Noah Penda, joueur du mois

 

"Je m’y attendais un petit peu…" Noah Penda n’a pas joué les faux modestes à l’heure de commenter son titre de joueur du mois de septembre du Pôle France. Difficile en effet de rater le début de saison du Francilien. Après quatre journées de championnat de NM1, il pointait en effet à la quatrième place des meilleures évaluations de la division ! Un impact spectaculaire (16,5 pts, 6,3 rbds, 2,8 pds) même si le principal intéressé n’y voit rien d’extraordinaire : "Je n’ai pas fait tant de choses que ça. Je ne ressens rien d’incroyable. J’ai pris des rebonds et coupé ligne de fond. Ce ne sont pas des exploits individuels."

Penda joue juste, reste dans son registre, apporte de l’intensité et profite d’un physique (2,01 m, 98 kilos) taillé pour la haut-niveau. Autant d’atouts qui lui avaient permis de participer à 13 matches de NM1 la saison passée, un total inédit pour une première année. Penda n’avait cependant pas eu l’occasion de confirmer pendant l’été. Une entorse du pouce à 15 jours du Challenger U16 l’a privé de la compétition et c’est donc de loin qu’il a vu la génération 2005 se qualifier pour la Coupe du Monde U17 2022, le prochain objectif du jeune homme.

Mais en attendant le rendez-vous planétaire, l’ancien joueur de Villemomble et Levallois va chercher à poursuivre sur sa lancée en championnat, conscient que des adversaires a priori plus concernés par Melvin Ajinça ou Rayan Rupert auront plus d’attentions à son égard. "C’est là qu’on voit les forts joueurs", prévient-il avant de pointer quelques axes de progression : "J’ai un tir que je trouve plutôt stable mais au niveau du dribble je dribble très haut. Il va falloir que ça change." Une arme supplémentaire qui pourrait rapidement lui servir chez les pros. Elève de terminal, Penda décrochera sans doute son baccalauréat avec un an d’avance. Une précocité qui pourrait jouer sur sa présence l’an prochain sur le campus de l’INSEP.