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PRO A - la Finale aller

L'ASVEL prend les devants

19/06/2002
Lors de la finale aller du championnat de France de PRO A, Villeurbanne s’est imposé (77-68) sur le parquet de Pau-Orthez. Avec une grande maîtrise, les hommes de Bogdan Tanjevic ont su faire déjouer leurs adversaires et s’avancent confiants vers la deuxième manche de dimanche prochain.

Voilà déjà vingt et un ans que l’ASVEL n’a plus été Champion de France, soit une attente incroyablement longue pour le plus titré des clubs hexagonaux. En s’imposant sur le parquet de leur adversaire, et bourreau l’an passé au même stade de la compétition, les Villeurbannais ont pris une sérieuse option dans l’optique du précieux sacre.

Yann Bonato, à la tête de l’ASVEL, fringant était bien en jambe (11 pts, 7rbs, 2 pd au total), même si ses coéquipiers étaient gênés dans l’accès au panier par la défense tout-terrain de Pau, très hermétique mais très irrégulière. Boris Diaw, notamment se montrait intraitable. En début de deuxième quart-temps, les Rhodaniens passaient la vitesse supérieure et prenaient le large grâce à une tactique parfaitement au point consistant à changer de défense (individuelle, zone press tout terrain, zone demi-terrain…) pour déstabiliser les Palois, peu en réussite au moment du shoot. Lors de cette période, les troupes de Claude Bergeaud encaissaient un sévère 16-1 en seulement cinq minutes. Nikola Vujcic (15 pts, 6 rbs) en faisait voir de toutes les couleurs à la défense adverse. Asphyxiés par l’ASVEL et par la température ambiante terriblement lourde, Pau-Orthez regagnait les vestiaires mené (39-31) devant son public.

Au retour des vestiaires, les affaires des locaux ne semblaient pas s’arranger. Dragan Lukovski, moins inspiré qu’à son habitude, tentait tout de même de prendre le jeu à son compte (15 pts, 2 rbs) mais le meneur yougoslave perdait trop de balle, fait plutôt rare chez lui. Les Palois passaient presque plus de temps à contester les décisions des arbitres qu’à développer leur basket et Villeurbanne n’avait plus qu’à gérer son avance. Signe de cette nervosité, Roger Esteller, pourtant très bon tout au long de la rencontre (18 pts, 5/8 à 3 pts, 5 rbs, 4 pd), était sanctionné de deux fautes techniques lors des trois dernières minutes du match. Au final, l’ASVEL s’imposait (77-68) en grande partie grâce à la profondeur de son banc, plus décisif que celui de Pau (points des joueurs du banc : ASVEL : 36, Pau-Orthez : 16).

Dimanche prochain, les hommes de Tanjevic recevront lors du match retour et tenteront de vaincre le signe indien en remportant le titre. Finaliste malheureux cinq fois lors des six dernières éditions du championnat de France de PRO A, Villeurbanne veut y croire.

Finale retour, à Villeurbanne, le dimanche 23 juin à 13h30, en direct sur France 3.


Belle éventuelle, à Pau, le samedi 29 juin à 14h30, en direct sur France 2.

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