L’Équipe de France féminine 3x3 lançait sa saison cette semaine aux États-Unis avec la première étape du circuit international « FIBA 3x3 Women’s Series ». Après une phase de poule maitrisée malgré une courte défaite face aux États-Unis (11-15), les Bleues se présentaient face à Springfield en quart de finale.

Face à une équipe composée de deux joueuses issues de l’équipe américaine championne du monde l’été dernier à Vienne (Brink, Harper) et une championne olympique en titre (Gray), les joueuses de Yann Julien ont fait preuve de beaucoup de combattivité. Les Françaises ont notamment pu compter sur une excellente Anna Ngo Ndjock (7 points) mais n’ont pas pu résister aux assauts des locales (12-17).

Le collectif français à désormais rendez-vous les 29 et 30 mai à Marseille pour la deuxième étape du circuit international « FIBA 3x3 Women’s Series ».

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Vice-championnes du monde en titre, les Françaises ont tenu leur rang aux États-Unis. Dans l’écrin du Naismith Memorial Basketball Hall of Fame, les joueuses de Yann Julien enregistrent deux victoires pour une défaite et se qualifient pour les quarts de finale.

Le quatuor français a d’abord fait parler son expérience face à la jeune équipe allemande de Freiburg (17-12) en s’appuyant sur une excellente Hortense Limouzin (10 points). Les Bleues ont ensuite dû rendre les armes face aux États-Unis de Hailey Van Lith malgré une prestation défensive de très haute volée (11-15). Dans le dernier match de la journée, les coéquipières de Anna Ngo Ndjock (10 points) se sont finalement ouvert les portes des quarts de finale grâce leur succès avec la manière face aux canadiennes de Calgary (21-16).

Le collectif Français composé de Hortense Limouzin, Myriam Djekoundade, Anna Ngo Ndjock et Marie-Eve Paget disputera les quarts de finale face à Springfield (16h30) de la championne du monde en titre 3x3 récemment draftée en WNBA à la 2^ème position, Cameron Brink.

Retrouvez le programme complet du Women’s Series de Springfield en cliquant ici

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Cette saison, la première équipe professionnelle française « 3x3 Paris » a écrit l’histoire en remportant un Masters du World Tour et en atteignant la finale mondiale du circuit, est-ce un bon signal pour l’Équipe de France ?

Je pense que c’est essentiel qu’on soit une vitrine pour le 3x3 français, qu’on véhicule une bonne image et qu’on donne envie aux autres joueurs de s’investir dans la discipline. A mon avis si « 3x3 Paris » est performant c’est un bon signal pour l’Équipe de France même si c’est très clair pour nous que faire partie de la première équipe professionnelle française ne garantit pas une place en Équipe de France.

L’intégralité de « 3x3 Paris » figure dans la pré-séléction du Tournoi de Qualification Olympique (TQO). Comment se passe la concurrence au sein du groupe ?

La concurrence on s’y attendait forcément. On ne se sent pas trahi car « 3x3 Paris » et l’EDF ce sont deux choses complétement différentes. On est très content que des joueurs de 5x5 viennent à la discipline et reconnaissent que pour être un bon joueur de 3x3 il faut y jouer.

Aujourd’hui être spécialiste de la discipline est devenu une obligation dans le paysage du 3x3 mondial ?

Pour moi il n’y a pas de monde où les pays se présenteraient sans spécialistes. Il y a trop d’équipes qui sont sur le circuit mondial et qui jouent ensemble depuis plusieurs saisons. Le collectif fait vraiment la différence au 3x3, ce sont toutes ses petites choses qui mettent du temps à mettre en place qui font la différence sur les matchs de très haut niveau.

Affronter des spécialistes c’est affronter souvent les mêmes joueurs d’une compétition à l’autre. Comment appréhendez-vous cela ?

C’est une pyramide donc forcément en jouant au plus haut niveau sur le « FIBA 3x3 World Tour » on affronte les meilleures équipes et donc les meilleurs joueurs. L’avantage c’est qu’on a une excellente connaissance de nos adversaires mais d’un autre côté ils peuvent en dire de même.

Peut-on dire que c’est une bonne chose avant de jouer un tournoi aussi crucial que le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) ?

Pour moi c’est une bonne chose parce que personnellement je préfère jouer contre des mecs que je connais. Le 3x3 c’est beaucoup de duels à gagner et quand on connaît moins les équipes en face on peut plus facilement être surpris. On sait sur quels aspects les équipes vont nous attendre mais on sait aussi comment les stopper.

À quoi faut-il s’attendre sur ce Tournoi de Qualification Olympique (TQO) ?

Il faut s’attendre à la guerre. On ne voit pas d’autres issues que sortir gagnant, il va y avoir beaucoup d’engagement et de nervosité mais il va falloir être intelligent. On sait qu’on en est capable. 

La particularité du 3x3 c’est qu’il faut très rapidement switcher d’une rencontre à l’autre. Comment gérez-vous ça lors des compétitions ?

On est très bien accompagné par le travail du staff. Ce n’est pas rare qu’on fasse un point vidéo entre deux matchs, on est habitué car on a travaillé toute l’année comme ça. On doit rapidement passer à autre chose en cas de victoire mais aussi en cas de défaites. Le fait d’avoir jouer autant de tournois cette année est une chance pour nous.

Vous avez connu une période compliquée cet été sur le World Tour avec « 3x3 Paris », cela vous a aidé à avancer ?

C’est maintenant que le travail avec « 3x3 Paris » prend tout son sens. On a emmagasiné énormément d’expérience cette année, il y a tout de même eu une vraie progression lors de la deuxième saison. On a gagné notre premier Masters et participé à la finale mondiale du World Tour, ce n’est pas anodin.

Tu as eu la chance de porter le maillot bleu lors des Jeux Européens en juin dernier, que représenterai une sélection pour le TQO ?

C’est ce qu’il y a de plus gratifiant en tant que sportif professionnel de représenter son pays, son sport. La spécificité du 3x3 c’est que nous sommes encore un peu méconnus, représenter le 3x3 français c’est une énorme fierté.

Aujourd’hui tu fais partie des tout meilleurs français en 3x3, c’est quelque chose qui est fait pour durer ?

J’espère oui. Quand j’ai pris la décision de me lancer totalement dans le 3x3 avec « 3x3 Paris » j’étais vraiment excité à cette idée. J’ai vraiment envie de continuer sur la durée avec l’Équipe de France ou une équipe professionnelle, je donnerai tout pour avoir ces opportunités-là.

Tu as vécu de l’intérieur la création de la première équipe professionnelle française, porté le maillot Bleu puis retenu dans le groupe de préparation pour ce TQO. Est-ce vous sentez l’engouement autour du 3x3 français ?

Oui et non car on est focus sur le côté sportif. Je sais qu’on est des ambassadeurs de ce qui se passe à l’extérieur mais je suis très concentré sur nos objectifs en tant qu’équipe. Aujourd’hui c’est étape par étape, aujourd’hui je ne maitrise que l’aspect sportif mais on apprécie le soutien qu’on reçoit régulièrement.

Retrouvez le programme complet de la Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Utsunomiya en cliquant ici

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Hong Kong accueillait ce weekend le premier des trois TQO en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024. En jeu, au total 5 tickets par catégorie pour compléter le plateau olympique, aux côtés de la France, les USA et de la Chine dans le tournoi féminin, et de la Serbie, les USA et la Chine dans le tournoi masculin.

A Hong Kong, 16 pays étaient en lice pour décrocher les deux premières qualifications pour les Jeux (1 par catégorie). Dans le tableau féminin, on retrouvaiten demi-finales, les quatre équipes qui avaient participé à la Pro League 3x3 Hoops Factory edition en présaison cet hiver avec la Hongrie, l’Azerbaïdjan, les Pays-Bas et la Pologne. Cette dernière qui avait fait forte impression à Toulouse en remportant le stop 3 de la Pro League, était opposée en finale à l’Azerbaïdjan, boosté par l’apport de la joueuse WNBA et Euroleague, Tiffany Hayes. Au termes d’un match accroché, c’est finalement l’Azerbaïdjan qui, après prolongation, empoche la qualification pour les Jeux de Paris, la toute première qualification du pays dans un sport collectif.

Dans le tableau masculin, les Pays-Bas et la Lettonie, que le public français avait pu voir à Lille et Toulouse durant la Pro League 3x3, se retrouvaient en demi-finale pour se livrer un combat acharné. Au bout de la prolongation, c’est finalement la Lettonie, portée à bout de bras par Nauris Miezis, qui remportait la rencontre pour s’offrir une finale à sens unique face à l’Autriche (19-14). Champions Olympiques en titre, les Lettons défendront leur titre place de la Concorde à Paris.

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Les Pays-Bas de Worthy De Jong auront une deuxième chance de qualification avec le TQO d'Utsonomya au Japon, dans lequel ils pourront se retrouver sur la chemin de l'Equipe de France.

Les groupes du TQO d'Utsonomya (3-5 mai) :

Groupe A : Lituanie, Pays-Bas, Porto Rico, Brésil

Groupe B : France, Mongolie, Japon, Egypte

Calendrier des matchs et résultats.

Dernière équipe parmi les sports collectifs français encore en lice pour obtenir son billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’Équipe de France 3x3 masculine tentera de décrocher ce précieux sésame au Japon. Les Bleus auront deux possibilités d’obtenir l’un des 4 tickets restants pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 puisqu’ils sont engagés dans deux TQO sur trois grâce à leur statut de pays hôte : Utsunomiya (Japon) du 3 au 5 mai 2024 et Debrecen (Hongrie) du 16 au 19 mai 2024.

Afin de préparer cette échéance majeure du calendrier, Karim Souchu a convoqué 8 joueurs pour un stage de préparation à Séoul (Corée du Sud) puis Utsunomiya (Japon). Le coach de l’Équipe de France masculine 3x3, entend s’acclimater au décalage horaire et profiter d’un groupe de travail élargi afin de présenter la meilleure équipe possible pour ce premier Tournoi de Qualification Olympique (TQO).

Têtes de série numéro deux grâce à leur sixième place au classement mondial, les Bleus devront obligatoirement s’imposer pour décrocher le seul et unique billet qualificatif mis en jeu sur ce tournoi. Placés dans la Poule B avec l’Egypte, la Mongolie et le Japon, les Français devront tout d’abord terminer à l’une des deux premières places puis remporter la demi-finale et la finale afin d’obtenir une qualification historique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Après une saison record sur le FIBA 3x3 World Tour, les six joueurs composant la première équipe professionnelle française de 3x3 (« 3x3 Paris ») ont été présélectionnés pour ce dernier cycle de préparation en Asie. Ils seront accompagnés par deux joueurs déjà présents lors de la fenêtre internationale de février à Beauvais.

Le Groupe France 3x3 masculin :

Entraîneur : Karim Souchu

Karim Souchu (Entraineur de l’Équipe de France masculine 3x3) à propos des enjeux :

« On sait par expérience que sortir d’un Tournoi de Qualification Olympiques (TQO) est extrêmement compliqué. Notre but c’est de sortir du UOQT2 pour s’enlever une épine du pied rapidement. Certaines équipes nous ont déjà battu en compétition officielle donc il va falloir se méfier de chaque adversaire et faire preuve de beaucoup de sérieux. Il n’y a pas de petits matchs, tout le monde veut sa place aux Jeux Olympiques, donc il va falloir être prêt. »

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Pour ses 20 ans, le CREPS de Bourges avait vu les choses en grand pour la première étape du circuit national 3x3 : un prize money de 5000€ et trois terrains installés au cœur d’un vélodrome, une première en France !

Au milieu d’un calendrier 5x5 chargé, cette première étape de la saison était promise aux spécialistes. Chez les hommes, les têtes d’affiches ont donné le ton d’entrée puisque Ermont SENEF, Brussels, Nantes ATC et le Stade Rochelais ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de leur poule. La surprise du week-end revient peut-être à Ermont Blue, nouveau venu sur le circuit. L’équipe du Val d’Oise rattaché au club d’Ermont 3x3 a bien failli créer la surprise dès les phases de poule face à Nantes ATC (tête de série n°2) avant de s’offrir une première demi-finale en s’offrant le Stade Rochelais en quart de finale (21-12). Les franciliens voyait leur parcours s’arrêter aux portes de la finale battus par leurs homologues de Ermont SENEF. Dans l’autre demi-finale Brussels est venu à bout d’une solide équipe de Nantes ATC, éprouvée physiquement suite à sa belle performance sur le Super Quest de Lausanne la veille. Les Belges n’ont pourtant pas réussi à convertir l’essai en finale, dominé physiquement par l’équipe du Val d’Oise. Après Nancy en 2023, Ermont signe donc son deuxième succès sur le circuit Superleague 3x3 FFBB.

Dans le tableau féminin les favorites Chiliennes ainsi que Saint-Denis SEC se sont rapidement mises à l’abri en terminant invaincues des phases de poules. Juste derrière, Bezons parvenait à l’emporter au bout du suspense face à une équipe locale de 45 Time qui a vendu chèrement sa peau tandis que Saran rejoignait le dernier carré en dominant l’équipe du CD Breizh 22. Dans le choc aux sommet ce sont finalement les sud-américaines qui empochent les 2000€  ainsi que 1500 points dans la course à l’Open de France au terme d’un match sérieux (14-11). L’équipe nationale du Chili a désormais les yeux tournés vers le Tournoi de Qualification Olympique (TQO) qui se tiendra en fin de semaine à Hong Kong.

Héroïque en finale pour Ermont SENEF, Louis Bah s’est vu remettre le trophée de MVP Caisse d’Epargne sous les applaudissements d’un public conquis. Chez les féminines, Fernanda Constanza héritait du titre de MVP Caisse d’Epargne récompensant sa régularité sur l’ensemble du tournoi.

Pour sa première édition, l’Open Plus de Bourges organisé par la ligue Centre-Val de Loire et le Comité du Cher a réussi son pari. En plus du spectacle sportif proposé aux nombreux spectateurs, des animations de breakdance et autres disciplines olympiques sont venues mettre l’ambiance au Vélodrome. Les aficionados de la balle jaune et bleu ont déjà les yeux tournés vers 2025, avec nous l’espérons tous, la seconde édition ! 

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C’est une petite révolution dans le paysage du 3x3 féminin français. Pour la première fois cette année, un comité départemental portera une équipe féminine sur le circuit national Superleague 3x3 FFBB. L'idée trotait dans la tête de Nicolas Metayer, vice-président du comité et président de la commission du 3x3 du Comité Départemental des Côtes d’Armor depuis un moment déjà « c’était un projet qu’on avait depuis quelques années, à l’origine sur les garçons. On avait vu un peu ce qui se faisait dans les Deux-Sèvres avec leur équipe masculine ». Une discussion avec Delphine Gapihan, ancienne joueuse de Ploufragan (PNF), a été l’élément déclencheur de ce projet « un groupe de filles est venu nous voir pour monter une équipe avec comme projet d’aller à l’Open de France ».

« On ne le fait pas pour l’argent, c’est un juste retour des choses »

Le 46ème comité de France en termes de licenciés supportera ainsi les coûts de fonctionnements de deux équipes sur le circuit national Superleague 3x3 FFBB. En contrepartie l’intégralité des prize money remportés par ces équipes seront reversés au comité « on ne le fait pas pour l’argent, c’est un juste retour des choses » explique Delphine Gapihan, la capitaine de l’équipe Côte d'Armor 3x3. En complément, l’équipe est parvenue à enrôler trois partenaires privés pour cette saison « un très bon signal » avant même d’avoir disputer son premier tournoi officiel.   

Souvent perçue comme une discipline estivale, le 3x3 est entrain de montrer que des possibilités existent pour les joueurs souhaitant se spécialiser : championnats de clubs, création d’une ligue professionnelle, nombre croissant de compétitions internationales sur le territoire et un circuit national Superleague et Juniorleague performant. Au-delà de la multiplicité des compétitions, les joueuses des Côtes d’Armor apprécient la liberté que leur procure la discipline « on n’avait pas forcément envie de s’investir tous les weekends, donc l’idée du 3x3 nous a séduit. Ce n’est pas toujours facile quand tu es dans ta saison de 5x5, tu n’as pas forcément le temps et les calendriers ne sont pas construits pour que tu puisses t’y consacrer pleinement. ».

La création de ces deux équipes féminines s'inscrit dans la suite logique du développement de la discipline sur le territoire Breton comme le souligne Nicolas Metayer « on a déjà démonter qu’on peut jouer au 3x3 dans les Côtes d’Armor depuis longtemps. L’année dernière on était le seul département en France à proposer des championnats de clubs pour toutes les catégories, on a touché tout le monde ». Même son de cloche chez les joueuses qui apprécie l'engagement du comité dans la discipline « on est fier de porter les couleurs des Côte d’Armor, le comité essaye réellement d’impulser une dynamique sur le 3x3. Ils mettent les moyens pour donc on a envie de faire quelque chose sur cette saison. » souligne Dephine Gapihan.

« On est fier de porter les couleurs des Côte d’Armor, le comité essaye réellement d’impulser une dynamique sur le 3x3. »

Pour leur première saison sur le circuit national, l’objectif est clair « on est toutes compétitrice donc l’objectif sera la qualification à l’Open de France. Et Si on peut qualifier les deux équipes pour l’Open de France ce serait vraiment extra » indique la capitaine tout ajoutant « le plus important c’est de prendre de l’expérience pour les années à venir et pourquoi pas gagner certaines étapes dès cette année ». La tâche ne sera pas des plus aisées pour les Bretonnes puisque seules les quinze meilleures équipes du circuit accèderont à la grande finale nationale. L’équipe de Côte d’Armor 3x3 et CD Breizh 22 débuteront leur saison le samedi 6 avril à Bourges pour la première étape du circuit national Superealgue 3x3 FFBB, une date attendue avec beaucoup d’excitation par la capitaine « c’est avant tout une aventure humaine. On y va pour se faire plaisir, on retrouve un peu ce qu’on vivait lorsqu’on était plus jeunes finalement ».

En tout cas, le Comité des Côtes d’Armor ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin « on a une vraie volonté de développer le secteur féminin et d’attirer les jeunes », l’objectif à l’avenir est d’engager une équipe féminine et une équipe masculine sur le circuit Juniorleague 3x3 FFBB dans les années à venir.

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Pour l’ultime journée de la première édition de la Pro League 3x3, la Hoops Factory de Toulouse avait fait le plein pour assister au sacre des deux premiers vainqueur de l’épreuve. En fin connaisseurs, les Toulousains avaient ciblé la journée de dimanche, synonyme de matchs couperets à l’intensité particulièrement élevée.

Finale rêvée pour conclure la Pro League 3x3 chez les féminines, avec la confrontation entre les joueuses du groupe olympiques, réparties dans les deux équipes de La Plagne Aura : Laetitia Guapo, Marie-Eve Paget et Anna Ngo Ndjock, avec le renfort de Malou De Kerget, contre Myriam Djekoundade, Hortense Limouzin, Eve Wembanyama, et Mathilde Peyregne. Le chemin aura été un peu plus compliqué pour la Plagne AuRA 1, en passant par les quarts de finale contre Carthage (19-9), avant d’enchaîner avec une demie très relevée contre les championnes d’Europe Néerlandaises d’Amsterdam Sloten (13-9). La Plagne AuRA 2 bénéficiait d’un tableau plus favorable avec une qualification directe en demi-finale et une opposition plus abordable face à Saint-Denis SEC (22-7). En finale, la Plagne AuRA 2 faisait la course en tête, porté par une Anna Ngo Ndjock inarrêtable ce weekend, qui tuait les espoirs de remontée dans les dernières minutes de Myriam Djekoundade et ses coéquipières. En s’imposant 15-12, la Plagne AuRA 2 devient le premier vainqueur de la Pro League 3x3 Hoops Factory edition.

Dans la catégorie masculine, Kandava Turiba et son roster de champions olympiques, faisait figure de favori, tandis que dans l’autre partie du bracket les pronostics étaient plutôt favorables aux Lituaniens de LTU Basketball. Seule équipe françaises qualifiées pour la phase finale, Paris 2, privé de Jules Rambaut, devait d’abord passer l’obstacle Amsterdam Sloten en quart de finale, pour espérer rêver au titre. Hélas, les Français étaient surclassés par les Néerlandais, qui montraient pour l’occasion leur vrai visage, dans le sillage d’un Worthy De Jong transfiguré (13-21). Malgré tout, le navire batave venait s’échouer sur le roc Lituanien en demi-finale. Aurelijus Pukelis et ses coéquipiers déroulaient un jeu parfaitement huilé et extrêmement rugueux qui permettait de décrocher la qualification pour la finale. Dans l’autre partie du bracket, Kandava Turiba se débarrassait de San Juan en quart de finale (21-10), avant d’être victime de l’upset de la journée contre Antwerp TopDesk (17-21). Les Belges, qui enregistraient le retour de leur leader historique, Thibaut Vervoort, confirmaient leur montée en puissance au meilleur moment. Après avoir été décevants lors des premiers stops de la Pro League 3x3, l’équipe désormais emmenées par la star du 3x3 Belge, Dennis Donkor, montrait un tout autre visage et commençait à prendre l’habit d’un contender redoutable. Mais décidemment, la montagne Lituanienne était trop haute ce weekend. Les hommes de l'extravagant coach Dainius Novickas, étaient trop forts. Cinq victoires en cinq rencontres, dont quatre avant la fin du chrono. LTU Basketball remporte la première édition de la Pro League 3x3.

MVP Passe décisive de la finale : Laëtitia Guapo

Vainqueur : La Plagne AuRA 2 : Laëtitia Guapo, Marie-Eve Paget, Anna Ngo Ndjock et Malou De Kerget

MVP Passe décisive de la finale : Aurelijus Pukelis

Vainqueur : LTU Basketball : Aurelijus Pukelis, Evaldas Dziaugys, Marijus Uzupis et Sarunas Vingelis

Retrouvez tous les résultats ici.

Les fans de basket toulousains seront gâtés ce weekend avec un tournoi final extrêmement relevé. Dans le tableau masculin, le plateau aura des allures de finale mondiale avec 6 équipes qui étaient présentes à Djeddah en décembre, dont 5 avaient atteint les quarts de finales. En ajoutant à cela l’équipe Lettone de Kandava Turiba et ses joueurs champions olympiques, on obtient un stop final de très haut-niveau à l’issue indécise. Si Paris 2, Amsterdam et Kandava, chacun vainqueur d’un stop partent favoris, il faudra garder un œil sur Paris 1 et son duo d’artilleurs longue distance Vialaret (21 2 points réussis) -Aygalenq (17), ainsi que sur les Portoricains de San Juan, qui montent en puissance portés par Antonio Ralat (6,4 points par match, 3^e meilleur passeur de la Pro League, 4^e meilleur scoreur). Les Belges d’Antwerp TopDesk, toujours à la recherche de leur niveau de la saison passée, ont une dernière chance de briller, mais il faudra pour cela un Dennis Donkor moins esseulé.

Côté féminin, parmi les équipes qui feront le déplacement à Toulouse*, la victoire finale devrait se jouer entre Amsterdam Sloten et les deux équipes La Plagne AuRA, et leurs rosters d’internationales. Les Kenyanes de Nairobi Nyati joueront les outsiders, après avoir éliminé le weekend dernier en quarts La Plagne AuRA 2 de Laëtitia Guapo et Marie-Eve Paget avant de s’incliner avec les honneurs face aux Polonaises de Warsaw, futures vainqueurs du stop 3.

Toutes les informations, résultats et statistiques ici.

* Warsaw, Clermont-Ferrand, Baku et Gyor ne feront pas le déplacement à Toulouse pour le stop final.

Après son sacre historique lors des aux Jeux du Pacifique en décembre dernier, la sélection féminine Tahitienne tentera d’écrire une nouvelle fois l’histoire en se qualifiant pour le tour principal de la Coupe d’Asie. L’année dernière, Tahiti avait signé sa première victoire lors d’une compétition majeure internationale (17-13 face au Sri Lanka) mais n’était pas parvenu à sortir des phases de qualifications. Si sur le papier les coéquipières de Maea Lextreyt ne partent pas favorites, elles auront un beau coup à jouer face aux Philippines, au Kzakhstan et aux Maldives.

Côté masculin, les hommes de Georgy Adams sont toujours à la recherche de leur première victoire après une édition 2023 riche en apprentissage (0V-3D). La sélection masculine tentera de faire oublier sa huitième place des Jeux du Pacifique mais la tâche ne sera pas aisée face à l’Australie, au Kazakhstan et au Kyrgystan. Pour ce premier grand rendez-vous de l’année, Tahiti a misé sur la continuité en rappelant trois joueurs des quatre présents lors des Jeux du Pacifique.

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Les rencontres sont à suivre en cliquant ici

Paris #1 et #2, les 2 à 1 sur 2
La team Paris #1 avait pourtant bien démarré son Stop 3 avec une remontada pleine de panache face à Anvers (3^e du WT FIBA 2023). La deuxième rencontre face à un St. Pauli déchaîné était plus compliquée puisque les joueurs de Karim Souchu sont rentrés dans le jeu ultra-athlétique et explosif des jeunes allemands. Paris #2 a également bien commencé en battant Amsterdam (2^e du WT FIBA 023) grâce à un verrou mis sur l’étincelant Worthy De Jong. Une très belle première performance, contrastée par le duel franco-français contre Ermont. L’équipe du 95 s’est montrée héroïque entre les highlights fulgurants d’Hervé Jean-Pierre et l’énergie collective déployée pour empocher sa première victoire du circuit. San Juan, les champions olympiques lettons et la Lituanie ont déroulé leur jeu pour se qualifier tranquillement en quarts. Amsterdam et Anvers éliminés, Ermont et Saint-Pauli qualifés, un stop 3 plein de surprises et de performances.

La Plagne AuRA à moitié satisfait
Si La Plagne AuRA #2 a gagné son premier match en quatre minutes contre Gaborone, les coéquipières de Laetita Guapo se sont inclinées sur le fil contre Amsterdam. La Plagne AuRA #1 a également démarré son tournoi avec une victoire face à Saint-Denis mais la nouvelle équipe de Warsaw est venu surprendre les Bleues. Intensité, adresse et systèmes huilés, les Polonaises ont battu Hortense Limouzin et son groupe habitué à une adversité plus faible en poules. Les deux équipes de Yann Julien se qualifient tout de même pour les quarts de finale tandis que Nairobi fêtait sa première participation et sa première victoire en prolongations sur un tir à deux points de l’intérieure Madina Okot. Baku, nouvel entrant compétitif, Amsterdam, Warsaw et Carthage disputeront les phases finales du lendemain.

Le début d’année 2024 a été chargé pour vous avec une fenêtre internationale, deux étapes de Pro League, un camp d’entrainement en Mongolie et des rassemblements réguliers. Comment se passe ce premier trimestre 2024 ?

Ça se passe bien. Les deux premiers stops à Lille se sont bien passés même si nous n’avons pas encore fait de finale avec l’équipe de La Plagne 1. C’est intéressant parce que cela veut dire qu’on a été challengé et c’est une source de motivation pour le prochain stop et la finale. La Pro League nous permet de beaucoup jouer mais nous avons aussi réalisé un stage en Mongolie ce qui nous permet de monter en rythme dans notre préparation olympique et cela va continuer avec le début des FIBA Women’s Series mi-avril.

En tant que joueuse de Villeneuve d’Ascq, jouer une étape à Lille a dû être un moment spécial pour toi ?

C’était super de jouer à Lille. J’ai revu de nombreux supporteurs qui me suivait à Villeneuve d’Ascq, des anciennes coéquipières, les coachs aussi. J’ai vraiment eu l’impression de jouer à la maison, je suis très contente qu’on ait pu amener du 3x3 à ce public là car ils sont hyper passionnés. C’est comme si je présentais la discipline pour laquelle j’ai quitté le club cette année auprès des gens qui m’ont soutenu dans cette étape.

Le Stop 3 ainsi que la finale auront lieu à Toulouse (23-24 et 30-31 mars), on peut dire que tu seras un peu à la maison aussi ?

Oui à Toulouse je serai un peu à la maison, c’est génial que ça tombe dans ces deux villes là. De la même manière que Lille je suis très contente qu’un évènement 3x3 soit organisé là-bas. Il y aura forcément ma famille donc ça reste une étape particulière. J’espère que les gens vont répondre présent comme lors des deux premières étapes.

C’est important pour vous de jouer une compétition comme la « Pro League 3x3 – Hoops Factory edition » ?

La Pro League est une étape de préparation importante. C’est une compétition qui nous permet d’affronter des équipes nationales et internationales mais également une étape vers la professionnalisation du 3x3 féminin.

De nombreuses équipes françaises comme Bordeaux Ballistik et Saint-Denis SEC chez les filles ou Lille-ATC et Ermont chez les garçons profitent de cette compétition pour se jauger sur la scène internationale. Cela veut-il dire que le 3x3 français se porte bien ?

Absolument. Je suis super fière que les joueurs et les joueuses français(es) se mobilisent pour faire vivre le 3x3 sur le territoire. Je suis super fière de la qualité de jeu proposées par ces équipes qui parfois n’ont pas l’occasion d’avoir une longue préparation avant les stops. Je trouve que la Pro League est un super moyen de mettre en lumière toutes ces équipes-là qui sont omniprésentes sur le plan national et qui travaillent bien souvent dans l’ombre. La Pro League leur apporte un terrain d’expression et franchement je respecte énormément leur boulot.

Faut-il s’attendre à voir de plus en plus d’équipes professionnelles françaises à l’avenir ?

J’en suis convaincu. Chez les filles cela demande un travail de fond car il faut mettre en place un système de compétition plus long. Chez les garçons je pense que l’émergence des différentes ligues professionnelles partout dans le monde font vivre le 3x3 au-delà du World Tour ce qui permet aux joueurs de pouvoir exclusivement se consacrer à la pratique.

Il faudrait plus de compétitions 3x3 comme la Pro League ?

Cette année la France va accueillir, en plus des Jeux Olympiques, un nombre record de compétitons 3x3 internationales. C’est un système qui part des joueurs mais qui est indissociable de la volonté des organisateurs d’accueillir et de mettre en place des compétitions comme la Pro League. Le fait de voir naître cette première ligue professionnelle en France et d’accueillir 5 étapes du circuit international « Women’s Series » et « World Tour » met en valeur le travail de l’ensemble des acteurs du 3x3 français.

Quels sont tes objectifs pour 2024 ?

A court terme je pense que comme l’ensemble des joueuses du groupe on veut gagner la Pro League car on est des compétitrices. Ensuite si j’en ai la chance, l’objectif c’est de disputer les Jeux Olympiques. C’est un évènement tellement historique. Pour l’instant je suis tellement focus sur la préparation que je n’y pense pas forcément. Je pense que si je vis des Jeux Olympiques il me faudrait un mois pour m’en remettre.

Plus d’informations sur la « Pro League 3x3 – Hoops Factory edition » en cliquant ici

Le démarrage a été compliqué mais vous avez finalement signé votre première victoire face à Carthage (22-13) lors du Stop 2. Comment ce sont passé ces deux premiers stops ?

Le premier stop a été un peu difficile pour nous mais il faut se dire qu’on a joué contre des joueuses professionnelles. Nous avons joué à plusieurs reprises contre La Plagne AuRA, une équipe composée de joueuses issues du groupe de préparation olympique, donc on a su s’habituer et gagner en expérience au fil des matchs. Il y a une vraie différence dans notre jeu entre le premier et le deuxième stop, je pense qu’on s’est vraiment amélioré.

Cela fait deux ans que vous participer à l’Open de France, étape finale du circuit national Superleague 3x3 FFBB. En tant qu’habitué du circuit français comment jugez-vous le niveau de la Pro League ?

Il y a une grosse différence avec le circuit français. Je pense que la Pro League cela va nous permettre de développer notre jeu pour pouvoir le retranscrire sur la Superleague. L’objectif cette année sera de franchir le cap des quarts de finales lors de l’Open de France.

Vous avez affronté des joueuses référencées du circuit international, certaines même sacrées Championnes d’Europe ou Championnes du Monde. Qu’est ce qu’on ressent quand on rentre sur le terrain ?

Sur le premier stop j’appréhendais beaucoup, j’avais un peu peur mais plus on jouait contre elles plus je me disais qu’elles avaient deux mains et deux pieds comme nous. Jouer contre ce genre de joueuses m’a permis de gagner en confiance en moi et d’évoluer aussi bien mentalement que physiquement.

Quel est l’objectif sur le Stop 3 ?

D’aller en finale. Lors du Stop 1 nous avons perdu à ce stade contre La Plagne AuRa (5-21) donc l’objectif sera de retourner en demi-finale et de gagner.

Votre équipe semble de plus en plus se structurer sur le terrain et en dehors, comment vous organisez-vous pour faire fonctionner tout cela ?

Nos coachs s’occupent de la gestion extra-sportive. Nous sommes soutenus financièrement par la ville de Saint-Denis qui nous permet de participer aux 3 stops et on espère à la finale de la Pro League. De notre côté nous avons décidé que tous les prize money collectés seront reversé à la ville pour les remercier de leur investissement. Sur l’aspect sportif, la plupart des joueuses jouent en 5x5 mais on arrive à s’organiser pour se réunir avant les différents stops. On en profite pour travailler nos systèmes de jeu et créer des automatismes.

Qu’est ce que tu dirais à une joueuse qui voudrait se lancer dans le 3x3 ?

Je leur dirai qu’elles n’aient pas peur, c’est l’occasion de jouer contre des joueuses que tu ne pourra peut-être jamais rencontrer en 5x5. C’est l’occasion de se libérer sur le terrain et de gagner de l’expérience.

Pourrait-on te voir quitter le 5x5 pour te consacrer exclusivement au 3x3 à l’avenir ?

J’aime beaucoup le 5x5 aussi donc je ne sais pas si je pourrais arrêter complètement. Après si une belle opportunité se présente dans le 3x3 je franchirai sûrement le pas.

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Cette année pour préparer les Jeux Olympiques, tu ne joues plus en LFB. Alors a quoi ressemble ton quotidien ?

C’est comme si on était en stage Equipe de France toute l’année. C’est-à-dire que l’on a des semaines de stage, entrecoupées de temps de « pause » où on s’entraine chez nous. On est libre d’aller là où on a envie, soit dans notre pied à terre, soit rendre visite à des proches… tout en ayant un programme d’entrainement à respecter. Nous avons beaucoup moins de compétitions. Depuis le début de l’année, nous avons eu que trois tournois alors qu’avant on était sur un rythme avec deux matches par semaine. On est vraiment dans un temps pour travailler individuellement pour rendre le collectif meilleur. On a aussi pris le temps de se reposer en début de saison, ce que l’on ne fait jamais habituellement. On va arriver sur une partie où on va approfondir le travail collectif de plus en plus pour préparer au mieux l’échéances qui nous attendent.

Vous êtes désormais une joueuse de l’équipe professionnelle La Plagne AURA 3x3, comme ça marche ?

Aujourd’hui on représente La Plagne AURA 3x3. C’est un partenaire, La Plagne, et la ligue Auvergne Rhône Alpe de Basket qui nous permettent de bénéficier d’une structure d’entraînement et d’un soutien financier pour nous préparer nous pour l’échéance que l’on aura cet été avec l’Equipe de France. C’est pour ça que l’on a des nouvelles couleurs, l’objectif premier reste, même si on est une équipe professionnelle de 3x3, de préparer les Jeux Olympiques avec l’Equipe de France.

Comme sont organisés vos entrainements ?

Pour nos entrainements, on s’organise. Nous avons eu un entretien en début d’année avec notre staff Yann (Julien), Gwenaël (Pestel) et David (Hermine), pour définir nos objectifs et nos axes de progression. David, c’est notre analyste vidéo et il est là aussi pour le travail individuel. C’est lui coordonne tout mais cela se fait en lien avec Yann et Gwen avec qui on pourra se retrouver pour du travail individuel lors des stages en Equipes de France.

Est-ce que la vie de groupe est moins présente qu’en club ?

Pas vraiment, la vie de groupe on l’a réellement et encore plus que quand on est en club. Nous sommes vraiment ensemble, on est deux par chambre, donc forcément on a cette notion de groupe même si on a des règles nous permettant d’avoir un peu de liberté. La vie de groupe, elle est d’autant plus forte ici, en club quand on finit, on rentre de l’entrainement, on est tout seul. Ici ce n’est pas le cas. Donc c’est autre chose, on a la chance d’avoir un groupe qui vit bien. Ce n’est pas trop dérangeant, on arrive à avoir des règles qui nous permettent de nous isoler parfois quand on en a besoin. C’est nécessaire pour approfondir notre cohésion et apprendre à mieux se connaitre.

Est-ce que le fait d’avoir déjà participé une fois aux JO, à Tokyo en 2021, ça vous dans votre approche des échéances qui vous attendent ?

C’est une chance pour moi d’avoir fait les Jeux il y a trois ans à Tokyo. Notre expérience et notre résultat fait qu’il y a plein de leçons à retenir. Aujourd’hui, je sais à quoi m’attendre même si la dernière fois à cause du COVID, y’avait pas de public. En revanche, ça va être une première à la maison, personne ne l’a connue. Ça va être un chamboulement pour nous. Il faudra se préparer en conséquence, ce sont les petits détails qui font la différence sur la fin. Mais le fait d’avoir vécu ces Jeux avant, vont me permettre, si j’ai la chance de participer aux Jeux cet été, de mieux gérer le truc et ne pas refaire les mêmes erreurs que l’on avait pu commettre il y a trois ans.

Au-delà de la performance sportive et du résultat, qu’est-ce qui rend les Jeux uniques ?

J’ai compris que les Jeux, on ne peut pas comprendre ce que c’est tant qu’on ne les vit pas. C’est tellement une machine de guerre que tous les curseurs sont poussés à leur maximum : les émotions positives ou négatives, l’enjeu, le niveau des gens, le nombre de personnes impliquées… C’est vraiment un truc de fou. Même l’aventure humaine est exceptionnelle. On a la chance de représenter notre pays, on a vraiment l’impression d’appartenir à l’Equipe de France et on représente tous les Français. Ça c’est encore une plus grande fierté. On sait la rareté de cet évènement alors quand on y est, on est vraiment des chanceuses. C’est ça les Jeux, c’est vraiment une chance incroyable, c’est un rêve et maintenant que j’y ai gouté, j’ai des objectifs encore plus forts de performance. L’expérience ne s’achète pas, cette olympiade on l’abordera différemment.