Chalosse et Le Cannet sacrés | FFBB

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Nationale Masculine et Féminine 3

Chalosse et Le Cannet sacrés

Bellenger/IS/FFBB
Thomas Puentes - 29/05/2023
Triomphant lors de ces Finales à 6 de Nationale 3, l'Avenir Basket Chalosse (NF3) et Le Cannet Côte d'Azur Basket (NM3) succèdent au TOAC Basket et à l'USO Mondeville sur le trône national.

Finales

AL Meyzieu - Avenir Basket Chalosse : 59-64 / Revoir le match

Les Landes affrontent l’Isère pour succéder à la Normandie, beau duel de territoires en perspective. Absente lors du quart de finale, l’ancienne gloire de Ligue Féminine, déjà précieuse la veille, ouvre les hostilités par deux fois pour lancer Meyzieu sur les bons rails (5-0, 2’). Chalosse ne se laisse pas distancer mais peine à trouver du contrôle et multiplie les tirs compliqués. Meyzieu contrôle mais une finale, c’est une finale, Chalosse à aussi son mot à dire (14-10, 10’). La sérénité offensive côté ALM se fait sentir (26-15, 15’), les bons mouvements en attaque permettent aux joueuses de Phillipe Dupraz de prendre onze unités d’avance. Côté Landais, précipitation et maladresse contraignent l’Avenir Chalosse Basket à courir derrière (33-23, 20’). L’ABC monte en pression mais Meyzieu domine. Les intervalles dans la défense de Meyzieu sont minimes, empêchant la construction collective chalossaise. Mais leur agressivité paie, au point de reprendre les rênes de la rencontre en fin de 3ème quart (42-45, 30’). Malheureusement pour Meyzieu, la machine du Sud-Ouest est lancée. Les paniers s’enchaînent sans réponse iséroise (46-57, 35’). La révolte viendra de Justine Bibollet-Ruche derrière l’arc. Le leader de la poule A reviendra à une possession mais la gestion de fin de match sera mieux négociée par le groupe de d’Emmanuel Couralet. Chalosse est champion de France.

NM3 I Adour Dax Basket – Le Cannet Côte d’Azur Basket : 72-79 / Revoir le match

L’affrontement pour le titre national fut sans merci. La rencontre s’ouvre sur le premier épisode du duel de taille entre Jonathan Tornato et Tanguy Ramassamy, joute de poids qu’on aurait pu observer il y a quelques années sur les parquets de Ligue Nationale de Basketball. Le Cannet mise sur la percussion pour aller chercher ses premiers points. Plus petit mais avec autant, si ce n’est plus, d’énergie à revendre, l’effectif de Dax s’accroche par l’adresse et sa circulation de balle (21-17, 10’). Les azuréens ne trouvent plus la mire, tandis que le groupe de Sébastien Juncaa s’envole en tête. Les fulgurances s’enchaînent, Louis Lageyre sur écran, Sébastien Dulouat encore et toujours. Le Cannet retrouve le chemin du filet par l’adresse de Milan (41-37, 19’) mais ce n’est pas suffisant. Ramassamy en remet une couche sous les panneaux pour finir la mi-temps (44-39, 20’). La lutte pour réduire cette différence minime sera le combat de tout un quart. Quelques unités séparent les deux formations mais celle-ci semble inflexible. Jusqu’au retour du Cannet à niveau sur deux lancer-francs de Thomas Durant (52-52, 28’). L’heure a sonné pour Tornato de faire son show, au poste et derrière la ligne à 6,75m, suivi de Petiteau qui, sur une claquette sur la tête de la défense, offre six longueurs d’avance aux canettans (62-68,37’). Côté Dax, la déstabilisation a fait son effet. Les fautes s’enchaînent, offrant des opportunités à leurs adversaires d’enfoncer le clou. S’en suit une séquence folle pour revenir à deux points. Lagueyre sanctionne le Cannet longue distance, Julien Gardesse avec un contre magistral repousse une nouvelle attaque avant de marquer sous le panier azuréen (68-70, 39’). La pression monte à des hauteurs stratosphériques. Alors que la match semble terminé pour Dax, Théo Lespieau redonne un espoir aux siens (72-75, 39’). Mais la remise en jeu va trop vite, Madiop Ndiaye scelle le sort des landais sur un dunk ravageur. Le trophée de Champion de France partira en direction de la Côte d’Azur.

Petites finales

NF3 I ASL Sport Guyanais - S.I. Graffenstaden : 43 – 52 / Revoir le match

Quoi de mieux que des retrouvailles pour jouer une médaille de bronze. Malgré tout, on sent que les corps et les esprits sont éprouvés et que les deux groupes mettent du temps à trouver leurs marques. L’ASL Guyanais commence d’entrée en profitant de sa taille. Manon Von Back imprime le rythme côté S.I.G., bien aidés par les flèches de de Natacha Wyns dans le corner gauche, par deux fois dans le corner droit (6-11, 6’). La circulation de balle se fluidifie, l’intensité monte du cran au profit des alsaciennes. La défense très haute proposée par Steve Blanchong paie (10-14, 10’). La Guyane reste à niveau mais se précipite, donnant des minutions supplémentaires à la SIG malgré le travail de sape de Cora Charles pour rester à flots. L’écart se creuse sur une grosse séquence de Maelys Sanctussy qui trouve les filets sur percussion suivi de Nina Seilly à mi-distance (15-29, 17’). Au retour des vestiaires, la différence au score ne bouge pas mais l’ascendant passe du côté de la Guyane qui bloque Illkirch-Graffenstaden en défense (25-37, 28’). La SIG tente de stopper l’hémorragie mais l’absence d’adresse malgré la bonne circulation offensive laisse la place à l’ASL de revenir à moins de dix points (38-45, 37’). L’Alsace, certes, frémit mais continuera de garder jusqu’au leurs adversaires du jour à distance, s’ouvrant ainsi la 3ème place du podium.

NM3 I Olympique Grand Synthe - Etoile de l’Ouest Pointe-Noire : 100 -72 / Revoir le match

Les hostilités commencent fort du côté de la Pointe-Noire qui prend l’avantage grâce aux quatre points consécutifs de Thierry Frédéric. Bien rentrée dans son match, la formation guadeloupéenne impose son jeu face à un Grande-Synthe en manque de réussite. En lutte pour rester au contact, les Nordistes profitent des fautes commises par leur adversaire pour reprendre l’avantage (16-20, 11’). Dépassés par le réveil offensif de Dylan Outters et des siens, la Pointe-Noire subit la vague bleue venue du Nord. Mal embarqué, le club ultra-marin n’a pourtant pas abandonné, réalisant un gros début de seconde période (40-53, 23’). Voyant son adversaire revenir, les olympiens ont pu compter sur la paire Omar Top – Bamba Toure pour faire des ravages dans la raquette. Un dernier acte rythmé par une bataille physique sans limite, mais à ce petit jeu, Grande-Synthe n’a fait qu’une bouchée des ultras-marins et terminent la compétition sur la troisième marche du podium.