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COUPE DU MONDE FEMININE 2022

L’essentiel est fait

FIBA
25/09/2022
L’Equipe de France n’a pas brillé dimanche, peinant à écarter le Mali (74-59). Mais cette victoire indispensable la laisse en course pour les quarts de finale.
-33 en ouverture face au Japon, -60 contre l’Australie. Le Mali, invité à la Coupe du Monde en remplacement du Nigeria, a pris la foudre pour ses débuts dans la compétition. Après sa défaite contre le Canada, l’Equipe de France se voyait donc, a priori, offrir l’occasion de retrouver des couleurs. Ses difficultés à écarter le même adversaire lors du tournoi de qualification de Belgrade en février dernier pouvait lui servir d’avertissement. Insuffisamment cependant pour ne pas totalement rater le début de match. 

Totalement dépassées par l’engagement physique des Maliennes, les Bleues ont subi de plein fouet leur agressivité au rebond. Les 8 prises offensives lors du premier quart-temps ont donné le ton d’une rencontre qui n’aurait rien d’une promenade de santé face à une équipe dont quatre joueuses évoluent en France. C’est cependant Sika Kone, pensionnaire du championnat espagnol, qui faisait le plus de dégâts. Auteure de 26 points à 10/10 à Belgrade, la pivot de Gran Canaria repartait de nouveau sur des bases très élevées. 

Pendant 15 minutes le basket parfois désordonné mais généreux du Mali allait résister à celui des médaillées de bronze aux derniers Jeux Olympiques. La fatigue aidant, les rotations tricolores ont cependant irrémédiablement fait la différence. Avec une défense plus agressive et une circulation de balle plus rapide la France trouvait des tirs faciles pour ses intérieures, Alexia Chartereau puis Iliana Rupert en tête. Sur les cinq dernières minutes avant de retourner aux vestiaires, elle signait un autoritaire 16-3.

De quoi se mettre à l’abri du danger. Le matelas d’une dizaine de points n’allait cependant jamais s’épaissir, face au festival de Kone (18 pts, 18 rbds). Gabby Williams était ainsi obligée de passer 30 minutes sur le terrain pour éviter toute mauvaise surprise. Par séquences, les troupes de Jean-Aimé Toupane parvenaient à trouver des décalages mais dans le combat elles souffraient devant la rudesse malienne à l'image de la dernière possession où Marine Fauthoux, courageuse, se lançait à l'assaut du cercle avant de se faire découper sans ménagement par la défense adverse.

Avec une adresse encore en berne (4/19 de loin) et des difficultés à  contrôler le rebond, les Bleues n'ont pas levé tous les doutes concernant leur potentialité. Mais leur deuxième victoire de la compétitition leur permet de se présenter l'esprit plus léger face au Japon puis à la Serbie dans un groupe qui laissera forcément un gros bras sur le carreau du top 8.