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Equipe de France féminine

"On sent l’effervescence qui monte"

(Crédit photos : Bacot/FFBB)
Propos recueillis par Kévin Bosi (FFBB) - 17/01/2020
Endy Miyem disputera à Bourges son troisième TQO sous le maillot bleu, après Ankara en 2012 et Nantes en 2016. La capitaine des Bleues se souvient de ces deux expériences victorieuses pour l’Équipe de France féminine, et aborde le TQO de Bourges dans quelques semaines avec détermination.

En 2012 à Ankara, vous participiez à votre premier Tournoi de Qualification Olympique ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
Je ne me souviens plus de tous les détails, de tous les adversaires, mais je garde clairement en moi tous les sentiments que nous avons vécus. C’était totalement nouveau pour l’Equipe de France féminine à l’époque (ndlr, qui n’avait pas disputé les J.O. depuis 2000 à Sydney). On ne savait pas trop où on mettait les pieds, on n’avait jamais été aussi proches de réaliser le rêve de chacune d’entre nous, c’est-à-dire de participer aux Jeux Olympiques. Quand on a validé notre qualification pour Londres 2012, on a réellement toutes comprises ce que cela signifiait de qualifier son pays pour les J.O. C’était un sentiment d’excitation et de fierté incroyable. Quand tu as vécu cela une fois, tu mesures combien c’est important d’emmener ton sport aux Jeux Olympiques.

Quatre ans plus tard pour le TQO 2016 à Nantes, l’histoire était différente. Vous connaissiez ce type de compétition et vous aviez l’expérience d’Ankara…
Totalement. On était quatre à avoir vécu le TQO de 2012 (ndlr, Miyem, Dumerc, Gruda et Yacoubou), et au-delà de la formule de la compétition ou du TQO en lui-même, on connaissait l’importance de ce rendez-vous pour notre sport. On avait vécu les J.O. quatre ans plus tôt, et on voulait tout faire pour revivre cette expérience à Rio. On a eu la chance de jouer ce ticket olympique à domicile : c’était incroyable ! L’ambiance était dingue, tout le public français était avec nous. On se sentait pousser des ailes, on avait une telle énergie derrière notre équipe.

 En 2020, le TQO de Bourges se déroulera en plein milieu de la saison de club. C’est une situation totalement différente de 2012 et 2016. Comment gérez-vous cela ?
C’est vrai que c’est une approche différente. À Ankara et à Nantes, on avait disputé le TQO à la fin de la saison au mois de juin, on avait pu se concentrer psychologiquement sur cette échéance. Et puis une fois qualifié, on avait pu savourer et entrer directement dans la campagne de préparation olympique. En 2020, ça arrive en plein milieu de notre saison où on doit malgré tout continuer notre travail dans nos clubs respectifs. C’est différent, mais la chance que l’on a c’est de disputer pour la deuxième fois le Tournoi de Qualification Olympique à domicile, à Bourges. À trois semaines de la compétition, les gens commencent à nous en parler, on sent l’effervescence qui monte autour de l’événement.

Vous tenterez de valider votre billet pour Tokyo 2020 au Palais des Sports du Prado dans une salle que vous connaissez très bien…
Bourges, c’est un endroit spécial pour moi. C’est le club qui m’a accueilli à ma sortie de l’INSEP et j’y suis resté neuf saisons en tout ! C’est toujours particulier pour moi d’évoluer au Prado, et là encore plus avec le maillot de l’Equipe de France. On va défendre nos couleurs dans une très belle salle, toute entière acquise à notre cause, et pouvoir porter le maillot bleu devant ce public, c’est une chance. Je me rappelle très bien de l’ambiance formidable que nous avons connu en 2016 à Nantes, je ne doute pas un seul instant que celle de Bourges dans quelques semaines le sera tout autant !

 

Places à partir de 10 euros pour venir soutenir les Bleues au Prado de Bourges pendant le TQO.
Tarifs préférentiels pour les clubs, groupes/CE (à partir de 10 places)

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