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Finales Coupe de France

"Une source de motivation en plus"

Bellenger/IS/FFBB
Clément Daniou - 13/04/2023
Qualifié en finale de la Coupe de France avec Monaco, Matthew Strazel retrouve son ancien club de l’ASVEL. Avec l’envie de remporter son premier trophée de la saison.

Retrouver son ancien club en finale, est-ce quelque chose de difficile à aborder ?

Je ne trouve pas que c’est difficile à aborder, justement ça rajoute de l’adrénaline qui du coup donne un peu plus envie que les matchs de d’habitude, c’est une source de motivation en plus. Après on doit se dire que c’est un match comme un autre même si au fond de soi c’est normal d’avoir cette petite envie de prouver.

Lors du Top 8 à Trélazé, vous aviez largement pallié l’absence de Mike James en réussissant deux performances de très haut niveau. On sent que vous prenez de plus en plus de place dans cette équipe monégasque…

Selon les matchs mon rôle est différent. Que ce soit en EuroLeague ou en championnat, qu’il y ait Mike James ou pas, Jordan Lloyd ou pas. J’ai mis du temps à prendre mes marques mais petit à petit j’ai réussi à m’y faire et je pense avoir trouvé le bon équilibre. Le plus important sera de garder cette régularité, d’apporter en toutes circonstances. Je me sens vraiment très bien ici.

Avec Monaco, vous êtes encore en course en championnat comme en Coupe et en Euroleague. Comment faites-vous pour gérer cette accumulation de rencontres dès lors que votre calendrier est déjà bien chargé ?

On fait très attention à notre hygiène de vie. Le coach insiste vraiment là-dessus, il nous répète qu’il aura besoin de tout le monde. C’est plutôt pour lui que la tâche est difficile, il doit faire attention aux temps de jeu, à ce que les gars ne soient pas trop fatigués ou frustrés. On essaye de lui rendre la tâche facile en le suivant, peu importe les décisions qu’il prend. On a tous fait des efforts là-dessus par rapport au début d’année et ça l’aide pour faire ses choix. Après on est seulement douze joueurs et quand il y a des blessés, ça descend vite. Je ne dirais pas qu’on a une grande marge.

On sent une vraie alchimie dans votre équipe, alchimie qui passe par vous. Vous avez une personnalité agréable, un vrai moteur pour votre équipe…

J’ai vraiment envie que tous les gars soient heureux, que tout le monde se sente bien. On sait que quand l’équipe va bien, généralement tout va bien. Ce sont des petites choses que j’essaye de faire sur le terrain ou en dehors, qu’il y ait cette bonne entente. Dans les matchs où je me sens bien, ça se voit directement parce que je suis très expressif, c’est un signe.

Vous avez de nombreux Américains dans votre équipe, avez-vous pris le temps de leur expliquer ce qu’était une finale à l’Accor Arena ?

Bien sûr. On a pris le temps d’échanger avec eux, on a tous hâte. Toute l’année on joue quand même dans des salles de championnat bien moins grande. Moi j’avais eu la chance d’y jouer contre Dijon, déjà en Finale de Coupe de France mais c’était à huit clos donc c’était forcément différent. On a vraiment hâte de jouer devant tous ces spectateurs.

Pour un Francilien, jouer à Paris et l’Accor Arena doit toujours être un moment fort. Comment vous sentez-vous à quelques jours de l’événement ?

Jouer devant la famille, devant des gens qui m’ont vu grandir, que je connais, ça rajoute de l’excitation et j’ai vraiment hâte d’y être. Je me sens bien et j’espère que d’ici à la finale il ne m’arrivera rien. Je suis pressé d’être le 22 avril et de jouer ce match.