Face à l’une des meilleures nations européennes, 3ème du dernier Euro en 2021, les coéquipières de Marine Fauthoux auront fort à faire. Les Tricolores, vice-championnes d’Europe en titre et médaillées de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo l’été dernier, auront besoin de tous les supporters du Sud-Ouest pour les conduire vers un dernier succès et faire le plein de confiance, juste avant de prendre la direction de l’Australie.

Pour leur premier été à la tête des Bleues, Jean-Aimé Toupane et son staff ont décidé de réaliser une large revue d’effectif en composant un groupe de 22 joueuses. Parmi elles, trois joueuses participent actuellement à la saison WNBA aux États-Unis : Marine Johannes (New York Liberty), Iliana Rupert (Las Vegas Aces) et Gabby Williams (Seattle Storm). Ces trois joueuses ne seront donc pas présentes à l’INSEP (Paris) le 9 août prochain pour le début de la préparation de l’Équipe de France féminine, qu’elles rejoindront ultérieurement.

D’autre part, deux jeunes joueuses sont également convoquées en tant que partenaires d’entraînement et participeront à la préparation des Bleues : Pauline Astier (1,76m, 20 ans) et Dominique Malonga (1,97m, 16 ans).

Le Groupe France :

Le programme de préparation des Bleues à la Coupe du Monde : cliquer ici

Les Jeux Olympiques étaient le rêve de sa carrière. Ils auront été sa dernière danse. À Tokyo l'été dernier, le bronze olympique autour du cou, Diandra Tchatchouang a disputé son dernier match de basket. L'ailière des Bleues aux qualités athlétiques incroyables aura marqué de son empreinte l'Equipe de France (107 sélections, 535 points), avec notamment 4 médailles européennes (2013, 2015, 2017 et 2021) et donc le bronze aux J.O. de 2021. Formée au Pôle France à l'INSEP, et après avoir poursuivi sa formation à Mayrland (NCAA - Etats-Unis), la tricolore avait fait son retour en France où elle remporte de nombreux trophées avec Lattes-Montpellier, Perpignan et Bourges. Elle gagne également l'Eurocoupe en 2016 avec le club berruyer. La vie de basketteuse terminée, on retrouvera très certainement Diandra Tchatchouang autour des parquets, elle qui est très engagée dans le sport et la vie associative notamment en Seine-Saint-Denis, son département, qu'elle a arboré sur son maillot en bleu pour terminer sa carrière.

Vice-championne d'Europe et médaillée de bronze olympique l'été dernier avec l'Equipe de France, Valériane Vukosavljevic a annoncé qu'elle ne ferait pas partie de l'aventure tricolore en 2022. "Après une année très intense, je marque une courte pause internationale; je ne participerai pas à la Coupe du Monde avec l’Equipe de France en Australie. Une organisation et une logistique compliquées pour un bébé de 7 mois à mes côtés" a t-elle déclaré sur les réseaux sociaux. Vainqueur de la Coupe de France avec Basket Landes en avril, Valériane Vukosavljevic avait révélé sa grossesse juste après les Jeux de Tokyo, et avait donné naissance à sa petite fille, Alani, le 28 janvier dernier.

L’Équipe de France féminine aura besoin de ses supporters cet été. En pleine préparation pour la Coupe du Monde 2022, les Bleues vont disputer deux rencontres de préparation en France, face à deux équipes européennes de très haut niveau.

À Marseille d’abord, les coéquipières de Sandrine Gruda (meilleure marqueuse de l’Histoire de l’Équipe de France) affronteront la Bosnie-Herzégovine le dimanche 21 août à 17h00*. Après 42 ans d’absence dans la cité phocéenne, les Tricolores auront besoin du public marseillais dans les tribunes du Palais des Sports pour les pousser vers la victoire face aux Bosniennes, révélations du dernier Euro.

Les Bleues seront opposées ensuite à la Belgique, au Palais des Sports de Pau le vendredi 2 septembre à 20h30*. Quelques jours avant de décoller pour l’Australie, l’Équipe de France féminine aura besoin de ses fans dans le Sud-Ouest pour les encourager face aux Belges, médaillées de bronze lors du dernier Euro.

Les billetteries pour ces deux rencontres de préparation sont désormais ouvertes, avec des places disponibles à partir de 12 euros. Une offre spéciale réservée aux clubs et groupes (à partir de 10 places achetées) est également disponible.

Toutes les infos billetterie sont sur :
http://billetterie.ffbb.com

Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont constitué une liste de 13 joueuses pour participer à la préparation de cette Équipe de France U23 féminine, convoquée à l’INSEP le dimanche 26 juin. Après plusieurs jours de stage, 12 joueuses s’envoleront le samedi 2 juillet pour Toronto afin disputer le GLOBL JAM TOURNAMENT, tournoi international U23 réunissant le Canada, la France, la Belgique et les États-Unis.

La liste des 13 joueuses retenues :

Ana Tadic (1,96m, 23 ans, Tarbes GB) sera présente au stage à l’INSEP, mais ne participera pas au tournoi de Toronto, n’étant plus considérée comme une joueuse U23.

Entraîneur : Jean-Aimé Toupane / Assistante : Cathy Melain / Assistant vidéo : Christophe Léonard

Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Ce rassemblement et ce tournoi pour cette Équipe de France U23 féminine va nous permettre d’évaluer des joueuses sur cette catégorie, de leur donner de l’expérience internationale face à de grandes nations de basket, et les préparer au plus haut niveau des compétitions des sélections nationales. On a donc constitué un groupe avec certaines qui ont déjà du vécu avec les A, d’autres joueuses potentielles qui ont connu les sélections jeunes, ou encore des filles parties aux États-Unis pour pouvoir évaluer leur évolution. Ce tournoi nous permettra de réfléchir sur la constitution d’un groupe France élargi pour les échéances à venir »

Programme Équipe de France U23 féminine
Dimanche 26 juin au vendredi 1^er juillet : Stage à l’INSEP (Paris)
Samedi 2 juillet : Transfert au Canada
Mardi 5 juillet à 11h00 (17h00 heure française) : États-Unis-France
Mercredi 6 juillet à 11h00 (17h00 heure française) : France-Belgique
Jeudi 7 juillet à 18h00 (0h00 heure française) : Canada-France
Samedi 9 juillet : Demi-finale
Dimanche 10 juillet : Finale

Plus d’infos sur le GLOBL JAM TOURNAMENT de Toronto (Canada) :
https://www.basketball.ca/globljam

Les Bleues connaissent désormais leurs adversaires du 1^er tour de la Coupe du Monde 2022, qui se déroulera à Sydney (Australie) du 22 septembre au 1^er octobre prochain. Légende du basket féminin australien, Michele Timms a placé les Bleues dans leur groupe B. En leur compagnie, on retrouve l’Australie (hôte de la compétition), la Serbie (championne d’Europe en 2021) et le Japon (vice-champion olympique à Tokyo, champion d’Asie en titre). Le Nigeria (champion d’Afrique 2021), qui a battu les Bleues à Belgrade le mois dernier lors du tournoi de qualification, et le Canada (4^e nation mondiale au ranking FIBA), complètent le groupe.

Groupe A : Belgique, Chine, Bosnie-Herzégovine, T.B.D (équipe à définir), Corée, États-Unis
Groupe B : France, Serbie, Japon, Nigeria, Canada, Australie

Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Equipes de France) : « La nouvelle formule de la compétition, avec seulement 12 équipes en lice, nous a réservé un tirage extrêmement difficile qui imposera à notre sélection nationale d’être au top de sa forme dès le premier jour de la Coupe du Monde. La préparation à cette Coupe du Monde sera donc essentielle pour amener l’Équipe de France féminine dans les meilleures dispositions possibles pour atteindre le tableau final. Dans les semaines à venir, la programmation des camps d’entraînement et matches de préparation sera dévoilée ».

Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Nous sommes désormais fixés sur nos adversaires pour le 1^er tour de la compétition, qui s’annonce déjà une vraie bataille. Notre groupe est très relevé, avec des équipes championnes sur leurs continents respectifs l’été dernier (Serbie en Europe, Japon en Asie, Nigeria en Afrique), l’Australie qui pourra compter sur le soutien de son public à domicile, ou encore le Canada (4^e nation mondiale). L’objectif sera bien évidemment de se qualifier pour les quarts de finale en terminant à l’une des quatre premières places du groupe, la meilleure possible pour disputer un quart de finale plus abordable ».

Une rencontre pour l'égo, le ranking FIBA et pour le futur. Déjà qualifiée pour la Coupe du Monde à Sydney, l'Equipe de France avait plusieurs très bonnes raisons de ne pas prendre son dernier match de qualification à la légère malgré l'absence d'enjeu. Elle s’est cependant fait largement bousculer d'entrée de jeu pendant dix minutes cauchemardesques d’un point de vue défensif. 32 points encaissés, 70% de réussite pour la Chine, des duels perdus en cascade, des erreurs de communication, un mélange mortel pour des Bleues dépassées dans le rythme et rapidement décrochées (16-32).

L’excellente réussite à trois-points, une des rares constantes positives depuis le début du tournoi, servait de cache misère pour ne pas sombrer. Une pluie de tirs primés s’abattait sur des Chinoises qui, de leur côté, exploitaient pleinement la taille de Xu Han (2,05 m), qui enchaînait les paniers pour maintenir l’écart. Si l’Equipe de France tentait de hausser le ton, elle offrait, encore une fois, trop de ballons à son adversaire qui ne se privait pas de la punir en retour. Face au Mali puis au Nigeria, les troupes de Jean-Aimé Toupane avaient déjà cumulé 54 ballons perdus. Les 14 de la première mi-temps dimanche soir demeuraient dans des standards incompatibles avec la rigueur du très haut niveau. Mises sous pression et repoussées loin du cercle, les Tricolores n’existaient que par leur adresse mais ne parvenaient à aucun moment à ralentir la Chine (40-54).

Aux absences d’Alix Duchet, Sarah Michel, Sandrine Gruda, Endy Miyem s’ajoutait celle d’Olivia Epoupa, ménagée pour la soirée. Une soirée qui virait à la démonstration collective dans le troisième quart-temps. C’est cette fois Sijing Huang qui livrait un véritable récital (39 d'évaluation !). Poste 4 hyper mobile et capable de créer pour elle comme pour ses coéquipières, elle a semé la désolation dans une défense française dépassée. +20, +30, la digue a définitivement cédé et le seul suspense rédisait dans l'addition finale. La Chine, qui avait déjà passé 100 points à la France en 1980 à Nankin, dépassait une nouvelle fois cette barre symbolique en fin de match.

Troisième de son groupe mais qualifiée pour la Coupe du Monde, l'Equipe de France bénéficiera d'une longue préparation cet été pour récupérer toutes ses forces vives et tenter de se remettre la tête à l'endroit après sa décevant prestation de Belgrade.

Chine bat France 103-70
 

Au soir de la deuxième journée du tournoi de qualification pour la Coupe du Monde 2022, la France et la Chine sont assurées de participer au rendez-vous planétaire dans un peu plus de 6 mois à Sydney. 

Si l'Equipe de France avait souffert lors des premières minutes face au Mali, impactée par l'intensité des Maliennes, elle a en revanche rapidement pris à la gorge une équipe du Nigeria qui a pris l'eau en à peine plus de deux minutes. Aimé Toupane insiste depuis sa prise de fonction sur la nécessité de défendre dur et de se projeter vers l'avant. Il a été servi par ses joueuses, présentes sur les lignes de passes et agressives vers le panier. Portées par Marine Johannès, de retour dans le cinq majeur, et Gabby Williams, les Bleues signaient un 13-0 qui provoquait une soufflante du coach nigérian envers ses troupes. Le Nigeria parvenait à réagir un instant par l'intermédiaire de Victoria Macaulay mais peinait à contrôler la variété des options françaises entre tirs de loin et fixations intérieures. Résultat des courses un premier quart-temps de rêve conclu sur un magistral 28-11.

L'écart montera même à +20 avant une longue période de disette pour les Tricolores, soudain passées d'incandescentes à frigorifiées. Plus de six interminables minutes sans marquer, gênées par le physique du Nigeria et par l'absence de jeu rapide. Leurs adversaires allaient chercher leurs points aux lancers-francs contrairement à des Françaises trop cantonnées en périphérie. Un bon passage du duo Alexia Chartereau-Helena Ciak permettait cependant de limiter les dégâts et de conserver fermement le contrôle des opérations à l’heure de regagner les vestiaires (38-27).

Une pause qui ne changeait rien à la nouvelle physionomie du match. Le Nigeria continuait de grignoter son retard à la faveur d’une pression défensive et de switchs qui semblaient "figer" l’attaque des Bleues. Malgré des rotations limitées, les triples championnes d’Afrique développaient un basket physique et efficace. Le momentum avait définitivement changé de camp et malgré quelques éclairs de Marine Johannès et l’apport de Sara Chevaugeon, elles parvenaient à multiplier les paniers près du cercle pour égaliser puis prendre la tête au début du quatrième quart-temps (54-56).

L’Equipe de France se montrait à nouveau trop dispendieuse (25 balles perdues) et ne parvenait pas à s’exprimer sur jeu placé. Elle ne devait son salut qu’à quelques tirs longues distances mais ne réussissait plus à sortir les stops défensifs qui lui auraient permis de s’offrir quelques contre-attaques. Le Nigeria, en confiance, s'appuyait sur Macaulay, dont le tir primé à une minute du buzzer mettait les Bleues sous pression (65-67). Un tir raté et une balle perdue plus tard, la France ne pouvait que constater les dégâts. 

Malgré ce revers décevant, le point-average positif de la France (+9) la met à l'abri de toute mauvaise surprise. 

Sans la meilleure marqueuse de l’histoire, Sandrine Gruda et son éternelle compère de la raquette, Endy Miyem, les Bleues devaient réinventer leur secteur intérieur. Tous les regards étaient donc tournés vers Iliana Rupert, déjà 40 sélections en Equipe de France à seulement 20 ans. Une expérience exceptionnelle pour une jeune joueuse qui a dû patienter dans l’ombre depuis ses débuts en 2019 et qui n’a pas tremblé face à ses nouvelles responsabilités jeudi soir.

Lancé dans le cinq majeur par Aimé Toupane, la Berruyère a permis à la France de sortir indemne d’un début de match compliqué. Comme on pouvait s’y attendre les Maliennes ont imposé un rude combat physique et une agressivité qui ont perturbé les médaillées de bronze olympiques. Mais le festival de Rupert (11 pts en 6’) a limité la casse avant que la profondeur du banc tricolore ne permette de commencer à creuser l’écart.

Encore équilibrés après sept minutes de jeu (14-16), les débats ont ensuite penché en faveur des Bleues grâce notamment au rythme donné par les entrées de Migna Touré, Marine Johannès et Lisa Berkani et par une remarquable adresse à trois-points. Ce spectaculaire bombardement extérieur lançait un 9-2 rassurant. Le Mali semblait baisser de pied et sur le point de céder (33-22) mais à la faveur d’un moment de flottement au cœur du deuxième quart-temps, en profitait pour rester au contact. Les Bleues abandonnaient quelques ballons et peinaient à contenir le phénomène Sika Kone. L’intérieure de Gran Canaria en Espagne avait été la grande révélation de la Coupe du Monde U19 l’été dernier et a régné dans la peinture lors de la première mi-temps, rentrant aux vestiaires à 16 points et 6 rebonds à 8/8 aux tirs !

Helena Ciak était donc envoyée en mission sur Kone, avec pour objectif de la ralentir et de la faire travailler défensivement. Consigne était clairement donnée de servir les intérieures mais la tâche s’avérait ardue face à une équipe remarquable de combativité et à l’exceptionnelle intensité. Résultat des courses une cascade de balles perdues et une difficulté constante à se rapprocher du cercle. Tout l’inverse du Mali qui multipliait les rebonds offensifs et les fautes provoquées. Toujours dans le sillage de Koné les troupes du coach espagnole Joaquin Brizuela recollaient même à -6 (53-47) avant que Migna Touré, toujours à longue distance, ne redonne de l’air à la France avant le début du money-time.

L'ancienne internationale 3x3 était clairement le facteur X d’une soirée pauvre au niveau basket, les deux équipes cumulant l’hallucinant total de 59 balles perdues ! Une gabegie douloureuse pour les yeux mais sans conséquence sur le score, quelques missiles derrière la ligne des 6,75 m, notamment de Gabby Williams, permettant à l’Equipe de France de conserver un matelas suffisant pour ne pas se faire de frayeurs et signer une première victoire dans le tournoi de qualification pour la Coupe du Monde.

Deuxième acte demain vendredi face au Nigeria, à 18h.

France bat Mali (77-66)

C'est dans la bulle sanitaire de Belgrade, intégrée dimanche dernier, que les Bleues devront aller composter leur ticket pour la Coupe du Monde 2022 (ndlr, qui se déroulera du 22 septembre au 1er octobre à Sydney en Australie). En Serbie, et comme l'a répété à maintes reprises Jean-Aimé Toupane, les Tricolores devront d'abord se concentrer sur elles-mêmes. Faire abstraction des contraintes sanitaires, des rumeurs autour du Nigéria, ou encore de la formule de ces tournois de qualification imaginée par la FIBA. Et surtout, ne pas tomber dans le piège de la suffisance face à des équipes, sur le papier, réputées plus faibles. En effet, le tirage au sort a réservé aux Bleues, trois équipes à leur portée avec le Mali, le Nigéria et la Chine.

Face au Mali ce jeudi (18h00), les coéquipières d'Alexia Chartereau (nouvelle capitaine en l'absence de Gruda) vont avoir l'occasion de se rapprocher de la qualification. Si un premier succès ne serait pas encore suffisant mathématiquement (ndlr, il faut terminer dans les trois premières places du groupe sur quatre pour se qualifier), une victoire leur permettrait en tout cas de poser un premier pied en Austalie.

Vice-championnes d'Afrique, les Maliennes n'ont participé qu'une seule fois dans leur Histoire à la Coupe du Monde (15^e place en 2010), et doivent permettre aux Bleues de se lancer de la meilleure des manières dans la compétition. Mais le premier match de l'ère Toupane en novembre dernier, et une défaite surprise en Ukraine (90-71), a permis de rappeler aux Françaises que chaque équipe vendra chèrement sa peau face à elles. Dont le statut de médaillées de bronze olympique est forcément un tableau de chasse rêvée pour tous les adversaires qui se dressent sur la route des coéquipières de Marine Johannes, qui honorera sa 100ème sélection ce soir.

France-Mali (18h00), en direct sur France 4

Les fans de basket vont être ravis ! Cinq matches des Équipes de France sont au programme de ce mois de février 2022, et les cinq rencontres seront diffusées en direct et en clair sur France 4 (chaîne n°14 de la TNT).

À Belgrade (Serbie), l’Équipe de France féminine (vice-championne d’Europe et médaillée de bronze aux J.O de Tokyo) aura pour objectif de valider son billet pour la Coupe du Monde 2022. Face au Mali (jeudi 10 février à 18h00), au Nigéria (vendredi 11 février à 18h00) et la Chine (dimanche 13 février à 18h00), les joueuses de Jean-Aimé Toupane devront terminer à l’une des trois premières places du groupe pour se qualifier à la Coupe du Monde 2022. Les rencontres seront commentées par le duo David Malarme-Céline Dumerc, qui avait déjà officié lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

Plus tard dans le mois, ce sera au tour de l’Équipe de France masculine (vice-championne olympique à Tokyo) de retrouver les parquets. Bien lancés (2 victoires en 2 matches) dans les qualifications à la Coupe du Monde 2023, les joueurs de Vincent Collet voudront enchaîner lors de la double confrontation face au Portugal (jeudi 24 février à 19h00 à Dijon et dimanche 27 février à 18h00 à Porto). Deux matches commentés par Jean-Philippe Guillin et Richard Dacoury.

Images et montage : Julien Bacot/FFBB

Comment avez-vous accueilli ce tournoi de qualification en pleine saison ?
Moi ça me fait plaisir à chaque fois que j'ai la chance de jouer en Equipe de France. C'est bien de faire un petit break par rapport à l'Euroligue, retrouver les amies. C'est cool.

Vous auriez préféré jouer en République Dominicaine au bord de la mer alors…
Je sais mais je ne pense pas au lieu. Juste à la ville et aux objectifs. Aller à Osaka ou Washington... Belgrade c'est juste à côté de Sopron donc ça évite un très long trajet et de la fatigue alors que je joue en Coupe de Hongrie le 18 février. Donc c'est mieux d'aller à Belgrade.

Vous intégrez à nouveau une bulle sanitaire, comment les joueuses vivent-elles ces conditions toujours particulières ?
(elle soupire) Effectivement ça ne s'arrête jamais. On a l'habitude mais à chaque fois on pense que c'est la dernière, et pourtant ça recommence. Après on sait quoi faire. Et à Belgrade il y aura du public, ça va faire du bien.

Certaines joueuses américaines ne s’inscrivent pas dans la durée dans les équipes nationales. Vous semblez de votre côté loin du one shot qu’on connaît parfois…
Mais les autres américaines n'ont pas la nationalité comme moi ! Ma mère est française. Et je ne comprends pas pourquoi je suis naturalisée ! J'ai le même statut que les autres américaines qui n'ont pas mon héritage familial. Je ne comprends rien. Je suis Française et Américaine, pas une Américaine avec un passeport.

Connaissez-vous le meilleur résultat de l’Equipe de France à la Coupe du Monde ?
5^e non…

En fait c’était en 1953 lors de la première édition, médaille de bronze. Après avoir remporté une médaille européenne et une médaille olympique en un été, visez-vous une médaille mondiale 
C'est mon objectif. Etre médaillée à chaque compétition. On a l'équipe pour faire ça. On est capables, donc pourquoi pas.