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Finales Coupe de France

"Pour une ville comme Ifs, c'est incroyable"

Thomas Puentes - 13/04/2023
Six années après être passé tout près d’un premier sacre face à Monaco, le CB Ifs fait son grand retour dans la capitale pour tenter de décrocher son premier Trophée Coupe de France. Dans ces rangs, Lucile Jérôme (1,75 m, 20 ans) aura elle aussi à cœur de rattraper le temps perdu.

Après plusieurs mois de compétition, Ifs retrouve la Coupe de France après l’échec de 2017 face à Monaco (62-55). Quel bilan retirez-vous de cette expérience, qui, notons-le, n’aura pas été un long fleuve tranquille avec 5 oppositions face à des équipes évoluant en NF1 ?


Déjà la Coupe de France, c'est une aventure incroyable, je trouve, parce qu'à chaque match, c'est soit on donne tout et on passe, soit on manque notre match et c'est terminé. A Ifs, comme on a eu un début de saison compliqué, on ne rentrait pas dans nos attentes en championnat donc la Coupe de France a été directement notre gros objectif de l'année. Cela nous a vraiment galvanisées à chaque match et on arrivait à chaque fois à sortir de belles performances donc c'est vraiment cool.


Y-a-t-il une saveur particulière à décrocher son ticket pour l’Accor Arena en éliminant Nantes, votre ancien centre de formation ?

Oui, cela me tenait à cœur d'autant plus parce que l'année dernière, j'ai fait le choix de partir de Nantes pour venir à Ifs. Forcément, je voulais leur prouver qu'entre guillemets, c'était un choix assumé et payant. En plus, il y avait le Président, c'était mon ancien coach en centre de formation la saison dernière donc ça fait toujours plaisir de revoir des têtes connus, avec aussi mes anciennes coéquipières.

Le club évoque-t-il la finale perdue il y a 6 ans ?

On n'a pas forcément de pression pour l'instant du club, mais on n'en a pas besoin honnêtement. On se met déjà assez la pression au sein de l'équipe donc ça va aller (rires). Depuis une semaine, on se prépare vraiment à ça parce que le championnat, c'est fini. La grosse échéance, ce sont les Finales de Coupe de France. Cela étant, il y a une vraie émulation. Je sais qu'il y a deux jours, il y avait deux bus et demi de supporters complets, donc je ne sais pas à combien on va partir, mais c'est l'événement de l'année donc on pourra compter sur tout le club derrière nous, des équipes jeunes à séniors. Pour une ville comme Ifs, c'est incroyable comme événement et puis ce serait une première si on allait au bout.

En 2019, vous n’aviez pas participé aux finales de Coupe de France avec le centre de formation de Mondeville alors que vous étiez U16. Quel sentiment ressentez-vous de pouvoir enfin fouler le parquet de l’Accor Arena ?

Un sentiment de revanche à prendre. Ma première année à Mondeville, j'étais déçue de ne pas participer à la finale mais je savais, que c'était un choix de Dessi (ndlr : Dessislava Anguelova, l’entraîneur) et je l'ai respecté. Je suis venue en tribunes pour supporter les filles, je me suis donnée à fond dans les tribunes et j'étais très contente de gagner quand même avec elles. Mais c'est sûr qu'être sur le terrain, c'est différent, ça fait plaisir et j'aurais aimé être sur le parquet et montrer de quoi je suis capable. Donc, j'ai vraiment hâte. 

Sur quelles forces vous appuierez-vous pour tenter d’aller glaner de Trophée ? Quels seront les clés de votre succès ?

On ne les a pas encore jouées parce qu'elles ne sont pas dans notre poule en Nationale Féminine 1, donc ça fait plaisir aussi parce que jouer tout le temps les mêmes équipes, c'est assez redondant. On sait que les deux poules n'ont rien à voir. Après comme l'a dit Morgan Debrosse, notre entraîneur, il faudra qu'on joue notre jeu avant de s'adapter à celui de Nice. Et puis, ça passera par une très grosse pression défensive comme on a l'habitude de le faire et de réussir à contenir leur meneuse.