 aux LFs). De même, la meneuse Elena Alamo (23 pts, 5 pds et 4 rbds) apporta une solide contribution à la construction du succès espagnol. Bordeaux remonta bien les 9 points de débours (53-49 pour Bordeaux, à la 30ème) mais les Espagnoles firent un dernier quart temps de feu (gagné 37 à 21), s’octroyant du même coup le gain du match puis la qualification dans un second temps. Eliminée, l’équipe d’Igor Groudine devra désormais s’appliquer à sauver sa place dans l’élite nationale.

Les marqueuses de Bordeaux :
Nikolich 26, Mijoule 5, Ramirez 8, Nikipolskaïa 15, Kityzina, Bonnan 13, Hermouet 4, Bertin 3.


Dans les deux autres rencontres, l’équipe russe de Samara, dominatrice aux rebonds (43 à 29 pour Samara), confirme ses ambitions en disposant des Serbo-Monténégrines de Vrsac, 84 à 72, grâce notamment aux 19 points et 13 rebonds de Nelli Nevzorova et aux 19 points et 12 passes de la meneuse internationale Oxana Rakhmatulina.

Entre Ano Liosia et le Dynamo Moscou, c’est la formation grecque qui s’est imposée à domicile, avec notamment 22 points et 10 rebonds de l’Américaine Kathryn Douglas et 13 points et 11 rebonds de Kristi Folkl, l’autre Américaine. Les coéquipières d’Iulia Skopa (24 pts, 9 rbds) ne parviendront pas à rééditer la performance de la saison passée dans la défunte Coupe Ronchetti, accéder en demi-finale de cette coupe d’Europe.


Euro Coupe, Quarts de finale retour :

Mercredi 9 avril 2003

C.R. CANARIAS - BORDEAUX 86-74
AIX EN PROVENCE - ALESSANDRIA 80-80
ANO LIOSIA - DYNAMO MOSCOU 71-68
SAMARA - VRSAC 84 - 72

Euro Coupe, Quarts de finale Aller (rappel) :

BORDEAUX - C.R. CANARIAS 66 - 60
ALESSANDRIA - AIX EN PROVENCE 64 - 69
DYNAMO MOSCOU - ANO LIOSIA 59 - 60
VRSAC – SAMARA 59 - 70

EURO COUPE FEMININE, FINAL FOUR, les 26 et 27 avril 2003
Samara, Aix en Provence, Ano Liosia et Caja Rural de Canarias sont les 4 équipes qualifiées pour le Final Four.




Yann KAPPES

Catégorie: 
Surtitre: 
Euro Coupe féminine, Quarts de finale Retour
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
A l’inverse des matches aller, les équipes françaises ont vécu des rencontres retour difficiles. Mal en point à la pause, Aix a fini par arracher à la Pioline un inattendu match nul face à Alessandria (80-80), synonyme de qualification. Par contre, Bordeaux, longtemps dans le coup, a plié dans le sprint final face au Caja Rural de Canarias (86-74) et ne jouera pas la finale à quatre de l’Euro Coupe.

Carré d’As somptueux au Prado

Corps: 

Après le couronnement de Valenciennes lors du Final Four d’Euroligue féminine à Liévin la saison passée et celui de Bourges lors de l‘édition 1998 à Bourges, après la finale entre Valenciennes et Bourges à Messine en 2001, on est sûr d’au moins une chose : la finale de l’Euroligue 2003 comprendra encore une équipe française. A deux jours des demi-finales, voici les quatre forces en présence au Prado.

CJM BOURGES BASKET (FRANCE)

Après un début de phase qualificative quelque peu poussif (défaites face à Gdynia puis à Parme), le club français triple Champion d’Europe a bien redressé la tête en gagnant 5 rencontres de rang. Fortement remanié à l’intersaison (Tuvic, Santos et Grgin), Bourges est progressivement monté en puissance au fil des matches. Au point d’accrocher la seconde place du groupe le plus serré, derrière Gdynia le finaliste 2002. En quart de finale, devant un public « 6ème homme », les Berruyères emmenées une Yannick Souvré magistrale sont finalement venues à bout des redoutables Hongroises de Pecs lors de la belle au Prado.

S’appuyant sur l’expérience de ses titres européens, le CJMB joue avec l’avantage du terrain, ce que ne démentira pas l’équipe de Valenciennes, victorieuse sur ses terres du Nord l’année dernière. Certes, privées de l’ailière Vedrana Grgin et de la meneuse Alicia Poto, l’équilibre Tango est quelque peu modifié mais nul doute qu’Olivier Hirsch saura mettre en place les ajustements tactiques nécessaires. Il pourra compter sur un solide secteur intérieur, notamment la paire « Boba » Tuvic (15.9 pts, 9.6 rbds) – Kelly Santos (11.4 pts, 5.1 rbds) et sur un « backcourt » rôdé aux joutes européennes et composé de l’inoxydable capitaine Yannick Souvré (33 ans), de la vice championne du Monde Russe, Ilona Korstine (12.7 pts à 55.4%, 3.9 rbds et 2.8 pds) et de l’arrière polyvalente Cathy Melain (10.9 pts, 5.9 rbds et 2.8 pds). Le club Tango dispose donc des moyens pour vaincre le champion en titre. Et puis, rappelez vous, Bourges avait battu VO au début de la saison, au Prado, 63 à 56. En tous les cas, l’affiche européenne entre les sœurs rivales dans l’Hexagone promet un combat homérique, à ne manquer sous aucun prétexte.

Cinq majeur éventuel : Souvré, Melain, Korstine, Santos et Tuvic.


US VALENCIENNES OLYMPIC (FRANCE)

Le Champion d’Europe 2002 remet son titre en jeu chez son plus fervent concurrent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les troupes de Laurent Buffard ont mis jusque là tous les atouts de leur côté. Sur le plan national, vainqueur du Tournoi de la Fédération face à Aix, puis victorieux chez ce dernier lors de la première journée de la seconde phase, VO domine le championnat. En Europe, l’USVO est l’équipe du Final Four avec le meilleur bilan comptable (14v, 2d). Les Nordistes ont vaincues les Espagnoles de Valence en deux manches sèches et n’ont perdu qu’en Russie, à Ekaterinbourg (67-56) et à Pecs (66-65) lors de la phase qualificative.

Toutefois, les changements effectués l’été dernier (arrivées d’Antibe, Batkovic et Bertal) ont sensiblement rajeuni un effectif qui a perdu la grande Isabelle Fijalkowski et la Hongroise Timea Beres. Le groupe valenciennois a évolué mais sera-t-il aussi performant que la saison passée ? Déjà, il a gagné son premier trophée de l’année, le Tournoi de la Fédération face à Aix (69-63) puis a étouffé ces mêmes Aixoises chez elles le week-end dernier (103-49). VO semble bel et bien prêt pour la défense de son titre. Et ça commence par son duel franco-français avec l’équipe locale, vendredi 11 avril, à 20h30 au Prado. L’équipe dirigée par Laurent Buffard s’appuiera sur ses éléments cadres : la capitaine Audrey Sauret, meilleure passeuse de la compétition (4.8 pds/m), la pivot Belge et MVP européenne la saison passée, Ann Wauters (16.4 pts à 59%, 8 rbds), Allison Feaster (11.8 pts, 4.2 rbds et 2.5 pds) l’ailière Américaine MVP étrangère du championnat de France 2002 et les internationales Tricolores, Edwige Lawson (11.5 pts, 3.7 pds et 3.6 rbds), Nicole Antibe la MVP française 2002 (10.1 pts à 57.8%, 3.8 rbds) et Sandra Le Dréan (8.9 pts, 3.7 rbds). Bref, le club Nordiste est tout aussi bien armé que son rival Bourges pour accéder à la finale 2003. Le salut viendra-t-il du niveau défensif, du mental ou de la force de frappe offensive ? Verdict, vendredi soir après 22 heures.

Cinq majeur éventuel : Lawson, Sauret, Feaster, Antibe et Wauters.


UMMC EKATERINBOURG (RUSSIE)

Cette formation russe est pour le moins surprenante. Qui aurait prédit au début de la saison européenne sa présence dans le dernier carré ? En effet, le club slave revient de loin. Après une phase aller calamiteuse (3v, 4d), les joueuses de Zoran Visic ont effectué un parcours sans faute lors des rencontres retour, faisant même tomber le champion d’Europe, Valenciennes en Sibérie (67-56). Du coup, elles arrachent in extremis leur billet pour les quarts de finale. Confrontées au finaliste 2002, le Gdynia de « Malgo » Dydek, les coéquipières de la vice championne du Monde Russe Elena Baranova (12.6 pts, 9.3 rbds) ont réussi à passer l’obstacle polonais en allant gagner en Pologne, 81-78). Cela situe déjà le niveau du potentiel russe.

Autour du point de fixation Baranova (1.93m, 30 ans), une forte ossature de joueuses internationales vient seconder une formidable paire américaine en provenance de Parme (3ème de l’Euroligue en 2002). A la baguette, la meneuse Anna Arkhipova (11.9 pts, 4.1 pds) donne le tempo. A l’intérieur, le secteur clé de sa réussite, la formation s’appuie sur la jeune pousse Irina Ossipova (8.9 pts, 6.6 rbds) et l’énergique mercenaire Américaine, Yolanda Griffith (18.4 pts à 51%, 10.8 rbds), transfuge de Parme où elle avait fait bien des misères à Bourges en quarts de finale de l’édition 2002. A l’aile, sa compatriote, la championne du Monde DeLisha Milton (15.2 pts, 9.3 rbds et 2.6 pds) apporte son savoir faire, aguerri aux Los Angeles Sparks (WNBA). Et on ne vous parle pas ici des seconds couteaux tels que Khalturina, Goustilina et Kuz’mina. Au fil de la compétition, cet ensemble semble avoir trouvé sa cohésion collective. Petite indication : Brno avait battu Ekaterinbourg à l’aller (88-62) tandis que la formation russe avait justement répliqué au retour (78-58). Au Prado, terrain neutre pour les deux, bien malin qui pourra dire quelle équipe jouera le titre européen dimanche face à… une des deux équipes françaises.

Cinq majeur éventuel : Arkhipova, Goustilina, Milton, Griffith et Baranova.


GAMBRINUS JME BRNO (REP. TCHEQUE)

Le club tchèque est un club solide et performant. 3ème de l’Euroligue à Ruzomberok en 2000, 4ème l’année suivante à Messine, Brno termine 5ème de la poule B et est recalé à l’entrée des quarts en 2002. Cette année, dirigées par Jan Bobrovsky, les joueuses de l’Est ont fait un excellent parcours qualificatif (10v, 4d), perdant à deux reprises face à l’épouvantail VO, à Ekaterinbourg (78-58) et surprise sur son terrain face à Pecs lors de son premier match européen de l’année. En quarts, l’équipe tchèque a pleinement profité de l’avantage du terrain en battant deux fois Sopron chez elle. Mais là, point d’avantage de terrain hormis pour Bourges et à un degré moindre pour VO…

Meilleure attaque des quatre équipes en lice (77.4 pts/m), l’effectif tchèque est homogène. Autour du doublette intérieure composée de Kamila Vodickova (13.8 pts, 7.9 rbds) et de la Russe Elena Chakirova (11.1 pts, 6.5 rbds), les ailières Zuzana Zirkova (13.3 pts, 3.2 rbds et 2.8 pds) et Hana Machova (11.5 pts, 3.7 pds et 2.4 rbds) complètent l’arsenal offensif tchèque. L’ensemble du Gambrinus est orchestré par la trentenaire Romana Hamzova (7.2 pts, 4.3 pds et 3.5 rbds). L’effectif tchèque est relativement jeune, hormis les trentenaires Vodickova, Chakirova et Hamzova, ce qui pourrait poser des problèmes aux Russes, certes expérimentées mais pas inépuisables. L’opposition de l’Est entre Ekaterinbourg et Brno promet en tous les cas un basket de style.

Cinq majeur éventuel : Hamzova, Machova, Zirkova, Chakirova et Vodickova.



FINAL FOUR EUROLIGUE FEMININE 2003

Palais des Sports du Prado (Bourges)

Vendredi 11 avril 2003 :
18h00 : Ekaterinbourg – Brno (en direct sur Sport +)
20h30 : Bourges – Valenciennes (en direct sur Sport +)

Dimanche 13 avril 2003 :
16h30 : Match 3ème place
19h00 : FINALE (en direct sur Sport +)



Yann KAPPES

Catégorie: 
Surtitre: 
Final Four d'Euroligue féminine 2003
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Avril 2003
Vignette: 
Chapeau: 
A deux jours du Final Four de l’Euroligue féminine 2003, la pression monte dans le camp des quatre équipes engagées. Dans la première demi-finale, les Russes d’Ekaterinbourg affronteront les Tchèques de Brno. Alors que les Valenciennoises débuteront la défense de leur titre par une opposition fratricide face aux Berruyères, leurs « éternelles » rivales dans un Prado tout acquis à leur cause (ici Wauters face à Tuvic).

Mondeville, Champion de France Espoir 2003

Corps: 

Julie LEGOUPIL (née en 1984, 1,73 m, Arrière, joue en seniors également, Calvadosienne) : « C'est la capitaine, et une joueuse de tempérament. Elle a beaucoup de cœur, a servi de leader pendant la saison. Mais elle doit prendre confiance dans son tir à mi-distance, et mieux gérer ses situations d'échec. Elle s'énerve lorsqu'elle est en difficulté, mais a tout pour réussir. »

Jennifer GALAND (1984, 1,73 m, Meneuse, joue en seniors également, Morbihannaise) : « Elle a réalisé une saison en demi-teinte, mais dispose des qualités pour réussir à ce poste. Elle doit progresser dans la lecture du jeu et mentalement. Même si elle a répondu présent, elle est capable de mieux faire. »

Octavie LE NOUAIL (1984, 1,77 m, Ailière, joue en senior également, Morbihannaise) : « Elle n'a joué qu'une demi saison pour cause de rupture des ligaments croisés du genou. Elle avait commencé difficilement, mais avait trouvé son rythme avant sa blessure. C'est une excellente joueuse de un contre un, qui dispose d'un fort mental. Elle peut évoluer au haut niveau, a déjà été sélectionnée en équipe de France, mais doit avoir davantage confiance en son tir. »

Rachel GOUTIERE (1984, 1,90 m, Intérieure, joue en senior également, Calvadosienne) : « A mon Sens la meilleure joueuse du championnat. Une grande attaquante, dotée d'un potentiel très intéressant. C'est le gros plus de l'équipe, vice-championne d'Europe, polyvalente, irréprochable, capable de réagir vite. Je l'aime beaucoup mais elle doit travailler mentalement. Elle n'a pas compris que le haut niveau était dur, et se montre trop gentille. »

Yelena KOVACEVIC (1984, 1,85 m, Intérieure, Yougoslave) : « Elle a peu joué avec nous mais c'est une joueuse très mure. Elle avait été bonne lors des tests de sélection, où nous l'avions fait venir en provenance de Guingamp, mais nous n'avons jamais trouvé la même joueuse par la suite. Peut être a-t-elle eu du mal à digérer le passage de la N3 à la Ligue espoirs. »

Lucie MODICOM (1985, 1,73 m, Arrière, appelée en senior, Morbihannaise) : « C'est un fort tempérament, une guerrière. Mais elle joue sans doute trop sur son physique par rapport à sa technique. Elle possède un bon tir, mais doit progresser dans la lecture du jeu. »

Lucie MARCINKOWSKI (1985, 1,93, Intérieure, Calvadosienne) : « Une joueuse de grande taille, qui alterne le bon et le moins bon. Elle est souvent plus à l’aise face à des éléments de son gabarit. Ce n'est pas une grande attaquante, mais elle a progressé en matière d'investissement. On la suivra de près l'an prochain. »

Aurore FILIATRE (1985, 1,80m, Ailière, CaIvadosienne) : « Une joueuse du cru, une joueuse de devoir, intéressante, surtout lorsqu'elle joue plus dur. Elle doit endosser davantage de responsabilités. On lui réclamera plus d'initiatives l'an prochain. »

Coralie ROUAT (1986. 1,80 m, Intérieure, Savoyarde) : « Elle arrive de Haute-Savoie, et a débuté sur les chapeaux de roue. Elle a ensuite connu une passe difficile, trop Iongue à mon goût, avant de signer une très bonne fin de saison. A terme elle devra jouer plus à l'extérieur, mais c'est une très forte rebondeuse. »

Stéphanie JOLIVET (1986, 1,65 m, Meneuse, Nantaise) : « Elle dispose d'une grande adresse, et s'est adaptée à ce nouveau poste. Elle doit veiller à ne pas perdre trop de balles, mais est un leader charismatique, capitaine de l'équipe cadettes. Elle aime les responsabilités, et en a besoin. J'en suis très content. »

Sharon OMANKOY (1986, 1,80m, Intérieure, Sarthoise): « Elle arrive de Rennes, en N2, et est originaire du Mans. Elle a réalisé un championnat en dents de scie, mais est très forte techniquement dos au panier. Elle devra se diriger vers l'extérieur, car elle est limitée en taille. C'est une joueuse difficile à définir, qui sera sans doute plus à l'aise la saison prochaine. »

Marie DROUAULT (1987, 1,75 m, Ailière, Sarthoise) : « Elle est sortie de sa boîte en fin de saison. Elle le méritait par rapport à ses prestations en cadettes. Elle ne paye pas de mine mais est hyper efficace. Elle sera sans doute un des prochains leaders de l'équipe. Elle est effacée, sauf sur un terrain. »

Gabrielle GUERARD (1986, 1,82 m, Ailière, Calvadosienne) : « Une joueuse du cru, au club depuis les poussines. Elle veut souvent trop bien faire, et stresse un peu. Elle a amélioré son adresse, est très à l'écoute et sérieuse. »

Fanny BANGUNINA (1987, 1,72 m, Meneuse, Calvadosienne) : « Elle a quitté son poste d'ailière pour celui de meneuse, ce qui n'est jamais aisé. Elle a principalement joué en cadettes, et représente l'avenir du club. »


Cédric GRENET, l'Assistant : « Il intervient beaucoup. Son caractère est à l’opposé du mien, puisqu’il est beaucoup moins nerveux. Nous n’étions pas ensemble l’an passé mais c'était le cas voilà deux saisons, lorsque nous avons réalisé le doublé. C’est notre porte bonheur. »

« Manu » COEURET, l’entraîneur vu par la capitaine, Julie Legoupil : « D’abord nous tenons à le remercier. Hors du terrain, c'est notre pote mais en match il ne laisse rien passer. Mais c'est un homme de cœur qui nous a beaucoup appris en quatre ans. »



© Dominique FAURIE (Ouest France)

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Surtitre: 
Championnat de France Promotionnel
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Avril 2003
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Les jeunes Mondevillaises ont confirmé la bonne santé de la formation normande et effacé du même coup la déception du titre perdu face à Bourges lors de la dernière journée en 2002. Championnes de France Cadettes et vainqueurs du Trophée de l’Avenir en 2001, elles ont offert à Mondeville son premier titre en Espoirs. Emmanuel Cœuret, l’entraîneur caennais de l'équipe, fait le tour des troupes.

Victoires d’Aix et Bordeaux

Corps: 

Aix en Provence et Bordeaux ont réussi hier soir leur première manche des Quarts de finale Aller de la première édition de l’Euro Coupe féminine. Les deux équipes françaises ont remporté toutes les deux les matches qui les opposaient à Alessandria (pour Aix) et au Caja Rural de Canarias (pour Bordeaux). Ces formations peuvent nourrir légitimement des espoirs de qualification pour le dernier carré de cette compétition. En effet, Aix est allé s’imposer en Italie (69-64) et Bordeaux a gagné dans la salle Jean Dauguet, en Gironde, face aux Espagnoles de Las Palmas (66-60). Sera ce suffisant pour mettre un pied définitif au Final Four, les 26 et 27 avril prochain ? Nous le saurons la semaine prochaine, à l’issue des rencontres retour de ces quarts.

Bordeaux - Caja Rural de Canarias 66-60

Si les Bordelaises se retrouvent à jouer les Play Down en championnat de France, elles se comportent beaucoup mieux sur la scène européenne. Hier soir, elles ont bien maîtrisé les débats pendant les trois quarts de la partie. Plus adroites et appliquées en défense, les joueuses d’Igor Groudine menaient 53 à 41 à l’issue du troisième quart temps. Sous l’impulsion de sa chef de file offensive, Elena Nikipolskaïa (19 pts, 11 rbds et 4 int), les Girondines pensaient avoir fait le plus difficile. Elles avaient réussi à réduire à la portion congrue les deux internationales Ibériques, Sanchez (4 pts à 1 sur 7) et Pelaez (3 pts, à 1 sur 8 et 4 rbds) mais ont dû subir le feu d’artifice de la shooteuse Tania Quintero, meilleure marqueuse de la partie (22 pts à 6 sur 9 à 3 pts) et l’abattage des deux Américaines, Erb (11 pts et 10 rbds) et Donaphin (20 pts, 6 rbds).
Toujours est il que, dans un dernier baroud d’honneur, les Espagnoles revenaient à 6 petits points de l’équipe française à la fin du match. Le match retour s’annonce rudement difficile la semaine prochaine car les joueuses des Canaries voudront aller au dernier carré et se rappeler ainsi leur titre européen en 1999 face à Ramat Hasharon. De même, les Bordelaises devront être solides pour surmonter l’assaut espagnol à Las Palmas, et se qualifier. Avant cela, il faudra encore souffrir 40 bonnes minutes pour sauvegarder les 6 points d’avance.

Les marqueuses de Bordeaux :
Nikolich 15, Mijoule 8 (7 pds), Ramirez 12, Nikipolskaïa 19 (11 rbds), Kityzina 2, Bonnan 2, Hermouet 8 et Bertin 0.


Alessandria - Aix en Provence 64-69

La formation provençale dirigée par Abdou N’Diaye continue sur la lancée de sa brillante prestation au Tournoi de la Fédération. Les Aixoises ont fait un grand pas vers la finale à quatre de la compétition. Avec cette victoire en terre italienne, le club du président Guy Boillon peut voir avec sérénité la manche retour de la semaine prochaine. Pourtant derrière à la mi-temps (35-32), les Aixoises ont mis le coup d’accélérateur au retour des vestiaires. Auteurs d’un excellent 22 à 9 dans le trosième quart temps, elles passaient devant (54-44) et contrôlaient le tempo du match. Dans le sillage de Lara Mandic (24 pts à 53.3%), Aix se dirigeait tranquillement vers la victoire. En retrait à l’entame du dernier quart temps, Alessandria revenait tout de même à 5 points au final, notamment grâce à l’Allemande Von Saldern ( 16 pts) et l’Américaine Robinson (17 pts), mais ce retour était vain. Les coéquipières de Lucienne Berthieu (notre photo, 14 pts, 6 rbds) devront être sérieuses à La Pioline mercredi prochain pour éviter un retour « surprise » des Italiennes. Il semble, malgré tout que le plus dur est accompli. Reste à confirmer sur son parquet.

Les marqueuses d’Aix en Provence :
Kehrenberg 4 (8 rbds), Lacroix 4, Harrower 5, Mandic 24, Berthieu 14, Castro Marques 18.


Dans les deux autres rencontres, l’équipe grecque d’Ano Liosia s’est imposée d’un petit point en Russie, au Dynamo Moscou (60-59) au bout d'un match très défensif, avec 22 points et 9 rebonds de son Américaine Kathryn Douglas.

En revanche, la deuxième équipe Russe engagée en quarts de finale, Samara, n'a pas connu de grandes difficultés pour disposer du KK Hemofarm Vrsac. Elle est allée gagner en Serbie-Monténégro, avec son intenable Congolaise Mabika Mwadi (24 pts, 6 rbds et 5 pds) à la baguette.



Euro Coupe, Quarts de finale Aller :

BORDEAUX - C.R. CANARIAS 66 - 60
ALESSANDRIA - AIX EN PROVENCE 64 - 69
DYNAMO MOSCOU - ANO LIOSIA 59 - 60
VRSAC – SAMARA 59 - 70


Euro Coupe, Quarts de finale retour :

Mercredi 9 avril 2003

C.R. CANARIAS - BORDEAUX
AIX EN PROVENCE - ALESSANDRIA
ANO LIOSIA - DYNAMO MOSCOU
SAMARA - VRSAC

Euro Coupe féminine, Final Four, les 26 et 27 avril 2003



Yann KAPPES

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Euro Coupe féminine, Quarts de finale Aller
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Jeudi, 3. Avril 2003
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Dans cette première manche des Quarts de finale de l’Euro Coupe, Aix et Bordeaux ont plutôt bien réussi leur soirée européenne. Bordeaux s’est imposé à domicile face aux Espagnoles du Caja Rural de Canarias (66-60) et Aix est allé gagner en Italie, à Alessandria (69-64). Les deux clubs ont posé un premier pied au Final Four ; il leur reste maintenant à y mettre le deuxième mercredi prochain.

Aix et Bordeaux en piste

Corps: 

Aix en Provence et Bordeaux abordent ce mercredi les Quarts de finale Aller de l’Euro Coupe. Si nous connaissons ces deux formations, nous en savons beaucoup moins sur leurs adversaires de ces quarts. Coup de projecteur sur les équipes que vont rencontrer nos deux formations françaises.

CAJA RURAL DE CANARIAS

L’équipe espagnole dispose d’une belle armada offensive. Emmenées par leurs deux Internationales Ibériques issues de la formation du club, l’ailière Lourdes Pelaez (19 pts, 3 rbds et 3 pds) et l’intérieure Rosaura Sanchez (15 pts, 3.7 pds et 3.3 rbds), le club de la ville de Las Palmas pratique un jeu axé sur l’attaque. Les deux joueuses du cru local sont complétées par le solide apport des deux Américaines, Summer Erb et Beathny Donaphin. La première a joué pour les Charlotte Sting l’été dernier et est une intérieure avec un gabarit imposant (1.96m et 110 kgs). Elle est d’ailleurs un élément majeur dans les succès des Espagnoles à en voir ses statistiques (17.5 pts à 59.6%, 11.2 rbds). Victorieux en Liga Feminina ce week-end à Saragosse, Erb a d’ailleurs marqué les esprits avec ses 25 points et ses 10 rebonds. De même, la seconde US, moins connue que sa compatriote, contribue bien à la solidité de la raquette de la Caja Rural (banque espagnole). Avec 14.5 points à 51.6 % et 9.3 rebonds, Donaphin complète parfaitement le jeu intérieur basé sur Erb et Sanchez. L’équipe est menée par la jeune Elena Alamo Gonzalez, elle aussi issu de la formation mise en place par l’emblématique coach Domingo Diaz. Sortie de la rude poule de Mondeville, Vrsac et Ptolemaida, l’équipe des Canaries tournait lors de la phase pan européenne à 77 points marqués par match, à 53.2% de réussite aux tirs à 2 points et 39.4% à 3 points.
Autant dire qu’il faudra que les Bordelaises soient bien présentes en défense pour contrecarrer les velléités offensives adverses. Privées de l’ailière Polonaise, Alina Slabecka (11.8 pts, 4.5 rbds et 2.2 pds), les Bordelaises devront compter sur une grande Elena Nikipolskaïa (17.2 pts, 7 rbds) et une robuste Mila Nikolich (22 pts à 60%, 4.8 rbds) pour ne pas subir le jeu rythmé des Espagnoles. De plus, on sait que la réussite de la première manche s’avère souvent cruciale en vue de la qualification. Le déplacement en Espagne s’annonce très difficile. Mais, Bordeaux nous a habitué cette saison à des surprises et il est fort possible que les coéquipières de Christelle Mijoule déjouent à nouveau les pronostics. En effet, bien peu de gens voyaient Bordeaux en Quarts de finale. Et pourquoi pas le W Bordeaux Basket au côté d’Aix en Provence au Final Four ! En tous cas, c’est tout le mal que nous leur souhaitons.


DELTA BASKET ALESSANDRIA

Les joueuses d’Aix ont déjà leur petite idée de cette équipe. En effet, lors de la phase régionale, les filles d’Abdou N’Diaye ont affronté les Italiennes du Delta Basket à deux reprises, avec des fortunes diverses. En Italie, Alessandria avait gagné 61 à 52 prenant ainsi la première place du groupe, avant qu’Aix ne reprenne le leadership définitif avec sa brillante victoire à la Pioline au retour (86-72). Fort de leur belle prestation du Tournoi de la Fédération, notamment de leur résistance face à Valenciennes en finale, les Provençales vont en Italie bourrées d’énergie et d’ambition. Le technicien aixois a son plan d’attaque en tête, Berthieu, Castro Marques and Co sont gonflées à bloc. Pour peu qu’elles puissent compter sur la présence de leur valeureuse intérieure Lettone, Anda Jekabsone (notre photo, 11.3 pts à 53%, 11.3 rbds) absente lors du Tournoi de la Fédération, Aix sera bien difficile à battre, même à l’extérieur.
Du côté des Italiennes, c’est une formation besogneuse et défensive qui va essayer de faire déjouer le jeu rythmé des coéquipières de Kristi Harrower, la brillante meneuse Rouge et Blanche. Avec un axe de jeu tournant autour des deux américaines estampillées WNBA et issues des New York Liberty, l’ailière Crystal Robinson (16.3 pts, 6.6 rbds) et l’ex intérieure Strasbourgeoise (en 98-99) Sue Wicks (16.8 pts, 8 rbds), le jeu transalpin dépend très (trop ?) du secteur intérieur. En effet, hormis l’ailière Allemande Sophie Von Saldern (14.8 pts à 51%, 5 rbds), les quatre cinquièmes des tirs tentés proviennent de la zone à 2 points. Un élément important que ne manquerons d’exploiter des Aixoises très remontées à l’idée de mettre un premier pied au Final Four et se rappeler le bon souvenir de la finale de Ronchetti de 1998 jouée face aux Hongroises de Sopron. Aix en Provence sait ce qu’il l’attend en tous cas pour aller au but.


Euro Coupe, Quarts de finale Aller

Mercredi 2 avril 2003

VRSAC - SAMARA
BORDEAUX - CAJA RURAL DE CANARIAS
ALESSANDRIA - AIX EN PROVENCE
DYNAMO MOSCOU - ANO LIOSIA

Quarts de finale Retour, mercredi 6 avril 2003


Yann KAPPES

Catégorie: 
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Euro Coupe féminine, Quarts de finale Aller
Poids: 
-994
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Avril 2003
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Chapeau: 
Après les éliminations de Reims au tour régional puis de Mondeville au tour pan européen, il ne reste plus qu’Aix et Bordeaux pour défendre les chances françaises dans ces Quarts de finale de l’Euro Coupe féminine. Ce soir, place aux matchs aller ; Aix se déplace à Alessandria (Italie) tandis que Bordeaux reçoit les Espagnoles de la Caja Rural de Canarias pour tenter de mettre un premier pied au Final Four (26 et 27 avril 2003).

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