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Nationale Masculine 1

L’URB en tête à l’Ouest, Mulhouse et Rouen se disputent le trône à l'Est

Gérard Héloïse - RAC Basket
Thomas Puentes - 14/11/2022
La division respirant un peu le temps de la trêve internationale après neuf journées de compétition, il est l’heure du premier bilan de l’exercice 2022-2023 pour les 28 équipes de la division. Le bon moment pour décrypter les premières tendances et mouvements au classement de la saison.

Poule A :

Après une première saison d’intégration difficile où les Rennais s’étaient fait peur, ne passant pas si loin que ça de la zone rouge, cette saison semble leur ouvrir les portes d’un tout autre chemin. Meilleure attaque du championnat (94,2 points marqués à 58,9% à 2 points et 40,1% à 3 points de moyenne), aussi bien individuellement que collectivement (24,9 passes décisives par match), mené par un Sébastien Cape stratosphérique depuis l’ouverture du championnat, l’Union Rennes Basket 35 semble pour le moment intenable dans cette première phase. Pour le moment, seul Lorient a réussi à faire vaciller le club breton lors de la première journée. Derrière Rennes, les débats sont ouverts pour quatre équipes qui pointent avec un bilan de 6 victoires et 3 défaites. Tandis que Chartres, attendu à ce niveau, ralenti un peu le pas avec deux revers consécutifs avant la trêve, d’autres retrouvent leur niveau d’antan et Loon Plage (5ème) surprend toujours autant. Plus en peine qu’à l’accoutumée la saison passée, Challans (4ème) semble avoir retrouver les standards qui faisaient de la ville vendéenne une place forte de Nationale Masculine 1. Même chose pour Toulouse (3ème) qui avait tâtonné l’accession à la Pro B il y a quelques années, alors qu’en 2021-2022, les hommes de Stéphane Dao s’étaient inclinés aux portes des play-offs. Aux portes du Top 5, Poitiers (6ème) peine à creuser l’écart afin de retourner dans les hautes sphères de la poule. Derrière on retrouve Vitré (7ème), qui après un début de saison canon, enchaînent les défaites. Lorient (8ème) suit derrière. Bastion de la division, le club breton qui semble se relancer après une ouverture de championnat difficile, ambitionnera sûrement d’aller chercher plus haut. Rueil (9ème) espérera sûrement la même chose de son côté. Après avoir tenu les rênes de la poule pendant 4 journées, le club francilien semble être rentré dans le ventre mou du groupe de l’Ouest aux côtés de Tarbes-Lourdes (10ème). Dans la queue du peloton, l’ancien pensionnaire de Pro B, Tours (11ème) fait figure de mauvais élève. Attendus comme l’un des prétendants directs à la montée, le début de saison des Tourangeaux laisse présager qu’il faudra faire preuve de patience. Plus en rythme juste avant la trêve, les hommes de Thomas Drouot seront à suivre dès la reprise pour savoir si la machine est vraiment lancée. Promu cette saison, Berck (12ème) prends doucement la mesure du niveau après des prémices difficiles. Les Sables Vendées (13ème), eux, n’y arrivent pas. Une performance compliquée après avoir tâtonner la saison passée les play-offs d’accession. Le Pôle France Basketball (14ème) ferme la marche de son côté.

Poule B :

A l’Est, la rivalité pour la tête du groupe fait toujours aussi rage entre Mulhouse (1er) et Rouen (2ème). Une guerre de détails qui permet pour le moment au club alsacien de courir en tête. Le club normand, produisant un basketball cohérent avec son rang, assure dans son costume de prétendant à la Pro B. Encore invaincus jusqu’à la 7ème journée, le MBA est encore sur les mêmes rails que la saison passée malgré une refonte quasi-totale d’effectif. Seul Andrézieux (3ème) aura réussi l’exploit de faire tomber le groupe de Lauriane Dolt. Le club rhodanien, affiche son meilleur bilan au démarrage pour le moment depuis son retour en NM1 en 2016/2017. Peut-être le signe d’un retour en play-offs comme la saison passée et pourquoi pas plus ?
Derrière, le Havre (4ème) reste à flots avec une journée d’avance suivi de son voisin Caen (5ème), qui semble avoir trouvé son rythme après un départ en dents de scies. La jeunesse de Pont de Cheruy (6ème) pointe juste derrière à l'appel, à égalité au bilan avec le CBC, grâce à un gros début de saison des hommes de Dounia Issa, Unique bourreau de Rouen cette saison, le SOPCC semble être lancé sur de bonnes bases une nouvelle fois cette année. Orchies (7ème) a semble-t-il ralenti la cadence après 9 rencontres jouées. Longtemps présent dans le trio de tête de la poule B, le club nordiste finit difficilement cette première période face Andrézieux et Caen, reléguant ainsi Joe Burton et ses coéquipiers dans le milieu de classement du groupe. Derrière Cergy-Pontoise (8ème) et Besançon (9ème), avec un bilan similaire, ont les dents longues. De retour dans la course après un lancement compliqué, les deux formations ont montré qu’elles avaient les armes pour rivaliser avec le haut du panier du groupe. Feurs (10ème), tout comme Berck dans l’autre poule, prend progressivement le pli dans une division que le club avait quitté à l’issue de la saison 2019-2020, mais peine tout de même à prendre des rencontres. Chez leurs voisins de LyonSO (11ème), le tableau est certes similaire au classement, mais la perspective n’est pas aussi enthousiasmante que la saison passée lors de leurs débuts en NM1 . Peinant à décoller, les lyonnais ont tout de même encore de la marge pour remonter la pente. Derrière, Kaysersberg (13ème) emboîte le pas à Boulogne-sur-Mer (12ème) avec seulement 2 victoires pour 7 défaites. Pour finir, Hyères-Toulon, lanterne rouge du championnat, toutes poules confondues, n’arrive pas à ouvrir son compteur de victoire malgré de nombreuses opportunités de le faire (3 défaites de moins de 3 points). Le HTV, promu cette saison, arrivera-t-il à sortir de cette mauvaise passe ? Réponse lors de notre prochain bilan sur la division à l’occasion des fêtes de fin d’année.