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Pôle France Basket

Nell Angloma, joueuse du mois

Julien Guérineau - 10/10/2021
Le staff du Pôle France a mis en place une évaluation mensuelle de ses joueurs basée sur différents critères : sport, scolarité, autonomie, progression, compétitivité, hygiène de vie… Nell Angloma (1,80 m, 15 ans) a été élu joueuse du mois de septembre.
 
Elle n’était pas au courant de l’existence de ce trophée. Elle en est pourtant la première lauréate pour la saison 2021/22. Nell Angloma a donc parfaitement réussi son intégration au sein du Pôle France, elle qui avouait une pointe d’inquiétude à l’idée d’intégrer la structure d’élite du basket français : "J’appréhendais de ne pas tenir le rythme mais le premier mois s’est bien passé. On m’avait prévenu que l’INSEP c’était dur, il faut trouver le rythme. Le changement par rapport au pôle espoirs c’est l’intensité des entraînements. Il faut être très organisé pour faire ses devoirs et jouer derrière. Je me suis bien habituée globalement."

Issue du Pôle de Haute-Normandie, Angloma a eu l’occasion de préparer son intégration de la meilleure des manières en fréquentant, avec un an d’avance, la génération 2005, lors du Challenger FIBA disputé et remporté à Helsinki. En Finlande, elle n’a d’ailleurs pas fait que de la figuration, terminant quatrième meilleure marqueuse du groupe avec une efficacité redoutable (7,6 pts, en 17’). Habituée à être surclassée depuis ses débuts avec l’Evreux ACB, Angloma a également profité de la présence en bleu de Téa Cléante, rentrée avec un an d’avance à l’INSEP l’an dernier. "Nous venons de la même zone donc je la connaissais déjà", explique-t-elle. "Du coup on en parlait beaucoup. C’était bien d’avoir une fille de mon âge avec moi dans le groupe."

En manque de compétition après l’arrêt des championnats de jeunes la saison passée, Angloma a retrouvé avec plaisir des week-ends de compétition et était déjà la meilleure marqueuse du PFBB après trois journées de NF1. "On joue contre de fortes joueuses. Je me suis dit que le niveau était haut et il va falloir travailler dur pour réduire l’écart entre elles et nous", remarque-t-elle. "La différence je trouve qu’on la ressent surtout physiquement." Un défi à relever qui, elle l’espère, la conduira vers la Coupe du Monde U17 l’été prochain.