Lyon ouvre son palmarès en LFB | FFBB

Vous êtes ici

Ligue Féminine - Playoffs

Lyon ouvre son palmarès en LFB

A Lyon, Arnaud Dunikowski (LFB) - 23/05/2019
Porté par un collectif ultra dominateur (6 joueuses à plus de 12 d'évaluation), Lyon a remporté, devant son public, la manche 5 des finales LFB. Marième Badiane et ses partenaires décrochent ainsi le premier titre de champion de France LFB de l'histoire du Lyon ASVEL Féminin.

Playoffs LFB - Finale match 5

Lyon - Lattes Montpellier 75-61 (24-16; 20-16; 15-14; 16-15)

Pour la première fois de l'histoire, le titre de Champion LFB se joue sur un match 5. Au regard de l'intensité déployée par les deux équipes lors des quatre premiers matches, cette ultime confrontation entre Lyon et Lattes Montpellier ne peut qu'atteindre des sommets.

Et le début est conforme aux attentes avec beaucoup de rythme des deux côtés du terrain. En réussite à l'image d'Ingrid Tanqueray, Lyon creuse un petit écart (10-5, 5'). Les Gazelles haussent leur niveau défensif pour trouver du jeu en transition, elles ne veulent pas laisser leurs adversaires s'échapper si facilement. Plus entreprenantes, Alysha Clark (9pts) et les Lionnes parviennent à reprendre leurs aises (24-16, 10').

Dès la reprise du jeu, Lyon atteint la barre des 10 points grâce à Pao Salagnac. Après la surprise Ciak du match 4, c'est Clarissa Dos Santos qui passe outre la douleur pour aider son équipe (34-21, 15'). Dominateur dans la raquette, le collectif rhodanien ne se prive pas pour appuyer là où ça fait mal par Badiane puis Clark. Des éclairs signés Endy Miyem et Sami Whitcomb permettent au BLMA de limiter les dégats à la pause (44-32).

L'impact défensif de l'ASVEL n'a pas faibli, Lattes Montpellier est en difficulté mais Lyon n'en profite pas réellement alors que les opportunités sont là (50-40, 25'). Et à force de laisser passer les occasions, l'écart se réduit sur un panier très lointain de Dabovic (52-43). Michelle Plouffe, seule sous le cercle puis à 3-pts, redonne de l'air à ses partenaires. Un panier primé de Helena Ciak à la sirène entretient le suspense (59-46, 30').

Obligé de prendre des risques pour garder le contact, le BLMA ne trouve pas la mire de loin. Les oublis au rebond offrent à Lyon des deuxièmes chances bienvenues dans leur quête du trophée. Et comme Clarissa Dos Santos a retrouvé toute ses capacités, Lyon s'envole (71-52, 35'). Il ne reste plus qu'à gérer les dernières minutes, une formalité pour une équipe lyonnaise qui aura dominé son sujet dans le match 5.

Les réactions d'après-match

Thibaut Petit (entraîneur Lattes Montpellier) : "Il nous a manqué un peu de tout, rigueur, fraîcheur, énergie, réussite. Lyon mérite sa victoire devant son public. Il faut un vainqueur, c'est Lyon. Notre semaine de préparation a été difficile, on aurait dû passer au-dessus mentalement. Aujourd'hui il n'y avait pas cette énergie, cette agressivité vers le cercle."

Endy Miyem (Lattes Montpellier) : "Dès le départ on a été dominées. On s'est tirées une balle dans le pied en étant moins carrées que sur les deux derniers matches. On a manqué un peu d'agressivité, de rythme défensivement. Notre erreur a été d'oublier qu'on pouvait dominer à l'intérieur. C'est dur de perdre deux finales cette saison. On en voulait plus ce soir mais on a donné notre maximum."

Valéry Demory (entraîneur Lyon) : "J'ai une super équipe, des guerrières. Elles m'ont surpris. Il ne fallait pas craquer, d'entrée on a mis une surpression défensive. Cette équipe a un coeur incroyable. C'est sûrement la finale la plus dure que j'ai eue à coacher. L'avantage du terrain a été déterminant."

Paoline Salagnac (Lyon) : "C'est un plaisir de faire vivre ça à tout le monde. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Le destin était que l'on gagne ici dans cette salle. C'est magique de voir cet engouement."

Tony Parker (Président Lyon) : "C'est aussi fort que les garçons en 2016. Les filles sont incroyables. Ca fait chaud au coeur. Valéry Demory a cru en ce que je lui ai proposé, tout le monde a travaillé dur pour que ce club grandisse vite. Il faut garder les pieds sur terre et continuer à travailler."