Chartres veut créer la surprise, Champagne Basket et la SIG ne cachent pas leurs ambitions
À l’aube de la saison 2022-2023, le C’Chartres Basket Féminin fait peau neuve. Camille Hillotte quitte le club après trois ans passés dans le Centre-Val-de-Loire. Dans la raquette, Nahan Niaré prend la direction de Mondeville tandis que Rayte’a Long quitte le club un an après l’avoir rejoint et sans avoir eu le rendement escompté. Ginette Mfutila, meilleure marqueuse et meilleure rebondeuse de la formation chartraine la saison passée, découvrira une autre division puisqu’elle rejoindra Sceaux en NF1.
Afin de remplacer son arme offensive numéro un, Benoît Marty a réalisé un gros coup en enrôlant Nicole Enabosi (25 ans, 1,83m). L’américano-nigériane, championne d’Afrique et MVP du championnat slovaque en 2021, pourrait être la bonne pioche de cette inter-saison. Unique étrangère de l’effectif, elle sera accompagnée dans la raquette par la jeune Oumou Diarisso (19 ans, 1,89m) qui arrive en provenance de Tarbes. Passée par le centre fédéral, celle qui s’est fait remarquer par ses nombreux dunks sur les réseaux sociaux tentera de gagner des minutes et s’imposer dans l’antichambre de la LFB. Toujours au rayon des arrivées, le club accueillera la prometteuse Emma Peytour. À 22 ans, la native de Strasbourg quitte son club formateur où elle émargeait à 10,1 points de moyenne pour se lancer un nouveau défi après un été remarqué avec les Équipes de France 3x3.
Les incontournables Margot Bienvenu et Elise Marie prolongent une nouvelle fois l’aventure tout comme Eve Mahoutou, India Farcy et Marine Debaut qui entameront leur deuxième saison sur les bords de l’Eure. Avec un effectif renouvelé à 40% Chartres entend bien jouer les troubles fêtes cette année. « Notre groupe sera plus complet. Nous avons renforcé les lignes arrière, trouvé des joueuses athlétiques et surtout une joueuse à gros potentiel dans la raquette. » indique Benoît Marty, reconduit pour deux années supplémentaires.
Du côté de la Marne, la trêve n’a pas été de tout repos. Eliminé dès le premier tour des play-offs la saison passée, le Champagne Basket Féminin, qui a en ligne de mire la montée en LFB, a lancé l’opération reconstruction. L’entraineur Julien Pincemin remercié, c’est Aurélie Lopez, coach bien connue de la maison Champagne Basket jusqu’en 2017 qui reprend les rênes et pose de nouveau ses valises dans la cité des sacres.
Pour sa 13e rentrée de suite en LF2, le Champagne Basket Féminin a refondu son effectif, avec comme ligne directrice : créer un véritable collectif dans lequel le groupe prime sur les individualités. C’est donc autour de Mathilde Domenger, Jessica Mavambou, Mila Marquet et Maaja Bratka, pétillantes la saison passée, que le staff champenois a ainsi souhaité concevoir son recrutement. Le club marnais a injecté un souffle de jeunesse à son effectif avec les arrivées d’Emilie Raynaud (20 ans, 1m83) à la mène, d’Evita Herminjard (24ans, 1m75), Camille Hilotte (20 ans, 1m84) au poste 2 ainsi que de Rosanne Le Seyec, récente médaillée de bronze au championnat d’Europe U18. Afin de venir épauler cette jeunesse, le club comptera sur l’expérience de Stepha M’BAYE (27 ans, 1m80) en provenance d’Aulnoye et de l’estonienne Mailis Pokk (30 ans, 1m86).
Après un été de grands travaux du côté de la Champagne, l’objectif est très clair pour le président rémois Philippe Sauret « Aujourd’hui, nous sommes en capacité de monter ».
Toujours viser les sommets, la même rengaine pour le club alsacien que la saison passée. Défaite par le trouble-fête La Tronche-Meylan aux portes des finales de la division en 2021-2022, la S.I.Graffenstaden devra se remobiliser pour toucher du doigt son objectif : la LFB. Comme Chartres, 4 départs sont à noter : Clara Djoko (USA), Séréna Manala (La Roche Vendée Basket, LFB), Stephany Skrba, Emma Peytour (CCBM, LF2).
S’appuyant sur un socle de 6 joueuses déjà au fait du système mis en place par Fabien Kaerle, la SIG mise sur la jeunesse cette saison pour pallier les 4 postes vacants de son effectif. Victoria Harris pose ainsi ses valises dans l’Est de la France. Après avoir évolué en Allemagne puis en 1ère division grecque, la joueuse américaine viendra apporter toute sa dimension physique sous les paniers. Le premier aperçu de son impact en donne l’eau à la bouche (21 points, 16 rebonds, 5 passes pour 34 d’évaluation) pour peut en témoigner le COB Calais qui en a fait les frais au 1er tour de Coupe de France. A ses côtés, trois jeunes pousses à fort potentiels. Prêtées respectivement par Basket Landes et Villeneuve d’Ascq, Célia Cardenal et Binta Drame rejoignent Illkirch-Graffenstaden afin de trouver des responsabilités dans l’antichambre de LFB. Aussi en provenance du Nord de la France, Linda Amaning, ancienne pensionnaire du Pôle France BasketBall, rejoint l’aventure. Un groupe mêlant expérience et potentiel en devenir qu’il sera intéressant à suivre cette saison.
