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EQUIPE DE FRANCE A FEMININE

En terrain connu

Bellenger/IS/FFBB
par Julien Guérineau, à Rio - 16/08/2016
Une moitié d’effectif qui évolue en Ligue Féminine, des confrontations chaque été depuis 2010, la France et le Canada qui s’affrontent cette nuit (3h15) en quart de finale des Jeux Olympiques n’ont guère de secrets l’un pour l’autre.

Le France-Canada des quarts de finale des Jeux Olympiques n’a pas la saveur du France-Espagne chez les garçons. L’histoire, la rivalité n’ont rien à voir. Et pourtant les deux adversaires du jour commencent à se connaître par cœur. Françaises et Canadiennes ont ainsi disputé 12 rencontres depuis 2010. Amical, TQO, Jeux Olympiques, Mondial, les contextes étaient à chaque fois différents et les résultats très en faveur des Tricolores (9 succès), jusqu’à un récent renversement de tendance. "Elles nous ont déjà battues deux fois cet été. Donc ce qui est certain c’est qu’on ne va pas y aller en pensant que ce sera facile", prévient Valérie Garnier. A Mondeville avant le TQO, puis au Madison Square Garden, les Bleues ont baissé pavillon. Le signe que le Canada est prêt à franchir un cap, lui qui n’a plus obtenu de médailles dans une compétition mondiale depuis 30 ans et qui avait chuté en quart de finale il y a 4 ans à Londres.

Avec une équipe expérimentée qui évolue ensemble depuis de nombreuses années, les Canadiennes emmenées par plusieurs connaissances de Ligue Féminine (Lizanne Murphy, Kim Gaucher, Miranda Ayim, Shona Thorburn, Katherine et Michelle Plouffe) déroulent un basket athlétique et riche en rotations. Onze joueuses évoluent ainsi entre 11 et 26 minutes par match avec une marque très répartie. "Elles jouent ensemble depuis longtemps, sont bien rôdées et nous ont mis en difficulté cette année", prévient Isabelle Yacoubou. "Ces deux jours font vraiment du bien. La fraîcheur va faire la différence contre une équipe qui a une densité physique impressionnante."

Défaite par le Japon, l’Equipe de France avait semblé chercher un second souffle lors de la fin des matches de poule. Reposée, elle veut retrouver l’enthousiasme et le collectif qui lui avaient permis de faire face à la perte de Céline Dumerc à 48 heures du début des Jeux. "Je sens l’équipe déterminée", estime Valérie Garnier. "On sait ce qui nous attend. On sait que c’est le match où tout continue ou tout s’arrête. Ce que je retiens surtout c’est que ce n’est que l’équipe qui peut passer ce quart de finale, ça ne pourra pas être les individualités."