France bat Quebec : 64-55
Après une première mi temps dominée par les québecoises très présentes aux rebonds offensifs (9 en première période), nos bleuettes grâce à une défense très agressive et à un meilleur contrôle du ballon ont inversé la tendance en seconde mi temps pour l’emporter de 9 points contre nos cousins de la Belle province.

Les points des Françaises : Basque 16, Konteh 12, Cornelie 7, Diallo 7, Grossemy 6, Mercier 6, Semy 6, Akmouche 4, Morel 4, Stievenard 2, Bouzenna 0, Lemonnier 0, Eustache 0

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Un manque de rythme et d’agressivité pour la jeune équipe de France entraînée par Grégory Halin qui affrontait la Côte d'Ivoire dans son premier match de poule. Les Bleues ont subi la pression d’une sélection ivoirienne plus expérimentée sous les ordres de Simon Guillou. Le Général Manager de Nantes Rezé Basket, qui est aussi le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a su museler le dynamisme des jeunes françaises. A noter quelques réactions positives des Tricolores au cours de la partie notamment dans le quatrième quart temps. Pour leur prochain match de poule, les Françaises affronteront les Maliennes vainqueurs de la sélection du Québec 60-56.

Côte d’Ivoire bat France 63-56

Les points des Françaises :

AKMOUCHE 2     
BASQUE 16        
BOUZENNA 1      
CORNELIE 0      
DIALLO 8           
EUSTACHE 0      
GROSSEMY 10
KONTEH 17
MERCIER 0
MOREL 2
LEMONNIER 0
STIEVENARD 0 

Dimanche 30 août
France bat Grèce 73-38
Points des Françaises : Ayayi 12, Lithard 10, Koundouno 10, Mageot 9, Turcinivic 8, Toure 6, Sissoko 4, Touraud 4, Voynet 4, Badiane 3, Cloarec 3, Pflister 0

Samedi 29 août
France bat Espagne 60-55
Points des Françaises : Ayayi 16, Pflister 10, Sissoko 7, Koundouno 6, Toure 6, Turcinivic 6, Cloarec 5, Touraud 4, Lithard 3, Badiane 1, Mageot 0, Voynet 0

Vendredi 28 août
France bat Italie : 76-74 a.p.
Points des Françaises : Ayayi 27, Turcinivic 15, Toure 10, Lithard 8, Pflister 7, Badiane 5, Koundouno 2, Mageot 2, Sissoko 0, Touraud 0, Cloarec 0, Voynet 0

Sans doute encore affectés par leur défaite de la veille, les Bleuets encaissent un 8-0 en début de match face à des Croates revanchards puisque les Français les avaient battu quatre jours plus tôt lors du deuxième tour de la compétition. Les Tricolores ne sont pas dans leur match à l'inverse de leurs adversaires qui terminent le premier quart-temps avec un avantage de 8 points (9-17, 10').

Le deuxième quart-temps est à l'image du premier, et les Croates infligent un 11-0 en quatre minute aux joueurs de Tahar Assed-Liegeon. Les deux équipes affichent deux visages différents et c'est la France qui fait pâle figure dans cette première mi-temps, accusant un retard de 21 points au moment de rejoindre les vestiaires (20-41, 20').

La deuxième mi-temps ne change rien à la physionomie du match, les Croates déroulent tranquillement leur jeu et font preuve d'une belle adresse sur leurs shoots à l'extérieur (11/22 contre 3/23 pour la France). Les statistiques françaises sont loin de ressembler à celles des deux premiers tours. 26 pertes de balles et seulement 7 passes décisives pour l'ensemble de l'équipe. En face la Croatie continue d'enfoncer les Français et s'impose au final 49-79 dans un match qu'elle aura mené de bout en bout et où les Bleuets auront été invisibles.

Côté tricolore, seul Livio Jean-Charles se démarque avec 12 points, 6 rebonds et 3 passes. Alors que Matej Buovac pour la Croatie aura marqué 23 points, et Marko Ramljak aura cumulé 8 points, 7 rebonds et 4 passes.

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Les deux équipes rentrent en jeu avec comme objectif la première place du groupe.

Yannis Morin inscrit les six derniers points français du premier quart-temps, se fendant au passage d'un dunk sur une passe de Boris Dallo. Après les dix premières minutes de jeu, la France devance l'Espagne de trois points (15-12).

Français et Espagnols se livrent une lutte acharnée dans la raquette, cumulant au terme de la première mi-temps un incroyable 1/15 à 3 points. Anthony Racine permet aux Bleuets d'augmenter leur écart à la moitié du deuxième quart-temps (29-20, 15'). Mais les Ibériques avec Daniel Diez à 3 points et Ricardo Pampano dans la peinture, recollent directement au score (32-29, 18') avant que les Tricolores ne reprennent le dessus à la fin de la deuxième période (36-20, 20').

De retour des vestiaires Daniel Diez poursuit sa domination dans ce match permettant à l'Espagne de ne pas se détacher de la France, et lorsqu'il est imité par Ricardo Pampano, les Espagnols reviennent à égalité avec les Français à l'issue du troisième quart-temps (47-47, 30').

La fin de match est très accrochée, sur un 3 points primé d'Alejandro Suarez (répondant à celui inscrit quelques secondes plus tôt par Hugo Invernizzi) l'Espagne prend l'avantage (51-55) alors que l'horloge affiche quatre minutes à jouer. C'est le moment choisit par Tahar Assed-Liegeon pour faire rentrer Livio Jean-Charles. Un turnover payant puisque le jeune pensionnaire du Centre Fédéral inscrit sept points très importants dans la fin de match, laissant l'Espagne sans voix.

La France s'impose 68-64 contre l'Espagne.

Dans cette rencontre trois joueurs français auront cumulé 11 points chacun, Hugo Invernizzi, Livio Jean-Charles et Yannis Morin. Coté espagnol Daniel Diez a marqué 19 points et pris 7 rebonds.

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Les joueurs de Tahar Assed-Liegeon manquent cruellement d'adresse dans leur début de rencontre. A l'issue du premier quart temps, ils affichent un maigre 4/15 à 2 points. Ils se montrent en revanche bien plus adroits sur la ligne des lancers-francs (4/4) ce qui leur permet de garder un léger avantage sur leurs adversaires Allemands au terme du premier quart-temps (15-12, 10').

Le deuxième quart-temps est à mettre à l'avantage des Germaniques. Voyant les Français peu en réussite ce soir, les joueurs d'outre-Rhin en profitent pour placer un 16-3 en cinq minutes de jeu, leur permettant de rejoindre les vestiaires avec onze points d'avance (22-31, 20').

De retour sur le parquet, les Bleuets affichent de bien meilleures intentions. Le trio Bangura (10 pts, 8 rbds, 6 int) / John (12 pts) / Jean-Charles (9 pts, 3 rbds) se charge d'enchaîner les paniers avant que Charly Maraux (5 pts, 4 rbds), sur un lay-up puis deux lancers-francs, ne permette à la France de devancer l'Allemagne en lui infligeant un sévère 15-3  (37-34, 28'). La réponse allemande intervient dans la foulée grâce à un 3 points primé de Fabian Bleck. Mais les Français en remettent une couche et inscrivent 5 points dans la dernière minute du troisième quart-temps (42,37,30').

La confiance a gagné le camp tricolore à l'image de Benjamin John qui marque 5 points d'affilé au milieu de la dernière période, permettant à son équipe de prendre le large (48-37, 36').

Malgré une certaine maladresse aux tirs en début de match, les cadets tricolores ont su remonter la pente grâce à leur réussite aux lancers-francs (14/18, 12/13 à la mi-temps) et à la confiance qu'ils ont engrengé au fil des minutes. Ils s'imposent au final 56-42 face à une équipe d'Allemagne incapable d'élever son niveau de jeu.

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Le premier quart-temps voit les deux équipes se neutraliser. Cependant les intérieures Belges sont plus présentes que leurs homologues françaises dans la peinture à l'image de la pivot Emma Meesseman qui termine les dix premières minutes  de la rencontre avec déjà 7 rebonds à son actif, et la France est menée de 4 points (17-13, 10').

Les cadettes françaises débutent le deuxième quart-temps avec un trois point primé de Claire Stievenard. Mais la réponse des Belges est immédiate et se fait par l'intermédiaire de Lynn Delvaux qui se charge de marquer 7 points d'affilé (16-24, 12'). En face la France tente de réagir, en vain. La fin du deuxième quart-temps est très animée et les deux équipes se rendent coup pour coup. Au terme de cette première mi-temps l'équipe de France est menée au score, et rentre au vestiaire avec 11 points de retard sur une équipe de Belgique plus en jambe que son adversaire (38-29, 20').

De retour sur le parquet, les Françaises accusent le coup, sans doute fatiguées par leur match à rallonge de la veille. L'écart se creuse dans le troisième quart-temps et atteint 13 points au terme de ce dernier (55-42, 30').

Dans les dix dernières minutes de cette demi-finale les Belges crucifient peu à peu les Bleuettes. Lynn Delvaux, intenable ce soir marque deux paniers à 3 points d'affilé dès l'entame de la dernière période auquel répond timidement l'équipe de France par un shoot à l'extérieur de Claire Stievenard. Impuissantes les joueuses d'Arnaud Guppillotte ne parviennent pas à trouver la solution dans cette fin de match et la Belgique s'envole pour s'imposer sur le score final de 73-58.

A noter côté Belge le double double d'Emma Meesseman qui termine cette rencontre avec 18 points, 15 rebonds et 5 contres. Sa coéquipière Lynn Delvaux a quant à elle ajouté 24 points. Claire Stievenard termine à 11 points et 2 rebonds pour la France

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Les quarts de finale ne sont jamais faciles à aborder et ça se voit. En début de match, les deux équipes se montrent plutôt fébriles pourtant Margaux Galliou trouve la mire à trois-points et donne le premier avantage à la France (5-2, 2’). La Turquie ne reste pas longtemps sans réaction et profite même des erreurs tricolores pour prendre la direction des opérations grâce à une Yasemin Koc efficace dans la raquette et à une Ozge Kavurmacioglu bien inspirée. Les Bleues limitent la casse mais accusent toujours un retard de six points à la fin du premier quart (18-12, 10’).

Rapidement les joueuses d’Arnaud Guppillotte parviennent à refaire une partie de leur retard sous l’impulsion du duo Galliou-Chevaugeon (22-20, 13’). Mais ensuite la France encaisse un sévère 9 à 0 en moins de deux minutes (29-22, 15’). Les Bleues laissent passer l’orage et parviennent enfin à trouver la faille dans la défense turque. Caroline Plust et ses partenaires reviennent alors dans la partie grâce à une belle débauche d’énergie et un panier à trois-points de Laure Mercier juste avant la pause (38-34,20’).

Toujours menées au score, les Françaises s’accrochent et Christelle Diallo montre la voie à suivre en inscrivant deux paniers de suite. Mais Ozge Kavurmacioglu toujours aussi efficace permet à la Turquie de rester devant (44-40, 24’). Le match est alors très équilibré, Esther Niamke et ses partenaires restent au contact des joueuses au croissant mais ne parviennent pas à prendre l’avantage avant que Caroline Plust ne remette les deux équipes à égalité (49-49, 28’). Yasemin Koc décidément très en réussite ce soir redonne alors un peu d’air à son équipe (53-49, 30’).

Ayse Cora ajoute deux points supplémentaires pour la Turquie, mais dans la foulée Yasemin Koc fait sa quatrième faute, elle est alors rappelée sur le banc. La France ne parvient pas à en profiter, les Turques creusent même l’écart sur un nouveau panier d’Ozge Kavurmacioglu (62-54, 35’). Pourtant maladroites aux lancers, Olcay Cakir et ses partenaires pensent alors avoir fait le plus dur mais les Tricolores n’ont pas dit leur dernier mot. Tour à tour, Esther Nimake puis Claire Stievenard et enfin Jodie Cornelie s’illustrent à trois-points et égalisent à 65 partout à une minute du buzzer. L’ailière turque Gulsah Duman redonne trois-points d’avance à son équipe avant que Christelle Diallo et Jodie Cornelie parviennent à arracher la prolongation (68-68, 40’).

Après une balle perdue de Claire Stievenard et deux nouveaux points de Yasemin Koc, la France reprend la tête au tableau d’affichage sur un trois-points de Laure Mercier (71-70, 41’). Christelle Diallo s’emploie à faire fructifier cette avance mais Ozge Kavurmacioglu est intenable à trois-points et permet à la Turquie de croire en la victoire. Mais Olcay Cakir craque et rate ses deux lancers avant que Laure Mercier, en inscrivant un tir primé plein d’audace à deux secondes du buzzer, offre à la France le droit de disputer une seconde prolongation (78-78, 45’).

Là encore l’ambiance est insoutenable, personne ne veut craquer. Les deux équipes se répondent coup pour coup. Sur un nouveau lancer, Laure Mercier donne deux points d’avance à la France à 12 secondes de la fin mais cette fois-ci c’est Olcay Cakir qui égalise sur une ultime tentative (86-86, 50’).

La troisième prolongation tourne rapidement à l’avantage des Turques qui profitent des fautes françaises pour inscrire leurs lancers. Merve Aydin donne ainsi quatre points d’avance à son équipe (90-86, 52’). Une nouvelle fois la France revient sous l’impulsion d’une Olivia Epoupa opportuniste qui inscrit deux paniers de suite (90-90, 54’). Yalcinkava ajoute deux lancers pour la Truquie, Jodie Cornelie lui répond pour la France. Égalité, 11 secondes à jouer, rien ne sera marqué (92-92, 55’), quatrième prolongation.

La fatigue commence à se faire sentir de part et d’autre, il faut attendre près de deux minutes pour voir le score bouger. Alors à 1 sur 12 aux lancers depuis le début du match, Olcay Cakir met ses deux paniers et offre un maigre avantage à son équipe (94-92). D’un tir primé puis grâce à deux lancers, Margaux Galliou permet à la France de repasser devant (97-94, 58’). Ayse Cora ramène la Turquie à un point avant de perdre la balle sur l’action suivante, il reste trois secondes à jouer. Temps France. Les Tricolores jouent intelligemment et trouve Olivia Epoupa qui se fend d’un lay-up assurant définitivement la victoire et la qualification en demi-finale (99-96, 60’).

France bat Turquie : 99-96 a.4p.

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La France est rapidement entrée dans le vif du sujet face à la Serbie. Grâce à l’efficacité du duo Invernizzi-Jean Charles, les Tricolores ont fait la course en tête dès les premières minutes de la rencontre. Les Serbes restent dans le match en trouvant tour à tour "in the paint" Cirovic et Miljenovic. Ce dernier ramène son équipe à cinq points à la fin du premier quart (24-19).

Hugo Invernizzi (14 points et 6 rebonds en 16’) toujours déchainé permet à la France de tenir tête à la Serbie (30-26, 12’) pourtant en réussite près du cercle. Peu à peu la défense française va prendre le dessus et faire ainsi chuter l’adresse serbe. Les joueurs de Tahar Assed Liegeon en profitent pour creuser l’écart (41-33, 20’) grâce notamment à une belle adresse à trois-points (6/13 à la mi-temps).

D’un tir primé, William Howard lance parfaitement la seconde mi-temps pour les tricolores. L’écart franchi alors pour la première fois la barre des dix points (44-33, 21’). La réponse serbe ne se fait pas attendre longtemps et elle est l’œuvre de Cirovic. Les Tricolores ne cèdent pas et alternent parfaitement le jeu intérieur avec Livio Jean Charles et le jeu extérieur avec Ulysse Adjagba. La France compte toujours 11 points d’avance après 29 minutes de jeu (60-49), mais cinq points de suite des Serbes dans la dernière minute relance les débats avant l’ultime période (60-54, 30’).

Dans le dernier quart-temps, les Serbes poursuivent leur remontée, la France est menacée sur un trois-points de Cvetkovic (71-69, 34’). Mais une nouvelle fois, Hugo Invernizzi intraitable ce soir à trois points (34 points, dont 9 sur 11 derrière l’arc) débloque la situation, sous son impulsion les Français terminent le match en trombe en infligeant un terrible 16 à 5 à leur adversaire. La France remporte son premier match de l’Euro 87 à 74.

France bat Serbie 87-74

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Samedi 1er août : Lituanie bat France : 87-56

Points des Français : Maraux 15, Morin 10, Jean-Charles 8, Invernizzi 8, Bangura 6, Howard 3, Adjagba 3, Boinvignat 2, Basileu 1, Dallo 0,
N’ont pas joué : John, Racine

Le début de match est un cauchemar, la Lituanie fait preuve d’une adresse insolente (6/6 à 3 pts dans le 1er quart-temps) et se montre efficace dans le jeu rapide. Très au point physiquement les Lituaniens font souffrir les joueurs français. Battus dans les duels, les Tricolores vont tout de même lutter avec un certain courage mais ils ne parviennent pas pour autant à réduire le score. En deuxième mi-temps, grâce à une défense tout terrain, les Français parviennent à mieux répondre au défi, mais la Lituanie reste solide jusqu’au bout (87-56).

Lundi 3 août : France bat Russie : 70-67

Les Français sont bien entrés dans la partie contrairement à leurs adversaires maladroits et peu inspirés en attaque. Les Tricolores ont creusé l’écart grâce à une belle réussite dans les tirs intérieurs et également sur une efficacité en contre-attaque. En seconde mi-temps, les Russes reviennent sur le terrain avec beaucoup plus de hargne et de dureté défensive. Face à cette agressivité, les Bleuets ont bien du mal à développer leur jeu sur demi-terrain. La domination des Russes dans les deux raquettes va permettre à ces derniers de revenir au score et même d’égaliser (65-65). Un dernier panier à trois-points puis deux lancers scellent la victoire des Français.

Points des Français : Jean-Charles 15, John 10, Invernizzi 10, Morin 8, Bangura 6, Howard 5, Racine 5, Adjagba 4, Maraux 3, Dallo 2, Binvignat 2, Basileu 0

Composition de l’Equipe de France

Entraineur : Tahar Assed-Liegeon
Assistants : Bernard Faure et Christophe Simon

Championnat d'Europe à Kaunas (Lituanie) du 6 au 16 août 2009

6 août à 19h15 : France - Serbie
7 août à 14h45 : France - Lettonie
8 août à 12h30 : France – Ukraine

Du 10 au 12 août : Huitièmes de finale
14 août : Quarts de finale
15 août : Demi-finales
16 août : Finale

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Les Françaises se font surprendre d'entrée de jeu en encaissant un 11-3 au bout des six premières minutes de jeu. Dans cette entame de match les joueuses d'Arnaud Guppillotte affichent un cruel manque de réussite aux tirs (2/11 à 2 points et 0/4 à 3 points). Cette maladresse se traduit par un sérieux avantage en faveur des Grecques à l'issue du premier quart-temps (6-19, 10').

Le deuxième quart-temps commence bien pour la France avec le premier trois points primé des tricolores inscrit par Claire Stievenard. Grâce à une énorme présence dans la raquette (25 rebonds pour la France à la mi-temps contre 16 pour la Grèce), les Bleuettes rattrapent un peu leur retard à la moitié de la rencontre terminant sur un 7-1 en leur faveur dans les 2 dernières minutes (27-34, 20').

Dans la seconde moitié de cette rencontre, la France hausse son niveau de jeu, et à l'approche des dix dernières minutes les cadettes tricolores n'accusent plus qu'un retard de 5 points sur leurs adversaires hellènes (39-46, 30'). Grâce à une Olivia Epoupa des grands soirs (14 points, 6 rebonds et 6 interceptions), les Françaises reviennent à hauteur des Grecques à seulement 1 minute du terme de la rencontre (54-54, 39'). Et le trio Galiou / Epoupa / Stievenard se charge d'inscrire les points les plus importants de la partie dans la dernière minute pour mener la France à la victoire 59-54 face à la Grèce.

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Dejan Musli est attendu ce soir. Il reste sur un match moyen en demi-finale, où il s'est fait dominer par un Enes Kanter tout simplement trop fort et qui finira MVP  du tournoi. La France a quant à elle à cœur de remporter le titre devant son public.

Et ça commence plutôt bien ! Kévin Mondésir, titularisé depuis trois matches, rentre bien dans sa rencontre (4 pts en moins d'une minute). Avec lui, les Bleuets débutent  la rencontre par un joli 6-2. La défense mise en place par Fred Carrion se révèle être une bonne option pour limiter l'apport de la star serbe Dejan Musli (4 pts dans le premier quart-temps), qui rate plusieurs shoots dans la peinture.

Mais le technicien serbe, Vladimir Jovanovic, trouve rapidement la parade. Les "plavis" s'organisent et infligent un sévère 8-0 aux Frenchies. Les hommes de Philippe Ory ne trouvent plus de solutions en attaque et finissent leurs actions par des tirs forcés ou des pertes de balle. Danilo Andjusic fait particulièrement mal, en marquant deux tirs primés bien sentis (31-28, 16e). "Ce soir, on a fait le choix de museler Musli. Les extérieurs ont été laissé libres et on l'a payé", regrettera Philippe Ory.

Les Bleuets reviennent quelque peu dans le match, grâce à un Evan Fournier très présent en sortie de banc (7 points, 2/2 aux tirs en première mi-temps, 3/4 aux lancers francs), qui fait admirer sa maîtrise du drive dans la raquette. Nikola Stojilkovic, pour qui ce match a une saveur tout particulière (il est natif de Belgrade), débloque son compteur point en marquant à longue distance pour la première fois.

Finalement, la France ne s'en sort pas trop mal en perdant de seulement 5 points au moment de retourner aux vestiaires (40-35).

Les Français commencent très mal la seconde période, en encaissant un vilain 4-0, qui permet à la Serbie de mener de 9 points (44-35, 21e). Mais les Bleuets ont décidemment beaucoup de caractère. Léo Westermann envoie une superbe passe aveugle à Maël Lebrun qui claque un dunk stratosphérique sur contre attaque, faisant admirer une verticalité étourdissante (50-46, 25e).

Les points deviennent très durs à obtenir, grâce à deux défenses très compactes. Cependant, par l'intermédiaire de Danilo Andjusic (22 pts) qui fait filoche deux fois à trois-points, les Serbes prennent à nouveau une avance confortable.

Et comme si c'était écrit, la France recolle encore une fois. Maël Lebrun fait preuve d'un générosité incroyable. "Ce sera un garçon très intéressant pour l'avenir", affirme coach Ory. Il marque à deux puis à trois-points. La France est à trois unités (69-66). Il reste deux minutes.

Mais les Serbes gèrent mieux la fin de match. Les Français se précipitent un peu trop et perdent quelques ballons cruciaux. Nemanja Jaramaz vole un ballon décisif à Lebrun sur l'ultime contre-attaque. "C'était très important. Si les Français marquaient sur cette action, ça aurait été très dur pour nous. J'ai réussi à voler la balle. C'est bien pour mon équipe", expliquera après le match un Jaramaz aux anges.

Derrière, les Serbes assurent aux lancers francs, Branislav Djekic ne paniquant jamais sur la ligne de réparation. "C'est une grande victoire. Notre équipe la méritait. Je suis heureux", affirmera le coach serbe, Vladimir Jovanovic, après le match.

Philippe Ory, quant à lui, se dit "très heureux de cette deuxième place. On a montré qu'on pouvait gagner sans avoir une énorme star."

La Serbie d'adjuge le titre sur le score de 78-72.

Les récompenses individuelles :

Meilleur joueur : Enes Kanter (Turquie)

Meilleur 5 : Toni Prostran (Croatie), Evan Fournier (France), Enes Kanter (Turquie), Dejan Musli (Serbie) et Jonas Valanciunas (Lituanie).

Joueur le plus fairplay : Jonas Valanciunas (Lituanie).

En début de match, deux équipes surmotivées sont sur le terrain. Les deux "clans" imposent une grosse défense. Mais ce sont les Français qui débutent mal, encaissant un sévère 9-2.

Maël Lebrun, comme il en a désormais l'habitude depuis son retour de blessure, débloque la situation grâce à un trois-points puis trois pénétrations. Les Français jouent mieux sur jeu rapide et reviennent dans le match (9-9, 3^e). C'est surtout physiquement et défensivement que les "Frenchies" paraissent supérieurs, ce qui gêne considérablement les Lituaniens dans leurs pénétrations. "On a réalisé un travail incroyable défensivement. Il faut féliciter Fred Carrion, notre stratège défensif qui n'utilise pas forcément des méthodes communes en France, mais qui se sont révélées très efficaces ce soir", explique Philippe Ory, le coach français.

Chez les "verts", Valanciunas continue à peser (16 pts, 7 rbds, 7/13 aux shoots en première période). Les Français ne trouvent pas la solution pour le contrôler au rebond. Vincent Pourchot, s'il réussit à marquer deux paniers "in the paint", a plus de mal à tenir le grand pivot de Lietuvos rytas. "Il a parfois réussi à le gêner, mais pas pendant tout le match", affirme Phillipe Ory. 

Les Français sont également favorisés par la blessure à l'épaule de l'arrière Vytenis Cizauskas, décisif en quart de finale et indispensable à la bonne marche du collectif lituanien, qui ne joue que 3 minutes en première période.

Score à la mi-temps : 35-31 pour la France.

A la reprise, le match reprend comme il avait commencé. Les points sont très difficiles à aller chercher, et chaque panier réussi est un véritable coup de massue pour l'adversaire.

La domination lituanienne aux rebonds est évidente. Les intérieurs français ne parviennent pas à trouver la parade face à l'ouragan Valanciunas, qui gobe tout ce qui traîne aux environs de l'arceau. D'ailleurs, il finira le match avec des statistiques de mammouth (37 pts, 19 rbds) Pour le technicien français, "c'est un énorme joueur. Impressionnant."

Mais les Bleuets jouent comme dans un rêve en attaque. Evan Fournier enfile deux jump shots et un trois point qui permet à la France de mener de 7 unités (52-45 31^e).

Dans le money time, Maël Lebrun puis Henri Kahudi trouvent le cercle. Il ne peut rien arriver aux Français, qui réussissent absolument tout ce qu'ils entreprennent et mènent de 13 points (60-47, 33^e).

Mais comme d'habitude, les Français se font très peur. Ils voient les Lituaniens fondre sur eux (65-63, 39^e) et ne trouvent plus de solutions en attaque, laissant échapper des ballons cruciaux. Mais Varanauskas manque l'estocade à 6,25 (2/20 à trois-points sur le match). Fournier rentre un panier sur deux puis Kahudi intercepte et envoie Maël Lebrun au dunk. Les Bleus sont au septième ciel et s'envole vers la finale, où ils affronteront la Serbie de Dejan Musli.

Victoire des Bleuets : 68-63.

Rapidement, sous l’impulsion de la meilleure scoreuse du Mondial, Elizabeth Cambage (23 points et 8 rebonds), l’Australie prend la direction des opérations face à une Équipe de France bien timide et surtout maladroite (18-12, 10'). Les Françaises, à l’exception de Maud Medenou (14 points et 7 rebonds) qui tente de sauver les meubles en se démenant tant bien que mal, n’arrivent pas à trouver l’énergie nécessaire pour faire la différence. L’Australie n’en demande pas tant et en profite pour saler un peu plus l’addition. A la mi-temps, les protégées de Grégory Halin sont déjà reléguées à 14 points (38-24, 20’).

La situation ne va pas aller en s’arrangeant, bien au contraire. Incapables de trouver la faille pour inscrire des paniers près du cercle, les Bleues s’évertuent à tenter leur chance de loin mais sans grande réussite (5 sur 16, 31%). Maud Medenou est bien trop seule pour empêcher l’Australie de se diriger tranquillement vers la victoire (71-53). C’est la deuxième fois que la France s’incline face à l’Australie dans ce Mondial.

Demain, les Françaises joueront face au perdant de la rencontre entre la Lituanie et la Russie pour tenter de finir leur aventure thaïlandaise sur une bonne note.

Australie bat France : 71-53

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