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Preview - Ligue Féminine 2 [3/4]

Mondeville et Aulnoye voient les choses en grand, nouvelle ère à Calais

Crédit photo : ESSM Le Portel
Tom Thuillier - 12/10/2022
La saison 2022-2023 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt, l’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes tenteront d’accéder à la première division nationale dès le 15 octobre prochain. Aujourd’hui les Hauts de France et la Normandie sont à l’honneur avec trois clubs désormais ancrés dans le paysage LF2.

En Normandie, l’USO Mondeville veut apprendre de ses erreurs. Éliminé à la surprise générale dès le premier tour des play-offs l’année dernière, le club normand ne veut pas griller les étapes cette fois-ci comme l’explique Romain Lhermitte « Ces dernières années, quelque chose qui a été très mal managé, c'est le fait de vouloir absolument monter ». Il n’en reste pas moins que Mondeville a bâti un effectif très séduisant pour sa quatrième année en deuxième division.

Un an après leurs départs de Mondeville, Ewl Guennoc et Nahan Niaré sont de retour en Normandie. Elles retrouveront leurs coéquipières de toujours Louise Buissière et Vaciana Gomis qui ont rempilé pour une saison. La raquette sera toujours occupée par Shanavia Dowdell (35 ans, 1,88m), qui règne sur les parquets de LF2 depuis son arrivée dans la division il y a quatre ans. Sarah Ousfar et Bérangère Dinga Mbomi seront toujours fidèle au poste tout comme Sabine Bouzenna qui apportera sa science du jeu à un effectif mêlant jeunesse et expérience. Comme chaque saison, les observateurs auront un regard sur les jeunes joueuses du centre de formation qui partageront leur temps entre la LF2 et l’équipe NF2 : Leila Lesueur Harrisoum Coulibaly, Lina Fimbo, Celaine Ricco mais également la récente championne d’Europe U16, Sarah-Yvanna Keboum. Enfin, au rayon des départs le club dit au revoir à Pauline Lenfant (Le Havre, NF1) et Florine Basque (Ifs, NF1) ainsi qu'Aminata Gaye qui continuera son développement du côté de Toulouse (LFB) .

Si l’effectif est attrayant, Romain Lhermitte connait la densité du championnat et préfère rester prudent « Je ne suis pas sûr qu'on soit armé pour monter. Cela fait trois ans que je connais ce niveau-là. C'est quand même un championnat qui est hyper serré. »

Dans le Nord, l’AS Aulnoye repartira d’une page vierge ou presque. Seules Meyira Tirera, Marion Heriaud et Mariama Daramy continueront l’aventure Aulnésienne. Malgré le départ de joueuses majeures comme Stepha M’Baye ou Evita Herminjard, le club nordiste s’est offert des recrues de choix pour atteindre ses objectifs. Joueuse incontournable de ces dernières années en France, l’internationale Malienne Touty Gandega arrivera de Nantes-Rezé (LF2). Elle sera accompagnée de sa coéquipière Astou Gaye (24 ans, 1,88m) qui effectuera le même trajet avec la volonté de s'imposer après une saison en dent de scie du côté de Nantes-Rezé. De son côté Hélène Jakovljevic traversera la France puisqu’elle arrivera de Toulouse, fraichement promu en LFB. La meneuse formée à Villeneuve d’Ascq où elle a fait ses premiers pas dans le monde professionnel retrouvera le Nord en espérant faire aussi bien que la saison dernière. Le club s’est également attaché les services de Mai Loni Henson (24 ans, 1,85m) afin de solidifier sa raquette. Après deux ans passés au Havre (NF1), l’américaine a prouvé qu’elle pouvait peser à l’échelon supérieur. Les jeunes Bintou Moctar et Pauline Stalars viennent compléter un effectif déjà bien fourni.

Demi-finaliste malheureux la saison passée, Aulnoye se veut une nouvelle fois ambitieux avec un recrutement de qualité et de grandes attentes « Il faut être ambitieux mais aussi se donner les moyens de son ambition » estime Daniel Maitrepierre, président de l’ASA. Pour lui l’objectif est clair : monter en LFB dans les trois ans à venir. Mais les places sont chères et comme le rappelle Agnès Denys, manager général du club « Cette année, le niveau en LF2 sera relevé, au-dessus de la saison passée ».

Non loin de là un grand changement s’opère. À Calais, l’emblématique Kevin Brohan a été remercié après 10 ans passés au poste d'entraîneur principal. Pour le remplacer le club a choisi la solution interne en confiant les rennes de l’équipe à son assistant, Maxime Sauvage qui connaîtra sa première expérience de coach principal au niveau professionnel. Avec la nomination du technicien Portelois, le COB Calais espère entrer dans une nouvelle ère et casser la spirale négative de ces dernières saisons.

Au niveau du recrutement, le club de la Côte d’Opale n’a pas fait de folie cet été. Deux nouvelles joueuses poseront leurs valises dans le Pas-de-Calais en provenance de l’échelon inférieur : Salimata Koita (Geispolsheim, NF1) et Assetou Diakité (US Orthez, NF1). L’américaine Shakayla Thomas, meilleure marqueuse de la saison précédente, a renouvelé son bail et sera à coup sûr la menace numéro un du côté de Calais. À ses côtés, le staff a souhaité miser sur la continuité en conservant ses cadres à l’image de Fleur Devillers et Anais Vielotte qui entameront respectivement leur cinquième et sixième saison au club. Après un été chargé où elle s’est illustrée en 3x3, Claire Parisi semble prête à éclore cette saison. Avec le départ de Maud Stervinou vers Saint-Amand (LFB) et l’arrêt d’Emmanuelle Gorjeu (maternité), la bordelaise aura tout le loisir de d’exprimer son talent offensivement. La ligne arrière est complétée par Ines Sequeira et Meg Pedroso qui poursuivent l’aventure après une fin de saison réussie. De jeunes joueuses issues du centre d’entrainement Calaisien intégreront l’effectif : Lilou Petit, Cléa Behey et Clarance Kongo.

Rendez-vous ce soir pour une nouvelle preview de Ligue Féminine 2 dédiée cette fois-ci à Champagne Basket, Strasbourg et Chartres.