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Pôle France Basket

Fleur Morel, joueuse du mois

Julien Guérineau - 11/04/2021
Le staff du Pôle France a mis en place une évaluation mensuelle de ses joueurs basée sur différents critères : sport, scolarité, autonomie, progression, compétitivité, hygiène de vie… Fleur Morel (1,81 m, 15 ans) a été élu joueuse du mois de mars.

Comme toutes ses coéquipières, Fleur Morel a vécu une saison particulière pour sa première année au sein du Pôle France. La crise sanitaire n’a permis à l’équipe de NF1 que de disputer quatre rencontres en septembre et octobre. Et au sein de la structure de l’INSEP, les mesures préventives n’ont fait que se renforcer au fil des semaines. "Nous ne sommes plus qu’une par table à la cantine. Plein de petites choses comme ça", sourit désolée la jeune femme. "En championnat on a longtemps eu l’espoir de reprendre. En janvier on s’est dit qu’il allait falloir se mettre en tête que ça ne serait pas le cas. Les coaches nous parlent beaucoup des compétitions internationales. Ça aide pour se donner à l’entraînement."

Fleur Morel a visiblement trouvé la motivation décrochant un titre de joueuses du mois dont elle confesse qu’elle "ne s’y attendait pas du tout". Une réaction qui traduit une personnalité dépourvue d’arrogance malgré une réussite météorique après ses débuts en 2014 à l’AS Cormontreuil Champagne Basket. Trois ans seulement plus tard elle intégrait avec un an d’avance le Pôle espoirs et a poursuivi son ascension jusqu’au Bois de Vincennes. "J’avais des problèmes de confiance en moi. Réussir rapidement m’a aidée. On m’a fait confiance de suite et j’étais dans une région où il y avait moins de concurrence. C’était une chance."

A Paris, Morel a découvert la culture de l’excellence et de l’exigence. Et même si aucun match ne vient confirmer le travail de la semaine, la Champenoise a pleinement conscience qu’elle n’a plus rien à voir avec l’adolescente ayant fait sa rentrée au PFBB en août dernier. Une évolution qu’elle a notamment ressentie lors de la rencontre face aux potentielles entrantes lors de la semaine de détection. "Physiquement et dans l’intensité, la différence est énorme. Une fille qui était au Pôle avec moi m’a dit que ça l’avait choqué. Elles ont fait des matches entre elles et elle m’a dit : c’est un autre monde."