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Aurèle Brena-Chemille joueur du mois

Par Julien Guérineau - 07/12/2020
Le staff du Pôle France a mis en place une évaluation mensuelle de ses joueurs basée sur différents critères : sport, scolarité, autonomie, progression, compétitivité, hygiène de vie… Aurèle Brena-Chemille (1,86 m, 16 ans) a été élu joueur du mois de novembre.

44 jours plus tard. Le 4 décembre, sur le parquet de Chartres, les joueurs du groupe de NM1 du Pôle France ont retrouvé la compétition, plus d’un mois après leur dernière rencontre. La fin d’une longue période sans la récompense hebdomadaire qui vient habituellement ponctuer les semaines d’entraînement. "On fait des matches à l’entraînement entre nous. On sait qu’à un moment ça va reprendre. Je trouve que les entraînements sont plus longs et plus intenses depuis que nous sommes à l’arrêt", tempère cependant Aurèle Brena-Chemille.

Le meneur de jeu du PFBB a visiblement bien mis à profit la période puisque les entraîneurs l’ont désigné joueur du mois. Il succède ainsi à Wilson Jacques et Rayan Rupert. "J’ai progressé en novembre", estime le jeune homme. "Je pense que ça a joué sur le choix des coaches. Je le vois en fonction des autres, comment j’étais par rapport à eux et comme je suis aujourd’hui." Au sein d’une génération très riche en combo-guards (Dieng, Rupert, Bal), Brena-Chemille fait face à une sévère concurrence. Un levier dont il se sert pour "travailler encore plus."

Discret et posé, le joueur de deuxième année, passé par le pôle Pyrénées a signé une solide saison en 2019/20 en U18 Elite. Avec ses 9,5 points de moyenne il était un des éléments les plus constants au sein d’un groupe qui a survolé le championnat (14 victoires en 15 rencontres) avant l’arrêt dû à la Covid-19. Cette saison, il a pris part à tous les matches disputés par le Pôle France en NM1 (4,0 pts, 2,0 pds en 16’) et sait parfaitement quel est son axe de progression majeur pour devenir un vrai meneur : "la communication". A 16 ans, Aurèle Brena-Chemille devra sans doute forcer une personnalité, qui n’est pas sans rappeler celle d’un Théo Malédon, à la placidité permanente. "Les coaches m’ont dit qu’il était pareil que moi mais que dans les moments où il fallait parler il le faisait", sourit-il. Pas un mauvais exemple à suivre.