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Coupe de France

Qui succèdera à Monaco ?

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Programme des 64e de finale de la Coupe de France
Mercredi 20 septembre à 20h00
Saint Vallier (NM1) - Feurs (NM1)
Vichy-Clermont (Pro B)  - Aix-Maurienne (Pro B)
Fos (Pro B) - Hyères-Toulon (NM1)
Lyon (NM1) - Andrézieux-Bouthéon (NM1)
Saint Chamond (Pro B) - Avignon Le Pontet (NM1)
Pont de Cheruy (NM1) - Antibes (Pro B)
Tarbes-Lourdes (NM1) - Stade Rochelais (Pro B)
Boulazac (Pro B) - Toulouse (NM1)
Pau-Lacq-Orthez (Pro B) - Poitiers (Pro B)
Vitré (NM1) - Orléans (Pro B)
Challans (NM1) - Rouen (Pro B)
Chartres (NM1) - Angers (Pro B)
Nantes (Pro B) - Quimper (NM1)
Pays de Fougères (NM2) - Les Sables Vendée (NM1)
Tours ( NM1) - Lorient (NM1)
Rennes (NM1) - Le Havre (NM1)
Caen ( NM1) - Evreux (Pro B)
Besançon (NM1) - Saint Quentin (Betclic Elite)
Denain (Pro B) - Orchies (NM1)
Chalon (Betclic Elite) - Alliance Sport Alsace (Pro B)
SOM Boulogne (NM1) - Berck Rang du Fliers (NM1)
Poissy (NM1) - Champagne Basket (Pro B)
Lille (Pro B) - Rueil (NM1)
Loon Plage (NM1) - Mulhouse (NM1)

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Coupe de France masculine - Trophée Robert Busnel
Date d’écriture: 
Mardi, 18. Juillet 2023
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Alors que l'édition 2023 s'est achevé sur le sacre de Monaco à l'Accor Arena en avril dernier, l'édition 2024 de la Coupe de France reprend déjà ses droits. Le premier tour aura lieu le mercredi 20 septembre prochain à 20h00 et 48 équipes (1 NM2 vainqueur du Trophée amateur 2023, 27 NM1, 18 Pro B et 2 Betclic Elite) seront engagées pour ces 64e finales. Vainqueur de la Coupe en 2022 avec Pau, Fabio Milanese et les Palois débuteront cette année face à une autre équipe de retour en Pro B, Poitiers.
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C'est reparti pour un tour

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Programme des 32e de finale
Samedi 30 septembre à 20h00
Feytiat Basket (LF2) - Toulouse MB (LF2)
Montbrison FBC (LF2) - Pays Voironnais (LF2)
BC La Tronche Meylan (LF2) - Cavigal Nice (LF2)
SI Graffenstaden (LF2) - USO Mondeville (LF2)
Champagne Basket (LF2) - Aulnoye AS (LF2)
Pôle France (LF2) - C'Chartres BF (LF2)

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Coupe de France féminine - Trophée Joë Jaunay
Date d’écriture: 
Mardi, 18. Juillet 2023
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Le premier tour de la Coupe de France féminine 2024 débutera le samedi 30 septembre prochain. La Commission Fédérale 5x5 a procédé ce mardi au tirage de ces 32e de finale qui concerneront uniquement 12 équipes de Ligue Féminine 2 dont les jeunes pousses du Pôle France qui défieront à domicile Chartres.
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Okobo sur son nuage

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Au début de la saison, avec l’arrivée d’Elie Okobo et de Mike James à Monaco, la question était de savoir si la connexion entre ces deux protagonistes allait fonctionner.  Deux créateurs exceptionnels, qui ont tous deux besoin d’avoir le ballon afin de développer leur jeu. Aujourd’hui on a la réponse : un duo de génie. Les deux monégasques ont été les fers de lance du succès de la Roca team face à LDLC ASVEL en finale de Coupe de France 90-70.

Pendant tout le match, ils ont affirmé leur statut de leader inscrivant 20 points chacun. Mais c’est bien l’international tricolore qui a été élu meilleur joueur du match et ce pour sa première finale de Coupe de France. Ultra dominateur dans le premier quart temps, le Bordelais a réalisé un 4/5 aux tirs (10 points ) "J'essaye d'apporter de l'énergie et du tempo au groupe pour trouver un certain rythme et de la sérénité pour que mes coéquipiers soient à l'aise. Mes shoots sont rentrés, on était dans une bonne dynamique ".  

C'est lui à nouveau qui, au coeur du quatrième quart temps, délivrera le coup de grâce après une tentative de come-back  de ses anciens coéquipiers villeurbanais. "On fait partie des éléments majeurs de l'équipe, on doit montrer l'exemple ensemble, comme on a pu le faire ce soir". Les deux compères n'auront cependant pas le temps de faire la fête. "On a entrainement demain, parce que mardi nous avons l'avantage du terrain en playoffs d'Euroleague. Donc on ne va profiter qu'un tout petit peu". A côté de lui son entraineur Sasa Obradovic souriait présentant sa recrue estivale comme l'un des trois meilleurs arrières du continent. Un statut que Okobo voudra confirmer pour mener Monaco au Final Four. 

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Finales Coupe de France
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Quelques mois après avoir été élu MVP des finales LNB avec l'ASVEL, Elie Okobo à cette fois mené Monaco à un succès en Coupe de France.
crédit: 
bellanger-Lecocq/IS/FFBB
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Monaco intouchable

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L’ASVEL ne bat pas Monaco en saison régulière. Mais Monaco ne gagne pas de trophée face à l’ASVEL. Le résumé caricatural précédant l’affiche de la finale masculine 2023 de la Coupe de France. Un duel entre les deux poids lourds du basket français, ses représentants en Euroleague et favoris pour la conquête du titre dans quelques semaines.

Passés au travers lors de la Leaders Cup, éliminés dès les quarts de finale, les Monégasques, toujours en course pour le Final Four de l’Euroleague, ont rapidement posé leur patte sur la rencontre. Quatre minutes à sens unique qui les voyaient mener 12-2 dans le sillage d’un Elie Okobo inspiré. Dans la continuité de leurs homologues féminines les Villeurbannais débutaient par un 1/7 aux tirs qui les plaçait rapidement dans les cordes. D’autant plus qu’un Okobo incandescent poursuivait son festival, découpant chirurgicalement la défense de TJ Parker pour s’offrir des shoots ouverts ou servir ses intérieurs près du cercle. La démonstration de force, collective comme individuelle, était spectaculaire. 30-10 en neuf minutes.

Difficile de se relever d’un tel blitz. Les rotations de la Roca Team sont luxueuses et lorsqu’Okobo s’accorde une respiration sur le banc, Mike James prend le relais, enchaînant les tirs impossibles sur la tête de défenseurs pourtant persuadés, et à juste titre, d’avoir tout tenté pour le ralentir. Les duettistes signaient 21 des 42 points de leur équipe qui affichait un écœurant 71% de réussite aux tirs après 16 minutes de jeu. Son leader, Nando De Colo, dans le dur (1/6 en première mi-temps) malgré quelques sublimes passes décisives, l’ASVEL ne pouvait que faire le dos rond en espérant que la mi-temps ne coupe l’élan azuréen.

Vœu pieu. Après une ou deux minutes de flottement, Monaco reprenait sa marche en avant. Les fixations de James pour gaver un Donatas Motiejunas infaillible ou presque, les tirs d’équilibriste d’Okobo, la recette était identique et le résultat toujours indigeste pour les Villeurbannais (61-38). Et dire que sur le banc Jordan Loyd et Chima Moneke sont restés en civil !

A aucun moment l’ASVEL ne semblait en mesure de perturber la machine de guerre de Sasha Obradovic. L’Accor Arena résignée assistait poliment au show. A -24, Nando De Colo puis Zaccharie Risacher enchaînaient deux tirs primés pour repousser l’inéluctable. Une réussite qui inspirait Amine Noua dans la foulée et en un éclair une finale a priori pliée retrouvait un soupçon d’incertitude (76-64). Un court moment de doute. Okobo impérial se chargeait de porter l’estocade. L’écart remontait rapidement à +20. Samedi soir à Paris, l’effectif cinq étoiles de la Roca Team a clairement envoyé un message.

Monaco bat l'ASVEL : 90-70

L
es réactions
TJ Parker (ASVEL) :
"Ils ont été bons. J’espère que ce n’est pas la dernière fois que l’on va les revoir. Mais nous n’en sommes pas là pour l’instant. Il va falloir se concentrer sur la fin de saison."

Charles Kahudi (ASVEL) : "33 points au premier quart-temps ce n’est pas très drôle. On a manqué de réalisme, d’adresse, en jouant en demi-terrain où ils nous impactent beaucoup. Nous ne sommes pas du tout dans ce que vous voulez faire. C’est une très forte équipe avec des individualités de très haut niveau. Ils sont sur un nuage et il faut faire un match parfait avec une intensité sur 40 minutes et de l’adresse. Et quand la balle ne rentre pas dans le panier c’est compliqué."

Sasha Obradovic (Monaco) : "Je pense que nous avons joué un grand match pendant 40 minutes et on mérite ce titre. Ce type d’événement mérite ce genre de salle. Honnêtement j’étais inquiet parce que depuis trois semaines nos entraînements comme nos matches n’étaient pas du meilleur niveau. J’ai gagné des coupes en Allemagne, en Russie et aujourd’hui en France. Mais ce n’est pas le moment de faire la fête avec les playoffs d’Euroleague qui se profilent. Je veux convaincre les gens que les cinq victoires face à l’ASVEL ne veulent rien dire. Tôt ou tard nous allons les rejouer, mais d’autres adversaires sont dangereux et il ne faudra pas trop penser à ce match dans le futur."

 

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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La Rocca Team a survolé de bout en bout la finale de la Coupe de France pour écarter l’ASVEL 90-70 et s’offrir le titre.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Magarity a retrouvé son jardin

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Il y a eu Maxime Choplin hier pour le Pays de Fougères, ce samedi c'est Regan Magarity qui a réalisé le double back-to-back : la victoire et le titre de MVP pour la deuxième année de suite à l'AccorArena. "C'est un honneur mais la chose la plus importante, c'est qu'on a gagné. Je n'aurais pas eu ce titre sans mes coéquipières, l'équipe, les entraîneurs. Je suis très contente pour le club, c'est vraiment incroyable".
 
Seule joueuse à surnager dans le marasme du début de rencontre, la Suédoise a guidé Basket Landes par son activité au coeur de la défense lyonnaise. "On savait que Lyon était une équipe incroyable, on devait être concentrées, concentrées sur nous, être agressives. On a eu le bon état d'esprit pour entrer dans le match, on a toujours suivi notre plan de jeu. Ca a marché jusqu'à la fin". A la pause, elle affichait une ligne de stats bien garnie vue la physionomie du match : 9 points, 7 rebonds et 15 d'évaluation. La suite de la finale, que son équipe a dominé pendant 40 minutes, aura été moins prolifique pour Magarity (16 points, 8 rebonds et une évaluation de 23) mais c'est bien la performance de l'intérieure en première mi-temps qui a mis le club landais sur la route du succès.
 
Après un début de saison galère, Basket Landes et Regan Magarity retrouvent des couleurs au meilleur moment, juste avant le début des playoffs LFB prévus à partir du 2 mai prochain. "Chaque équipe qui va en playoffs a pour but de gagner mais d'abord on va fêter ça, profiter. Et on devra être prêtes à nouveau pour le dernier match contre Saint-Amand puis les playoffs. Mais là on profite du moment" concluait la Suédoise.
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Finales Coupe de France 2023
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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L'intérieure suédoise de Basket Landes, Regan Magarity, a été désignée, comme l'année dernière, meilleure joueuse de la finale de la Coupe de France féminine.
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Photo : Bellenger-Lecocq/IS/FFBB
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Un deuxième titre pour Basket Landes

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Pour la finale féminine, un duel au sommet entre deux pensionnaires de l’élite du basket féminin français. D’un côté LDLC l’ASVEL récente vainqueur de l’Eurocup et de l’autre Basket Landes tenante du titre. Céline Dumerc l’avait annoncé : « J’ai tout de suite dit aux gens que s’ils pensaient que ça allait être la même histoire, ils se mettaient le doigt dans l’œil ». Si la finale 2022 est restée dans toutes les mémoires avec un feu d’artifice exceptionnel dans une Accor Arena en fusion, en 2023, les actrices ont proposé un tout autre film. L’ASVEL comme Basket Landes ont traversé le premier quart temps comme des ombres, victimes d’une maladresse à peine croyable. Après 10 minutes de jeu, le tableau de marque affichait un désespèrant 8-3. Les deux équipes signaient un 4/33 aux tirs bien éloigné de leur standard habituel.

La question était de l’ordre de savoir quelle équipe parviendrait à stopper cette terrible série. Ce sera Basket Landes, porté par la MVP de la dernière édition Regan Magarity et par une Céline Dumerc décidée a honoré le cadeau remis avant le coup d’envoi pour célébrer son titre de meilleure marqueuse de l’histoire de la Ligue Féminine. L’ancienne meneuse de l’Équipe de France repassait en mode Londres 2012 avec un buzzer beater à trois-points qui offrait 16 points d’avance à son équipe à la pause.

Au retour des vestiaires les deux équipes se rendaient coup pour coup avec beaucoup d’intensité mais, les tenantes du titre reprenaient le dessus en imposant leur rythme et leur agressivité. La finale menaçait de tourner à la démonstration (55-35), avant qu’une soudaine poussée de fièvre des extérieurs lyonnaises laissent planer le doute sur l’issue du face-à-face. Julie Barennes choisissait alors d’aligner ses deux meneuses, Dumerc et Paget pour retrouver de la sérénité. Difficile cependant, face à une Gaby Williams déchainée qui multipliait les interceptions et les attaques du cercles (61-51). Les supporters villeurbannais recommençaient à donner de la voix, d’autant plus que la dernière recrue Jessica Thomas se joignait à la fête.

Cependant, en provoquant des fautes, Basket Landes parvenait à conserver un matelas suffisant pour ne pas paniquer. Un panier de Marine Fauthoux à une minute de la fin, puis un panier de Magarity lui permettaient de souffler définitivement. Après une saison compliquée, Basket Landes a répondu présent au meilleur moment pour s’offrir sa deuxième Coupe de France. 

Basket Landes bat Lyon : 71-64

Les réactions
Gabby Williams (ASVEL) :
"Le run sur la fin c'était trop peu trop tard. Ce n'est pas dans mon style d'abandonner et j'ai tout essayé. On n'a pas une deuxième chance pour gagner une Coupe donc je suis déçue. Le but c'était de faire le triplé. Donc on n'a plus qu'à se concentrer sur le dernier match de LFB pour assurer la première place. Tout le monde est fatigué mais ce n'est pas une excuse, Basket Landes a joué l'Euroligue cette année donc des matches plus difficiles. On joue moins fluide depuis quelques temps et ce soir elles ont coupé notre rythme en étant plus agressives. On va bosser ça pour retrouver notre identité."

David Gautier (ASVEL) : "On joue toujours une finale pour la gagner mais ce soir avait plus d'âme. Quand on se met au niveau on passe un 29-16 mais c'est dans le dernier quart-temps et c'est trop tard. En début de match on ne met pas de tirs malgré de bonnes positions. Et dans le doute on arrête de jouer, on ne fait plus de stops tout en étant moyen en attaque. Faire bouger le ballon c'est ce qui avait notre force toute l'année. On a réussi à répondre physiquement par le passé mais ce n'est pas une nouveauté de dire que notre équipe a besoin de dureté. Malgré le talent c'est se sorti les tripes, se battre, montrer des émotions. Et nous ne l'avons que trop peu vu."

Julie Barennes (Basket Landes) : "On a eu tellement peur toute la saison que ce soir nous n'avons pas eu peur. Avoir autant souffert est finalement une force pour nous. Dans l'approche psychologique et le basket que nous avons développé je suis très fier. Et heureux pour nos dirigeants qui nous ont toujours soutenues et pour nos supporters. Cela montre l'amour des gens et l'humanité qui se perd dans le sport. Arriver avec des certitudes c'est une terrible erreur. Je pensais avoir une idée de comment y parvenir mais j'ai souvent eu tort cette saison."

Céline Dumerc (Basket Landes) : "L'année dernière je trouvais ça fou. Alors vous n'imaginez pas cette année. On a fait un début de saison loin de ce qu'on espérait. On a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de réunions. Cela fait un mois que nous sommes en mission finale. En gagnant à Lyon on a pensé qu'elles allaient arriver mortes de faim. On a joué avec notre coeur et voilà ce que cela donne. Cela faisait 25 ans que je n'avais pas mis un panier main droite ! L'an passé je me suis fait surprendre par la pression que je m'étais mise toute seule. Submergée par une émotion qui m'avait bouffée. Pas du tout cette fois... sereine, tranquille. Avec cette équipe on ne sait jamais ce qui va se passer mais on va y mettre du coeur. Et c'est ça Basket Landes."

 
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Surtitre: 
Finale Coupe de France Féminine
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Pour une deuxième année consécutive, Basket Landes remporte la Coupe de France en résistant à un retour d'une ASVEL globalement dominée (71-64).
crédit: 
Bellanger-Lecocq/IS/FFBB
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Pluvy, héritage assumé

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La génétique joue un rôle majeur au basket. Les 195 centimètres d’Alicia Tournebize, élue MVP de la finale U18 féminines, en témoignent. A peine deux heures plus tard, c’est un autre "fils de" qui a récolté les honneurs chez les U17 masculins. Robin Pluvy a hérité de la taille plus modeste de son père Laurent, 31 fois international, mais surtout de la science du jeu d’un meneur qui a bâti l’essentiel de sa carrière à l’ASVEL.

Robin, lui, est à la Chorale depuis ses années U13, alors que son père, aujourd’hui à la tête d’Andrézieux en Nationale 1, entraînait encore le groupe professionnel. Samedi midi, il affiché une maîtrise agrémentée d’une spectaculaire vista et d’un caractère visiblement bien trempé. En mode petit général, il a contrôle le rythme, alternant entre prises de risque individuelles et offrandes pour ses coéquipiers. Au point que le coach de Cholet lui dépêchera un chien de garde attitré, se désintéressant totalement du jeu pour priver Pluvy du ballon lors des cinq dernières minutes. "J’étais un peu frustré mais j’ai fait confiance à mes coéquipiers. On avait travaillé ça à l’entraînement et on avait les systèmes adaptés. Mais je reconnais que c’est assez agaçant à vivre", a commenté le héros du jour. "Ils ont fait basculer un match dessus en quarts de finale donc on savait qu’on y aurait droit", ajoutait son coach, Loïc Bard.

Un entraîneur qui doit s’adapter aux inspirations géniales mais parfois risquées de son poulain. "On a un deal avec Robin. Il reste dans le cadre défensivement sur le demi-terrain. Et de l’autre côté, il fait ce qu’il veut. Il faut savoir accepter que les joueurs sont capables de mieux voir le jeu que nous. Aujourd’hui il n’a pas la meilleure évaluation mais c’est lui qui a le plus pesé dans le jeu et c’est pourquoi il est MVP." Avec 16 points, 5 rebonds, 6 passes décisives et 7 interceptions, son impact aura été immense et la récompense méritée.

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Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Chef d’orchestre de la Chorale Roanne, Robin Pluvy (1,80 m, 17 ans) a été élu MVP de la finale remporté face à Cholet.
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Bellenger/IS/FFBB
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La Chorale retrouve la voie

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Plusieurs fois finaliste mais rarement récompensé (1 titre en 6 tentatives dont 3 de suite entre 2003 et 2005), la Chorale de Roanne se mesurait à un habitué de la compétition : Cholet Basket et son 6/8 en finale.
 
Les jeunes roannais prenaient le meilleur départ autour de Zakaria Mechergui (2-11, 5'), bien aidés par la maladresse choletaise notamment sous le cercle (6/22 dans le 1er QT). CB retrouvait doucement des couleurs ce qui lui permettait de rester au contact après 10 minutes (12-17).
 
Les débats s'équilibraient avec une prise de pouvoir des défenses et quelques passages en zone des deux côtés. Après 7 échecs, le premier 3 points choletais, signé Noah Koussou, réveillait son équipe. Malgré les centimètres adverses, et notamment ceux de Nils Lobry (8 rebonds à la pause), Roanne persistait, agressait le cercle. Deux tirs primés consécutifs du club des Mauges n'inquiétaient pas la Chorale qui revenait grâce au détonateur Mechergui (5 interceptions) pour rejoindre les vestiaires en tête (31-36).
 
Sur leur lancée, les joueurs de Loïc Bard passaient à +10 grâce au meneur Robin Pluvy, intenable en début de deuxième mi-temps. Isaac Guedegbe complétait le trio d'enfer roannais qui fissurait petit à petit la digue CB. Recroquevillée sur une défense de zone efficace pour contenir la vague, la formation des Mauges stabilisait l'écart sous les 10 points avant de prendre un nouvel éclat en fin de période (46-61, 30').
 
En confiance, la Chorale allait devoir gérer son avantage face à un adversaire déterminé à renverser la table à l'image de Lobry, immense avec 14 points et 12 rebonds sur le parquet parisien. Yohan Lambert, dans le corner, s'y collait alors que la menace Cholet n'était pas écartée à 5 minutes de la fin (59-69). Elle était même encore plus présente sur une percussion de Lefort (65-69, 37'). Coupé du ballon, Robin Pluvy, désigné MVP de la finale (16 points, 5 rebonds, 6 passes, 7 interceptions), assistait impuissant au come back choletais. Un panier difficile de Guedegbe redonnait de l'air à la Chorale (+8 à 1' de la fin) qui pouvait filer vers un succès qu'elle attendait depuis 38 ans.
 
 
Les réactions
 
Fançois Fievet (entraîneur Cholet) : "Sur l'entame on a été pris par la pression, c'est lié à l'inexpérience. On a eu du mal à contenir Pluvy et Merchergui en première mi-temps. Les garçons sont très bien revenus, à la mi-temps on est encore dans le match."
 
Soren Bracq (Cholet) : "On est mal rentrés dans la rencontre. Je ne pense pas qu'il y avait de l'appréhension, on avait hâte d'y être. En deuxième mi-temps, on a un peu coulé et sur la fin on ne lâche rien, on revient. C'est ce que je retiens de cette finale."
 
Loïc Bard (entraîneur Roanne) : "Ca n'a pas été simple mais on a été toujours devant à part au milieu du . On a eu peur de gagner à la fin mais on a su gagner le rebond. On a travaillé sur le mental depuis hier. Les gars sont rentrés avec une envie importante mais ils l'ont contrôlée."

 

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Finales Coupe de France 2023
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Titré dans la catégorie pour la dernière fois en 1985, Roanne a enfin mis la main sur la Coupe de France U17 après trois tentatives de rang manquées dans les années 2000. La Chorale a dominé, ce samedi à l'AccorArena, Cholet Basket (75-71).
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Tournebize, un air de famille

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Un double-double (16 points et 14 rebonds), un titre de MVP et la victoire finale. Alicia Tournebize n'a pas manqué son rendez-vous à l'Accor Arena. Et pourtant, son entraîneur Martial Gitton voit déjà plus loin : "Alicia a fait un bon match, mais je serai réellement fier d’elle, le jour où elle sera en Equipe de France."

 

Scrutée par l’ensemble des supporters, la pivot d’1,95 m a conscience de son statut particulier. "Je sais que je peux être regardée différemment et que l’on en attend plus de moi avec le parcours sportif de ma maman, c’est pour ça qu’il faut je me surpasse à chaque match." Suivre les traces d'Isabelle Fijalkoswski, 204 sélections et deuxième meilleure marqueuse de l'histoire chez les Bleues, n'est pas une mince affaire. Sous le regard de sa mère, présente en tribunes, Tournebize a brillé mais pense avant tout au collectif. Cette victoire n’est pas la sienne, mais bien celle du groupe : "Avoir un grand gabarit ça aide, mais si l’équipe ne se bat pas ensemble, on ne peut rien faire. Aujourd’hui, c’est l’équipe qui a gagné, j’ai mis des points, car mes coéquipières m’ont fait des passes."

Celle que tous les spécialistes voient comme le prospect d'envergure de la génération 2007 a cependant la ferme intention de prolonger l'héritage familial :"La coupe de France était un objectif, maintenant, je vise l’Equipe de France U16 cet été", annonce-t-elle.

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Finale de Coupe de France U18 féminine
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Catégorie 2: 
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À seulement 15 ans, Alicia Tournebize, la fille d'Isabelle Fijalkowski, est sacrée MVP de la finale U18 de Coupe de France avec le Tango de Bourges.
crédit: 
Bellanger-Lecocq/IS/FFBB
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Bourges à l'arraché

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Cette saison, les U18 de Bourges ont été battues à quatre reprises. Deux fois lors de la première phase du championnat de France. Deux fois dans la deuxième. Mais par une seule et même équipe : Mondeville. Un épouvantail éliminé… par les Flammes Carolo en quarts de finale. Une immense surprise que les joueuses de Dessislava Anguelova, présente à l’Accor Arena pour la quatrième fois de suite, rêvait de confirmer malgré un déficit physique évident. Une supériorité en taille notamment que les Berruyères exploitaient parfaitement lors des premières minutes pour signer un 9-0 en un peu plus de deux minutes.

Pour exister Charleville a besoin de provoquer le chaos, la panique. Un engagement de tous les instants, une pression défensive tout terrain et des prises à deux incessantes, les Ardennaises compensent avec leur énergie ce qui leur manque en centimètres. Et la tactique a parfaitement fonctionné, Bourges commençant à accumuler les balles perdues (9 au premier quart-temps), prêtant le flanc à un jeu rapide parfois approximatif mais potentiellement mortel. Les Flammes retournaient ainsi la situation à la faveur d’un 6-18. Une simple montée de balle des Tango tenait du parcours du combattant et les balles volées succédaient aux retours en zone ou aux violations des huit secondes. Des morts de faim à l’affût de la moindre inattention, du moindre relâchement et qui ont continué de semer la zizanie dans l’organisation de Bourges.

Les temps-morts de Martial Gitton n’y faisaient rien et sans quelques paniers faciles laissés en route par ses adversaires et l’opportunisme de Maëlynn Elmira-Eudaric, l’addition aurait pu être plus salée (26-32). Le défi était donc simple pour les Tango : parvenir à installer leur jeu demi-terrain pour servir leur tour de contrôle Alicia Tournebize, très en vue avec l’Equipe de France U15 l’été dernier lors du Tournoi de l’Amitié.

Le match perdait en qualité au retour des vestiaires avec un tableau de marque bloqué pendant de longues minutes et des fautes commençant à s’accumuler du côté des Flammes. L’intensité, elle, restait au rendez-vous et entre deux plongeons le suspense demeurait total alors que se profilait le money-time (47-49). La présence au rebond de Tournebize continuait de peser sur les débats, contrebalancée par l’activité de tous les instants de Stella Kessler. Alors que le total des balles perdues berruyères atteignait l’hallucinant total de 37, une interception de Dorcas Nganfina offrait un peu d’air à Charleville (52-56). Alors que les deux équipes faisaient le pari de la zone, Bourges répliquait par un 10-1 ponctué d’un tir primé de Mathilde Selle. Une série décisive. Les Tango allaient ensuite chercher la coupe sur la ligne des lancers-francs et, comme un symbole, sur un ultime rebond offensif d'Alicia Tournebize, MVP du match.

Bourges bat Charleville-Mézières 68-65

Les réactions
Dessislava Anguelova (Charleville) : "Qu'est-ce qu'on a raté sous le panier ! Si mes filles avaient eu la tête sur les épaules, on gagnait de 20 points aujourd'hui. Pour moi ce n'est pas un match de qualité, on était à côté de la plaque. Je suis déçue par certaines attitudes. On va dire que je suis un peu excitée mais il faut se jeter sur les ballons..."

Hillary Akomastri (Charleville) : "On voulait gagner la quatrième finale pour la coach et la première pour nous et le club. Il y avait du stress au début. Comme capitaine j'ai essayé de rassurer mon équipe et moi-même. Personnellement j'ai l'impression de m'être réveillée en deuxième mi-temps. On a pensé que ça allait passer, je crois qu'on les a sous-estimées."

Martial Gitton : "Ce n'est pas toujours très propre ce qu'on a fait. Mais c'est un match U18. Elles apprennent. A gérer les temps forts, les temps faibles. La force du caractère du groupe fait qu'on termine aujourd'hui avec le trophée. L'idendité de CHarleville c'est ce pressing constant. Cela demande une exigence mentale assez dingue pour respecter le plan de jeu. Les joueuses ont réussi à s'adapter au fur et à mesure du match. On perd quand même 40 ballons et c'est incroyable de gagner avec ce chiffre. J'ai énormément de respect pour Dessislava. Quand je vois à quel point c'est compliqué d'en gagner un ! Elle l'a fait trois fois. Ma plus grande fierté c'est d'amener les joueuses au plus haut niveau. Je serai fier quand Alicia Tournebize sera en pro, en Equipe de France. Elle et toutes les autres."

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Finales Coupe de France U18 féminines
Date d’écriture: 
Samedi, 22. Avril 2023
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Dans une finale serrée de bout en bout, Bourges Basket a remporté la cinquième Coupe de France de son histoire chez les jeunes, venant à bout des Flammes Carolo, 68-65
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Choplin voit double

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Il n’y a pas eu, cette fois, la folle adrénaline d’un tir au buzzer pour s’offrir un titre. Le succès 2023 du Pays de Fougères aura été bâti sur la durée mais avec le même chef d’orchestre. Un Maxime Choplin moins spectaculaire mais malgré tout élu MVP pour la deuxième fois de suite : 16 points, 3 rebonds, 5 passes décisives en 30 minutes avant de sortir, suite à une tentative de mise en échec version hockey sur glace le long de la table de marque.

Son entraîneur, Mathieu Lemercier, avec qui il avait remporté la Coupe de France U17 en 2010 avec Le Mans, aura tôt fait de le renvoyer sur le banc. L’écart était fait et si Choplin n’a pas fait gonfler artificiellement ses stats à son retour sur le parquet, sa maîtrise sautait aux yeux pour conduire un collectif largement supérieur en finale. "Il y avait 8 joueurs de Nationale 1 en face", tranchait sans détour Issife Soumahoro, le capitaine de Beaujolais en conférence de presse. "C’est un super trophée mais l’objectif du club c’est de monter", rappelait d’ailleurs Choplin quelques instants plus tard.

Trophée de MVP dans les bras, il souriait à l’évocation du protocole où Antoine Belkessa semblait prêt à se présenter au centre du terrain avant de féliciter son coéquipier, sourire aux lèvres. "Je m’y attendais un peu l’année dernière. Cette fois on était plusieurs à pouvoir l’avoir. Je ne sais pas qui a voté mais je les remercie. Mais quand je vois les 22 points d’Antoine, Kevin Bichard, Julian Scott…" Un ensemble qui a plané sur une finale débutée pied au plancher. "On a été tout de suite en confiance. Ensuite on s’est un peu trop contenté de gérer l’écart mais rapidement on a sur relancer la machine et dans l’ensemble on n’a pas trop douté", se félicitait Choplin qui se projette maintenant vers un nouvel objectif. "C’était l’aboutissement l’an dernier. Pas cette fois."

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Avril 2023
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Double vainqueur, double MVP, Maxime Choplin a écrit une page d’histoire à l’Accor Arena vendredi soir avec son club de Pays de Fougères.
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Le doublé pour le Pays de Fougères

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Après un panier au buzzer de Maxime Choplin pour le titre l’an passé, le Pays de Fougères était de retour à Bercy avec la ferme intention de conserver son bien. Dans l’histoire du Trophée masculin, seul le BCM Gravelines Dunkerque était parvenu à réaliser l’exploit de remporter deux fois d’affilée la compétition (2013 et 2014). 

Dès les premiers instants, poussé par ses 1500 supporters, le Pays de Fougères prenait les commandes du match. Une entame difficile pour le Beaujolais Basket rapidement mené 11-0, après plusieurs pertes de balles. Profitant des erreurs de son adversaire, les Bretons imposaient leur rythme et ce avec une grosse pression défensive, leur permettant d’encaisser seulement 10 points à l’issue du premier quart temps (20-10), un total très éloignés des standards habituels des hommes de Pierre-Olivier Croizat. 

Assommés par l’adresse à trois-points des tenants du titre, ses joueurs courraient après le score. Malgré les différentes tentatives pour revenir dans le match à l’image de Jérémie Douillet et ses 7 points en première mi-temps, le Beaujolais Basket ne parvenait à recoller (40-21).

Passé à côté de leur première mi-temps, les joueurs du Beaujolais reprenaient des couleurs en revenant à onze points des Bretons 52-41. Mais c’était sans compter sur un trois-points salvateur du héros de la dernière finale Maxime Choplin. A l’image de son meneur, son équipe semblait en total contrôle d’autant plus qu’en face la réussite était totalement absente (2/18 à trois-points, après 30 minutes). 

Après un match complet et dominé, le Pays de Fougères remporte une deuxième finale consécutive du Trophée Masculin. Encore en course pour la montée en Nationale Maculine 1, il vise désormais le doublé. 

Les statistiques de la rencontre

Les réactions

Issife Soumahoro (Beaujolais) : "On a fait un beau parcours. C'était un match particulier, on arrive dans une grande salle alors qu'on joue habituellement dans une toute petite. On est tombés sur une très bonne équipe mais ça n'excuse rien, quand on joue il faut vouloir gagner. Tout le monde voulait bien faire."
 
Pierre-Olivier Croizat (entraîneur Beaujolais): "Je veux féliciter l'équipe de Fougères car venir une deuxième fois et gagner... Ils ont fait le match qu'il fallait. On n'est jamais vraiment rentrés dans le match, on s'est fait bousculer. Quand ils ont un temps faible dans le 3e QT, on est à -11 et on fait 3 mauvais choix offensifs. Aujourd'hui, on est tombés sur plus fort et il faut savoir le reconnaître. On a besoin de rythme et ils nous ont stoppé sur ça, on n'a jamais pu s'installer correctement. On a tout tenté et ça ne marche pas ce soir."
 
Mathieu Lemercier (entraîneur Fougères) : "Merci à Pierre-Olivier Croizat pour ses mots. Ce soir j'ai envie de féliciter mes joueurs pour la maîtrise, on a fait un match abouti. On fait ce métier pour vivre ce genre d'émotions. Faire venir 1400 Fougerais, pour un club amateur, c'est ce que je retiens ce soir."
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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Avril 2023
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Dominateur de bout en bout le Pays de Fougères, n'a laissé aucune chance au Beaujolais Basket. Les Bretons réalisent le doublé en s'imposant 88-57.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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C'est la Timerarena

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Vainqueure en 2018 avec La Tronche Meylan puis en 2022 avec Monaco, Léna Timera avait eu un apport assez discret dans ces deux succès (5 et 7 points pour 0 d'évaluation à chaque fois) : "La première fois c'était impressionnant d'être à Bercy et d'avoir tous mes proches, j'habite à 15 minutes de là. J'avais la pression et j'ai perdu mes moyens. La deuxième j'étais moins stressée mais toujours un peu".
 
En ce 21 avril 2023, elle a gagné, encore, mais surtout brillé. "J'étais vraiment très libérée et c'est pour ça que j'ai fait cette performance" confiait la Niçoise après la rencontre. Ifs a tenu durant 20 minutes (32-32 à la pause) puis Timera est passée à la vitesse supérieure : 11 points marqués dans le 3e QT qui ont permis au CNB06 de prendre 13 unités d'avance grâce à sa longiligne ailière. "Le troisième quart-temps est vraiment le moment où on arrive à faire déjouer les équipes, en défense et en attaque, on a pu le montrer" analysait-elle avant de rendre un hommage sincère à ses partenaires, "je mets 11 points mais c'est grâce aux coéquipières qui me font les passes, qui défendent".
 
Désormais dans l'histoire du trophée Coupe de France et de l'AccorArena avec trois titres remportés, la native de Créteil, qui confiait qu'elle n'avait pas dormi avant sa première à l'AccorArena en 2018, va pouvoir savourer et cette fois ne pas dormir après la finale avouant, en guide de conclusion, qu'elle allait "bien fêter le titre jusqu'au bout de la nuit".
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Finales Coupe de France 2023
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Avril 2023
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Après 2018 et 2022, la Francilienne Léna Timera a remporté pour la troisième fois le trophée Coupe de France. MVP de la finale, l'ailière du Cavigal Nice s'est particulièrement illustrée dans le troisième quart-temps.
crédit: 
Photo : Bellenger-Lecocq/IS/FFBB
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Nice de retour au sommet

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20 victoires, 2 défaites, la première place de sa poule en Nationale 1, une série monumentale de 20 succès consécutifs entre le championnat et la Coupe, le Cavigal Nice s’est présenté à l’Accor Arena avec le statut de favori et la volonté de laisser le Trophée Coupe de France sur la Côte d’Azur après le triomphe de Monaco l’an passé. Ifs, de son côté, affiche un bilan plus modeste dans l’autre poule de NF1 et n’est pas dans la course à la LF2.

Les Normandes n’ont pourtant nourri aucun complexe d’infériorité et ont affiché une agressivité largement supérieure à leur adversaire lors des premières minutes. Dans le sillage de la meneuse Julie Plouhinec, Ifs imposait son rythme et sa détermination d’entrée (2-8). Les Niçoises, maladroites, peinaient également à contrôler l’expérimentée Florine Basque près du cercle. L’ancienne joueuse de LFB et des Equipes de France jeunes survolait les débats dans un premier quart-temps où l’écart grimpera jusqu’à +12 pour son équipe (11 points, 3 rebonds en 10 minutes).

La dureté défensive des troupes d’Alexandre Michailoff, brièvement entrevue, laissait cependant penser que les débats n’allaient pas tarder à s’équilibrer. Plus d’armes offensives, des rotations plus efficaces, Nice grappillait calmement son retard et revenait à hauteur (23-23). Les deux renforts US Kendall Cooper d’un côté et Cornelia Fondren de l’autre, échangeaient ensuite les paniers pour maintenir un suspense total à la pause (32-32).

La combativité de Carla M’Baye faisait encore illusion quelques minutes au retour des vestiaires malgré la mise en route du rouleau compresseur azuréen, mené par la spécialiste du Trophée, Lena Timera. L’adresse de loin, longtemps absente, lui permettait de faire sauter la digue à la faveur d’un 15-3 autoritaire (51-39). Elise Cammas, longtemps malheureuse dans ses tirs, réglait la mire et entraînait ses coéquipières dans un bombardement longue distance décisif (5/9 à trois-points dans le troisième quart-temps).

La sortie pour cinq fautes à neuf minutes de la fin de Florine Basque compliquait encore plus la tâche d’Ifs qui, sans jamais rien lâcher, manquait cependant de solutions en attaque. Nice gérait son avance malgré les efforts de M'Baye et Lucille Jérôme dans les ultimes secondes qui provoquait un léger vent de panique (de +17 à +5 en quatre minutes). Timera, MVP de la rencontre, assurait cependant l'essentiel sur la ligne des lancers-francs.

Cinq ans après son dernier match en LFB, le Cavigal renoue avec les sommets en s'offrant le Trophée Coupe de France.

Les statistiques de la rencontre

Les réactions
Coach Morgan Debrosse (Ifs) :
"On perd contre une très belle équipe de Nice. Le premier sentiment que je ressens c’est de la fierté, je suis fière de mes filles car même à -15, on aurait pu abandonner mais on ne l’a jamais faits et on perd que de quatre points.  Les filles se sont battues jusqu’au bout et n’ont rien lâché.  En première mi-temps on a su imposer notre rythme, on a fait courir Nice car elles étaient un plus lentes mais on savait aussi qu’elles sont plus physiques et plus puissantes. Après de la frustration est arrivée et on a commencé à douter par des shoots qui ne rentraient pas et des choix pas toujours bons. On s'est appuyé sur notre collectif et notre intensité parce que nous n'avons pas cette joueuse qui nous permettait de mettre les points."

Julie Plouhinec (Ifs) : On a super bien commencé le match malheureusement à un moment donné on ne se fait plus confiance et on panique il fallait juste garder cette agressivité mais le troisième quart-temps nous fait mal. Cela signe la fin d’une belle saison avec ce groupe avec beaucoup d’émotion mais surtout pas de regrets."

Alexandre Michailoff (Nice) : "Le premier quart-temps ne nous ressemble pas. On a appréhendé ce match et on encaisse beaucoup de points. Mais on ne lâche jamais, on a du caractère, on l’a montré cette saison. On se libère enseuite quand on provoque notre chance avec deux tirs marqués avec la planche. On a réagi avec des vertus defensives, on freine plus la balle ce qui pose des problèmes à l’équipe adverse. Toute la saison on a joué à 12 avec des u18 qui nous accompagnaient. Sans elles on'y arriverait pas."

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Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Vendredi, 21. Avril 2023
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Ancien pensionnaire de l’élite, le Cavigal Nice s’est offert le Trophée Coupe de France féminin en dominant le CB Ifs, 79-75.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Jours de finales

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Les amateurs vendredi soir, les jeunes et les professionnels samedi toute la journée, les amateurs de basket auront l’opportunité de ne rien rater des six finales qui se disputeront à l’Accor Arena, en live dans la plus belle salle de France, à la télévision ou derrière leur écran d’ordinateur avec une couverture inédite de l’évènement.

Le programme
Vendredi 21 avril
18H00 - Finale du trophée féminin - en live sur You Tube FFBB et Twitch
CLUB BASKET IFS (NF1) - CAVIGAL NICE BASKET (NF1)
20H30 - Finale du trophée masculin - en live sur You Tube FFBB et Twitch
PAYS DE FOUGERES (NM2) - BEAUJOLAIS BASKET (NM2)

Samedi 22 avril 
9H15 - Finale U18 féminine - en live sur You Tube FFBB et Twitch
TANGO BOURGES (ELITE) - FLAMMES CAROLOS (ELITE)
11H45 - Finale U17 masculine - en live sur You Tube FFBB et Twitch
BC CHOLET (ELITE) - CHORALE DE ROANNE (ELITE)
14H15 - Finale coupe de france féminine en direct sur La Chaîne l'Equipe
BASKET LANDES (LFB) - ASVEL FEMININ (LFB)
16H45 - Finale coupe de france masculine en direct sur La Chaîne l'Equipe
LDLC ASVEL (Betclic Elite) - AS MONACO (Betclic Elite)



Dans une salle pleine à craquer, les shows vont s'enchainer pour enflammer l'Accor Arena. Les traditionnelles Dance Cam, Tamtam Cam, mais aussi l'Emoji Cam ou bien encore le Wake up Cam. La squad, l'Upgrade de notre partenaire Suzuki permettra à deux spectateurs tirés au sort de vivre les finales depuis le bord du terrain. Pour continuer de vous mettre dans l'ambiance, un groupe de 12 danseurs et acrobates espagnols les Dreamcheers vont vous ambiancer et vous faire tourner la tête.

La FFBB profitera également de l’occasion pour rendre hommage aux hommes et aux femmes qui œuvrent pour notre sport. Trois personnalités recevront le Ballon de Cristal à la mi-temps de la finale masculine.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Jeudi, 20. Avril 2023
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L’Accor Arena accueillera encore une fois plus de 15 000 spectateurs pour assister aux finales de la Coupe de France 2023. Du très grand spectacle pour les six rencontres au programme, vendredi et samedi.
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"On peut vraiment rêver grand"

Corps: 

De retour en France après 15 saisons passées dans les plus grands clubs européens, qu’est-ce que cette finale de Coupe de France à Paris vous évoque ?

Je suis assez loin de tout ça. Je ne perçois pas encore la grandiosité du moment. C’est vrai que c’est une finale qui est très attendue dans le basket français, un événement qui fédère et qui réunit tout le monde, et comme ça fait 15 ans que je n’ai plus évolué en France, je suis assez déconnectée de tout cela. De toute la magie, de l’importance, du poids de l’événement. Je ne réalise pas encore tout ça, d’autant plus que nous avons des échéances importantes avant avec l’ASVEL (ndlr, la finale de l’EuroCup Women étant en cours au moment de l’interview). La seule signification pour moi, c’est l’opportunité de gagner un titre. Même si quand j’entends mes coéquipières en parler, je perçois que c’est le rendez-vous à ne pas manquer.

Vous avez participé à deux finales de Coupe de France au tout début de votre carrière, en 2006 et en 2007 avec Valenciennes. En avez-vous des souvenirs, que cela symbolisait-il pour vous à l’époque ?

Wouah, c’est vrai ! Tout ça remonte… (rires) C’était compliqué pour moi à l’époque de jouer ces finales, car en effet quand j’ai démarré, j’avais tout de suite beaucoup de responsabilités à l’USVO, j’étais quasiment la joueuse intérieure majeure de l’équipe, c’était lourd à porter à 18 ou 19 ans.

Vous aviez perdu la finale de la Coupe de France contre Bourges en 2006, et vous aviez pris votre revanche un an plus tard en 2007 en vous imposant (72-51) …

Ça fait longtemps, mais je m’en souviens en effet. C’est un peu vague, car à l’époque il y avait aussi le Tournoi de la Fédération, qui était une compétition supplémentaire, et parfois je mélange un peu les souvenirs. Mais je me souviens davantage de la victoire en finale de Coupe de France en 2007. C’était grandiose, car cette année-là on avait réalisé le doublé avec Valenciennes en remportant le titre de Championne de France LFB, on avait ce sentiment de revanche après la défaite en 2006. Et pour moi ça avait une saveur particulière, car j’avais déjà signé à Ekaterinbourg à ce moment de la saison, je savais que j’allais quitter l’USVO et la France, et c’était important de partir avec des titres en poche.

Vous évoquiez le doublé Coupe de France-Championnat réalisé en 2007 avec Valenciennes. En 2023, vous êtes encore en lice avec l’ASVEL pour réaliser un triplé, avec l’EuroCup Women également dans le viseur. Pouvez-vous évoquer cet objectif ?

C’est la mission que nous nous sommes donnés avec l’ASVEL. Les objectifs du club ont été annoncés dès le début de l’année : gagner trois titres. Cela fait plaisir d’être toujours en course pour atteindre ces objectifs, car ce n’est pas évident. Rêver en grand c’est important, maintenant rêver juste c’est tout aussi primordial. Il ne faut pas espérer plus que ce qu’on peut obtenir. Mais je sais qu’on a l’équipe pour cette saison, on peut vraiment rêver grand, et rêver de ce triplé et de tous ces titres.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Kévin Bosi
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Un palmarès long comme le bras, mais une seule Coupe de France au compteur (en 2007 avec l’USVO). Avec l’ASVEL, Sandrine Gruda a l’occasion d’aller soulever à nouveau ce trophée après son retour en France cette saison. Un appétit insatiable de victoires pour l’intérieure lyonnaise, à l’image de son club, toujours en lice pour le triplé cette saison.
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"Outsider, le rôle parfait pour nous"

Corps: 

On ne vous attendait pas forcément et pourtant c’est bien Roanne que l’on retrouvera le samedi 22 avril en finale à l’Accor Arena…

Nous n’étions pas favoris, c’est le moindre que l’on puisse dire. On y est allé étape par étape. Nous nous sommes déjà focalisés sur le quart de finale contre Strasbourg. Nous savions que ça allait être un match compliqué, face à une équipe qui est toujours bien organisée et qui joue depuis de nombreuses années le dernier carré de cette Coupe de France. Nous avions bien préparé ce match, que l’on a plutôt maitrisé dans l’ensemble ce qui nous a permis d’économiser un petit peu certains joueurs pour le lendemain.

Le lendemain justement face à l’ASVEL, un match complètement fou. Racontez-nous.

Il faut savoir que la semaine d’avant nous avions déjà vaincu l’ASVEL en championnat. Même si nous n’avons pas du tout la même équipe entre le championnat de France U18 et la Coupe de France U17, on est rentré dans ce match en se disant que nous étions capables de le faire. Après on est à moins 11 à 3’40 de la fin, on met trois gros tirs à trois-points qui nous permettent de revenir. Ensuite, c’est tout un concours de circonstance et à deux secondes de la fin, je n’ai plus de temps morts. Les joueurs, par eux-mêmes remettent en place un système que l’on avait déjà mis 30 secondes avant sur une touche. Après la suite vous la connaissez. Il y a un shoot, un peu venu de nulle part, et surtout un rebond de Zakaria Mechergui, venu de nulle part aussi, qui nous permet de gagner au buzzer.

C’est pour vivre des moments comme ça que l’on fait du basket ?

C’est pour ce genre d’émotions. La Coupe de France a cet aspect particulier. C’est rare en fait à cet âge-là qu’on soit autant dans la compétition. On reste quand même un centre de formation et souvent on ne joue pas les résultats en premier. En Coupe de France, j’aime bien dire à mes joueurs que c’est "Live or Die." C’est soit on gagne, soit on rentre à la maison du coup ça décuple ces émotions.

En finale face à Cholet, il va falloir faire un nouvel exploit pour l’emporter ?

Le message est clair, bien sûr que l’on est satisfait d’être en finale mais aujourd’hui on est des compétiteurs. Nous n’allons pas à l’Accor Arena pour juste voire comment est la salle et passer un bon moment. On y va pour aller au bout ! Nous savons bien que cela va être compliqué, face à nous, nous aurons l’un des meilleurs centres de formation de France. On sera encore une fois, outsider. C’est le rôle parfait pour nous. C’est le rôle parfait pour aller chercher quelque chose.

Roanne reste sur quatre défaites en finale de cette compétition (2003, 2004, 2005, 2009), il faudra aussi vaincre ce signe indien ?

Nous connaissons ces dates car la presse locale en a un peu parlé quand nous nous sommes qualifiés. Ce n’est pas quelque chose dont j’avais conscience avant. Maintenant, on est au courant, je trouve que c’est une source de motivation supplémentaire. On ne prend pas ça pour un signe négatif, on peut être les premiers à ramener la Coupe de France au club depuis 1985 (le club s’appelait alors GCSM Roanne).

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Sylvain Bourdois-Chupin
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
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Chapeau: 
C’est le genre d’histoire que l’on aime raconter. Alors que l’on ne l’attendait pas vraiment en finale de la Coupe de France U17 masculins, la Chorale de Roanne a validé son billet pour l’Accor Arena en déjouant tous les pronostics. Retour sur cette épopée, avec Loïc Bard, le jeune coach (25 ans) de cette surprenante équipe.
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"Une source de motivation en plus"

Corps: 

Retrouver son ancien club en finale, est-ce quelque chose de difficile à aborder ?

Je ne trouve pas que c’est difficile à aborder, justement ça rajoute de l’adrénaline qui du coup donne un peu plus envie que les matchs de d’habitude, c’est une source de motivation en plus. Après on doit se dire que c’est un match comme un autre même si au fond de soi c’est normal d’avoir cette petite envie de prouver.

Lors du Top 8 à Trélazé, vous aviez largement pallié l’absence de Mike James en réussissant deux performances de très haut niveau. On sent que vous prenez de plus en plus de place dans cette équipe monégasque…

Selon les matchs mon rôle est différent. Que ce soit en EuroLeague ou en championnat, qu’il y ait Mike James ou pas, Jordan Lloyd ou pas. J’ai mis du temps à prendre mes marques mais petit à petit j’ai réussi à m’y faire et je pense avoir trouvé le bon équilibre. Le plus important sera de garder cette régularité, d’apporter en toutes circonstances. Je me sens vraiment très bien ici.

Avec Monaco, vous êtes encore en course en championnat comme en Coupe et en Euroleague. Comment faites-vous pour gérer cette accumulation de rencontres dès lors que votre calendrier est déjà bien chargé ?

On fait très attention à notre hygiène de vie. Le coach insiste vraiment là-dessus, il nous répète qu’il aura besoin de tout le monde. C’est plutôt pour lui que la tâche est difficile, il doit faire attention aux temps de jeu, à ce que les gars ne soient pas trop fatigués ou frustrés. On essaye de lui rendre la tâche facile en le suivant, peu importe les décisions qu’il prend. On a tous fait des efforts là-dessus par rapport au début d’année et ça l’aide pour faire ses choix. Après on est seulement douze joueurs et quand il y a des blessés, ça descend vite. Je ne dirais pas qu’on a une grande marge.

On sent une vraie alchimie dans votre équipe, alchimie qui passe par vous. Vous avez une personnalité agréable, un vrai moteur pour votre équipe…

J’ai vraiment envie que tous les gars soient heureux, que tout le monde se sente bien. On sait que quand l’équipe va bien, généralement tout va bien. Ce sont des petites choses que j’essaye de faire sur le terrain ou en dehors, qu’il y ait cette bonne entente. Dans les matchs où je me sens bien, ça se voit directement parce que je suis très expressif, c’est un signe.

Vous avez de nombreux Américains dans votre équipe, avez-vous pris le temps de leur expliquer ce qu’était une finale à l’Accor Arena ?

Bien sûr. On a pris le temps d’échanger avec eux, on a tous hâte. Toute l’année on joue quand même dans des salles de championnat bien moins grande. Moi j’avais eu la chance d’y jouer contre Dijon, déjà en Finale de Coupe de France mais c’était à huit clos donc c’était forcément différent. On a vraiment hâte de jouer devant tous ces spectateurs.

Pour un Francilien, jouer à Paris et l’Accor Arena doit toujours être un moment fort. Comment vous sentez-vous à quelques jours de l’événement ?

Jouer devant la famille, devant des gens qui m’ont vu grandir, que je connais, ça rajoute de l’excitation et j’ai vraiment hâte d’y être. Je me sens bien et j’espère que d’ici à la finale il ne m’arrivera rien. Je suis pressé d’être le 22 avril et de jouer ce match.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Qualifié en finale de la Coupe de France avec Monaco, Matthew Strazel retrouve son ancien club de l’ASVEL. Avec l’envie de remporter son premier trophée de la saison.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"J’espère qu’on ne sera pas blasés"

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Auteur du panier au buzzer en finale l’an passé, combien de fois avez-vous regardé les images depuis ?

Je ne l’ai pas regardé tant de fois que ça. Après j’ai vu qu’il avait tourné pas mal sur les réseaux sociaux. Des personnes me l’ont envoyé donc forcément je l’ai vu quelques fois mais de moi-même le match j’ai dû le revoir une ou deux fois seulement. C’est toujours un bon moment quand ça se termine comme ça.

Qu’est ce qui a changé depuis cette victoire face au TOAC (86-83 a.p.) ?

Après la victoire, nous avons essayé de profiter. C’était l’enjeu de notre saison dernière, comme nous étions un peu décrochés au classement pour jouer les deux premières places pour la montée. Cette année, nous avons fait un très bon début de championnat et nous avons eu la chance de rentrer un peu plus tard dans la compétition et ainsi d’éviter tous les tours régionaux. C’est arrivé assez tard, nous sommes rentrés en février. Nous n’avons eu que trois matches à jouer et le plateau à la maison, cela est donc vraiment devenu un objectif au moment où nous sommes rentrés dans la compétition. On savait que l’on organisait le plateau à la maison, donc forcément il y avait un peu de pression supplémentaire. Après quand on est à deux ou trois matches d’une finale à l’Accor Arena, pour aller défendre notre titre, forcément ça devient un objectif.

Le plateau quarts et demi-finale à domicile, s’est déroulé comme prévu ?

Ça passait donc par deux victoires contre Vanves et Pornic. On était soutenus par notre public, on était en confiance et on développe un bon basket. Si on n’avait pas trop doute sur le fait de répondre présent encore fallait-il le faire sur le terrain. C’est ce que l’on a fait sur les deux matches où nous avons été dominants du début à la fin avec de l’intensité et de l’énergie. Soutenus par notre public ça a forcément décuplé notre énergie.

De par votre expérience, vous serez donc favoris de la finale ?

Beaujolais est aussi une équipe de NM2. C’est vrai que l’on défend notre titre, nous sommes donc peut-être plus favoris qu’eux mais c’est une équipe qu’on ne connait pas trop. Elle n’est pas dans notre poule. Difficile de jauger pour le moment, on n’a pas commencé à travailler sur ce match. On se concentre pour le moment sur le championnat, après on aura toute la semaine pour bien se concentrer sur cette finale. Bien la préparer et j’espère pouvoir aller gagner ce match-là.

En quoi la finale du Trophée est particulière ?

C’est toujours quelque chose, c’est la plus belle salle de basket en France. C’est une finale, c’est à Paris, il y a des supporters qui viennent. Ce sont toujours des moments particuliers c’est sûr. Après c’était la première fois que le Pays de Fougères allait en finale, qu’un club breton remportait ce titre. Ça marque quand même un peu les esprits. J’espère que cette année on ne sera pas "blasés" d’y retourner et que le public répondra présent. Forcément quand on va là-bas, et que tout le monde qui se déplace pour nous voir, on a envie de répondre présents. Il faudra mettre toute l’intensité qu’il faut et la concentration pour être prêt sur les 40 minutes.

Catégorie: 
Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Sylvain Bourdois-Chupin
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Héros de la finale 2022, Maxime Choplin et Le Pays de Fougères sont de retour en finale du Trophée masculin. Cette année, après un passage éclair en Coupe de France Robert Busnel (défaite 72 à 85 face à Vitré en 64e de finale), les Bretons ont fait de ce Trophée un véritable objectif de leur saison.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"Je suis devenue insomniaque"

Corps: 

L'année dernière vous avez remporté la finale du Trophée féminin avec Monaco. Cette année, on vous retrouve avec Nice. Comment vous sentez-vous à l'aube de cette finale ?

Je me sens vraiment bien, parce que ça va être la troisième fois que je vais à l’Accor Arena Bercy pour la finale du Trophée féminin (ndlr : elle l’avait remporté en 2018 avec La Tronche Meylan). Pour moi, Bercy représentait un rêve de petite fille, alors disputer une troisième finale, c’est la concrétisation de tous les efforts et de tout le travail acharné que j’ai réalisé. J’avais pour objectif de retourner une troisième fois sur ce parquet et aujourd’hui c’est chose faite !

Pensiez-vous disputer ce trophée une troisième fois ?

J'ai toujours eu envie d’y croire, une fois que l’on y a goûté, on a toujours envie d'y retourner et de gagner. En arrivant à Nice en Nationale 1, je me suis dit qu’avec l’effectif que l’on avait, on pouvait aller en finale, j’y croyais dur comme fer. Étant originaire de Paris, j’ai la chance de pouvoir jouer devant toute ma famille et mes proches dans une salle immense, ce qui est une grande source de motivation, qui me donne encore plus envie de gagner.

Quelles étaient vos impressions après la qualification en finale ?

Après le dernier coup de sifflet, j’ai explosé de joie. C’était beaucoup d’émotion, les gens ne pensaient pas nous voir arriver en finale. C’est une grande fierté collective, un sentiment unique. Personnellement, je me suis dit que j’allais disputer une troisième finale en 5 ans et c’est vraiment quelque chose d’énorme.

Quel sentiment prédomine en évoluant dans une salle mythique : de la pression du stress ou bien du plaisir ?

C’est de la pression, mais de la bonne pression, celle qui nous fait vibrer et qui nous pousse à nous surpasser et à donner le meilleur de nous-mêmes. À l’Accor Arena, l’ambiance est incroyable, mais c’est avant un tout un plaisir de défendre les couleurs de son club dans une salle pleine à craquer.

Avez-vous une petite anecdote à raconter sur l'une des finales que vous avez disputée ?

C’était pour ma première finale, quand on s’est qualifié pour Bercy, deux semaines avant le match, je ne dormais plus de la nuit. J’étais jeune, je m’étais mis tellement de pression que je suis devenue insomniaque. Je suis passée à côté de mon match, mais nous avons gagné et après, ce n’était que du bonheur. Depuis, j’ai travaillé avec une coach mentale et maintenant, j’arrive à mieux gérer la pression !

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Nelly Sellah
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir rejoint Nice l’été dernier, Lena Timera (29 ans) s’est qualifiée pour une troisième finale du trophée féminin de sa carrière avec sa nouvelle équipe.
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Une première sur Twitch

Corps: 

Cette année encore l'Accor Arena de Paris affichera complet lors de la journée du samedi 22 avril. Pour ceux qui n'ont pas de place, un dispositif media exceptionnel va être mis en place avec une couverture de diffusion jamais réalisée par le passé.

Ainsi le vendredi 21 avril, nous vous donnons rendez-vous à partir de 18h00 sur la chaine YouTube de la FFBB pour suivre les finales des Trophées féminin, entre Ifs et Nice, et masculin, entre Fougères et Beaujolais. Lukas Nicot et ses consultants seront également aux commentaires samedi matin dès 9h15 pour vous faire vivre les finales jeunes, U18 féminines entre Charleville et Bourges et U17 masculins entre Cholet et Roanne.

La Chaîne l'Équipe prendra ensuite l'antenne dès 14h00 avec un dispositif exceptionnel autour des deux finales pros, Basket Landes vs Lyon pour les féminines, et Monaco vs Lyon-Villeurbanne chez les masculins.

Ces deux rencontres, ainsi que les finales jeunes du matin seront également diffusées, pour la première fois, en simultané sur les chaines Twitch de l'Équipe et de la FFBB. Les commentaires sur cette plateforme seront assurés par l'équipe de First Team.

Programme Finale Coupe de France 2023* :
Vendredi 21 avril 2023
18h00 : Finale du Trophée féminin - En direct sur Youtube FFBB
Cavigal Nice (NF1) - CB Ifs (NF1)

20h30 : Finale du Trophée masculin - En direct sur Youtube FFBB
Pays de Fougères Basket (NM2) - Beaujolais Basket (NM2)

Samedi 22 avril 2023
9h15 : Finale U18 Féminines - En direct sur Youtube FFBB, Twitch FFBB et Twitch L'Équipe

FCBA Charleville-Mézières (Elite U18) - Bourges Basket (Elite U18)

11h45 : Finale U17 masculins - En direct sur Youtube FFBB, Twitch FFBB et Twitch L'Équipe

Cholet Basket (Elite U17) - Chorale Roanne (Elite U17)

14h15 : Finale Pros féminines (Trophée Joé Jaunay) - En direct sur La Chaine L'Équipe, Twitch FFBB et Twitch L'Équipe

Basket Landes (LFB) - LDLC ASVEL féminin (LFB)

16H45 : Finale Pros masculins (Trophée Robert Busnel) - En direct sur La Chaine L'Équipe, Twitch FFBB et Twitch L'Équipe

AS Monaco (Betclic Elite) - LDLC ASVEL (Betclic Elite)

 

Toutes les actualités, les infos et les stats de la Coupe de France sont à retrouver sur le site coupedefrance.ffbb.com et sur les réseaux sociaux de la FFBB avec #CDFBasket

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Date d’écriture: 
Mardi, 18. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les finales de la Coupe de France qui se dérouleront ce vendredi 21 et samedi 22 avril prochain à l'Accor Arena de Paris seront diffusées sur la Chaîne L'Équipe, sur la chaîne YouTube de la FFBB et pour la première fois sur Twitch. Un dispositif exceptionnel qui permettra au plus grand nombre de suivre ces finales qui se joueront à guichets fermés.
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"Les chiffres j’y prête moyennement attention"

Corps: 

Lyon-Villeurbanne est de retour à l’Accor Arena, deux ans après le dernier titre. Était-ce un objectif prioritaire en début de saison ?

Oui bien sûr. Avec l’équipe que l’on a formée, dès le début de saison le staff a mis en point d’honneur la Coupe de France avec la Leaders Cup et le championnat.  Ça fait partie des objectifs du club. On l’a gagnée en 2021, l’ASVEL l’a gagnée un grand nombre de fois. Ça fait partie de l’histoire de l’ASVEL. A nous d’aller encore chercher ce titre-là.

Monaco vous a battu quatre fois cette saison (2 en Betclic ELITE, 2 en Euroleague). Ont-ils pris un ascendant psychologique ?

L’avantage psychologique c’est toujours… (il hésite). Forcément, on les a joués quatre fois déjà. Ils vont peut-être se dire que ça sera une finale facile. Tant mieux s’ils le prennent comme ça. Sur un match sec tout peut arriver. On va se concentrer sur nous, on va être prêts pour le jour-J et peu importe que ce soit Monaco ou n’importe qui en face, on va jouer le match avec nos armes pour essayer de gagner.

Mais vous n’avez jamais perdu en finale contre cette équipe (victoires en playoffs LNB en 2019 et 2022). Est-ce un signe même si le format est différent ?

Il y aura forcément une des statistiques qui sera erronée. C’est pour ça que les chiffres j’y prête moyennement attention parce qu’il y a toujours des contre-exemples. A nous de perpétrer ce bon passage de l’ASVEL contre Monaco en finale.

Vous avez remporté quatre Coupes de France avec quatre équipes différentes (Le Mans en 2009, Paris-Levallois en 2013, Strasbourg en 2015 et ASVEL en 2021). Quel est le secret pour gagner à l’Accor Arena ?

Il faut déjà être dans la bonne équipe, c’est important d’avoir une équipe cohérente. Il faut surtout être prêt le jour-J, ne pas être tétanisé car on n’a pas les repères de la salle. Il faut rentrer dans la finale dès la première minute, si tu prends un éclat ça peut être très compliqué surtout avec un Bercy en feu. A nous de nous servir de cette adrénaline, de cette atmosphère pour nous surpasser et essayer de gagner cette finale.

Si vous ne deviez choisir qu’un seul de ces quatre titres, ce serait lequel ?

C’est toujours difficile d’en sortir un parce que les années ne se ressemblent pas et j’avais des rôles différents dans chaque équipe. Il y a des fois où on était ultra favori, d’autres non. Je ne peux pas en sortir un. Ils sont tous gravés dans ma mémoire et c’est le principal.

Les filles de LDLC ASVEL Féminin sont aussi en finale. Ce sera un beau jour pour le club...

Si on gagne oui, ça fera une belle journée. Maintenant il faut faire le boulot. Si on repart, nous et les filles, avec le trophée en poche… Il faut créer la fête mais pour ça il faut gagner. A nous de faire le maximum pour ne pas sortir déçu du match, ne pas se dire qu’on est passé à côté et qu’on aurait pu faire mieux. Tout donner et advienne que pourra.

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Finales Coupe de France
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Dimanche, 16. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Vainqueur de la Coupe de France à quatre reprises avec quatre équipes différentes, le meneur de l’ASVEL Antoine Diot retrouvera l’Accor Arena le 22 avril prochain pour une finale de rêve contre Monaco.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"Je ne pouvais pas dire aux filles que c’était un rêve"

Corps: 

En passant de Mondeville à Charleville l’été dernier, pensiez-vous pouvoir revenir à l’Accor Arena ?

Je ne pouvais pas dire aux filles que c’était un rêve. Mais il y avait un grand décalage entre cet objectif et la réalité. Mais les filles ont fait un énorme travail tout au long de la saison, notamment sur la confiance en soi. Petit à petit elles ont cru au fait que c’était possible. J’étais certaine que nous allions retrouver Mondeville sur un plateau en quarts ou en demi-finales. Là nous n’avions rien à perdre. On était mené de 9 points à trois minutes de la fin. Mais les gamines n’ont jamais lâché. L’état d’esprit n’a plus rien à voir avec celui du début de saison.

Avez-vous beaucoup recruté en rejoignant les Flammes ?

Le groupe était déjà fait mais j’ai ramené trois joueuses avec moi au dernier moment. Et elles font partie des joueuses majeures. Mais 18 des 21 joueuses du groupe du centre de formation étaient déjà en place. Entre le championnat et la Coupe nous en sommes à 22 victoires consécutives. Je ne veux pas m’emballer parce que je pense que notre poule nous avantage mais j’ai fixé comme objectif de rester invaincues.

Comment parvenir à convaincre vos nouvelles joueuses ?

Il faut trouver les mots et faire en sorte que les joueuses y croient. Ce n’était pas gagné. Quand quelqu’un arrive avec un discours complètement différent, je voyais dans leurs yeux que ça ne suivait pas. La plus grande victoire à Charleville c’est que le groupe a tout de suite suivi. Il n’y a pas eu de temps d’adaptation et c’est une grande fierté. Je suis parfois assez dur, sévère et ce n’est pas facile de faire passer le message aux jeunes générations.

Persuader vos joueuses qu’elles peuvent gagner est-ce l’inverse de vos problématiques à Mondeville où il fallait plutôt mettre en garde vos joueuses sur le fait qu’elles pouvaient perdre ?

Oui. Mais à Mondeville on n’a jamais dit qu’on était les meilleures du monde. Ici, cette culture de la gagne n’existait pas avant. Mais désormais les joueuses sont à fond et je leur ai demandé d’accrocher l’image de Bercy dans leur chambre.

Un état d’esprit certes mais il faut également du talent pour parvenir en finale…

Je ne vais pas mentir : j’ai pensé que ça allait être compliqué. Ce n’est pas bien de le dire. Mes filles vont me dire que j’ai menti. Avant le quart de finale contre Mondeville, je regardais l’échauffement en face et j’ai dit à mon assistant : on est moins grandes, moins physiques, moins rapides. Mais ce n’est pas toujours le meilleur effectif qui gagne. D’autres choses rentrent en compte : l’envie, l’état d’esprit, croire jusqu’au bout. Je continue de penser que si on joue 10 matches contre Mondeville, on en perdra 8. Donc je garde Coupe de France et la finale du championnat (elle rigole).

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
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Chapeau: 
Sacrée à trois reprises avec Mondeville à l’Accor Arena, Dessislava Anguelova retrouve la salle parisienne à la tête des Flammes Carolo.
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"Cette année, c’est une super surprise pour nous"

Corps: 

Cholet Basket a une histoire particulière avec la Coupe de France U17. Est-ce qu’aller au bout du parcours est un objectif pour le club chaque saison ?

Non pas du tout. Notre objectif est de profiter au maximum des compétitions pour donner de l’expérience à nos joueurs. C’est complémentaire du travail effectué la semaine. Le match est l’opportunité de reproduire ce que l’on travaille aux entraînements mais dans un contexte de compétition. Et la compétition c’est là où l’on voit comment les joueurs se comportent sur les différents aspects de la performance. En allant loin dans les compétitions, il commence à s’installer une forme de pression, d’enjeu, et c’est formateur pour les joueurs de vivre un maximum de fois ça dans leur parcours. On est ambitieux quand on aborde chaque compétition mais ce n’est pas un objectif. Et les fois où on a le bonheur de gagner, on est évidemment heureux comme n’importe quelle équipe mais il n’y a pas de pression particulière.

Quelles sont les forces de l’équipe cette année ?

La Coupe de France est une compétition particulière. Elle regroupe une partie de notre équipe U18 Élite et une partie de U17 Région. On a moins d’automatismes que dans une compétition U18. On s’appuie sur un groupe qui a un bon état d’esprit, soudé, solidaire pour arriver à cette finale. Dans l’équipe, on a très peu de 2006 qui jouent en U18 donc on a une équipe relativement jeune. C’est le travail d’un groupe, la solidarité qu’ils ont montrée sur le terrain et on a des leaders comme Soren Bracq qui a été très bon sur le dernier plateau.

Vous l’avez dit, vous ne pourrez pas aligner la totalité de votre effectif pour cette finale car la compétition est réservée aux U17. Qu’est-ce que cela change pour vous ?

De mon 5 majeur U18, j’ai quatre joueurs de 2005 qui ne peuvent pas participer. C’est donc une équipe largement remaniée. Pour être honnête, on ne s’attendait pas forcément à aller aussi loin même si l’état d’esprit des garçons a été super. Il y a des années où l’on pouvait nourrir de plus gros espoirs, par exemple l’année dernière avec 5-6 joueurs U17 majeurs qui jouaient en U18. Cette année, c’est une super surprise pour nous.

Que savez-vous de votre adversaire, Roanne ?

Ils ont des joueurs qui ont montré de très belles choses en U18, pour certains même en espoirs, avec un 5 majeur de très bon niveau. Je pense à Isaac Guedegbe, Robin Pluvy, Zacharia Mechergui et j’en oublie. Ils sont conscients qu’ils ont toutes les chances de l’emporter. Nous ce sera une belle aventure, on va jouer pour gagner. L’une de nos fiertés c’est d’avoir 8 joueurs issus du Maine-et-Loire dont 6 formés à Cholet Basket. C’est assez incroyable. L’aventure est là pour nous, emmener les gamins du club à Bercy.

Vous étiez déjà sur le banc lors des deux dernières finales du club en 2017 (victoire) et 2019 (défaite). Qu’allez-vous dire à vos joueurs pour qu’ils abordent ce match de la bonne manière ?

On va devoir préparer nos joueurs pour éviter qu’ils ne soient pris par l’environnement, la pression et que finalement, ils se concentrent trop sur l’enjeu du match. On doit faire en sorte qu’ils arrivent à se focaliser sur le jeu, ce que l’on doit produire sur le terrain car c’est ça qui va nourrir la performance. Si on commence à être un peu spectateur ou à être paralysé par la peur alors on va passer à côté de la finale. C’est ce que je veux qu’on évite. On peut perdre mais il faut qu’on joue le match.

Est-ce que l’effervescence monte dans l’effectif à quelques jours de disputer un match dans la plus grande salle de France ?

Je le pense. Il y a une impatience, une attente du côté des joueurs de disputer cette finale. Maintenant, et on va leur redire, c’est important de se focaliser sur la préparation de l’événement, sur ce que l’on doit faire sur le terrain. Une fois que la rencontre va débuter, ça restera 12 joueurs de Roanne contre ceux de Cholet. Ils auront le temps de profiter après de la salle, de l’atmosphère ou revoir la vidéo du match s’ils le souhaitent.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Club le plus titré avec 6 victoires dans la catégorie, Cholet Basket va disputer sa 9e finale de Coupe de France U17 le 22 avril prochain à l’Accor Arena. L’entraîneur des jeunes pousses choletaises, François Fievet, fait le point à quelques jours de fouler le parquet parisien contre la Chorale de Roanne.
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"On est une équipe de guerriers"

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Après avoir éliminé Metz (103-71) et Avignon-le-Pontet (85-72), vous accédez pour la première fois de l’histoire du club aux Finales de Coupe de France. Quel sentiment éprouvez quand vous regardez dans le rétroviseur ?

J'ai envie de dire, on fait un parcours sans faute puisque c'est sur des manches sèches et on a passé chaque niveau. Avec plus ou moins de difficultés, je pense au match contre la Pontoise où on gagne d'un point, le match d'Avignon qui était assez serré et parfois avec une amplitude plus importante comme contre Metz, où on a déroulé notre basket. On a su prendre chaque étape, chaque match et il nous reste un pour aller chercher cette coupe.

Quand on observe les presse locale, l’émulation autour de cet événement avec les quatre bus réservés pour vous accompagner à Bercy, comment vous percevez tout ça ?

Alors, c'est cinq bus maintenant (rires). C'est hyper positif, cela veut dire qu'il y a des gens qui sont des fers de lance du basket dans le Beaujolais, il y a des gens qui aiment le basket dans le Beaujolais, il y a vraiment une culture qui est là et qui est en attente de pouvoir continuer à se développer. Je pense que cette finale à l'Accor Arena va permettre au Beaujolais de davantage rayonner par son basket un peu plus et de permettre à de jeunes joueurs de pouvoir s'engager et prendre une licence de basket la saison prochaine. Ce serait très positif.

Est-ce que ce trophée est devenu désormais l’objectif n°1 du Beaujolais Basket ?

Aujourd'hui, très clairement. En passant le plateau, cela devient l'objectif à atteindre, c'est de gagner ce prochain match. Maintenant, on est toujours dans la course pour être en playoffs avec nos points gagnés grâce à la Coupe, ça nous permet d'espérer aller peut-être accrocher une place plus haut mais la priorité reste la Coupe de France. Ce sera un bel événement qui permettra de continuer à fédérer le basket dans le Beaujolais.

Si on fait un peu d’histoire, l’Accor Arena, c’est un peu une histoire de famille. Votre père (David Douillet), en octobre 1997 devenait champion du monde de judo dans la catégorie poids lourd dans la même enceinte. Est-ce que le fait de venir dans cette salle et de, on vous le souhaite, gagner aurait une saveur particulière ?

Oui, complétement. Moi j'ai quelques petits souvenirs de venir au Palais Omnisports de Paris-Bercy à l'époque, ça reste un peu flou parce que j'avais 6-7 ans à l'époque et puis c'est pas du tout le même niveau, c'est pas du tout le même type de compétition mais ça reste un match ou un combat qui s'est fait dans une enceinte faite pour le spectacle pour le sport. C'est vrai que ce serait top, un vrai bon moment et je vais tout faire, mes coéquipiers aussi pour gagner ce match.

Vous arrivez dans un rôle d’outsider face au vainqueur en titre ? Qu’est-ce qui fera la différence selon vous ?

C'est sûr qu'ils peuvent avoir un peu plus d'expérience que nous sur cette compétition. Ils ont déjà connu l'Accor Arena, c'est sûr que ça peut jouer. Après, nous, on est une équipe de guerriers quoi, on aime ce côté adrénaline, ce côté match couperet. C'est ce qui nous animé sur chaque tour, c'est le fait de se dire "En un match, tout peut se passer" et que c'est celui qui serait le mieux préparé qui ira au bout. Le mieux préparé dans sa tête, physiquement et qui imposera son basket. Même si on nous met dans cette catégorie d'outsider, on a toutes nos chances. Sur une manche sèche, on a toutes nos chances.

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Finales Coupe de France
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
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Outsider en puissance qui tentera d’aller faire tomber le vainqueur en titre Pays de Fougères, le Beaujolais Basket (NM2) ne cache pas son ambition d’aller au bout à l’image de l’ancien pivot de l’Hermine de Nantes (Pro B) Jérémie Douillet (2,05m, 31 ans).
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"La plus belle finale jamais vécue"

Corps: 

Habituée de ces grands rendez-vous en finale de Coupe de France, que cela symbolise pour vous de participer à nouveau à cette finale, et pour la deuxième année d’affilée avec Basket Landes ?

C’est génial pour Basket Landes, c’était un rêve pour ce club, qu’on leur a permis de réaliser l’an dernier. Et on sait que l’édition de 2022 a été tout simplement magique, incroyable. C’est la plus belle finale de Coupe de France que je n’ai jamais vécue, et même parmi celles que j’ai regardées à la télévision où je ne jouais pas, il n’y avait pas eu de match aussi beau ces 20 dernières années. Et puis le fait d’être avec Basket Landes, ce public incroyable qu’on avait derrière nous, c’était énorme. D’y retourner en 2023, c’est vraiment chouette, d’autant plus que notre saison est particulière. On galère plus que d’habitude, et disputer cette finale est la cerise sur le gâteau d’une saison un peu complexe.

Après la finale incroyable contre Bourges il y a un an, avez-vous la pression de reproduire un match aussi fou ?

J’ai tout de suite dit aux gens que s’ils pensaient que ça allait être la même histoire, ils se mettaient le doigt dans l’œil (rires). On ne vivra jamais la même expérience, on ne revivra jamais le même moment, aussi car c’était le tout premier pour ce club de Basket Landes. Il y avait une atmosphère si particulière, et ce n’est pas cela qu’on va aller chercher cette année. Il faut prendre du plaisir dans cette finale, on sait ce que c’est de la jouer car on ne l’avait jamais fait auparavant. Là on ne va pas se focaliser sur gagner à tout prix, mais surtout jouer et prendre du plaisir. Et le résultat viendra après. Bien sûr qu’on va jouer pour gagner, mais sur le papier, on n’est pas favorites.

Une finale sur un match sec, dans une salle qui n’appartient à aucune des deux équipes, c’est toujours particulier. Après toutes ces finales vécues, comment l’appréhendez-vous ?

Aller à l’Accor Arena, c’est toujours très spécial. Quand j’ai commencé, c’était plutôt vécu comme une contrainte, au milieu d’une saison où tout s’enchaînait, du Final Four de l’Euroligue, les play-offs du championnat, etc… Désormais, la Coupe de France est vraiment mieux positionnée et elle délivre aussi un ticket européen, et ça change vraiment la donne et la manière d’appréhender la compétition. C’est une saveur particulière. Et puis, tu joues dans une salle que tu ne connais pas, dans laquelle tu n’as même pas pu faire un entrainement auparavant. Tu n’as pas vraiment le temps de la préparer. C’est un match sec, avec toute l’émotion qu’une finale peut t’apporter. Il n’y a pas plus indécis, quand bien même il y a un écart sur le papier entre les deux finalistes.

Cela vous est déjà arrivé de déjouer les pronostics ?

Plutôt l’inverse. En 2012, on joue contre Arras en finale de Coupe de France avec Bourges, et on est clairement favorites. On menait de 20 points à la mi-temps, on fait un très bon début de match, et puis en deuxième mi-temps tout s’inverse : elles mettent des paniers à trois points avec la planche, des tirs venus de nulle part, elles reviennent. La folie et l’énergie de Bercy les a transcendés et elles se sont imposées. L’ASVEL cette année a envie de tout rafler, ça va être compliqué de les faire trébucher. Il ne faut pas se focaliser là-dessus, concentrons-nous sur le plaisir à prendre dans cette finale, à jouer sans pression.

Sans savoir si cette finale de Coupe de France sera votre dernière à 40 ans, vous souvenez-vous de votre première finale ?

Oui… ça devait être en 2005. Le premier titre que j’ai gagné dans ma carrière c’était une Coupe de France, en effet. Après trois saisons à Tarbes, j’étais arrivée à Bourges en 2004-2005, qui était en plein duel avec l’autre club phare du moment, Valenciennes. Pendant cette finale de Coupe de France en 2005, on était aussi en pleine finale de championnat LFB contre l’USVO, et on était mené 2-0. Personne ne nous voyait gagner cette Coupe de France, on avait peu d’espoir, et finalement on avait réussi à remporter ce trophée (ndlr, victoire 74-49 alors que Bourges n’avait plus remporté cette compétition depuis 1991). On avait ensuite perdu la finale LFB, mais au milieu de tout cela on avait réussi à se transcender et à gagner cette Coupe de France. C’était la folie de ce match sec, 40 minutes, peu importe ce qu’il s’était passé avant ou ce qu’il se passera après.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Kévin Bosi
Date d’écriture: 
Vendredi, 14. Avril 2023
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Chapeau: 
Figure du basket français et de la Coupe de France, Céline Dumerc (1,69 m, 40 ans) a déjà remporté à six reprises cette compétition, dont l’édition 2022 avec Basket Landes l’an dernier, dans une finale épique qui avait marqué les esprits face à Bourges. Dans une saison compliquée avec les Landaises, elle qui dispute peut-être sa dernière saison, se verrait bien ramener à nouveau le trophée dans le Sud-Ouest.
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"Pour une ville comme Ifs, c'est incroyable"

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Après plusieurs mois de compétition, Ifs retrouve la Coupe de France après l’échec de 2017 face à Monaco (62-55). Quel bilan retirez-vous de cette expérience, qui, notons-le, n’aura pas été un long fleuve tranquille avec 5 oppositions face à des équipes évoluant en NF1 ?


Déjà la Coupe de France, c'est une aventure incroyable, je trouve, parce qu'à chaque match, c'est soit on donne tout et on passe, soit on manque notre match et c'est terminé. A Ifs, comme on a eu un début de saison compliqué, on ne rentrait pas dans nos attentes en championnat donc la Coupe de France a été directement notre gros objectif de l'année. Cela nous a vraiment galvanisées à chaque match et on arrivait à chaque fois à sortir de belles performances donc c'est vraiment cool.


Y-a-t-il une saveur particulière à décrocher son ticket pour l’Accor Arena en éliminant Nantes, votre ancien centre de formation ?

Oui, cela me tenait à cœur d'autant plus parce que l'année dernière, j'ai fait le choix de partir de Nantes pour venir à Ifs. Forcément, je voulais leur prouver qu'entre guillemets, c'était un choix assumé et payant. En plus, il y avait le Président, c'était mon ancien coach en centre de formation la saison dernière donc ça fait toujours plaisir de revoir des têtes connus, avec aussi mes anciennes coéquipières.

Le club évoque-t-il la finale perdue il y a 6 ans ?

On n'a pas forcément de pression pour l'instant du club, mais on n'en a pas besoin honnêtement. On se met déjà assez la pression au sein de l'équipe donc ça va aller (rires). Depuis une semaine, on se prépare vraiment à ça parce que le championnat, c'est fini. La grosse échéance, ce sont les Finales de Coupe de France. Cela étant, il y a une vraie émulation. Je sais qu'il y a deux jours, il y avait deux bus et demi de supporters complets, donc je ne sais pas à combien on va partir, mais c'est l'événement de l'année donc on pourra compter sur tout le club derrière nous, des équipes jeunes à séniors. Pour une ville comme Ifs, c'est incroyable comme événement et puis ce serait une première si on allait au bout.

En 2019, vous n’aviez pas participé aux finales de Coupe de France avec le centre de formation de Mondeville alors que vous étiez U16. Quel sentiment ressentez-vous de pouvoir enfin fouler le parquet de l’Accor Arena ?

Un sentiment de revanche à prendre. Ma première année à Mondeville, j'étais déçue de ne pas participer à la finale mais je savais, que c'était un choix de Dessi (ndlr : Dessislava Anguelova, l’entraîneur) et je l'ai respecté. Je suis venue en tribunes pour supporter les filles, je me suis donnée à fond dans les tribunes et j'étais très contente de gagner quand même avec elles. Mais c'est sûr qu'être sur le terrain, c'est différent, ça fait plaisir et j'aurais aimé être sur le parquet et montrer de quoi je suis capable. Donc, j'ai vraiment hâte. 

Sur quelles forces vous appuierez-vous pour tenter d’aller glaner de Trophée ? Quels seront les clés de votre succès ?

On ne les a pas encore jouées parce qu'elles ne sont pas dans notre poule en Nationale Féminine 1, donc ça fait plaisir aussi parce que jouer tout le temps les mêmes équipes, c'est assez redondant. On sait que les deux poules n'ont rien à voir. Après comme l'a dit Morgan Debrosse, notre entraîneur, il faudra qu'on joue notre jeu avant de s'adapter à celui de Nice. Et puis, ça passera par une très grosse pression défensive comme on a l'habitude de le faire et de réussir à contenir leur meneuse.

Catégorie: 
Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Thomas Puentes
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Avril 2023
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Chapeau: 
Six années après être passé tout près d’un premier sacre face à Monaco, le CB Ifs fait son grand retour dans la capitale pour tenter de décrocher son premier Trophée Coupe de France. Dans ces rangs, Lucile Jérôme (1,75 m, 20 ans) aura elle aussi à cœur de rattraper le temps perdu.
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"L’aboutissement d’une belle saison"

Corps: 

Pour votre première saison en tant que coach, à seulement 24 ans, vous réussissez la prouesse de ramener Bourges en finale. Auriez-vous pu rêver mieux pour cette première saison à la tête des U18 ?

C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, d’une belle saison avec un groupe extraordinaire. D’un point de vue personnel je n’aurais pas pu rêver mieux. La saison s’est hyper bien passée d’un point de vue relationnel avec les filles. Des hauts et des bas comme dans toutes les saisons mais c’est une belle opportunité de conclure cette saison en beauté. On est content d’être à Bercy mais on ne va pas y venir pour faire de la figuration, on vient ici pour gagner.

On imagine votre excitation à quelques jours de la finale, sept ans après la dernière participation du club en finale…

Cela fait sept ans qu’on n’y est pas allé et ce qui est marrant là-dedans c’est qu’hormis Benoît mon collègue qui est sur la Nationale 2, personne n’a connu une Coupe de France au centre de formation. Que ce soit moi, le préparateur physique ou les filles. On est surtout très heureux d’y être. Et on peut se dire ce qu’on veut, que c’est que quatre matchs à gagner mais il faut les gagner. On a sorti Basket Landes, Lyon, on fait un très beau parcours. On a hâte que ça commence. Après je répète souvent aux filles que l’événement va être beau mais que quel que soit le résultat, il ne faut pas oublier qu’on est un centre de formation et qu’on prépare l’avenir.

Aviez-vous coché la Coupe de France en début de saison comme un objectif principal ?

Nous, à Bourges, on a toujours tendance à mettre l’accent sur la Coupe de France plutôt que sur le championnat. La Coupe de France offre une superbe visibilité et on préfère se dire qu’on met toutes les chances de notre côté pour la gagner plutôt que d’aller chercher une finale de championnat U18 ou Espoirs. L’objectif premier reste de former des joueuses pour le haut niveau mais l’objectif secondaire c’est la Coupe de France. Ça a toujours été comme ça.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cet "Objectif Bercy", sorte de cri de guerre instigué par vos joueuses avant chaque entraînement ?

L’année dernière, on fait une super saison mais cette année, ça s’est bien moins passé. En N2 Espoirs on a un bilan négatif, en U18 on est tombé dans la poule de Mondeville et on perd quatre fois contre elles. On a été bien moins dominant. Très vite on a su qu’on n’irait pas en finale U18 ou Espoirs donc Bercy est devenu la dernière chose à jouer. Ma capitaine Jade Ferret a été l’instigatrice de cet "Objectif Bercy." C’est sa dernière année, elle va partir à la fin de la saison et elle a à cœur de le faire avec un titre. C’est elle qui a commencé ça avant tous les entraînements puis elle a été vite suivie. Tout le monde s’est mis dans cette ambiance et en arrivant sur le plateau des quarts et demi-finales, on a une espèce d’osmose qui s’est créée dans le groupe où toutes les filles tirent dans le même sens, avec un objectif commun.

En demi-finale, vous aviez réussi un vrai tour de force en vous imposant face au FC Lyon ASVEL féminin. Sur quoi allez-vous vous appuyer pour rééditer la même performance face à Charleville-Mézières ?

Sur exactement la même chose que contre Lyon ou Basket Landes. On répète souvent aux filles que le plus important c’est d’être nous-mêmes et au pire de mourir avec nos armes. C’est ce qu’on a fait lors des quarts et des demi-finales en gardant nos principes défensifs et offensifs, en s’appuyant sur nos forces et c’est ce qu’on fera de nouveau en finale. Je refuse de me dire qu’on essaye d’être une autre équipe parce qu’on joue un adversaire. Faire ça, selon moi, c’est se dire que l’adversaire est plus fort alors que je sais qu’on peut jouer à armes égales.

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Surtitre: 
Finales Coupe de France
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 13. Avril 2023
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Pour sa première saison sur le banc de Bourges, Martial Gitton a réussi l’exploit de ramener les U18 féminines en finale de la Coupe de France, après sept ans d’absence.
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Les finales en direct sur La Chaîne L'Équipe

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Durant deux jours, l'Accor Arena de Paris vibrera au rythme des finales de la Coupe de France. Cette année encore, la prestigieuse salle parisienne fera le plein pour ce show mêlant ambiance, exploits sportifs et émotion.

Vous pourrez suivre l'intégralité des finales des Trophées féminins et masculins le vendredi 21 avril et des jeunes le samedi 22 avril dès 9h15 sur la chaine YouTube de la FFBB puis les finales « pros » à partir de 14h15 sur la Chaîne L'Équipe.

On connait désormais toutes les équipes qualifiées pour ce grand évènement dont voici le programme complet :

programme finales Coupe de France 2023

 

Toutes les actualités, les infos et les stats de la Coupe de France sont à retrouver sur le site coupedefrance.ffbb.com et sur les réseaux sociaux de la FFBB avec #CDFBasket

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Surtitre: 
Coupe de France
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Mars 2023
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Les finales de la Coupe de France qui se dérouleront le samedi 22 avril prochain à l'Accor Arena de Paris seront diffusées en direct sur la Chaîne l'Équipe. La radio RMC sera également partenaire de cet évènement.
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Fougères le retour, Beaujolais pour sa première

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Résultats des quarts et demi-finales du Trophée masculin de la Coupe de France

Site 1 : Aubenas (07)
Samedi 25 mars 2023
Quart de finale 1 - 17h15  : Beaujolais (NM2) - Metz (NM2) : 103-71
Quart de finale 2 - 20h00 : Sorgues (NM2) - Avignon Le Pontet (NM2) : 68-84

Dimanche 26 mars 2023
Demi-finale - 15h30 : Beaujolais (NM2) - Avignon Le Pontet (NM2) : 85-72

Site 2 : Fougères (35)
Samedi 25 mars 2023
Quart de finale 1 - 17h15  : Gennevilliers (NM2) - Pornic (NM2) : 70-85
Quart de finale 2 - 20h00 : Fougères (NM2) - Vanves (NM2) : 83-48

Dimanche 26 mars 2023
Demi-finale - 15h30 : Fougères (NM2) - Pornic (NM2) : 86-68

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Trophée Coupe de France masculin
Date d’écriture: 
Lundi, 27. Mars 2023
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Fougères a réussi son coup et défendra bien son titre le vendredi 21 avril prochain à l'Accor Arena. Les Bretons ont survolé le plateau organisé à domicile en battant successivement Vanves (83-48) et Pornic (86-68). En finale, ils devront se méfier de Beaujolais qui a déjoué tous les pronostics ce week-end. Issife Soumahora et ses partenaires ont surclassé Metz (103-71) avant de surprendre Avignon-Le Pontet (85-72).
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