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Sandra Dijon

Que deviens-tu...Sandra Dijon ?
"En pleurs à deux minutes de la fin"
Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, Sandra Dijon a illuminé la Ligue Féminine de son sourire et son talent durant 13 saisons (327 matches). Istres, Bourges, Lattes Montpellier, Arras et...
Un tremplin vers le monde
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou e...
12 Filles en Or
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou e...
Quatre anciennes joueuses à l'honneur
Dans le cadre de l’Open LFB, quatre joueuses emblématiques de la Ligue Féminine de Basket ont été honorées suite à l’arrêt de leur carrière : Julie Barennes, Aurélie Bonnan, Sandra Dijon et Yacine Sene.
Le Mondial débute demain
Après un stage de 4 jours à l'INSEP, les joueuses de l'Equipe de France 3X3 se sont envolées pour la Chine et le Championnat du Monde. Les garçons n'étant pas qualifiés pour cette compé...

"En pleurs à deux minutes de la fin"

Corps: 

Bonjour Sandra, que deviens-tu ?
Depuis que j'ai arrêté ma carrière, je me suis formée. J'avais déjà préparé un petit peu ma reconversion. J'ai réussi mon DE JEPS et dans le même temps j'ai été embauchée au Comité Départemental du Calvados où je suis CTF (Cadre Technique Fédéral). J'ai énormément de missions : je m'occupe de la sélection départementale féminine U13, depuis deux ans j'ai lancé le championnat 3x3, j'entraîne la section scolaire départementale dans un collège à Caen, il y a la formation de cadres. Mes journées sont bien remplies.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
On va dire 8. J'essaye de suivre pratiquement tout le monde, filles ou garçons ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui je suis coach d'une équipe garçons à Douvres en R2. Il n'y a pas plus la LFB, je suis la JeepELITE, la Pro B. Peu importe le sexe, la catégorie, je trouve toujours du plaisir à regarder le basket.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
En début de carrière c'est Malgorzata Dydek qui est malheureusement décédée. J'arrivais, j'étais toute nouvelle en sélection et voir quelqu'un a plus de 2m (2m18) c'était impressionnant. Et sur la fin de ma carrière c'est Brittney Griner contre qui j'ai pu jouer quand j'étais à Bourges lors de ma dernière année.

La coéquipière la plus fantasque
(Rires) Il y en a plein ! Il y a Virginie Brémont, Gaëlle Skrela, Fati Sacko... Il y en a eu une mutlitude.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
La finale de 2001 du championnat d'Europe. J'étais la rookie de l'Équipe de France. Je me rappelle que j'étais en pleurs à deux minutes de la fin, la victoire était quasi acquise. J'aurais été incapable de jouer, j'étais vraiment en larmes. J'aimerais aussi rejouer une demi-finale du championnat de France avec Montpellier, si c'était à refaire je le rejouerais et changerais forcément le score.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Je pense que c'est celui qui a plus ou moins mis fin à ma carrière. C'est le dernier match de championnat de NF3 juste avant les playoffs pour la montée (avec Douvres), je me pète la cheville. C'est la première grosse blessure de ma carrière et qui a signé la fin totale. Malgré ça, j'ai quand même joué, strappée, le match de la montée. J'étais censée jouer 3 minutes et j'en ai joué 35 avec une douleur indescriptible. La passion a pris le dessus, je ne regrette pas.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'ai perdu de vue Laure Savasta. J'aimerais bien la revoir parce que j'ai presque revu toutes celles qui ont fait partie de l'équipe en 2001, je garde le contact avec tout le monde.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
C'est la coach d'Istres, Joëlle Belmonte. Je suis arrivée à Istres après une grossesse, hors de forme. Elle a toujours cru en moi et elle savait que j'allais réussir, devenir une basketteuse professionnelle. Elle m'a accompagnée, encouragée, engueulée comme une maman. Elle était un coach hors normes avec un tempérament terrible mais elle m'a transmis cette passion et cette combativité que j'ai eues sur le terrain dès le départ.

Son parcours (133 sélections en Équipe de France)
1992-1995 Effort du Morne Vert
1995-1998 Bourbaki Pau
1998-2001 Istres (NF1 puis LFB)
2001-2004 Bourges
2004-2006 Puig d'en Valls (Espagne)
Eté 2006 Shinshan (Corée du Sud, WKBL)
2006-2008 Lattes Montpellier
2008-2009 Cesis (Lettonie)
2009-2012 Lattes Montpellier
2012-2013 Arras
2013-2015 Mondeville
Oct-Nov 2015 Bourges

Son palmarès
Championne d'Europe en 2001
Championne de Lettonie en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2011
Championne de France NF1 en 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Dijon ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, Sandra Dijon a illuminé la Ligue Féminine de son sourire et son talent durant 13 saisons (327 matches). Istres, Bourges, Lattes Montpellier, Arras et Mondeville ont pu profiter de la combativité de la pivot martiniquaise sous les paniers. Installée en Normandie, elle forme désormais les joueuses de demain.
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Un tremplin vers le monde

Corps: 

La Ligue Féminine a aussi servi de tremplin à quelques-unes des meilleures joueuses françaises qui ont intégré ensuite des clubs européens au standing sportif élevé et plus rémunérateurs.

Recrutée à dix-huit ans par Valenciennes, Sandrine Gruda y demeura deux saisons, le temps de cumuler deux titres de MVP française et de MVP Espoir. Ensuite, la jeune femme aux dents longues n’hésita pas à rejoindre Ekaterinbourg située sur le pan asiatique de l’Oural où elle retrouva son entraîneur à l’USVO, Laurent Buffard. Rien à voir avec la luxuriante Martinique de son enfance. Elle confia y vivre dans sa bulle hermétique même si Ekat’ n’est pas aussi paumée qu’on pourrait le croire.
« J’ai mon appartement à dix minutes du centre-ville. Ekaterinbourg est une très grande ville, en travaux, en plein développement, qui sera à l’avenir l’une des villes les plus belles de Russie. La vie est très chère là-bas. Il y a beaucoup de magasins comme Louis Vuitton, Chanel, Gucci. Je sais que l’on n’imagine pas ça ! » 
C’est à Ekaterinbourg que Sandrine parvint au statut d’étoile mondiale, remportant deux Euroligue et pas moins de six titres de championne de Russie. Elle eut un temps comme équipière Caroline Aubert pour quelques semaines et Céline Dumerc pour deux saisons. Plus récemment, c’est l’Eldorado turc qui l’a séduite, Fenerbahçe pour commencer puis Yakin Dogu Üniversitesi après un court retour au pays à l’ASVEL.

L’autre Française qui a connu la gloire en Russie, c’est Edwige Lawson-Wade avec notamment un trophée d’Euroligue avec le CSKA Samara. Nous y reviendrons dans un autre épisode. Mais en fait la pionnière à UMMC Ekaterinbourg, ce fut Audrey Sauret dont le nom fut intimement lié à l’aventure valenciennoise. L’actuel manager général de Charleville-Mézières en Pro B a ensuite passé six saisons en Italie, à Tarente, Schio et Parme.

L’Italie, destination privilégiée

Membre comme Audrey Sauret des fameuses « Filles en Or » Championnes d’Europe en 2001, Sandra Dijon a choisi l’Espagne (Puig d’en Valls) et, plus exotique, la Lettonie (Cesis) comme destinations européennes.
« J’ai un appartement totalement meublé, tout confort, avec deux chambres puisqu’il était initialement prévu que mon mari et mon fils viennent en Lettonie avec moi. Ils ne sont pas venus », nous confiait-elle alors, évoquant son fils Melvyn Govendy qui allait grandir jusqu’à 2,14m ! « Mon mari a un boulot qui lui plaît en France et ce n’est pas facile pour un homme d’être le mari d’une joueuse professionnelle. Il a envie de s’assumer tout seul. Il n’y avait pas d’école française pour mon fils sinon à Riga qui est à une heure de route. Moi, j’ai un lit fait sur mesure. »

Egalement sacrée Championne d’Europe au Mans en 2001, Sandra Le Dréan s’installa à Prague pour de bon puisqu’elle y rencontra l’homme de sa vie, médecin du club et chirurgien. Mais c’est bien à Valenciennes et avec ses copines de l’USVO qu’elle fêta son jubilé en 2010.

L’Italie est une destination privilégiée des internationales françaises. Elodie Godin y gagna avec Tarento et Schio quatre titres nationaux, deux coupes et une SuperCoupe. Sa science du rebond, sa hargne, son shoot au post y furent très appréciées.

L’Italie et Schio, c’est l’actuel club d'Isabelle Yacoubou après y avoir déjà séjourné lors de la saison 2010-11 mais entre-temps Baby Shaq a roulé sa bosse : en Espagne (à Valence avec qui elle gagna l’Euroligue en 2012), en Russie (Spartak Moscou), en Turquie (Fenerbahçe) et même… en Chine, au Heilongjiang Chenneng. L’Aventure avec un A. « Ce que je retiens, c’est qu’au niveau humain, cela a été la plus belle expérience que j’ai vécue avec une équipe. C’est un peu bizarre au début. Quand tu arrives, tout le monde est assez fermé. Mais au bout de deux semaines avec moi, les filles se sont ouvertes et cela a été un échange incroyable. Même si j’étais l’étrangère, que j’avais ma suite et que je pouvais faire ce que je voulais, j’ai essayé comme toujours de m’intégrer, de manger comme elles et avec elles. »

Koursk pour Endy Miyem et Héléna Ciak

A Schio, Isabelle Yacoubou fait équipe avec Endy Miyem sous les ordres de Pierre Vincent qui les emmena au titre de Championnes d’Europe avec les Bleues en 2009. Endy avait choisi auparavant de transiter par Koursk, un autre club russe fortuné. Quand on lui demandait les raisons de son choix de s’expatrier, la Berruyère répondait : « Déjà avoir un peu mieux financièrement car c’est compliqué pour Bourges de pouvoir s’aligner sur certains clubs européens. Surtout comme joueuse française, ça reviendrait assez cher au club. Malgré les moyens que l’on a à Bourges, qui sont inférieurs à certaines équipes européennes, ça ne nous a pas empêché de faire de bons résultats ces dernières années. On va dire qu’il y a des endroits où, du fait de tout l’argent qu’ils mettent, ils ont peut-être davantage d’obligations d’aller plus loin encore. »

A Koursk, Endy Miyem a passé le relais à une autre Française, Héléna Ciak. Et le pivot de l’Équipe de France ne peut que se féliciter de son choix puisqu’un titre de champion d’Europe est venue couronner une saison 2016-17 de la renaissance.
« Quand j’ai su que c’était le coach Lucas Mondelo qui était là-bas, je me suis dit que c’était un projet vraiment intéressant. C’est un style de jeu qui est un peu plus libéré. Je ne me suis pas posée de question, j’ai déroulé. Au fur et à mesure des matches, j’ai pris plaisir et je me suis rendu compte que je jouais mieux comme ça. Je ne dirai pas que c’était pour moi une « délivrance » car ça serait un trop gros mot mais j’ai repris du plaisir à jouer. J’ai pris ça comme une expérience, j’ai tout lâché, j’ai profité. C’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. »

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre - Visuel : Chloé Bérard
Date d’écriture: 
Vendredi, 23. Février 2018
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, zoom sur les joueuses françaises qui, après leur passage en LFB, ont connu les sommets à l'étranger.
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12 Filles en Or

Corps: 

Pour la première fois de son histoire, l’Équipe de France féminine fut sacrée championne d’Europe en 2001, sur le territoire national, au Mans. Cela eu pour effet de propulser le basket féminin sous les projecteurs médiatiques.

Cette nuit-là, Ilona Kostine s’était retrouvée dans une boîte de nuit du centre du Mans, invitée par ses équipières de Bourges avec qui elle avait gagné l’Euroligue quelques mois auparavant. Seulement le champagne a dû lui paraître bien amer. La Russie venait d’échouer en finale de l’Eurobasket (68-73) et ce sont les Françaises qui riaient, dansaient, savouraient ce moment unique.
En ce début de XXIe siècle, la Russie était encore une référence du basket féminin européen même si elle n’était pas la superpuissance qu’avait constitué feu l’URSS, vingt-et-une fois championne du continent. Ce soir-là, Maria Stepanova, si reconnaissable avec ses jambes interminables qui la propulsent à 2,02m, réalisa un double double (12 points et 10 rebonds), Elena Baranova et Ioulia Skopa scorèrent 14 points chacune, et Ilona Korstine effectua ses habituelles contorsions sous le cercle, mais jamais les Bleues ne furent fébriles, même quand les Russes semblèrent pouvoir revenir à leur hauteur dans le troisième quart-temps.
« Je vais vous surprendre en disant que je n’étais pas plus énervé que d’habitude, que je n’ai pas eu d’inquiétude majeure, même au retour des Russes. C’est étonnant le sentiment de calme que j’avais ce matin, on est allé faire une séance de détente au stade, en plein air, où on s’est bien amusé. Sans crispation. Les filles ont franchi un palier » commentait après coup le coach Alain Jardel.
« C’est toute la confiance qu’on a accumulée depuis 1999. On croit en certaines choses, on espère beaucoup et on a conscience qu’il ne faut plus stresser », surenchérissait Cathy Melain faisant référence au parcours de son équipe à l’Euro précédent et aux JO de Sydney. La première fois, les Françaises avaient butté lors du dernier acte face au pays hôte, la Pologne, la deuxième fois en quart de finale au bénéfice de la Corée du Sud qu’elles auraient probablement battu neuf fois sur dix.

Cathy Melain élue MVP de l’Euro

Sérénité, c’est le mot qui résume tout le parcours de l’Équipe de France, à Orléans et au Mans. Elle remporta ses huit matches et n’a donc jamais démâté même quand les vents étaient défavorables contre l’Espagne. Cette équipe réunissait des joueuses d’âges différents (32 ans pour l’aînée Yannick Souvré, 22 ans pour la benjamine Edwige Lawson), qui n’étaient pas toutes copines en dehors du terrain, mais qui étaient réunies sur un intérêt commun : gagner. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette osmose. Nous sommes douze joueuses qui sommes interchangeables. Certaines jouent plus que d’autres mais on ne le sent pas. Et c’est rare les équipes où on ne sent pas la différence entre celles qui jouent et celles qui ne jouent pas », faisait remarquer Laure Savasta.
La France s’appuya tout de même sur un cinq particulièrement performant avec Yannick Souvré à la mène, Audrey Sauret et Cathy Melain à l’extérieur, Nicole Antibe et Isabelle Fijalkowski à l’intérieur. Plus Sandra Le Dréan et Edwige Lawson comme principales rotations. Si une tête dépassait du groupe, c’est celle de Cathy Melain au sommet de son art et élue MVP de la compétition. « Elle sait tout faire et ses coéquipières, ses entraîneurs et probablement ses adversaires, vous diront tous que c’est une joueuse complète. Moi qui la connais bien, je dirais totale. Car pour Cathy, le basket c’est sa vie. Pas un magazine, pas un match télévisé ne lui échappe. Elle en mange matin, midi et soir. Pour son plaisir mais également pour son éducation car Cathy est une perfectionniste, une ambitieuse qui voit toujours plus haut », analysa Yannick Souvré.

Sur les chaînes généralistes

Distant lors du quart et de la demi-finale, le public d’Antarès au Mans sut se mobiliser vocalement pour la finale. « C’est ça l’avantage du terrain, le public a su nous encourager et je remercie celui du Mans et tous les autres qui ont compris qu’au-delà d’une aventure sportive, il s’agit d’une aventure humaine », s’enthousiasma Alain Jardel.
De fait, les 12 filles en or ont profondément marqué les esprits. C’était la première fois qu’une Équipe de France de basket était Championne d’Europe. Demi-finale et finale furent diffusées sur France Télévisions ce qui assurait inévitablement une caisse de résonnance supérieure. Les jours suivants, les joueuses et leur coach furent les invités de différentes chaînes de télévision et de stations de radio, les unes aux Mandrake d’Or de Jean-Pierre Foucault, les Valenciennoises à Télé Matin, Yannick Souvré, la plus sollicitée, à On a tout essayé de Laurent Ruquier. « C’est la première année où les médias généralistes s’intéressent à nous et à la Ligue parce que les douze Championnes d’Europe y jouent », nota la capitaine des Bleues.
Le Président de la Fédération, Yvan Mainini, avait également savouré de voir les Françaises investir la plus haute marche du podium. « Il y a des moments comme cela où il y a une forte envie de chialer, quand on entend La Marseillaise parce qu’on se dit qu’on y est quand même un peu pour quelque chose pour en être arrivé là. »

Catégorie: 
Surtitre: 
20 ans LFB
Auteur: 
Texte : Pascal Legendre
Date d’écriture: 
Lundi, 6. Novembre 2017
Vignette: 
Chapeau: 
La Ligue Féminine de Basket fête ses 20 ans. Tout au long de la saison, la LFB vous propose de découvrir ou redécouvrir, les faits marquants, les équipes, les entraîneurs ou encore les joueuses qui ont fait sa légende. Aujourd'hui, et alors que s'ouvre la première fenêtre de qualification à l'Euro féminin 2019, retour sur l'épopée victorieuse des Bleues en 2001.
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Quatre anciennes joueuses à l'honneur

Corps: 

 Julie Barennes (11 saisons LFB - 303 matches)
Née le 9 février 1986 à Agen (47)

Issue de la filière de formation du Centre Fédéral, Julie Barennes débute sa carrière professionnelle à Nice. Après trois saisons sur la Côte d’Azur, elle prend la direction du Pas-de-Calais et Arras, séduit par son jeu polyvalent et sa science du placement. Elle retrouve son Sud-Ouest natal en 2009, année où elle s’engage avec Basket Landes. Une histoire d’amour qui durera sept saisons, entrecoupée en 2012-2013 d’une infidélité avec Angers en Ligue Féminine 2. Julie Barennes est maintenant entraîneur assistante dans son club de cœur dans les Landes.

Parcours
Avant 2000 Layrac Astaffort
2000-2001 Centre Fédéral Toulouse
2001-2004 Centre Fédéral
2004-2007 Nice
2007-2009 Arras
2009-2012 Basket Landes
2012-2013 Angers (LF2)
2013-2017 Basket Landes

Palmarès
Médaillée de bronze au Mondial U21 en 2007
Championne d’Europe U20 en 2005
Médaillée d'argent à l'Euro U20 en 2004
Médaillée de bronze à l’Euro U20 en 2006
Championne d’Europe U16 en 2001
Championne de France LF2 en 2013

Aurélie Bonnan (18 saisons LFB - 392 matches)
Née le 1er août 1983 à La-Teste-de-Buch (33) - Internationale A (24 sélections)

Agée d’à peine 15 ans lors de sa première saison LFB en 1998 sous le maillot de Tarbes, Aurélie Bonnan est devenue l’une des intérieures les plus fiables de la Ligue. Rebondeuse hors pair dotée d’une vision du jeu rare pour son poste, elle fait le bonheur de nombreux clubs LFB : Bordeaux, Mondeville, Lattes Montpellier, Nantes Rezé, Charleville-Mézières et enfin Basket Landes. Dans l’histoire de la Ligue Féminine, aucune joueuse n’a participé à plus de saisons qu’elle (18). Aurélie Bonnan est aussi, pour le moment, à la troisième place du nombre de matches joués en LFB (392).

Parcours
1998-2002 Tarbes
2002-2003 Bordeaux
2003-2006 Mondeville
2006-2007 Salamanque (ESP) puis Tarbes
2007-2009 Lattes Montpellier
2009-2011 Mondeville
2011-2012 Nantes Rezé
2012-2013 Charleville-Mézières
2013-2015 Nantes Rezé
2015-2016 Basket Landes

Palmarès
Médaillée de bronze à l’Euro en 2011
Médaillée de bronze au Mondial U21 en 2003
Médaillée de bronze à l'Euro U20 en 2002
Médaillée de bronze à l'Euro U16 en 1999
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2012
Vainqueur du trophée de l'Avenir en 1999

Sandra Dijon (12 saisons LFB - 294 matches)
Née le 10 janvier 1976 à Fort-de-France (Martinique) - Internationale A (133 sélections)

Passée professionnelle à 24 ans avec Bourges, Sandra Dijon est un modèle de longévité en Ligue Féminine. Après plusieurs saisons à l’étranger (Espagne, Corée du Sud, Lettonie), elle revient en France pour porter les maillots de Lattes Montpellier, Arras, Mondeville et Bourges. Sa carrière se termine donc là où elle a commencé. Joueuse très physique, son mètre 92 lui permet de batailler férocement sous les paniers LFB et sur les terrains de 3x3. Cet été, elle a participé, avec l’Équipe de France, à la Coupe du Monde organisée à Nantes.

Parcours
2001-2004 Bourges
2004-2006 Puig d'en Valls (Espagne)
Eté 2006 Shinshan (Corée du Sud)
2006-2008 Lattes Montpellier
2008-2009 Cesis (Lettonie)
2009-2012 Lattes Montpellier
2012-2013 Arras
2013-2015 Mondeville
Oct-Nov 2015 Bourges

Palmarès
Championne d'Europe en 2001
Vainqueur de la Coupe de France en 2011
Championne de Lettonie en 2009
Championne de France NF1 en 2000

Yacine Sene (15 saisons LFB - 342 matches)
Née le 18 mars 1982 à Orléans - Internationale A (25 sélections)

Formée à Bourges, elle fait partie du groupe vainqueur de l’Euroligue en 2001. Passée ensuite par Reims, Aix-en-Provence, Clermont-Ferrand et Mondeville, elle termine sa carrière à Charleville-Mézières. Sa polyvalence aux quatre coins du terrain a permis aux Flammes de passer un cap en Ligue Féminine. Joueuse au grand cœur, elle s’occupe désormais de « Flammes de Cœur », le programme social du club ardennais.

Parcours
1999-2002 Bourges
2002-2004 Reims
2004-2005 Aix-en-Provence
2005-2006 Stade Clermontois
2006-2009 Aix-en-Provence
2009-2011 Mondeville
2011-2015 Charleville-Mézières

Palmarès
Médaillée de bronze à l'Euro U20 en 2002
Vainqueur de l'Euroligue en 2001
Championne de France en 2000
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2000 et 2001
Championne de France Espoirs en 1998, 1999 et 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Open LFB 2017
Date d’écriture: 
Samedi, 30. Septembre 2017
Vignette: 
Yacine Sene, Aurélie Bonnan et Sandra Dijon
Chapeau: 
Dans le cadre de l’Open LFB, quatre joueuses emblématiques de la Ligue Féminine de Basket ont été honorées suite à l’arrêt de leur carrière : Julie Barennes, Aurélie Bonnan, Sandra Dijon et Yacine Sene.

Le Mondial débute demain

Corps: 
NOM Prénom Naissance Monde France Club

DIJON

Sandra

10/01/1976

10 398 338 Douvres

LELEUCH

Perrine

05/01/1983

49 539 1 654

Versailles (NF3)

NAYO

Alice

16/01/1993

10 484 341  

PALIE

Sabrina

23/07/1981

10 398 338

Landerneau (LF2)

 

 

 

 

 

Entraineur : Richard Billant
Assistante : Irène Ottenhof

Stage à l'INSEP-Paris du 6 au 10 octobre 2016

Championnat du Monde à Guangzhou (Chine) du 11 au 15 octobre 2016
Mercredi 12 octobre à 8h20 : France - Roumanie
Mercredi 12 octobre à 9h50 : France - République Tchèque
Vendredi 14 octobre à 10h20 : Iles Cook - France
Vendredi 14 octobre à 11h30 : France - Chine
Samedi 15 octobre : Phases finales

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Catégorie: 
Surtitre: 
Championnat du Monde 3X3 2016
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Octobre 2016
Vignette: 
Urban Jungle
Chapeau: 
Après un stage de 4 jours à l'INSEP, les joueuses de l'Equipe de France 3X3 se sont envolées pour la Chine et le Championnat du Monde. Les garçons n'étant pas qualifiés pour cette compétition, tous les espoirs de médaille tricolore reposeront donc sur les épaules de Sandra Dijon et ses copines.
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<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Who will be king of the urban jungle? Watch the <a href="https://twitter.com/FIBA3x3">@FIBA3x3</a> World Championships live on <a href="https://t.co/QrItUYLP5J">https://t.co/QrItUYLP5J</a> on 11-15 Oct <a href="https://twitter.com/hashtag/3x3WCH?src=hash">#3x3WCH</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/trailer?src=hash">#trailer</a> <a href="https://t.co/NWunOVXKjH">pic.twitter.com/NWunOVXKjH</a></p>&mdash; FIBA3x3 (@FIBA3x3) <a href="https://twitter.com/FIBA3x3/status/784641674853048320">8 octobre 2016</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
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