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Preview - Ligue Féminine 2 [2/4]

Objectif LFB pour Charnay, la Tronche Meylan et Montbrison prêts à en découdre

David Besse Photographie
12/10/2022
La saison 2022-2023 de l’antichambre de la Ligue Féminine de Basket reprend très bientôt, l’occasion de faire un tour d’horizon des 12 équipes tenteront d’accéder à la première division nationale dès le 15 octobre prochain. Aujourd’hui, direction la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Bourgogne-Franche-Comté, à la découverte de trois clubs qui auront le couteau entre les dents.

Dernière journée des play-downs de Ligue Féminine de Basket, le Charnay Basket Bourgogne Sud tombe face à Landerneau. Défaite synonyme de retour en LF2 après avoir accéder à l’élite en 2019, c’est le cœur lourd que les Pinkies redescendent d’un étage. Mais l’objectif est clair cette saison : retrouver la division toute récemment quittée.

Nouveau coach et pas des moindres à Charnay-les-Mâcons, un certain Stéphane Leite, signé pour trois années, habitué des parquets LFB et entraîneur emblématique de … Landerneau ! Côté effectif, Coralie Chabrier, Johanna Muzet et l’internationale malienne Kankou Coulibaly seront fidèles au poste. Sept nouvelles joueuses posent, elles, leurs valises en Saône-et-Loire. Les anciennes pensionnaires du Pôle France BasketBall, Amina Traoré et Dayana Mendes, toutes juste sorties de l’INSEP seront de l’aventure. Même chose pour les anciennes internationales jeunes que sont Elyah Kiavi, Amandine Toi et Maëva Djaldi-Tabji, les deux dernières étant de retour dans l’Hexagone après s’être expatrié en NCAA. Diana Balayera arrive de Champagne Basket après une belle saison sur le plan statistique tout comme Monique Akoa en provenance de Nantes. Pour clôturer son recrutement, le technicien clermontois a fait appel à l’ailière américaine Amber Melgoza (1,78 m, 24 ans). Sortie de l’Université du Washington en 2020, la Californienne a depuis sillonné l’Europe en jouant en Italie et en Espagne.

En forme lors de la présaison, les Pinkies ont tout de même trébuché pour leur première rencontre officielle lors des 1/32èmes de finale de Coupe de France face à Monaco (69-67). Pas la meilleure manière de commencer la saison, mais Charnay ne s’arrêtera pas à cela pour aller toucher du doigt son retour dans l’élite.

Dans l’Isère, la prestation proposée par le BC La Tronche-Meylan la saison dernière laisse rêveur pour cette année. Après s’être battu pour le maintien en 2020-2021, décroché in extremis, la chanson aurait dû être la même pour le groupe de Mickaël Cortet et Clément Sanchez : tenter de rester en Ligue Féminine 2. Enchaînant les victoires contre toute attente, les Guerrières n’avaient sûrement envisagé le dénouement final qui les a amenées aux portes de l’accession à la LFB. « C’est sûr que c’était une belle saison, au-delà de nos espérances. On a certainement profité du fait d’être pris de haut par les autres équipes en début de saison. Mais ce résultat était mérité, parce que le groupe a énormément travaillé, et il est monté à la fois en intensité et en gamme dans le jeu au fil de la saison », se rappelle Clément Sanchez, le directeur sportif du BCTM, auprès des Affiches de Grenoble et du Dauphiné. Cette saison, après avoir montrer de quoi il était capable, la Tronche-Meylan sera attendu au tournant et aura une cible dans le dos.

Le club, confiant, mise pour l’exercice 2022-2023 sur la constance et la stabilité avec le départ de seulement 3 joueuses et la signature de 3 remplaçantes alors que les autres clubs de la division renouvellent quasiment tous leurs effectifs à plus de 60%. Camille Droguet, tout récemment médaillée d’or à la Coupe du Monde 3X3 U23, revient dans l’Isère accompagnée de Prescillia Colombo (Nantes) et la jeune Fiona Coldepin (Lons-le-Saunier, NF2). Dans une division homogène où tous les coups sont permis pour sortir du logo, l’ambition du club isérois est de « finir dans le top 5 en saison régulière, puis de jouer sans pression lors des play-offs. Charnay, relégué de Ligue Féminine, sera forcément dangereux. Tout comme Mondeville – qu’on n’a jamais battu en trois saisons de LF2 –, Reims, Chartres, Aulnoye, et même les promus Feytiat et Monaco. C’est extrêmement dense, tout le monde peut battre tout le monde. »

La Tronche Meylan pourra-t-il remplir de nouveau la Patinoire Polesud de Grenoble pour de nouvelles finales de LF2 ? Réponse en mai prochain.

Du côté du Basket Club Montbrison Féminin, l’ancienne internationale Corinne Benintendi (48 sélections) est toujours aux manettes. L’emblématique technicienne du club de la Loire, présente depuis 2013, s’est activée à ce propos sur le recrutement cet été. En effet, la raquette du club a été déserté à l’intersaison avec le départ de la révélation Jaisa Nunn et des précieuses Annika Holopainen et Shenita Landry. Cinq nouvelles recrues font donc leur arrivée. L’intérieur sénégalaise Arame Niang arrive de Cincinnati, Kukiya Mayo d’Aulnoye, l’ancien angevine Carla Bremaud de retour en France après plusieurs années du côté de Wichita State, l’ancien pensionnaire du Pôle France Palmyre Mbu et Jade Gaillard, qui quitte l’UFAB 49 pour le BCMF.

Après l’échec face à l’ogre toulousain la saison passée en ouverture des play-offs, Montbrison doit rêver de mieux cette saison pour continuer sa dynamique et pourquoi pas tâtonner le haut du panier de LF2 comme les joueuses du club l’avaient fait en 2018-2019. Bien que déjà battus en Coupe de France de quelques unités par le promu Feytiat et après avoir souffert des absences et des blessures en préparation, le BCMF a toujours de belles surprises à proposer chaque saison. Hâte de voir la prochaine.

Rendez-vous ce soir pour une nouvelle preview de Ligue Féminine 2 dédiée cette fois-ci à Mondeville, Calais et Aulnoye.