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Equipes de France jeunes

La France en argent

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Vincent Collet avait offert quelques clés pour battre les Etats-Unis lors de la conférence de presse qui avait suivi le France-Espagne de samedi soir à Paris. Eviter les pertes de balle et couper le jeu rapide est un incontournable pour espérer perturber les Américains. Exactement ce que les Tricolores ont eu du mal à réaliser lors des premières minutes du match. En laissant échapper quelques ballons ils prêtaient le flanc au jeu de relance supersonique des US. En trois minutes ceux-ci signaient un 4-12 inquiétant.

Mais comme à chaque fois qu’ils ont été ballotés depuis le début de la Coupe du Monde, l’Equipe de France a trouvé les ressources pour se relancer. Notamment grâce au leadership d’un Matthew Strazel. L’expérience Euroleague du meneur de l’ASVEL fait la différence face aux joueurs de son âge. Pour ses débuts en compétitions internationales Strazel a su tour à tour se muer en distributeur, scoreur ou défenseur. Un parfait chef d’orchestre qui a remis son équipe dans le droit chemin avec l’apport venu du banc de Rudy Demahis-Ballou et Louis Lesmond.

Mais encore une fois, c’est Victor Wembanyama qui a totalement changé la donne. Le rendez-vous était attendu entre celui que tous les spécialistes présentent comme le numéro un de la draft 2023 et Chet Holmgren, attendu à la même place l’année prochaine. Et le Français a parfaitement répondu aux attentes après une demi-finale gâchée par les fautes. Claquette dunk, alley-oop et surtout une force de dissuasion unique qui a fait dérailler l’attaque américaine, Wembanyama a éclaboussé la finale de tout son talent et permis à la France de recoller puis de faire la course en tête jusqu’à la pause (42-37).

Quelques minutes après le retour des vestiaires, la France connaissait un sérieux coup dur avec la blessure de Strazel, touché à la cheville. Mais alors que les Bleuets auraient pu s’effondrer, il faisait à nouveau preuve d’une formidable force de caractère en signant un 8-0 dans la foulée (58-50, 28e). Une superbe séquence qui n’allait pas durer. Les Américains insistaient à l’intérieur puis profitaient de la sortie de Wembanyama pour 4 fautes. Holmgren, invisible, sortait de sa torpeur et le cubique Kenneth Lofton Jr faisait de terribles dégâts dans la raquette. Son sémaphore sur le banc, les Bleuets encaissaient un 0-11 fatal (68-75). Fred Crapez relançait fort justement Wembanyama et la France s’accrochait à son rêve (74-77) mais sa cinquième faute, sévère, scellait le sort de la rencontre. Lofton débarrassé de son encombrante présence près du cercle réussissait deux actions décisives pour offrir le titre mondial aux Etats-Unis.

Surtitre: 
Coupe du Monde U19M
Date d’écriture: 
Dimanche, 11. Juillet 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Au terme d’une finale splendide, l’Equipe de France U19 a flirté avec l’exploit, s’inclinant dans les dernières minutes face aux Etats-Unis (81-83) en finale de la Coupe du Monde.
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FIBA
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Une finale de rêve

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Si elle se présentait invaincue en demi-finale de la Coupe du Monde la Serbie n’a pourtant pas dominé son sujet depuis le début de la compétition. Une victoire d’un point contre la Lettonie en poule et un huitième de finale très accroché contre le Japon ont laissé entrevoir quelques limites que les Tricolores, qui montaient de leur côté en puissance, comptaient bien exploiter.

Mais ces derniers ont été très loin de leurs standards défensifs habituels lors d’un premier quart-temps où les Serbes ont déroulé un jeu léché sur demi-terrain, utilisant leur pivot Mihailo Musikic tour à tour comme un relais ou un finisseur. Les Bleuets peinaient à contrôle les pick n’roll serbes et il fallait un Jayson Tchicamboud inspiré pour éviter que l’écart ne prenne des proportions catastrophiques. Victor Wembanyama rayé de la carte avec deux fautes en cinq minutes, la France naviguait à dix points derrière sans jamais totalement décrocher grâce à l’activité au rebond d’Yvan Ouedraogo et à l’adresse de Rudy Demahis-Ballou.

Malgré ses difficultés à contrôler les intérieurs serbes, les Bleuets continuaient de s’accrocher malgré l’absence de sa tour de contrôle. Wembanyama préservé en première mi-temps écopait d’une troisième faute, offensive, à peine de retour sur le terrain et devait de nouveau évacuer sa frustration sur le banc. Ouedraogo cependant compensait en gobant tous les rebonds et Matthew Strazel donnait de la voix pour diriger une défense de plus en plus étouffante. La Serbie peinait à trouver des solutions tandis que l’Equipe de France grignotait petit à petit son retard.

Mieux même, elle lançait le quatrième quart-temps par un 11-2 signé Demahis-Ballou et Frisch. Encore une fois la variété des options tricolores faisait la différence. Clément Frisch, qui lancera sa carrière professionnelle à Denain dans quelques semaines, multipliait les prises d'initiative payante et chaque joueur apportait, à son niveau, une contribution décisive. Un rebond, une passe détournée, un passage en force provoqué. Wembanyama limité à neuf minutes revenait dans les dernières secondes pour signer deux séquences défensives décisives qui ont ouvert la porte de la qualification.

La Coupe du Monde U19 aura donc la conclusion attendue par tous : France-Etats Unis demain à 18h00. C'est la première fois de son histoire que la France atteint ce niveau de compétition dans la catégorie.

France - Etats-Unis  75-69

Surtitre: 
Coupe du Monde U19M
Date d’écriture: 
Samedi, 10. Juillet 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Remarquable de courage et de volonté, l'Equipe de France U19 s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du Monde après sa victoire sur la Serbie 75-69. Elle affrontera les Etats-Unis dimanche à 18h (en direct sur Canal + Sport).
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FIBA
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Les U19 dans le dernier carré

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Les écarts sont parfois impressionnants lors des Coupes du Monde mais en atteignant le top 8 mondial, les Bleuets savaient que désormais l’opposition serait d’un sérieux calibre. Lors du premier quart de finale, l’Espagne et le Canada ont livré un duel particulièrement serré finalement remporté par les Américains.

Pour le face-à-face 100% européen entre la Lituanie et la France, le suspense a également été à l’ordre du jour. Dans un premier temps, les troupes de Fred Crapez ont eu du mal à contenir les individualités baltes et notamment le solide intérieur Azuolas Tubelis. L’étudiant d’Arizona a permis à son équipe de faire la course en tête durant tout le premier quart-temps, l’écart montant un instant à +8. Une période délicate que les Tricolores allaient surmonter grâce, une nouvelle fois, à leur défense. Quelques erreurs d’inattention gommées et une pression plus importante sur les arrières offraient à la France des possibilités de jeu rapide. Un exercice dans lequel elle excelle. Les gigantesques segments de Victor Wembanyama commençaient également à faire leur effet. Le futur villeurbannais change la donne à l’approche du cercle et affecte les tirs tout autant qu’il les détourne. Et de l’autre côté du terrain il constitue une cible que ses arrières trouvent de plus en plus facilement.

Privée de la plupart de ses joueurs majeurs lors de la plus grande partie de la préparation, les Bleuets n’ont pas eu l’occasion de peaufiner leur collectif et si leurs meneurs n’ont pris l’avion qu’à la dernière minute pour la Lettonie, leur expérience du plus haut niveau constitue une garantie pour le staff technique. Pas toujours en réussite depuis le début du tournoi, Matthew Strazel a cette fois sorti le grand jeu pour cette rencontre décisive. En pénétration comme de loin celui qui goûte à l’Euroleague depuis deux ans a porté les siens, notamment lors d’un 7-0 en fin de match pour recoller.

Le combat était de toute beauté dans le money time et les deux équipes se rendaient coup pour coup à l’image d’un trois-points décisif de Clément Frisch à une minute de la fin qui laissaient les deux quarts de finalistes dos à dos (69-69). La France se voyait même offrir une chance d’éviter la prolongation mais les arbitres refusaient une claquette de Wembanyama au buzzer.

Ce dernier parvenait cependant à évacuer sa frustration pour multiplier les contres tous plus impressionnants les uns que les autres. Une muraille infranchissable (8 contres) qui donnait des munitions aux Bleuets et à Clément Frisch. Les Lituaniens ne pouvaient plus se rapprocher du panier et les U19 signaient un 8-0 pour lancer les cinq minutes supplémentaires. Une série décisive qui envoie la France en demi-finale.

France-Lituanie  84-79

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Coupe du Monde U19M
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Juillet 2021
Vignette: 
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Au bout du suspense, l’Equipe de France U19, portée par Victor Wembanyama, a pris le dessus sur la Lituanie en prolongation (82-79) et se qualifie pour les demi-finales de la Coupe du Monde.
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FIBA
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En quarts sans frayeur

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Les huitièmes de finale des Coupes du Monde FIBA chez les jeunes sont rarement à risque pour les premiers de poule. La France pouvait cependant légitimement se méfier du Mali, certes vierge de toute victoire dans la compétition mais finaliste surprise de la Coupe du Monde U17 il y a deux ans. Un exploit pour une équipe africaine emmenée par le surpuissant Oumar Ballo (2,08 m).

Une génération dangereuse donc et une équipe capable a priori de répondre au défi physique des Tricolores. Et le début de rencontre a confirmé cette menace. Le Mali a ainsi fait jeu égal avec la France pendant huit minutes dans le premier quart-temps (19-18) avant que quelques choix douteux ne lancent le jeu de transition français et qu’un bon passage de Clément Frisch entraînent un 10-0 dont les Maliens ne se relèveront jamais.

La France possède une multitude d’options offensives et ne se résume pas aux highlights spectaculaires de Victor Wembanyama. Ce premier match couperet l’a encore une fois prouvé. Le duo d’arrières Strazel-Tchicamboud, la puissance de Ouedraogo, l’adresse de Lesmond ou encore l’élégance multi-usages de Ugolin.

Après un deuxième quart-temps équilibré, l’Equipe de France a définitivement tué le match au retour des vestiaires à la faveur d’un 24-4 initié par Ugolin et poursuivi par Tchicamboud. Le meneur de la SIG a obtenu de précieuses minutes en Jeep®Elite comme en BCL et sa facilité à trouver des couloirs de pénétration crée des brèches béantes dans les défenses adverses. Ballo bien contenu, le Mali n’avait pas les moyens de tenir le rythme et Fred Crapez pouvait à nouveau faire tourner ses troupes.

Les Bleuets affronteront la Lituanie en quarts de finale.

France bat Mali 86-52

Surtitre: 
Coupe du Monde U19M
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Juillet 2021
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L'Equipe de France U19 n'a pas tremblé en huitièmes de finale de la Coupe du Monde et a aisément disposé du Mali (86-52) pour intégrer le top 8 mondial.
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FIBA
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Parfait rebond

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La France défend. Et défend dur. Et lorsque de l’autre côté du terrain elle parvient à régler la mire, le résultat peut être spectaculaire. Depuis le début de la Coupe du Monde U19, les Bleuets souffrent particulièrement à trois-points (10-46 en deux rencontres), permettant à leurs adversaires de se regrouper dans la raquette, fermant ainsi l’accès au cercle. Face à l’Espagne, elle avait eu toutes les peines du monde à développer son jeu rapide.

Mardi midi, après un jour de repos, l’Equipe de France a retrouvé des couleurs dans ces deux domaines. Et l’Argentine en a fait les frais. La préparation compliquée qu’a connu les U19 laisse à penser que chaque jour qui passe est un avantage pour un collectif encore en rodage. Pour leur dernier match de poule il leur aura fallu cinq minutes pour lancer la machine. Cinq minutes très poussives (2-6) mais vite oubliées lorsque la capacité d’intimidation tricolore a permis de lancer les chevaux et de trouver du rythme. Lucas Ugolin était l’étincelle d’un incendie qui allait ravager la pampa argentine. De loin ou la tête dans le cercle celui qui a réalisé une superbe fin de saison avec le SLUC a lancé un 10-0 éclair qui allait donner le ton du reste du match.

Louis Lesmond se chargeait ensuite de prendre le relais pour confirmer la sensation de K.-O. qui flottait dans l’air. Ses tirs de loin fruit d’une circulation de balle bien plus fluide que face à l’Espagne desserrait la défense argentine tandis que de l’autre côté du terrain les Sud-Américains ne parvenaient pas à gérer le niveau d’intensité proposé. L’Argentine se voyait irrémédiablement distancée et la barre des 20 points était atteinte à la pause (40-20).

Malgré un léger moment de flottement en troisième quart-temps, jamais les troupes de Fred Crapez ne semblait en mesure d’être inquiétées. De belles phases collectives redonnait de l’air à une Equipe de France dominatrice et pour laquelle chaque rotation s’avérait efficace : 12 marqueurs différents, 23 passes décisives et un temps de jeu parfaitement réparti.

L’écart abyssal au final (+37) permet à la France de terminer en tête de la poule grâce à point average favorable dans l’égalité à trois avec l’Espagne et l’Argentine. Un classement important puisqu’il permet aux Bleuets de s’installer dans la partie de tableau opposée à celle des Etats-Unis.

France bat Argentine  89-52

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Coupe du Monde U19
Date d’écriture: 
Mardi, 6. Juillet 2021
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Chapeau: 
L’Equipe de France U19 a effacé sa défaite contre l’Espagne en pulvérisant l’Argentine (89-52), s’assurant la première place de sa poule avant les huitièmes de finale de la Coupe du Monde mercredi.
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FIBA
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Battus sur le fil

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Savoir raison garder. Ne pas s'enflammer. Ce n'était que la Corée.

Des arguments parfaitement recevables et que le staff technique des U19 a sans doute utilisé pour mettre en garde ses joueurs après le renversant +69 de la première journée des poules.

Un message visiblement reçu 5/5 par les Bleuets qui ont étouffé l'Espagne d'entrée de jeu pour leur deuxième match de poule. Une démonstration de force, pendant 7 minutes, conclue par un 16-2 durant lequel Victor Wembanyama a de nouveau marqué les esprits.

Deux tirs à trois-points, un alley-oop, un contre, des rebonds, son impact sur le jeu est remarquable et sa présence interdit automatiquement l'accès au cercle. Les Espagnols ayant arrosé avec obstination mais sans réussite à longue distance ils ont pris l’eau avant de s’adapter à l’intensité tricolore, répondant par un 0-10 stoppé par l’activité de Wembanyama et de Yvan Ouedraogo, agressif près du cercle.

Après un début en boulet de canon, les difficultés offensives des U19 ont de nouveau été clairement exposées. Si ses deux intérieurs ont signé un convaincant 7/13 aux tirs, le reste de l’équipe a rendu une copie à 2/17 en première mi-temps. Mais grâce à sa défense, la France peut traverser ces moments de disette sans pour autant se trouver en danger. La digue a ainsi tenu pendant de longues minutes avant de commencer à se fissurer. Muette face à la zone, l’Equipe de France a vu l’Espagne irrémédiablement grignoter son retard avant de passer devant en fin de troisième quart-temps (34-37).

Mis à part un ou deux éclairs dans la grisaille les tirs français ont continué de rebondir sur le cercle, confortant les Espagnols dans leurs options défensives. Une Roja junior qui se montrait soucieuse du ballon, n’offrant aucune possibilité de jeu rapide à son adversaire et patiente pour trouver de bons tirs extérieurs que, cette fois, elle convertissait (45-52). Le momentum avait définitivement changé de camp. Mais Wembanyama décisif ramenait les siens en inscrivant sept points consécutifs pour aller en prolongation.

Cinq minutes supplémentaires où la France semblait avoir fait la différence par Wembanyama, toujours, et Strazel. Mais encore en tête à 25 secondes du buzzer elle perdait un ballon sur la montée de balle. Ruben Dominguez inscrivait un panier difficile pour s’installer en tête et les Bleuets ne parvenaient pas à prendre un tir sur l’ultime possession.

Espagne bat France 60-59

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Coupe du Monde U19
Date d’écriture: 
Dimanche, 4. Juillet 2021
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L'Equipe de France s'est inclinée 59-60, en prolongation, face à l'Espagne pour son deuxième match de poule de la Coupe du Monde U19.
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FIBA
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Promenade de santé

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Même si la préparation a été largement perturbée et que plusieurs joueurs majeurs de la génération 2003-2004 sont absents, l’Equipe de France U19 a tout de même quelques arguments à faire valoir à la Coupe du Monde.

Les Bleuets ont lancé leur compétition samedi matin face à la Corée du Sud. Dans une poule avec l’Argentine et l’Espagne où la conquête de la première place revêt une importance particulière, il ne fallait pas se manquer face aux Asiatiques.

Rapidement, la France a pris le dessus sur une équipe totalement dépassée par la dimension athlétique de son adversaire. Ecrasée au rebond, gênée par la pression défensive, la Corée du Sud s’est cependant adaptée en fermant la raquette, invitant les Tricolores à dégainer de loin. Un exercice dans lequel ils ont signé un 0/6 au-delà de la ligne à trois-points dans le premier quart-temps. Une absence de réussite sans conséquence, Yvan Ouedraogo faisant parler sa puissance près du cercle avant que l’entrée de Victor Wembanyama ne change la donne. Bien que deux ans plus jeune que la majorité des joueurs de la compétition, le futur joueur de l’ASVEL est l’une des attractions de la Coupe du Monde et n’a pas tardé à confirmer son statut. Contres monumentaux, remontée de balle, passes décisives, alley-oop, Wembanyama a fait le show et l’Equipe de France en a profité pour faire l’écart (26-11).

Dans la foulée Jayson Tchicamboud multipliait les pénétrations mais le basket reste un sport d’adresse et en affichant un 1/12 derrière la ligne primée ajouté à un 0/6 aux lancers-francs, difficile d’être pleinement satisfait. Le face-à-face allait cependant tourner au jeu de massacre avec un 21-2 en cinq minutes à base de jeu rapide au retour des vestiaires. La faiblesse de l’opposition ne permet guère de tirer des conclusions sur le potentiel des Français. L’occasion de courir, dunker et faire le plein de confiance. Fred Crapez a pu en profiter pour distribuer les temps de jeu et d’impliquer tous ses joueurs avant des échéances plus relevées. Demain à 13h30 la France a rendez-vous avec l’Espagne.

France bat Corée du Sud  117-48

Surtitre: 
Coupe du Monde U19M
Date d’écriture: 
Samedi, 3. Juillet 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Face à une faible Corée du Sud l’Equipe de France U19 a lancé sa Coupe du Monde en s’offrant une victoire de 69 points : 117-48 !
crédit: 
FIBA
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Les U19 à la conquête du titre mondial

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Après deux stages de préparation, nos Bleuets vont enfin retrouver la compétition en Lettonie. Fred Crapez, l’entraîneur des U19 se veut enthousiaste concernant son effectif et la présence de joueurs prometteurs comme la pépite de Nanterre 92, Victor Wembanyama, qui malgré son jeune âge (16 ans) intègre la composition des U19M cet été.

Mais au-delà des individualités c’est une performance collective que cherche à atteindre l’entraîneur de nos jeunes Français, conscient qu’il lui faudra agir contre la montre pour rentabiliser cette courte préparation. « Le maître mot sera l’adaptation pour tirer en un minimum de temps le maximum de l’équipe. »

Les matchs à venir pour l’Équipe de France U19 :

Samedi 3 juillet : France-Corée du Sud à 10h30

Dimanche 4 juillet : Espagne-France à 13h30

Mardi 6 juillet : Argentine-France à 13h30

Composition de l’Équipe de France U19 masculine pour la Coupe du Monde :

NOM

PRÉNOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE (CM)

POSTE

CLUB 2020/2021

DEMAHIS BALLOU

Rudy

26/02/2002

1

191

AS MONACO BASKET

DESSERT

Brice

25/03/2003

5

210

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

EYANGO

Guillaume

06/02/2002

4

202

NANTES BASKET HERMINE

FRISCH

Clement

07/01/2002

4

201

SIG STRASBOURG

LESMOND

Louis

06/01/2002

2

196

NOTRE DAME (HIGH SCHOOL)

MARSILLON NOLEO

Kevin

06/05/2002

3/4

201

CHOLET BASKET

OUEDRAOGO

Yvan

22/03/2002

5

203

NEBRASKA (NCAA)

STRAZEL

Matthew

05/08/2002

1

183

ASVEL BASKET

TCHICAMBOUD

Jayson

28/01/2002

1

195

SIG STRASBOURG

TRAORÉ

Armel

23/01/2003

2/3

202

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

UGOLIN

Lucas

23/04/2002

2

196

SLUC NANCY

WEMBANYAMA 

Victor

04/01/2004

4

219

NANTERRE 92

 

Surtitre: 
Coupe du Monde U19
Auteur: 
Julie Begon
Date d’écriture: 
Mercredi, 30. Juin 2021
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France U19 a rejoint la Lettonie où se déroulera la Coupe du Monde du 3 au 11 juillet
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Un Challenger U16M pour voir le Monde

Corps: 

Dans le cadre de l’OFAJ, les Bleuets ont donné rendez-vous à leurs homologues allemands pour un stage qui se déroulera du 19 au 26 juin à Vittel. Ce stage fera office de préparation pour le FIBA U16 European Challenger qui offrira aux deux meilleures équipes de chaque poule leur sésame pour la Coupe du Monde U17 2022. La France affrontera la Lituanie, la Grèce, la Russie, la Macédoine du Nord et la Roumanie.

Bernard Faure, entraîneur des U16M estime qu’avec la crise sanitaire il lui est difficile de jauger sa sélection : « Nous avons du mal à évaluer notre équipe, du mal à évaluer nos joueurs individuellement. On ne les a confrontés à personne ». Mais, il se veut tout de même rassurant car la plupart de ses joueurs « ont eu la chance de jouer en espoirs » et en NM1 pour certains éléments du Pôle France, et ont donc pu fouler les parquets pour quelques matchs cette saison.

Composition de l’Équipe de France U16 Masculin

NOM

PRÉNOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE (CM)

POSTE

CLUB 2020/2021

AUDRY

Theo

29/01/2005

186

PG

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Jeunesse Laïque Bourg en Bresse)

AUGUET

Tidjan

04/08/2005

188

PG

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(SPO Rouen Basketball)

DADIET

Pacôme

27/07/2005

200

SG

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Paris Basketball Association)

DIAWARA

Mohamed

29/04/2005

203

SF

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Paris Basketball Association)

JACQUES

Wilson

10/04/2005

212

C

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(ASC Denain Voltaire Porte Du Hainaut)

LOGUE

Maxim

18/07/2005

202

PF

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(ASVEL Basket)

MALWAYA

Killian

04/08/2005

197

SG

ASVEL BASKET

PENDA

Noah

07/01/2005

199

SF

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Levallois Sporting Club Basket)

PICHARD

Theo

08/04/2005

197

PG

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Orleans Loiret Basket Association)

PIETRUS

Ilan

20/06/2005

187

PG

SI GRAFFENSTADEN

RISACHER

Zacharie

08/04/2005

202

SF

ASVEL BASKET

SALAÜN

Tidjane

10/08/2005

202

SF

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(Saint Charles Charenton Saint Maurice)

SIMONOVIC

David

27/07/2005

202

C

LE MANS SCM

WIBAUT

François

16/03/2005

199

SF

ASVEL BASKET

Entraîneur : M. Bernard FAURE

Assistants : M. Eric KEHLHOFFNER, M. Christophe SIMON et M. David HERMINE

Surtitre: 
FIBA U16 European Challengers
Auteur: 
Julie Begon
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Juin 2021
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France U16 masculine attaque sa préparation pour le FIBA U16 European Challenger qui aura lieu du 16 au 21 août 2021 à Skopje (Macédoine)
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Les U16F visent le Mondial

Corps: 

Les U16 féminines se regroupent pour un stage d’évaluation et de préparation qui se tiendra à Mulhouse du 18 au 24 juin. Il s’agira pour un grand nombre de joueuses de retrouver les terrains dont elles ont été privées à cause de la crise sanitaire.

Par ailleurs, en l’absence de Tournoi de l’Amitié l’an passé, le Challenger U16 fera office de première compétition internationale pour nos jeunes joueuses. Une entrée en matière non sans enjeux puisque les deux premières équipes de chaque poule du FIBA U16 Women’s European Challenger obtiendront leur ticket pour la Coupe du Monde U17 2022. À Helsinki la France affrontera la Lettonie, l’Allemagne, la Grèce, la Finlande et la Bulgarie.

Même si la perturbation de la saison a rendu la sélection des joueuses quelque peu difficile, Vincent Bourdeau, sélectionneur de l’Équipe de France U16 féminine, tient à souligner l’aide apportée par les entraineurs des centres de formations et se veut optimiste quant au défi à relever : « Cette accumulation de nouvelles choses il faudra l’aborder sereinement et avec beaucoup d’enthousiasme en même temps ».

Composition de l’Équipe de France U16 féminine :

NOM

PRÉNOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE (CM)

POSTE

CLUB

ABRAHAM

Charlotte

04/05/2005

181

2

PFBB (ARRAS PAYS D'ARTOIS BASKET)

AHAMADI

Nora

09/02/2005

175

2

PFBB (SAPELA BASKET 13)

ANGLOMA

Nell

12/06/2006

180,5

2

GCOB BASKET

CHOVINO

Stacy

20/05/2005

180

3

FC LYON ASVEL FEMININ

CLEANTE

Téa

15/04/2006

176

1

PFBB (DUNKERQUE MALO BASKET CLUB)

DJOKO

Léa

24/10/2005

187

4

BASKET LATTES MONTPELLIER

DURSUS

Marine

26/08/2005

174

2

PFBB (S.I. GRAFFENSTADEN)

FERRE

Jade

28/04/2005

172

1

TANGO BOURGES BASKET

FIMBO

Lina

03/04/2005

186

4

FC LYON ASVEL FEMININ

KANE

Adja

30/03/2005

191

4

PFBB (USM OLIVET)

LARCHEVEQUE

Célia

23/06/2005

194

5

PFBB (PAYS VOIRONNAIS BASKET CLUB)

MALONGA

Dominique

16/11/2005

198

4

PFBB (RUEIL ATHLETIC CLUB)

MARCQ

Maéva

20/08/2005

194

5

TANGO BOURGES BASKET

MOREL

Fleur

22/06/2005

182

3

PFBB (REIMS BASKET FEMININ)

NDIAYE

Mariama

09/08/2005

186

5

PFBB (AS TOURNEFEUILLE)

SAID

Ramouna

06/01/2005

187

5

FC LYON ASVEL FEMININ

SALAHY

Inès

13/10/2005

167

1

PFBB (AS HORBOURG-WIHR)

SAULNIER

Ysaline

24/06/2005

180

3

PFBB (PAYS VOIRONNAIS BASKET CLUB)

Entraîneur : Vincent BOURDEAU

Adjoints : Elise PRODHOMME et Alan BRUN

Surtitre: 
FIBA U16 Women’s European Challengers
Auteur: 
Julie Begon
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Juin 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Les U16 féminines débutent vendredi leur préparation pour le FIBA U16 Women’s European Challenger qui se tiendra à Helsinki du 9 au 14 août.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Deuxième stage pour les U19

Corps: 

La Coupe du Monde U19M en ligne de mire, Fred Crapez, l’entraîneur des Bleuets, convoque à nouveau ses troupes pour un second stage de préparation qui se tiendra au Temple-sur-Lot du 18 au 29 juin.

Après un premier stage marqué par plusieurs absences liées aux blessures et à la fin de saison LNB, la composition de ce second regroupement laisse présager de belles choses pour les prochaines échéances mondiales.

En effet, des renforts non négligeables vont faire leur arrivée dans les prochains jours. Parmi eux, la pépite de Nanterre 92, Victor Wembanyama, qui malgré son jeune âge (16 ans) intégrera cet été la composition des U19M pour le plus grand bonheur de Fred Crapez qui nous confiait à son propos : "C’est un joueur hors-norme et je n’ai pas d’inquiétude sur son rôle et le fait qu’il va bonifier l’équipe."

Mais au-delà des individualités c’est une performance collective que cherche à atteindre l’entraîneur de nos jeunes Français, conscient qu’il lui faudra agir contre la montre pour rentabiliser cette courte préparation. "Le maître mot sera l’adaptation pour tirer en un minimum de temps le maximum de l’équipe."

Composition de l’Équipe de France U19 masculine pour le stage du 18 au 29 juin 2021 au Temple-sur-Lot :

NOM

PRÉNOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE (CM)

POSTE

CLUB 2020/2021

BEAUFORT

Lucas

24/05/2002

1

193

S.I. GRAFFENSTADEN

CASTARD

Krisley

14/06/2002

2

194

GRAVELINES GRAND FORT BCM

DEMAHIS BALLOU

Rudy

26/02/2002

1

191

AS MONACO BASKET

DESSERT

Brice

25/03/2003

5

210

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(JSF Nanterre)

EYANGO

Guillaume

06/02/2002

4

202

NANTES BASKET HERMINE

FRISCH

Clement

07/01/2002

4

201

S.I. GRAFFENSTADEN

GIFFA

Kezza

13/11/2002

1

186

LEVALLOIS SPORTING CLUB BASKET

LESMOND

Louis

06/01/2002

2

196

NOTRE DAME PREP (HS)

MARSILLON NOLEO

Kevin

06/05/2002

3/4

201

CHOLET BASKET

OUEDRAOGO

Yvan

22/03/2002

5

203

NEBRASKA (NCAA)

RAYNAUD

Maxime

07/04/2003

4/5

213

NANTERRE 92

STRAZEL

Matthew

05/08/2002

1

183

ASVEL BASKET

TCHICAMBOUD

Jayson

28/01/2002

1

195

S.I. GRAFFENSTADEN

TRAORÉ

Armel

23/01/2003

2/3

202

PÔLE FRANCE BASKET-BALL

(St Charles Charenton St Maurice)

UGOLIN

Lucas

23/04/2002

2

196

SLUC NANCY BASKET ASSOCIATION

WEMBANYAMA 

Victor

04/01/2004

4

219

NANTERRE 92

Entraîneur : M. Frédéric CRAPEZ

Assistants : M. Régis BOISSIÉ et M. Azzedine LABOUIZE

Surtitre: 
COUPE DU MONDE U19
Auteur: 
Julie Begon
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Juin 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Les U19 masculins se préparent pour leur Coupe du Monde qui débutera le 3 juillet en Lettonie.
crédit: 
FIBA
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Des challengers FIBA pour les jeunes

Corps: 

A quoi vont ressembler les compétitions de jeunes cet été suite à l’annulation des compétitions continentales par la FIBA ?

Pour des raisons de sécurité sanitaires et de difficultés d’organisation, la FIBA a décidé d’annuler les Championnats d’Europe de jeunes. En parallèle elle avait consulté les fédérations nationales qui ont toutes fait remonter l’envie que des compétitions internationales aient lieu. La FIBA a donc mis sur pied des European Challengers sur la base du volontariat au niveau de la participation. Des chapeaux seront mis en place pour équilibrer les sites qui seront au nombre de trois par catégorie avec une durée de cinq jours au lieu de neuf pour un Euro classique. Aujourd’hui nous ne savons toujours pas combien d’équipes participeront et où se dérouleront ces Challengers. Ces compétitions ne délivreront pas de titre européen. En revanche, pour les U16 exclusivement, elles serviront pour qualifier les équipes pour la Coupe du Monde U17 2022 qui aura lieu en Espagne pour les garçons et en Hongrie pour les filles. L’objectif est de faire trois Challengers à six équipes avec deux qualifiés par challenger, sauf ceux où évolueront l’Espagne et la Hongrie qualifiées directement. Dans cette poule il n’y aura qu’un qualifié.

Quels sont les changements que cela va entraîner pour les équipes nationales de jeunes dans leurs préparations initialement prévues ?


Nous avons adapté les préparations de toutes nos équipes nationales avec un accent mis sur la Coupe du Monde U19 qui est maintenue pour les filles comme pour les garçons et les Challengers U16. Pour les U18 et les U20 il a été décidé de ne faire qu’un bloc de préparation réduit. L’objectif est bien évidemment la maîtrise des coûts et limiter le risque sanitaire. Nous serons très attentifs à l’environnement médical et sanitaire avec un protocole haute performance extrêmement strict. Très vite nous avons acté, dès le début de l’année, que nous ne nous déplacerions pas à l’étranger et qu’aucune équipe étrangère ne viendrait en France. Je pense que nous avons eu raison quand je vois les difficultés d’organisation de l’EuroBasket féminin quant aux déplacements des équipes. L’idée était donc de se reposer sur des partenaires d’entraînement pour permettre aux équipes nationales de finaliser leur préparation. C’est plus compliqué à faire chez les masculins que chez les féminines où les U19 vont croiser les U18 et avec une équipe U23 sera formée par Jérôme Fournier.

Que vous inspirent ces longs mois sans basket cette saison qui ont fait suite à un été 2020 déjà dépourvu de compétitions ?

On a des générations de joueurs qui, partout en Europe, n’ont pas joué et se retrouvent sans confrontations internationales. Mais mon gros souci concerne la pré-formation, c’est à dire les enfants. Notre sport est un sport à haute technicité. Cela va se ressentir sur l’apprentissage des 9-10-11-12 ans qui n’ont pas eu l’accès au sport pendant très longtemps. Et pour les plus âgés il y a les jeunes qui figurent sur les listes de haut-niveau qui ont pu, au moins, s’entraîner et d’autres qui n’ont rien pu faire du tout. Cela va se ressentir sur les pôles espoirs dont les recrutements dépendent des compétitions des adolescents dans les clubs.

Les dates des Challengers
FIBA U20 Women’s European Challenger - 13–18 juillet
FIBA U20 European Challenger - 20–25 juillet
FIBA U18 Women’s European Challenger 27 juillet–1er août
FIBA U18 European Challenger 3–8 août
FIBA U16 Women’s European Challenger 9–14 août
FIBA U16 European Challenger 16–21 août

Coupe du Monde U19 masculins - 3-11 juillet à Riga et Daugavpils (Lettonie)

Coupe du Monde U19 féminines - 7-15 août à Debrecen (Hongrie)

Surtitre: 
Compétitions FIBA jeunes
Date d’écriture: 
Vendredi, 28. Mai 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Les championnats d'Europe jeunes n'auront pas lieu cet été. Ils sont remplacés par des Challengers qui ne délivreront pas de titre européen. Jacques Commères, Directeur des Equipes de France et de la Performance, fait le point sur les équipes nationales jeunes qui seront, malgré tout, toutes engagées dans ces compétitions.
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24 joueurs pour la Coupe du Monde U19

Corps: 

Du fait des annulations des Euro de jeunes cet été, remplacés par des tournois régionaux, l’entraîneur des U19, Frédéric Crapez, a étendu sa sélection au-delà de la génération 2002. 24 joueurs ont ainsi été convoqués pour le premier stage de préparation à la Coupe du Monde du 2 au 14 juin au Temple sur Lot. Certains éléments, dans la rotation de leur équipe professionnelle ou blessés, ne seront cependant pas présents sur ce rassemblement. Un deuxième stage aura lieu, toujours au Temple sur Lot, du 18 au 29 juin.


Surtitre: 
Coupe du Monde U19
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Mai 2021
Vignette: 
Chapeau: 
La préparation pour le rendez-vous planétaire de Riga et Daugavpils (3-11 juillet) débutera le 2 juin prochain au Temple sur Lot.
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Tirages au sort Coupe du Monde U19

Corps: 

Les U19 masculins seront les premiers sur le pont du 3 juillet au 11 juillet avec un début de préparation prévu le 2 juin. Si la pré-sélection sera connue dans le courant du mois de mai, l’entraîneur Fred Crapez a déjà constitué un groupe élargi de 25 joueurs susceptibles d’être appelés. On y retrouve des joueurs ayant déjà un rôle dans les championnats professionnels comme Rudy Demahis Ballou, finaliste de l’EuroCup avec Monaco, Matthew Strazel qui fait partie de la rotation de l’ASVEL en Euroleague ou encore Juhann Begarin qui passe 27 minutes en moyenne sur les parquets de Pro B avec Paris Basketball. La génération 2002 avait terminé 4e de l’Euro U16 2018 dans le sillage de Moussa Diabate, considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs joueurs de high school aux Etats-Unis.


Les groupes de la Coupe du Monde U19 masculins



Les U19 féminines sont attendues en Hongrie du 7 au 15 août.

Le tirage au sort de la Coupe du Monde U19 féminines


 

Surtitre: 
Equipe de France jeunes
Date d’écriture: 
Mercredi, 28. Avril 2021
Vignette: 
Chapeau: 
La FIBA a procédé aujourd'hui au tirage au sort de la Coupe du Monde U19, chez les féminines comme les masculins. La France est qualifiée pour ces deux compétitions.
crédit: 
FIBA
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Les U19F et U19M, qualifiés pour la Coupe du Monde 2021

Corps: 

En raison de la situation sanitaire, ayant impactée l'été dernier les championnats continentaux jeunes qualifiant habtuellement pour la Coupe du Monde l'été suivant, la FIBA a adapté son mode de qualification pour les deux Coupes du Monde U19 féminines et masculines qui se dérouleront dans quelques mois. La fédération internationale a donc utilisé son ranking mondial jeunes pour établir la liste des équipes qualifiées. La génération 2002, qui n'avait pu disputer l'Euro U18, espère donc avoir l'occasion de s'exprimer.

Lors des dernières éditions de la Coupe du Monde U19 en 2019, les masculins étaient montées sur le podium (3ème) tandis que les féminines n'avaient pas participé à la compétition.

FIBA U19 Basketball World Cup 2021

Lieu : Daugavpils et Riga, Lettonie
Dates: 3 au 11 juillet 2021

Afrique : Mali; Sénéga
Amériques : Etats-Unis; Canada; Argentine; Porto Rico
Asie/Océanie : Australie; Chine; Corée; Japon
Europe : Espagne; France; Lituanie; Turquie; Serbie; Lettonie (hôte)
 

FIBA U19 Women's Basketball World Cup 2021
Lieu : Debrecen, Hongrie
Dates : 7 au 15 août 2021

Afrique : Egypte; Mali
Amériques : Etats-Unis; Canada; Brésil; Argentine
Asie/Océanie : Australie; Chine; Japon; Corée
Europe: Espagne; France; Italie; Russie; République Tchèque; Hongrie (hôte)

Surtitre: 
Equipes de France jeunes
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 11. Mars 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a confirmé cette semaine la liste des équipes, féminines et masculines, qualifiées pour la Coupe du Monde U19. Et la France sera de la partie pour les deux compétitons (en Lettonie pour les U19M, et en Hongrie pour les U19F).
crédit: 
(Crédit : FIBA)
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Lab France BasketBall 2020

104 joueurs des Equipes de France jeunes 5X5 et 3X3, 28 entraîneurs nationaux, des cadres des Equipes de France A, le tout sous l'égide de Vincent Collet et Valérie Garnier. Retour en vidéo sur la 1ère édition du Lab France BasketBall qui s'est déroulé la semaine dernière à l'INSEP.

 

Retour en vidéo sur la première édition

Surtitre: 
Lab France BasketBall
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
104 joueurs des Equipes de France jeunes 5X5 et 3X3, 28 entraîneurs nationaux, des cadres des Equipes de France A, le tout sous l'égide de Vincent Collet et Valérie Garnier. Retour en vidéo sur la 1ère édition du Lab France BasketBall qui s'est déroulé la semaine dernière à l'INSEP.
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Lab France BasketBall, symbole du retour au jeu

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Aucune compétition internationale. C’est la réponse logique que la FIBA a donné à la pandémie de COVID-19 qui sévit encore sur notre planète. Étapes cruciales des Équipes de France 5x5 et 3x3, séniors et jeunes, ces compétitions rythment les étés de la Fédération. Cette dernière a donc cherché à innover en mettant en place le Lab France BasketBall, nouveau rendez-vous qui devrait devenir un incontournable de la vie fédérale.

Une grande première

"Nous sommes une nation forte du basket mondial. Et le travail de la Direction Technique Nationale est de préparer l’avenir et d’apporter toutes les évolutions techniques nécessaires pour nous maintenir au plus haut niveau. Pendant le confinement nous avons réfléchi à la meilleure manière de reprendre le jeu." Les mots d’Alain Contensoux, Directeur Technique National et Directeur Général de la Fédération Française de BasketBall sont forts. Alors que le monde vit une période particulièrement difficile et que le sport semble relégué au second plan, les hautes instances de la FFBB  réfléchissent à la meilleure manière de reprendre le chemin des parquets. La réponse est alors vite trouvée. Elle se nomme le Lab France BasketBall. Pendant quatre jours, et pour la première fois, les Équipes de France jeunes (U16, U17, U18, U20) et 3x3 (A, U23, U18) se sont donc réunies dans le temple des sports olympiques, à l’INSEP. "Le Lab avait trois objectifs. Le premier c’est la transmission des valeurs d’attachement au maillot des Équipes de France. Le second de réunir les Équipes de France jeunes pour préparer les futures échéances. Le troisième les rencontres intergénérationnelles", précise Jacques Commères, le Directeur de la Performance et des Équipes de France.

Le Lab au jour le jour

Le rassemblement a débuté dès dimanche pour tous les staffs techniques, réunis en séminaire autour de Valérie Garnier et Vincent Collet. "Valérie et Vincent nous ont fait partager leur vision du basket de demain et nous ont fait part des axes de travail sur lesquels nous devions nous concentrer pour préparer les olympiades 2024, 2028 et 2032. C’était un moment très fort et très riche en enseignements", note Alain Contensoux.
Les joueuses et les joueurs des différentes Équipes de France jeunes et 3x3 sont arrivés lundi après-midi, apportant bonne humeur et sourire de tous les instants lors des traditionnels shooting photos et vidéos. Ils étaient ainsi plus d’une centaine à prendre leur marque avant de débuter mardi matin un travail par poste dirigé par Valérie Garnier et Vincent Collet, entraîneurs des Équipes de France A. Pendant près de 4h les jeunes joueuses et joueurs ont pu s’aguerrir au contact de ce qui se fait de mieux en France, profitant de conseils techniques qu’ils devraient mettre à profit lors de leur retour en club. Direction ensuite le stade de football de l’INSEP pour une photo symbole en plein air afin de mieux respecter la distanciation physique. Perché sur une nacelle en hauteur, le photographe Hervé Bellenger réalisait le cliché iconique. Gestes barrières toujours en tête les 150 acteurs de ce rendez-vous, n’enlevaient leur masque qu’au moment du déclenchement. L’après-midi, les jeunes des Équipes de France profitaient d’un moment de partage là encore inédit. Boris Diaw, ancien capitaine emblématique et désormais General Manager des A était présent pour aiguiller les jeunes masculins dans leur prise de parole aux côtés de Florent Pietrus, Frank Ntilikina, Axel Toupane et Lahaou Konaté alors que Céline Dumerc, Sandrine Gruda, Olivia Epoupa, Endy Miyem et Alexia Chartereau faisaient de même avec les féminines.
Mercredi et jeudi jusqu’à midi, le Lab continue de battre son plein aux abords du bois de Vincennes entre colloques et entraînements. Plus qu’une réussite, cette première édition prouve que le retour au jeu est attendu de tous. "L’objectif du Lab France BasketBall, c’était de partager ensemble. C’est une première dans le basket français et sans doute dans le sport collectif français d’avoir l’ensemble des Équipes de France jeunes, des entraîneurs A et de jeunes, des internationaux A qui travaillent et réfléchissent ensemble à l’avenir du basket français" conclut Alain Contensoux.

Surtitre: 
LAB FRANCE BASKETBALL
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 26. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Sevrée de compétitions internationales cet été, la Fédération Française de BasketBall a mis en place le Lab France BasketBall à l’INSEP pendant quatre jours. Une première réussie.
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Bellenger/IS/FFBB
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"Parfois je leur disais : stop, arrêtez le pressing"

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Difficile à imaginer mais six mois avant d’écraser l’Euro U16, Bernard Faure se posait pas mal de questions sur le potentiels de ses ouailles. Au traditionnel tournoi de Sakarya que les Bleuets disputent chaque année en Turquie, la France était tombée sur un os. "En février, la Lettonie nous avait battus de 30 points", se souvient Bernard Faure. "On s’est dit en revenant : comment on va pouvoir les jouer ? Nous n’avions pas existé." Mais les quelques semaines qui vont suivre vont largement changer la donne. En juin, Frank Ntilikina obtient son passeport français après de longues démarches administratives. Le staff technique intègre également dans le groupe Adam Mokoka (Gravelines) et Abdoulaye Ndoye (Cholet). "Ils ont bonifié l’équipe", admet Bernard Faure qui croise également les doigts pour que Killian Tillie, très souvent blessé et ménagé en préparation, soit opérationnel le jour J.

Avec ses renforts sur les lignes extérieures, la France change de style de jeu. Son entraîneur sait que la valeur défensive de son équipe a fait un bond phénoménal et décide d’exploiter au maximum les qualités de ses troupes et sa profondeur de banc. "Quand tu as beaucoup de joueurs tu as les moyens de développer une défense haute et conquérante. Yves Pons et Digué Diawara qui étaient les 11e et 12e homme n’auraient pas été loin du cinq majeur avec d’autres générations." Les Bleuets appliquent donc une pression tout terrain de tous les instants. Une agressivité et un engagement qui font mouche dès le premier entre-deux. Le Danemark est pulvérisé de 54 points ! La Pologne écrasée de 38 unités. La Russie repart avec 39 points dans les valises. "Nous étions dans une bulle, sans réfléchir à ce que l’adversaire pensait de nous", explique Bernard Faure. "Certaines équipes lâchaient en se disant que ce n’était pas la peine de lâcher de la gomme contre nous. Et moi parfois je disais aux gars : stop, arrêtez le pressing… Ils étaient tellement enthousiastes."

Personne ne parvient à ralentir le train tricolore qui terrifie la concurrence. Malgré leur inexpérience, les U16 ont compris que leur intensité et la répartition des temps de jeu constitueraient leur force. "Ce qui est difficile c’est de récupérer les joueurs qui évoluaient 30 minutes avant et qui risquaient de lâcher. Il a fallu expliquer. Et quand tu gagnes tout le monde comprend." En finale, la France retrouve la Lettonie, qui évolue à domicile. Dans la petite salle de l’Electrum Olympic Centre de Riga, les locaux résistent une mi-temps avant d’exploser face à Bathiste Tchouaffe (16 pts), élu dans le cinq idéal du tournoi et Killian Tillie, MVP de l’Euro après un dernier acte exceptionnel : 25 points, 18 rebonds, 3 passes décisives, 5 interceptions, 2 contres pour une évaluation gargantuesque de 45 ! 10 ans après, l’Equipe de France U16 retrouve la première marche du podium. Sans l’ombre d’un doute. "Ce qui m’a le plus marqué ce sont les coaches adversaires venus nous dire : qu’est-ce que vous avez travaillé, vous étiez injouables pendant la compétition", sourit Bernard Faure.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
En août 2014, l’Equipe de France U16 survole le Championnat d’Europe de la catégorie. Neuf matches, neuf victoires, 26,7 points d’écart en moyenne. Domination totale.
crédit: 
FIBA
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"Une ambiance à la limite de l’hostilité"

Corps: 

Trois ans seulement après son dernier titre en U16, l’Equipe de France est remontée sur le toit de l’Europe en 2017. Un titre sans doute pas aussi spectaculaire dans sa construction que celui de la génération 98 mais marqué du sceau de deux joueurs au talent hors du commun. "Ce n’est pas faire injure aux autres de le dire", prévient Bernard Faure. "Et les autres ont d’ailleurs compris qu’ils pouvaient nous emmener loin et se sont mis à leur service. C’est un signe d’intelligence." Killian Hayes et Théo Maledon ont disputé l’Euro U16 avec un statut qu’aucun autre joueur français n’avait aussi tôt dans sa carrière. Tous les deux sont alors considérés comme les meilleurs prospects européens de leur catégorie d’âge, ce qui n’était pas le cas d’un Nicolas Batum ou d’un Frank Ntilikina en U16. "C’était différent effectivement", admet Bernard Faure. "On n’a pas forcément l’habitude de s’occuper de ces joueurs. Deux joueurs qui étaient des U16 mais deux joueurs qui étaient prêts. La difficulté était déjà de les faire cohabiter."

Les deux adolescents n’ont ni le même caractère, ni les mêmes habitudes de travail. Ils représentent ce qui constitue la force de la formation française : la complémentarité entre le Pôle France et les centres de formation. Malédon, l’introverti aussi exigeant envers lui-même qu’envers les autres, évolue à l’INSEP. Hayes, le flamboyant arrière choletais, flirte déjà avec l’équipe première en Jeep®Elite. "Killian s’entraînait avec les pros. Et les pros, pour l’entraînement de 9h du matin, ils ne sont pas forcément à fond", sourit son entraîneur. Mais le fils de DeRon, l’ancien shooteur d’élite maugeois, est un compétiteur hors pair. Et lorsque l’Euro débute, il prend le contrôle des opérations avec l’apport d’une troisième lame extérieure, Timothé Crusol.

La France contrôle le money-time face à l’Italie (+5) et la Russie (+2) avant de s’offrir une promenade de santé contre l’Estonie (+19). Les huitièmes de finale l’opposent à la Suède. Un face à face a priori déséquilibré mais les Scandinaves vont sortir le match parfait et il faudra un Crusol décisif pour se sortir du guêpier. "Ils ont joué en marchant", remarque Bernard Faure. "Mais nous sommes montés en régime ensuite. Notre basket s’est mis en place et Théo a pris le relais à partir des quarts." Si Hayes raflera le titre de MVP pour l’ensemble de son œuvre, c’est bien le capitaine qui aura rayonné lors de ses trois dernières sorties : 19,0 points, 6,3 rebonds, 4,3 passes décisives et 5,0 interceptions de moyenne.
En finale, les Bleuets affrontent le Monténégro dans un Moraca Sports Center chauffé à blanc. L’antre habituel du Buducnost en Euroleague est pris d’assaut par 5.000 spectateurs venus pour déstabiliser la jeunesse tricolore. "C’était une ambiance à la limite de l’hostilité", se rappelle Bernard Faure. "Mais notre début de match exceptionnel tue le public. On a douché la salle." Un monumental 22-2 en sept minutes permet en effet aux U16 de contrôler les débats pour offrir au basket français sa troisième médaille d’or de la catégorie.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 18. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Portée par deux talents hors normes, Killian Hayes et Théo Malédon, l’Equipe de France U16 remporte le titre de championne d’Europe en 2017, au Monténégro.
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FIBA
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"J’ai demandé à Batum de rater exprès"

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"Je me disais qu’il fallait laisser la place." Au début de l’année 2004, Lucien Legrand (55 ans à l’époque), n’est pas encore certain de s’installer sur le banc des U16 pour son septième Euro dans la catégorie. "Jean-Pierre de Vincenzi m’avait dit : tu me fais chier : fais une dernière campagne ! Il a bien fait d’insister." Quelques mois plus tard, le directeur du Pôle France, monte pour la première fois sur un podium européen. Et sur la plus haute marche. Il évacue ainsi des années de frustration avec notamment deux 4e places en 1997 et 1999. "La place du con elle te reste en travers de la gorge", sourit Legrand. "Le titre ça me fout encore la chair de poule d’en parler. Mon rêve c’était ça."

La route vers les sommets n’a pourtant pas été jonchée de roses. La génération 88-89 ne survole pas son sujet et sa première sortie est une sortie de piste contre la Turquie : 45-53. Les Bleuets corrigent cependant le tir pour signer trois succès consécutifs mais un revers face à la Russie lors de la deuxième phase rebat les cartes. La dernière journée qui doit délivrer le nom des deux demi-finalistes est celle de toutes les incertitudes. Mais surtout celle de tous les calculs. Les Russes dominent l’Italie de Danilo Gallinari en milieu d’après-midi. Au moment de rentrer sur le parquet contre l’Espagne, la France sait donc qu’une victoire ou une défaite de 5 points ou moins lui ouvre les portes du dernier carré.
Les Espagnols, déchaînés, sont en position de force quand débute le quatrième quart-temps (42-51). Mais les troupes de Lucien Legrand réagissent, portées par Nicolas Batum. Discret depuis le début de la compétition, l’ailier du Mans change de braquet, vexé notamment par un coup de coude d’un adversaire. Les U16 recollent et dans les dernières secondes, les Espagnols, conscients qu’ils ne pourront récupérer le point-average, font tout pour ne pas gagner et envoyer le match en prolongation. "A mon dernier temps-mort je demande à Nicolas Batum de rater délibérément ses lancers-francs", se rappelle le coach. "Il ne voulait pas. Mais parfois il faut accepter de perdre pour gagner." L’Espagne l’emporte 65-66 mais ce sont les Tricolores qui célèbrent… la défaite.

Passés très près de la correctionnelle, les jeunes français vont saisir l’opportunité qui leur est offerte de retrouver turcs puis russes. "Les mecs avaient un esprit de vengeance", estime Lucien Legrand. "On a fait une séance vidéo contre la Turquie en les challengeant : est-ce que toi tu peux faire une erreur de moins ? Tu peux prendre un rebond de plus ? Et ils ont répondu." En demi-finale, l’arrière Abdoulaye M’Baye est impeccable (19 pts, 7 rbds) pour mener une remontada diabolique dans le dernier quart-temps (22-5). En finale, quatre joueurs dépassent les 10 unités, Ludovic Vaty domine la raquette (12 pts, 19 rbds) tandis que Nicolas Batum confirme son profil de couteau-suisse (10 pts, 9 rbds, 4 pds, 4 blks). Le 15 juillet, l’Equipe de France U16 remporte ainsi la première médaille de l’histoire de la catégorie. Le 16, Lucien Legrand, pour son anniversaire, rentre à Paris une médaille d’or autour du cou.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Août 2020
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Chapeau: 
Pour sa dernière sur le banc d’une équipe nationale, Lucien Legrand se voit offrir par les U16 le plus beau des cadeaux d’adieu : sa première médaille internationale. Et du plus précieux des métaux.
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FIBA
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"Ces joueuses-là ne me connaissaient ni d’Ève ni d’Adam"

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"Ces joueuses-là ne me connaissaient ni d’Ève ni d’Adam. J’avais été débarqué de l’équipe nationale en 2006 et en 2009 les gens ne te connaissent déjà plus. J’arrive avec mes méthodes, les gens ont un décodeur pour traduire mon accent. L'autre chose qui m'étonne c'est que si Yannick Souvré ou Valérie me Garnier me vouvoie toujours, cette génération-là me tutoie." Ancien sélectionneur de l’Équipe de France féminine avec qui il a remporté le Championnat d’Europe 2001, Alain Jardel est quelque peu dépaysé lorsqu’il fait son retour sur le banc des entraîneurs. Alors qu’il est cadre technique à la Fédération Française de BasketBall, le DTN Jean-Pierre de Vincenzi lui propose de reprendre les U20 féminines, une proposition quelque peu surprenante pour un coach qui a déjà tout connu ou presque avec les A. "Pour moi ce n’était absolument pas un retour en arrière. Au contraire, ça a été un très grand plaisir que l’on m’a fait pour que je puisse reprendre le chemin de l’entrainement, surtout à l’âge canonique de 63 ans", annonce-t-il tout sourire.

Formateur très respecté aux méthodes miracles, Alain Jardel arrive à la tête d’une génération 89 menée par Mélanie Plust et Marielle Amant. Particulièrement confiant à l’entame de la compétition, il voit déjà en ses joueuses la possibilité d’obtenir une nouvelle médaille d’or. "Je vois les gamines arriver, je sais qu’on va faire un truc. On a une armada, notamment au niveau des postes intérieurs, c’était fabuleux". En Pologne, le technicien ne va pas se tromper. Trop au-dessus, trop dominantes, les Bleuettes ne vont pas faire dans le détail en remportant leurs matchs avec un écart moyen de 18 points pour s’adjuger le titre suprême. En finale, l’Espagne et ses futures stars que sont Marta Xargay, Alba Torrens ou encore Laura Nicholls ne vont pas voir le jour. Une victoire écrasante pour les Françaises de 24 points dans un match marqué par le chantier dans la raquette de Marielle Amant (20 points, 13 rebonds) et Doriane Tahane (18 points, 4 rebonds) ainsi que par la vista de Mélanie Plust (15 points, 6 rebonds, 2 interceptions). "Il y avait un effectif formidable sur tous les postes" note Alain Jardel. "C’est un très grand souvenir."

Pourtant, cette victoire interroge toujours l’entraîneur désormais âgé de 74 ans. Sur les 12 joueuses championnes d’Europe cette année-là, seules Marielle Amant, Ana Maria Filip et Amel Bouderra effectueront une carrière internationale avec les A alors que leurs adversaires espagnoles d’un soir ont connu les sommets internationaux. Impensable au départ pour Alain Jardel. "J’ai eu une génération qui eut pu être exceptionnelle. Pour moi elle l’était mais pour un tas de raisons ces joueuses-là n’ont pas donné ce qu’elles promettaient." Doriane Tahane mettra fin à sa carrière professionnelle précocement en 2010. Mélanie Plust deviendra une solide joueuse de LFB sans réussir à intégrer le groupe final des A pour une compétition internationale. Un comble pour Jardel. "Comment se fait-il que l’on puisse compter sur les doigts d’une main les joueuses ayant fait une mini-carrière internationale avec les A ? C’est ces questions-là qu’il faut se poser." Le parcours de ces joueuses aura toujours de quoi faire parler, n’empêche qu’en 2009 ces dernières nous auront fait rêver.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 12. Août 2020
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Catégorie 2: 
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Revenu aux affaires lors du Championnat d’Europe U20 en 2009 avec les Bleuettes, Alain Jardel, champion d’Europe 2001 avec les A, va mener son équipe à une nouvelle médaille d’or.
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FIBA
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"Avec Julie Barennes nous n’étions pas amis au départ"

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Avant la spectaculaire collection signée Arnaud Guppillotte, Francis Denis était le grand spécialiste des podiums chez les jeunes. Champion d’Europe avec les U16 en 2001, son arrivée à la tête des U20 pour un Euro 2004 disputé à domicile s’était conclue sur une médaille d’argent après une défaite en finale contre la Russie. Un an plus tard, Denis retrouvait une génération 85-86 qu’il avait mené au titre en U16. "Elles savaient comment je fonctionnais", souligne-t-il. "Et réciproquement. Je ne pense pas qu’il y avait de la lassitude. J’avais envie de gagner. Et elles aussi. Mais l’équipe n’était plus la même."
Le principal changement est l’absence au cœur de la raquette d’Elodie Godin. A 20 ans, la Berruyère est déjà un élément important de la rotation d’Alain Jardel chez les A. Sans elle les Bleuettes sont condamnées au small ball avant l’heure. Pas une joueuse ne dépasse les 1,86 m et l’inquiétude est bien réelle de ne pas tenir le choc dans la peinture. "Mais j’ai toujours été sur le podium. Donc le but c’était toujours d’être dans les 4", sourit Francis Denis. "Certaines avaient progressé mais nous n’étions pas au complet. C’est un problème récurrent avec les U20."

Sur le terrain, l’équipe trouve rapidement son rythme de croisière. Elle rend une copie parfaite en préparation : 7 matches, 7 victoires. Et l’installation à Brno, en République Tchèque ne grippe pas la belle machine. Mieux même, lors des rencontres serrées, la France trouve systématiquement la solution. L’Espagne (+4) et l’Ukraine (+1) sont écartées et le tableau final s’ouvre devant les Tricolores.  La Grèce ne fait pas un pli en demi-finale (+25) et la Pologne, malgré un avantage énorme de taille sur tous les postes, n’oppose pas beaucoup plus de résistance (+15). Quatre ans après le titre européen en U16, la génération 85-86 s’offre un deuxième sacre. Avec comme artificière en chef Julie Barennes, magistrale dans les moments les plus chauds : 31 points et 15 rebonds contre l’Espagne, 38 points dans le dernier carré. Celle qui est aujourd’hui installée sur le banc de Basket Landes et l’exigeant Francis Denis n’avaient pourtant pas débuté leur collaboration du bon pied : "J’ai appris à la découvrir. Quand elle est arrivée, nous n’étions pas vraiment amis", en rigole le coach. "C’est une fille qui avait l’habitude de vivre très décontractée. En totale contradiction avec ce qu’on attendait. Et c’était contagieux. Ils nous arrivaient souvent de nous fâcher. Mais elle était compétitrice. Et lors de ma dernière compétition j’en ai fait ma capitaine. On a gagné cinq médailles ensemble."

Chez ces U20 2005, Florence Lepron et Pauline Krawzczyk poursuivront leur parcours chez les A. Fatimatou Sacko et Johanne Gomis sont devenus des piliers de la LFB. D’autres ont rencontré le succès loin des parquets. Pas une surprise pour Francis Denis. "Au-delà du potentiel basket, sur le plan humain c’était des filles qui savaient réussir. Des filles de très grande qualité. Je prends l’exemple de Clarisse Costaz, qui a fait Sciences Po. J’ai toujours défendu le fait qu’il n’y avait pas que le basket qui compte. Il faut assumer sa vie au-delà du terrain."

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 10. Août 2020
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En 2005, en République Tchèque, l’Equipe de France U20 remporte le premier titre européen de son histoire dans la catégorie.
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FIBA
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"Favoris ? Ils étaient Champions d’Europe U16 !"

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Un Championnat d’Europe U18 qui se déroule en plein mois de décembre. C’est ce qu’a vécu la génération 98 lors de l’année 2016. Initialement prévue au mois de juillet en Turquie, la compétition est décalée en fin d’année. La raison ? Dans la nuit du 16 au 17 juillet, une partie de l’armée turque tente d’organiser un coup d’État afin de renverser le pouvoir en place et son président Erdogan, sans succès. "Il faut savoir que ça a été très compliqué pour cette équipe. En plus de la tentative de coup d’État en Turquie, il me manquait un garçon comme Killian Tillie qui était blessé ou encore la nationalité de Sekou Doumbouya qui n’existait pas au mois de juin mais qui existait en octobre suivant", analyse Tahar Assed, entraîneur de l’équipe et actuel Directeur du Pôle France BasketBall. Championne d’Europe U16 en 2014, la génération 98 emmené par Frank Ntilikina et Baptiste Tchouaffé arrive donc à Samsun avec l’étiquette de favori collée en grand sur le front. "C’était aussi bien dans la tête des adversaires que dans celles des joueurs", note Tahar Assed.

Placés dans la poule de la mort en compagnie de la Russie, la Slovénie et la Serbie, les Bleuets vont être incroyables de maîtrise et se qualifier pour les quarts de finale en étant invaincus. Après avoir renvoyé à ses études la Bosnie-Herzégovine, la France va renverser l’Italie et la Lituanie pour s’octroyer le titre suprême sous l’impulsion d’un Ntilikina de gala (23 points, 9 passes décisives à 8/11 puis 31 points à 11/16 dont 7/10 à 3 points). "Ce qui m’a le plus intéressé dans cette compétition c’est d’avoir réussi à créer un intérêt commun. Quand on sait qu’au départ tous les joueurs n’étaient potentiellement pas tous présents ou que certains se questionnaient sur l’effectif, il a vite fallu trouver un vecteur commun pour que tout le monde soit sur la même longueur d’onde."

Plus qu’une somme d’individualités, l’équipe coachée par Tahar Assed est étonnante de partage et d’entraide. En retrait et peu en réussite sur les trois matchs de poule, le leader Frank Ntilikina fait grise mine. Bien secondé par Sekou Doumbouya, dominateur et meilleur scoreur de l’équipe même s’il participe alors au Championnat d’Europe avec deux ans d’avance, celui qui sera surnommé The French Prince par les fans New-Yorkais quelques mois plus tard va se réveiller progressivement pour éclabousser de son talent les matchs à enjeux. "Il a fait un super travail en demi-finale et en finale. Il a pris le leadership et c’est à ça que l’on reconnait les grands joueurs. C’était extraordinaire mais si les autres n’avaient pas été à la hauteur lors des premiers matchs, est-ce qu’il aurait pu finir de cette manière ? On  va d’abord remercier tous les copains qui ont bossé dès le premier match", lance Tahar Assed. Avant d’enchaîner. "S’il n’y avait pas eu des joueurs comme Baptisté Tchouaffé, Bastien Vautier, Digue Diawara… Tous ces garçons que l’on met parfois dans l’ombre à côté de joueurs comme Ntilikina. Ils ont mis la main à la pâte pour qualifier l’équipe. J’accorde autant d’importance à ceux qui ont qualifié l’équipe. Puis Frank nous sort deux derniers matchs de très haut niveau et on le remerciera jamais assez pour ça."

Dix ans après la génération 88-89, l’Équipe de France U18 masculine est de nouveau sur le toit de l’Europe. Aujourd’hui et avec du recul, cette génération 98, bien aidé par Sekou Doumbouya (2000) et Ivan Février (1999), peut se targuer d’avoir réussi là où beaucoup ont échoué. En plaçant trois joueurs en NBA puisque Adam Mokoka s’est greffé aux deux autres précédemment cités, un top joueur de Jeep Élite en la personne d’Abdoulaye N’Doye et pléthores de joueurs à surveiller de très près comme Bathiste Tchouaffé, Digue Diawara, Ivan Février ou Bastien Vautier, elle peut aisément être considérée comme un millésime.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Clément Daniou (FFBB)
Date d’écriture: 
Samedi, 1. Août 2020
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Dans des conditions très particulières, la génération 98 va mettre la main sur la médaille d’or lors du Championnat d’Europe U18 2016.
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FIBA
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"Par solidarité, toutes les autres ont raté"

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Quelles sont les probabilités pour qu’une équipe qui n’a inscrit que 31 points en 40 minutes vous crucifie à 6,75 m pour envoyer la finale d’un championnat d’Europe en prolongation ? Faibles sans doute. C’est pourtant la mésaventure survenue à l’Equipe de France U20 face à l’Espagne en 2014. Une rencontre marquée par l’invraisemblable maladresse des deux équipes qui manqueront 98 des 130 tirs tentés ce soir de juillet à Udine. "Avant le début de match on avait décidé avec l’équipe qu’on marquerait 80 points", rigole Jérôme Fournier. "Et puis Clarince Djaldi-Tabdi rate une fois, deux fois, dix fois. Par solidarité, toutes les autres l’ont suivie pour éviter qu’elle ne se trouve dans une trop grande détresse." 14-20 à la mi-temps pour l’Espagne, 26-22 après trois-quarts temps pour la France et encore 34-31 à cinq secondes du buzzer donc. "C’était une gabegie… Mais un chef d’œuvre sur le plan défensif… j’aimerais qu’on le dise !", insiste le coach des Bleuettes qui sourit, a posteriori, de l’erreur tactiques de ses protégées qui auraient pu s’épargner cinq minutes supplémentaires en envoyant les Espagnoles sur la ligne des lancers-francs sur la dernière possession : "Je ne sais pas si elles ne m’ont pas écouté. Ou si je n’ai pas fait preuve d’assez d’autorité. Il ne reste pas moins que j’avais précisé qu’il ne serait pas bête de faire faute."

Mais alors que Marième Badiane a changé sur un écran destiné à libérer Leticia Romero, la future internationale décide qu’elle va contrôler sa vis-à-vis… qui réussit son seul tir primé de la rencontre. "Mais derrière, elle devient la reine du match", précise Jérôme Fournier. "Je la soupçonne d’avoir délibérément provoqué la prolongation pour s’offrir du temps en plus." Les 5 points de Badiane et un contre monumental permettent aux Bleuettes de se détacher et Olivia Epoupa cimente, sur la ligne des lancers-francs, son statut de MVP de la compétition après avoir été récompensée en U16 et en U18, fait unique dans les annales du basket européen.

Pied de nez du destin, l’Equipe de France avait connu sa seule défaite du tournoi en ouverture de l’Euro, contre l’Espagne, sur un score déjà famélique (42-48). "C’est une génération qui ne savait pas marquer de points. Donc je n’étais pas affolé. Mais elle avait un caractère hors norme en revanche", pointe du doigt Jérôme Fournier. La blessure en préparation de Marine Johannès a encore plus amoindri les possibilités offensives d’un groupe qui a fait preuve d’une solidité psychologique à toute épreuve, en remportant cinq rencontres sur un écart inférieur ou égal à six points. Championne d’Europe en U18, vice-championne du Monde en U19, la génération 94 conclut ainsi sa course folle dans les compétitions de jeunes sur la plus haute marche du podium.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 8. Août 2020
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Au terme d’un des matches les plus pauvres offensivement de l’histoire des compétitions européennes, les U20 ont remporté l’Euro 2014 face à l’Espagne.
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FIBA
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"Les organisateurs nous ont oubliés pour la finale"

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12e, 10e, non qualifiée, 10e, non qualifiée. Le bilan de l’Equipe de France U18 à l’Euro dans les années 80 tenait du chemin de croix. Avant une légère embellie en 1990 à Groningen. Un jeune entraîneur, Jean-Pierre de Vincenzi (33 ans) dirige une équipe où figurent plusieurs éléments prometteurs. Antoine Rigaudeau, Stéphane Risacher et Yann Bonato terminent à la 7e place de la compétition continentale. "Nous étions un peu déçus mais d’un autre côté on sortait de 20 ans de disette donc 7e c’était une première étape", se rappelle le coach de l’époque. "Tout ça n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’une politique fédérale avec la création des pôles espoirs et des centres de formation."
Au sortir de l’Euro, JPDV reprend une nouvelle génération avec laquelle il va travailler pendant presque deux ans. "Il nous fallait une défense de fer et 12 mecs capables de rentrer et sortir à tout moment à la mode universitaire américaine. Tu rentres tu sors, tu fermes ta gueule." L’effectif fluctue en fonction des états de forme et des sautes d’humeur des uns et des autres avant de prendre sa forme finale quelques semaines seulement avant le déplacement en Hongrie, à Budapest. "Des joueurs sont arrivés au dernier moment, notamment Olivier Saint-Jean. Geneviève Guinchard avait poussé pour qu’on le  teste. David Lesmond est carrément venu me voir au culot pour être évalué à nouveau alors qu’il n’était plus dans le groupe."

La troupe met le cap à l’Est pour s’installer dans un établissement que la légende présente… comme un hôtel de passe. "La légende du bordel…", sourit Jean-Pierre de Vincenzi. "Le trait est un peu grossi. Disons qu’il se passe plein de choses dans un hôtel. Là ça faisait un peu hall de gare, beaucoup de passage, beaucoup de bruit." Mais les Bleuets ont dans leur manche un atout de poids. Le chef de délégation n’est autre qu’Yvan Mainini. Celui qui va devenir quelques semaines plus tard le Président de la FFBB est un arbitre référence et une personnalité particulièrement respectée à la FIBA. "Il nous a fait déménager sur les hauteurs de Budapest dans un centre de préparation olympique de saut à ski." Bien installés dans leur nouveau pied à terre, les Bleuets débutent un Euro pas tout à fait comme les autres. La carte du basket européen a été redessinée avec l’explosion de la Yougoslavie et de l’URSS qui s’étaient partagées 13 des 14 précédents titres. Grâce à trois succès en quatre rencontres, la France accède en demi-finale en pratiquant un basket tout en débauche d’énergie. "Les gars avaient accepté une préparation d’enfer. Le coach grec était venu me voir à un match amical pour me dire : mais vous ne tiendrez jamais à ce rythme !", remarque Jean-Pierre de Vincenzi, qui retrouve justement cet homologue dans le dernier carré.

Une rencontre au couteau que les U18 avaient préparé en ciblant Nikos Ekonoumou, l’intérieur plaque tournante des Hellènes. Philipe Giralt est missionné pour le ralentir. Mission accomplie mais à quatre secondes du buzzer la Grèce mène de deux points, 75-77. Temps-mort tricolore et Yann Barbitch, comme au tableau noir, dépose le ballon dans le cercle pour cinq minutes supplémentaires. "Je me tourne vers le coach adverse. Les bras lui en tombent et je me dis que c’est tout bon pour la prolongation." La France file en finale pour y retrouver l’Italie, championne en titre.

Un adversaire qui, comme d’autres, prend la France de haut. Le basket tricolore n’est pas une référence chez les jeunes et la victoire des Transalpins de 24 points en poule les conforte dans leurs certitudes. "Dans leur esprit ils pensaient qu’ils allaient nous tartiner", assène Jean-Pierre de Vincenzi qui va vivre une expérience inédite le jour de la finale. "Les organisateurs nous ont oubliés. On a dû prendre des taxis ! Yvan Mainini, encore une fois, est intervenu et a réussi à négocier du temps d’échauffement en plus." Un contretemps qui ne perturbe finalement pas des Français emmenés par un trio sudiste décisif. Yann Barbitch, Laurent Foirest et Laurent Sciarra inscrivent chacun 21 points et en s’appuyant sur un système avec quatre extérieurs, renversent totalement la rencontre en deuxième mi-temps (51-33).

Une bande de doux dingues, qui livreront une troisième mi-temps tout aussi exceptionnelle, viennent de faire irruption dans le concert du basket européen. "Les mecs s’en foutaient, on pouvait leur mettre n’importe qui en face", estime leur entraîneur. "C’est l’équipe avec laquelle j’ai le plus pris mon pied… Moi je leur parlais toujours de la génération 71. Les 71 faisaient ceci, les 71 faisaient cela. Après la finale on fait la photo. J’étais devant accroupi. Sciarra m’appelle. Je me retourne. "Hey, Jean-Pierre : les 71 ! Et il me fait un bras d’honneur." Ils ont dû se dire que je n’allais plus les faire chier avec les 71. Mais c’était tellement mignon." Des juniors 92, Olivier Saint-Jean deviendra Tariq Abdul-Wahad, le premier joueur français à évoluer en NBA. Laurent Foirest, Laurent Sciarra et Cyril Julian seront de l’aventure olympique de Sydney en 2000. Mais c’est bien lors de cet été hongrois que le basket français a pris un virage et appris à gagner.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 3. Août 2020
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C’est une victoire historique. Celle qui a placé les Equipes de France de jeunes sur la carte du basket européen. En 1992, Jean-Pierre de Vincenzi mène les juniors à une médaille d’or à l’Euro. Avec sous ses ordres trois futurs médaillés olympiques.
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"Aux vestiaires je leur pourris la vie"

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Il était présent, avec eux, sur le podium. Son nom inscrit sur des bouts de tissus tenus par Tanguy Ramassamy et Alexis Tanghe. "Pour Jonathan Bourhis". Leur pote, avec qui ils avaient disputé l’Euro U18 puis le Mondial U19, à Auckland, en Nouvelle-Zélande en juillet 2009. Cinq mois plus tard, le meneur de Dijon, 19 ans, mourrait dans un accident de voiture, au retour d’une rencontre où le meilleur marqueur et passeur du championnat espoirs avait passé 13 minutes sur le parquet de Toulon avec les pros. Un drame qui avait profondément marqué le basket français, la JDA et ses coéquipiers en sélection. "La perte de Jonathan a complétement soudé le groupe dans les moments difficiles", remarque Jean-Aimé Toupane, leur entraîneur chez les U20.

La génération 90 n’est en effet pas attendue. Elle n’a jamais connu les joies d’une médaille dans les autres catégories et ne brille pas par sa force de frappe offensive. Elle défend en revanche le plomb et lors des premières rencontres, parvient à passer entre les gouttes. Mais lors de la deuxième phase de poule, la Croatie remet violemment les Bleuets face à leurs limites (40-65) puis l’Espagne les laisse à la troisième place (66-69) avant les quarts de finale. En six matches, la France n’a tourné qu’à 57,2 points de moyenne. "En préparation on avait fait un quart-temps à 4-4, donc ce n’était pas une surprise", sourit Toupane. "Mais on ne lâchait jamais."

Les surprenants ukrainiens se présentent sur la route des Tricolores. Ils explosent en seulement dix minutes (31-12) et subissent un spectaculaire bombardement extérieur (16/32 à trois-points) qu’ils n’avaient certainement pas prévu. Les retrouvailles avec l’Espagne ont lieu en demi-finale. Et un joueur va toucher au sublime. Paul Lacombe perd tout sens commun pendant de longues minutes, enchaîne tirs de loin et attaques du panier pour terminer à 23 points et porter la France en finale. "Il nous avait tenus, il nous avait portés. Il a été extraordinaire", souligne Jean-Aimé Toupane, qui va cependant rapidement calmer les ardeurs de ses troupes. "Aujourd’hui certains m’en reparlent encore. Je voyais tout le monde courir dans tous les sens. Ils se comportaient comme si c’était fini. Alors quand je rentre dans les vestiaires, je leur pourris la vie."

Une remise en place qui puise sa source dans la frustration ressentie par le coach un an plus tôt à Rethymnon, en Grèce. A la tête d’une équipe talentueuse (Antoine Diot, Edwin Jackson, Thomas Heurtel, Kevin Séraphin), il avait dû baisser pavillon face à la Grèce. Des Grecs de nouveau présents en finale, invaincus et dominateurs depuis le début de l’Euro, dans le sillage des futurs joueurs d’Euroleague Kostas Sloukas, Kostas Papanikoalou et Nikos Pappas. Ce dernier, meilleur marqueur de la compétition est intenable mais les U20 vont se trouver un improbable stoppeur. "Le petit Henry Kahudi est allé voir mon assistant Laurent Vila et lui a dit : Pappas j’en fait mon affaire. Laurent lui a répondu, tu n’as qu’à le dire au coach. Il est venu : Aimé, Pappas, j’en fais mon affaire." Alors qu’il ne joue que 6 minutes en moyenne le meneur du Mans ralentit le serial scoreur et la Grèce termine la première mi-temps K.-O. (41-22). Malgré un come-back inspiré, elle ne recollera jamais, maintenue à distance par la vista d’Andrew Albicy (20 pts, 5 rbds, 4 pds), élu MVP de l’Euro.

La France, qui a déjoué tous les pronostics, inscrit pour la première fois son nom au palmarès de la catégorie. Avec un supplément d’âme et une approche collective irréprochable : "Cette victoire c’est le résultat de la volonté de comprendre que ce qu’on sait faire de mieux et de le mettre au service de l’équipe."

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 18. Juillet 2020
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La victoire de la France à l’Euro U20 en 2010, à Zadar, est sans doute la plus inattendue de l’histoire des compétitions de jeunes.
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FIBA
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"Ce n’est pas facile à piloter une Ferrari"

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"On était en mode gestion de crise. On a fait des réunions. Par groupes. Par joueur. Ça la foutait mal quand même."  Le 20 juillet 2006, lors du dernier match de la première phase de poule de l’Euro U18, la France favorite de la compétition, se prend les pieds dans le tapis contre l’Islande. L’Islande ! Le revers inattendu ne remet pas en cause la qualification pour la seconde phase des Tricolores mais elle met cruellement en lumière que la machine de guerre attendue est totalement grippée. L’entrée en matière avait pourtant été spectaculaire avec l’atomisation en règle de la Croatie (90-56). Les U18 sont alors dans la lignée de leur remarquable prestation au tournoi de Mannheim. "Un des plus grands souvenirs de ma carrière", estime Richard Billant. Champions d’Europe U16 en 2004, la génération 88-89 est persuadée qu’elle va doubler la mise. Mais elle en oublie ses principes de base, la défense, et est rappelée à l’ordre par l’Espagne avant le couac islandais. "Il faut toujours être modeste en sport", rappelle leur entraîneur. Le début du deuxième tour n’apporte pas de réconfort immédiat. Un nouveau revers contre la Lituanie met la France dos au mur.

Si elle veut rallier les demi-finales elle doit commencer par dominer la Grèce. Bien des années plus tard, certains juniors auront une tendance à légèrement réécrire l’histoire. Se souvenant d’une ambiance explosive dans la petite salle d’Amaliada. "Il n’y avait pas grand monde", sourit Richard Billant. "Et puis on les a éteints d’entrée." Les locaux sont effectivement éparpillés aux quatre coins du parquet (+43) et perdent leurs nerfs. "Un mec a craché sur Nicolas Batum et a été expulsé." A l’image de son équipe, l’ailier du Mans est relancé (18 pts, 16 rbds) est relancé. L’Italie résiste mais est écartée et le top 4 est atteint. "La peur avait disparu", note Richard Billant. "On se sentait invincibles. On était tombé tellement bas qu’on pensait que plus rien ne pouvait nous arriver. Une équipe qui a été dans la merde a souvent plus de ressources. J’ai rarement été aussi optimiste en arrivant en demi-finale…"

Les deux derniers matches sonnent comme une revanche. L’Espagne puis la Lituanie sont cette fois dominées pour offrir à la France son troisième titre européen dans la catégorie et lancer un débat pour savoir qui de la génération 82-83 (Parker, Diaw, Pietrus, Turiaf, Diawara) ou 88-89 (Batum, Ajinça, Diot, Jackson, Moerman) est la plus talentueuse. "Je savais qu’on avait une Ferrari. Et ce n’est pas facile à piloter une Ferrari !", s’exclame Richard Billant qui se souvient d’un groupe parvenu à rester uni et sérieux dans sa quête de l’or. "A Amaliada le logement était incroyable. J’avais un appartement en duplex et sur mon balcon l’escalier pour descendre directement dans la piscine. On avait serré la vis vis-à-vis des joueurs. On surveillait ce qu’ils mangeaient, Philippe Urie était missionné pour faire la police. Les autres équipes se bâfraient." Parmi les 12 juniors en or, 8 porteront le maillot de l’Equipe de France A. Un ratio exceptionnel qui a inscrit un peu plus cette génération dans l’histoire du basket français.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Juillet 2020
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En 2006, la France s’appuie sur une exceptionnelle génération 88-89. Déjà championne d’Europe en U16, elle confirme son statut en U18 en décrochant une nouvelle médaille d’or.
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FIBA
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"J’ai engueulé le Président Siutat !"

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Arnaud Guppillotte avait parfaitement préparé sa bulle. Son expérience lors du Mondial U17 2010 organisé à Rodez et Toulouse lui avait servi de modèle pour l’Euro U16 2017 à Bourges. Alors qu’habituellement les jeunes ont, à quelques exceptions près, l’habitude d’évoluer devant quelques membres de la famille dans des salles aux travées dégarnies, une compétition à domicile modifie la donne. Le Palais des Sports de Toulouse avait ainsi affiché guichets fermés pour la finale contre les Etats-Unis et le coach tricolore conserve des étoiles dans les yeux quand il reparle de l’enceinte toulousaine. "C’était le Pana ! Les filles étaient perdues. J’avais des frissons. L’expérience m’a vraiment été utile pour Bourges."

Avant de rejoindre le Cher, Arnaud Guppillotte a clairement défini ses objectifs : "prendre les énergies positives sans tomber dans les pièges." Initiative rare chez les jeunes et encore plus dans la catégorie U16, il fait appel au service communication de la FFBB. Sylvain Bourdois-Chupin, attaché de l’Equipe de France féminine à l’époque, intervient auprès des joueuses pour les familiariser aux sollicitations médiatiques et à l’utilisation des réseaux sociaux. Un protocole de fin de match très précis est mis en place afin d’éviter que l’équipe ne se disperse après les rencontres. Les U16 sont en ordre de marche, ambitieuses mais protégées. Tout est sous contrôle mais un matin, au petit déjeuner, alors que la compétition va débuter, le Berry Républicain choisit de consacrer sa Une à une interview du Président Jean-Pierre Siutat qui annonce sans détour : "L’Equipe de France doit être championne d’Europe." Une sortie qui ne cadre pas avec la préservation d’un groupe de jeunes filles encore tendres. "Je l’ai engueulé !", sourit Arnaud Guppillotte. "Gentiment… mais je l’ai quand même engueulé. Je n’étais pas certain qu’elles aient la maturité pour affronter ça. Bien sûr on visait le titre. C’était une conviction. Mais il n’y a jamais de certitudes."

Ses joueuses vont cependant rapidement le rassurer. Elle survole la phase de poule en remportant trois larges victoires (30,3 pts d’écart en moyenne) puis enchaîne lors de la phase finale. +43 en huitièmes de finale, +34 en quarts, +17 en demi. La Hongrie va gêner ce rouleau compresseur pendant une mi-temps en finale mais doit baisser les armes face au festival de loin de Zoé Wadoux, auteur de six tirs primés. La France est championne d’Europe devant 3000 spectateurs réunis au Prado. La shooteuse du Nord est retenue dans le cinq idéal de la compétition en compagnie d’Iliana Rupert, élue MVP après avoir tourné à 13,7 points et 10,5 rebonds en seulement 22 minutes. L’autre pépite de la sélection, Marine Fauthoux, blessé en préparation, n’a disputé que les quatre dernières rencontres, symbole d’une équipe qui a dû faire face à de nombreuses blessures sans jamais dévier de son objectif. "Pour certaines cela restera certainement le plus beau souvenir de leur vie", conclut Arnaud Guppillotte. "J’ai souvent les joueuses au téléphone. Et à chaque fois elles en parlent. Elles ne parlent que de ça. Je leur avais dit qu’un titre nous relierait à vie."

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 26. Juillet 2020
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2017, Bourges accueille l’Euro U16. L’Equipe de France est programmée pour remporter le titre même si son entraîneur essaye de préserver ses troupes de toute pression.
crédit: 
FIBA
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"A l’époque c’était presque irréalisable"

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A jamais les premières. Certaines s’en étaient approchées. Et les U16, justement, venaient d’enchaîner deux podiums consécutifs en 1997 et 1999. Mais jamais une équipe féminine de basket n’avait encore goûté aux joies d’une médaille d’or. Francis Denis et sa troupe ont donc ouvert une voie, il y a près de 20 ans. "Et deux mois après Alain Jardel faisait médaille d’or avec les A", sourit l’entraîneur des U16 de l’époque. Un coach qui mesure à quel point la perspective d’un potentiel succès n’était pas encore complètement ancré dans les esprits de l’époque. "C’était une réflexion que j’avais faite aux filles. Après les demi-finales une joueuse m’avait dit, on a fait mieux que les précédentes cadettes. Je lui avais répondu que c’était l’opportunité d’être les premières. A l’époque c’était quasi irréalisable. Ça leur suffisait presque d’arriver en finale. Il fallait les piquer."

Une dimension psychologique centrale dans la conquête du titre. Au début des années 2000, la préparation mentale fait irruption dans la vie des équipes de basket. "Cela s’inscrit dans la lignée de la préparation physique du basketteur, en opposition à la simple préparation athlétique. Au début il s’agissait de sophrologie, de relaxation. Et rapidement c’est rentré dans le fonctionnement au quotidien. Sans qu’on s’en aperçoive. Dans l’approche de la concentration, de la confiance, de la relation avec le staff, dans les exercices proposés." Une approche nouvelle qui vient s’ajouter à un travail technique et tactique de fond. Avec une compétition tous les deux ans, le staff a l’occasion de travailler au long cours avec les joueuses. Francis Denis avait ainsi calculé avoir passé 150 jours de stage et disputé 51 matches internationaux avec la génération 85.

Quand débute l’Euro, à Veliko Tarnovo, en Bulgarie, le technicien tricolore a la certitude que son groupe peut viser la finale. "On avait de la marge", estime-t-il. "Deux équipes nous posaient problème. La Serbie, que l’on n’avait pas rencontrée. Et la Russie que nous n’avions jamais battue." Après une victoire face à l’équipe hôte puis une sortie de piste contre l’Italie touchée par la grâce offensivement, la France domine justement, et avec fermeté (+14), l’ogre russe. "Elles avaient les mains en haut du guidon en poule", précise Francis Denis. "Mais cela nous a permis de comprendre qu’on pouvait les battre."

Décomplexées, les Bleus écrasent la Serbie (+40), l’Espagne (+24) et la République Tchèque (+38) pour s’offrir un deuxième round en finale contre des Russes désormais bien plus méfiantes. Le combat est acharné mais dans le sillage de ses leaders Fatoumatou Sacko (15 pts, 11 rbds), Elodie Godin (14 pts, 12 rbds) et surtout Pauline Krawczyk (25 pts), les Bleuettes font la différence dans les dernière secondes pour s’imposer d’un souffle (68-66). "C’était une joie monumentale, extraordinaire", se souvient Francis Denis, qui a remporté sept médailles avec les équipes de jeunes. Le 29 juillet 2001, ses protégées, qu’il retrouvera par la suite en U20, ont écrit une page importante de l’histoire du basket féminin français.

Surtitre: 
ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 20. Juillet 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
En 2001 à l’Euro en Bulgarie, les U16 deviennent la première Equipe de France féminine de l’histoire à remporter une médaille d’or.
crédit: 
FIBA
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