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Finales Coupe de France

"On peut vraiment rêver grand"

Kévin Bosi - 14/04/2023
Un palmarès long comme le bras, mais une seule Coupe de France au compteur (en 2007 avec l’USVO). Avec l’ASVEL, Sandrine Gruda a l’occasion d’aller soulever à nouveau ce trophée après son retour en France cette saison. Un appétit insatiable de victoires pour l’intérieure lyonnaise, à l’image de son club, toujours en lice pour le triplé cette saison.

De retour en France après 15 saisons passées dans les plus grands clubs européens, qu’est-ce que cette finale de Coupe de France à Paris vous évoque ?

Je suis assez loin de tout ça. Je ne perçois pas encore la grandiosité du moment. C’est vrai que c’est une finale qui est très attendue dans le basket français, un événement qui fédère et qui réunit tout le monde, et comme ça fait 15 ans que je n’ai plus évolué en France, je suis assez déconnectée de tout cela. De toute la magie, de l’importance, du poids de l’événement. Je ne réalise pas encore tout ça, d’autant plus que nous avons des échéances importantes avant avec l’ASVEL (ndlr, la finale de l’EuroCup Women étant en cours au moment de l’interview). La seule signification pour moi, c’est l’opportunité de gagner un titre. Même si quand j’entends mes coéquipières en parler, je perçois que c’est le rendez-vous à ne pas manquer.

Vous avez participé à deux finales de Coupe de France au tout début de votre carrière, en 2006 et en 2007 avec Valenciennes. En avez-vous des souvenirs, que cela symbolisait-il pour vous à l’époque ?

Wouah, c’est vrai ! Tout ça remonte… (rires) C’était compliqué pour moi à l’époque de jouer ces finales, car en effet quand j’ai démarré, j’avais tout de suite beaucoup de responsabilités à l’USVO, j’étais quasiment la joueuse intérieure majeure de l’équipe, c’était lourd à porter à 18 ou 19 ans.

Vous aviez perdu la finale de la Coupe de France contre Bourges en 2006, et vous aviez pris votre revanche un an plus tard en 2007 en vous imposant (72-51) …

Ça fait longtemps, mais je m’en souviens en effet. C’est un peu vague, car à l’époque il y avait aussi le Tournoi de la Fédération, qui était une compétition supplémentaire, et parfois je mélange un peu les souvenirs. Mais je me souviens davantage de la victoire en finale de Coupe de France en 2007. C’était grandiose, car cette année-là on avait réalisé le doublé avec Valenciennes en remportant le titre de Championne de France LFB, on avait ce sentiment de revanche après la défaite en 2006. Et pour moi ça avait une saveur particulière, car j’avais déjà signé à Ekaterinbourg à ce moment de la saison, je savais que j’allais quitter l’USVO et la France, et c’était important de partir avec des titres en poche.

Vous évoquiez le doublé Coupe de France-Championnat réalisé en 2007 avec Valenciennes. En 2023, vous êtes encore en lice avec l’ASVEL pour réaliser un triplé, avec l’EuroCup Women également dans le viseur. Pouvez-vous évoquer cet objectif ?

C’est la mission que nous nous sommes donnés avec l’ASVEL. Les objectifs du club ont été annoncés dès le début de l’année : gagner trois titres. Cela fait plaisir d’être toujours en course pour atteindre ces objectifs, car ce n’est pas évident. Rêver en grand c’est important, maintenant rêver juste c’est tout aussi primordial. Il ne faut pas espérer plus que ce qu’on peut obtenir. Mais je sais qu’on a l’équipe pour cette saison, on peut vraiment rêver grand, et rêver de ce triplé et de tous ces titres.