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Finales Coupe de France

"Les chiffres j’y prête moyennement attention"

Bellenger/IS/FFBB
Arnaud Dunikowski - 16/04/2023
Vainqueur de la Coupe de France à quatre reprises avec quatre équipes différentes, le meneur de l’ASVEL Antoine Diot retrouvera l’Accor Arena le 22 avril prochain pour une finale de rêve contre Monaco.

Lyon-Villeurbanne est de retour à l’Accor Arena, deux ans après le dernier titre. Était-ce un objectif prioritaire en début de saison ?

Oui bien sûr. Avec l’équipe que l’on a formée, dès le début de saison le staff a mis en point d’honneur la Coupe de France avec la Leaders Cup et le championnat.  Ça fait partie des objectifs du club. On l’a gagnée en 2021, l’ASVEL l’a gagnée un grand nombre de fois. Ça fait partie de l’histoire de l’ASVEL. A nous d’aller encore chercher ce titre-là.

Monaco vous a battu quatre fois cette saison (2 en Betclic ELITE, 2 en Euroleague). Ont-ils pris un ascendant psychologique ?

L’avantage psychologique c’est toujours… (il hésite). Forcément, on les a joués quatre fois déjà. Ils vont peut-être se dire que ça sera une finale facile. Tant mieux s’ils le prennent comme ça. Sur un match sec tout peut arriver. On va se concentrer sur nous, on va être prêts pour le jour-J et peu importe que ce soit Monaco ou n’importe qui en face, on va jouer le match avec nos armes pour essayer de gagner.

Mais vous n’avez jamais perdu en finale contre cette équipe (victoires en playoffs LNB en 2019 et 2022). Est-ce un signe même si le format est différent ?

Il y aura forcément une des statistiques qui sera erronée. C’est pour ça que les chiffres j’y prête moyennement attention parce qu’il y a toujours des contre-exemples. A nous de perpétrer ce bon passage de l’ASVEL contre Monaco en finale.

Vous avez remporté quatre Coupes de France avec quatre équipes différentes (Le Mans en 2009, Paris-Levallois en 2013, Strasbourg en 2015 et ASVEL en 2021). Quel est le secret pour gagner à l’Accor Arena ?

Il faut déjà être dans la bonne équipe, c’est important d’avoir une équipe cohérente. Il faut surtout être prêt le jour-J, ne pas être tétanisé car on n’a pas les repères de la salle. Il faut rentrer dans la finale dès la première minute, si tu prends un éclat ça peut être très compliqué surtout avec un Bercy en feu. A nous de nous servir de cette adrénaline, de cette atmosphère pour nous surpasser et essayer de gagner cette finale.

Si vous ne deviez choisir qu’un seul de ces quatre titres, ce serait lequel ?

C’est toujours difficile d’en sortir un parce que les années ne se ressemblent pas et j’avais des rôles différents dans chaque équipe. Il y a des fois où on était ultra favori, d’autres non. Je ne peux pas en sortir un. Ils sont tous gravés dans ma mémoire et c’est le principal.

Les filles de LDLC ASVEL Féminin sont aussi en finale. Ce sera un beau jour pour le club...

Si on gagne oui, ça fera une belle journée. Maintenant il faut faire le boulot. Si on repart, nous et les filles, avec le trophée en poche… Il faut créer la fête mais pour ça il faut gagner. A nous de faire le maximum pour ne pas sortir déçu du match, ne pas se dire qu’on est passé à côté et qu’on aurait pu faire mieux. Tout donner et advienne que pourra.