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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016

Comme on se retrouve

FIBA
par Julien Guérineau, à Manille - 09/07/2016
L’Equipe de France a deux matches à gagner pour valider son billet pour les Jeux de Rio. Première étape en demi-finale du TQO face à la Turquie, ce samedi à 15h00 (en direct sur Canal + Sport).
Le 12 septembre 2015, en huitièmes de finale de l’EuroBasket, les Bleus ont éliminé la Turquie de la course olympique (76-53). Mais par la grâce d’un changement de formule impromptu, les Turcs sont aujourd’hui à nouveau dans la course, repêchés et dangereux. "Ils doivent être contents d’être là", remarquait, acide, Vincent Collet à l’heure de commenter les forces et les faiblesses d’une équipe que la France a affronté au Mondial 2006 et 2010 et à l’EuroBasket 2007, 2009, 2011 et 2015. 
 
La cuvée 2016 de la Turquie ne paraît guère éloignée de celle de l’année dernière avec comme renfort principal le pivot des Pelicans Omer Asik, qui ajoute encore de la taille à une formation déjà particulièrement haut perchée. En revanche, l’absence d’Ersan Ilyasova est un coup dur pour la sélection. "A l’image de Boris Diaw chez nous est, il était un deuxième meneur de jeu pour eux", note Vincent Collet, qui travaille depuis bien longtemps sur un scenario mettant la Turquie et le Canada sur la route des Bleus. 
 
Le baromètre de l’équipe est incontestablement Bobby Dixon. Bien connu du championnat de France (passé par Saint-Etienne, Gravelines, Le Mans, l’ASVEL et Dijon), l’Américain est devenu une star en Turquie et a été approché pour obtenir un passeport local. Finaliste de l’Euroleague avec Fenerbahçe il dispute aux Philippines sa deuxième compétition internationale. Invisible en ouverture face au Canada (1 pt à 0/8), il a encore souffert devant le Sénégal avant de sortir le grand jeu dans le dernier quart-temps (23 pts, 7 rbds, 4 pds). Son apport est d’autant plus primordial qu’un doute plane sur la participation de Cedi Osman, touché à la cheville et qui n’a pas joué jeudi.
 
Les difficultés que les Bleus ont connues dans le contrôle du rebond pourraient potentiellement poser problème face à un trio de pivot dépassant les 2,10 m mais paradoxalement l’exercice sera sans doute plus aisé que face aux Philippines et à la Nouvelle-Zélande, qui s’appuyaient sur des arrières et des ailiers particulièrement agressifs dans l’exercice. "C’est surtout de la taille près du cercle et je pense que nous serons capables de résister", note Vincent Collet qui sait que désormais une autre compétition commence. "Il fallait se qualifier. Les deux matches ont été complexes même si nous n’avions pas imaginé ne pas être en demi-finale. Désormais nous n’avons plus aucun droit à l’erreur. Défaite interdite."