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Equipes de France

Photo de famille

Julien Guérineau, sur place à Londres - 26/07/2012
La deuxième journée olympiques des Equipes de France a été marquée dans la soirée par la présentation des deux sélections à la presse. C'était au Club France, sur les bords de la Tamise. Un superbe endroit pour une superbe photo de famille.
A 12h45 ce jeudi, l’Equipe de France féminine a débuté son échauffement dans les coulisses de la salle olympique. Un échauffement mené par Frédéric Aubert et destiné à enchaîner directement sur le travail basket pendant 45 petites minutes… Le temps accordé par l’organisateur avant que les Bleues ne déménagent d’une vingtaine de mètres pour rejoindre la salle annexe. Une organisation particulière aux Jeux Olympiques à laquelle les onze joueuses (Emilie Gomis est toujours ménagée) se prêtent de bonne grâce.
Même scenario deux heures plus tard pour les masculins. Eux aussi comptaient un absent de marque dans leur rang. Tony Parker, victime d’un coup à l’épaule face à l’Australie, a effectué quelques shoots et des exercices physiques sur la touche mais n’a pas pris part au jeu.
En soirée, les deux Equipes de France avaient rendez-vous au Club France situé au bord de la Tamise. Chacune a pu y dîner et enchaîner avec une présentation à la presse puis de multiples séances d’interviews. Les féminines, présentées par le Directeur Technique National Jean-Pierre de Vincenzi, ont ouvert le bal à 20h30, heure locale, suivies, une heure plus tard, par leurs homologues masculins. Les joueurs comme les joueuses ont pu prendre pleinement conscience de la magnitude de la compétition olympique et de son impact médiatique.


Le regard d’Emmeline NDongue sur ses premières heures londoniennes
"C’est immense, un truc de dingues. On croise des gens que l’on regarde à la télévision habituellement, on se retrouve au milieu de milliers de sportifs avec vue sur un stade qui s’illumine. Mais nous n’allons pas oublier que cela a été dur pour venir ici donc on ne prendra pas le risque de rater quelque chose de grand parce que nous aurons trop regardé à droite à gauche. Il faudra savoir se disperser quand on pourra le faire et se concentrer sinon. Je pense que nous sommes aptes à le faire. Les Jeux ce n’est pas un Euro ou un Mondial. Ce qui prime pour les journalistes et tous les observateurs c’est de raconter l’évènement et comment on se sent pendant cet évènement. Dès que j’ai quitté Bourges pour arriver à la Gare du Nord, j’avais le cœur qui battait. La seule chose que je voulais c’était arriver à Londres avec la dotation du CNSOF, faire partie du truc…  Nous étions toutes excitées pour des choses parfois futiles. Comme des gamines. Une fois que la compétition aura commencé, on parlera du Brésil, de l’Australie."