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Finales Coupe de France

"Je suis devenue insomniaque"

Nelly Sellah - 13/04/2023
Après avoir rejoint Nice l’été dernier, Lena Timera (29 ans) s’est qualifiée pour une troisième finale du trophée féminin de sa carrière avec sa nouvelle équipe.

L'année dernière vous avez remporté la finale du Trophée féminin avec Monaco. Cette année, on vous retrouve avec Nice. Comment vous sentez-vous à l'aube de cette finale ?

Je me sens vraiment bien, parce que ça va être la troisième fois que je vais à l’Accor Arena Bercy pour la finale du Trophée féminin (ndlr : elle l’avait remporté en 2018 avec La Tronche Meylan). Pour moi, Bercy représentait un rêve de petite fille, alors disputer une troisième finale, c’est la concrétisation de tous les efforts et de tout le travail acharné que j’ai réalisé. J’avais pour objectif de retourner une troisième fois sur ce parquet et aujourd’hui c’est chose faite !

Pensiez-vous disputer ce trophée une troisième fois ?

J'ai toujours eu envie d’y croire, une fois que l’on y a goûté, on a toujours envie d'y retourner et de gagner. En arrivant à Nice en Nationale 1, je me suis dit qu’avec l’effectif que l’on avait, on pouvait aller en finale, j’y croyais dur comme fer. Étant originaire de Paris, j’ai la chance de pouvoir jouer devant toute ma famille et mes proches dans une salle immense, ce qui est une grande source de motivation, qui me donne encore plus envie de gagner.

Quelles étaient vos impressions après la qualification en finale ?

Après le dernier coup de sifflet, j’ai explosé de joie. C’était beaucoup d’émotion, les gens ne pensaient pas nous voir arriver en finale. C’est une grande fierté collective, un sentiment unique. Personnellement, je me suis dit que j’allais disputer une troisième finale en 5 ans et c’est vraiment quelque chose d’énorme.

Quel sentiment prédomine en évoluant dans une salle mythique : de la pression du stress ou bien du plaisir ?

C’est de la pression, mais de la bonne pression, celle qui nous fait vibrer et qui nous pousse à nous surpasser et à donner le meilleur de nous-mêmes. À l’Accor Arena, l’ambiance est incroyable, mais c’est avant un tout un plaisir de défendre les couleurs de son club dans une salle pleine à craquer.

Avez-vous une petite anecdote à raconter sur l'une des finales que vous avez disputée ?

C’était pour ma première finale, quand on s’est qualifié pour Bercy, deux semaines avant le match, je ne dormais plus de la nuit. J’étais jeune, je m’étais mis tellement de pression que je suis devenue insomniaque. Je suis passée à côté de mon match, mais nous avons gagné et après, ce n’était que du bonheur. Depuis, j’ai travaillé avec une coach mentale et maintenant, j’arrive à mieux gérer la pression !