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Une première soirée musclée

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Difficile de rêver meilleur départ pour cet exercice 2023/2024. Il est encore trop tôt pour tirer des tendances sur la suite des événements mais ces quatorze premières rencontres ont permis de faire un premier tour d’horizon des forces en présence cette année.

Dans la poule A, le CEP Lorient a montré d’entrée sa force de caractère. Alors que Berck avait les choses en main, sous l’impulsion d’un Duane Morgan monstrueux (24 points, 13 rebonds, 34 d’évaluation), les bretons ont retourné la situation à leur avantage. Auteur d’un 26-12 en l’espace de 10 minutes, les co-équipiers d’Hugo Suhard ont sauvé l’honneur pour leur première à Kervaric devant leur public (85-82). Le RAC, dans une version new look, a aussi parfaitement lancé sa saison en venant à bout de Rennes (77-67) en maîtrisant la fin de partie. Une première encourageante pour le hommes de Nenad Papic. En Vendée, les Sables d’Olonne ne sont pas passés loin de faire tomber Tours. Revenus à hauteur des Tourangeaux après avoir couru au score quasiment toute la rencontre, porté offensivement notamment par Jean-Michel Mipoka (21 points) et le maestro Louis Prolhac à la création (12 passes décisives), les Vendéens ont craqué (89-96). Cette pression, Poissy aussi l’a subi. Jouant yeux dans les yeux avec le Stade Toulousain pour sa première au troisième échelon national masculin, le PBA a subi les foudres de la Ville Rose dans les deux dernières minutes. Nikolic, Okemba, Mospus … les bourreaux se sont enchaînés pour creuser un écart de huit unités que les pisciacais n’arriveront à combler (78-70), permettant à Toulouse de s’emparer de sa première victoire sous son nouvel étendard. Dans les autres matchs du groupe, Chartres se sort du piège de la Poultière (58-69), Loon-Plage s’offre Challans (67-56) et Quimper, logiquement, assure son statut à la maison en maîtrisant Tarbes-Lourdes (88-64).

A l’Est, la température est montée d’un cran à Besançon. Recevant l’une des équipes les plus attendues de la division, Saint-Vallier, dans son antre des Montboucons, le défi était à la hauteur de l’événement. D’entrée, les tirs pleuvent de toute part imposant un rythme effréné à la rencontre. Malgré une rotation réduite (6 joueurs), le BesAC tient tête à Jazzmar Ferguson (20 points, 12 passes), Jérôme Cazenove et leurs coéquipiers. Mené à l’aube du dernier acte, la formation bisontine fera feu de tout bois pour revenir à niveau. L’ancien sniper de Mulhouse, Quentin Dielh, y trouvera le meilleur moment pour sortir de sa boîte en inscrivant 6 points dans la dernière minute sur deux trois points insensés dont un à 7 secondes du terme pour envoyer les siens en prolongation. Une dose de folie contagieuse qui envahira ses coéquipiers. Dohou s’envole au dunk, Riley au lay-up puis Dibo par deux fois longue distance continuent un festival offensif rarement vu dans la division (20/41 à trois points inscrits). La prolongation sera à sens unique et offrira à Joseph Kalambani et ses joueurs leur premier succès de l’année dans, très certainement, le match le plus âpre de ce début de saison (111-102). Pour le HTV et Caen, la tension fut aussi intense. Poussés chacun dans leurs retranchements par le Havre et Feurs, l’issue leur sera favorable. Hyères-Toulon, en contrôle en deuxième mi-temps, arrivera à tenir à distance les normands malgré un entame compliquée (80-73). Pour Caen, le salut viendra de l’énergie déployée dans le dernier quart et notamment du duo Coulibaly-Siegwarth (76-87). Du côté du Sud, Avignon – Le Pontet a bien négocié son retour dans la division en faisant tomber la foudre sur Orchies (94-77). Même sort pour Pont de Chéruy en déroute dans le derby face à Andrézieux-Bouthéon (52-90) et au double-double de Matthias Flosse (20 points, 10 rebonds). Pour finir, Boulogne-sur-Mer a maîtrisé son sujet face à LyonSO (90-75) tout comme Mulhouse au Pôle France (76-93). Mention spéciale à la performance du jeune Nolan Traoré, auteur de 25 points face aux alsaciens.

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Journée n°1
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 25. Septembre 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Entre la remontada de Lorient, l’opposition à couteaux tirés à Hyères-Toulon et Besançon ou encore les derniers quarts sous pression qu’on vécu Caen, Toulouse, Rueil et Tours, la journée n°1 de Nationale Masculine a déjà posé les bases pour la suite de la première phase.
crédit: 
@NzoBraillon
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La Nationale Masculine 1 dans les starting-blocks

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Le programme de la journée 1

Vendredi 22 septembre 2023

Poule A

Les Sables Vendée Basket – Tours Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Stade Toulousain BasketBall – Poissy Basket Association (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Aurore de Vitré Basket Bretagne – C’Chartres Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
AS Loon-Plage Basket – Vendée Challans Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
UJAP Quimper – Union Tarbes-Lourdes PB (20H00 I Diffusé sur Facebook)
CEP Lorient Breizh Basket – Avenir Basket Berck/Rang du Fliers (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Poule B

Pôle France BasketBall – Mulhouse Basket Agglomération (16H00 I Diffusé sur YouTube)
US Avignon – Le Pontet – BC Orchies (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Besançon Avenir Comtois – Saint-Vallier Basket Drôme (20H00 I Diffusé sur Twitch)
SO Maritime Boulonnais – LyonSO (20H00 I Diffusé sur Facebook)
SO Pont de Chéruy Chavanoz Charvieu – Andrézieux-Bouthéon Loire Sud (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Feurs EF – Caen Basket Calvados (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Hyères-Toulon Var Basket – STB Le Havre (20H15 I Diffusé sur Facebook)

L’ensemble du calendrier de la saison de Nationale Masculine 1 est à retrouver ici.

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Journée n°1
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Septembre 2023
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Chapeau: 
Trois mois après le dernier affrontement officiel de la division entre Loon-Plage et Poitiers, le troisième échelon masculin français reprend aujourd’hui du service. Nouvelles têtes, nouvelles équipes, nouveaux objectifs … une nouvelle saison qui s’annonce d’ores et déjà palpitante
crédit: 
AK Photographies
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Les 5 choses à retenir sur la saison 2023/2024 de NM1

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La formule

Le championnat de NM1 est la plus haute division masculine encadrée par la Fédération Française de BasketBall. Composé de 28 équipes, celui-ci s’organise en 3 phases distinctes.

PHASE 1 DU CHAMPIONNAT NM1

Du 22 septembre 2023 au 16 février 2024

- Les 28 équipes sont réparties en 2 poules (poules A et B) de 14 équipes, composées selon des critères géographiques, économiques et sportifs ;

- Les équipes de chaque poule disputent un championnat (phase 1) en rencontres aller et retour.

PHASE 2 DU CHAMPIONNAT NM1

Les 28 équipes sont réparties en 3 groupes :

Du 8 mars 2024 au 16 avril 2024

GROUPE A

Les équipes de chaque poule, classées de la 1ère à la 5e place de la phase 1 accèdent au Groupe A pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1.

La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue de laquelle un classement est établi.

Le premier de la seconde phase sera sacré champion de France NM1 et accèdera à la deuxième division masculine professionnelle (Pro B). Les neuf autres équipes iront en playoffs (phase 3).

Du 8 mars 2024 au 16 avril 2024

GROUPE B

Les équipes de chaque poule, classées de la 6e à la 10e place lors de la phase 1 accèdent au Groupe B pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1.

La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue de laquelle un classement est établi. Les 7 premières équipes de ce second groupe seront qualifiées pour les playoffs (phase 3). Les 3 dernières finissent leur saison.

Du 8 mars 2024 au 3 mai 2024

GROUPE C

Les équipes de chaque poule, classées de la 11e à la 14e place lors de la phase 1 accèdent au Groupe C pour la phase 2. Les équipes qui se sont déjà affrontées lors de la phase 1 ne se rencontrent pas à nouveau mais conservent les résultats directs acquis lors de la phase 1.

La phase 2 se dispute en rencontres aller et retour à l’issue de laquelle un classement est établi. Les 4 derniers descendent en Nationale Masculine 2 et les 3 premiers finissent leur saison. 

PHASE 3 (PLAYOFFS D'ACCESSION) DU CHAMPIONNAT NM1

Les 16 équipes (9 du groupe A et 7 premières du groupe B) accèdent à la phase 3 (Playoffs).

Les 8èmes de finale (26 avril, 3 et 5 mai 2024), les quarts de finales (10, 17 et 19 mai 2024) et les demi-finales (24, 31 mai et 02 juin 2024) ainsi que les finales (7, 14 et 16 juin 2024) se disputent en 2 matchs gagnants (Aller, Retour et Belle éventuelle) selon l’ordre suivant :

- Match Aller chez le moins bien classé de la phase 2 ;

- Match Retour chez le mieux classé de la phase 2 ;

- Belle éventuelle chez le mieux classé de la phase 2.

L'équipe vainqueur des Playoffs accède sportivement à la 2è division masculine professionnelle (Pro B).*

*Sous réserve de validation par la DNCCG

 

Les nouvelles équipes du championnat

Cette saison, quatre équipes rejoignent la division à la suite de l’accession de Rouen et de Poitiers à la Pro B et à la relégation de Cergy-Pontoise et Kaysersberg en NM2. Le Saint-Vallier Basket Drôme et l’UJAP Quimper font leur arrivée de LNB à la suite de leur descente de Pro B. Deux promus seulement intègrent le championnat en provenance de l’étage inférieur : le Poissy Basket Association et l’US Avignon – Le Pontet.

 

La composition des poules de la division

Etablie par la Commission Fédérale 5x5 de la FFBB, la répartition des poules de Nationale Masculine 1 pour la saison 2022-2023* a été réalisée selon les critères énoncés précédemment.

POULE A

  • CEP Lorient Breizh Basket ;
  • Union Rennes Basket 35 ;
  • Aurore de Vitré Basket Bretagne ;
  • Vendée Challans Basket ;
  • Les Sables Vendée Basket ;
  • Tours Métropole Basket ;
  • Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket ;
  • Stade Toulousain BasketBall ;
  • C’Chartres Basket
  • Rueil AC
  • Avenir Basket Berck Rang du Fliers ;
  • AS Loon Plage Basket.
  • Poissy Basket Association
  • UJAP Quimper

 

POULE B

  • Caen Basket Calvados ;
  • Saint Thomas Basket Le Havre ;
  • SO Maritime Boulogne ;
  • BC Orchies ;
  • Mulhouse Basket Agglomération ;
  • Besançon Avenir Comtois ;
  • SO Pont de Cheruy Charvieu Chavanoz Basketball ;
  • LyonSO Basket
  • Feurs Enfants du Forez ;
  • Andrézieux Bouthéon ALS Basket ;
  • Hyères Toulon Var Basket
  • Pôle France Basketball
  • Saint-Vallier Basket Drôme
  • US Avignon – Le Pontet

 

La situation de la NM1 en chiffres

Comme chaque année, la Commission de Contrôle de Gestion (CCG) effectue un recensement auprès des clubs de la division pour évaluer la situation financière de la division à l’instant T et mesurer son évolution. La situation semble repartie de la plus belle des manières pour la Nationale Masculine 1 malgré une légère diminution du budget moyen de la division, avoisinant désormais 1 126 000 € mais avec une augmentation remarquable du partenariat/mécénat (+9%) et des recettes spectateurs (+8%). La masse salariale moyenne cette saison est de 765 000 €.

96% des clubs engagés repartent donc pour cette nouvelle saison avec une situation financière nette positive dont plus d’un sur deux avec des fonds propres supérieurs à 10% des produits de la saison 2023-2024. De quoi entrevoir l’avenir dans de bonnes conditions.

La collaboration entre Au Rebond et la Fédération Française de BasketBall

Après avoir déjà collaboré plusieurs saisons, le média web, anciennement nommé Pro-Am Media et la FFBB s’associent de nouveau au service de médiatisation de la troisième division masculine française à travers plusieurs actions :

- Élection d’un MVP FFBB x Au Rebond à chaque journée de championnat lors des phases 1 & 2.

- Rédaction d’une pastille « Le Match du Week-End par Au Rebond » dans chaque preview et chaque récapitulatif de journée de championnat ;

- Élection du 5 majeur du mois FFBB x Au Rebond ;

- Remise des trophées de fin de saison régulière (MVP, Meilleur Jeune, Meilleur Entraîneur, Meilleur 5) FFBB x Au Rebond ;

- Élection du MVP des finales d'accession FFBB x Au Rebond ;

Suivez toute l'actualité de la NM1 sur les réseaux sociaux de la Fédération Française de BasketBall ainsi que sur le site Internet dédié lancé en 2021 : https://nm1.ffbb.com/

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Saison 2023/2024
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Septembre 2023
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La première journée de Nationale Masculine 1 de la saison 2023-2024 débute ce soir avec le déplacement du Mulhouse Basket Agglomération au Pôle France BasketBall. Zoom sur la division et les points importants à noter avant le lancement du championnat.
crédit: 
Crédit : Olivier Poullain
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Une revanche à prendre pour Chartres et Tours

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C’Chartres Basket

Nouvelle saison en Nationale Masculine 1 pour le C’Chartres Basket qui a frôlé la montée en Pro B à l’issue de la deuxième phase. Si cette seconde place a laissé un goût amer à l’équipe qui n’a pas passé le premier tour des playoffs, éliminé à domicile par Toulouse, l’entraîneur Moatassim Rhennam et les siens comptent bien cette année gagner leur ticket pour la division supérieure. « On va voir comment on finit le recrutement, mais l’intention, c’est bien de jouer l’accession. On est au tout début et on va se préparer en conséquence », confiait le coach à l’Écho Républicain. Si bon nombre des joueurs de la saison passée se sont envolés vers d’autres cieux à l’instar de Michael Craion ou bien encore Yann Siegwarth, Jéremy Ricard, Marc-Antoine Pellin et Valentin Mukuna sont eux rester fidèles au poste. Pour compenser ses innombrables départs, l’ancien entraîneur de LyonSO s’est attardé à recruter des joueurs expérimentés et ambitieux afin de mettre toutes les chances de son côté pour rejoindre la Pro B. Meneur référencé de la division, Thomas Prost arrive dans l’Eure après une saison du côté de Rouen.  « C’est un joueur confirmé de NM1, il y avait une volonté de doubler le poste avec un véritable meneur », explique le coach assistant Guillaume Le Pape.  Si le champion d’Europe U20, Ugo Doumbia s’en est allé (MSB puis prêté au Champagne Basket), un autre Doumbia débarque. Un pointure de la division nommée Ahmed Doumbia passé entre autres par Tours, Blois ou bien encore Lorient. « C’est un joueur polyvalent pouvant évoluer sur les trois postes extérieurs. Il va nous amener de l’agressivité offensive, il est adroit à trois points et est capable de défendre tout terrain ». Calvin Hippolyte retrouvera la troisième division après deux années passées à l’étage supérieur du côté de Saint-Quentin et Aix-Maurienne. « Calvin est un ailier athlétique. Il est fort en un contre un, c’est un dynamiteur avec un jeu très vertical. Il va nous permettre de muscler notre ligne extérieur », complète l’assistant. Les jeunes Florian Fortas (Rouen), Lucas Thevenard (SOPCC) et Baptiste Tackamoud (Ozoir, NM3) continueront pleinement leur développement tout en prenant du galon aux côtés des joueurs plus expérimentés. Chimezie Offurum et l’international Philipin Kakou Kouame seront les deux étrangers de cette équipe. Ce dernier arrive sur le tard à la suite du départ de Omari Gudul à Rueil. Un renouveau dans l’effectif, qui ne changera pas l’éthique de l’entraîneur et de son assistant. « On a pas mal de nouveaux joueurs et on va jouer un peu différemment. Mais la philosophie va rester la même, avec un basket complet des deux côtés du terrain, et un accent plus développé sur le côté défensif », conclut Rhennam auprès de l’Écho Républicain.

 

Tours Métropole Basket

Après une saison en demi-teinte, le Tours Métropole Basket pensait surfer sur la bonne dynamique de fin de saison passée, qui avait permis aux hommes de Valérie Garnier d’atteindre les playoffs, mais ce n’était sans compter le départ de la coach en milieu de préparation. Pour pallier ce départ de dernières minutes, les dirigeants ont fait appel à l’expérimenté Cédric Heitz qui arrive en provenance du club polonais de Torun, qu’il a réussi à maintenir en première division. « Ce n’était pas du tout prévu, je remplace Valérie Garnier au pied levé. C’était une belle opportunité pour moi d’intégrer ce beau projet. Aujourd’hui, j’ai une super équipe de NM1, c’est un nouveau challenge, avec un club qui est en mesure d’être ambitieux et de déployer les moyens qui vont avec », explique le nouvel entraîneur. Coach référencé de Pro B et de Pro A, passé notamment par Charleville-Mézières, Chalon-Reims ou bien encore le SLUC Nancy, Cédric Heitz tentera de guider Tours vers l’étage supérieur comme il avait déjà pu le faire dans le passé. « Quand je coachais à Charleville, il était pour nous impensable de remonter directement, mais à l’époque, on a su déjouer les pronostics et on avait réussi à remonter ». Arrivé à Tours le 29 août alors que l’équipe disputait son premier match amical face à Rueil, le nouveau coach a directement était lancé dans le grand bain. « Je suis arrivé, j'avais une équipe clé en main. J'ai vraiment la chance de bénéficier d'un très bon roster et d'une équipe à mon sens plutôt bien construite. Forcément, il y a deux trois trucs que j’aurais fait différemment en termes de volumes de tirs, mais dans l’ensemble, j’aime beaucoup la façon dont l’équipe est composée. Je trouve qu’elle dispose d’un bel équilibre et d’une belle homogénéité ».  A la tête du recrutement, Valérie Garnier avait fait le choix de conservé six joueurs de la saison précédente (Pierre-Etienne Drouault, Rigo Edzata, Yohann Mayola, Scott Suggs, Abdel Sylla et Valentin Vitale-Boiteux). Pour venir compléter cet effectif, l’ancienne technicienne du TMB s’était entourée de joueurs expérimentés et référencés à l’instar des meneurs Théo Leon et Augustinas Venckus, en provenance de Quimper et Orchies. Les postes intérieurs seront tout aussi bien garnis avec le retour à la maison d’Alexis Dargenton et l’arrivée de Fabien Paschal (Saint-Vallier, Pro B). Dernière pièce de l’échiquier tourangelle, Ousmane Kaba débarque de l’effectif Espoirs des Byers de Fos Provence. Si pour l’instant, les joueurs de Tours ont enchaîné quatre succès de rang en préparation, le nouvel entraîneur n’en reste pas moins méfiant quant à ces résultats. « Les matches amicaux, ne sont pas le reflet immédiat de ce qui va se passer dans la saison à venir. Mais il y a quand même quelque chose à retenir, c'est que les joueurs ont bien travaillé, ils ont franchi des étapes avec des hauts et des bas et on a su corriger certaines choses et revenir plus fort. On est capable de se remettre en question, travailler et être meilleur derrière, c'est là-dessus qu'il faudra baser notre manière de voir les choses tout au long de l'année, c’est l'apanage des grandes équipes », affirme Heitz.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [10/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Pour cette ultime preview et après avoir sillonner les quatre coins de la France, direction la région Centre-Val-de-Loire avant la reprise du championnat ce vendredi.
crédit: 
Marc Franz - C'Chartres Basket
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La Vendée sur le pont

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Les Sables Vendée Basket :

Un temps relégué puis repêché sur le fil, les Sables Vendée Basket n’ont qu’un objectif, oublier la saison passée. Pour tourner la page sur cet incident de parcours, le club a fait le choix du renouveau, Guillaume Pons (manager général) et Makan Dioumassi (entraîneur) sont partis vers de nouveaux horizons. Pour les remplacer, le président Nikolas Seferiadis a opté pour Denis Mettay, ancien entraîneur de Rueil, qui sera accompagné de Jérôme Navier en tant que General Manager. « On est très motivé pour remettre le club le plus haut possible dans le classement, afin de redorer un peu le blason des Sables, qui a connu pas mal de changements ces derniers temps. Comme beaucoup d’équipe dans la division, même plus encore avec notre repêchage, notre objectif numéro un est le maintien. On veut se maintenir le plus rapidement et le plus confortablement possible. Nous voulons intégrer la poule intermédiaire, mais surtout éviter le groupe de la mort », affirme le nouvel entraîneur Denis Mettay. Pour permettre aux Sables de retrouver des couleurs, les dirigeants ont effectué un recrutement millimétré entre joueurs référencés et jeunes en devenir. « J’ai essayé de créer mon équipe avec une certaine hiérarchie des âges, avec des joueurs d'expériences et des jeunes joueurs ambitieux. J’avais besoin de garçons qui ont besoin de s’affirmer et d’avoir des responsabilités sur chacun des postes ». Pour répondre à cette demande, Jean-Michel Mipoka arrive en provenance d’Orléans (Pro B). Une recrue au CV XXL qui sera accompagnée de Fréderic Loubaki (Mulhouse) et de l’international Sénégalais Sidy Djitte. Après une saison rookie intéressante en Lituanie, Jalen Warren débarque en troisième division. Pour venir compléter ce roster, Denis Mettay s’est offert les services du champion de France Espoirs Pro B avec Champagne Basket Thomas Klein, de Christopher Manerlax (Chalon-sur-Saône, Espoirs Pro B) et du champion de France NM2 avec ALL Jura, Joris Bado. Dernière pièce du puzzle et nouveau capitaine, le feu follet Louis Prolhac (Vitré) pose ses valises en Vendée. Un recrutement complété par les deux guerriers rescapés de la saison précédente, Alexis Thibault et Grégory Lessort. Si pour l’heure, la présaison semble complexe avec trois défaites en trois matches face à Poitiers (Pro B), Caen et Tarbes, l’entraîneur compte utiliser ces dernières pour rapidement monter en puissance. « Sur les matchs amicaux, on a rencontré 3 grosses équipes, il y a eu des très bonnes périodes, mais aussi des moins bonnes, c'est inhérent à la préparation. Nous avons partagé les temps de jeu afin d’éviter les blessures, maintenant, il va falloir passer à la vitesse supérieure. J’attends que les efforts qui ont été faits pendant la prépa paient sur les prochains matches », conclut Mettay. Réponse dès ce vendredi face à Tours.

Vendée Challans Basket :

De son côté, le Vendée Challans Basket, autre club vendéen de la division, ambitionne bien de retrouver les playoffs, après deux ans d’absences. « L’année dernière, la saison a été tronquée par les blessures, on passe tout près des play-offs alors qu’on était très bien parti (2ème jusqu’au mois de décembre). Nous avons fait pratiquement toute la saison à 7, la moindre petite blessure dans un championnat aussi rythmé, peut facilement faire manquer 3-4 matches à un joueur. Maintenant, nous avons hâte de recommencer la saison, on sait ce que nous sommes en train de construire, on a espoir de réaliser une belle saison, en espérant être épargnée par les blessures », explique l’entraîneur Sébastien Lambert. Apprendre de la saison passée, pour retrouver la poule haute, telle est la volonté du VCB Basket. « L’année dernière, on a perdu le Top 5 face à des adversaires directs. Dans la poule intermédiaire, nous avions un bilan mitigé, alors il faudra être bien plus vigilant, face à ce type d’équipe susceptible de se retrouver dans la même poule que nous. On sait qu’en première phase, il y a de redoutables adversaires, les 4ème et 5ème place vont être les plus disputées. Sincèrement, 7-8 équipes peuvent prétendre à ces places, alors ça va être un véritable combat pour en décrocher une ». Pour tenter de retrouver les playoffs, Sébastien Lambert n'a pas hésité à conserver cinq joueurs de la saison précédente. « Même si nous avons manqué les play-offs, tout n’était pas à jeter loin de là, alors il me paraissait tout à fait judicieux de continuer avec certains éléments de la saison passée ». Meilleur marqueur et rebondeur de l’équipe, Radshad Davis poursuit l’aventure tout comme Paul Turpin, Patrick Clerence, Marc Gosselin et Jeremy Bichard. Afin de mettre toutes les chances de son côté, l’ancien technicien de Chartres s’est attardé sur des CV expérimentés de la division. Après des expériences, à Bordeaux, Tarbes et Orchies Anthony Prugnières arrive en Vendée.  En quête de responsabilités et de temps de jeu, le bondissant Gary Berchel débarque et compte s’affirmer après des passages intéressants du côté du SOMB, d’Andrézieux et de Vitré. Après, une escale du côté des Sables, Lucas Plasse continue l’aventure en Vendée.   En provenance du championnat Espoirs Pro B, Issa Fofana et Ugo De Freitas (Chauny Traville, NM3) viennent étoffer le recrutement vendéen. Enfin, ultime pièce du puzzle et joueur référencé de la division, Michael Craion arrive après une saison pleine du côté de Chartres. Le pivot viendra apporter toute son expérience et ne manquera pas de faire le show dans les raquettes de NM1. Une équipe qui proposera un jeu rapide basé sur le collectif.  « J’aime le basket de première intention, le basket chatoyant, il va falloir que ça court et que les joueurs mettent de l’intensité. Tous les postes ont été doublés, afin que tout le monde puisse être à 200% sur le terrain. Nous allons tenter de nouvelles choses sur le plan défensif, mais on va vraiment miser sur le jeu de contre-attaque ». Si pour l’heure, la préparation semble en deçà des attentes du club, les challandais comptent bien, faire forte impression à domicile, avec la réception de Loon-Plage vainqueur des derniers playoffs d’accession.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [9/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Septembre 2023
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Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Après avoir découvert les équipes d’Occitanie, remontons la côte ouest, direction la Vendée.
crédit: 
Grégory Laroche - Vendée Challans Basket
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Tarbes à la relance, Toulouse fait peau neuve

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Union Tarbes-Lourdes Pyrénées Basket

Sortie in extrémis de la poule basse, Union Tarbes-Lourdes veut faire peau neuve, après une année compliquée et un changement d’entraîneur en cours de saison. Pour retrouver de la sérénité, le club des Pyrénées a engagé Stéphane Dao, ancien entraîneur de Toulouse, avec qui il a connu les playoffs la saison dernière. "Chaque saison est différente, c’est toujours excitant de démarrer une nouvelle saison. Cette année, je change de club, alors c’est un défi doublement excitant", affirme le nouveau coach. "Toutes les équipes veulent viser le Top 5, mais ce ne sera pas possible. Le truc que l’on veut éviter, c’est le groupe C. C’est un groupe qui fait vraiment peur. Pour l’éviter, ça passera par des victoires lors des premiers matches, pour essayer de créer une bonne dynamique. Pour éviter de se mettre en difficulté et d’avoir le couteau sous la gorge, il ne faut pas commencer avec pas mal de défaites dans le dos. Sinon pour la suite se sera compliqué. On vise vraiment la poule intermédiaire et plus si affinité", indique-t-il. Prendre les matches l’un à la suite des autres pour viser plus loin, telle est l’ambition du nouveau coach. "On veut vraiment vivre match par match, sans penser forcément au mois de février-mars. Ça passe par un bon début de championnat, surtout sur ce mois de septembre. On ne veut pas vivre ce qu’il s’est passé la saison dernière, pour ne pas tomber dans ce groupe de la mort. On sait que cette division est très compliquée, alors il faut être prêt à gagner le plus de matches possibles et surtout le plus rapidement possible." Pour parvenir à satisfaire ses ambitions et celles du club, le technicien peut déjà compter sur une belle ossature de revenants. Ainsi, Devante Wallace, Tom Wiscart Goetz, Niels Pharose, Nelson Cece et Mohamed Queta ont prolongé l’aventure. Niveau recrutement, Stéphane Dao s’est intéressé à de jeunes joueurs ayant déjà connu la division. Passé par le centre de formation du BCM Gravelines-Dunkerque et meneur qui ne cesse de se développer, Brian Coudray (SOPCC) viendra chercher de nouvelles responsabilités. Véritable gâchette à trois points et tout juste nommé capitaine par ses pairs, Jonathan Boucaud arrive en provenance de Besançon. Tidiane Badiane (Sables d’Olonne) viendra apporter du poids et du physique dans la raquette tarbaise. Enfin, Franck Yangue (Feurs) fait escale dans les Pyrénées et y retrouva son ancien entraîneur à Toulouse. "Franck est un joueur avec qui j’ai déjà eu l’occasion de travailler par le passé. C’était une volonté de ma part de le faire venir. C’est un joueur qui ne fait pas de bruit, mais qui est très important dans un effectif. Il a fait une belle saison l’année dernière, c’est un joueur qui va faire passer l’équipe avant tout et qui est capable de se sacrifier pour le collectif", ajoute Dao. Une équipe qui , après son revers face à l’EBPLO, a enchaîné trois succès consécutifs en préparation. De bon augure avant le déplacement à La Rochelle en 64e de finale de Coupe de France. De bonne augure avant de croiser le fer avec les Béliers de Kemper ce vendredi.

Stade Toulousain BasketBall

Nouveau départ pour Toulouse qui devient le Stade Toulousain BasketBall. Pour sa sixième saison dans la division, les dirigeants ont souhaité changer l’image du club. Fraichement arrivé du Comité du Lot-et-Garonne, Laurent Mopsus s’est vu confier les rênes de ce tout nouveau projet. "Ces derniers temps, le club a beaucoup évolué. Les dirigeants ont fait un gros travail de structuration, afin de mettre l’équipe dans les meilleures conditions. Cela passe également par un changement d’identité et de nom. On veut dorénavant être plus visible sur le territoire et plus identifiables", affirme Laurent Mopsus. De la nouveauté certes, pour cet ancien coach de l’EBPLO mais surtout un lien de sang pour celui qui va entraîner son fils et capitaine Victor Mopsus. "C’est intéressant dans le timing, le club souhaitait organiser le projet autour de Victor qui est le capitaine de cette équipe. Il a fait sa place dans l’équipe bien avant que je n’arrive. Cela étant, on est dans un milieu professionnel, on a mis en place nos règles. Je suis son père, mais avant tout son entraîneur, chacun à sa place", ajoute-t-il. Si les Toros s’étaient qualifiés de justesse en playoffs l’an passé, s’offrant tout de même Chartres en 8èmes de finale, Laurent Mopsus et son équipe comptent bien cette année accrocher une place dans le Top 5. "Les objectifs sont simples : obtenir une qualification dans la poule haute. Le championnat est très difficile, on sait que cela va être compliqué. Ce qui est important aussi, c’est vraiment que l’on trouve notre identité de jeu avec notre véritable philosophie, qui sera déclinée sur toutes les catégories du club." Une identité propre que l’on retrouve également dans le choix des joueurs. "L’idée générale était de créer une équipe locale, avec des joueurs issus de la région ou des alentours. Ce que l’on a réussi à faire à 70%, puisque ces joueurs ont été formés à Toulouse en Occitanie ou dans le grand Sud-Ouest." Pour garder cet ADN, le coach s’est appuyé sur six joueurs présents la saison passée avec notamment Victor Mopsus, le vaillant Samir Mekdad, l’expérimenté Lucas Kouyaté, Thibaud Gottin, ou bien encore les deux jeunes pousses du club, Yanis Anfinitif et Thomas Mobisa. Pour répondre à cette quête de joueurs locaux et ultra-locaux, Laurent Mopsus s’est offert les services du combatif Montpelliérain Vladimir Ilic (Vitré). Figurant parmi les meilleurs intérieurs de la division, Luka Nikolic, arrive du SOMB après un premier passage réussi dans le Sud du côté de Tarbes-Lourdes. Pur produit du Sud et ancien capitaine des espoirs de l’Elan Béarnais, Dorian Okemba s’apprête à faire ses premiers pas dans le monde professionnel. Cheikh Gassama, lui aussi en provenance de Boulogne-sur-Mer, tentera d’apporter son expérience rochelaise avec qui il a connu la montée en Pro B. Ancien joueur Espoirs des Byers passé par Chartres la saison passée, Moustapha Haidera essaiera de faire ses marques pour sa deuxième saison en NM1. Une identité locale mêlée à une force collective, telle va être la marque de fabrique du Stade Toulousain. "On veut vraiment avoir cette force collective, techniquement l’idée et que chacun puisse être acteur. On propose un projet centré sur l’humain et le développement professionnel des joueurs pour le futur", conclut Mopsus. Une équipe qui débutera sa saison face au promu francilien, Poissy au Petit Palais des Sports.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [8/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Mardi, 19. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024 se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Après avoir sillonné les quatre coins de la France, direction la petite Toscane et le Sud-Ouest de la France.
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Bellenger/IS/FFBB
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Poissy dans le grand bain, Rueil veut de la régularité

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Poissy Basket Association

Jeune promu à l'issue de la saison dernière, le Poissy BA (23 victoires 3 défaites en NM2), club emblématique des années 80-90, retrouve la troisième division, 17 ans après l’avoir quittée. A sa tête, Gautier Duval, qui n’envisageait pas, il y a encore quelques années devenir entraîneur à plein temps. "Quand j’ai commencé, je n’avais pas forcément d’ambition en tant que coach. Je continuais d’ailleurs mon travail à côté, puis je me suis pris au jeu des résultats. L’ambition est devenue de plus en plus grande, j’ai progressivement gravi les différents échelons à travers les divisions. La NM1 c’est une nouvelle étape, c’est le monde professionnel", explique-t-il. Celui qui, il y a encore quelques années coachait en départemental dans un autre club francilien qu’il va d’ailleurs retrouver cette année, le RAC Basket se réjouit de retrouver "ces derbys, ce sont toujours des matches sympas, surtout pour moi, car Rueil c’est le club où j’ai coaché pendant plus de dix ans. C’est là où j’ai fait mes classes, j’ai travaillé en collaboration avec Julien Hervy, leur coach emblématique. Alors revenir au Stadium ça va être très particulier pour moi." Le club des Yvelines aspire maintenant à trouver de la stabilité et de la constance dans la division. "L’objectif de la ville et des dirigeants, c’est de remettre Poissy sur les rails d’antan. Dans un premier temps, on veut se stabiliser, continuer à prendre de l’expérience et à faire grossir le club, pour ensuite pourquoi pas viser plus haut", affirme-t-il. Pour sa première saison dans la division, Gautier Duval n’a pas hésité à conserver une bonne partie du noyau ayant contribué à la montée. "Je voulais conserver un maximum de joueurs de la saison précédente. On avait une belle alchimie, je veux vraiment surfer sur la dynamique." Pour cette nouvelle aventure, les leaders offensifs et energizers Sebastien Michineau et Steve Moundo-Missi seront toujours de la partie, accompagnés de Kevin Closson, Etienne Rouyre, Milos Pajovic, Mario Tonji et Lenny Caronique qui vont presque tous effectuer leurs premiers pas dans le monde professionnel. Afin d’apporter de l’expérience à ce groupe relativement néophyte dans le championnat, l’entraineur s’est appuyé sur deux joueurs cadres et référencés dans la division. De retour en région parisienne après un passage à Vitré, l’international suisse Noah Burrell tentera d’apporter son expérience tout en gagnant en responsabilités. Pièce importante du collectif toulousain et ancien pensionnaire du Pôle France, Olivier Yao-Delon pourra continuer de s’affirmer dans ce nouveau collectif tout en retrouvant son ancien coéquipier à la JDA Dijon. Auteur d’une belle saison du côté de Dax Gamarde en NM2, Louis Gibey lancera sa carrière professionnelle. Touche finale du recrutement pisciacais, le pivot américain Anthony Elechi, passé entre autres par la NCAA, l’Espagne ou encore la Norvège. Un élément de taille dans la raquette qui avait montré l'étendue de son talent la saison dernière avec Besançon. Un effectif partiellement renouvelé, qui aura pour mission d’accrocher la poule intermédiaire à l’issue de la première phase de la saison. "Sur cette phase une, on veut tester un peu le niveau. Nous allons être dans une phase de découverte. La poule A est une poule très relevée, maintenant on est une équipe de Nationale 1 au même titre que les autres. Même si cela va être difficile, au vu de notre manque d’expérience, notre objectif est de figurer dans le top 10." Une équipe qui tentera de s’inspirer des parcours de Feurs et Loon-Plage la saison passée.

 

Rueil Athlétic Club Basket

A 12 kilomètres de là, une des équipes les plus émérites de la division : le Rueil Athletic Club, va entamer sa treizième saison consécutive en Nationale Masculine 1. Une nouvelle saison synonyme de nouvel entraîneur, Denis Mettay cédant sa place, pour rejoindre les Sables Vendée. Pour le remplacer, Nenad Papic, ancien entraîneur d' un autre club des Hauts-de-Seine, Gennevilliers (NM2). "Pour la première fois de ma vie, je vais coacher à ce niveau, c’est une nouvelle page qui s’ouvre. Rueil, c’est un club que je connais bien et que je suivais déjà lorsqu’il était en Pro B. Le Rac va entamer sa 13e saison dans la division, alors forcément, cela me met un peu la pression. Je souhaite poursuivre sur la dynamique de mes prédécesseurs. En continuant à développer le club et à le maintenir dans la division, ou le niveau, ne cesse d’augmenter d’année en année", explique Nenad Papic. Si l’objectif premier du club sera le maintien, le RAC ne compte pas se limiter à ce dernier. "On veut d’abord pérenniser notre place dans la division, mais on ne veut pas avoir de limites. Si notre équipe fonctionne bien, et si la mayonnaise prend bien, on va réajuster nos objectifs à un niveau de performance plus élevé. La saison est longue, mais j’ai bon espoir que cela tourne dans le bon sens." Une équipe à reconstruire dans sa quasi-intégralité, à la suite des départs de sept joueurs, dont celui du capitaine et energizer Warren Racine parti rejoindre son frère jumeau du côté de Vitré. Malgré ces nombreux départs, le club a tout de même conservé trois éléments majeurs dont le serial shooter Steven Ricard, l’expérimenté Jean-Frédérique Morency et le jeune William Gneze. Miser sur la jeunesse tout en fédérant autour des cadres, tel est le projet du technicien et de son assistant toujours fidèle au poste, Arille Perrault. Cette saison, le curseur a été mis sur la jeunesse. Figurant parmi les meilleurs joueurs du championnat Espoirs élite, et terminant meilleur scoreur de la division avec plus de 21 points de moyenne. Elian Benitez (Espoirs JL Bourg) arrive en banlieue parisienne, pour faire ses premières armes dans le monde professionnel. "Elian sort d’une très belle saison avec la JL Bourg en Espoirs, il sera à la mène et aura pour objectif de prendre du galon sur la saison à venir afin de s’étoffer." Autres joueurs du championnat Espoirs à débarquer Birahima Sylla. L’ancien roannais tentera de s’imposer dans la division avec à ses côtés, Curtis Akai qui fait son grand retour au club, une dizaine d’années après l’avoir quitté pour évoluer chez le voisin nanterrien puis à ALM Évreux. Passé également par le championnat Espoirs avec l’ASVEL, Rafail Lanaras fait son retour dans le championnat de France après une saison en Allemagne. Moussa Dicko, lui, découvrira la NM1 tout en continuant son cursus avec les Metropolitans 92 en double licence tout comme Nathan Pelissier qui poursuivra son apprentissage en double projet avec la réserve en NM3. Ultime recrue de l’effectif, Omari Gudul qui arrive en provenance du C’Chartres Basket. "J’ai voulu construire un effectif autour de mes deux cadres expérimentés Ricard et Morency. Avec autour des jeunes joueurs en devenir. Ils vont apporter de la fougue, de la vitesse, ils sont très athlétiques et énergiques. L’idée est qu’ils mettent du rythme et de l’agressivité que ce soit en défense ou bien en attaque, le danger doit venir de partout", affirme-t-il. Une saison qui commencera avec la réception de l’URB Rennes.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [7/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Lundi, 18. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024 se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Cap aujourd’hui sur l’Île-de-France et ses deux ambassadeurs.
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Kévin Garambois / Poissy Basket Association
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Objectif Pro B en Normandie

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STB Le Havre

Pour sa première vraie saison sur le banc du Saint-Thomas Basket Le Havre, Fabrice Courcier, compte bien guider le club de Seine-Maritime vers l’échelon supérieur. "A l’aube de cette nouvelle saison, l’objectif est de faire une bonne saison collectivement, de prendre du plaisir dans ce qu'on fait au quotidien. Et puis atteindre l'objectif qui est quand même de se positionner pour une accession en Pro B", affirme l’entraîneur. A ses côtés pour l’épauler, le coach retrouvera un visage bien familier en la personne de Romain Duport. L’ancien pivot havrais de 2,18 m vient de mettre un terme à sa carrière professionnelle, pour devenir coach assistant. Pour mener à bien ce projet, Fabrice Courcier à fait le choix de conserver un noyau solide de la saison dernière. Ainsi, le meilleur marqueur de l’équipe et meilleur arrière du championnat, Valentin Bigote, prolonge l’aventure tout comme ses compères Fred Thomas, Mickael Var et le jeune Damien Nseke Ebele. "Pour cette nouvelle saison, je ne voulais pas reconstruire une équipe à 100%, nous avons gardé des joueurs expérimentés pour apporter un certain leadership à l’équipe et de la stabilité. L'année dernière, on était plutôt le reflet d'une équipe possédant des individualités. Cette année, nous voulons simplement être une équipe", explique Fabrice Courcier. Du côté des arrivées, Le Havre enregistre l’arrivée du duo arrière de Loon-Plage, Pierre Hannequin et Tony Housieaux, deux joueurs expérimentés qui pourront pleinement s’exprimer. Le premier à la mène dans un rôle de maestro et le second dans un rôle plus offensif qui vient d’être nommé capitaine de l’équipe. Pour fluidifier l’axe 1-5, Fabrice Courcier a fait appel à Ruphin Kayembé en provenance du Stade Rochelais (Pro B), qui sera capable d’apporter de la fixation sur le poste bas. Révélation de la saison en Nationale Masculine 2 avec Holtzheim Vogesia, Dennis Ona Embo va découvrir la division. Pour compléter l’effectif, le club s’est appuyé sur deux jeunes recrues issues de la formation havraise, Moustapha Diop et Zaion Nébot. Une équipe à vocation offensive qui veut profiter de ses joueurs aux profils athlétiques pour gagner des ballons défensivement. "Individuellement, on sait qu’il y a du talent notamment sur le secteur offensif. Mais il va falloir être rigoureux dans le basket que l’on veut développer, dans cet effectif, il y a des cadres qui vont nous apporter leur expérience. Je désire aujourd'hui que chacun soit dans le sacrifice de la défense, on ne va pas se priver du talent offensif des garçons, mais on veut surtout partager les choses. S’il y a deux mots à en retenir, ce serait : l’enthousiasme et le partage", ajoute l’entraîneur havrais. Si pour l’instant, la pré-saison du Havre ne semble que peu refléter les ambitions du club (4 matches, 1 victoire), le technicien espère une rapide progression de ses joueurs. "J’attends une vraie montée en puissance, que les efforts consentis à l'entraînement se traduisent sur les matches." Le club normand compte bien montrer un tout autre visage pour son premier match à Hyères-Toulon.

Caen Basket Calvados

A quelques kilomètres plus au sud, le Caen Basket Calvados tentera de faire mieux que les deux saisons précédentes, éliminées à deux reprises aux portes de la finale des playoffs. Une nouvelle saison, dans un tout nouveau complexe flambant neuf.  Véritable fer de lance pour ce club, qui n’a qu’une volonté, retrouver la division supérieure cinq ans après l’avoir quittée. "Avec ce nouveau complexe, le club se sent prêt à tenter de monter en Pro B, c’est l’objectif que l’on s’est fixé. Les dirigeants mettent tout en œuvre pour nous donner les moyens de réussir, quand on est entraineur c’est ce genre d’enjeu sportif que l’on souhaite", précise le coach Stéphane Eberlin. Pour nourrir ses ambitions, le club du Calvados se projette sur la première phase : "Les ambitions pour cette saison sont clairement affichées, maintenant, on sait que cela passe par différentes étapes et la première, c'est de se classer dans le top 5. Tout en étant constant face à nos concurrents directs, ce qui nous avait fait défaut l’an dernier. Si on veut avoir le maximum de chances de monter directement, il faut que l’on engrange le plus de victoires possibles sur les 26 premiers matches", complète-t-il. Côté effectif, Stéphane Eberlin a dans un premier temps passé en revue la saison. "Nous avons fait un bilan par rapport à l’an passé, on voulait apporter de la fraîcheur au groupe. C’est pour cela que l’on a ciblé des joueurs entre 20 et 30 ans qui avaient encore soif de projets ambitieux. L’année dernière, on avait manqué de créativité, c’est pourquoi nous nous sommes attelés à trouver des joueurs avec un certain esprit créatif. Enfin, on voulait une raquette plus dense physiquement par rapport à celle de la saison dernière. C’est sur ces trois critères que nous avons construit notre nouvelle équipe." Dans cette philosophie, et pour venir apporter de la complémentarité aux quatre rescapés de la saison dernière (Mounir Bernaoui, Parfait Njiba, Yanik Blanc et Carl Ona Embo), les dirigeants caennais ont ciblé des profils spécifiques à l’instar du jeune meneur Mathéo Radnic qui sort d’une saison plus que radieuse du côté de AL Nuits-Saint-Georges en NM2. Véritable créateur et maestro du C’Chartres Basket pendant près de quatre saisons, Yann Siegwarth fait son retour au club. Scoreur ou bien passeur, le polyvalent Antoine Rojewski (Loon-Plage) veut confirmer son très bon début de carrière. En constante progression, l’ailier américain Wendell Davis continue dans la Manche après son passage au SOMB. Enfin, sur les postes intérieurs, on retrouvera des joueurs expérimentés passés par les divisions supérieures avec Alexis Thomas (Saint-Vallier), Earvin Bassoumba (HTV) et le bondissant Bali Coulibaly (Poitiers). La préparation a débuté avec succès avec six victoires en autant de matches. "On est agréablement surpris pour l'instant sur notre capacité à bien jouer ensemble. Défensivement, on est solide sur ce début de préparation, on marque des points, mais surtout, on ne donne pas de gros pourcentage à nos adversaires au niveau des tirs, ça c’est quelque chose de très positif." Des débuts prometteurs avant le premier déplacement à Feurs.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [6/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Dimanche, 17. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024 se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront la division cette saison. Direction la Côte Ouest, en direction des terres normandes.
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Caen Basket Calvados
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Berck, Orchies et Boulogne-sur-Mer veulent retrouver des couleurs, Loon-Plage se reconstruit.

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Avenir Basket Berck/Rang du Fliers

Le promu de la saison 2022-2023 a réussi son pari, en se maintenant dans la division à l’issue de la dernière journée de championnat. L’inamovible entraîneur Laurent Kleestra, artisan de la montée, sera toujours aux commandes de l’équipe. "La saison dernière a été éprouvante puisqu’on s’est maintenu sur le fil. Une fois qu'on a digéré tout ça, on a quand même une certaine fierté puisque c'était l'objectif affiché pour cette première année. Quand je suis arrivé à Berck, l’objectif était de remonter en NM1 et vers le haut niveau, c'est ce que nous avons fait. Et puis se stabiliser l'an dernier, même si ça a été compliqué, c'est quand même un objectif atteint." Si le club est toujours dans cette perspective de stabilité, les objectifs sont pour l’heure à la hausse. "L’idée, c’est toujours d’avancer, l’objectif fixé par la direction, ce sont les playoffs. On s'est mis quelques échéances un petit peu plus courtes, intermédiaires en termes de bilan avant la fin de la première phase", précise Laurent Kleefstra. Pour parvenir à cet objectif, le club nordiste s’est fixé comme première échéance de se faire une place dans le top 10 de la Poule A. "J'ai regardé sur les différentes années, pour être dans les 10 premiers, il faut à minima entre 9 et 13 victoires en général", complète le coach. En conservant une partie de son effectif, l’ABBR veut s’inscrire dans un projet de continuité. Ainsi, le capitaine et meilleur scoreur de l’équipe Alexis Mendy sera toujours berckois et accompagné de Adrien Henocq, Kayode Ajenifuia, Luidgy Laporal et Alexis Despringalle. Arrivé en cours de saison en provenance des Espoirs de Nanterre 92, le pivot Rodney Rolle poursuivra l’aventure. "La NM1, c’est une division propice pour intégrer les jeunes. C’est ce qu’a pleinement fait Dounia Issa l’année dernière avec le SOPCC. J’ai trouvé que c’était vraiment rafraichissant, d’où la volonté de garder de Rodney et d’accueillir Eliott Mariscal." Côté recrutement, on notera l’arrivée du meneur expérimenté Ibrahim Saounera (Lorient) passé notamment par la Pro B du côté de Saint-Vallier ou bien encore de Boulazac. Après un rapide passage à Denain en tant que pigiste médical (3 matches), Duane Morgan continue dans le Nord. Le jeune et prometteur meneur Eliott Mariscal arrive pour lancer sa carrière professionnelle après une saison plutôt convaincante du côté de l’ASA. Dernière pièce de l’échiquier de Laurent Kleestra, le solide pivot Guillaume Valayer débarque (Besançon). Une équipe, qui sur le plan offensif, misera sur l’adresse extérieure. "On sait que le tir à trois points, est de plus en plus important pour étirer les défenses. Avec nos recrues, on apporte une menace sur tous les poste de 1 à 4. Tous les joueurs sont capables de shooter. Après, on a voulu conserver notre identité, avec des joueurs plutôt petits et mobiles pour évoluer sur du jeu de transition", conclut l’entraîneur berckois.

BC Orchies 

Si le Basket Club d’Orchies a dû faire face à des problèmes internes mettant en péril sa qualification dans la division cette saison, le club nordiste sera bien pensionnaire du championnat et ce pour une quatorzième saison consécutive. Cédric Ferreira a été nommé président, tandis que Manuel Coudray va officier pour la première fois sur un banc de Nationale Masculine 1 en tant qu’entraîneur principal. De quoi permettre à Orchies de retrouver de la sérénité et de la stabilité. "Pour moi, c’est tout nouveau. C’est la première fois que je quitte mon Île-de-France pour le travail, alors ça va être un peu spécial mais surtout très enrichissant. Le nord de la France est vraiment une terre de basket, Orchies sort d’une belle saison, je suis tout excité de reprendre cette équipe très ambitieuse", explique le nouvel entraîneur. Si le club veut surfer sur sa bonne dynamique de l’an dernier (9e de la Poule A), il faudra également recréer un collectif pour combler le départ du MVP de la division Joe Burton, de retour du côté d’Évreux en Pro B. "En tant que coach principal, je veux vraiment construire une équipe solide. Capable de progresser tout au long de la saison, avec une vraie alchimie, qui s’écoute et où la balle bouge beaucoup. Joe Burton, c’est vraiment un joueur unique. Il a montré cette saison, qu’il était encore capable de faire de grosses performances tout en étant très régulier. Maintenant, on va s’adapter afin de faire évoluer notre jeu et d’être moins centré sur le poste 5. Le but va être d’amener du danger sur tous les postes", ajoute l’ancien rappeur. Pour pallier le départ de Burton, Manu Key, de son nom d’artiste, s’est penché sur des joueurs étrangers qui découvriront cette année le championnat français. Ainsi, Giedrius Bergaudas débarque de première division lituanienne (Prienai, LIT). Leader de Tallina Kalev (Estonie) Eduards Hazners viendra apporter son expérience. Après trois saisons d’exil en Lituanie et une pige en fin de saison dernière au HTV, Moussa Mayaki continuera l’aventure en France. Place à la jeunesse pour compléter l’effectif avec l’arrivée de Christopher Tsamas (Espoirs Monaco) et Wesley Ouatongo (Espoirs Roanne) qui posent leurs valises et viennent faire leurs premières armes dans le monde professionnel. Scénario similaire pour Loic Menuge, en provenance de Pornic en NM2 après une saison très complète tandis que Dimitre Dimitrov, pensionnaire de l’UTLPB en 2019/2020, tentera un retour en NM1 après une solide expérience à l’échelon inférieur. Au total, sept nouvelles recrues rejoignent Mike Benhamed, Aurélien Rigaux, Gienn Duro et l’incontournable Joffrey Verbeke qui retrouve ses fonctions de joueur après avoir été contraint de coacher son équipe en fin de saison dernière. Le joueur le plus capé du club s’apprête à entamer sa quatorzième saison après avoir tout connu avec le club nordiste. Annoncé récemment, Tanguy Touze rejoint l’équipe en tant que pigiste médical pour la saison à venir. Il retrouvera ainsi son ancien entraîneur du côté de Vanves en NM1. Les premiers pas du groupe de Manuel Coudray sont pour l’instant positifs avec deux succès en trois matches avant la première rencontre officielle face au promu Avignon-Le Pontet.

AS Loon-Plage Basket

Surprise du championnat l’an dernier, Loon-Plage s’apprête à faire sa rentrée en NM1 pour la deuxième année de son histoire. Vainqueur des playoffs d’accession face à Poitiers en finale (2-0) l’an dernier, le club de la banlieue dunkerquoise n’a malheureusement pas pu accéder à la division supérieure. Thibaut Wolicki, comme bon nombre de ses joueurs est parti vers de nouvelles aventures (UJAP Quimper). Le club a donc confié son équipe fanion à Quentin Wadoux, ancien joueur et entraîneur des équipes jeunes du BCM Gravelines-Dunkerque et assistant à Denain Voltaire en Pro B. "Je suis conscient de ce que l’équipe a réalisé la saison dernière. Je récupère un super projet, avec des supporters qui se sont habitués à gagner des matches. Il y a une certaine pression, mais c’est un bon challenge. Après une telle performance, on se doit de garder les pieds sur terre avec des objectifs raisonnables. En ligne de mire le maintien avant de penser à d’éventuelles play-offs", affirme le nouvel entraîneur. Si le miracle Loon-Plage va longtemps rester dans les annales, l’équipe est pour l’heure en reconstruction. "On s’est attelé à construire une nouvelle équipe, car les joueurs de la saison passée, ont été très sollicités et sont pratiquement tous partis vers de nouveaux horizons. Construire, avec une équipe renouvelée à 75% et avec un nouveau staff n’est pas simple. On veut vraiment retrouver notre identité nordiste et des joueurs qui partagent nos valeurs. Le recrutement a été fait en conséquence." Pour faire perdurer cet ADN si symbolique, le club est parvenu à conserver quatre éléments victorieux de la saison précédente : Clément Peinte, Séraphin Saumont, Ibrahim Dansonko et Fodié Cissoko. Pour pallier les départs des leaders offensifs, notamment ceux de Christopher Dauby et Tony Housieaux, le nouvel entraineur des Toons a misé sur la jeunesse d’Hugo Desseignet en provenance des Espoirs du CSP Limoges. Paul-Lou Duwiquet sera de retour dans le Nnord après une aventure peu concluante à Quimper. A la recherche de plus de responsabilités, Theo Rey (LyonSO) arrive. Pour fédérer cette fougue et cette jeunesse, les expérimentés Cheikh Bamba Diallo et Syelar Potter apporteront leurs expériences américaines. Figurant parmi les meilleurs espoirs du championnat Pro B, Mouhamed Tiam découvrira le monde professionnel et tentera de s’imposer. Dernière recrue et pas des moindres, Ousmane Camara. Vainqueur de la Leaders Cup en 2013 avec le BCM Gravelines-Dunkerque, l’ancien international et homme aux 14 saisons LNB va découvrir la troisième division. Une équipe qui prônera comme la saison passée une forte identité collective pour le plus grand plaisir des supporters : "J'ai essayé de conserver un maximum l’identité collective que ce soit défensivement et offensivement avec un bon partage du ballon. On a recruté des joueurs capables de sortir des systèmes pour débloquer des situations. Mais avant tout, ce sera le collectif qui primera à Loon-Plage."

Stade Olympique Maritime Boulonnais

Nouvelle saison, synonyme de grands changements pour le SOM Boulogne. Champion de France NM2 avec ALL Jura, Fabien Anthonioz retrouve ses racines d’antan, après y avoir passé six saisons. "Je suis très impatient à l’idée de reprendre le championnat. C’est un nouveau défi pour moi, je connais bien le club, j’ai commencé là-bas. Alors je suis très content de retrouver les dirigeants, les bénévoles et les supporters.". Éliminés au premier tour des playoffs par l’URB Rennes, les Boulonnais espèrent viser plus haut. "La NM1, est un championnat marathon, on veut essayer de bien figurer dès la première phase. Notre objectif est de se faire une place dans le premier groupe du championnat. C’est un bon challenge de grappiller ces places qui qualifient directement pour les playoffs. Nous allons prendre les matches les uns après les autres, on ne veut juste pas avoir de regrets.". Avant de regarder vers les playoffs, l’entraîneur s’est confronté à un chantier de taille. Avec seulement un joueur conservé, Fabien Anthonioz a dû rebâtir une équipe à 90%. "L’objectif au départ, était de garder d’autres joueurs, mais cela ne s’est pas fait. Finalement, on s’est retrouvé avec seulement Pierre Truffert sous contrat. C’est peut-être une chance, on repart sur une toute nouvelle base que j’ai pu choisir en intégralité." Pour créer cette nouvelle équipe, le technicien s’est dirigé vers de jeunes pousses. "On avait vraiment cette politique et cette volonté d’accompagner des jeunes joueurs à potentiel afin de les responsabiliser et d’essayer de les faire évoluer. Comme ce que le club faisait par le passé avec notamment Valentin Bigote, Fernando Raposo ou encore Jonathan Rousselle. J'ai voulu rester un peu dans cette optique-là, c'est quelque chose que j'aime bien et je pense que la NM1 est vraiment le championnat pour faire jouer les jeunes." Eric Koumba (Espoirs Boulogne-Levallois) quitte ainsi l’Île-de-France pour découvrir à plein temps le monde professionnel, tout comme Moustapha Toure (Poitiers). Sydney Hawmmond tentera lui de gagner en responsabilité après une saison aboutie du côté de Besançon. Après une année difficile du côté de Saint-Vallier, Nadyr Labouize viendra se relancer. Le globe-trotter Randy Haynes pose ses valises en mer du Nord après des expériences en Slovénie, Belgique et Autriche. Passé par la Pro B et le centre de formation de Dijon, Dimitri Radnic découvrira cette année la NM1 après avoir bourlinguer en Pro B. De son côté, Aaron Levarity (LyonSO) viendra apporter ses qualités athlétiques pour faire vibrer les cercles. Pour terminer son équipe, Fabien Anthonioz a fait appel à deux joueurs expérimentés, Cedric Andre qui revient après cinq saisons à sillonner le championnat et le cador Garry Chathuant qui a 40 ans retrouve son premier entraineur. "Garry est un joueur que je connais très bien et que j’ai côtoyé à Brest en 2003, c’était l’une de mes premières équipes. C’est une belle aventure humaine, elle a débuté et finira sans doute avec moi, c’est un beau clin d’œil." Une équipe qui débutera la saison avec la réception de LyonSO.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [5/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Poursuivons notre tour de l’Hexagone, direction le Nord de la France et ses quatre résidents.
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AK Photographies
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De la continuité pour Mulhouse, Besançon en quête de playoffs

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Mulhouse Basket Agglomération

Nouvelle exercice en NM1 pour le Mulhouse BA qui sort d’une saison 2022-2023 mitigée. Qualifié dans le Top 5 à l’issue de la première phase après avoir largement survolé son sujet en début de saison, l’aventure s’est malheureusement terminée précocement avec une élimination au premier tour des play-offs par Andrézieux-Bouthéon (2-1). Malgré tout, les Alsaciens souhaitent poursuivre sur la dynamique des deux dernières années pour tenter de s’approcher de la division supérieure. « Pour l’instant, j’essaye de répondre présente, ça fait deux ans que l’on est dans le haut du tableau donc ça serait bien d’y rester. Le niveau est bien plus homogène, faire partie des cinq va être difficile. Je veux vraiment pérenniser ce que l’on met en place depuis trois saisons. », explique la coach Lauriane Dolt. Un groupe partiellement renouvelé, qui aura pour ambition de faire mieux que la saison précédente, dans un championnat à la dangerosité redoutable « Se projeter, je trouve que cette année, c’est assez difficile. La saison qui arrive va vraiment être très relevée. Auparavant, certains clubs sortaient du lot, mais là, j’ai l’impression que c’est vraiment beaucoup plus homogène. Ce qui va rendre le championnat encore plus difficile. Il y a des gros effectifs un peu partout, alors il va falloir rester concentré », ajoute-t-elle. Cette saison, Mulhouse est parvenu à conserver quatre éléments de la saison passée : l’incontournable Victor Serrano, Benjamin Mondesir, Florian Pouaveyoun et Hugo Minning. En quête de résultat, Lauriane Dolt, s’est attelée à recruter des joueurs avec de l’expérience comme l’Américain Chris Seely, passé notamment par la NCAA, l’Australie et le Kosovo. Thomas Vincent débarque de Boulogne-Sur-Mer pour continuer à s’affirmer dans la division tout comme la révélation de Pont-De-Chéruy, Seydou Ndiaye. Mais l’ancienne assistante de Vincent Collet a également misé sur la jeunesse d’Emric Galienne en provenance de La Ville-aux-Dames (NM3) qui tentera de faire sa place et de progresser au sein d’un groupe professionnel. Enfin, l’ex-intérieur de Nanterre 92, Samuel Eyango-Dingo sera en quête de temps de jeu pour relancer sa jeune carrière après deux saisons en Savoie. Autre recrue de taille qui devait faire son grand retour, Morgan Durand, qui sera malheureusement dans l’incapacité d’évoluer sous ses anciennes couleurs. En cause, une rupture des ligaments croisés survenue en match de préparation. Pour combler cette absence, le club du Grand Est s’est penché sur Lucas Veraghe, en provenance de Caen. Pour débuter sa préparation, Mulhouse s’est incliné deux petits points face au PS Karlsruhe Lions (finaliste du championnat allemand). « Ce premier match a été très intéressant, nous avons joué une grosse équipe allemande finaliste de son championnat qui équivaut à de la Pro B en France.  En première mi-temps, nous n’avons pas trop vu le jour. La seconde mi-temps a été bien plus intéressante. Les joueurs ont exécuté les systèmes à la lettre, il y a eu de très belles séquences, les joueurs ont bien réagi », conclut Lauriane Dolt. Victorieux par trois fois consécutivement sur la suite de sa préparation, le MBA semble commencer à trouver sa vitesse de croisière de quoi donner des sueurs froides aux autres équipes de la poule B à l’approche du lancement de la saison.

Besançon Avenir Comtois

De son côté, Besançon va entamer sa sixième saison dans l’antichambre de la Pro B et des parquets de LNB.  Privés des phases finales une nouvelle fois avec une dixième place glanée en poule intermédiaire, les bisontins de Joseph Kalambani n’ont pas réussi à transformer l’essai. Bien déterminé à continuer sur la dynamique engagée et à franchir un nouveau cap vers les playoffs, l’ancien joueur de Pro B et désormais entraîneur de Besançon, ne cache pas son ambition « Je suis très heureux d’avoir eu et conservé la confiance de mes présidents. La saison dernière a été synonyme de record pour nous, que ce soit par le nombre de victoires ou bien encore le nombre de spectateurs présents à nos matches. Tous ses éléments ont relancé une certaine dynamique dans le club. On veut surfer sur cette saison pour continuer à se développer ». Une nouvelle saison avec un effectif presque totalement renouvelé, qui aura dans un premier temps l’ambition de se maintenir avant de voir plus loin dans la saison. « L’année dernière a été une très belle saison, maintenant, on veut faire mieux et se qualifier pour les play-offs. Cependant notre première cible reste le maintien. On a un public qui nous suit et qui nous pousse. On veut pouvoir leur offrir du spectacle et du beau jeu », ajoute-t-il. Si 80% des joueurs ont quitté Besançon à l’image de la révélation de la saison, Siriman Kanoute, parti en direction d’Aix-Maurienne (Pro B), l’infatigable leader du club du Doubs, Mykal Riley, sera en revanche bien bisontin, tout comme le jeune Melvin Beauvois qui prend peu à peu ses marques dans la division. Pour tenter d’emmener le BesAC sur les routes de playoffs, Joseph Kalambani pourra compter sur des joueurs aux potentiels à développer. Après être passé par la Normandie, l’Île-de-France et le Sud-Ouest, Anthony Da Silva arrive dans l’Est tout comme son ancien coéquipier à ALM Evreux Anthony Andremont. En exil depuis plusieurs années, les deux anciens joueurs du Havre, Marc Kwedi et Valdelicio Joaquim font leur retour dans le championnat français. Pour sa première expérience en dehors de son Alsace natale, le sniper Quentin Diehl n’est pas parti très loin en posant ses affaires à Besançon. Dans les pas de son ancien coéquipier aux Sables Vendée, l’ancien espoir du Mans Brahim Dohou rejoindra la ligne arrière avec Riley. Auteur d’une saison complète avec Aubenas, l’intérieur Thibault Boyer viendra apporter du poids dans la raquette. Enfin, Rémi Dibo tentera de retrouver de la stabilité après une demi-saison à Rennes ponctué par une séparation entre le joueur et son ancien club. Un effectif conséquent qui permettra au technicien d’avoir de la profondeur de banc. « J'attends beaucoup des joueurs, que l’on a pris, on a doublé sur tous les postes. Cette année je n’aurai plus l’excuse de l’année dernière avec le manque de rotation. J’ai un effectif complet, il est important que l’on puisse changer nos ambitions et basculer sur quelque chose de nouveau ». Une équipe qui commencera sa saison à domicile par un match de gala en Coupe de France face à Saint-Quentin.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [4/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Cette fois-ci, direction l’Europe Rhénane et ses deux fidèles représentants.
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Jean-Laurent Saultner - MBA
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Ambition affichée pour Andrézieux-Bouthéon et Feurs, LyonSO et Pont-de-Chéruy à la relance

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Feurs - Enfants du Forez 

Pour son retour dans la division, Feurs n’a pas manqué de marquer les esprits en terminint à la 5ème place de la poule intermédiaire et surtout en éliminant au premier tour des play-offs une des sensations de la saison passée, Vitré. Une saison relativement maîtrisée qui permet de nourrir l'ambition des Ligériens et qui laisse présager le meilleur pour la suite. "La saison qui arrive va forcément être différente, l’année dernière, on a réalisé une saison magnifique", estime l'entraîneur Romain Tillon. "On a été bien plus loin que ce que l’on pouvait imaginer, pas grand monde ne nous attendait là. Maintenant, il faut confirmer cette très bonne saison, l’idée est de continuer à jouer les trouble-fête. Toutefois, notre objectif numéro 1, va être de pérenniser le club et d’assurer le maintien le plus rapidement possible. Comme on dit, l’appétit vient en mangeant." Pour sa deuxième saison, le petit club de banlieue lyonnaise compte bien se défaire des préjugés. "Souvent, on nous répète que la deuxième saison est plus difficile pour une équipe promue donc on va essayer de faire mentir ce discours. Nous voulons confirmer dans la division est accrocher la poule du milieu, afin d’assurer le maitien à la mi-saison", affirme Tillon. Afin de continuer dans cette dynamique une majorité de cadres (7 joueurs) présents ces dernières saisons a été conservée comme Eddy Djedje ou bien encore le meneur Yanis Harrath. "Certains joueurs ont connu la montée il y a deux ans et c’était vraiment une volonté de continuer à travailler avec eux. Le chemin est loin d’être terminé, on a réussi une première saison, maintenant on a cette volonté commune de faire perdurer cette histoire. C’est un groupe avec qui je prends du plaisir, que ce soit sur le plan basket ou bien humain", indique Tillon. Pour parfaire son effectif, le club s’est offert les services de Ludovic Martel auteur d’une saison plus que convaincante avec Tarbes-Lourdes, du Sénégalais Pape Mamadou Faye (Joeuf-Homécourt, NM2), de Naim Houstani (Pornic, NM2) et du pivot américain Tanner Gidding en remplacement de Willis Mackey, victime d’une blessure lors des pré-qualifications olympiques avec la sélection des Bahamas. Avant de retrouver les parquets officiellement, Feurs aura l’occasion de terminer sa préparation en beauté avec un match de gala face à Saint-Chamond.  

Andrézieux-Bouthéon Loire Sud :

Si Feurs est encore une équipe relativement néophyte dans la division, son proche voisin Andrézieux-Bouthéon est quant à lui bien plus expérimenté. Passée proche de la montée en Pro B cette année, battue par Poitiers en demi-finale des play-offs d'accession, le groupe ligérien compte bien surfer sur cette dynamique. Laurent Pluvy s’en est allé, direction l'Ouest et le Nantes Hermine Basket (Pro B) mais c'est une pointure référencée dans les étages supérieurs qui lui succède. Ancien assistant de Jean-Denys Choulet à Roanne, Guillaume Quintard débarque afin d’insuffler un nouveau souffle à Andrézieux-Bouthéon. "Je veux dans un premier temps dissocier la saison qui arrive de la précédente. C’est la même histoire, mais un nouveau chapitre qui est en train de s’écrire. Il faut poursuivre le travail effectué par Laurent Pluvy qui était intéressant. Tout en apportant de la fraîcheur et de la nouveauté, pour continuer de progresser. Garder une base solide était évidént, les joueurs ont démontré un bel état d’esprit l’an dernier, alors il était naturel de continuer avec eux", affirme le nouvel entraîneur. Passé à côté d’une qualification dans le Top 5, après une fin de première phase difficile, disputée en effectif restreint et soldée par 8 défaites en 12 matches, les dirigeants ont mis les bouchées doubles pour renforcer le roster. "Cette année, on va se mettre comme premier objectif de viser la qualification dans le top 5. Rallonger l’effectif était nécessaire pour éviter ce trou en milieu de saison." L'équipe a été conservée à presque 60% avec notamment la révélation Pape Diop ou bien encore le bondissant Jaraun Burrows, arrivé sur le tard la saison dernière. Côté recrutement, place à la jeunesse débarquant des championnats espoirs avec Hugo Cucherat (JL Bourg) et Mohamed Sidibe (Limoges). En quête d'un nouveau projet, le pivot expérimenté Matthias Flosse (SOMB) pose ses valises dans la Loire tout comme Tom Hyenne, qui effectuera son retour après une expérience à Vitré. Un subtil mélange de jeunesse, d’expérience et de maturité comme le confie Guillaume Quintard. "A première vue, j’aime beaucoup l’état d’esprit et l’éthique de travail des joueurs qui est conforme à ce que j’imaginais. Maintenant, il va falloir travailler rapidement et efficacement, car le championnat arrive à grands pas. Nous allons clôturer notre préparation par des blocs de trois matches par semaine. Il va falloir être prêt physiquement pour tenir le rythme." Une saison qui débutera par un test grandeur nature face à Pont de Cheruy.

LyonSO

Pour sa deuxième année en NM1, Lyonso a vécu une saison plus compliquée. Qualifiés sur le fil en poule intermédiaire, Maxence Broyer et les siens souhaitent rapidement retrouver les playoffs du championnat après être passés à côté de leur deuxième phase. "Pour nous l’objectif minimum est la qualification dans la poule intermédiaire, puis si tout se passe bien tenter le top 5. Notre première ambition reste de retrouver les playoffs, et de passer le premier tour. Ce qui n’est pour l’heure jamais arrivé dans l’histoire du club qui est assez novice (3e saison)." Une équipe peu remaniée, avec le capitaine et indéboulonnable Kevin Joss-Rauze ainsi que ses compères Sya Plaucoste, Dylan Gana, Bastien Albert et Mathéo Vidalenche. Une volonté de la part de Maxence Broyer, de poursuivre l’aventure avec des joueurs locaux, afin de développer le projet rhodanien sur le long terme. "Quand je suis arrivé la saison dernière, je voulais construire sur la durée. Avec des joueurs qui ne s’engagent pas que pour une saison. Je veux éviter de repartir de zéro chaque année. Au sein de l’équipe, nous avons deux ultras-locaux Kevin et Bastien, qui revient de blessure. Tous les deux apportent leur expérience de la division. Ce sont de vrais piliers qui contribuent pleinement à la structuration de l’équipe." Pour rebâtir sa ligne arrière, l’entraineur s’est entouré de joueurs référencés. Figurant parmi les tops scoreurs de la saison 21-22 de la division, le franco-malgache Kiady Razanamahenina arrive en banlieue lyonnaise après une pige du côté de la Rochelle et de la Suisse. Après Romain Parmentelot l’an passé, au tour de Noah Manet de rejoindre LyonSO en provenance de l’ASVEL. L'occasion pour l’ancien pensionnaire du Pôle France de faire ses premières armes dans le monde professionnel. Thibaut Desseignet (Challans) rejoint aussi l'aventure tout comme l’américain Joshua Sykes. Enfin, pour boucler son recrutement, le club a misé sur une recrue d’envergure au CV XXL pour le championnat : Georgi Joseph. Passé par l’ASVEL, Monaco, Pau-Lac-Orthez ou encore la SIG Strasbourg, il tentera d’apporter son expérience au sein de la division. "Je pense qu’on a une équipe avec plus d’expérience, avec des joueurs qualifiés dans la division. Intrinsèquement, l’expérience permet d’avoir une valeur défensive supérieure. Dans la gestion du QI basket on est mieux armés, cela me facilite les choses d’avoir des joueurs qui comprennent vite", ajoute le coach. Avec quatre succès en cinq matches, les hommes de Maxence Broyer continuent leur préparation sur les chapeaux de roues avant un dernier test face à Saint-Vallier.

Sports Olympiques Pont de Chéruy-Charvieu-Chanavoz BasketBall :

Le quatrième acte de l'aventure de Pont-de-Chéruy en NM1 est sur le point de commencer. Après une saison difficile marquée par des décisions administratives pénalisantes qui auront contraint le club à jouer sa survie dans la poule C, c'est un nouveau chapitre qui va s'ouvrir. Une nouvelle saison placée sous le signe du renouveau comme l’explique l’entraîneur Dounia Issa. "Cette année a été particulièrement compliquée, la saison qui arrive marque un changement de cycle. Sportivement, on était partis pour faire une bien meilleure saison, mais les sanctions de la Fédération nous ont fait redescendre d’un étage. On devait initialement retrouver la Poule B, mais avec les retraits de points, on a fini dans la Poule C pour jouer le maintien. Les garçons ont été très solides mentalement pour sortir de cette situation." De la base solide du SOPCC de l’an dernier, il ne reste que trois guerriers rescapés : le capitaine Théo Benoit, Maydden Nnah-Ndong et l’intemporel Ludovic Chelle. En pleine reconstruction et pour combler les départs des deux meilleurs scoreurs, Yasmin Mambo et Bryan Coudray, Dounia Issa s’est attelé à construire une nouvelle équipe avec des visages plus ou moins connus. Ainsi, Tom Dary-Sagnes arrive après une saison complète du côté de Kaysersberg, tout comme Axel Dossou et Cedrick Mbaka sortant tous deux de leur cursus espoirs respectivement à Vichy-Clermont (Pro B) et Limoges (Betclic Elite). L’international camerounais Brice Eyage Bidias sera également de la partie tout comme la révelation boulonnaise à la mène, Mahes Montout (SOMB). Dernière pièce du puzzle et pas des moindre, Champion de France avec Monaco et vainqueur de la Coupe de France, Ambroise Couture complète le tableau. Une équipe presque totalement remaniée qui défendra fièrement les couleurs du SOPCC. "Depuis deux ans, on essaye de développer la même patte avec de la combativité. Faire partie des meilleures défenses est une volonté, on a bien réussi en première phase l’an dernier. Le but est de réitérer cette performance, on va tout faire pour. Ce n’est jamais évident à construire, mais on va essayer que ce soit notre identité. Derrière, l’objectif c’est d’avoir une équipe qui peut jouer collectivement, l’année dernière, la moitié des joueurs tournaient à plus de 8 points de moyenne, l’idée est de retrouver cette symbiose offensive. Le danger doit venir de partout. On va essayer d'avoir une équipe équilibrée où on se partage bien la balle et qui joue dur des 2 côtés du terrain", ajoute Dounia Issa. Alternant pour le moment victoires et défaites en pré-saison, le SOPCC devra être opérationnel dès l'ouverture du championnat avec un premier test d'ampleur face à un adversaire de taille : Saint-Vallier.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [3/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Vendredi, 8. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Direction aujourd’hui les Alpes et la périphérie lyonnaise, pour y retrouver ses quatre équipes fanions.
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Enzo Braillon
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Hyères-Toulon et Avignon en quête de stabilité, la remontée ou rien pour Saint-Vallier

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Hyères-Toulon Var Basket

Repêché à la dernière minute, le Hyères-Toulon Var Basket va bien continuer l’aventure en Nationale Masculine 1 cette saison. Après une année très décevante, le mythique club varois compte bien se relancer, après de nombreux changements internes et l’arrivée du nouveau président Mathieu Perrymond. Pour tenter de repartir du bon pied, l’ancien pensionnaire de Pro A a fait confiance à une figure marquante de la structure : Jean-Louis Borg, un temps joueur puis entraineur. Un retour aux sources naturelles pour celui qui a vu évolué le club au cours des décennies. « Évidemment, c’est particulier j’ai passé plus de 40 ans dans ce club en passant par tous les statuts, j’ai entrainé toutes les équipes. Cette année, je reprends le coaching après une certaine pose, je suivais toujours les résultats et performances du HTV. Quand j’en avais la possibilité, je passais au club de temps en temps. Le club m’avait sollicité à plusieurs reprises et puis cette année, j’ai dit oui, c’est mon club de cœur, mon club de toujours. J’avais souvent dit que si je devais re-coacher cela serait au HTV et voilà qui est fait. J’ai envie que l’on fasse une belle saison et que l’on vive une belle aventure à la fois sportive et humaine », explique-t-il. Pour cette nouvelle saison, Hyères-Toulon souhaite se structurer progressivement et cette restructuration passe dans un premier temps par un maintien en NM1. « On va essayer de se maintenir, on a tenté de construire une équipe cohérente dans une philosophie qui est la mienne et on espère réussir à atteindre notre objectif. Je veux véhiculer une belle image du club, avec une équipe qui me correspond, avec un groupe qui va défendre chèrement son maillot et qui le représente », ajoute l’entraineur. Dans cette optique, Jean-Louis Borg a conservé cinq joueurs de la saison passée (Clifford Colimon, Maxime Eugene, Junior Ouattara, Camille Jean et Daouda Conde), un noyau complété par l’ancien meneur de LyonSO Theo Lefebvre, Nikola Knezevic (Besançon) et le jeune Enki Diarra-Gentes (ESCA Londaise NM3) sur les ailes, Arthur Simon (Kaysersberg) et Moses Greenwood au poste 4 ainsi que deux renforts de poids dans la raquette avec Quentin Losser (Lorient), Thibault Daval-Brraquet (Tours). Une équipe relativement jeune qui aura pour but d’apporter de la fraicheur et de redonner à ce club emblématique ces lettres de noblesse.

Avignon - Le Pontet

Une saison passée dans l’antichambre de la Nationale Masculine 1 et Avignon est de retour dans la troisième division française. Après un exercice relativement maîtrisé (20 victoires et 6 défaites), Alexandre Casimiri arrivé pendant l’été 2022, a réussi en une saison à remettre Avignon sur les bons rails pour prétendre à retrouver l’échelon supérieur. « Notre équipe est novice dans la division, la plupart des joueurs vont découvrir le championnat, certains le connaisse un peu, il va falloir que l’on s’acclimate », affirme le coach. Pour cette nouvelle saison, l’objectif est clair, maintenir l’équipe et trouver de la stabilité à cet étage. « Notre première volonté est de faire partie des 17 équipes qui sont sures d’être maintenues et faire les play-offs, mais notre principal objectif est d’assurer un maintien confortable. On est une équipe qui, sur le papier, tient la route mais la saison est longue et semée d’embûches. Il est donc difficile de vraiment se projeter sur le long terme », affirme-t-il. Côté effectif, l’USAP mise sur la base solide qui a contribué à la montée avec Nemania Koyanusic, Geoffrey Bourcier, Austin Rasoloniavoto, Sehill Mouliom, Guy-Marc Michel et Domnick Brigewater. Afin de renforcer son ce groupe, Alexandre Casimiri s’est tourné vers des joueurs d’expériences avec notamment Tristan Pothion (Vitré), Sullivan Hernandez (Antibes (Pro B)), Steven Cayol (Pays Salonais (NM2)), Mathieu Vigneron (Pau-Lacq-Orthez (Espoirs Elite)) et le jeune Américain Tyson Jolly, passé par la NCAA avec l’Iona College. Une équipe relativement polyvalente qui proposera très certainement un basket collectif et une défense très solide.  « Sur cette première phase, on veut engranger un maximum de victoires afin de se maintenir le plus rapidement possible et de ne pas se mettre dans le doute et dans une spirale négative. On veut montrer que l’on peut exister à ce niveau », complète Casimiri. Avec deux victoires en cinq matches de préparations, les Avignonnais ont connu des débuts un peu compliqués en présaison avec un effectif incomplet et des joueurs en sélection nationale. Un premier bilan difficile à tirer pour une équipe amoindrie, le club espère néanmoins pouvoir s’appuyer rapidement sur son effectif au complet avant son premier test grandeur nature le vendredi 22 septembre face à Orchies.

Saint-Vallier Basket Drôme :

Après deux saisons en Pro B, le champion de France NM1 2021 est malheureusement de retour dans la division à l’issue de sa 18ème place lors de l’exercice 2022-2023. Le principal acteur de la montée Philipppe Namyst est toujours aux commandes. « Je suis très content de retrouver mon équipe, malgré cette saison décevante, on est revanchard, on prône un discours ambitieux, on a reconstruit une équipe qui me semble cohérente pour revivre, on l'espère le même type de saison que celle qu'on a vécue il y a 3 ans. L’objectif est clair remonter en Pro B, maintenant il y a beaucoup de concurrence, il y a de nombreuses équipes qui ont l’air très solide avec le même objectif que nous. J’ai l’ultime conviction de vouloir remettre l’église au centre du village », se confie-t-il. Tirer des enseignements du passé pour mieux avancer tel et la philosophie de l’entraineur qui a fait le choix de resserrer le groupe avec des joueurs expérimentés et de l’enrichir avec de jeunes joueurs. « On voulait vraiment apporter du sang neuf à l’équipe pour nourrir cette grosse ambition », affirme-t-il. Si Jassmarr Ferguson, Florent Tortosa, Vincent Ateba et le jeune Etan Morata seront toujours de la partie, Philippe Namyst a recruté plusieurs gros poissons. En premier lieu, le meneur Jean-François Kebe (Nantes Pro B), suivi d’Hugo Dumortier (Andrézieux), Nathan Pineau (Nancy (Espoirs Elite)), Jerome Cazenobe (ASA (Pro B)), Deng Geu (Lusitania Expert (POR)) et enfin le pivot David Ramseyer (Aix-Maurienne (Pro B)). Des garçons expérimentés dans les divisions supérieurs, qui apporteront leur savoir-faire sur le terrain afin de conduire l’équipe au meilleur niveau. « Je voulais à la fois des garçons qui ont de l'expérience sur le terrain, c’est pour cela que nous avons fait venir David Ramseyer, ou bien encore Jerome Cazenobe mais on voulait aussi des joueurs qui sont dans la force de l’âge qui ont entre 27 et 30 ans et qui ont la plénitude de leurs moyens comme Jeff Kebe, Deng Geu ou Hugo Dumortier ». Si pour l’instant, Saint-Vallier n’a pas connu une préparation radieuse entre pépins physiques et défaites, le club drômois n’attend qu’une seule chose : le retour à la compétition pour essayer de retrouver la division supérieure.

La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Surtitre: 
Preview NM1 - Saison 2023/2024 [2/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Septembre 2023
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Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront ce championnat. Après avoir découvert les terres bretonnes, direction le soleil et les cigales dans le Sud-Est de la France.
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Crédit : @8emeartstudio / HTV
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Lorient, Quimper, Rennes et Vitré représenteront le pavillon breton

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CEP Lorient :

Pour sa huitième saison au troisième échelon masculin national, le CEP Lorient a fait le choix de la nouveauté en s’offrant les services de Morgan Belnou, assistant de LDLC ASVEL lors de la saison passée. "Lorient c’est un club très structuré avec un vrai travail qui est fait de la part des dirigeants, le club est ambitieux cela m’a tout de suite intéressé", explique le nouvel entraîneur. Malgré ce changement à la tête de l’équipe, le club a conservé une belle ossature de joueurs déjà présents la saison dernière avec Abdoulaye Sy ou bien encore Kevin Mondesir. "J’ai trouvé que c’était une chance d’avoir une grande partie de l’effectif encore lié au club dans le sens où le marché de la NM1 est assez compliqué surtout pour les joueurs français", ajoute-t-il. Pour compléter cet effectif, le nouveau lorientais a fait appel au meneur David Jean-Baptiste en provenance de Rogaska (Slovénie), à l’expérimenté Jamar Abrams passé notamment par l’élite du côté du Portel, Matthieu Robin (La Rochelle) et à deux jeunes joueurs, Ousmane Gueye (BC Orchies) d’une part et Claudien Eliezer-Vanerot qui vient de terminer son cursus espoir à Chalon-Sur-Saône. Un effectif relativement expérimenté, mêlé à de jeunes joueurs en devenir, des ingrédients indispensables pour le coach qui souhaitait avoir la meilleure complémentarité possible entre chacun de ses joueurs. Si les garçons du CEP Lorient ne figureront pas parmi les plus grands en taille de la division, l’entraineur compte bien miser sur ces petits gabarits pour se projeter rapidement vers l’avant et créer du mouvement avec beaucoup de jeu sans ballon. "Ça va être long à mettre en place, on va rester dans cette philosophie, il faut que les joueurs s’en imprègnent pour prendre par la suite du plaisir." Un effectif habitué de la NM1 pour tenter d’emmener Lorient vers la division supérieure. "L’objectif est clair, c’est forcément d’essayer de monter, on sait que cela va être compliqué, mais nous avons deux possibilités : être champion de la saison régulière ou remporter les play-offs d’accession et faire durer la saison jusqu’en juin. Notre objectif ne va pas être simple, maintenant il faut rester ambitieux et travailler pour se donner les moyens de réussir, il va falloir être capable d’enchainer les matches de façon sérieuse afin de réaliser de bonnes séries", conclut Morgan Belnou. Après l’échec en playoffs contre Poitiers et les changements, c’est avec le couteau entre les dents que le CEP regagnera les parquets de NM1. Leurs futurs adversaires de la poule A sont maintenant prévenus.

UJAP Quimper :

Après un exercice difficile en Pro B la saison passée, conclu sur une 17e place, l’UJAP Quimper est de retour en Nationale Masculine 1, six saisons après l’avoir quittée. A la suite de cette rétrogradation, le club du Finistère a décidé de faire peau neuve en donnant les rennes de son équipe fanion à Thibaud Wolicki, l’artisan du miracle de Loon-Plage, avec qui il a remporté les playoffs d’accession. "La saison dernière a été magique, maintenant un autre défi m’attend", explique l’entraîneur. Arrivé sur le banc de Quimper avec la totale confiance de ses dirigeants, Thibaud Wolicki veut remettre Quimper sur les routes de son succès d’antan. "On a envie de jouer les premiers rôles sans se cacher, le but est de remonter le plus rapidement possible en Pro B, on va essayer de montrer que l’on est capable de mouiller le maillot et d’aller chercher des victoires et surtout des victoires à la maison." Pour ce nouveau défi, le Nordiste va devoir composer avec un effectif presque totalement remanié, avec seulement trois joueurs conservés de la saison passée : Bruno Alioune, Antoine Wallez et le récent médaillé d’argent au Mondial U19, Izan Le Meut, qui vient de signer son premier contrat professionnel. "C’était une volonté aussi avec les dirigeants d'intégrer Izan le plus rapidement possible dans l'équipe professionnelle, je trouvais que cette année, c'était la bonne année pour lui." Une équipe en pleine reconstruction qui a fait appel à l’ancien meneur de Nanterre 92 (Betclic Elite) Armand Mensah mais aussi à de nombreux habitués de la division : Antoine Dudit (Mulhouse), Benoit Injai (Rouen), Paul Bouloukouet (Chartres), Momar Ndoye (Tours), Joel Awich (Caen), Raphaël Sclear (premier contrat professionnel), Johan Randriamananjara (Cergy-Pontoise) et pour terminer Ron Anderson Jr (Loon-Plage) qui a suivi son entraineur. Des recrues expérimentées qui auront pour but de redonner le goût de la victoire aux supporters venu en nombre pour le seul et unique match de préparation à Quimper. "Clairement, je suis très content, c'était un bon entraînement et les joueurs ont pu découvrir la ferveur des supporters. Ce ne sont pas encore des matches qui comptent et l'idée c'était surtout de coacher au chronomètre, c’est-à-dire de tester différents 5, tester certains joueurs ensembles voir qui peut jouer avec qui et quels sont les plus grosses problématiques de notre jeu collectif", précise le nouvel entraineur breton.

Aurore de Vitré Basket Bretagne :

Arrivé la saison passée sur le banc vitréen, Fabien Calvez a conduit Vitré à la quatrième place de la Poule B avant de se faire éliminer au premier tour des playoffs face aux Enfants du Forez (2-0). Pour cette nouvelle saison, l’ancien joueur de Pro B compte bien s’appuyer sur les résultats de la saison dernière. "Les saisons, en général, ne se ressemblent pas. Cette année, on repart avec beaucoup de méfiance et d’humilité, on va s’appuyer sur les choses positives de la saison dernière, on va reprendre le train-là ou on l’avait arrêté l’année passée.", affirme-t-il. Dans un championnat au niveau de plus en plus disputé, l’entraîneur compte bien assurer dans un premier temps le maintien. "Le championnat est très relevé et très dense, il y a beaucoup d’équipes qui envisagent le top 5 sur la première phase, on sait que ça va être compliqué, on va essayer d’assurer le maintien le plus tôt possible et ensuite essayer d’être ambitieux pour espérer voir plus haut", complète-t-il. Du côté de son effectif, Fabien Calvez a pu s’appuyer sur une belle ossature de joueurs déjà présents l’année dernière comme le capitaine Vincent Fandelet ou Calvin Jubenot. "L’année dernière, on a réussi à faire une bonne saison, mais il a manqué quand même un petit ingrédient, pour aller plus loin en playoffs. C’est la première année où je fais vraiment mon équipe à 100%, l’année dernière même si je n’avais pas totalement construit mon effectif, on a réussi à faire de belles choses alors maintenant qu’elle est à mon image, j’ai voulu miser sur des mecs qui se battent pour l’équipe et pas pour les statistiques", explique-t-il. Afin de compléter son effectif, le natif d’Évreux a fait un pari rare en réunissant pour la première fois sur le terrain les jumeaux Racine, Warren et Alexis. Le premier en provenance de Rueil, qui retrouvera son ancien coéquipier Vincent Fandelet et le second en provenance des Sables Vendée. "Les jumeaux Racine c’était une opportunité en or de leur permettre de jouer ensemble pour la première fois. Ce sont des garçons référencés dans la division au-delà de leurs qualités basket, ils sont très stables et c’est bien pour structurer l’équipe", ajoute Calvez. Enfin, le coach a fait appel à Marcellus Roberts, Jean-Jacques Boissy et Yannis Mendy (Mulhouse). Une équipe qui promet de s’appuyer sur un jeu collectif et une défense agressive comme elle l’a montré sur son premier match amical remporté face à son voisin de Laval (86-66). "On veut vraiment s’appuyer sur le collectif, on veut que le ballon circule bien et qui permette à nos joueurs de briller, on veut continuer à s’appuyer sur cette défense de fer qui se veut être très agressive. On veut défendre le plus fort possible afin de derrière de déployer du jeu rapide, c’est ce que l’on a bien réussi sur ce premier match", conclu-t-il. Une saison que le club espère aussi prolifique que la saison dernière avec cette fois si, une volonté d’aller plus loin.  

Union Rennes Basket 35 :

Pour clôturer ce tour de Bretagne, direction l’Ille-et-Vilaine avec l’URB 35 qui, comme ses voisins ne cessent de monter en puissance, sous les ordres de l’indéniable Pascal Thibaut, en service sur le banc rennais depuis 2011. "Notre constance et notre régularité s’explique par la qualité de notre travail, mais aussi sur la fidélité et la confiance que le club donne au staff, cela fait plus de 10 ans que je suis là, mon assistant Bastien Demeuré presque 6 ans. Cette année, notre préparateur physique a signé au Mans. C’est vraiment une grande satisfaction de réussir à former de cette manière les membres du staff et les joueurs", explique le technicien. Pour sa treizième saison, l’entraîneur, passé proche de la Pro B la saison passée, compte bien continuer à faire grandir le club. "Je souhaite développer encore notre projet, avec des méthodes qui sortent un peu de l’ordinaire. On travaille beaucoup sur la théorie de l’apprentissage de l’adaptabilité et surtout sur l’imprévisibilité. L’idée c’est de pouvoir travailler sur le caractère imprévisible, le contexte du jour de match, de l’adversaire, de l’arbitrage de tout ce que l’on ne peut pas maîtriser. On travaille toujours sur des choses techniques mais imprévisibles jamais à vide, dans un contexte d’incertitude et de variabilité", développe-t-il. Une philosophie différente qui a porté ses fruits l’an dernier, puisque le club s’était hissé à la troisième place de la poule A, derrière Rouen et Chartres. "Sur les entrainements, on essaye de proposer le plus d’exercices différents à nos joueurs basés sur la plasticité des programmes, on intègre plein d’activités différentes comme des ateliers jonglages ou autres. On développe aussi un basket agressif qui passe par l’humour et la relativisation", ajoute-t-il. Si le meilleur meneur de la division, Sébastien Cape, est parti vers de nouveaux horizons (Vichy-Clermont - Pro B), le club a conservé presque l’intégralité de son effectif de la saison passée. Pour venir étoffer ce dernier, Pascal Thibaut a fait le choix de la jeunesse avec Cameron Selebangue, récent vainqueur du championnat Espoirs Pro B avec Chalon-Reims, Fabien Damasse (Gravelines-Dunkerques), Boukhary Cissoko (Kaysersberg), et Danny Evans (Cheviré Phoenix (ENG)). "Nous avions le choix d’avoir un roster de 11-12 joueurs ou bien s’appuyer sur un roster moins élargi mais avec des garçons qui vont pouvoir s’exprimer sur le terrain, tous les joueurs vont jouer et rentrer sur le terrain à tous les matches, c’est ma particularité." L’URB reste pour l’instant avec un début de préparation sans le moindre accroc avec deux victoires respectivement face à Vitré et Challans. Une préparation qui laisse présager de bonnes choses pour la saison à venir. 

 La saison 2023-2024 reprendra le vendredi 22 septembre 2023. Pour découvrir le calendrier de la prochaine saison, cliquez ici.

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Preview NM1 - Saison 2023/2024 [1/10]
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Lundi, 4. Septembre 2023
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Chapeau: 
Le championnat de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024, se prépare à faire son grand retour le vendredi 22 septembre prochain. En attendant cette première journée, un petit détour s’impose pour découvrir les 28 équipes qui composeront la division cette saison. Pour débuter ce Tour de France, direction les terres armoricaines, à l’ouest de l’Hexagone.
crédit: 
Béliers de Kemper
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Le calendrier définitif de la saison 2023/2024 est disponible

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Dès la première journée de compétition, il faudra suivre de près le troisième échelon masculin français. Cadres de la division la saison passée, Vitré et Chartres ouvriront le bal avec un premier acte au sommet à la Poultière. Vainqueur des playoffs d’accession à Sportica en juin dernier, Loon-Plage ouvrira sa deuxième saison en NM1 contre le feu follet Challans sur ses terres. Pour son retour dans la division, Quimper ira défier dans le Sud Tarbes-Lourdes dans la chaleur du Quai de l’Adour, tout comme Poissy en déplacement à Toulouse.

Côté Est, le derby Pont de Chéruy – Andrézieux-Bouthéon lancera les hostilités dans la région lyonnaise. Les sudistes sur le retour Saint-Vallier et Avignon/Pontet devront croiser le fer avec Orchies et Besançon. Deux salles, deux ambiances : l’un à domicile, l’autre à l’extérieur mais l’enjeu sera le même. Les Enfants du Forez, eux, rois pour défier les pronostics comme ils l’avaient la saison passée, accueillent l’une des grosses cylindrées de la division avec le Caen Basket Calvados. Pour finir, le HTV, miraculé, aura sûrement à cœur de marquer les esprits face à l’armada du Saint Thomas Basket le Havre.

Programme de la première journée du championnat de Nationale Masculine 1 (NM1) :

Vendredi 22 septembre 2023

Poule A

  • Rueil Athlétic Club – Union Rennes Basket 35 (20H00) ;
  • Les Sables Vendée Basket – Tours Métropole Basket (20H00) ;
  • Toulouse Basket Club – Poissy Basket Association (20H00) ;
  • Aurore Vitré Basket Bretagne – C’Chartres Basket Masculin (20H00) ;
  • AS Loon-Plage – Vendée Challans Basket (20H00) ;
  • UJAP Quimper – Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket (20H00) ;
  • CEP Lorient Breizh Basket – Berck/Rang du Fliers (20H00) ;

Poule B

  • Union Sportive Avignon/Pontet – BC Orchies (20H00) ;
  • Besançon Avenir Comtois – Saint-Vallier Basket Drôme (20H00) ;
  • Hyères-Toulon Var Basket – STB Le Havre (20H15) ;
  • SO Maritime Basket - LyonSO Basket (20H00) ;
  • Pôle France Basketball – Mulhouse Basket Agglomération (20H00) ;
  • SOPCC – Andrézieux-Bouthéon Loire Sud (20H00) ;
  • Feurs EF – Caen Basket Calvados (20H00) ;

 

La première phase de la saison régulière (26 journées) se déroulera entre le vendredi 22 septembre 2023 et le vendredi 09 février 2024.

Le calendrier est disponible dès maintenant sur le site de la Fédération Française de BasketBall.

La deuxième phase, elle, commencera le vendredi 08 mars 2024 et se terminera le mardi 16 avril 2024 pour les groupes A et B et le vendredi 03 mai 2023 pour le groupe C. S’en suivront les playoffs du vendredi 26 avril 2024 au week-end du 14, 15 et 16 juin 2024.

Playoffs*

  • Huitième de finale : 26 avril, 3 et 5 mai 2024
  • Quart de finale : 11, 17 et 19 mai 2024
  • Demi-finale : 25, 31 mai et 02 juin 2024
  • Finale : 08, 14 et 16 juin 2023

 

*sous réserve de modifications ultérieures

 

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Saison 2023/2024
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
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La Commission Fédérale 5x5 a dévoilé le calendrier 2023/2024 de la première phase de Nationale Masculine 1. Elle commencera le vendredi 22 septembre 2023 pour l’ensemble des 28 équipes engagées dans les deux poules de la division.
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L’ascenseur pour l’US Avignon - Le Pontet

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A cause de la relégation l’an dernier, l’effectif a fortement été remanié. Seul trois joueurs présents en NM1 avaient été conservés. "Je n’avais aucune pression des dirigeants pour remonter dès cette saison", explique Alexandre Casimiri, le coach de la formation vauclusienne, lui aussi arrivé à l’intersaison 2022. "On n’était pas censé être là. Toute notre saison se joue sur des détails. Cette accession a une saveur très particulière." En saison régulière, tout s’est joué au dernier match, alors qu’Avignon – Le Pontet n’avait plus son destin entre ses mains. Même en cas de succès contre Prissé-Mâcon, une victoire de La Ravoire contre Pontoise était obligatoire pour espérer finir deuxième et se qualifier ainsi en playoffs. Et, c'est ce qu’il s’est passé. Avec plus de 90 points marqués par rencontre, Avignon a été la meilleure attaque du championnat, toutes poules confondues, dans le sillage d’un Nemanja Kovanusic dominant avec ses 17,1 points de moyenne.

Hormis la productivité du pivot serbe arrivé l’an dernier en provenance de Challans, c’est l’équipe entière qui a été performante offensivement, avec 4 joueurs à plus de 12 points de moyenne. En quart de finale, une double confrontation victorieuse contre Dax, leader de la poule B, propulse Avignon à l’échelon supérieur. "Au coup de sifflet final, on n’a pas réalisé tout de suite ! On se souvient des moments difficiles, des matches dans lesquels on s'est battu pour l'emporter. Je pense à celui à Golfe Juan où on remonte un déficit de 14 points pour l’emporter en prolongation. Toutes ces rencontres ont eu une importance capitale pour notre promotion", se rappelle le coach.

Une saison plus que réussie malgré une "grosse déception" après la défaite en finale pour le titre de champion de France. L’USAP retrouvera donc le troisième échelon fédéral masculin au sein de la Poule B la saison prochaine.

 

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
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Un an après l’avoir quittée, l’USAP est déjà de retour en Nationale Masculine 1. Une promotion arrachée après une saison plus que disputée.
crédit: 
Union Sportive Avignon - Le Pontet
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Poissy fait son grand retour

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La Nationale Masculine 1 était un objectif clair dès le début de saison pour la formation des Yvelines. Un objectif désormais validé qui récompense une année plus que convaincante. "Les deux dernières saisons, on termine troisième de notre poule. Cette année, c’est un véritable accomplissement et la récompense d’un travail que l'on met en place depuis trois ans", se satisfait Gautier Duval, le coach de Poissy. Invaincu à domicile et défait seulement trois fois en saison régulière, le club de banlieue parisienne termine leader de la poule C, s’appuyant sur les belles saisons offensives de Sébastien Michineau (16,4 points par match) et Steve Edmond Moundou Missi (14,3 pts), tous deux arrivés au club en 2020.

Mais c’est surtout l’identité défensive mise en place cette année qui a été déterminante. En encaissant seulement 63 points par match, Poissy finit meilleure défense de tout le championnat, toutes poules confondues. "Ça a été notre source de motivation, on voulait même aller chercher le record historique qui était de 62,9 points encaissés", rajoute Duval. Toute la saison a été une lutte avec Fougères pour la première place. "Ils ont été devant une bonne partie de la saison grâce à leurs points acquis en Coupe de France. On a réussi à passer devant à quelques journées de la fin pour avoir l’avantage du terrain en playoffs et affronter en quart les moins bons deuxièmes, en termes de bilan.  Ça a été le tournant de notre saison", admet le coach.

Un quart de finale maitrisé contre Holtzheim valide la montée de Poissy au niveau supérieur. Le technicien prépare déjà la saison prochaine depuis plusieurs semaines. Il pourra s’appuyer sur un noyau de six ou sept joueurs déjà présents au club, auquel il ajoutera deux ou trois joueurs ayant déjà de l’expérience en NM1 à l’image de l’ancien intérieur bisontin, Anthony Elechi.

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Nationale Masculine 1
Auteur: 
Léo Gouttenoire
Date d’écriture: 
Dimanche, 30. Juillet 2023
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Place forte du basketball francilien au cours des années 1990 et 2000, la commune des Yvelines fait son come-back par la grande porte sous les couleurs du Poissy Basket Association (PBA).
crédit: 
Poissy Basket Association
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Les poules de la saison 2023/2024 dévoilées

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Véritable temps-fort de la saison de Nationale Masculine 1, l’annonce des poules de la première phase nous permet désormais d’y voir plus clair sur la suite de la saison.

Dans la poule A, deux nouvelles équipes font leur arrivée. L’UJAP Quimper viendra compléter les rangs bretons aux côtés de Rennes, Lorient et Vitré suite à sa descente de Pro B. Côté Île-de-France, un nouvel arrivant pointe le bout de son nez en provenance de NM2 : le Poissy Basket Association. La promesse de beaux derbys avec leurs voisins du Rueil Athlétic Club est donnée. Hormis ses deux nouveaux visages et le changement de poule du Pôle France, on prend les mêmes et on recommence. Le Sud-Ouest sera toujours aussi bien représenté par la présence de Tarbes-Lourdes et Toulouse. La Vendée comptera toujours deux représentants avec Challans – Les Sables d’Olonne, le Nord aussi avec Loon-Plage et Berck. Chartres et Tours compléteront le tableau.

A l’Est, trois nouvelles têtes font leur apparition. De retour dans la division après deux saisons en Pro B, Saint-Vallier pose ses valises en NM1 et viendra compléter les rangs du Sud avec le Hyères-Toulon Var Basket et d’une autre équipe sur le retour : Avignon/Le Pontet. Rétrogradé en NM2 la saison dernière, le club du Vaucluse réintègre le 3ème échelon masculin français. La dernière arrivée concerne le Pôle France BasketBall. Hormis cela, rien ne bouge. La Normandie conserve son duel entre Caen et le Havre. Au Nord, Orchies et le SOMB se retrouveront une nouvelle fois. La région Auvergne-Rhône-Alpes sera aussi très présente avec pas moins de quatre représentants : LYONSO Basket, Pont de Cheruy, Andrézieux et Feurs. Besançon et Mulhouse seront eux-aussi de la partie.

Poule A :

  • AS LOON PLAGE
  • AURORE VITRE BASKET BRETAGNE
  • BERCK/RANG DU FLIERS
  • C'CHARTRES BASKET
  • CEP LORIENT BREIZH BASKET
  • LES SABLES VENDEE BASKET
  • POISSY BASKET ASSOCIATION
  • TOULOUSE BASKET CLUB
  • TOURS METROPOLE BASKET
  • RUEIL AC
  • UJAP QUIMPER
  • UNION RENNES BASKET 35
  • UNION TARBES LOURDES PYRENEES BASKET
  • VENDEE CHALLANS BASKET


Poule B :

  • ANDREZIEUX BOUTHEON ALS BASKET
  • BC ORCHIES
  • BESANCON AVENIR COMTOIS
  • CAEN BASKET CALVADOS
  • FEURS EF
  • HYERES TOULON VAR BASKET
  • LYONSO BASKET
  • MULHOUSE BASKET AGGLOMERATION
  • PÔLE FRANCE BASKETBALL
  • SAINT THOMAS BASKET LE HAVRE
  • SAINT-VALLIER BASKET DRÔME
  • SO MARITIME BOULOGNE
  • SO PONT DE CHERUY CHARVIEU CHAVANOZ BASKET-BALL
  • UNION SPORTIVE AVIGNON/PONTET

 

*Les calendriers définitifs de la première phase de championnat seront communiqués le mercredi 02 août 2023, à la suite de la réunion d’harmonisation des clubs de la division.

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Nationale Masculine 1
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Jeudi, 27. Juillet 2023
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La Commission Fédérale 5x5 de la FFBB a annoncé ce jour, la répartition des poules de Nationale Masculine 1 pour la saison 2023-2024*. Ces poules ont été constituées en s’appuyant sur des critères géographiques, économiques et sportifs.
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Un promu dans l'histoire

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Un promu vainqueur des playoffs de Nationale 1 ? Ne cherchez pas. C’est du jamais vu. L’AS Loon-Plage Basket a réalisé une entrée fracassante au plus haut niveau fédéral, poursuivant sa dynamique sportive assez folle. Cinq montées sur les neuf saisons précédentes, pour passer de la Régionale 3 à la Nationale 1. Une sixième accession aurait validé son incroyable parcours 2022-23 si le club avait déposé un dossier d’accession lors de son engagement. Mais ce n’était pas dans les plans du néophyte de la division. Après avoir conservé le noyau dur de l’équipe de Nationale 2, l’objectif affiché était le maintien. Les premiers matchs amicaux ont vite balayé les doutes et envoyé des signaux positifs.

De cette incroyable saison 2022-23, le président Laurent Loquet retient une image. Celle du premier match, face à Tours. "Tout le monde disait que c’était la grosse écurie. Quand j’ai vu l’équipe en face, je me suis dit, on va prendre cher. Et finalement on les a battus chez nous, dans la liesse générale. Dès lors, on s’est dit : on peut le faire." En pleine confiance, les hommes de Thibault Wolicki vont semer la terreur dans les salles de Nationale 1. Victoires à Challans, aux Sables d’Olonnes, à Vitré, Chartres, Poitiers, Tours, Rueil… des coupeurs de têtes venus du Nord. "Très rapidement, il y a eu une alchimie entre anciens et nouveaux (Christopher Dauby, Séraphin Saumont, Ron Anderson et l’Ukrainien Klym Artamonov). Personne n’a joué pour ses stats."

Le partage des responsabilités couplé à une bonne assise défensive débouchent sur un bilan de 19-7 lors de la première phase (1er ex aequo) et une qualification en poule haute. À ce stade, la saison des Nordistes est déjà plus qu’aboutie. Les Toons ne vont pas s’arrêter là. "En playoffs, on s’est pris au jeu", poursuit Laurent Loquet. "Sachant qu’on ne pouvait pas monter, on ne jouait pas avec le frein à main, le risque d’échouer parce qu’on ne pouvait que bien faire." Un avantage psychologique certain face aux grosses écuries sous pression.

Tours, Le Havre, Caen vont mordre la poussière. Tableau de chasse impressionnant pour se hisser en finale face à Poitiers. Après un clinic défensif dans la Futuroscope Arena (60-47), le bouquet final a lieu lors du match retour délocalisé au Sportica de Gravelines, devant 2 200 personnes (81-71). "Les grandes victoires sont le cimetière des petites équipes", avait affirmé le Serbe Bozidar Maljkovic, l’ancien sorcier du Limoges CSP. De fait, l’AS Loon-Plage connait la rançon du succès. Son entraineur et la plupart de ses cadres ont rejoint d’autres projets. Le coach, Thibault Wolicki, bien que sous contrat, a bénéficié d’un bon de sortie pour signer à Quimper. Le meilleur marqueur, Christopher Dauby, va poursuivre sa carrière en Pro B. Le capitaine Tony Housieaux, Pierre Hannequin et Antoine Rojewski ont rejoint des clubs plus huppés de Nationale 1. Cette vague de départ marque la fin d’un cycle. Et celle des ambitions nordistes ? "On aura une belle petite équipe", promet Laurent Loquet. Les arrivées de Paul-Lou Duwiquet (1,93 m, 27 ans), arrière formé chez les voisins du BCM, et sortant de huit années en Pro B, et d’Hugo Desseignet (1,72 m, 21 ans, ex-Limoges) envoient des premiers signaux positifs. "Avec Quentin Wadoux (le nouvel entraîneur), on n’est pas en train de faire une équipe pour jouer le maintien", glisse Laurent Loquet. "Je suis président depuis 1999. Chaque fois qu’on est monté, on m’a dit que la deuxième année serait difficile mais jusqu’à présent, on a toujours été aussi fort la deuxième année. Je ne vais pas demander à Quentin de faire mieux que cette saison, mais je pense qu’on va continuer à titiller de belles écuries et, cette fois, on va faire le dossier Pro B."

Des travaux vont être entrepris pendant l’été pour mettre la petite salle Léo Lagrange – 600 places dont 150 debout – aux normes requises. Le club cherche à s’étoffer au niveau administratif – une seule salariée et beaucoup de bénévoles, et s’est rapproché des voisins du BCM Gravelines-Dunkerque "pour mutualiser des choses, sur l’aspect transport ou le staff médical." L’effort de structuration est indispensable afin de confirmer cette première saison historique. Et déjouer encore une fois tous les pronostics ?

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Nationale Masculine 1 - BasketBall Magazine
Auteur: 
Antoine Lessard
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juin 2023
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Chapeau: 
C’est l’improbable success story de la saison de Nationale 1. Loon-Plage ou comment le club d’une petite commune de 6 000 habitants, s’est hissé directement en haut de classement jusqu’à remporter les playoffs au nez et à la barbe des favoris.
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AK Photographies
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Du cœur et du culot : Loon-Plage remporte les playoffs NM1

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L’entame de match entre les deux protagonistes a laissé comme un air de déjà vu aux spectateurs présents. Haché comme lors du premier acte à Poitiers, les premières minutes sont difficiles mais Loon-Plage est meilleur à ce jeu-là (10-5, 5’). Poitiers, toujours aussi gêné par la défense nordiste, peine à trouver de l’adresse et des failles collectivement. Les Toon’s, eux, galvanisés par une salle de 2500 personnes chauffée à blanc, jouent de leur folie pour prendre de l’avance (13-5, 6’) à l’image de Christopher Dauby derrière l’arc. Kevin Mendy sauve encore les meubles côté poitevin (13-8, 7´) mais l’avantage reste en faveur des joueurs de Thibaut Wolicki. Poitiers se frustre, enchaînant les fautes, laissant de facto de précieux points aux loonois sur la ligne. Clôturé par un show du feu follet Artomonov (8 points, 1 rebonds 2 passes, 3 interceptions en 3 minutes), Loon-Plage  repart sur les mêmes bases qu’à l’aller (24 – 10, 10’). Les minutes s’enchaînent mais le score stagne alors pendant un long moment au retour sur le parquet. Durand permet à Poitiers d’exister avec sa spécialité, le tir longue distance mais l’écart ne se réduit, tandis que la balle circule de plus en plus vite côté ASLP (39 – 26, 18’). Rojewski fait parler sa fraîcheur en faisant la différence dans ses duels pour permettre au final de maintenir l’écart et finir la première mi-temps en grand pompes (46-31, 20’).

Poitiers monte d’un cran en défense en sortie de vestiaire mais cela ne durera pas. Sur un rythme de croisière, les locaux ne faibliront jamais du début à la fin de la deuxième mi-temps. Même le retour dans les derniers instants de Poitiers n’affectera le phénomène de la saison 2022-2023. Loon-Plage clôt sûrement l’une des plus belles épopées sportives et humaines de la saison par une victoire sur ses terres (81-71). 

Cependant, pour des raisons règlementaires, l’AS Loon-Plage ne pourra accéder à l’étage supérieur, n’étant pas éligible à la montée. En effet, conformément au règlement sportif particulier (RSP) de la division, tout club désireux d’accéder à la deuxième division professionnelle masculine (Pro B) doit se conformer à un certain nombre d’obligations, dont le respect est contrôlé par la Commission Haut-Niveau des Clubs avant la première journée de la phase 1 du championnat de NM1. L’AS Loon-Plage ne remplissant pas ces conditions règlementaires, le club nordiste ne pourra prétendre à accéder à la Pro B.

Conformément au règlement, dans le cas où une ou les deux équipes de NM1 accédant sportivement ne s’engageraient pas en Pro B la saison suivante (non-respect du cahier des charges d’accession, avis défavorable prononcé par un organe de contrôle de gestion, choix volontaire du club de ne pas accéder, …) les places vacantes à l’accession seront proposées aux équipes suivantes, dans la limite et selon l’ordre de priorité ci-après :

- Equipe finaliste des playoffs NM1 (Poitiers Basket 86) ;

- Equipe classée deuxième du groupe A à l’issue de la phase 2 (C’Chartres Basket Masculin) ;

- Equipe classée troisième du groupe A à l’issue de la phase 2 (Union Rennes Basket 35) ;

- Equipe classée quatrième du groupe A à l’issue de la phase 2 (Aurore de Vitré) ;

Mais qu’importe, l’histoire restera magnifique.

L’ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Vainqueur du Poitiers Basket 86 pour la deuxième fois consécutive (81-71), l’AS Loon-Plage est récompensée en s’offrant le titre de vainqueur de la dernière phase de la division.
crédit: 
AK Photographies
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Une finale retour en terres inconnues

Corps: 

Malgré la proximité avec la salle Léo Lagrange de Loon-Plage, où les Toons ont fait vibré le Nord toute la saison, et la présence annoncée de très nombreux supporters des environs dans une enceinte adaptée à ce genre d'affiche (2500 places assises), le terrain de Sportica fera office de terrain neutre pour la deuxième manche de la dernière série de playoffs de la saison 2022-2023. Une aubaine pour Poitiers de se relancer après la désillusion de vendredi dernier, l'occasion de s'offrir une dernière manche le dimanche 18 juin pour espérer terminer le travail. Mais l'erreur n'est plus permise pour le PB86, cela passera ou cela cassera. De son côté, Thibaut Wolicki et son escouade peuvent terminer en apothéose leur fantastique histoire dans un chaudron déjà prêt à s'embraser pour pousser les locaux jusqu'au bout. L'épée de Domacolès pend donc désormais au-dessus de la tête des coéquipiers de Bali Coulibaly mais Loon-Plage aura sûrement aussi une certaine pression à jouer autant de ces supporters. Dans un cas ou dans l'autre, ce match s'annonce déjà palpipant.

Une rencontre à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la Fédération Française de BasketBall et commentée par Antoine Danet et Mike Toti de Pro-Am Media.

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Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mercredi, 14. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir fait trembler l'Arena Futuroscope en faisant tomber Poitiers lors du match aller, Loon-Plage s'apprête à accueillir son adversaire ce vendredi 16 juin à 20H00 pour une deuxième manche déjà décisive dans un écrin qu'aucune des équipes n'a jamais foulé : le Sportica du BCM Gravelines-Dunkerque.
crédit: 
@SlyslySports
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Le match retour des Finales NM1 délocalisé à Gravelines

Corps: 

Comme annoncé via un communiqué du président sur les réseaux sociaux du club, l'ASLP quittera bien le temps d'un soirée son chaudron au profit de celui l'équipe de Betclic Elite, situé à moins de dix kilomètres. Une aubaine pour Loon-Plage qui pourra accueillir une foule en nombre et peut-être terminer son épopée dans ce magnifique et historique édifice du basket nordiste. En cas de belle entre les deux équipes, le club n'a pas encore communiqué sur le lieu de la rencontre.

Le match retour des finales de Nationale Masculine 1 qui sera à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la Fédération Française de BasketBall et commentée par Pro-Am Media.

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Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 12. Juin 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Alors que le deuxième acte de l'affrontement entre Loon-Plage et Poitiers devait s'organiser dans la salle Léo Lagrange, antre des Toons, c'est finalement chez leurs voisins du BCM Gravelines-Dunkerque au Sportica (2500 places assises) que la rencontre se déroulera ce vendredi 16 juin à partir de 20H00.
crédit: 
BCM Gravelines-Dunkerque
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Loon-Plage à un match d’écrire l’histoire

Corps: 

« Banaliser l’extraordinaire », c’est bien l’adage pour résumer ce qu’ont réalisé les loonois une fois de plus comme les commentateurs de la rencontre l’ont exprimé en direct sur YouTube. Même si l’atmosphère était loin d’être hostile, le dépaysement était total. Une salle pleine à craquer aux couleurs des poitevins, un décorum digne des plus grandes salles de Betclic Elite pour un acte 1 attendu de toute dans la division.

Dès l’entame, Loon-Plage fait régner sa loi grâce à une défense de fer. Les pertes de balles s’enchaînent pour le PB86, incapables de trouver une faille dans la muraille loonoise. De son côté, l’ASLP montre qu’elle n’est pas là pour faire de la figuration à l’image du triplé avec la faute de l’ancien du centre de formation de Poitiers, Christopher Dauby (2-9, 3’). Hannequin, stratosphérique en cette soirée de fête (20 points, 6 rebonds), prend les choses en main pour enfoncer le clou. Poitiers hésite, refusant coup sur coup des tirs … la pression de l’atmosphère ou l’enjeu de la soirée pour la dernière sortie du club devant son public. La dynamique s’inverse à l’entrée du capitaine, Kévin Mendy, sur le terrain. Jonathan Jeanne, efficace (8 points, 8 rebonds), sonne la révolte d’un alley-oop autoritaire lançant enfin le groupe d’Andy Thorton-Jones (10-18, 10’).

La marque se calme en début de deuxième acte pour Loon-Plage. Doucement mais sûrement, Poitiers revient à niveau (17-20, 15’) grâce à une flèche décochée par Morgan Durand. La défense est montée d’un cran côté PB86, Loon-Plage fait de même en pressant haut. La rencontre est enfin lancée des deux côtés (22-27, 20’).

Le retour des vestiaires n’est bénéfique à aucune des deux formations. Offensivement, Loon-Plage enchaîne les ratés derrière l’arc, Poitiers fait de même en perdant encore des ballons précieux malgré de nombreuses deuxièmes chances (25-30, 25’). Rojewski débloque enfin le compteur avec la planche, lançant l’offensive nordiste qui sonnera le glas du PB86. Hannequin plante encore, Anderson Jr fait le travail sous les panneaux et Housieaux enflamme le filet adverse (27-43, 30’). Un 16-5 qui inévitablement scellera le sort des poitevins.

Même l’effort de Keith Omoerah et des siens dans le dernier acte ne changera rien (47-60). La malédiction du PB86 dans l’Arena Futuroscope a donc encore frappée et l’invincibilité de l’ASLP face à Poitiers continue.

La suite de la série prendra place dans le Nord, dans le bastion de Loon-Plage. L’occasion pour le promu de terminer le travail devant une salle de … 445 personnes pleine à craquer. Mais attention, Poitiers n’est pas mort.

L’ensemble des statistiques de la rencontre sont disponibles ici.

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Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Samedi, 10. Juin 2023
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Prenant le meilleur sur le Poitiers Basket 86 en climatisant une Arena Futuroscope noire de monde (47-60) à l’occasion du match aller, le club nordiste mène désormais la danse dans ces finales de playoffs de Nationale Masculine 1.
crédit: 
AK Photographies
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Un épilogue inédit

Corps: 

Jamais de l'histoire de la division un promu n'était venu tatônner aussi rapidement les sommets de la division. Mais Loon-Plage est spécial et ne fait rien comme les autres. Bluffant toute la division dès son arrivée dans la compétition (19V- 6D), le club du département du Nord s'octroie dès sa première participation une place parmi l'élite de la division en deuxième phase. À l'aise comme un poisson dans l'eau, l'ASLP se mue de promu à cador de la Nationale Masculine 1 en l'espace de 8 mois, porté par une détermination sans égal, un combat de toutes les minutes sur le parquet et un mental d'acier comme le laissait entendre l'entraîneur de la formation, Thibaut Wolicki. Le tout avec un groupe très peu renouvelé par rapport à la saison passée, mêlant fougue, jeunesse et expérience avec des visages connus de la division (Housieaux, Anderson, Saumont ...). Après avoir sorti trois prétendants très sérieux en trois séries, Tours, Le Havre et Caen, le trublion loonois n'est désormais plus qu'à minima deux rencontres de rajouter des lettres d'or à sa saison déjà historique. Mais gare à Poitiers.

Même si Loon-Plage est la bête noire des hommes d'Andy Thorton-Jones, le club poitevin compte bien terminer cette saison en beauté pour retrouver l'étage supérieur, quitté il y a deux saisons. L'année dernière, Caen avait privé le PB86 de terminer sa saison en grandes pompes dès les quarts de finale. Même si le démarrage fut plus long cette saison, Poitiers a montré largement qu'il méritait sa place où le club se trouve actuellement. Abattant, non sans peine, successivement Lorient, puis Rennes et pour finir Andrézieux-Bouthéon sur le fil du rasoir, le Poitiers Basket 86 a survécu tour après tour pour terminer là où il voulait finir. Mais Marius Chambre et les siens arriveront-ils à briser le mauvais sort et enfin battre Loon-Plage après deux revers successifs en première phase (A : 66-69 / R : 70-65) ?

Le premier acte de cet affrontement de très haute volée débutera ce soir dans le magnifique écrin de l'Arena Futuroscope (5200 places). Un décorum digne de l'importance de l'événement.

Les pronostics de Pro-Am Media

"L’Arena Futuroscope va certainement assister à ce plus beau match ce soir. Bien que les victoires aient souvent échappé aux Poitevins à dans cette salle et malgré la surexcitation que ressentiront les Toons à l’idée de refroidir près de 4000 personnes, je vois difficilement les coéquipiers de Bali Coulibaly louper le coche pour le dernier match de la saison à domicile. Rendez-vous sur la chaîne YouTube de la FFBB pour une finale aller à ne pas manquer !Hervé TEMGOUA

"Bien que Poitiers soit à domicile, et avec un effectif extrêmement dense physiquement .. je ne peux m’empêcher de donner Loon. Leur grinta et leur envie de climatiser une arena pleine à craquer peuvent faire la différence.Antoine DANET

"Viser la LOON, ça ne leur fait pas peur. À l’usure face a Andrézieux-Bouthéon, ils y ont cru encore et encore. Poitiers a fait des sacrifices et est prêt à en refaire. Poitiers est la meilleure équipe de ces playoffs. Ils avanceront le poing levé.Mike TOTI

Programme des finales de Nationale Masculine 1 :

Vendredi 09 juin 2023 - Match Aller

Poitiers Basket 86 - AS Loon-Plage Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)

Vendredi 16 juin 2023 - Match Retour

AS Loon-Plage Basket - Poitiers Basket 86 (20H00 I Diffusé sur YouTube)

*Dimanche 18 mai 2023 - Belle en cas d'égalité
AS Loon-Plage Basket - Poitiers Basket 86 (15H30 I Diffusé sur YouTube)

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Playoffs Nationale Masculine 1 - Finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Juin 2023
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Poitiers Basket 86 d'un côté, l'AS Loon-Plage de l'autre. Les deux équipes , à la physionomie et aux histoires complétements différentes, ouvriront ce vendredi 09 juin 2023 l'ultime étape de la saison pour la troisième division nationale masculine à l'Arena Futuroscope (20H00).
crédit: 
@Guillaume Bicep - Poitiers Basket 86
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"La seule règle est de ne pas avoir de regrets"

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Personne ne vous attendait à ce niveau de compétition dès votre première saison. Mais, vous avez tour à tour déjouer les pronostics au point de vous imposer comme l'un des cadres de Nationale Masculine 1 sur l'exercice 2022-2023. Un niveau, vous en conviendrez, inattendu qui a fait parler de Loon-Plage partout en France comme une révélation et très certainement la plus belle histoire sportive de la saison. Quel bilan tirez-vous à l'instant T ?

Bien sûr que c'est une satisfaction tout ce que l'on a accompli cette année. On a essayé de construire une équipe cohérente avec les forces en présence. On a rajouté 5 joueurs dont 3 qui étaient expérimentés en Nationale Masculine 1 et on a eu la chance que la mayonnaise prenne tout de suite, avec l'enchaînement de victoires et toujours autant de bienveillance comme cela a été le cas lors des années précédentes. 

Vous qui avez déjà goûté à ce niveau avec notamment Boulogne-sur-Mer, vous attendiez-vous à une telle réussite en début de saison, avec une équipe très peu renouvelée avec qui plus est, un changement de coach dans une division aussi intense et dense en termes de rencontres que la Nationale Masculine 1 ?

Une surprise, pas tellement que ça quand on voit sur nos rencontres ce qu'on a été capable de produire. Quand il y avait des matchs serrés, on a senti une solidité dans les têtes qui est assez rare pour être soulignée. On a gagné rapidement en début de saison des matchs très serrés, ce qui fait que le groupe s'est encore plus soudé. Et puis, on a cru en nos chances avec pour objectif le maintien, c'était évident. Puis, on s'est dit pourquoi pas la poule du milieu en deuxième phase pour assurer le maintien tranquillement. Puis étape par étape, on s'est dit pourquoi pas le Top 5. Et puis cela s'est enchaîné par la suite, en se disant "Est-ce qu’on ne peut pas regarder au-dessus encore ?" sans se fixer de limites. On sait très bien qu'avec une saison comme ça, il va y avoir des ajustements, il va y avoir des erreurs à droite à gauche, l'idée étant de se battre match après match pour que match après match, notre belle aventure continue encore ensemble. Et puis maintenant, on est en finale, on ne peut pas aller plus loin (rires) donc l'objectif fixé entre nous est atteint.

Au-delà de la réussite collective exceptionnelle, vous avez servi de scène d'expression et d'exposition à plusieurs jeunes talents de la division (Hannequin, Dauby, Rojewski ..). Était-ce une volonté de mettre la jeunesse au centre du projet entouré de joueurs d'expérience comme Housieaux, Saumont ou Cantinol ?

Evidemment, c'était voulu. On a eu Antoine (Rojewski) qui s'est rapidement acclimaté et est monté en puissance. Pierre (Hannequin) qui a eu un plus de mal mais qui était aussi là en NM2, que je connais depuis longtemps et je savais qu'avec les qualités de travail qu'il a, je savais qu'il y arriverait avec un peu de confiance. Christopher Dauby qui avait fait une première saison remarquable individuellement avec Dax-Gamarde maintenant au niveau collectif, il avait des choses à prouver. C’étaient des paris qui se sont avérés gagnants et nous en sommes évidemment fiers, il y a de quoi évidemment.

Vendredi, vous allez retrouver Poitiers qui vient de défaire Andrézieux-Bouthéon au terme d'une série dantesque. Cette saison, vous avez déjà croisé le fer deux fois avec le PB86. Deux joutes, dont vous sortez vainqueurs d'un écart minime (A : 66-69 / R : 70-65). Pour le moment, vous êtes la seule équipe invaincue face à Poitiers depuis la saison passée. Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

Je ne connaissais pas cette anecdote (rires). Un adversaire de qualité évidemment, qui nous a donné du fil à retordre sur nos deux premières rencontres. Après chaque match est différent, on sait que cela peut être un match très offensif parce qu'ils ont beaucoup de talents individuels à tous les postes. Mais cela peut être aussi un match très défensif, donc on essaye de se préparer du mieux possible. Et on espère surtout avoir beaucoup de monde à la maison pour nous pousser.

Quelles seront les clés selon vous pour finir l'année en beauté ?

Avant toute chose, notre défense. Il va falloir être prêts et connectés dans ce secteur, dans les rotations ... Ce sera vraiment la clé de voûte de ces deux voir trois matchs. Après il faudra aussi se faire plaisir en attaque, cela évident. Mais je n'ai aucun doute là-dessus. Mais la fraîcheur physique pour pouvoir défendre très dur et empêcher les joueurs adroits d'avoir des tirs grands ouverts.

Pour finir, l'anecdote cocasse de cette opposition est que le match aller se jouera dans une arena de 5200 places, très certainement à guichets fermés tandis que vous accueillerez le dénouement de cette série dans votre salle Léo Lagrange de 450 places. Comment on vit ce décalage et cette opportunité ?

Ce n'est que du bonheur, du plaisir. Nous, notre saison, elle est déjà réussie. Elle est remplie de bonus depuis quelques semaines. Peu importe, ce qui se passe, la seule règle est de ne pas avoir de regrets. Adviendra que pourra, mais la saison est déjà belle et historique, dans nos têtes et dans nos performances.

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 9. Juin 2023
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Chapeau: 
Encore sur les bancs de NM2 il y a quelques mois, le trouble-fête Loon-Plage s'est hissé en finales de playoffs face à Poitiers, défiant les pronostics à chaque fois que les Toon's foulent le terrain. De petit poucet à cador de la division, entretien avec l'homme aux commandes de la formation nordiste à quelques heures du choc contre le PB86, Thibault Wolicki.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
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"Nous avons une série à arrêter"

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L'année dernière, malgré une deuxième place vous positionnant clairement comme tête de série en playoffs, vous chutez en quart de finale contre Caen en deux matchs. Un an plus tard, vous voici maintenant en finale des phases finales d'accession. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru et l'aboutissement de cette saison ?

Difficile de ne pas aborder la saison passée quand on parle de cette année. On sortait du COVID-19, le club venait de descendre, c'était vraiment une saison de reconquête pour nous. On a établi la plus grande série de victoires du club, mais malheureusement, on vient échouer à la seconde place en deuxième phase derrière l'Etoile Angers Basket qui a fait un parcours exceptionnel et qui a pleinement mérité sa montée. Après, on a été un peu émoussé en playoffs même si cela ne s'est joué à pas grand-chose en quart de finale contre Caen. Cette année, quand on a voulu repartir, on a fait quelques ajustements d'équipe en prenant aussi en compte comment se passe des playoffs, pour essayer d'être plus présent à ce moment-là. Travailler dans la continuité avant tout avec quelques modifications. Je dirais que notre saison, elle a été comme beaucoup de saisons de beaucoup d'équipes avec des hauts et des bas et surtout une période entre mi-octobre et mi-novembre un peu compliqué (4 défaites en 5 rencontres). Mais depuis ce moment-là, c'était d'ailleurs pour l'anecdote un match contre Loon-Plage à la maison, on est vraiment sur une bonne dynamique et depuis fin novembre, on a le meilleur pourcentage de victoires de la division (72%) après Rouen. On a trouvé un rythme de croisière qui nous a amené dans le Top 5, en poule haute et maintenant jusqu'en playoffs.

Vous avez vécu une entame certes difficile, comme vous l'évoquiez, mais aussi de nombreux pépins physiques, vous obligeant à remanier votre effectif. Cependant, vous avez êtes monté en régime progressivement, vous hissant ainsi dans le haut de la hiérarchie de la division. Vous n'avez jamais douté sur la continuité de ce qui s'était construit ? 

On a été confiant, malgré ce lancement un peu compliqué, mais une fois que l'équipe s'est lancée, la saison était partie. Le maître mot est qu'on a su s'adapter, je dirais. Cela a d'autant plus continué avec l'arrivée de Keith (Omoerah) dans un groupe de plus en plus confortable. Malheureusement, notre dynamique a été cassée entre la fin de la seconde phase et le début de la deuxième avec les blessures coup sur coup de Marcus Relphorde et Charly Pontens qui sont deux joueurs importants de l'effectif. Il a fallu faire quelques réajustements à ce moment-là alors qu'on était invaincus depuis janvier quoi (6 victoires consécutives). On était invaincus, Marcus (Relphorde) se blesse suite au match de Vitré, on a été joué à Loon-Plage au retour sans lui et sans Keith Omoerah et après, cela s'est poursuivi avec Charly. On a pu s'adapter avec l'arrivée de Courtney (Stockard) et d'Armand (Mensah) et on a retrouvé notre bonne dynamique.

Après avoir vécu des playoffs très riche en rebondissements, Lorient puis Rennes et pour finir cette série dantesque contre Andrézieux-Bouthéon, quelles ont été les clés pour ne pas reproduire les erreurs de la saison passée ?

Je pense pour commencer que les tableaux faciles, cela n'existe pas. C'est les playoffs, il y a 16 équipes de qualité, qui ont des ambitions, qui ont lutté toute l'année pour être là. Depuis le début des phases finales, on a été malmené à de nombreuses reprises. A Lorient, on doit être à -12 à la mi-temps sur le premier match et on gagne sur les dernières possessions. Le match 2 chez nous, même chose, et on est allé le chercher. Face à Rennes, on s'est rendu le premier affrontement facile mais le match suivant, on était quand même à -17 sur le 2ème quart. Donc il a fallu cravacher sur ces playoffs, tour après tour. Andrézieux-Bouthéon, on a gagné en double prolongations chez eux, ils nous battent chez nous au retour et puis la belle, on l'a vu, cela s'est joué à la fin sur un rien. Mais je dirais qu'on est sur des vrais playoffs quoi, des bonnes rencontres de phases finales. C'est dur, il faut être capable de garder une stabilité émotionnelle et dans le jeu quand c'est difficile. C'est ce que le groupe a réussi à faire, on a réussi à conserver notre dynamique et à rester ensemble dans les moments durs.

En parlant de moments durs, vendredi, vous allez retrouver Loon-Plage, trois mois après votre dernier affrontement. Pour le moment, les nordistes mènent 2-0 face à vous avec deux victoires lors de la première phase (A : 66-69 / R : 70-65) de quelques unités. Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

Quand on affronte Loon-Plage, on n’imagine pas au début qu'une équipe qui est promue puisse aller jusqu'au bout. Mais ils ont su déjouer les pronostics, en gardant une continuité malgré quelques changements chez eux, avec l'arrivée de Thibaut (Wolicki) sur le banc, tout en continuant de surfer sur leur dynamique de la saison passée en NM2. Ils ont construit un bel effectif, avec un groupe qui a su trouver son rythme, qui joue bien, toujours présent dans les moments chauds. Ils ne sont pas là par hasard quoi. Pour la petite anecdote, c'est la seule équipe contre laquelle nous n'avons jamais gagné dans la division depuis deux ans. Nous avons toujours au moins gagné une fois contre les autres formations sauf Loon-Plage. Nous avons une série à arrêter.

Quelles seront les éléments importants selon vous pour finir l'année en beauté ?

Au-delà de jouer notre jeu, l'élément principal sera la gestion du moment, c'est la finale. On dit souvent qu'on ne joue pas une finale pour prendre du plaisir mais pour la gagner. Il faut qu'on soit capable de gérer les matchs correctement en trouvant les solutions offensives et défensives que Loon-Plage va nous poser.

Pour finir, vous allez jouer ce premier match à l'Arena Futuroscope (5200 places), un écrin qui pour le moment malheureusement ne vous a pas encore porté chance en quatre apparitions. Est-ce vous appréhendez cela d'une manière particulière ?

Pourquoi malheureusement ? Je pense que c'est une bonne expérience et puis sans ses défaites, nous n'en serions peut-être pas là aujourd'hui. Cela aurait peut-être été une fête magnifique si nous avions gagné contre Chartres, Tours et le Havre cette année, mais quel aurait été l'intérêt si nous avions perdu en quart de finale ? Je ne sais pas. C'est surtout une chance d'avoir un tel outil, c'est une salle magnifique, moderne avec une proximité entre les spectateurs et le parquet. Moi, je suis à Poitiers depuis les années 90, je sais d'où on vient. On a commencé dans notre petite salle du Dolmen, on est passé par Lawson-Body, par les Arènes, par Saint-Eloi et maintenant avoir une telle salle, c'est une vraie avancée pour le club. C'est un joli symbole qu'on puisse jouer la finale là-bas.

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Surtitre: 
Nationale Masculine 1 - Interview
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 8. Juin 2023
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Formation majeure du championnat cette saison et désormais finaliste des playoffs d'accession de Nationale Masculine 1, le Poitiers Basket 86 retrouvera à partir de vendredi l'unique équipe contre laquelle le club poitevin ne s'est pas imposé depuis qu'il a quitté la Pro B : l'AS Loon-Plage. Retour sur la saison du groupe avec l'entraîneur du PB86, Andy Thorton-Jones.
crédit: 
@Solotiana - Poitiers Basket 86
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Loon-Plage et Poitiers se retrouveront en finale

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Trois matchs, c’est le nombre de joutes qu’il a fallu pour départager les quatre prétendants à l’ultime étape des phases finales de la troisième division nationale masculine.

Vendredi dernier, les choses étaient pourtant claires pour le Caen Basket Calvados pour assouvir leur objectif de retrouver la Pro B. Cependant, enchaîner deux succès dans l’antre des Toons semblaient de l’extérieur, relever de l’exploit. Tout aussi tendue qu’à l’aller, l’opposition retour entre le CBC et l’ASLP est rude, serrée, stressante. Même si l’absence de Cantinol et Sissoko se fait ressentir sous les panneaux, Thibault Wolicki et ses troupes luttent avec la même vigueur qu’à l’accoutumée. Caen, malgré les tentatives de distancer les Loonois à maintes reprises, n’arrivera jamais à vraiment faire le break Il faudra attendre la fin du match sur un lay-up de Parfait Njiba suivi de deux lancer-francs de Yanik Blanc (R - 69-76) pour empocher la victoire. 1-1, balle au centre. Caen respire de nouveau mais le plus dur reste à faire dimanche. Une belle sous très haute pression. La partie commence aux couleurs loonoises (25-17, 10’), bien lancée par Séraphin Saumont avant que le score ne vienne s’équilibrer avant le retour aux vestiaires (43-42, 20’). Mais rebelote en entame de deuxième acte côté Caen. Les pertes de balle s’enchaînent, l’adresse ne suit pas, tandis que Loon-Plage joue juste (21 passes décisives, 9 balles perdues sur le match) même si celui-ci est loin de ses standards habituels derrière l’arc. Repassant devant (66-67, 36’) dans un dernier baroud d’honneur, le groupe de Stéphane Eberlin subira la foudre loonoise, concédant faute sur faute permettant aux nordistes de grapiller l’avance suffisante pour tuer le match (B - 77-71). De la NM2 à la finale des playoffs d’accession de NM1, il n’y a donc qu’un pas pour le club de la petite ville côtière du Nord de la France. Fraîchement promu cette saison, la folle aventure des Toons continuera encore pour, pour qui sait, peut-être un final en apothéose dans sa salle.

Dans la Vienne, après avoir vécu un premier acte dantesque, les deux suivants ont été du même niveau entre Poitiers et Andrézieux-Bouthéon. Mis à mal par l’effort collectif ligérien (6 marqueurs à plus de 10 points), imperturbable dans l’adresse (53,8% au tir, 22/25 sur la ligne des lancer-francs), le PB86 a accusé le coup violemment. Dépassés le premier quart (16-27, 10’), malgré plusieurs tentatives de revenir dans la course, le collectif poitevin n’a pas réussi à raccrocher le wagon (R – 79-85). La belle fut du même acabit en termes d’intensité. Dès l’ouverture, dans une salle chauffée à blanc, Andrézieux-Bouthéon et Poitiers croisent le fer en se rendant coup pour coup (38-35, 20’). Une légère avance à l’avantage des poitevins face à l’ABLS dans un match où chaque panier revêt une importance considérable vu la tension et l’enjeu du jour. Jusqu’au deux dernières minutes, le sprint côte à côte entre les deux formations se poursuit au point de revenir à l’égalité parfaite (73-73, 38’) dans le money-time. Omoerah crée le décalage derrière l’arc (76-73, 39’), mais Weber recolle rapidement proche du panier (76-75, 39’). Ainsi débute 40 secondes d’une longueur interminable. Forcés de prendre un tir très compliqué, le PB86 offre une cartouche décisive à Andrézieux-Bouthéon pour changer l'issue du match. Mais la pression défensive des résidents de Saint-Eloi forcera la perte de balle, suite à un marcher de Pape Diop à 5 secondes du terme, qui scellera le sort d’Andrézieux-Bouthéon (B - 76-75) et enverra directement le PB86 en finale.

Plus de trois mois après leur dernier affrontement en poule haute, Loon-Plage et Poitiers se retrouveront officiellement dès ce vendredi 09 juin pour offrir un dénouement explosif à la saison de Nationale Masculine 1.

Le match à suivre par Pro-Am Media : AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados (R - 69-76 / B - 77-71)

Jamais deux sans trois. Loon a fait tomber Tours, candidat déclaré à la montée. Loon a fait tomber Le Havre, candidat déclaré à la montée. Et ce week-end .. Loon a fait tomber Caen, candidat déclaré à la montée. Contre vents et marées, l’équipage loonoise a tenu le cap. Malgré les absences, les nordistes ont terminé le travail, le dépassement de soi est une institution pour cette équipe. On ne peut qu’être impressionnés et admiratifs de leur saison.

Antoine DANET pour Pro-Am Media

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Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Juin 2023
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Caen aura beau avoir lutté jusqu’au bout, mais l’AS Loon-Plage continuera bien son parcours hors normes en finale des playoffs d’accession face à un Poitiers, qualifié in extremis face à Andrézieux-Bouthéon.
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AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
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Caen et Andrézieux-Bouthéon dos au mur, Poitiers et Loon-Plage en pôle position

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Forcément marqués par la défaite à domicile face au facétieux promu, les hommes de Stéphane Eberlin devront enfiler le bleu de chauffe pour faire tomber Loon-Plage à domicile. Pour le moment, seul Tours a réussi le tour de force de gagner dans le Nord en playoffs et non sans douleurs. Malgré tout, le Caen Basket Calvados a peut-être une carte à jouer en profitant de l’absence de deux éléments majeurs dans la raquette loonoise : Fodié Sissoko et Kévin Cantinol. Une aubaine pour Yanik Blanc et ses coéquipiers ? Une question qui restera en suspens jusqu’au coup de sifflet final du choc Loon–Plage – Caen. Mais attention, les Toons sont capables de tout, d’autant plus qu’ils auront l’avantage du terrain en cas de belle ce dimanche.

A Saint-Eloi, Poitiers aura tout à faire pour s’éviter les sueurs froides qui ont bien failli lui coûter cette première manche. Face à son public, le PB86 peut faire un grand pas vers son objectif depuis 2021 : retrouver les parquets de Pro B. Mais Laurent Pluvy et ses hommes doivent encore faire des cauchemars de la gestion de fin de rencontre de vendredi dernier. Nul doute que les ligériens arriveront dans la Vienne le couteau entre les dents pour s’offrir une ultime rencontre.

Programme des demi-finales - Match retour

Vendredi 02 juin 2023

AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados (20H00 I Diffusé sur Facebook)
Poitiers Basket 86 - Andrézieux-Bouthéon LS (20H00 I Diffusé sur YouTube)

*Belle éventuelle en cas d’égalité le dimanche 04 juin 2023 à 15H30 chez l’équipe la mieux classée à l’issue de la deuxième phase.

Le match à suivre par Pro-Am Media : AS Loon-Plage - Caen Basket Calvados

"Malgré la victoire de Loon à l’extérieur lors du match 1, cette série reste extrêmement indécise. D’autant plus au vu des absences à déplorer du côté de Loon. Je vois Caen, renforcé de Moise Diame, capable de remporter un match dans le Nord, et d’installer le doute dans la tête des Toons, mais je pense que ces derniers sauront faire le boulot, terminer le travail et remporter la série. C’est l’heure pour les shorts habités de s’exprimer. Messieurs, faites-nous rêver.Antoine DANET

"Match 3 a Loon. Ambiance western, ambiance fin du monde. Ennio Morricone dans les oreilles et petit chapeau sur la tête. Les chargeurs sont presque vides et les corps meurtris par les efforts. S’il reste une balle dans le barillet, pour moi c’est Loon qui tirera le plus vite, et qui fera mouche. Dauby et Housieaux sont les spécialistes de la gâchette, avec plus d’une victime a leur tableau de chasse.Mike TOTI

"Même avec une raquette décimée en l’absence de Cantinol et Cissoko, je ne vois toujours pas Loon perdre deux matchs de suite à domicile. L’aventure est trop belle et l’aura trop forte pour pour que la course ne s’achève pas en finale. Pas pour les fans, pas pour la division, pas pour le sport mais simplement parce qu’ils le méritent.Hervé TEMGOUA

 

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Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Juin 2023
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Ce vendredi 02 juin, le Caen Basket Calvados et l’Andrézieux-Bouthéon Loire Sud ne devront pas manquer le coche s’ils veulent continuer l’aventure et espérer se rapprocher un peu plus de l’accession en seconde division professionnelle. En bonne posture grâce à leur succès à l’aller, le Poitiers Basket 86 et l’AS Loon-Plage peuvent clôre le chapitre des demi-finales dès ce soir. Qui fera le break ?
crédit: 
Cédric Daya - ABLS
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Avantage Poitiers et Loon-Plage

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La Normandie ne se semble pas résister à Tony Housieaux et ses coéquipiers. Après le Havre, c’est au tour de Caen de payer les pots cassés. Pourtant, la rencontre a démarré sous les meilleurs auspices pour le groupe caennais. Marshall, Njiba et Blanc imprègnent le rythme permettant au CBC de prendre quatre unités d’avance qu’ils conserveront jusqu’à la mi-temps (36-32, 20’). L’adresse n’est pas au rendez-vous mais la solidité défensive et le contrôle du rebond des troupes de Stéphane Eberlin permet de panser les plaies. Mais attention, Loon-Plage a de la réserve. Le moment parfait pour Christopher Dauby (16 points, 4 rebonds) pour prendre feu derrière l’arc avec trois flèches décochées qui font mouche. Artamonov lui emboite le pas, suivi de Cantinol dans la peinture pour prendre les devants (45-50, 30’). Cette séquence de fin de troisième quart marquera le tournant la rencontre. Incapables de recoller malgré un bel effort en fin de partie, Caen grille une cartouche laissant Loon-Plage faire ce qu’il fait de mieux : déjouer les pronostics (65-76).

Entre Poitiers et Andrézieux-Bouthéon, le combat fut de longue haleine pour départager le duel du jour. L’entrée du match est aux couleurs de l’équipe à domicile avec un PB86 méconnaissable (15-8, 10’). Toute l’équipe de Laurent Pluvy apporte sa pierre à l’édifice : Bouteille, Burrows, Diarra, Cosse ou encore Weber. De retour dans la partie, les deux formations se répondent à armes égales (36-31, 20’), pendant deux quart-temps consécutifs. Mais l’entame des dix dernières minutes marquera l’heure de la révolte poitevine. Jonathan Jeanne sonne le cor avec un gros dunk sur pick-and-roll. S’en suivra l’intervention du duo Stockard-Omoerah, aidé par Durand derrière l’arc pour revenir à égalité et forcer la prolongation après une tentative de tuer le match au buzzer (69-69, 40’). L’écart décolle peu. Au bout de cinq minutes, le score est de nouveau égal (77-77, 45’). L’heure pour l’enfant formé au club poitevin, Jim Seymour, de sortir sa boîte. Auteur de six points dont un dunk rageur sur la défense ligérienne, l’ancien international 3X3 galvanise ses coéquipiers au point de laisser Andrézieux-Bouthéon sur le carreau (86-94).

C’est maintenant quitte ou double pour le Caen Basket Calvados et l’Andrézieux Bouthéon Loire Sud. Soit la tendance s’inverse ce vendredi 2 juin pour s’offrir une dernière chance, soit les deux formations seront en vacances.

Le match à suivre par Pro-Am Media : Poitiers Basket 86 - Andrézieux-Bouthéon Loire Sud (86-94)

Duel entre deux équipes solides. Andrézieux Bouthéon fait la course en tête sur la première Mi-temps et semble maitriser la partie (36-31). Le réveil des Poitevins qui a légèrement commence lors du second quart temps, fut fatal en deuxième mi-temps. Deux équipes solides, nous avons dit. Poitiers avec son duo de Poste 5 Seymour/Coulibaly (33 pts - 17 rebonds - 46 d’évaluation en 37mn) ne pouvait être stoppé. Première victoire en prolongation pour les Poitevins. Et un vrai tour de force qui restera dans les esprits.
 
Mike TOTI pour Pro-Am Media
 
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Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Mai 2023
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Vainqueurs en ouverture des demi-finales d’accession face à Andrézieux-Bouthéon et Caen, les deux formations ne sont désormais qu’à une rencontre de l’ultime rendez-vous de la saison 2022-2023 de Nationale Masculine 1.
crédit: 
AS Loon Plage - Fabrice Cocquet
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Plus que deux marches à gravir

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Caen contre Loon-Plage d'un côté, Poitiers face à Andrézieux-Bouthéon de l'autre, autant dire que cette division n'arrêtera jamais de nous étonner.

Encore sur les parquets de Nationale Masculine 2 il y a quelques mois, l'ASLP n'est plus le petit poucet qu'elle était à ses débuts. Cadre affirmé du troisième niveau national masculin, détonnant par son jeu et ses résultats, le groupe de Thibaut Wolicki ne s'est pas hissé par surprises à ce niveau-là de compétition. Qualifié dans le Top 5 en première phase, puis dans les cinq meilleures de la poule haute, le jeune pensionnaire de NM1 continue de franchir les étapes à la vitesse éclair au point de venir titiller une place pour la finale d'accession. Même si Loon-Plage est le seul des quatre derniers prétendants à ne pas s'être déclaré admnistrativement candidat à l'accession en seconde division professionnelle, les Toons ont encore des cartes à jouer pour finir la saison en beauté. Face à l'équipe nordiste, il s'agira du dernier représentant normand encore en lice. Rouen étant Champion de France et de ce fait déjà en Pro B, sans oublier le Havre, sorti au dernier tour par .... Loon-Plage, Caen à tout à faire pour espérer retrouver la Pro B. Même si les propos à l'égard de cette équipe sont élogieux, à l'image de Stéphane Dao à la sortie de sa série avec Toulouse face au CBC, Stéphane Eberlin et ses troupes devront prouver qu'ils en sont dignes sur le parquet. Malgré une première phase globalement maîtrisée dans une tête de poule très dense à l'Est, le Caen Basket Calvados a tenu bon en rejoignant le groupe A en deuxième phase. Mais, dans une poule aussi relevée, Caen n'a pas réussi à exister, relégué ainsi à la dixième place du groupe. Désormais de retour sur les bons rails après avoir sorti Orchies puis les Toros de TBC en trois matchs chacun, le groupe normand doit continuer à monter en régime s’il veut terminer la seconde partie du voyage. Un duel qui faire monter la température sans aucun doute, vu l'issue des deux premières oppositions entre Loon-Plage et Caen.

L'autre demi-finale offrira un schéma différent mais tout aussi alléchant. Taulier de la division cette saison, malgré des hauts et des bas, Poitiers n'a jamais été aussi proche d'un retour en Pro B depuis sa descente en 2021. Prouvant que la maison poitevine est clairement en mission en sortant successivement deux grosses écuries ambitieuses, le CEP Lorient et l'Union Rennes Basket 35, Marius Chambre et les siens sont prêts à en découdre pour retrouver la Ligue Nationale de Basket. Peu importe l'adversaire. Privé d'éléments majeurs de sa rotation (Relphorde, Pontens), le PB86 a su rebondir pour squatter désormais le haut de l'affiche. Dans l'autre coin du ring, Andrézieux-Bouthéon tentera aussi sa chance avec ce qui lui a permis d'arriver jusque-là. Les tripes. Malgré son effectif limité par les blessures tout au long de la saison, l'équipe de Laurent Pluvy, malgré quelques coups de mou, n'a jamais baissée de régime. Mulhouse a essayé, puis Feurs, mais l'ABLS est toujours là, prêt à jouer sa carte. À n'en pas douter, les bras de fer entre les deux formations, qui ne se sont pour le moment pas croisées de la saison, risquent d'être musclés.

Programme des demi-finales - Match aller

Vendredi 26 mai 2023 :

Caen Basket Calvados - AS Loon-Plage (20H00 I Diffusé sur YouTube)
Andrézieux-Bouthéon LS  - Poitiers Basket 86 (20H00 I Diffusé sur Facebook)

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Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Demi-finales
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Mai 2023
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Deux affrontements de choix pour accéder à la finale des playoffs d'accession, c'est le programme qui attend la Nationale Masculine 1 à partir de ce vendredi. Qui succèdera à la Rochelle et Mulhouse pour l'exercice 2022-2023 ?
crédit: 
@Solotiana - Poitiers Basket 86
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Caen, Loon-Plage, Poitiers et Andrézieux-Bouthéon qualifiés

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Après Chartres, Toulouse s'était donné les moyens de peut-être créer de nouveau la surprise. Auteur d'un match retour très sérieux (62-67), porté par ses cadres en la personne de Maxence Dadiet (17 points, 4 passes) et Samir Mekhdad (14 points, 2 rebonds) mettant les normands jusqu'à 23 points d'écart en entame de match, les Toros ne bénéficieront pas d'un ultime acte du même acabit. Plus appliqués en début de match et sur toute la longueur, le Caen Basket Calvados remportera ce match décisif dans la course à la montée (78-61), s'ouvrant ainsi les portes des demi-finales.

Pour Loon-Plage, l'aventure exceptionnelle du petit poucet continue. Déjà vainqueur lors du premier affrontement aux Docks Océanes, les Toons avec le jeune Antoine Rojewksi (23 points) aux commandes vendredi soir a encore une fois régalé. Toujours porté par une adresse exceptionnelle, devenue la marque de fabrique du club du Nord (59%  au tir dont 50% derrière l'arc à 12/26), le collectif de Thibault Wolicki a simplement confirmé les espoirs placés en lui par le chaud public du gymnase Léo Lagrange (102-92). Une victoire, de plus de très haut vol, face à une équipe du Havre qui aura tout tenté en étant aussi dans une forme incroyable (109 d'évaluation collective) à l'image d'un Valentin Bigote XXL (22 points, 7 rebonds, 9 passes) mais pas assez pour inverser la tendance.

En parlant de promu, le scénario ne fut pas le même pour Feurs. Déjà défait par Andrézieux-Bouthéon sur leurs terres, l'heure été à la revanche. Dans un derby ligérien encore une fois sous haute pression, en témoigne les tribunes de la salle de l'ABLS, les Enfants du Forez ont craqué sous les coups incessants de la performance fracassante de Jaraun Burrow (30 points, 11 rebonds, 3 passes, 3 interceptions) . Romain Tillon et les siens auront tenté de faire barrage mais le premier et le troisième quart leur seront fatals (86-69). Désormais officiellement qualifiés, malgré une saison minée par les blessures avec un effectif réduit, Andrézieux-Bouthéon continue son chemin et sa rédemption après avoir échoué aux portes du Top 5 à l'issue de la première phase.

En déplacement à Rennes, Poitiers a maîtrisé sa qualification. Malgré un début qui pouvait laisser présager une issue défavorable aux poitevins (25-13, 10'), Marius Chambre et compagnie ont vite remis le navire à flots, permettant aux équipes jouer yeux dans les yeux. Pourtant encore devant à la mi-temps, galvanisés par le retour sur les parquets de Sébastien Cape,  le naufrage subit au retour des vestiaires (27-9) rebattra complétement les cartes de la rencontre. Tout en contrôle, le PB86, avec Stockard, Coulibaly et Omeroah en garde-fous, fera preuve d'une grande maîtrise pour stopper les espoirs rennais et s'approcher un peu plus de la Pro B (68-76).

Catégorie: 
Surtitre: 
Playoffs Nationale Masculine 1 - Quarts de finale
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Mai 2023
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Le break est désormais fait et la carré final de Nationale Masculine 1 est constitué. Tandis que le trio Loon-Plage, Poitiers et Andrézieux-Bouthéon n'aura eu besoin que deux rencontres pour se défaire de leurs adversaires, Caen décroche son ticket au forceps face à Toulouse.
crédit: 
Cédric Daya - ABLS
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