NM1 | Page 6 | FFBB

NM1

Nationale Masculine 1 - Trophées de fin de saison
Le palmarès des Trophées NM1 2024 dévoilé
À la suite de la fin de la phase n°2 des Groupes A & B de la troisième division française masculine, l’ensemble des lauréats des trophées de Nationale Masculine 1 ont été dévoilés ce jour. Le titr...
LyonSO et les Sables Vendée, première équipes sauvées
Grâce à leurs succès respectifs contre Poissy et Feurs, les deux formations s’emparent de deux premières places du classement et du maintien en Nationale Masculine 1 à une jou...
Le programme des playoffs NM1 2024 dévoilé
Trente-six journées après l’ouverture du championnat, la Nationale Masculine 1 de BasketBall vient de terminer sa saison avec le sacre du Hyères-Toulon Var Basket. A l’issue d...
La série de cartons continue pour Nnah-Ndong
Enchaînant les performances offensives pour guider Pont-de-Chéruy vers les playoffs, l’arrière du SOPCC (23 ans – 1,93m) n’arrête pas d’impressionner sur cette fin de saison. Le récital qui vient de livrer contre Toulouse en est une nouvelle preuve.
Sauvetage miraculeux pour Mulhouse
Totalement dominés par Rueil en début de partie, le leader alsacien s’offre une remontada pleine de caractère pour de nouveau coiffer les Franciliens au poteau après une victoire à l’aller au buzzer.
Hyères-Toulon sacré Champion de France de NM1
En s’imposant face au Tours Métropole Basket à l’occasion de la 10ème journée de...
Trois prétendants pour un titre
Nikolic grand format
Une revanche dans le Nord et un trône retrouvé pour LyonSO

Pages

Objectif Pro B en Normandie

Corps: 

STB Le Havre

Pour sa première vraie saison sur le banc du Saint-Thomas Basket Le Havre, Fabrice Courcier, compte bien guider le club de Seine-Maritime vers l’échelon supérieur. "A l’aube de cette nouvelle saison, l’objectif est de faire une bonne saison collectivement, de prendre du plaisir dans ce qu'on fait au quotidien. Et puis atteindre l'objectif qui est quand même de se positionner pour une accession en Pro B", affirme l’entraîneur. A ses côtés pour l’épauler, le coach retrouvera un visage bien familier en la personne de Romain Duport. L’ancien pivot havrais de 2,18 m vient de mettre un terme à sa carrière professionnelle, pour devenir coach assistant. Pour mener à bien ce projet, Fabrice Courcier à fait le choix de conserver un noyau solide de la saison dernière. Ainsi, le meilleur marqueur de l’équipe et meilleur arrière du championnat, Valentin Bigote, prolonge l’aventure tout comme ses compères Fred Thomas, Mickael Var et le jeune Damien Nseke Ebele. "Pour cette nouvelle saison, je ne voulais pas reconstruire une équipe à 100%, nous avons gardé des joueurs expérimentés pour apporter un certain leadership à l’équipe et de la stabilité. L'année dernière, on était plutôt le reflet d'une équipe possédant des individualités. Cette année, nous voulons simplement être une équipe", explique Fabrice Courcier. Du côté des arrivées, Le Havre enregistre l’arrivée du duo arrière de Loon-Plage, Pierre Hannequin et Tony Housieaux, deux joueurs expérimentés qui pourront pleinement s’exprimer. Le premier à la mène dans un rôle de maestro et le second dans un rôle plus offensif qui vient d’être nommé capitaine de l’équipe. Pour fluidifier l’axe 1-5, Fabrice Courcier a fait appel à Ruphin Kayembé en provenance du Stade Rochelais (Pro B), qui sera capable d’apporter de la fixation sur le poste bas. Révélation de la saison en Nationale Masculine 2 avec Holtzheim Vogesia, Dennis Ona Embo va découvrir la division. Pour compléter l’effectif, le club s’est appuyé sur deux jeunes recrues issues de la formation havraise, Moustapha Diop et Zaion Nébot. Une équipe à vocation offensive qui veut profiter de ses joueurs aux profils athlétiques pour gagner des ballons défensivement. "Individuellement, on sait qu’il y a du talent notamment sur le secteur offensif. Mais il va falloir être rigoureux dans le basket que l’on veut développer, dans cet effectif, il y a des cadres qui vont nous apporter leur expérience. Je désire aujourd'hui que chacun soit dans le sacrifice de la défense, on ne va pas se priver du talent offensif des garçons, mais on veut surtout partager les choses. S’il y a deux mots à en retenir, ce serait : l’enthousiasme et le partage", ajoute l’entraîneur havrais. Si pour l’instant, la pré-saison du Havre ne semble que peu refléter les ambitions du club (4 matches, 1 victoire), le technicien espère une rapide progression de ses joueurs. "J’attends une vraie montée en puissance, que les efforts consentis à l'entraînement se traduisent sur les matches." Le club normand compte bien montrer un tout autre visage pour son premier match à Hyères-Toulon.

Caen Basket Calvados

A quelques kilomètres plus au sud, le Caen Basket Calvados tentera de faire mieux que les deux saisons précédentes, éliminées à deux reprises aux portes de la finale des playoffs. Une nouvelle saison, dans un tout nouveau complexe flambant neuf.  Véritable fer de lance pour ce club, qui n’a qu’une volonté, retrouver la division supérieure cinq ans après l’avoir quittée. "Avec ce nouveau complexe, le club se sent prêt à tenter de monter en Pro B, c’est l’objectif que l’on s’est fixé. Les dirigeants mettent tout en œuvre pour nous donner les moyens de réussir, quand on est entraineur c’est ce genre d’enjeu sportif que l’on souhaite", précise le coach Stéphane Eberlin. Pour nourrir ses ambitions, le club du Calvados se projette sur la première phase : "Les ambitions pour cette saison sont clairement affichées, maintenant, on sait que cela passe par différentes étapes et la première, c'est de se classer dans le top 5. Tout en étant constant face à nos concurrents directs, ce qui nous avait fait défaut l’an dernier. Si on veut avoir le maximum de chances de monter directement, il faut que l’on engrange le plus de victoires possibles sur les 26 premiers matches", complète-t-il. Côté effectif, Stéphane Eberlin a dans un premier temps passé en revue la saison. "Nous avons fait un bilan par rapport à l’an passé, on voulait apporter de la fraîcheur au groupe. C’est pour cela que l’on a ciblé des joueurs entre 20 et 30 ans qui avaient encore soif de projets ambitieux. L’année dernière, on avait manqué de créativité, c’est pourquoi nous nous sommes attelés à trouver des joueurs avec un certain esprit créatif. Enfin, on voulait une raquette plus dense physiquement par rapport à celle de la saison dernière. C’est sur ces trois critères que nous avons construit notre nouvelle équipe." Dans cette philosophie, et pour venir apporter de la complémentarité aux quatre rescapés de la saison dernière (Mounir Bernaoui, Parfait Njiba, Yanik Blanc et Carl Ona Embo), les dirigeants caennais ont ciblé des profils spécifiques à l’instar du jeune meneur Mathéo Radnic qui sort d’une saison plus que radieuse du côté de AL Nuits-Saint-Georges en NM2. Véritable créateur et maestro du C’Chartres Basket pendant près de quatre saisons, Yann Siegwarth fait son retour au club. Scoreur ou bien passeur, le polyvalent Antoine Rojewski (Loon-Plage) veut confirmer son très bon début de carrière. En constante progression, l’ailier américain Wendell Davis continue dans la Manche après son passage au SOMB. Enfin, sur les postes intérieurs, on retrouvera des joueurs expérimentés passés par les divisions supérieures avec Alexis Thomas (Saint-Vallier), Earvin Bassoumba (HTV) et le bondissant Bali Coulibaly (Poitiers). La préparation a débuté avec succès avec six victoires en autant de matches. "On est agréablement surpris pour l'instant sur notre capacité à bien jouer ensemble. Défensivement, on est solide sur ce début de préparation, on marque des points, mais surtout, on ne donne pas de gros pourcentage à nos adversaires au niveau des tirs, ça c’est quelque chose de très positif." Des débuts prometteurs avant le premier déplacement à Feurs.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [6/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024 se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront la division cette saison. Direction la Côte Ouest, en direction des terres normandes.
crédit: 
Caen Basket Calvados
Pour Newsletter: 

Berck, Orchies et Boulogne-sur-Mer veulent retrouver des couleurs, Loon-Plage se reconstruit.

Corps: 

Avenir Basket Berck/Rang du Fliers

Le promu de la saison 2022-2023 a réussi son pari, en se maintenant dans la division à l’issue de la dernière journée de championnat. L’inamovible entraîneur Laurent Kleestra, artisan de la montée, sera toujours aux commandes de l’équipe. "La saison dernière a été éprouvante puisqu’on s’est maintenu sur le fil. Une fois qu'on a digéré tout ça, on a quand même une certaine fierté puisque c'était l'objectif affiché pour cette première année. Quand je suis arrivé à Berck, l’objectif était de remonter en NM1 et vers le haut niveau, c'est ce que nous avons fait. Et puis se stabiliser l'an dernier, même si ça a été compliqué, c'est quand même un objectif atteint." Si le club est toujours dans cette perspective de stabilité, les objectifs sont pour l’heure à la hausse. "L’idée, c’est toujours d’avancer, l’objectif fixé par la direction, ce sont les playoffs. On s'est mis quelques échéances un petit peu plus courtes, intermédiaires en termes de bilan avant la fin de la première phase", précise Laurent Kleefstra. Pour parvenir à cet objectif, le club nordiste s’est fixé comme première échéance de se faire une place dans le top 10 de la Poule A. "J'ai regardé sur les différentes années, pour être dans les 10 premiers, il faut à minima entre 9 et 13 victoires en général", complète le coach. En conservant une partie de son effectif, l’ABBR veut s’inscrire dans un projet de continuité. Ainsi, le capitaine et meilleur scoreur de l’équipe Alexis Mendy sera toujours berckois et accompagné de Adrien Henocq, Kayode Ajenifuia, Luidgy Laporal et Alexis Despringalle. Arrivé en cours de saison en provenance des Espoirs de Nanterre 92, le pivot Rodney Rolle poursuivra l’aventure. "La NM1, c’est une division propice pour intégrer les jeunes. C’est ce qu’a pleinement fait Dounia Issa l’année dernière avec le SOPCC. J’ai trouvé que c’était vraiment rafraichissant, d’où la volonté de garder de Rodney et d’accueillir Eliott Mariscal." Côté recrutement, on notera l’arrivée du meneur expérimenté Ibrahim Saounera (Lorient) passé notamment par la Pro B du côté de Saint-Vallier ou bien encore de Boulazac. Après un rapide passage à Denain en tant que pigiste médical (3 matches), Duane Morgan continue dans le Nord. Le jeune et prometteur meneur Eliott Mariscal arrive pour lancer sa carrière professionnelle après une saison plutôt convaincante du côté de l’ASA. Dernière pièce de l’échiquier de Laurent Kleestra, le solide pivot Guillaume Valayer débarque (Besançon). Une équipe, qui sur le plan offensif, misera sur l’adresse extérieure. "On sait que le tir à trois points, est de plus en plus important pour étirer les défenses. Avec nos recrues, on apporte une menace sur tous les poste de 1 à 4. Tous les joueurs sont capables de shooter. Après, on a voulu conserver notre identité, avec des joueurs plutôt petits et mobiles pour évoluer sur du jeu de transition", conclut l’entraîneur berckois.

BC Orchies 

Si le Basket Club d’Orchies a dû faire face à des problèmes internes mettant en péril sa qualification dans la division cette saison, le club nordiste sera bien pensionnaire du championnat et ce pour une quatorzième saison consécutive. Cédric Ferreira a été nommé président, tandis que Manuel Coudray va officier pour la première fois sur un banc de Nationale Masculine 1 en tant qu’entraîneur principal. De quoi permettre à Orchies de retrouver de la sérénité et de la stabilité. "Pour moi, c’est tout nouveau. C’est la première fois que je quitte mon Île-de-France pour le travail, alors ça va être un peu spécial mais surtout très enrichissant. Le nord de la France est vraiment une terre de basket, Orchies sort d’une belle saison, je suis tout excité de reprendre cette équipe très ambitieuse", explique le nouvel entraîneur. Si le club veut surfer sur sa bonne dynamique de l’an dernier (9e de la Poule A), il faudra également recréer un collectif pour combler le départ du MVP de la division Joe Burton, de retour du côté d’Évreux en Pro B. "En tant que coach principal, je veux vraiment construire une équipe solide. Capable de progresser tout au long de la saison, avec une vraie alchimie, qui s’écoute et où la balle bouge beaucoup. Joe Burton, c’est vraiment un joueur unique. Il a montré cette saison, qu’il était encore capable de faire de grosses performances tout en étant très régulier. Maintenant, on va s’adapter afin de faire évoluer notre jeu et d’être moins centré sur le poste 5. Le but va être d’amener du danger sur tous les postes", ajoute l’ancien rappeur. Pour pallier le départ de Burton, Manu Key, de son nom d’artiste, s’est penché sur des joueurs étrangers qui découvriront cette année le championnat français. Ainsi, Giedrius Bergaudas débarque de première division lituanienne (Prienai, LIT). Leader de Tallina Kalev (Estonie) Eduards Hazners viendra apporter son expérience. Après trois saisons d’exil en Lituanie et une pige en fin de saison dernière au HTV, Moussa Mayaki continuera l’aventure en France. Place à la jeunesse pour compléter l’effectif avec l’arrivée de Christopher Tsamas (Espoirs Monaco) et Wesley Ouatongo (Espoirs Roanne) qui posent leurs valises et viennent faire leurs premières armes dans le monde professionnel. Scénario similaire pour Loic Menuge, en provenance de Pornic en NM2 après une saison très complète tandis que Dimitre Dimitrov, pensionnaire de l’UTLPB en 2019/2020, tentera un retour en NM1 après une solide expérience à l’échelon inférieur. Au total, sept nouvelles recrues rejoignent Mike Benhamed, Aurélien Rigaux, Gienn Duro et l’incontournable Joffrey Verbeke qui retrouve ses fonctions de joueur après avoir été contraint de coacher son équipe en fin de saison dernière. Le joueur le plus capé du club s’apprête à entamer sa quatorzième saison après avoir tout connu avec le club nordiste. Annoncé récemment, Tanguy Touze rejoint l’équipe en tant que pigiste médical pour la saison à venir. Il retrouvera ainsi son ancien entraîneur du côté de Vanves en NM1. Les premiers pas du groupe de Manuel Coudray sont pour l’instant positifs avec deux succès en trois matches avant la première rencontre officielle face au promu Avignon-Le Pontet.

AS Loon-Plage Basket

Surprise du championnat l’an dernier, Loon-Plage s’apprête à faire sa rentrée en NM1 pour la deuxième année de son histoire. Vainqueur des playoffs d’accession face à Poitiers en finale (2-0) l’an dernier, le club de la banlieue dunkerquoise n’a malheureusement pas pu accéder à la division supérieure. Thibaut Wolicki, comme bon nombre de ses joueurs est parti vers de nouvelles aventures (UJAP Quimper). Le club a donc confié son équipe fanion à Quentin Wadoux, ancien joueur et entraîneur des équipes jeunes du BCM Gravelines-Dunkerque et assistant à Denain Voltaire en Pro B. "Je suis conscient de ce que l’équipe a réalisé la saison dernière. Je récupère un super projet, avec des supporters qui se sont habitués à gagner des matches. Il y a une certaine pression, mais c’est un bon challenge. Après une telle performance, on se doit de garder les pieds sur terre avec des objectifs raisonnables. En ligne de mire le maintien avant de penser à d’éventuelles play-offs", affirme le nouvel entraîneur. Si le miracle Loon-Plage va longtemps rester dans les annales, l’équipe est pour l’heure en reconstruction. "On s’est attelé à construire une nouvelle équipe, car les joueurs de la saison passée, ont été très sollicités et sont pratiquement tous partis vers de nouveaux horizons. Construire, avec une équipe renouvelée à 75% et avec un nouveau staff n’est pas simple. On veut vraiment retrouver notre identité nordiste et des joueurs qui partagent nos valeurs. Le recrutement a été fait en conséquence." Pour faire perdurer cet ADN si symbolique, le club est parvenu à conserver quatre éléments victorieux de la saison précédente : Clément Peinte, Séraphin Saumont, Ibrahim Dansonko et Fodié Cissoko. Pour pallier les départs des leaders offensifs, notamment ceux de Christopher Dauby et Tony Housieaux, le nouvel entraineur des Toons a misé sur la jeunesse d’Hugo Desseignet en provenance des Espoirs du CSP Limoges. Paul-Lou Duwiquet sera de retour dans le Nnord après une aventure peu concluante à Quimper. A la recherche de plus de responsabilités, Theo Rey (LyonSO) arrive. Pour fédérer cette fougue et cette jeunesse, les expérimentés Cheikh Bamba Diallo et Syelar Potter apporteront leurs expériences américaines. Figurant parmi les meilleurs espoirs du championnat Pro B, Mouhamed Tiam découvrira le monde professionnel et tentera de s’imposer. Dernière recrue et pas des moindres, Ousmane Camara. Vainqueur de la Leaders Cup en 2013 avec le BCM Gravelines-Dunkerque, l’ancien international et homme aux 14 saisons LNB va découvrir la troisième division. Une équipe qui prônera comme la saison passée une forte identité collective pour le plus grand plaisir des supporters : "J'ai essayé de conserver un maximum l’identité collective que ce soit défensivement et offensivement avec un bon partage du ballon. On a recruté des joueurs capables de sortir des systèmes pour débloquer des situations. Mais avant tout, ce sera le collectif qui primera à Loon-Plage."

Stade Olympique Maritime Boulonnais

Nouvelle saison, synonyme de grands changements pour le SOM Boulogne. Champion de France NM2 avec ALL Jura, Fabien Anthonioz retrouve ses racines d’antan, après y avoir passé six saisons. "Je suis très impatient à l’idée de reprendre le championnat. C’est un nouveau défi pour moi, je connais bien le club, j’ai commencé là-bas. Alors je suis très content de retrouver les dirigeants, les bénévoles et les supporters.". Éliminés au premier tour des playoffs par l’URB Rennes, les Boulonnais espèrent viser plus haut. "La NM1, est un championnat marathon, on veut essayer de bien figurer dès la première phase. Notre objectif est de se faire une place dans le premier groupe du championnat. C’est un bon challenge de grappiller ces places qui qualifient directement pour les playoffs. Nous allons prendre les matches les uns après les autres, on ne veut juste pas avoir de regrets.". Avant de regarder vers les playoffs, l’entraîneur s’est confronté à un chantier de taille. Avec seulement un joueur conservé, Fabien Anthonioz a dû rebâtir une équipe à 90%. "L’objectif au départ, était de garder d’autres joueurs, mais cela ne s’est pas fait. Finalement, on s’est retrouvé avec seulement Pierre Truffert sous contrat. C’est peut-être une chance, on repart sur une toute nouvelle base que j’ai pu choisir en intégralité." Pour créer cette nouvelle équipe, le technicien s’est dirigé vers de jeunes pousses. "On avait vraiment cette politique et cette volonté d’accompagner des jeunes joueurs à potentiel afin de les responsabiliser et d’essayer de les faire évoluer. Comme ce que le club faisait par le passé avec notamment Valentin Bigote, Fernando Raposo ou encore Jonathan Rousselle. J'ai voulu rester un peu dans cette optique-là, c'est quelque chose que j'aime bien et je pense que la NM1 est vraiment le championnat pour faire jouer les jeunes." Eric Koumba (Espoirs Boulogne-Levallois) quitte ainsi l’Île-de-France pour découvrir à plein temps le monde professionnel, tout comme Moustapha Toure (Poitiers). Sydney Hawmmond tentera lui de gagner en responsabilité après une saison aboutie du côté de Besançon. Après une année difficile du côté de Saint-Vallier, Nadyr Labouize viendra se relancer. Le globe-trotter Randy Haynes pose ses valises en mer du Nord après des expériences en Slovénie, Belgique et Autriche. Passé par la Pro B et le centre de formation de Dijon, Dimitri Radnic découvrira cette année la NM1 après avoir bourlinguer en Pro B. De son côté, Aaron Levarity (LyonSO) viendra apporter ses qualités athlétiques pour faire vibrer les cercles. Pour terminer son équipe, Fabien Anthonioz a fait appel à deux joueurs expérimentés, Cedric Andre qui revient après cinq saisons à sillonner le championnat et le cador Garry Chathuant qui a 40 ans retrouve son premier entraineur. "Garry est un joueur que je connais très bien et que j’ai côtoyé à Brest en 2003, c’était l’une de mes premières équipes. C’est une belle aventure humaine, elle a débuté et finira sans doute avec moi, c’est un beau clin d’œil." Une équipe qui débutera la saison avec la réception de LyonSO.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [5/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Poursuivons notre tour de l’Hexagone, direction le Nord de la France et ses quatre résidents.
crédit: 
AK Photographies
Pour Newsletter: 

De la continuité pour Mulhouse, Besançon en quête de playoffs

Corps: 

Mulhouse Basket Agglomération

Nouvelle exercice en NM1 pour le Mulhouse BA qui sort d’une saison 2022-2023 mitigée. Qualifié dans le Top 5 à l’issue de la première phase après avoir largement survolé son sujet en début de saison, l’aventure s’est malheureusement terminée précocement avec une élimination au premier tour des play-offs par Andrézieux-Bouthéon (2-1). Malgré tout, les Alsaciens souhaitent poursuivre sur la dynamique des deux dernières années pour tenter de s’approcher de la division supérieure. « Pour l’instant, j’essaye de répondre présente, ça fait deux ans que l’on est dans le haut du tableau donc ça serait bien d’y rester. Le niveau est bien plus homogène, faire partie des cinq va être difficile. Je veux vraiment pérenniser ce que l’on met en place depuis trois saisons. », explique la coach Lauriane Dolt. Un groupe partiellement renouvelé, qui aura pour ambition de faire mieux que la saison précédente, dans un championnat à la dangerosité redoutable « Se projeter, je trouve que cette année, c’est assez difficile. La saison qui arrive va vraiment être très relevée. Auparavant, certains clubs sortaient du lot, mais là, j’ai l’impression que c’est vraiment beaucoup plus homogène. Ce qui va rendre le championnat encore plus difficile. Il y a des gros effectifs un peu partout, alors il va falloir rester concentré », ajoute-t-elle. Cette saison, Mulhouse est parvenu à conserver quatre éléments de la saison passée : l’incontournable Victor Serrano, Benjamin Mondesir, Florian Pouaveyoun et Hugo Minning. En quête de résultat, Lauriane Dolt, s’est attelée à recruter des joueurs avec de l’expérience comme l’Américain Chris Seely, passé notamment par la NCAA, l’Australie et le Kosovo. Thomas Vincent débarque de Boulogne-Sur-Mer pour continuer à s’affirmer dans la division tout comme la révélation de Pont-De-Chéruy, Seydou Ndiaye. Mais l’ancienne assistante de Vincent Collet a également misé sur la jeunesse d’Emric Galienne en provenance de La Ville-aux-Dames (NM3) qui tentera de faire sa place et de progresser au sein d’un groupe professionnel. Enfin, l’ex-intérieur de Nanterre 92, Samuel Eyango-Dingo sera en quête de temps de jeu pour relancer sa jeune carrière après deux saisons en Savoie. Autre recrue de taille qui devait faire son grand retour, Morgan Durand, qui sera malheureusement dans l’incapacité d’évoluer sous ses anciennes couleurs. En cause, une rupture des ligaments croisés survenue en match de préparation. Pour combler cette absence, le club du Grand Est s’est penché sur Lucas Veraghe, en provenance de Caen. Pour débuter sa préparation, Mulhouse s’est incliné deux petits points face au PS Karlsruhe Lions (finaliste du championnat allemand). « Ce premier match a été très intéressant, nous avons joué une grosse équipe allemande finaliste de son championnat qui équivaut à de la Pro B en France.  En première mi-temps, nous n’avons pas trop vu le jour. La seconde mi-temps a été bien plus intéressante. Les joueurs ont exécuté les systèmes à la lettre, il y a eu de très belles séquences, les joueurs ont bien réagi », conclut Lauriane Dolt. Victorieux par trois fois consécutivement sur la suite de sa préparation, le MBA semble commencer à trouver sa vitesse de croisière de quoi donner des sueurs froides aux autres équipes de la poule B à l’approche du lancement de la saison.

Besançon Avenir Comtois

De son côté, Besançon va entamer sa sixième saison dans l’antichambre de la Pro B et des parquets de LNB.  Privés des phases finales une nouvelle fois avec une dixième place glanée en poule intermédiaire, les bisontins de Joseph Kalambani n’ont pas réussi à transformer l’essai. Bien déterminé à continuer sur la dynamique engagée et à franchir un nouveau cap vers les playoffs, l’ancien joueur de Pro B et désormais entraîneur de Besançon, ne cache pas son ambition « Je suis très heureux d’avoir eu et conservé la confiance de mes présidents. La saison dernière a été synonyme de record pour nous, que ce soit par le nombre de victoires ou bien encore le nombre de spectateurs présents à nos matches. Tous ses éléments ont relancé une certaine dynamique dans le club. On veut surfer sur cette saison pour continuer à se développer ». Une nouvelle saison avec un effectif presque totalement renouvelé, qui aura dans un premier temps l’ambition de se maintenir avant de voir plus loin dans la saison. « L’année dernière a été une très belle saison, maintenant, on veut faire mieux et se qualifier pour les play-offs. Cependant notre première cible reste le maintien. On a un public qui nous suit et qui nous pousse. On veut pouvoir leur offrir du spectacle et du beau jeu », ajoute-t-il. Si 80% des joueurs ont quitté Besançon à l’image de la révélation de la saison, Siriman Kanoute, parti en direction d’Aix-Maurienne (Pro B), l’infatigable leader du club du Doubs, Mykal Riley, sera en revanche bien bisontin, tout comme le jeune Melvin Beauvois qui prend peu à peu ses marques dans la division. Pour tenter d’emmener le BesAC sur les routes de playoffs, Joseph Kalambani pourra compter sur des joueurs aux potentiels à développer. Après être passé par la Normandie, l’Île-de-France et le Sud-Ouest, Anthony Da Silva arrive dans l’Est tout comme son ancien coéquipier à ALM Evreux Anthony Andremont. En exil depuis plusieurs années, les deux anciens joueurs du Havre, Marc Kwedi et Valdelicio Joaquim font leur retour dans le championnat français. Pour sa première expérience en dehors de son Alsace natale, le sniper Quentin Diehl n’est pas parti très loin en posant ses affaires à Besançon. Dans les pas de son ancien coéquipier aux Sables Vendée, l’ancien espoir du Mans Brahim Dohou rejoindra la ligne arrière avec Riley. Auteur d’une saison complète avec Aubenas, l’intérieur Thibault Boyer viendra apporter du poids dans la raquette. Enfin, Rémi Dibo tentera de retrouver de la stabilité après une demi-saison à Rennes ponctué par une séparation entre le joueur et son ancien club. Un effectif conséquent qui permettra au technicien d’avoir de la profondeur de banc. « J'attends beaucoup des joueurs, que l’on a pris, on a doublé sur tous les postes. Cette année je n’aurai plus l’excuse de l’année dernière avec le manque de rotation. J’ai un effectif complet, il est important que l’on puisse changer nos ambitions et basculer sur quelque chose de nouveau ». Une équipe qui commencera sa saison à domicile par un match de gala en Coupe de France face à Saint-Quentin.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [4/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Cette fois-ci, direction l’Europe Rhénane et ses deux fidèles représentants.
crédit: 
Jean-Laurent Saultner - MBA
Pour Newsletter: 

Ambition affichée pour Andrézieux-Bouthéon et Feurs, LyonSO et Pont-de-Chéruy à la relance

Corps: 

Feurs - Enfants du Forez 

Pour son retour dans la division, Feurs n’a pas manqué de marquer les esprits en terminint à la 5ème place de la poule intermédiaire et surtout en éliminant au premier tour des play-offs une des sensations de la saison passée, Vitré. Une saison relativement maîtrisée qui permet de nourrir l'ambition des Ligériens et qui laisse présager le meilleur pour la suite. "La saison qui arrive va forcément être différente, l’année dernière, on a réalisé une saison magnifique", estime l'entraîneur Romain Tillon. "On a été bien plus loin que ce que l’on pouvait imaginer, pas grand monde ne nous attendait là. Maintenant, il faut confirmer cette très bonne saison, l’idée est de continuer à jouer les trouble-fête. Toutefois, notre objectif numéro 1, va être de pérenniser le club et d’assurer le maintien le plus rapidement possible. Comme on dit, l’appétit vient en mangeant." Pour sa deuxième saison, le petit club de banlieue lyonnaise compte bien se défaire des préjugés. "Souvent, on nous répète que la deuxième saison est plus difficile pour une équipe promue donc on va essayer de faire mentir ce discours. Nous voulons confirmer dans la division est accrocher la poule du milieu, afin d’assurer le maitien à la mi-saison", affirme Tillon. Afin de continuer dans cette dynamique une majorité de cadres (7 joueurs) présents ces dernières saisons a été conservée comme Eddy Djedje ou bien encore le meneur Yanis Harrath. "Certains joueurs ont connu la montée il y a deux ans et c’était vraiment une volonté de continuer à travailler avec eux. Le chemin est loin d’être terminé, on a réussi une première saison, maintenant on a cette volonté commune de faire perdurer cette histoire. C’est un groupe avec qui je prends du plaisir, que ce soit sur le plan basket ou bien humain", indique Tillon. Pour parfaire son effectif, le club s’est offert les services de Ludovic Martel auteur d’une saison plus que convaincante avec Tarbes-Lourdes, du Sénégalais Pape Mamadou Faye (Joeuf-Homécourt, NM2), de Naim Houstani (Pornic, NM2) et du pivot américain Tanner Gidding en remplacement de Willis Mackey, victime d’une blessure lors des pré-qualifications olympiques avec la sélection des Bahamas. Avant de retrouver les parquets officiellement, Feurs aura l’occasion de terminer sa préparation en beauté avec un match de gala face à Saint-Chamond.  

Andrézieux-Bouthéon Loire Sud :

Si Feurs est encore une équipe relativement néophyte dans la division, son proche voisin Andrézieux-Bouthéon est quant à lui bien plus expérimenté. Passée proche de la montée en Pro B cette année, battue par Poitiers en demi-finale des play-offs d'accession, le groupe ligérien compte bien surfer sur cette dynamique. Laurent Pluvy s’en est allé, direction l'Ouest et le Nantes Hermine Basket (Pro B) mais c'est une pointure référencée dans les étages supérieurs qui lui succède. Ancien assistant de Jean-Denys Choulet à Roanne, Guillaume Quintard débarque afin d’insuffler un nouveau souffle à Andrézieux-Bouthéon. "Je veux dans un premier temps dissocier la saison qui arrive de la précédente. C’est la même histoire, mais un nouveau chapitre qui est en train de s’écrire. Il faut poursuivre le travail effectué par Laurent Pluvy qui était intéressant. Tout en apportant de la fraîcheur et de la nouveauté, pour continuer de progresser. Garder une base solide était évidént, les joueurs ont démontré un bel état d’esprit l’an dernier, alors il était naturel de continuer avec eux", affirme le nouvel entraîneur. Passé à côté d’une qualification dans le Top 5, après une fin de première phase difficile, disputée en effectif restreint et soldée par 8 défaites en 12 matches, les dirigeants ont mis les bouchées doubles pour renforcer le roster. "Cette année, on va se mettre comme premier objectif de viser la qualification dans le top 5. Rallonger l’effectif était nécessaire pour éviter ce trou en milieu de saison." L'équipe a été conservée à presque 60% avec notamment la révélation Pape Diop ou bien encore le bondissant Jaraun Burrows, arrivé sur le tard la saison dernière. Côté recrutement, place à la jeunesse débarquant des championnats espoirs avec Hugo Cucherat (JL Bourg) et Mohamed Sidibe (Limoges). En quête d'un nouveau projet, le pivot expérimenté Matthias Flosse (SOMB) pose ses valises dans la Loire tout comme Tom Hyenne, qui effectuera son retour après une expérience à Vitré. Un subtil mélange de jeunesse, d’expérience et de maturité comme le confie Guillaume Quintard. "A première vue, j’aime beaucoup l’état d’esprit et l’éthique de travail des joueurs qui est conforme à ce que j’imaginais. Maintenant, il va falloir travailler rapidement et efficacement, car le championnat arrive à grands pas. Nous allons clôturer notre préparation par des blocs de trois matches par semaine. Il va falloir être prêt physiquement pour tenir le rythme." Une saison qui débutera par un test grandeur nature face à Pont de Cheruy.

LyonSO

Pour sa deuxième année en NM1, Lyonso a vécu une saison plus compliquée. Qualifiés sur le fil en poule intermédiaire, Maxence Broyer et les siens souhaitent rapidement retrouver les playoffs du championnat après être passés à côté de leur deuxième phase. "Pour nous l’objectif minimum est la qualification dans la poule intermédiaire, puis si tout se passe bien tenter le top 5. Notre première ambition reste de retrouver les playoffs, et de passer le premier tour. Ce qui n’est pour l’heure jamais arrivé dans l’histoire du club qui est assez novice (3e saison)." Une équipe peu remaniée, avec le capitaine et indéboulonnable Kevin Joss-Rauze ainsi que ses compères Sya Plaucoste, Dylan Gana, Bastien Albert et Mathéo Vidalenche. Une volonté de la part de Maxence Broyer, de poursuivre l’aventure avec des joueurs locaux, afin de développer le projet rhodanien sur le long terme. "Quand je suis arrivé la saison dernière, je voulais construire sur la durée. Avec des joueurs qui ne s’engagent pas que pour une saison. Je veux éviter de repartir de zéro chaque année. Au sein de l’équipe, nous avons deux ultras-locaux Kevin et Bastien, qui revient de blessure. Tous les deux apportent leur expérience de la division. Ce sont de vrais piliers qui contribuent pleinement à la structuration de l’équipe." Pour rebâtir sa ligne arrière, l’entraineur s’est entouré de joueurs référencés. Figurant parmi les tops scoreurs de la saison 21-22 de la division, le franco-malgache Kiady Razanamahenina arrive en banlieue lyonnaise après une pige du côté de la Rochelle et de la Suisse. Après Romain Parmentelot l’an passé, au tour de Noah Manet de rejoindre LyonSO en provenance de l’ASVEL. L'occasion pour l’ancien pensionnaire du Pôle France de faire ses premières armes dans le monde professionnel. Thibaut Desseignet (Challans) rejoint aussi l'aventure tout comme l’américain Joshua Sykes. Enfin, pour boucler son recrutement, le club a misé sur une recrue d’envergure au CV XXL pour le championnat : Georgi Joseph. Passé par l’ASVEL, Monaco, Pau-Lac-Orthez ou encore la SIG Strasbourg, il tentera d’apporter son expérience au sein de la division. "Je pense qu’on a une équipe avec plus d’expérience, avec des joueurs qualifiés dans la division. Intrinsèquement, l’expérience permet d’avoir une valeur défensive supérieure. Dans la gestion du QI basket on est mieux armés, cela me facilite les choses d’avoir des joueurs qui comprennent vite", ajoute le coach. Avec quatre succès en cinq matches, les hommes de Maxence Broyer continuent leur préparation sur les chapeaux de roues avant un dernier test face à Saint-Vallier.

Sports Olympiques Pont de Chéruy-Charvieu-Chanavoz BasketBall :

Le quatrième acte de l'aventure de Pont-de-Chéruy en NM1 est sur le point de commencer. Après une saison difficile marquée par des décisions administratives pénalisantes qui auront contraint le club à jouer sa survie dans la poule C, c'est un nouveau chapitre qui va s'ouvrir. Une nouvelle saison placée sous le signe du renouveau comme l’explique l’entraîneur Dounia Issa. "Cette année a été particulièrement compliquée, la saison qui arrive marque un changement de cycle. Sportivement, on était partis pour faire une bien meilleure saison, mais les sanctions de la Fédération nous ont fait redescendre d’un étage. On devait initialement retrouver la Poule B, mais avec les retraits de points, on a fini dans la Poule C pour jouer le maintien. Les garçons ont été très solides mentalement pour sortir de cette situation." De la base solide du SOPCC de l’an dernier, il ne reste que trois guerriers rescapés : le capitaine Théo Benoit, Maydden Nnah-Ndong et l’intemporel Ludovic Chelle. En pleine reconstruction et pour combler les départs des deux meilleurs scoreurs, Yasmin Mambo et Bryan Coudray, Dounia Issa s’est attelé à construire une nouvelle équipe avec des visages plus ou moins connus. Ainsi, Tom Dary-Sagnes arrive après une saison complète du côté de Kaysersberg, tout comme Axel Dossou et Cedrick Mbaka sortant tous deux de leur cursus espoirs respectivement à Vichy-Clermont (Pro B) et Limoges (Betclic Elite). L’international camerounais Brice Eyage Bidias sera également de la partie tout comme la révelation boulonnaise à la mène, Mahes Montout (SOMB). Dernière pièce du puzzle et pas des moindre, Champion de France avec Monaco et vainqueur de la Coupe de France, Ambroise Couture complète le tableau. Une équipe presque totalement remaniée qui défendra fièrement les couleurs du SOPCC. "Depuis deux ans, on essaye de développer la même patte avec de la combativité. Faire partie des meilleures défenses est une volonté, on a bien réussi en première phase l’an dernier. Le but est de réitérer cette performance, on va tout faire pour. Ce n’est jamais évident à construire, mais on va essayer que ce soit notre identité. Derrière, l’objectif c’est d’avoir une équipe qui peut jouer collectivement, l’année dernière, la moitié des joueurs tournaient à plus de 8 points de moyenne, l’idée est de retrouver cette symbiose offensive. Le danger doit venir de partout. On va essayer d'avoir une équipe équilibrée où on se partage bien la balle et qui joue dur des 2 côtés du terrain", ajoute Dounia Issa. Alternant pour le moment victoires et défaites en pré-saison, le SOPCC devra être opérationnel dès l'ouverture du championnat avec un premier test d'ampleur face à un adversaire de taille : Saint-Vallier.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [3/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Vendredi, 8. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Direction aujourd’hui les Alpes et la périphérie lyonnaise, pour y retrouver ses quatre équipes fanions.
crédit: 
Enzo Braillon
Pour Newsletter: 

Hyères-Toulon et Avignon en quête de stabilité, la remontée ou rien pour Saint-Vallier

Corps: 

Hyères-Toulon Var Basket

Repêché à la dernière minute, le Hyères-Toulon Var Basket va bien continuer l’aventure en Nationale Masculine 1 cette saison. Après une année très décevante, le mythique club varois compte bien se relancer, après de nombreux changements internes et l’arrivée du nouveau président Mathieu Perrymond. Pour tenter de repartir du bon pied, l’ancien pensionnaire de Pro A a fait confiance à une figure marquante de la structure : Jean-Louis Borg, un temps joueur puis entraineur. Un retour aux sources naturelles pour celui qui a vu évolué le club au cours des décennies. « Évidemment, c’est particulier j’ai passé plus de 40 ans dans ce club en passant par tous les statuts, j’ai entrainé toutes les équipes. Cette année, je reprends le coaching après une certaine pose, je suivais toujours les résultats et performances du HTV. Quand j’en avais la possibilité, je passais au club de temps en temps. Le club m’avait sollicité à plusieurs reprises et puis cette année, j’ai dit oui, c’est mon club de cœur, mon club de toujours. J’avais souvent dit que si je devais re-coacher cela serait au HTV et voilà qui est fait. J’ai envie que l’on fasse une belle saison et que l’on vive une belle aventure à la fois sportive et humaine », explique-t-il. Pour cette nouvelle saison, Hyères-Toulon souhaite se structurer progressivement et cette restructuration passe dans un premier temps par un maintien en NM1. « On va essayer de se maintenir, on a tenté de construire une équipe cohérente dans une philosophie qui est la mienne et on espère réussir à atteindre notre objectif. Je veux véhiculer une belle image du club, avec une équipe qui me correspond, avec un groupe qui va défendre chèrement son maillot et qui le représente », ajoute l’entraineur. Dans cette optique, Jean-Louis Borg a conservé cinq joueurs de la saison passée (Clifford Colimon, Maxime Eugene, Junior Ouattara, Camille Jean et Daouda Conde), un noyau complété par l’ancien meneur de LyonSO Theo Lefebvre, Nikola Knezevic (Besançon) et le jeune Enki Diarra-Gentes (ESCA Londaise NM3) sur les ailes, Arthur Simon (Kaysersberg) et Moses Greenwood au poste 4 ainsi que deux renforts de poids dans la raquette avec Quentin Losser (Lorient), Thibault Daval-Brraquet (Tours). Une équipe relativement jeune qui aura pour but d’apporter de la fraicheur et de redonner à ce club emblématique ces lettres de noblesse.

Avignon - Le Pontet

Une saison passée dans l’antichambre de la Nationale Masculine 1 et Avignon est de retour dans la troisième division française. Après un exercice relativement maîtrisé (20 victoires et 6 défaites), Alexandre Casimiri arrivé pendant l’été 2022, a réussi en une saison à remettre Avignon sur les bons rails pour prétendre à retrouver l’échelon supérieur. « Notre équipe est novice dans la division, la plupart des joueurs vont découvrir le championnat, certains le connaisse un peu, il va falloir que l’on s’acclimate », affirme le coach. Pour cette nouvelle saison, l’objectif est clair, maintenir l’équipe et trouver de la stabilité à cet étage. « Notre première volonté est de faire partie des 17 équipes qui sont sures d’être maintenues et faire les play-offs, mais notre principal objectif est d’assurer un maintien confortable. On est une équipe qui, sur le papier, tient la route mais la saison est longue et semée d’embûches. Il est donc difficile de vraiment se projeter sur le long terme », affirme-t-il. Côté effectif, l’USAP mise sur la base solide qui a contribué à la montée avec Nemania Koyanusic, Geoffrey Bourcier, Austin Rasoloniavoto, Sehill Mouliom, Guy-Marc Michel et Domnick Brigewater. Afin de renforcer son ce groupe, Alexandre Casimiri s’est tourné vers des joueurs d’expériences avec notamment Tristan Pothion (Vitré), Sullivan Hernandez (Antibes (Pro B)), Steven Cayol (Pays Salonais (NM2)), Mathieu Vigneron (Pau-Lacq-Orthez (Espoirs Elite)) et le jeune Américain Tyson Jolly, passé par la NCAA avec l’Iona College. Une équipe relativement polyvalente qui proposera très certainement un basket collectif et une défense très solide.  « Sur cette première phase, on veut engranger un maximum de victoires afin de se maintenir le plus rapidement possible et de ne pas se mettre dans le doute et dans une spirale négative. On veut montrer que l’on peut exister à ce niveau », complète Casimiri. Avec deux victoires en cinq matches de préparations, les Avignonnais ont connu des débuts un peu compliqués en présaison avec un effectif incomplet et des joueurs en sélection nationale. Un premier bilan difficile à tirer pour une équipe amoindrie, le club espère néanmoins pouvoir s’appuyer rapidement sur son effectif au complet avant son premier test grandeur nature le vendredi 22 septembre face à Orchies.

Saint-Vallier Basket Drôme :

Après deux saisons en Pro B, le champion de France NM1 2021 est malheureusement de retour dans la division à l’issue de sa 18ème place lors de l’exercice 2022-2023. Le principal acteur de la montée Philipppe Namyst est toujours aux commandes. « Je suis très content de retrouver mon équipe, malgré cette saison décevante, on est revanchard, on prône un discours ambitieux, on a reconstruit une équipe qui me semble cohérente pour revivre, on l'espère le même type de saison que celle qu'on a vécue il y a 3 ans. L’objectif est clair remonter en Pro B, maintenant il y a beaucoup de concurrence, il y a de nombreuses équipes qui ont l’air très solide avec le même objectif que nous. J’ai l’ultime conviction de vouloir remettre l’église au centre du village », se confie-t-il. Tirer des enseignements du passé pour mieux avancer tel et la philosophie de l’entraineur qui a fait le choix de resserrer le groupe avec des joueurs expérimentés et de l’enrichir avec de jeunes joueurs. « On voulait vraiment apporter du sang neuf à l’équipe pour nourrir cette grosse ambition », affirme-t-il. Si Jassmarr Ferguson, Florent Tortosa, Vincent Ateba et le jeune Etan Morata seront toujours de la partie, Philippe Namyst a recruté plusieurs gros poissons. En premier lieu, le meneur Jean-François Kebe (Nantes Pro B), suivi d’Hugo Dumortier (Andrézieux), Nathan Pineau (Nancy (Espoirs Elite)), Jerome Cazenobe (ASA (Pro B)), Deng Geu (Lusitania Expert (POR)) et enfin le pivot David Ramseyer (Aix-Maurienne (Pro B)). Des garçons expérimentés dans les divisions supérieurs, qui apporteront leur savoir-faire sur le terrain afin de conduire l’équipe au meilleur niveau. « Je voulais à la fois des garçons qui ont de l'expérience sur le terrain, c’est pour cela que nous avons fait venir David Ramseyer, ou bien encore Jerome Cazenobe mais on voulait aussi des joueurs qui sont dans la force de l’âge qui ont entre 27 et 30 ans et qui ont la plénitude de leurs moyens comme Jeff Kebe, Deng Geu ou Hugo Dumortier ». Si pour l’instant, Saint-Vallier n’a pas connu une préparation radieuse entre pépins physiques et défaites, le club drômois n’attend qu’une seule chose : le retour à la compétition pour essayer de retrouver la division supérieure.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [2/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Après avoir découvert les terres bretonnes, direction le soleil et les cigales dans le Sud-Est de la France.
crédit: 
Crédit : @8emeartstudio / HTV
Pour Newsletter: 

Lorient, Quimper, Rennes et Vitré représenteront le pavillon breton

Corps: 

CEP Lorient :

Pour sa huitième saison au troisième échelon masculin national, le CEP Lorient a fait le choix de la nouveauté en s’offrant les services de Morgan Belnou, assistant de LDLC ASVEL lors de la saison passée. "Lorient c’est un club très structuré avec un vrai travail qui est fait de la part des dirigeants, le club est ambitieux cela m’a tout de suite intéressé", explique le nouvel entraîneur. Malgré ce changement à la tête de l’équipe, le club a conservé une belle ossature de joueurs déjà présents la saison dernière avec Abdoulaye Sy ou bien encore Kevin Mondesir. "J’ai trouvé que c’était une chance d’avoir une grande partie de l’effectif encore lié au club dans le sens où le marché de la NM1 est assez compliqué surtout pour les joueurs français", ajoute-t-il. Pour compléter cet effectif, le nouveau lorientais a fait appel au meneur David Jean-Baptiste en provenance de Rogaska (Slovénie), à l’expérimenté Jamar Abrams passé notamment par l’élite du côté du Portel, Matthieu Robin (La Rochelle) et à deux jeunes joueurs, Ousmane Gueye (BC Orchies) d’une part et Claudien Eliezer-Vanerot qui vient de terminer son cursus espoir à Chalon-Sur-Saône. Un effectif relativement expérimenté, mêlé à de jeunes joueurs en devenir, des ingrédients indispensables pour le coach qui souhaitait avoir la meilleure complémentarité possible entre chacun de ses joueurs. Si les garçons du CEP Lorient ne figureront pas parmi les plus grands en taille de la division, l’entraineur compte bien miser sur ces petits gabarits pour se projeter rapidement vers l’avant et créer du mouvement avec beaucoup de jeu sans ballon. "Ça va être long à mettre en place, on va rester dans cette philosophie, il faut que les joueurs s’en imprègnent pour prendre par la suite du plaisir." Un effectif habitué de la NM1 pour tenter d’emmener Lorient vers la division supérieure. "L’objectif est clair, c’est forcément d’essayer de monter, on sait que cela va être compliqué, mais nous avons deux possibilités : être champion de la saison régulière ou remporter les play-offs d’accession et faire durer la saison jusqu’en juin. Notre objectif ne va pas être simple, maintenant il faut rester ambitieux et travailler pour se donner les moyens de réussir, il va falloir être capable d’enchainer les matches de façon sérieuse afin de réaliser de bonnes séries", conclut Morgan Belnou. Après l’échec en playoffs contre Poitiers et les changements, c’est avec le couteau entre les dents que le CEP regagnera les parquets de NM1. Leurs futurs adversaires de la poule A sont maintenant prévenus.

UJAP Quimper :

Après un exercice difficile en Pro B la saison passée, conclu sur une 17e place, l’UJAP Quimper est de retour en Nationale Masculine 1, six saisons après l’avoir quittée. A la suite de cette rétrogradation, le club du Finistère a décidé de faire peau neuve en donnant les rennes de son équipe fanion à Thibaud Wolicki, l’artisan du miracle de Loon-Plage, avec qui il a remporté les playoffs d’accession. "La saison dernière a été magique, maintenant un autre défi m’attend", explique l’entraîneur. Arrivé sur le banc de Quimper avec la totale confiance de ses dirigeants, Thibaud Wolicki veut remettre Quimper sur les routes de son succès d’antan. "On a envie de jouer les premiers rôles sans se cacher, le but est de remonter le plus rapidement possible en Pro B, on va essayer de montrer que l’on est capable de mouiller le maillot et d’aller chercher des victoires et surtout des victoires à la maison." Pour ce nouveau défi, le Nordiste va devoir composer avec un effectif presque totalement remanié, avec seulement trois joueurs conservés de la saison passée : Bruno Alioune, Antoine Wallez et le récent médaillé d’argent au Mondial U19, Izan Le Meut, qui vient de signer son premier contrat professionnel. "C’était une volonté aussi avec les dirigeants d'intégrer Izan le plus rapidement possible dans l'équipe professionnelle, je trouvais que cette année, c'était la bonne année pour lui." Une équipe en pleine reconstruction qui a fait appel à l’ancien meneur de Nanterre 92 (Betclic Elite) Armand Mensah mais aussi à de nombreux habitués de la division : Antoine Dudit (Mulhouse), Benoit Injai (Rouen), Paul Bouloukouet (Chartres), Momar Ndoye (Tours), Joel Awich (Caen), Raphaël Sclear (premier contrat professionnel), Johan Randriamananjara (Cergy-Pontoise) et pour terminer Ron Anderson Jr (Loon-Plage) qui a suivi son entraineur. Des recrues expérimentées qui auront pour but de redonner le goût de la victoire aux supporters venu en nombre pour le seul et unique match de préparation à Quimper. "Clairement, je suis très content, c'était un bon entraînement et les joueurs ont pu découvrir la ferveur des supporters. Ce ne sont pas encore des matches qui comptent et l'idée c'était surtout de coacher au chronomètre, c’est-à-dire de tester différents 5, tester certains joueurs ensembles voir qui peut jouer avec qui et quels sont les plus grosses problématiques de notre jeu collectif", précise le nouvel entraineur breton.

Aurore de Vitré Basket Bretagne :

Arrivé la saison passée sur le banc vitréen, Fabien Calvez a conduit Vitré à la quatrième place de la Poule B avant de se faire éliminer au premier tour des playoffs face aux Enfants du Forez (2-0). Pour cette nouvelle saison, l’ancien joueur de Pro B compte bien s’appuyer sur les résultats de la saison dernière. "Les saisons, en général, ne se ressemblent pas. Cette année, on repart avec beaucoup de méfiance et d’humilité, on va s’appuyer sur les choses positives de la saison dernière, on va reprendre le train-là ou on l’avait arrêté l’année passée.", affirme-t-il. Dans un championnat au niveau de plus en plus disputé, l’entraîneur compte bien assurer dans un premier temps le maintien. "Le championnat est très relevé et très dense, il y a beaucoup d’équipes qui envisagent le top 5 sur la première phase, on sait que ça va être compliqué, on va essayer d’assurer le maintien le plus tôt possible et ensuite essayer d’être ambitieux pour espérer voir plus haut", complète-t-il. Du côté de son effectif, Fabien Calvez a pu s’appuyer sur une belle ossature de joueurs déjà présents l’année dernière comme le capitaine Vincent Fandelet ou Calvin Jubenot. "L’année dernière, on a réussi à faire une bonne saison, mais il a manqué quand même un petit ingrédient, pour aller plus loin en playoffs. C’est la première année où je fais vraiment mon équipe à 100%, l’année dernière même si je n’avais pas totalement construit mon effectif, on a réussi à faire de belles choses alors maintenant qu’elle est à mon image, j’ai voulu miser sur des mecs qui se battent pour l’équipe et pas pour les statistiques", explique-t-il. Afin de compléter son effectif, le natif d’Évreux a fait un pari rare en réunissant pour la première fois sur le terrain les jumeaux Racine, Warren et Alexis. Le premier en provenance de Rueil, qui retrouvera son ancien coéquipier Vincent Fandelet et le second en provenance des Sables Vendée. "Les jumeaux Racine c’était une opportunité en or de leur permettre de jouer ensemble pour la première fois. Ce sont des garçons référencés dans la division au-delà de leurs qualités basket, ils sont très stables et c’est bien pour structurer l’équipe", ajoute Calvez. Enfin, le coach a fait appel à Marcellus Roberts, Jean-Jacques Boissy et Yannis Mendy (Mulhouse). Une équipe qui promet de s’appuyer sur un jeu collectif et une défense agressive comme elle l’a montré sur son premier match amical remporté face à son voisin de Laval (86-66). "On veut vraiment s’appuyer sur le collectif, on veut que le ballon circule bien et qui permette à nos joueurs de briller, on veut continuer à s’appuyer sur cette défense de fer qui se veut être très agressive. On veut défendre le plus fort possible afin de derrière de déployer du jeu rapide, c’est ce que l’on a bien réussi sur ce premier match", conclu-t-il. Une saison que le club espère aussi prolifique que la saison dernière avec cette fois si, une volonté d’aller plus loin.  

Union Rennes Basket 35 :

Pour clôturer ce tour de Bretagne, direction l’Ille-et-Vilaine avec l’URB 35 qui, comme ses voisins ne cessent de monter en puissance, sous les ordres de l’indéniable Pascal Thibaut, en service sur le banc rennais depuis 2011. "Notre constance et notre régularité s’explique par la qualité de notre travail, mais aussi sur la fidélité et la confiance que le club donne au staff, cela fait plus de 10 ans que je suis là, mon assistant Bastien Demeuré presque 6 ans. Cette année, notre préparateur physique a signé au Mans. C’est vraiment une grande satisfaction de réussir à former de cette manière les membres du staff et les joueurs", explique le technicien. Pour sa treizième saison, l’entraîneur, passé proche de la Pro B la saison passée, compte bien continuer à faire grandir le club. "Je souhaite développer encore notre projet, avec des méthodes qui sortent un peu de l’ordinaire. On travaille beaucoup sur la théorie de l’apprentissage de l’adaptabilité et surtout sur l’imprévisibilité. L’idée c’est de pouvoir travailler sur le caractère imprévisible, le contexte du jour de match, de l’adversaire, de l’arbitrage de tout ce que l’on ne peut pas maîtriser. On travaille toujours sur des choses techniques mais imprévisibles jamais à vide, dans un contexte d’incertitude et de variabilité", développe-t-il. Une philosophie différente qui a porté ses fruits l’an dernier, puisque le club s’était hissé à la troisième place de la poule A, derrière Rouen et Chartres. "Sur les entrainements, on essaye de proposer le plus d’exercices différents à nos joueurs basés sur la plasticité des programmes, on intègre plein d’activités différentes comme des ateliers jonglages ou autres. On développe aussi un basket agressif qui passe par l’humour et la relativisation", ajoute-t-il. Si le meilleur meneur de la division, Sébastien Cape, est parti vers de nouveaux horizons (Vichy-Clermont - Pro B), le club a conservé presque l’intégralité de son effectif de la saison passée. Pour venir étoffer ce dernier, Pascal Thibaut a fait le choix de la jeunesse avec Cameron Selebangue, récent vainqueur du championnat Espoirs Pro B avec Chalon-Reims, Fabien Damasse (Gravelines-Dunkerques), Boukhary Cissoko (Kaysersberg), et Danny Evans (Cheviré Phoenix (ENG)). "Nous avions le choix d’avoir un roster de 11-12 joueurs ou bien s’appuyer sur un roster moins élargi mais avec des garçons qui vont pouvoir s’exprimer sur le terrain, tous les joueurs vont jouer et rentrer sur le terrain à tous les matches, c’est ma particularité." L’URB reste pour l’instant avec un début de préparation sans le moindre accroc avec deux victoires respectivement face à Vitré et Challans. Une préparation qui laisse présager de bonnes choses pour la saison à venir. 

 La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [1/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Lundi, 4. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le vendredi 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront la division cette saison. Pour débuter ce Tour de France, direction les terres armoricaines, à l’ouest de l’Hexagone.
crédit: 
Béliers de Kemper
Pour Newsletter: 

Le calendrier définitif de la saison 2023/2024 est disponible

Corps: 

Dès la première journée de compétition, il faudra suivre de près le troisième échelon masculin français. Cadres de la division la saison passée, Vitré et Chartres ouvriront le bal avec un premier acte au sommet à la Poultière. Vainqueur des playoffs d’accession à Sportica en juin dernier, Loon-Plage ouvrira sa deuxième saison en NM1 contre le feu follet Challans sur ses terres. Pour son retour dans la division, Quimper ira défier dans le Sud Tarbes-Lourdes dans la chaleur du Quai de l’Adour, tout comme Poissy en déplacement à Toulouse.

Côté Est, le derby Pont de Chéruy – Andrézieux-Bouthéon lancera les hostilités dans la région lyonnaise. Les sudistes sur le retour Saint-Vallier et Avignon/Pontet devront croiser le fer avec Orchies et Besançon. Deux salles, deux ambiances : l’un à domicile, l’autre à l’extérieur mais l’enjeu sera le même. Les Enfants du Forez, eux, rois pour défier les pronostics comme ils l’avaient la saison passée, accueillent l’une des grosses cylindrées de la division avec le Caen Basket Calvados. Pour finir, le HTV, miraculé, aura sûrement à cœur de marquer les esprits face à l’armada du Saint Thomas Basket le Havre.

Programme de la première journée du championnat de Nationale Masculine 1 (NM1) :

Vendredi 22 septembre 2023

Poule A

  • Rueil Athlétic Club – Union Rennes Basket 35 (20H00) ;
  • Les Sables Vendée Basket – Tours Métropole Basket (20H00) ;
  • Toulouse Basket Club – Poissy Basket Association (20H00) ;
  • Aurore Vitré Basket Bretagne – C’Chartres Basket Masculin (20H00) ;
  • AS Loon-Plage – Vendée Challans Basket (20H00) ;
  • UJAP Quimper – Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket (20H00) ;
  • CEP Lorient Breizh Basket – Berck/Rang du Fliers (20H00) ;

Poule B

  • Union Sportive Avignon/Pontet – BC Orchies (20H00) ;
  • Besançon Avenir Comtois – Saint-Vallier Basket Drôme (20H00) ;
  • Hyères-Toulon Var Basket – STB Le Havre (20H15) ;
  • SO Maritime Basket - LyonSO Basket (20H00) ;
  • Pôle France Basketball – Mulhouse Basket Agglomération (20H00) ;
  • SOPCC – Andrézieux-Bouthéon Loire Sud (20H00) ;
  • Feurs EF – Caen Basket Calvados (20H00) ;

 

La première phase de la saison régulière (26 journées) se déroulera entre le vendredi 22 septembre 2023 et le vendredi 09 février 2024.

Le calendrier est disponible dès maintenant sur le site de la Fédération Française de BasketBall.

La deuxième phase, elle, commencera le vendredi 08 mars 2024 et se terminera le mardi 16 avril 2024 pour les groupes A et B et le vendredi 03 mai 2023 pour le groupe C. S’en suivront les playoffs du vendredi 26 avril 2024 au week-end du 14, 15 et 16 juin 2024.

Playoffs*

  • Huitième de finale : 26 avril, 3 et 5 mai 2024
  • Quart de finale : 11, 17 et 19 mai 2024
  • Demi-finale : 25, 31 mai et 02 juin 2024
  • Finale : 08, 14 et 16 juin 2023

 

*sous réserve de modifications ultérieures

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Saison 2023/2024
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La Commission Fédérale 5x5 a dévoilé le calendrier 2023/2024 de la première phase de Nationale Masculine 1. Elle commencera le vendredi 22 septembre 2023 pour l’ensemble des 28 équipes engagées dans les deux poules de la division.
Pour Newsletter: 

L’ascenseur pour l’US Avignon - Le Pontet

Corps: 

A cause de la relégation l’an dernier, l’effectif a fortement été remanié. Seul trois joueurs présents en NM1 avaient été conservés. "Je n’avais aucune pression des dirigeants pour remonter dès cette saison", explique Alexandre Casimiri, le coach de la formation vauclusienne, lui aussi arrivé à l’intersaison 2022. "On n’était pas censé être là. Toute notre saison se joue sur des détails. Cette accession a une saveur très particulière." En saison régulière, tout s’est joué au dernier match, alors qu’Avignon – Le Pontet n’avait plus son destin entre ses mains. Même en cas de succès contre Prissé-Mâcon, une victoire de La Ravoire contre Pontoise était obligatoire pour espérer finir deuxième et se qualifier ainsi en playoffs. Et, c'est ce qu’il s’est passé. Avec plus de 90 points marqués par rencontre, Avignon a été la meilleure attaque du championnat, toutes poules confondues, dans le sillage d’un Nemanja Kovanusic dominant avec ses 17,1 points de moyenne.

Hormis la productivité du pivot serbe arrivé l’an dernier en provenance de Challans, c’est l’équipe entière qui a été performante offensivement, avec 4 joueurs à plus de 12 points de moyenne. En quart de finale, une double confrontation victorieuse contre Dax, leader de la poule B, propulse Avignon à l’échelon supérieur. "Au coup de sifflet final, on n’a pas réalisé tout de suite ! On se souvient des moments difficiles, des matches dans lesquels on s'est battu pour l'emporter. Je pense à celui à Golfe Juan où on remonte un déficit de 14 points pour l’emporter en prolongation. Toutes ces rencontres ont eu une importance capitale pour notre promotion", se rappelle le coach.

Une saison plus que réussie malgré une "grosse déception" après la défaite en finale pour le titre de champion de France. L’USAP retrouvera donc le troisième échelon fédéral masculin au sein de la Poule B la saison prochaine.

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Un an après l’avoir quittée, l’USAP est déjà de retour en Nationale Masculine 1. Une promotion arrachée après une saison plus que disputée.
crédit: 
Union Sportive Avignon - Le Pontet
Pour Newsletter: 

Poissy fait son grand retour

Corps: 

La Nationale Masculine 1 était un objectif clair dès le début de saison pour la formation des Yvelines. Un objectif désormais validé qui récompense une année plus que convaincante. "Les deux dernières saisons, on termine troisième de notre poule. Cette année, c’est un véritable accomplissement et la récompense d’un travail que l'on met en place depuis trois ans", se satisfait Gautier Duval, le coach de Poissy. Invaincu à domicile et défait seulement trois fois en saison régulière, le club de banlieue parisienne termine leader de la poule C, s’appuyant sur les belles saisons offensives de Sébastien Michineau (16,4 points par match) et Steve Edmond Moundou Missi (14,3 pts), tous deux arrivés au club en 2020.

Mais c’est surtout l’identité défensive mise en place cette année qui a été déterminante. En encaissant seulement 63 points par match, Poissy finit meilleure défense de tout le championnat, toutes poules confondues. "Ça a été notre source de motivation, on voulait même aller chercher le record historique qui était de 62,9 points encaissés", rajoute Duval. Toute la saison a été une lutte avec Fougères pour la première place. "Ils ont été devant une bonne partie de la saison grâce à leurs points acquis en Coupe de France. On a réussi à passer devant à quelques journées de la fin pour avoir l’avantage du terrain en playoffs et affronter en quart les moins bons deuxièmes, en termes de bilan.  Ça a été le tournant de notre saison", admet le coach.

Un quart de finale maitrisé contre Holtzheim valide la montée de Poissy au niveau supérieur. Le technicien prépare déjà la saison prochaine depuis plusieurs semaines. Il pourra s’appuyer sur un noyau de six ou sept joueurs déjà présents au club, auquel il ajoutera deux ou trois joueurs ayant déjà de l’expérience en NM1 à l’image de l’ancien intérieur bisontin, Anthony Elechi.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Dimanche, 30. Juillet 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Place forte du basketball francilien au cours des années 1990 et 2000, la commune des Yvelines fait son come-back par la grande porte sous les couleurs du Poissy Basket Association (PBA).
crédit: 
Poissy Basket Association
Pour Newsletter: 

Les poules de la saison 2023/2024 dévoilées

Corps: 

Véritable temps-fort de la saison de Nationale Masculine 1, l’annonce des poules de la première phase nous permet désormais d’y voir plus clair sur la suite de la saison.

Dans la poule A, deux nouvelles équipes font leur arrivée. L’UJAP Quimper viendra compléter les rangs bretons aux côtés de Rennes, Lorient et Vitré suite à sa descente de Pro B. Côté Île-de-France, un nouvel arrivant pointe le bout de son nez en provenance de NM2 : le Poissy Basket Association. La promesse de beaux derbys avec leurs voisins du Rueil Athlétic Club est donnée. Hormis ses deux nouveaux visages et le changement de poule du Pôle France, on prend les mêmes et on recommence. Le Sud-Ouest sera toujours aussi bien représenté par la présence de Tarbes-Lourdes et Toulouse. La Vendée comptera toujours deux représentants avec Challans – Les Sables d’Olonne, le Nord aussi avec Loon-Plage et Berck. Chartres et Tours compléteront le tableau.

A l’Est, trois nouvelles têtes font leur apparition. De retour dans la division après deux saisons en Pro B, Saint-Vallier pose ses valises en NM1 et viendra compléter les rangs du Sud avec le Hyères-Toulon Var Basket et d’une autre équipe sur le retour : Avignon/Le Pontet. Rétrogradé en NM2 la saison dernière, le club du Vaucluse réintègre le 3ème échelon masculin français. La dernière arrivée concerne le Pôle France BasketBall. Hormis cela, rien ne bouge. La Normandie conserve son duel entre Caen et le Havre. Au Nord, Orchies et le SOMB se retrouveront une nouvelle fois. La région Auvergne-Rhône-Alpes sera aussi très présente avec pas moins de quatre représentants : LYONSO Basket, Pont de Cheruy, Andrézieux et Feurs. Besançon et Mulhouse seront eux-aussi de la partie.

Poule A :

  • AS LOON PLAGE
  • AURORE VITRE BASKET BRETAGNE
  • BERCK/RANG DU FLIERS
  • C'CHARTRES BASKET
  • CEP LORIENT BREIZH BASKET
  • LES SABLES VENDEE BASKET
  • POISSY BASKET ASSOCIATION
  • TOULOUSE BASKET CLUB
  • TOURS METROPOLE BASKET
  • RUEIL AC
  • UJAP QUIMPER
  • UNION RENNES BASKET 35
  • UNION TARBES LOURDES PYRENEES BASKET
  • VENDEE CHALLANS BASKET


Poule B :

  • ANDREZIEUX BOUTHEON ALS BASKET
  • BC ORCHIES
  • BESANCON AVENIR COMTOIS
  • CAEN BASKET CALVADOS
  • FEURS EF
  • HYERES TOULON VAR BASKET
  • LYONSO BASKET
  • MULHOUSE BASKET AGGLOMERATION
  • PÔLE FRANCE BASKETBALL
  • SAINT THOMAS BASKET LE HAVRE
  • SAINT-VALLIER BASKET DRÔME
  • SO MARITIME BOULOGNE
  • SO PONT DE CHERUY CHARVIEU CHAVANOZ BASKET-BALL
  • UNION SPORTIVE AVIGNON/PONTET

 

*Les calendriers définitifs de la première phase de championnat seront communiqués le mercredi 02 août 2023, à la suite de la réunion d’harmonisation des clubs de la division.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1
Date d’écriture: 
Jeudi, 27. Juillet 2023
Vignette: 
Chapeau: 
La Commission Fédérale 5x5 de la FFBB a annoncé ce jour, la répartition des poules de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024*. Ces poules ont été constituées en s’appuyant sur des critères géographiques, économiques et sportifs.
Pour Newsletter: 

Un promu dans l'histoire

Corps: 

Un promu vainqueur des playoffs de Nationale 1 ? Ne cherchez pas. C’est du jamais vu. L’AS Loon-Plage Basket a réalisé une entrée fracassante au plus haut niveau fédéral, poursuivant sa dynamique sportive assez folle. Cinq montées sur les neuf saisons précédentes, pour passer de la Régionale 3 à la Nationale 1. Une sixième accession aurait validé son incroyable parcours 2022-23 si le club avait déposé un dossier d’accession lors de son engagement. Mais ce n’était pas dans les plans du néophyte de la division. Après avoir conservé le noyau dur de l’équipe de Nationale 2, l’objectif affiché était le maintien. Les premiers matchs amicaux ont vite balayé les doutes et envoyé des signaux positifs.

De cette incroyable saison 2022-23, le président Laurent Loquet retient une image. Celle du premier match, face à Tours. "Tout le monde disait que c’était la grosse écurie. Quand j’ai vu l’équipe en face, je me suis dit, on va prendre cher. Et finalement on les a battus chez nous, dans la liesse générale. Dès lors, on s’est dit : on peut le faire." En pleine confiance, les hommes de Thibault Wolicki vont semer la terreur dans les salles de Nationale 1. Victoires à Challans, aux Sables d’Olonnes, à Vitré, Chartres, Poitiers, Tours, Rueil… des coupeurs de têtes venus du Nord. "Très rapidement, il y a eu une alchimie entre anciens et nouveaux (Christopher Dauby, Séraphin Saumont, Ron Anderson et l’Ukrainien Klym Artamonov). Personne n’a joué pour ses stats."

Le partage des responsabilités couplé à une bonne assise défensive débouchent sur un bilan de 19-7 lors de la première phase (1er ex aequo) et une qualification en poule haute. À ce stade, la saison des Nordistes est déjà plus qu’aboutie. Les Toons ne vont pas s’arrêter là. "En playoffs, on s’est pris au jeu", poursuit Laurent Loquet. "Sachant qu’on ne pouvait pas monter, on ne jouait pas avec le frein à main, le risque d’échouer parce qu’on ne pouvait que bien faire." Un avantage psychologique certain face aux grosses écuries sous pression.

Tours, Le Havre, Caen vont mordre la poussière. Tableau de chasse impressionnant pour se hisser en finale face à Poitiers. Après un clinic défensif dans la Futuroscope Arena (60-47), le bouquet final a lieu lors du match retour délocalisé au Sportica de Gravelines, devant 2 200 personnes (81-71). "Les grandes victoires sont le cimetière des petites équipes", avait affirmé le Serbe Bozidar Maljkovic, l’ancien sorcier du Limoges CSP. De fait, l’AS Loon-Plage connait la rançon du succès. Son entraineur et la plupart de ses cadres ont rejoint d’autres projets. Le coach, Thibault Wolicki, bien que sous contrat, a bénéficié d’un bon de sortie pour signer à Quimper. Le meilleur marqueur, Christopher Dauby, va poursuivre sa carrière en Pro B. Le capitaine Tony Housieaux, Pierre Hannequin et Antoine Rojewski ont rejoint des clubs plus huppés de Nationale 1. Cette vague de départ marque la fin d’un cycle. Et celle des ambitions nordistes ? "On aura une belle petite équipe", promet Laurent Loquet. Les arrivées de Paul-Lou Duwiquet (1,93 m, 27 ans), arrière formé chez les voisins du BCM, et sortant de huit années en Pro B, et d’Hugo Desseignet (1,72 m, 21 ans, ex-Limoges) envoient des premiers signaux positifs. "Avec Quentin Wadoux (le nouvel entraîneur), on n’est pas en train de faire une équipe pour jouer le maintien", glisse Laurent Loquet. "Je suis président depuis 1999. Chaque fois qu’on est monté, on m’a dit que la deuxième année serait difficile mais jusqu’à présent, on a toujours été aussi fort la deuxième année. Je ne vais pas demander à Quentin de faire mieux que cette saison, mais je pense qu’on va continuer à titiller de belles écuries et, cette fois, on va faire le dossier Pro B."

Des travaux vont être entrepris pendant l’été pour mettre la petite salle Léo Lagrange – 600 places dont 150 debout – aux normes requises. Le club cherche à s’étoffer au niveau administratif – une seule salariée et beaucoup de bénévoles, et s’est rapproché des voisins du BCM Gravelines-Dunkerque "pour mutualiser des choses, sur l’aspect transport ou le staff médical." L’effort de structuration est indispensable afin de confirmer cette première saison historique. Et déjouer encore une fois tous les pronostics ?

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - BasketBall Magazine
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
C’est l’improbable success story de la saison de Nationale 1. Loon-Plage ou comment le club d’une petite commune de 6 000 habitants, s’est hissé directement en haut de classement jusqu’à remporter les playoffs au nez et à la barbe des favoris.
crédit: 
AK Photographies
Pour Newsletter: 

Du cœur et du culot : Loon-Plage remporte les playoffs NM1

Corps: 

L’entame de match entre les deux protagonistes a laissé comme un air de déjà vu aux spectateurs présents. Haché comme lors du premier acte à Poitiers, les premières minutes sont difficiles mais Loon-Plage est meilleur à ce jeu-là (10-5, 5’). Poitiers, toujours aussi gêné par la défense nordiste, peine à trouver de l’adresse et des failles collectivement. Les Toon’s, eux, galvanisés par une salle de 2500 personnes chauffée à blanc, jouent de leur folie pour prendre de l’avance (13-5, 6’) à l’image de Christopher Dauby derrière l’arc. Kevin Mendy sauve encore les meubles côté poitevin (13-8, 7´) mais l’avantage reste en faveur des joueurs de Thibaut Wolicki. Poitiers se frustre, enchaînant les fautes, laissant de facto de précieux points aux loonois sur la ligne. Clôturé par un show du feu follet Artomonov (8 points, 1 rebonds 2 passes, 3 interceptions en 3 minutes), Loon-Plage  repart sur les mêmes bases qu’à l’aller (24 – 10, 10’). Les minutes s’enchaînent mais le score stagne alors pendant un long moment au retour sur le parquet. Durand permet à Poitiers d’exister avec sa spécialité, le tir longue distance mais l’écart ne se réduit, tandis que la balle circule de plus en plus vite côté ASLP (39 – 26, 18’). Rojewski fait parler sa fraîcheur en faisant la différence dans ses duels pour permettre au final de maintenir l’écart et finir la première mi-temps en grand pompes (46-31, 20’).

Poitiers monte d’un cran en défense en sortie de vestiaire mais cela ne durera pas. Sur un rythme de croisière, les locaux ne faibliront jamais du début à la fin de la deuxième mi-temps. Même le retour dans les derniers instants de Poitiers n’affectera le phénomène de la saison 2022-2023. Loon-Plage clôt sûrement l’une des plus belles épopées sportives et humaines de la saison par une victoire sur ses terres (81-71). 

Cependant, pour des raisons règlementaires, l’AS Loon-Plage ne pourra accéder à l’étage supérieur, n’étant pas éligible à la montée. En effet, conformément au règlement sportif particulier (RSP) de la division, tout club désireux d’accéder à la deuxième division professionnelle masculine (Pro B) doit se conformer à un certain nombre d’obligations, dont le respect est contrôlé par la Commission Haut-Niveau des Clubs avant la première journée de la phase 1 du championnat de NM1. L’AS Loon-Plage ne remplissant pas ces conditions règlementaires, le club nordiste ne pourra prétendre à accéder à la Pro B.

Conformément au règlement, dans le cas où une ou les deux équipes de NM1 accédant sportivement ne s’engageraient pas en Pro B la saison suivante (non-respect du cahier des charges d’accession, avis défavorable prononcé par un organe de contrôle de gestion, choix volontaire du club de ne pas accéder, …) les places vacantes à l’accession seront proposées aux équipes suivantes, dans la limite et selon l’ordre de priorité ci-après :

- Equipe finaliste des playoffs NM1 (Poitiers Basket 86) ;

- Equipe classée deuxième du groupe A à l’issue de la phase 2 (C’Chartres Basket Masculin) ;

- Equipe classée troisième du groupe A à l’issue de la phase 2 (Union Rennes Basket 35) ;

- Equipe classée quatrième du groupe A à l’issue de la phase 2 (Aurore de Vitré) ;

Mais qu’importe, l’histoire restera magnifique.

L’ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Vainqueur du Poitiers Basket 86 pour la deuxième fois consécutive (81-71), l’AS Loon-Plage est récompensée en s’offrant le titre de vainqueur de la dernière phase de la division.
crédit: 
AK Photographies
Pour Newsletter: 

La commission a statué en LFB LF2 et NM1

Corps: 

Toutes les décisions de la Commission de Contrôle de Gestion (CCG) de la FFBB pour la LFB, LF2 et la NM1 : cliquez ici 

Catégorie: 
Surtitre: 
Commission de Contrôle de Gestion FFBB
Auteur: 
Commission de Contrôle de Gestion FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Juin 2023
Vignette: 
La CCG de la FFBB a statué en LFB LF2 et NM1
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après avoir auditionné 58 clubs engagés dans les championnats LFB/LF2/NM1 2022/23 ou sportivement qualifiés pour ces divisions en 2023/24, la Commission de Contrôle de Gestion a adopté les décisions suivantes.
Pour Newsletter: 

Une finale retour en terres inconnues

Corps: 

Malgré la proximité avec la salle Léo Lagrange de Loon-Plage, où les Toons ont fait vibré le Nord toute la saison, et la présence annoncée de très nombreux supporters des environs dans une enceinte adaptée à ce genre d'affiche (2500 places assises), le terrain de Sportica fera office de terrain neutre pour la deuxième manche de la dernière série de playoffs de la saison 2022-2023. Une aubaine pour Poitiers de se relancer après la désillusion de vendredi dernier, l'occasion de s'offrir une dernière manche le dimanche 18 juin pour espérer terminer le travail. Mais l'erreur n'est plus permise pour le PB86, cela passera ou cela cassera. De son côté, Thibaut Wolicki et son escouade peuvent terminer en apothéose leur fantastique histoire dans un chaudron déjà prêt à s'embraser pour pousser les locaux jusqu'au bout. L'épée de Domacolès pend donc désormais au-dessus de la tête des coéquipiers de Bali Coulibaly mais Loon-Plage aura sûrement aussi une certaine pression à jouer autant de ces supporters. Dans un cas ou dans l'autre, ce match s'annonce déjà palpipant.

Une rencontre à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la Fédération Française de BasketBall et commentée par Antoine Danet et Mike Toti de Pro-Am Media.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mercredi, 14. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir fait trembler l'Arena Futuroscope en faisant tomber Poitiers lors du match aller, Loon-Plage s'apprête à accueillir son adversaire ce vendredi 16 juin à 20H00 pour une deuxième manche déjà décisive dans un écrin qu'aucune des équipes n'a jamais foulé : le Sportica du BCM Gravelines-Dunkerque.
crédit: 
@SlyslySports
Pour Newsletter: 

Le match retour des Finales NM1 délocalisé à Gravelines

Corps: 

Comme annoncé via un communiqué du président sur les réseaux sociaux du club, l'ASLP quittera bien le temps d'un soirée son chaudron au profit de celui l'équipe de Betclic Elite, situé à moins de dix kilomètres. Une aubaine pour Loon-Plage qui pourra accueillir une foule en nombre et peut-être terminer son épopée dans ce magnifique et historique édifice du basket nordiste. En cas de belle entre les deux équipes, le club n'a pas encore communiqué sur le lieu de la rencontre.

Le match retour des finales de Nationale Masculine 1 qui sera à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la Fédération Française de BasketBall et commentée par Pro-Am Media.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que le deuxième acte de l'affrontement entre Loon-Plage et Poitiers devait s'organiser dans la salle Léo Lagrange, antre des Toons, c'est finalement chez leurs voisins du BCM Gravelines-Dunkerque au Sportica (2500 places assises) que la rencontre se déroulera ce vendredi 16 juin à partir de 20H00.
crédit: 
BCM Gravelines-Dunkerque
Pour Newsletter: 

Loon-Plage à un match d’écrire l’histoire

Corps: 

« Banaliser l’extraordinaire », c’est bien l’adage pour résumer ce qu’ont réalisé les loonois une fois de plus comme les commentateurs de la rencontre l’ont exprimé en direct sur YouTube. Même si l’atmosphère était loin d’être hostile, le dépaysement était total. Une salle pleine à craquer aux couleurs des poitevins, un décorum digne des plus grandes salles de Betclic Elite pour un acte 1 attendu de toute dans la division.

Dès l’entame, Loon-Plage fait régner sa loi grâce à une défense de fer. Les pertes de balles s’enchaînent pour le PB86, incapables de trouver une faille dans la muraille loonoise. De son côté, l’ASLP montre qu’elle n’est pas là pour faire de la figuration à l’image du triplé avec la faute de l’ancien du centre de formation de Poitiers, Christopher Dauby (2-9, 3’). Hannequin, stratosphérique en cette soirée de fête (20 points, 6 rebonds), prend les choses en main pour enfoncer le clou. Poitiers hésite, refusant coup sur coup des tirs … la pression de l’atmosphère ou l’enjeu de la soirée pour la dernière sortie du club devant son public. La dynamique s’inverse à l’entrée du capitaine, Kévin Mendy, sur le terrain. Jonathan Jeanne, efficace (8 points, 8 rebonds), sonne la révolte d’un alley-oop autoritaire lançant enfin le groupe d’Andy Thorton-Jones (10-18, 10’).

La marque se calme en début de deuxième acte pour Loon-Plage. Doucement mais sûrement, Poitiers revient à niveau (17-20, 15’) grâce à une flèche décochée par Morgan Durand. La défense est montée d’un cran côté PB86, Loon-Plage fait de même en pressant haut. La rencontre est enfin lancée des deux côtés (22-27, 20’).

Le retour des vestiaires n’est bénéfique à aucune des deux formations. Offensivement, Loon-Plage enchaîne les ratés derrière l’arc, Poitiers fait de même en perdant encore des ballons précieux malgré de nombreuses deuxièmes chances (25-30, 25’). Rojewski débloque enfin le compteur avec la planche, lançant l’offensive nordiste qui sonnera le glas du PB86. Hannequin plante encore, Anderson Jr fait le travail sous les panneaux et Housieaux enflamme le filet adverse (27-43, 30’). Un 16-5 qui inévitablement scellera le sort des poitevins.

Même l’effort de Keith Omoerah et des siens dans le dernier acte ne changera rien (47-60). La malédiction du PB86 dans l’Arena Futuroscope a donc encore frappée et l’invincibilité de l’ASLP face à Poitiers continue.

La suite de la série prendra place dans le Nord, dans le bastion de Loon-Plage. L’occasion pour le promu de terminer le travail devant une salle de … 445 personnes pleine à craquer. Mais attention, Poitiers n’est pas mort.

L’ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Samedi, 10. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Prenant le meilleur sur le Poitiers Basket 86 en climatisant une Arena Futuroscope noire de monde (47-60) à l’occasion du match aller, le club nordiste mène désormais la danse dans ces finales de playoffs de Nationale Masculine 1.
crédit: 
AK Photographies
Pour Newsletter: 

Un épilogue inédit

Corps: 

Jamais de l'histoire de la division un promu n'était venu tatônner aussi rapidement les sommets de la division. Mais Loon-Plage est spécial et ne fait rien comme les autres. Bluffant toute la division dès son arrivée dans la compétition (19V- 6D), le club du département du Nord s'octroie dès sa première participation une place parmi l'élite de la division en deuxième phase. À l'aise comme un poisson dans l'eau, l'ASLP se mue de promu à cador de la Nationale Masculine 1 en l'espace de 8 mois, porté par une détermination sans égal, un combat de toutes les minutes sur le parquet et un mental d'acier comme le laissait entendre l'entraîneur de la formation, Thibaut Wolicki. Le tout avec un groupe très peu renouvelé par rapport à la saison passée, mêlant fougue, jeunesse et expérience avec des visages connus de la division (Housieaux, Anderson, Saumont ...). Après avoir sorti trois prétendants très sérieux en trois séries, Tours, Le Havre et Caen, le trublion loonois n'est désormais plus qu'à minima deux rencontres de rajouter des lettres d'or à sa saison déjà historique. Mais gare à Poitiers.

Même si Loon-Plage est la bête noire des hommes d'Andy Thorton-Jones, le club poitevin compte bien terminer cette saison en beauté pour retrouver l'étage supérieur, quitté il y a deux saisons. L'année dernière, Caen avait privé le PB86 de terminer sa saison en grandes pompes dès les quarts de finale. Même si le démarrage fut plus long cette saison, Poitiers a montré largement qu'il méritait sa place où le club se trouve actuellement. Abattant, non sans peine, successivement Lorient, puis Rennes et pour finir Andrézieux-Bouthéon sur le fil du rasoir, le Poitiers Basket 86 a survécu tour après tour pour terminer là où il voulait finir. Mais Marius Chambre et les siens arriveront-ils à briser le mauvais sort et enfin battre Loon-Plage après deux revers successifs en première phase (A : 66-69 / R : 70-65) ?

Le premier acte de cet affrontement de très haute volée débutera ce soir dans le magnifique écrin de l'Arena Futuroscope (5200 places). Un décorum digne de l'importance de l'événement.

Les pronostics de Pro-Am Media

"L’Arena Futuroscope va certainement assister à ce plus beau match ce soir. Bien que les victoires aient souvent échappé aux Poitevins à dans cette salle et malgré la surexcitation que ressentiront les Toons à l’idée de refroidir près de 4000 personnes, je vois difficilement les coéquipiers de Bali Coulibaly louper le coche pour le dernier match de la saison à domicile. Rendez-vous sur la chaîne YouTube de la FFBB pour une finale aller à ne pas manquer !Hervé TEMGOUA

"Bien que Poitiers soit à domicile, et avec un effectif extrêmement dense physiquement .. je ne peux m’empêcher de donner Loon. Leur grinta et leur envie de climatiser une arena pleine à craquer peuvent faire la différence.Antoine DANET

"Viser la LOON, ça ne leur fait pas peur. À l’usure face a Andrézieux-Bouthéon, ils y ont cru encore et encore. Poitiers a fait des sacrifices et est prêt à en refaire. Poitiers est la meilleure équipe de ces playoffs. Ils avanceront le poing levé.Mike TOTI

Programme des finales de Nationale Masculine 1 :

Vendredi 09 juin 2023 - Match Aller

Poitiers Basket 86 - AS Loon-Plage Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Vendredi 16 juin 2023 - Match Retour

AS Loon-Plage Basket - Poitiers Basket 86 (20H00 I Diffusé sur YouTube)

*Dimanche 18 mai 2023 - Belle en cas d'égalité
AS Loon-Plage Basket - Poitiers Basket 86 (15H30 I Diffusé sur YouTube)

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Poitiers Basket 86 d'un côté, l'AS Loon-Plage de l'autre. Les deux équipes , à la physionomie et aux histoires complétements différentes, ouvriront ce vendredi 09 juin 2023 l'ultime étape de la saison pour la troisième division nationale masculine à l'Arena Futuroscope (20H00).
crédit: 
@Guillaume Bicep - Poitiers Basket 86
Pour Newsletter: 

"La seule règle est de ne pas avoir de regrets"

Corps: 

Personne ne vous attendait à ce niveau de compétition dès votre première saison. Mais, vous avez tour à tour déjouer les pronostics au point de vous imposer comme l'un des cadres de Nationale Masculine 1 sur l'exercice 2022-2023. Un niveau, vous en conviendrez, inattendu qui a fait parler de Loon-Plage partout en France comme une révélation et très certainement la plus belle histoire sportive de la saison. Quel bilan tirez-vous à l'instant T ?

Bien sûr que c'est une satisfaction tout ce que l'on a accompli cette année. On a essayé de construire une équipe cohérente avec les forces en présence. On a rajouté 5 joueurs dont 3 qui étaient expérimentés en Nationale Masculine 1 et on a eu la chance que la mayonnaise prenne tout de suite, avec l'enchaînement de victoires et toujours autant de bienveillance comme cela a été le cas lors des années précédentes. 

Vous qui avez déjà goûté à ce niveau avec notamment Boulogne-sur-Mer, vous attendiez-vous à une telle réussite en début de saison, avec une équipe très peu renouvelée avec qui plus est, un changement de coach dans une division aussi intense et dense en termes de rencontres que la Nationale Masculine 1 ?

Une surprise, pas tellement que ça quand on voit sur nos rencontres ce qu'on a été capable de produire. Quand il y avait des matchs serrés, on a senti une solidité dans les têtes qui est assez rare pour être soulignée. On a gagné rapidement en début de saison des matchs très serrés, ce qui fait que le groupe s'est encore plus soudé. Et puis, on a cru en nos chances avec pour objectif le maintien, c'était évident. Puis, on s'est dit pourquoi pas la poule du milieu en deuxième phase pour assurer le maintien tranquillement. Puis étape par étape, on s'est dit pourquoi pas le Top 5. Et puis cela s'est enchaîné par la suite, en se disant "Est-ce qu’on ne peut pas regarder au-dessus encore ?" sans se fixer de limites. On sait très bien qu'avec une saison comme ça, il va y avoir des ajustements, il va y avoir des erreurs à droite à gauche, l'idée étant de se battre match après match pour que match après match, notre belle aventure continue encore ensemble. Et puis maintenant, on est en finale, on ne peut pas aller plus loin (rires) donc l'objectif fixé entre nous est atteint.

Au-delà de la réussite collective exceptionnelle, vous avez servi de scène d'expression et d'exposition à plusieurs jeunes talents de la division (Hannequin, Dauby, Rojewski ..). Était-ce une volonté de mettre la jeunesse au centre du projet entouré de joueurs d'expérience comme Housieaux, Saumont ou Cantinol ?

Evidemment, c'était voulu. On a eu Antoine (Rojewski) qui s'est rapidement acclimaté et est monté en puissance. Pierre (Hannequin) qui a eu un plus de mal mais qui était aussi là en NM2, que je connais depuis longtemps et je savais qu'avec les qualités de travail qu'il a, je savais qu'il y arriverait avec un peu de confiance. Christopher Dauby qui avait fait une première saison remarquable individuellement avec Dax-Gamarde maintenant au niveau collectif, il avait des choses à prouver. C’étaient des paris qui se sont avérés gagnants et nous en sommes évidemment fiers, il y a de quoi évidemment.

Vendredi, vous allez retrouver Poitiers qui vient de défaire Andrézieux-Bouthéon au terme d'une série dantesque. Cette saison, vous avez déjà croisé le fer deux fois avec le PB86. Deux joutes, dont vous sortez vainqueurs d'un écart minime (A : 66-69 / R : 70-65). Pour le moment, vous êtes la seule équipe invaincue face à Poitiers depuis la saison passée. Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

Je ne connaissais pas cette anecdote (rires). Un adversaire de qualité évidemment, qui nous a donné du fil à retordre sur nos deux premières rencontres. Après chaque match est différent, on sait que cela peut être un match très offensif parce qu'ils ont beaucoup de talents individuels à tous les postes. Mais cela peut être aussi un match très défensif, donc on essaye de se préparer du mieux possible. Et on espère surtout avoir beaucoup de monde à la maison pour nous pousser.

Quelles seront les clés selon vous pour finir l'année en beauté ?

Avant toute chose, notre défense. Il va falloir être prêts et connectés dans ce secteur, dans les rotations ... Ce sera vraiment la clé de voûte de ces deux voir trois matchs. Après il faudra aussi se faire plaisir en attaque, cela évident. Mais je n'ai aucun doute là-dessus. Mais la fraîcheur physique pour pouvoir défendre très dur et empêcher les joueurs adroits d'avoir des tirs grands ouverts.

Pour finir, l'anecdote cocasse de cette opposition est que le match aller se jouera dans une arena de 5200 places, très certainement à guichets fermés tandis que vous accueillerez le dénouement de cette série dans votre salle Léo Lagrange de 450 places. Comment on vit ce décalage et cette opportunité ?

Ce n'est que du bonheur, du plaisir. Nous, notre saison, elle est déjà réussie. Elle est remplie de bonus depuis quelques semaines. Peu importe, ce qui se passe, la seule règle est de ne pas avoir de regrets. Adviendra que pourra, mais la saison est déjà belle et historique, dans nos têtes et dans nos performances.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Encore sur les bancs de NM2 il y a quelques mois, le trouble-fête Loon-Plage s'est hissé en finales de playoffs face à Poitiers, défiant les pronostics à chaque fois que les Toon's foulent le terrain. De petit poucet à cador de la division, entretien avec l'homme aux commandes de la formation nordiste à quelques heures du choc contre le PB86, Thibault Wolicki.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
Pour Newsletter: 

"Nous avons une série à arrêter"

Corps: 

L'année dernière, malgré une deuxième place vous positionnant clairement comme tête de série en playoffs, vous chutez en quart de finale contre Caen en deux matchs. Un an plus tard, vous voici maintenant en finale des phases finales d'accession. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru et l'aboutissement de cette saison ?

Difficile de ne pas aborder la saison passée quand on parle de cette année. On sortait du COVID-19, le club venait de descendre, c'était vraiment une saison de reconquête pour nous. On a établi la plus grande série de victoires du club, mais malheureusement, on vient échouer à la seconde place en deuxième phase derrière l'Etoile Angers Basket qui a fait un parcours exceptionnel et qui a pleinement mérité sa montée. Après, on a été un peu émoussé en playoffs même si cela ne s'est joué à pas grand-chose en quart de finale contre Caen. Cette année, quand on a voulu repartir, on a fait quelques ajustements d'équipe en prenant aussi en compte comment se passe des playoffs, pour essayer d'être plus présent à ce moment-là. Travailler dans la continuité avant tout avec quelques modifications. Je dirais que notre saison, elle a été comme beaucoup de saisons de beaucoup d'équipes avec des hauts et des bas et surtout une période entre mi-octobre et mi-novembre un peu compliqué (4 défaites en 5 rencontres). Mais depuis ce moment-là, c'était d'ailleurs pour l'anecdote un match contre Loon-Plage à la maison, on est vraiment sur une bonne dynamique et depuis fin novembre, on a le meilleur pourcentage de victoires de la division (72%) après Rouen. On a trouvé un rythme de croisière qui nous a amené dans le Top 5, en poule haute et maintenant jusqu'en playoffs.

Vous avez vécu une entame certes difficile, comme vous l'évoquiez, mais aussi de nombreux pépins physiques, vous obligeant à remanier votre effectif. Cependant, vous avez êtes monté en régime progressivement, vous hissant ainsi dans le haut de la hiérarchie de la division. Vous n'avez jamais douté sur la continuité de ce qui s'était construit ? 

On a été confiant, malgré ce lancement un peu compliqué, mais une fois que l'équipe s'est lancée, la saison était partie. Le maître mot est qu'on a su s'adapter, je dirais. Cela a d'autant plus continué avec l'arrivée de Keith (Omoerah) dans un groupe de plus en plus confortable. Malheureusement, notre dynamique a été cassée entre la fin de la seconde phase et le début de la deuxième avec les blessures coup sur coup de Marcus Relphorde et Charly Pontens qui sont deux joueurs importants de l'effectif. Il a fallu faire quelques réajustements à ce moment-là alors qu'on était invaincus depuis janvier quoi (6 victoires consécutives). On était invaincus, Marcus (Relphorde) se blesse suite au match de Vitré, on a été joué à Loon-Plage au retour sans lui et sans Keith Omoerah et après, cela s'est poursuivi avec Charly. On a pu s'adapter avec l'arrivée de Courtney (Stockard) et d'Armand (Mensah) et on a retrouvé notre bonne dynamique.

Après avoir vécu des playoffs très riche en rebondissements, Lorient puis Rennes et pour finir cette série dantesque contre Andrézieux-Bouthéon, quelles ont été les clés pour ne pas reproduire les erreurs de la saison passée ?

Je pense pour commencer que les tableaux faciles, cela n'existe pas. C'est les playoffs, il y a 16 équipes de qualité, qui ont des ambitions, qui ont lutté toute l'année pour être là. Depuis le début des phases finales, on a été malmené à de nombreuses reprises. A Lorient, on doit être à -12 à la mi-temps sur le premier match et on gagne sur les dernières possessions. Le match 2 chez nous, même chose, et on est allé le chercher. Face à Rennes, on s'est rendu le premier affrontement facile mais le match suivant, on était quand même à -17 sur le 2ème quart. Donc il a fallu cravacher sur ces playoffs, tour après tour. Andrézieux-Bouthéon, on a gagné en double prolongations chez eux, ils nous battent chez nous au retour et puis la belle, on l'a vu, cela s'est joué à la fin sur un rien. Mais je dirais qu'on est sur des vrais playoffs quoi, des bonnes rencontres de phases finales. C'est dur, il faut être capable de garder une stabilité émotionnelle et dans le jeu quand c'est difficile. C'est ce que le groupe a réussi à faire, on a réussi à conserver notre dynamique et à rester ensemble dans les moments durs.

En parlant de moments durs, vendredi, vous allez retrouver Loon-Plage, trois mois après votre dernier affrontement. Pour le moment, les nordistes mènent 2-0 face à vous avec deux victoires lors de la première phase (A : 66-69 / R : 70-65) de quelques unités. Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

Quand on affronte Loon-Plage, on n’imagine pas au début qu'une équipe qui est promue puisse aller jusqu'au bout. Mais ils ont su déjouer les pronostics, en gardant une continuité malgré quelques changements chez eux, avec l'arrivée de Thibaut (Wolicki) sur le banc, tout en continuant de surfer sur leur dynamique de la saison passée en NM2. Ils ont construit un bel effectif, avec un groupe qui a su trouver son rythme, qui joue bien, toujours présent dans les moments chauds. Ils ne sont pas là par hasard quoi. Pour la petite anecdote, c'est la seule équipe contre laquelle nous n'avons jamais gagné dans la division depuis deux ans. Nous avons toujours au moins gagné une fois contre les autres formations sauf Loon-Plage. Nous avons une série à arrêter.

Quelles seront les éléments importants selon vous pour finir l'année en beauté ?

Au-delà de jouer notre jeu, l'élément principal sera la gestion du moment, c'est la finale. On dit souvent qu'on ne joue pas une finale pour prendre du plaisir mais pour la gagner. Il faut qu'on soit capable de gérer les matchs correctement en trouvant les solutions offensives et défensives que Loon-Plage va nous poser.

Pour finir, vous allez jouer ce premier match à l'Arena Futuroscope (5200 places), un écrin qui pour le moment malheureusement ne vous a pas encore porté chance en quatre apparitions. Est-ce vous appréhendez cela d'une manière particulière ?

Pourquoi malheureusement ? Je pense que c'est une bonne expérience et puis sans ses défaites, nous n'en serions peut-être pas là aujourd'hui. Cela aurait peut-être été une fête magnifique si nous avions gagné contre Chartres, Tours et le Havre cette année, mais quel aurait été l'intérêt si nous avions perdu en quart de finale ? Je ne sais pas. C'est surtout une chance d'avoir un tel outil, c'est une salle magnifique, moderne avec une proximité entre les spectateurs et le parquet. Moi, je suis à Poitiers depuis les années 90, je sais d'où on vient. On a commencé dans notre petite salle du Dolmen, on est passé par Lawson-Body, par les Arènes, par Saint-Eloi et maintenant avoir une telle salle, c'est une vraie avancée pour le club. C'est un joli symbole qu'on puisse jouer la finale là-bas.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Formation majeure du championnat cette saison et désormais finaliste des playoffs d'accession de Nationale Masculine 1, le Poitiers Basket 86 retrouvera à partir de vendredi l'unique équipe contre laquelle le club poitevin ne s'est pas imposé depuis qu'il a quitté la Pro B : l'AS Loon-Plage. Retour sur la saison du groupe avec l'entraîneur du PB86, Andy Thorton-Jones.
crédit: 
@Solotiana - Poitiers Basket 86
Pour Newsletter: 

Loon-Plage et Poitiers se retrouveront en finale

Corps: 

Trois matchs, c’est le nombre de joutes qu’il a fallu pour départager les quatre prétendants à l’ultime étape des phases finales de la troisième division nationale masculine.

Vendredi dernier, les choses étaient pourtant claires pour le Caen Basket Calvados pour assouvir leur objectif de retrouver la Pro B. Cependant, enchaîner deux succès dans l’antre des Toons semblaient de l’extérieur, relever de l’exploit. Tout aussi tendue qu’à l’aller, l’opposition retour entre le CBC et l’ASLP est rude, serrée, stressante. Même si l’absence de Cantinol et Sissoko se fait ressentir sous les panneaux, Thibault Wolicki et ses troupes luttent avec la même vigueur qu’à l’accoutumée. Caen, malgré les tentatives de distancer les Loonois à maintes reprises, n’arrivera jamais à vraiment faire le break Il faudra attendre la fin du match sur un lay-up de Parfait Njiba suivi de deux lancer-francs de Yanik Blanc (R - 69-76) pour empocher la victoire. 1-1, balle au centre. Caen respire de nouveau mais le plus dur reste à faire dimanche. Une belle sous très haute pression. La partie commence aux couleurs loonoises (25-17, 10’), bien lancée par Séraphin Saumont avant que le score ne vienne s’équilibrer avant le retour aux vestiaires (43-42, 20’). Mais rebelote en entame de deuxième acte côté Caen. Les pertes de balle s’enchaînent, l’adresse ne suit pas, tandis que Loon-Plage joue juste (21 passes décisives, 9 balles perdues sur le match) même si celui-ci est loin de ses standards habituels derrière l’arc. Repassant devant (66-67, 36’) dans un dernier baroud d’honneur, le groupe de Stéphane Eberlin subira la foudre loonoise, concédant faute sur faute permettant aux nordistes de grapiller l’avance suffisante pour tuer le match (B - 77-71). De la NM2 à la finale des playoffs d’accession de NM1, il n’y a donc qu’un pas pour le club de la petite ville côtière du Nord de la France. Fraîchement promu cette saison, la folle aventure des Toons continuera encore pour, pour qui sait, peut-être un final en apothéose dans sa salle.

Dans la Vienne, après avoir vécu un premier acte dantesque, les deux suivants ont été du même niveau entre Poitiers et Andrézieux-Bouthéon. Mis à mal par l’effort collectif ligérien (6 marqueurs à plus de 10 points), imperturbable dans l’adresse (53,8% au tir, 22/25 sur la ligne des lancer-francs), le PB86 a accusé le coup violemment. Dépassés le premier quart (16-27, 10’), malgré plusieurs tentatives de revenir dans la course, le collectif poitevin n’a pas réussi à raccrocher le wagon (R – 79-85). La belle fut du même acabit en termes d’intensité. Dès l’ouverture, dans une salle chauffée à blanc, Andrézieux-Bouthéon et Poitiers croisent le fer en se rendant coup pour coup (38-35, 20’). Une légère avance à l’avantage des poitevins face à l’ABLS dans un match où chaque panier revêt une importance considérable vu la tension et l’enjeu du jour. Jusqu’au deux dernières minutes, le sprint côte à côte entre les deux formations se poursuit au point de revenir à l’égalité parfaite (73-73, 38’) dans le money-time. Omoerah crée le décalage derrière l’arc (76-73, 39’), mais Weber recolle rapidement proche du panier (76-75, 39’). Ainsi débute 40 secondes d’une longueur interminable. Forcés de prendre un tir très compliqué, le PB86 offre une cartouche décisive à Andrézieux-Bouthéon pour changer l'issue du match. Mais la pression défensive des résidents de Saint-Eloi forcera la perte de balle, suite à un marcher de Pape Diop à 5 secondes du terme, qui scellera le sort d’Andrézieux-Bouthéon (B - 76-75) et enverra directement le PB86 en finale.

Plus de trois mois après leur dernier affrontement en poule haute, Loon-Plage et Poitiers se retrouveront officiellement dès ce vendredi 09 juin pour offrir un dénouement explosif à la saison de Nationale Masculine 1.

Le match à suivre par Pro-Am Media : AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados (R - 69-76 / B - 77-71)

Jamais deux sans trois. Loon a fait tomber Tours, candidat déclaré à la montée. Loon a fait tomber Le Havre, candidat déclaré à la montée. Et ce week-end .. Loon a fait tomber Caen, candidat déclaré à la montée. Contre vents et marées, l’équipage loonoise a tenu le cap. Malgré les absences, les nordistes ont terminé le travail, le dépassement de soi est une institution pour cette équipe. On ne peut qu’être impressionnés et admiratifs de leur saison.

Antoine DANET pour Pro-Am Media

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Caen aura beau avoir lutté jusqu’au bout, mais l’AS Loon-Plage continuera bien son parcours hors normes en finale des playoffs d’accession face à un Poitiers, qualifié in extremis face à Andrézieux-Bouthéon.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
Pour Newsletter: 

Caen et Andrézieux-Bouthéon dos au mur, Poitiers et Loon-Plage en pôle position

Corps: 

Forcément marqués par la défaite à domicile face au facétieux promu, les hommes de Stéphane Eberlin devront enfiler le bleu de chauffe pour faire tomber Loon-Plage à domicile. Pour le moment, seul Tours a réussi le tour de force de gagner dans le Nord en playoffs et non sans douleurs. Malgré tout, le Caen Basket Calvados a peut-être une carte à jouer en profitant de l’absence de deux éléments majeurs dans la raquette loonoise : Fodié Sissoko et Kévin Cantinol. Une aubaine pour Yanik Blanc et ses coéquipiers ? Une question qui restera en suspens jusqu’au coup de sifflet final du choc Loon–Plage – Caen. Mais attention, les Toons sont capables de tout, d’autant plus qu’ils auront l’avantage du terrain en cas de belle ce dimanche.

A Saint-Eloi, Poitiers aura tout à faire pour s’éviter les sueurs froides qui ont bien failli lui coûter cette première manche. Face à son public, le PB86 peut faire un grand pas vers son objectif depuis 2021 : retrouver les parquets de Pro B. Mais Laurent Pluvy et ses hommes doivent encore faire des cauchemars de la gestion de fin de rencontre de vendredi dernier. Nul doute que les ligériens arriveront dans la Vienne le couteau entre les dents pour s’offrir une ultime rencontre.

Programme des demi-finales - Match retour

Vendredi 02 juin 2023

AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Poitiers Basket 86 - Andrézieux-Bouthéon LS (20H00 I Diffusé sur YouTube)

*Belle éventuelle en cas d’égalité le dimanche 04 juin 2023 à 15H30 chez l’équipe la mieux classée à l’issue de la deuxième phase.

Le match à suivre par Pro-Am Media : AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados

"Malgré la victoire de Loon à l’extérieur lors du match 1, cette série reste extrêmement indécise. D’autant plus au vu des absences à déplorer du côté de Loon. Je vois Caen, renforcé de Moise Diame, capable de remporter un match dans le Nord, et d’installer le doute dans la tête des Toons, mais je pense que ces derniers sauront faire le boulot, terminer le travail et remporter la série. C’est l’heure pour les shorts habités de s’exprimer. Messieurs, faites-nous rêver.Antoine DANET

"Match 3 a Loon. Ambiance western, ambiance fin du monde. Ennio Morricone dans les oreilles et petit chapeau sur la tête. Les chargeurs sont presque vides et les corps meurtris par les efforts. S’il reste une balle dans le barillet, pour moi c’est Loon qui tirera le plus vite, et qui fera mouche. Dauby et Housieaux sont les spécialistes de la gâchette, avec plus d’une victime a leur tableau de chasse.Mike TOTI

"Même avec une raquette décimée en l’absence de Cantinol et Cissoko, je ne vois toujours pas Loon perdre deux matchs de suite à domicile. L’aventure est trop belle et l’aura trop forte pour pour que la course ne s’achève pas en finale. Pas pour les fans, pas pour la division, pas pour le sport mais simplement parce qu’ils le méritent.Hervé TEMGOUA

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Ce vendredi 02 juin, le Caen Basket Calvados et l’Andrézieux-Bouthéon Loire Sud ne devront pas manquer le coche s’ils veulent continuer l’aventure et espérer se rapprocher un peu plus de l’accession en seconde division professionnelle. En bonne posture grâce à leur succès à l’aller, le Poitiers Basket 86 et l’AS Loon-Plage peuvent clôre le chapitre des demi-finales dès ce soir. Qui fera le break ?
crédit: 
Cédric Daya - ABLS
Pour Newsletter: 

Avantage Poitiers et Loon-Plage

Corps: 

La Normandie ne se semble pas résister à Tony Housieaux et ses coéquipiers. Après le Havre, c’est au tour de Caen de payer les pots cassés. Pourtant, la rencontre a démarré sous les meilleurs auspices pour le groupe caennais. Marshall, Njiba et Blanc imprègnent le rythme permettant au CBC de prendre quatre unités d’avance qu’ils conserveront jusqu’à la mi-temps (36-32, 20’). L’adresse n’est pas au rendez-vous mais la solidité défensive et le contrôle du rebond des troupes de Stéphane Eberlin permet de panser les plaies. Mais attention, Loon-Plage a de la réserve. Le moment parfait pour Christopher Dauby (16 points, 4 rebonds) pour prendre feu derrière l’arc avec trois flèches décochées qui font mouche. Artamonov lui emboite le pas, suivi de Cantinol dans la peinture pour prendre les devants (45-50, 30’). Cette séquence de fin de troisième quart marquera le tournant la rencontre. Incapables de recoller malgré un bel effort en fin de partie, Caen grille une cartouche laissant Loon-Plage faire ce qu’il fait de mieux : déjouer les pronostics (65-76).

Entre Poitiers et Andrézieux-Bouthéon, le combat fut de longue haleine pour départager le duel du jour. L’entrée du match est aux couleurs de l’équipe à domicile avec un PB86 méconnaissable (15-8, 10’). Toute l’équipe de Laurent Pluvy apporte sa pierre à l’édifice : Bouteille, Burrows, Diarra, Cosse ou encore Weber. De retour dans la partie, les deux formations se répondent à armes égales (36-31, 20’), pendant deux quart-temps consécutifs. Mais l’entame des dix dernières minutes marquera l’heure de la révolte poitevine. Jonathan Jeanne sonne le cor avec un gros dunk sur pick-and-roll. S’en suivra l’intervention du duo Stockard-Omoerah, aidé par Durand derrière l’arc pour revenir à égalité et forcer la prolongation après une tentative de tuer le match au buzzer (69-69, 40’). L’écart décolle peu. Au bout de cinq minutes, le score est de nouveau égal (77-77, 45’). L’heure pour l’enfant formé au club poitevin, Jim Seymour, de sortir sa boîte. Auteur de six points dont un dunk rageur sur la défense ligérienne, l’ancien international 3X3 galvanise ses coéquipiers au point de laisser Andrézieux-Bouthéon sur le carreau (86-94).

C’est maintenant quitte ou double pour le Caen Basket Calvados et l’Andrézieux Bouthéon Loire Sud. Soit la tendance s’inverse ce vendredi 2 juin pour s’offrir une dernière chance, soit les deux formations seront en vacances.

Le match à suivre par Pro-Am Media : Poitiers Basket 86 - Andrézieux-Bouthéon Loire Sud (86-94)

Duel entre deux équipes solides. Andrézieux Bouthéon fait la course en tête sur la première Mi-temps et semble maitriser la partie (36-31). Le réveil des Poitevins qui a légèrement commence lors du second quart temps, fut fatal en deuxième mi-temps. Deux équipes solides, nous avons dit. Poitiers avec son duo de Poste 5 Seymour/Coulibaly (33 pts - 17 rebonds - 46 d’évaluation en 37mn) ne pouvait être stoppé. Première victoire en prolongation pour les Poitevins. Et un vrai tour de force qui restera dans les esprits.
 
Mike TOTI pour Pro-Am Media
 
Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Vainqueurs en ouverture des demi-finales d’accession face à Andrézieux-Bouthéon et Caen, les deux formations ne sont désormais qu’à une rencontre de l’ultime rendez-vous de la saison 2022-2023 de Nationale Masculine 1.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
Pour Newsletter: 

Plus que deux marches à gravir

Corps: 

Caen contre Loon-Plage d'un côté, Poitiers face à Andrézieux-Bouthéon de l'autre, autant dire que cette division n'arrêtera jamais de nous étonner.

Encore sur les parquets de Nationale Masculine 2 il y a quelques mois, l'ASLP n'est plus le petit poucet qu'elle était à ses débuts. Cadre affirmé du troisième niveau national masculin, détonnant par son jeu et ses résultats, le groupe de Thibaut Wolicki ne s'est pas hissé par surprises à ce niveau-là de compétition. Qualifié dans le Top 5 en première phase, puis dans les cinq meilleures de la poule haute, le jeune pensionnaire de NM1 continue de franchir les étapes à la vitesse éclair au point de venir titiller une place pour la finale d'accession. Même si Loon-Plage est le seul des quatre derniers prétendants à ne pas s'être déclaré admnistrativement candidat à l'accession en seconde division professionnelle, les Toons ont encore des cartes à jouer pour finir la saison en beauté. Face à l'équipe nordiste, il s'agira du dernier représentant normand encore en lice. Rouen étant Champion de France et de ce fait déjà en Pro B, sans oublier le Havre, sorti au dernier tour par .... Loon-Plage, Caen à tout à faire pour espérer retrouver la Pro B. Même si les propos à l'égard de cette équipe sont élogieux, à l'image de Stéphane Dao à la sortie de sa série avec Toulouse face au CBC, Stéphane Eberlin et ses troupes devront prouver qu'ils en sont dignes sur le parquet. Malgré une première phase globalement maîtrisée dans une tête de poule très dense à l'Est, le Caen Basket Calvados a tenu bon en rejoignant le groupe A en deuxième phase. Mais, dans une poule aussi relevée, Caen n'a pas réussi à exister, relégué ainsi à la dixième place du groupe. Désormais de retour sur les bons rails après avoir sorti Orchies puis les Toros de TBC en trois matchs chacun, le groupe normand doit continuer à monter en régime s’il veut terminer la seconde partie du voyage. Un duel qui faire monter la température sans aucun doute, vu l'issue des deux premières oppositions entre Loon-Plage et Caen.

L'autre demi-finale offrira un schéma différent mais tout aussi alléchant. Taulier de la division cette saison, malgré des hauts et des bas, Poitiers n'a jamais été aussi proche d'un retour en Pro B depuis sa descente en 2021. Prouvant que la maison poitevine est clairement en mission en sortant successivement deux grosses écuries ambitieuses, le CEP Lorient et l'Union Rennes Basket 35, Marius Chambre et les siens sont prêts à en découdre pour retrouver la Ligue Nationale de Basket. Peu importe l'adversaire. Privé d'éléments majeurs de sa rotation (Relphorde, Pontens), le PB86 a su rebondir pour squatter désormais le haut de l'affiche. Dans l'autre coin du ring, Andrézieux-Bouthéon tentera aussi sa chance avec ce qui lui a permis d'arriver jusque-là. Les tripes. Malgré son effectif limité par les blessures tout au long de la saison, l'équipe de Laurent Pluvy, malgré quelques coups de mou, n'a jamais baissée de régime. Mulhouse a essayé, puis Feurs, mais l'ABLS est toujours là, prêt à jouer sa carte. À n'en pas douter, les bras de fer entre les deux formations, qui ne se sont pour le moment pas croisées de la saison, risquent d'être musclés.

Programme des demi-finales - Match aller

Vendredi 26 mai 2023 :

Caen Basket Calvados - AS Loon-Plage (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Andrézieux-Bouthéon LS  - Poitiers Basket 86 (20H00 I Diffusé sur Facebook)

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Deux affrontements de choix pour accéder à la finale des playoffs d'accession, c'est le programme qui attend la Nationale Masculine 1 à partir de ce vendredi. Qui succèdera à la Rochelle et Mulhouse pour l'exercice 2022-2023 ?
crédit: 
@Solotiana - Poitiers Basket 86
Pour Newsletter: 

Caen, Loon-Plage, Poitiers et Andrézieux-Bouthéon qualifiés

Corps: 

Après Chartres, Toulouse s'était donné les moyens de peut-être créer de nouveau la surprise. Auteur d'un match retour très sérieux (62-67), porté par ses cadres en la personne de Maxence Dadiet (17 points, 4 passes) et Samir Mekhdad (14 points, 2 rebonds) mettant les normands jusqu'à 23 points d'écart en entame de match, les Toros ne bénéficieront pas d'un ultime acte du même acabit. Plus appliqués en début de match et sur toute la longueur, le Caen Basket Calvados remportera ce match décisif dans la course à la montée (78-61), s'ouvrant ainsi les portes des demi-finales.

Pour Loon-Plage, l'aventure exceptionnelle du petit poucet continue. Déjà vainqueur lors du premier affrontement aux Docks Océanes, les Toons avec le jeune Antoine Rojewksi (23 points) aux commandes vendredi soir a encore une fois régalé. Toujours porté par une adresse exceptionnelle, devenue la marque de fabrique du club du Nord (59%  au tir dont 50% derrière l'arc à 12/26), le collectif de Thibault Wolicki a simplement confirmé les espoirs placés en lui par le chaud public du gymnase Léo Lagrange (102-92). Une victoire, de plus de très haut vol, face à une équipe du Havre qui aura tout tenté en étant aussi dans une forme incroyable (109 d'évaluation collective) à l'image d'un Valentin Bigote XXL (22 points, 7 rebonds, 9 passes) mais pas assez pour inverser la tendance.

En parlant de promu, le scénario ne fut pas le même pour Feurs. Déjà défait par Andrézieux-Bouthéon sur leurs terres, l'heure été à la revanche. Dans un derby ligérien encore une fois sous haute pression, en témoigne les tribunes de la salle de l'ABLS, les Enfants du Forez ont craqué sous les coups incessants de la performance fracassante de Jaraun Burrow (30 points, 11 rebonds, 3 passes, 3 interceptions) . Romain Tillon et les siens auront tenté de faire barrage mais le premier et le troisième quart leur seront fatals (86-69). Désormais officiellement qualifiés, malgré une saison minée par les blessures avec un effectif réduit, Andrézieux-Bouthéon continue son chemin et sa rédemption après avoir échoué aux portes du Top 5 à l'issue de la première phase.

En déplacement à Rennes, Poitiers a maîtrisé sa qualification. Malgré un début qui pouvait laisser présager une issue défavorable aux poitevins (25-13, 10'), Marius Chambre et compagnie ont vite remis le navire à flots, permettant aux équipes jouer yeux dans les yeux. Pourtant encore devant à la mi-temps, galvanisés par le retour sur les parquets de Sébastien Cape,  le naufrage subit au retour des vestiaires (27-9) rebattra complétement les cartes de la rencontre. Tout en contrôle, le PB86, avec Stockard, Coulibaly et Omeroah en garde-fous, fera preuve d'une grande maîtrise pour stopper les espoirs rennais et s'approcher un peu plus de la Pro B (68-76).

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Quarts de finale
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le break est désormais fait et la carré final de Nationale Masculine 1 est constitué. Tandis que le trio Loon-Plage, Poitiers et Andrézieux-Bouthéon n'aura eu besoin que deux rencontres pour se défaire de leurs adversaires, Caen décroche son ticket au forceps face à Toulouse.
crédit: 
Cédric Daya - ABLS
Pour Newsletter: 

Le dernier carré en ligne de mire

Corps: 

Une victoire sur les matchs aller est déterminante. C’est un fait avéré, confirmé, que personne ne peut le nier. De toutes les équipes encore en jeu à ce stade des playoffs, seul Rennes et Andrézieux-Bouthéon ont déjoué les pronostics lors du tour précédent. Désormais Caen, Loon-Plage, Poitiers et l’ABLS détiennent un avantage non négligeable sur leurs adversaires. Même si tout est encore jouable et que rien n’est figé dans le marbre, le leitmotiv du jour sera le suivant : vaincre à tout prix. Pour espère d’une part ou pour terminer le travail.

Les Toros de Stéphane Dao créeront-ils une nouvelle fois la surprise après Chartres ? Le Havre se sortira-t-il de cette mauvaise passe pour accomplir ses objectifs ? Rennes, mis à mal à l’aller, reproduira-t-il le même schéma que contre Boulogne-sur-Mer ? Feurs s’offrira-t-il une belle à l’issue de ce nouveau derby ligérien ? Tant de questions qui trouveront leurs réponses ce soir sur les parquets de Nationale Masculine 1.

Programmes des quarts de finale - Match Retour

Vendredi 19 mai 2023 :

Caen Basket Calvados - Toulouse Basket Club (20H00 I Diffusé sur YouTube)
AS Loon-Plage - STB Le Havre (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Union Rennes Basket -  35 Poitiers Basket 86 -  (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Andrézieux-Bouthéon LS  -  Feurs EF (20H00 I Diffusé sur Facebook)

*Belle éventuelle en cas d’égalité le dimanche 21 mai 2023 à 15H30 chez l’équipe la mieux classée à l’issue de la deuxième phase.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Quarts de finale
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
L’étau se resserre de plus en plus sur les prétendants à la 2ème division professionnelle (Pro B) à l’approche des demi-finales. Pendant qu’une moitié fait la course en tête, Toulouse, le Havre, Rennes et Feurs devront jouer le tout pour le tout pour espérer passer le tour.
crédit: 
Toulouse BC
Pour Newsletter: 

Loon-Plage continue de rêver, Andrézieux-Bouthéon in extremis

Corps: 

Si on remonte quelques mois en arrière, Loon-Plage trônait encore sur les bancs de NM2. Détonnant en première phase, puis dans le groupe A en deuxième phase, c'est désormais en playoffs que le club nordiste provoque des étincelles. Après avoir sorti Tours, l'ASLP s'attaquait ce vendredi à un très gros morceau à domicile : le Saint Thomas Basket Le Havre. Malgré les résultats rutilants des normands cette saison et l'effectif surdimensionné mené par Valentin Bigote, Loon-Plage n'a pas baissé le pavillon. Sans foi, ni loi, Tony Housieaux et son escouade ont allumé la mèche dès l'ouverture de la rencontre. Surfant toujours sur un jeu explosif  derrière l'arc (12/26 à 3 points), le coup asséné au Havre dans le premier quart sera décisif pour la suite de la rencontre (17-24,10'). Même si le STB arrivera à recoller à la mi-temps, Loon-Plage n'a pas dit son dernier mot en ré-enfonçant le clou dès son retour sur le parquet (62-70,30'). Les échanges de coups continueront jusqu'au bout, le Havre ne capitulant pas dans le sillage de Bigote (21 points, 8 passes), Da Silva (18 points, 5 rebonds, 5 passes) et de la doublette intérieure Barro-Var. Mais au final, ce sont bien les hommes de Thibault Wolicki qui tireront leur épingle du jeu (84-89).

Au Forézium, l'ambiance était électrique entre les deux clubs voisins que ce sont les Enfants du Forez et l'ABLS. Un derby ligérien irréspirable au niveau tension, dans une enceinte dévouée coeur et âme à Feurs. Tout comme Loon-Plage, le promu ouvre directement les hostilités en marquant le coup d'entrée (25-14,10'). Le début d'un sprint haletant pour Laurent Pluvy et ses hommes, soutenus par 200 supporters rouges et blancs. La tendance s'inverse, puis repasse avant à l'avantage des locaux avant un dernier quart de haute volée côté Andrézieux-Bouthéon. Courant derrière le score (61-54, 30'), la machine s'emballe soudainement côté ABLS, permettant à Jaraun Burrows (21 points, 10 rebonds) et ses coéquipiers décrocher un prolongation. Une ultime période qui aurait pu voir la victoire de Feurs mais l'échec d'Eddy Djedje sur la dernière possession de la rencontre scellera l'issue du duel du département de Loire (86-87).

Côté Saint-Eloi, il semblerait que Rennes aime se faire peur sur les matchs aller. Après avoir subi les foudres de Boulogne-sur-Mer, c'est au tour de Poitiers de mettre l'URB 35 en difficulté. Très loin de leurs standards, les hommes de Pascal Thibaut n'auront fait illusion que dix minutes. Plus appliqués que les Rennais, Courtney Stockard (16 points, 6 rebonds, 6 passes) et son équipe feront la leçon aux Bretons en l'espace de 20 minutes, inscrivant près de 50 points entre le deuxième et le début du quatrième quart, permettant de distancer sereinement leur adversaire du jour. Trop esseulée, la belle performance de Guillaume Eyango (18 points, 6 rebonds) passera aux oubliettes tant la performance collective du jour fut difficile (85-70). La remobilisation devra être immédiate pour ne pas passer à la trappe.

Pour finir, la logique a été respectée à Toulouse. Chartres a failli d'entrée au Petit Palais, pas Caen. Malgré la dynamique des Toros, propulsé par l'essentiel Cédric André (28 points à 10/11 au tir, 4 rebonds), l'équipe normande a mieux géré ce match fait de hauts et de bas de chaque côté. Carl Ona Embo toujours en métronome (21 points), assisté par un Mounir Bernaoui (12 points, 14 rebonds) étincelant depuis la fin du tour contre Orchies, ont été précieux au meilleur moment pour soutenir l'effort du club du Calvados. Malgré ses tentatives poussives de reprendre l'avantage, Toulouse s'incline à domicile de peu (83-87). Mais attention au retour de bâton. Vu leur performance exceptionnelle en ouverture de playoffs, les Toros sont capables de tout.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Quarts de finale
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Bourreau du STB Le Havre aux Docks Océane, l'étonnant promu continue sans broncher de jouer les trublions pour ce nouveau tour de playoffs de NM1. Côté Loire, le derby sulfureux entre Feurs et Andrézieux-Bouthéon aura offert une première passe d'armes dantesque.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
Pour Newsletter: 

La tension monte d'un cran

Corps: 

Entre surprises, scénarios étonnants et suspens à tout va, le premier tour des playoffs a lancé de la meilleure manière possible les phases finales d'accession de la troisième division nationale masculine. L'étau s'étant désormais resserré, la pression va monter en flèche dans des affiches qui laissent entrevoir de beaux duels en perspective.

Outsider en puissance, Toulouse, après avoir créée l'exploit face à Chartres à la surprise générale, croisera ce soir la route du Caen Basket Calvados. Triomphant d'Orchies dans un série sérieuse et appliquée après une seconde phase dans le dur, le club normand tentera de se positionner le mieux possible dès ce vendredi dans la Ville Rose dans l'espoir de s'approcher progressivement d'un retour en Pro B. Plus au Nord, le trublion Loon-Plage recevra l'armada du STB Le Havre pour un bras de fer qui s'annonce intense. Tandis que Bigote et les siens joueront le tout pour le tout pour filer tout droit vers le Graal qu'offre ces playoffs, l'ASLP tentera de faire ce qu'il fait de mieux : déjouer les pronostics. À Saint-Eloi, ça ne rigolera pas non plus. Dans un coin, l'URB 35, désireux de continuer à surprendre et dominer comme il l'a fait tout la saison. De l'autre, le Poitiers Basket 86 qui voudra très certainement prendre sa revanche. La saison dernière, sortie à ce stade de la compétition, les Poitevins avaient dû faire un croix sur leur objectif de retrouver l'étage supérieur. Qui des deux cylindrées continuera l'aventure ? Réponse le week-end prochain. Pour finir, le derby entre Feurs et Andrézieux-Bouthéon agitera le département de la Loire. Qualifié pour les quarts dès sa première paritcipation aux phases finales, les Enfants du Forez tenteront de continuer leur parcours exceptionnel. Quant à l'ABLS, plein de ressources et d'envie malgré un effectif réduit, le groupe de Laurent de Pluvy tentera d'aller au bout de ses ambitions.

Programmes des quarts de finale - Match Aller:

Vendredi 12 mai 2023 :

Toulouse Basket Club - Caen Basket Calvados (20H00 I Diffusé sur Facebook)
STB Le Havre - AS Loon-Plage (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Poitiers Basket 86 - Union Rennes Basket 35 (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Feurs EF - Andrézieux-Bouthéon LS (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Le match à suivre par Pro-Am Media : Poitiers Basket 86 - Union Rennes Basket 35

"Poitiers. Dynamique interessante, l’énergie des playoffs et la possibilité de pouvoir se retrouver à la place qu’ils avaient imaginé en début de saison. Rennes avaient gagné le match à Poitiers en saison, mais là, c’est une nouvelle saison.Mike TOTI

"Poitiers. Ils ont créé quelque chose de nouveau, qui s’est construit très naturellement à partir des joueurs, de leurs jeux et des apports successifs des pigistes. Forts d’une belle performance face à Lorient, je les vois capitaliser et prendre ce premier match à domicile. C’est une condition quasi-nécessaire pour espérer passer au tour suivant.Antoine DANET

"Je vois Poitiers également. Quelque chose de nouveau est né au sein du groupe et sans Sébastien Cape côté Breton, je ne vois pas les hommes d'Andy Thorton-Jones louper le coche. Surtout à domicile.Hervé TEMGOUA

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Quarts de finale
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les quarts de finale des playoffs d'accession débutent ce soir pour les prétendants encore en course pour décrocher le dernier ticket pour la Pro B. Huit équipes sur la ligne de départ pour seulement quatre spots disponibles avant le prochain cut, qui sortira son épingle du jeu ?
crédit: 
@Solotiana - Poitiers Basket 86
Pour Newsletter: 

« Le projet de Rouen est super excitant »

Corps: 

Décrocher la montée sur un dernier match décisif à domicile devant 5 572 spectateurs, nouveau record d’affluence en NM1. Cela ressemble à un scénario de rêve. Quelles émotions avez-vous ressenti ?

C’était une belle finale, un très bel événement pour le basket. Le Kindarena nous a permis d’accueillir un maximum de personnes, même si la salle était finalement trop petite par rapport à la demande. Mais faire plus de 5500 personnes pour un match de NM1 c’est excellent. On a pris beaucoup de plaisir à préparer ce rendez-vous. Même si on avait l’étiquette de favori, il y a la réalité du terrain. La Nationale Masculine 1 est un championnat extrêmement difficile, intense, avec beaucoup de prétendants à la montée. Donc du plaisir et de la fierté d’avoir pu relever le challenge. De la fierté pour les joueurs, pour le club et la ville. Même si je n’étais pas là en fin de saison dernière, il y a une cohérence entre ce que les dirigeants ont dit et ce qu’ils ont fait.

Vous n’évoquez pas du tout la pression qui aurait pu exister avant ce match au sommet. Aviez-vous des certitudes quant à la solidité mentale de votre groupe ?

Dans la saison, on a été éprouvé et à chaque fois qu’on a traversé une épreuve, on est ressorti plus fort. On ne s’est pas divisé, comme après notre défaite à Poitiers où le groupe a bien réagi. On a souvent joué dans des salles bien remplies pendant la saison. Les équipes avaient envie de nous faire tomber. Le challenge a encore plus de saveur quand c’est difficile. Quand on est arrivé devant cette salle pleine, c’était une pression positive. On savait que même en cas de défaite, on restait très bien placés pour jouer les playoffs. Cela permet de relativiser.

Avant de poser pour la photo d’équipe, vous avez fait le signe « 2 » en pointant vos joueurs déjà présents à Angers. C’est encore plus beau d’avoir pu partager cette deuxième montée avec eux ?

Déjà la saison dernière, on a vécu des moments exceptionnels même si on ne s’en rend pas trop compte sur le moment. Le fait d’avoir surpassé les moments difficiles, cela démontre certaines qualités et cela rapproche les joueurs. Cela créé un lien qui reste à travers le temps. En partant à Rouen, je repartais à zéro un peu comme à mon arrivée à Angers. Les joueurs qui avaient passé dix mois à mes côtés auraient pu me dire qu’ils n’avaient pas envie de continuer avec moi. Au contraire, je n’ai pas eu de mal à les convaincre de continuer notre aventure à Rouen, également parce que le projet était intéressant. Donc cela a une saveur particulière.

Avez-vous retrouvé le même type d’ambiance d’équipe à Rouen que l’an passé ?

Ce sont des hommes différents mais on avait des valeurs communes. J’ai eu la chance sur les deux saisons, et même auparavant à Cholet, d’avoir toujours eu des joueurs tournés vers les autres avec des qualités humaines. Des joueurs bien éduqués, qui ne pointent pas quelqu’un d’autre quand tu leur fais un reproche, qui savent se remettre en question, qui écoutent. Pour un coach, cela rend les choses plus simples parce que les joueurs ont envie d’avancer, font preuve d’abnégation. J’ai beaucoup appris et pris beaucoup de plaisir avec ce groupe. Le cheminement est plus important que les résultats.

Afin vous prémunir des aléas d’une saison aussi longue, vous avez bâti un groupe de 12 joueurs. Cette profondeur d’effectif a-t-elle fait la différence ?

Oui, comme ça l’était aussi l’an dernier. Quand tu veux avoir des objectifs, tu dois avoir suffisamment de joueurs pour tenir sur toute la saison. Un garçon comme Matheo Cauwet n’était pas dans le groupe professionnel mais il a eu un rôle important. Il nous a permis d’être 13 au départ. On a aussi la chance d’avoir un centre de formation avec des bons joueurs. Cela nous a permis de faire des entraînements à 18. Ces jeunes nous ont permis de mieux nous entraîner.

Cette longueur de banc vous a permis, tout au long de la saison, d’imposer beaucoup d’intensité, de défendre très haut et de relancer vite. La patte Sylvain Delorme ?

J’aime bien qu’on soit agressif, qu’on aille vers l’avant, en attaque ou en défense. Je n’ai rien inventé, quand je vois Mitrovic quand il était à Monaco ou Obradovic actuellement, ils ne défendent pas le quart de terrain ou les trois-points, ils défendent nettement plus haut. On peut être attentistes ou un peu plus provocateurs. Quand tu veux que ton destin t’appartienne, je pense qu’il faut mieux avancer que reculer même si reculer peut-être aussi une stratégie honorable. Moi, j’aime avancer.

Est-ce un avantage de commencer à préparer la prochaine saison en Pro B dès le mois d’avril ?

C’est un énorme avantage. Cela nous permet d’avoir quelques coups d’avance sur les autres clubs, notamment par rapport à l’autre club qui va monter et par rapport à des clubs de Pro B qui cherchent à se maintenir ou qui jouent les playoffs. Parfois, les joueurs ne peuvent attendre (avant de signer).

Le RMB a un passé important en LNB, a connu trois fois l’élite depuis 2005. Est-ce que retrouver l’élite est un objectif du club ?

Quand je suis arrivé, le président m’a dit, Sylvain on veut monter.  Et quand on aura monté, on voudra encore plus ! C’est quelqu’un d’ambitieux et qui se donne les moyens. Il a des valeurs de travail. Le discours de la ville le soir du match est très positif pour le sport en général, quand je vois la réussite des autres sports à Rouen, que ce soit le hockey, le baseball, le football. Il y a beaucoup de réussites symbolisées par des titres et des montées. On a toute la structure, la superbe installation qu’est le Kindarena, la ville, les sponsors. On peut avoir beaucoup d’engouement. Moi-même je suis compétiteur. On sait qu’on peut prétendre à beaucoup. Le dernier match contre Chartres a montré qu’il y a un savoir-faire qui ne demande qu’à être poussé. Tout est déjà en place pour nous permettre de jouer un rôle très intéressant sur la saison qui va suivre. Le projet de Rouen est super excitant.

Catégorie: 
Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Tout juste descendu, le Rouen Métropole Basket va retrouver la Pro B. L’équipe normande a parfaitement négociée la « finale » face à Chartres lors de la dernière journée (93-79). Une deuxième montée consécutive pour Sylvain Delorme, arrivé d’Angers à l’intersaison avec quatre de ses soldats. L’entraîneur aborde la suite avec beaucoup d’envie et d’excitation.
crédit: 
Guillaume Héron / FFBB
Pour Newsletter: 

Les petits poucets prennent les choses en main

Corps: 

En playoffs, il faut s’attendre à toutes les surprises. Une jungle impitoyable qui n’aura pas fait peur aux Toros, ni aux Enfants du Forez. Vainqueur du match aller sur les terres, face au dauphin de Rouen, Toulouse devait s’attendre à une réponse de Chartres à la Halle Jean Cochet. Mais la large défaite concédée (R : 90-70) lors du match retour n’allait pas arrêter les hommes de Stéphane Dao. Mieux armés, peut-être pas, mais plus engagés, cela est sûr. Défiant une nouvelle fois le C’Chartres devant son public en deux jours, Toulouse avait les crocs et l’a fait ressentir aux locaux (B : 72-85). Un véritable up-set pour le TBC qui sort une équipe en déroute qui jouait il y a encore quelques semaines le titre et la montée directe en Pro B. Désillusion profonde pour les chartrains pour la deuxième saison consécutive après l’échec face à Cergy-Pontoise l’année dernière. Feurs, de son côté, n’aura pas eu besoin de trois matchs pour faire le break. Déjà sensationnels au Forézium, les Enfants du Forez se seront donc donnés becs et ongles pour mettre l’Aurore de Vitré une nouvelle fois au pas, cette fois-ci dans son chaudron (R : 76-80). Malgré une rotation plutôt courte par rapport aux Bretons, l’intensité forézienne n’aura pas baissé de la première à la dernière minute, envoyant directement Feurs en quarts de finale pour sa première participation aux playoffs. Avec eux, Andrézieux-Bouthéon continue aussi de rêver. Menés dans la série, les hommes de Laurent Pluvy réussiront à disposer deux fois consécutives posant des alsaciens (R : 72 -76 / B : 68-73) dans un bras de fer digne des phases finales.

Pour le Havre et Poitiers, non sans difficultés, le sujet a été maîtrisé. Tandis que l’un s’est offert Rueil sur le fil après avoir mené tout le match (R : 82-77), l’autre aura su mettre profit l’énergie de Saint- Eloi pour renverser la vapeur après une entame menéepar Lorient (R : 86-78). Vainqueurs de leur série en deux matchs secs, les deux formations, au regard du classement font désormais partie des favoris pour l’accession à la Pro B au même titre que Rennes. Triomphant devant les siens par deux fois (R : 96-65 / B : 86-68), après le hold-up boulonnais en ouverture des playoffs, l’URB 35 est de nouveau sur les bon rails pour la suite.  Même chose pour Caen après sa défaite à Orchies vendredi (R : 78-65). Surpris par les nordistes, motivés par leur public et le retour de Joe Burton, Stéphane Eberlin et les siens ont remis les pendules à l’heure dès le dimanche avec la manière (B : 77-101). Une belle remobilisation côté caennais après la déroute de la deuxième phase. Pour finir, Loon-Plage continue d’impressionner. Dos au mur à la suite de leur défaite dans les derniers instants contre Tours (R : 76-79), il n’en fallait pas plus pour réveiller les guerriers qui sommeillent à l’ASLP. Remobilisés dimanche, Ron Anderson et compagnie ont montré clairement qu’ils voulaient aller le plus loin possible en playoffs (R : 76-62), toujours avec le couteau entre les dents à l’image des deux posters monstrueux signés Antoine Rojewski et Séraphin Saumont.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - 8èmes de finale
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 9. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Déjà auteurs d’une entrée en matière exceptionnelle, Toulouse et Feurs réalisent un coup d’éclat en sortant respectivement Chartres et Vitré devant leur public, accédant ainsi aux quarts de finale de NM1. Dernière équipe du Groupe B avec les deux trouble-fêtes, Andrézieux-Bouthéon fera aussi partie de l’aventure après avoir coiffé Mulhouse au poteau.
crédit: 
Gérard Héloïse - RAC Basket
Pour Newsletter: 

Sauvetage réussi pour Pont de Chéruy et Berck

Corps: 

Quatre scénarios planaient au-dessus du Groupe C et du trio de prétendants au maintien avant la huitième journée de la deuxième phase. Au final, c’est malheureusement le HTV qui perd son siège dans la troisième division masculine nationale (77-67). Défait dans le match le plus important de sa saison aux Sables d’Olonne, le groupe varois doit se mordre les doigts. Alors que la situation était encore jouable à l’entame du dernier quart, Raphaël Wilson et les siens ne trouveront pas les ressources nécessaires pour sauver leur peau. La faute notamment à un Navid Niktash (29 points, 12 rebonds) intraitable en ce vendredi soir. Du côté de Berck, l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de la tête des deux autres équipes en lutte pour le maintien a disparu. Malgré la large défaite de l’ABBR (71-90) qui aurait pu sceller son retour en NM1 si le HTV l’emportait, Berck continuera pour son plus grand bonheur son aventure dans la division tout comme son bourreau du jour. Une joie si communicative des deux côtés que les deux équipes partageront ensemble, supporters comme joueurs dans les tribunes du Palais des Sports, un moment de liesse mémorable comme en témoigne l’image capturée par BeBasket.

Dans les autres rencontres de la division, Tarbes-Lourdes fait la leçon à Cergy-Pontoise pour son dernier match dans la division (90-66). L’ère des Spartiates en NM1 ne se termine donc pas de la plus belle des manières. La première mi-temps laissait pourtant entrevoir un match accroché mais la deuxième scellera le sort du CPBB. Une belle performance pour terminer la saison et clôturer la carrière de Rémi Lesca, annoncée officiellement sur Instagram. De l’autre côté, le Pôle France termine aussi la saison sur une bonne note en disposant de Kaysersberg à domicile (79-72) dans le sillage de Noa Essengue (19 points, 5 rebonds, 3 interceptions), Théo Pichard (14 points, 6 passes) et Nolan Traoré (13 points, 7 rebonds, 6 passes).

Catégorie: 
Surtitre: 
Phase 2 I Nationale Masculine 1 – Journée n°8 (Groupe C)
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 9. Mai 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Le malheur de Hyères-Toulon, défait à l’extérieur face aux Sables Vendée Basket (77-67) aura fait le bonheur du SOPCC et de l’Avenir Berck/Rang du Fliers qui continueront officiellement l’aventure en Nationale Masculine 1 la saison prochaine.
crédit: 
Julien François - ABBR
Pour Newsletter: 

Pages

S'abonner à RSS - NM1