Equipe de France féminine | Page 9 | FFBB

Equipe de France féminine

Description equipe de france feminine

Les Bleues à Villeneuve d'Ascq contre la Lituanie

Corps: 

Quelques mois après leurs deux médailles à l’Euro 2021 (argent) et aux J.O. de Tokyo (bronze), les Bleues se lancent dans une nouvelle campagne : celle des qualifications à l’EuroBasket Women 2023, qui se déroulera en Israël et en Slovénie.

Pour ce premier rassemblement, les Bleues prendront d’abord la direction de l’Ukraine (jeudi 11 novembre, lieu à définir). De retour en France le vendredi 12 novembre, les Tricolores rejoindront Villeneuve d’Ascq pour y disputer leur deuxième match, face à la Lituanie (dimanche 14 novembre).

Les Tricolores évolueront au Palacium de Villeneuve d’Ascq, récemment rénové et dont les travaux pour porter la jauge de 1700 à 2116 places, se sont terminés en 2021. Une belle occasion pour les Bleues d’inaugurer ce nouveau Palacium avec ce match international, elles qui avaient déjà disputé un match de qualification à l’Euro 2019 dans cette même salle, face à la Roumanie le 15 novembre 2017.

La billetterie de cette rencontre ouvrira dans le courant du mois d’octobre. Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

QUALIFICATIONS EUROBASKET WOMEN 2023
Dates Match Lieu
Jeudi 11 novembre 2021 à 19h00 Ukraine-France À définir
Dimanche 14 novembre 2021* France-Lituanie Villeneuve d’Ascq (France)
Jeudi 24 novembre 2022* France-Finlande À définir
Dimanche 27 novembre 2022* France-Ukraine À définir
Jeudi 9 février 2023* Lituanie-France À définir
Dimanche 12 février 2023* Finlande-France À définir


Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?
Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women ​​2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.
La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro ​​2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Septembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Médaillée de bronze cet été aux Jeux Olympiques de Tokyo, quelques semaines après l’argent à l’Euro 2021, l’Équipe de France féminine fera sa rentrée en novembre prochain à l’occasion des qualifications à l’Euro 2023. Après un premier match en Ukraine le 11 novembre (lieu à définir), les Bleues prendront la direction du Palacium de Villeneuve d’Ascq (2116 places), où elles affronteront la Lituanie le dimanche 14 novembre.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
Pour Newsletter: 

"Une nouvelle direction"

Corps: 
La FFBB mène actuellement une réflexion autour de la nouvelle constitution du staff technique de l’Equipe de France, en concertation avec le Directeur Technique National, Alain Contensoux, le Directeur de la Performance et des Equipes de France, Jacques Commères et la General Manager, Céline Dumerc.

Toutes les pistes seront étudiées afin de garantir les résultats de l’Equipe de France féminine dans les compétitions à venir et maintenir son statut au plus haut-niveau international, notamment dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris en 2024 et Los Angeles en 2028.

Valérie Garnier sera restée 8 ans à la tête des Bleues, pour un bilan de 101 victoires et 32 défaites (75,9%). Elle a remporté cinq médailles internationales depuis sa prise de fonction le 27 août 2013, un record.

Jean-Pierre Siutat - Président de la Fédération Française de BasketBall : « Depuis sa prise de fonction en 2013, Valérie Garnier a remporté cinq médailles internationales, faisant en sorte que l’Equipe de France se maintienne au plus haut niveau tout en intégrant des jeunes joueuses au fil des compétitions, une condition indispensable pour assurer la continuité des bons résultats au niveau international. Un équilibre difficile qu’elle a pourtant su trouver et qui a permis à la France de terminer sur le podium des Jeux Olympiques de Tokyo. 
Je souhaite très sincèrement, de la part de notre grande famille fédérale, féliciter et remercier Valérie pour ces résultats dans le plus haut niveau de constance, ce palmarès exceptionnel et cet investissement et loyauté sans faille au basket français. Nos chemins se séparent aujourd’hui afin de donner une nouvelle dynamique à l’équipe nationale, alors que Paris 2024 se profile à l’horizon. L’Equipe de France demeure plus que jamais ambitieuse et cherchera à décrocher un titre qui lui échappe depuis 2009. Je remercie Valérie pour tout et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. »

Alain Contensoux – Directeur Technique National : « Le choix a été fait aujourd’hui de donner une nouvelle direction à l’Equipe de France féminine, qui débutera prochainement les qualifications pour l’EuroBasket 2023 et la Coupe du Monde 2022. Les Bleues ont fait preuve d’une remarquable régularité dans la performance depuis près de dix ans et la FFBB est persuadée de la capacité de l’Equipe de France à franchir encore un palier dans l’excellence. Si Valérie Garnier ne sera plus à la tête de l’Equipe de France, nous souhaitons réfléchir à lui confier des missions au sein de la FFBB afin de continuer à profiter de son expertise et de sa capacité à transmettre. »
Surtitre: 
Equipe de France féminine
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Septembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Valérie Garnier, coach de l’Equipe de France féminine de basket, double médaillée cet été au Championnat d’Europe et aux Jeux Olympiques, ne sera plus la coach des Bleues pour les prochaines compétitions internationales.
crédit: 
FFBB/Bacot
Pour Newsletter: 

Face à l'Ukraine, la Lituanie et la Finlande

Corps: 

Double médaillée cet été, en argent à l’Euro 2021 en juin dernier à Valence (Espagne), puis en bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo début août, l’Équipe de France féminine est fixée quant à ses adversaires pour les qualifications à l’Euro 2023, qui débutent en novembre prochain. Le tirage au sort, effectué ce vendredi matin par la FIBA (fédération internationale), a placé les Bleues dans un groupe composé de l’Ukraine, la Lituanie et la Finlande.

Groupe A : Belgique, Bosnie-Herzégovine, Allemagne, Macédoine du Nord
Groupe B : France, Ukraine, Lituanie, Finlande
Groupe C : Espagne, Hongrie, Roumanie, Islande
Groupe D : Turquie, Slovénie, Pologne, Albanie
Groupe E : Serbie, Croatie, Bulgarie
Groupe F : Russie, Monténégro, Danemark, Autriche
Groupe G : Grèce, Grande-Bretagne, Portugal, Estonie
Groupe H : Italie, Slovaquie, Luxembourg, Suisse
Groupe I : Biélorussie, République Tchèque, Pays-Bas, Irlande
Groupe J : Suède, Lettonie, Isräel

Les rencontres auront lieu le jeudi 11 novembre 2021, dimanche 14 novembre 2021, jeudi 24 novembre 2022, dimanche 27 novembre 2022, jeudi 24 février 2023 et dimanche 27 février 2023. Ordre des matches et horaires à définir.

Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?
Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women 2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.
La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro 2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

Surtitre: 
Qualifs EuroBasket Women 2023
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a procédé ce vendredi matin au tirage au sort des groupes de qualification à l’EuroBasket Women 2023, qui se déroulera en Slovénie et Israël. L’Équipe de France féminine a été placée dans le groupe B, en compagnie de l’Ukraine, la Lituanie et la Finlande, et débutera sa campagne de qualification à l’Euro 2023 en novembre prochain.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
Pour Newsletter: 

Pas le temps de souffler

Corps: 

8 août 2021, l'Equipe de France féminine monte sur la 3ème marche du podium des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Douze jours plus tard, ce vendredi 20 août à 11h00, les Bleues seront devant leurs écrans pour suivre le tirage au sort des qualifications à l'EuroBasket Women 2023.

Trois fenêtres de qualification attendent les Tricolores, en novembre 2021, novembre 2022 et février 2023. Vice-championne d'Europe en 2021 à Valence (Espagne) quelques semaines avant les Jeux, les Tricolores seront bien entendu têtes de série dans ce tirage au sort, en compagnie de l'Espagne, la Belgique, la Serbie et la Turquie, qu'elles ne pourront donc pas affronter dans ces qualifications (cliquer ici pour connaître les chapeaux)

Comment se qualifier pour l'EuroBasket Women 2023 ?
Dix groupes seront constitués à l'issue du tirage au sort. Israël et la Slovénie, pays hôtes de l'édition 2023 et d'ores et déjà qualifiés, participeront tout de même aux qualifications. Les équipes classées à la 1ère place de chaque groupe, ainsi que les 4 meilleures deuxièmes, seront qualifiés pour l'Euro 2023.

Pour suivre le tirage au sort des qualifs à l'EuroBasket Women 2023 en direct, rendez-vous sur la chaîne YouTube FIBA.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Les festivités du bronze olympique à peine retombées, que les Bleues doivent se tourner vers les qualifications à l'EuroBasket Women 2023 qui débuteront en novembre prochain et dont le tirage au sort des poules se déroule ce vendredi 20 août à 11h00.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
Pour Newsletter: 

Les U19F ne verront pas les quarts

Corps: 

Après un premier quart-temps brouillon des deux côtés, c’est le Canada pourtant dernier de son groupe, qui prend la tête. Les Françaises peinent à mettre en place leur jeu et à percer la défense des Canadiennes. Pauline Astier et Louise Bussière qui commencent à faire mouche à trois points permettent tout de même à la France de prendre la tête avant la pause.

La nouvelle dynamique initiée par les Tricolores en fin de première mi-temps se poursuit et leur permet de conserver une longueur d’avance. C’est un nouveau visage que présentent les U19F au retour des vestiaires, mais les Canadiennes ne lâchent rien. Elles parviennent même à repasser en tête grâce à leur adresse à mi-distance.

Plus que dix minutes pour renverser la tendance et s’offrir une place en quart de finale. Les Tricolores l’ont bien compris et reviennent sur le terrain plus motivées que jamais en inscrivant un 10-2 en seulement deux minutes de jeu ce qui leur permet de mener à nouveau. Mais les Canadiennes n’ont pas dit leur dernier mot et comme à chaque fois qu’elles sont menées depuis le début de la rencontre, elles assomment leur adversaire à coup de trois points et prennent la tête jusqu’à la fin. Les Françaises échouent aux portes des quarts, mais la compétition n'est pas encore terminé, il leur reste les matchs de la classement pour les places 9 à 16 à jouer. Rendez-vous vendredi pour la première des trois rencontres restantes.

Canada bat France : 79-72

Surtitre: 
Coupe du Monde U19F
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Aux termes d’un match serré les Bleuettes s’inclinent face au Canada et échouent aux portes des quarts de finale.
crédit: 
FIBA
Pour Newsletter: 

« C’est encore difficile d’y croire »

Corps: 

Est-ce que vous commencez un peu à réaliser que vous êtes médaillées de bronze ?

Même avec la médaille dans la main c’est encore difficile d’y croire. C’était ma première sélection avec l’Équipe de France, c’était un été incroyable et terminer avec une médaille c’est incroyable.

Que représente cette médaille pour vous ?

 J’ai grandi aux États-Unis mais je suis vraiment fière d’être française, avec ma famille on est vraiment fiers d’être français. C’était un but dans ma carrière, c’est un moment génial pour moi.

La compétition s’est jouée à huis clos, est-ce que vous avez hâte d’enfin pouvoir rencontrer les fans cet après-midi au Trocadéro ?

Oui, oui j’avais hâte que ce moment arrive, parce qu’on a joué sans public. Alors oui, c’était incroyable, mais ça me manque beaucoup le public. Et je pense que c’est une fierté pour le public, pour nous, pour la France, donc partager ça avec les supporters ça va être génial.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour sa première année sous le maillot bleu, Gabby Williams s’est imposée en tant que pièce maitresse de l’Équipe de France féminine.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Douce vengeance

Corps: 

La constance au plus haut niveau des Bleues est indéniable. Sept podiums consécutifs à l’EuroBasket, trois demi-finales de rang aux Jeux Olympiques. Mais depuis le titre européen de 2009, l’Equipe de France féminine a connu bien des frustrations l’heure de conclure ses compétitions.

Les Bleues ont cependant débuté la rencontre de la meilleure des manières, portées par l’activité de Gabby Williams, remarquable à tous les niveaux depuis le début des Jeux Olympiques. Le meilleur moyen de ne pas ressasser les frustrations de la veille et de faire comprendre aux Serbes que le combat serait bien réel (14-10). Des championnes d’Europe qui ne semblaient pas s’en émouvoir, réagissant immédiatement par un 0-9. Comme lors de la finale de l’EuroBasket, l’Américaine naturalisée Yvonne Anderson perforait à répétition la défense tricolore et s’assurait que les débats allaient rester équilibrés.

En face les expérimentées Sandrine Gruda et Endy Miyem portaient l’attaque française. Ayant vécu la déception d’une quatrième place olympique elles cumulaient 25 points et 7 rebonds à la pause. Miyem poursuivait son chantier à la sortie des vestiaires. Celle qui occupe la 7e place au classement des joueuses les plus capées (232 sélections) exorcisait ainsi sa finale ratée à l’EuroBasket (1/6 aux tirs).

L’Equipe de France réagissait également parfaitement à la montée en pression de la défense serbe et de ses prises de risques sur une press tout terrain ayant fait des dégâts par le passé. Et pour la briser, Valérie Garnier trouvait en Marine Fauthoux la solution idéale. La jeune femme a du caractère et l’avait démontré la veille en ne se cachant pas derrière son petit doigt à l’heure de livrer ses impressions en zone mixte. Enervée de la trop grande passivité de son équipe elle avait tout tenté pour apporter un peu de vie à la rencontre. Samedi après-midi c’est elle qui a dynamité le match pour le bronze au cours d’un troisième quart-temps parfait : 9 points à 100% de réussite et une passe décisive pour faire passer la France de 53-50 à 65-52.

Sonnées les Serbes avaient beau durcir le jeu et assommer Fauthoux, elles ne parvenaient à enrayer une mécanique qui fonctionnait à la perfection. La France lançait le quatrième quart-temps par trois tirs primés consécutifs et s’envolait 78-59. Comme elle l’avait fait contre la Chine en quarts, la Serbie se lançait dans un dernier run désespéré (0-12 en trois minutes). Trop tard cependant pour priver les Bleues de leur deuxième médaille de l’été. Mais ce bronze a le goût du bonheur et non celui des larmes.

France bat Serbie  91-76

Les réactions
Endy Miyem :
"C’était un long été et on s’est battu jusqu’au bout. C’est une belle récompense de finir avec cette médaille de bronze. On devait utiliser la colère et la tristesse d’hier. On s’est envoyé quelques messages entre joueuses et on pouvait voir dans nos yeux que nous étions prêtes."

Iliana Rupert : "Le plus important c’était la récupération. Rentrer au village, vite manger, vite se coucher. On avait toutes confiance en chacune de nos coéquipières, on connaît la Serbie et on avait toutes la finale de l’EuroBasket dans un coin de notre tête et on allait sortir les crocs pour décrocher la médaille."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a exorcisé ses démons en s’imposant face à la Serbie (91-76) pour s’offrir la médaille de bronze des Jeux Olympiques de Tokyo.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Comme on se retrouve

Corps: 

Si la rivalité n’a pas le prestige d’un France-Espagne, la confrontation avec la Serbie est également un classique du basket féminin. Un classique qui a rarement souri aux Bleues, privées de deux médailles d’or européennes et d’une médaille de bronze olympique par la Serbie ces cinq dernières années.

Les deux vaincues de la demi-finale n’abordent pas le match pour la médaille de bronze dans les mêmes dispositions. Les Serbes ont rapidement lâché face aux Etats-Unis après leur exploit contre la Chine en quart de finale. Une défaite contre Team USA n’a pas le même impact psychologique que celle subie par les Françaises face au Japon. Abattues et frustrées, elles devront trouver les ressources psychologiques pour rebondir. "Il faut garder le bronze en ligne de mire. C’est ce qui doit nous animer, nous motiver, nous donner de la force pour passer au-dessus de la douleur et de la déception", soufflait Endy Miyem, apparue très marquée en zone mixte. "Il faut basculer et faire fi de la frustration. Ou mettre notre colère sur le match face aux Serbes", prévient Valérie Garnier.

Après près de trois mois passés ensemble et la finale ratée de l’EuroBasket, les Tricolores ont une ultime chance d’égayer leur été. "Ce qui m’inquiète c’est le peu de temps qu’on a de récupération", souligne leur coach. L’étrange calendrier olympique a ainsi placé le match féminin pour le bronze après la matinale finale masculine. Rentrées au village à 23h, les joueuses n’auront ainsi que quelques heures pour basculer sur leur dernier objectif. "Je veux aller chercher ma médaille. On peut rejouer dans deux minutes je m’en fous", lâchait Marine Fauthoux avant de rejoindre les vestiaires. Une Fauthoux qui a mené la trop tardive révolte face au Japon et qui pourrait jouer un rôle majeur dans la quête du bronze, Valérie Garnier ayant déjà annoncé que les rotations seraient nombreuses contre la Serbie. "Je pense qu’on a l’esprit et le caractère pour le faire", concluait la jeune meneuse avant d’aller s’offrir quelques heures de repos.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine défie la Serbie qui l’a privée du titre européen en 2015 et 2021 ainsi que du bronze olympique en 2016.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
Pour Newsletter: 

Eblouies par la Rui

Corps: 

L’échauffement de l’équipe japonaise est un bon aperçu de ce qui attend ses adversaires. Cinq assistants dans la raquette, deux joueuses au niveau des lancers-francs et dix autres sagement installées en arc de cercle autour de la ligne à trois-points, prêtes à bombarder pendant plusieurs minutes à longue distance. Le Japon connaît ses forces et ses limites et récite à merveille le basket qui peut le faire gagner.

L’Equipe de France était prévenue après avoir été battue en poule. Mais elle a malgré tout subi de plein fouet l’agressivité nippone, encaissant un 4-9 en trois petites minutes. Pas assez dures, trop facilement débordées sur les un-contre-un, les Tricolores ont cependant rapidement réagi et notamment grâce à l’apport d’un banc décisif. Alexia Chartereau efficace, Marine Fauthoux impliquée en défense et Iliana Rupert, opportuniste, signaient un 9-0 autoritaire.

La France solidement installée en tête (22-14), le retour aux affaires de Rui Machida allait totalement changer la donne. La joueuse du Fujitsu Red Wave dans le championnat local est un petit général d’1,62 m qui imprime un rythme effréné aux rencontres et distribue le caviar à la louche. Après avoir égalé le record olympique de passes décisives (15) face au Nigeria, elle a délivré un récital lors du deuxième quart-temps. Intenable, elle enchaînait les contre-attaques ou les fixations pour offrir à ses coéquipières des paniers faciles ou des tirs ouverts. Le fonds de commerce de Japonaises qui signaient un différentiel de 15 points sur la période !

Et le retour des vestiaires n’arrangeait rien. Si Sandrine Gruda imposait sa puissance près du cercle, le Japon continuait sa cavalcade infernale sous la direction d’une Machida magistrale. Quand cette dernière faisait mouche au-delà des 6,75 m l’écart grimpait à +15. Valérie Garnier tentait alors le pari radical de changer d’un coup d’un seul l’intégralité de son cinq. Un choix qui ne modifiait pas radicalement le momentum d’un match dominé de la tête et des épaules par Machida et l’adresse du Japon qui comptera jusqu'à 27 points d'avance.

Gabby Williams, maladroite, continuait malgré tout à se battre sur tous les ballons et le banc encourageait bruyamment les joueuses sur le parquet. Marine Fauthoux menait un dernier rush volontaire mais bien trop tardif.

Si la déception est immense pour les Françaises, elles vont devoir très vite se remettre la tête à l’endroit. Le match pour le bronze est en effet programmé à 9h00 demain matin, face à la Serbie qui, rapidement menée de 20 points par les Etats-Unis, a préservé ses cadres. L’affiche est la même qu’à Rio en 2016 et en finale de l’EuroBasket il y a quelques semaines. Avec un dénouement à changer.

Japon bat France  87-71

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on ne revient pas en défense on a beaucoup de difficultés surtout avec des difficultés pour scorer. En début de match sur attaque placée nous avons réussi à tenir mais elles ont trouvé beaucoup de tirs sur les contre-attaques. Nous avons des grandes et elles nous ont beaucoup puni sur les switches. C'est un basket fait de fondamentaux de vitesse, de courses, de passes et de shoots. Des fondamentaux parfaits à une vitesse très importante et une qualité d'adresse dont on n'a pas l'habitude. C'est très intéressant à voir mais c'est difficile à jouer. Le Japon s'est préparé toute l'année et est présent pour les Jeux. Il va falloir se concentrer sur le match de demain. Il ne nous reste que 17 heures pour se reposer et si nous sommes frustrées il va falloir l’oublier pour aller chercher le bronze. Mes joueuses ont donné le maximum mais nous avons été dans l’échec offensivement. Et je sais qu’elles donneront le maximum demain. La solution sera sans doute de tourner beaucoup plus pour oublier la fatigue. Finir une compétition par une victoire avec une médaille de bronze c’est l’objectif. Il y a aussi une revanche à prendre sur l’équipe serbe."

Sandrine Gruda : "Notre défense n’était pas là ce soir. J’ai dit à l’équipe que nous avons battu l’Espagne et c’est un privilège de pouvoir jouer pour une médaille. Nous n’avons pas de temps à perdre à propos de ce match. Il faut se concentrer sur la Serbie. Il faut laisser les émotions négatives de côté et rentrer dans l’analyse du jeu serbe afin de trouver les tactiques à mettre en place pour les faire jouer."

Marine Fauthoux : "Les trois-points sont tombés de tous les côtés. C’est un jeu atypique, ça court partout, ça shoote de tous les côtés. Nous n’étions pas prêtes encore une fois. On doit se regarder dans une glace avant tout. On perd de 4 le premier match et là on en prend 20. C’est une faute de notre part. On aurait dû bien mieux maîtriser ce match. On peut les dominer mais si on perd deux fois c’est qu’elles sont meilleures."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine n’a rien pu faire face à la vista de la meneuse Rui Machida qui a mené le Japon à une historique finale olympique (71-87). Les Bleues joueront le bronze à 9h00 contre la Serbie, comme en 2016.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

L’heure de la revanche

Corps: 

"On sait que le basket japonais peut fonctionner. On veut jouer notre style de basket et essayer de gagner une médaille d’or." Si le Japon en a surpris plus d’un aux Jeux Olympiques, ce n’est le cas ni de ses joueuses ni de son coach, l’Américain Tom Hovasse qui répètent à qui veut l’entendre que leur ambition est d’aller au bout à Tokyo. Difficile à imaginer d’une équipe privée de sa meilleure joueuse blessée au genou et où pas un élément ne dépasse les 1,85 m. Mais le basket proposé par les Japonaises, fait de vitesse, de coupes incessantes et d’un bombardement incessant à longue distance est non seulement un régal pour les yeux mais également redoutable d’efficacité. Le tout emmené par la meneuse modèle de poche Rui Machida qui tourne à 12,8 passes décisives de moyenne depuis le début du tournoi.

L’Equipe de France s’est faite cueillir d’entrée (70-74) et semble cette fois pleinement consciente. Et plus important encore sur une dynamique bien différente. "Après le Japon il y a eu une vraie remise en question", estime Valérie Garnier. "Et cette énergie qui nous anime, qui nous porte, le fait de ne pas plier sont essentiels dans une compétition aussi dure que les Jeux Olympiques." Plus encore que des adaptations tactiques c’est avant tout un nouvel état d’esprit qui habite les Bleues. "Contre l’Espagne, on devait être agressives, méchantes", précise Endy Miyem. "On l’a compris après le premier match. Mercredi on a pris des coups, on en a donnés. Sans pleurer. En serrant les dents. On ne veut plus se retrouver dans un rôle de victimes, ce n’est pas nous."

Ce fameux supplément d’âme qui habite parfois des équipes moins talentueuses a sans doute fait son nid sur le banc de l’Equipe de France et la perspective de retrouver le Japon en demi-finale n’est pas pour leur déplaire. "Ce n’était pas nous contre le Japon. Aujourd’hui je suis contente d’où on est et qui on est", insiste Gabby Williams, dont la détestation viscérale de la défaite n’est pas étrangère à ce changement d’approche. "Maintenant on veut notre revanche. C’est la situation parfaite pour nous."

Reste que la réponse devra également être technique. La défense qui a limité l’Espagne à 64 points aura un nouveau défi. Le Japon tourne à près de 83 points de moyenne et vient d’inscrire 14 paniers primés contre la Belgique après en avoir réussi 19 face au Nigeria. Les Bleus ont cependant les armes physiques pour dérégler la belle mécanique, comme avaient su le faire les Etats-Unis au premier tour. 9 ans après les Jeux de Londres, l’occasion est belle de retrouver la finale olympique.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Battue par le Japon en phase de poule, l’Equipe de France féminine a l’occasion de prendre sa revanche en demi-finale des Jeux Olympiques.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Bleues Marine

Corps: 

Son talent n’a jamais été en doute. Ses inspirations géniales. Ses cassages de cheville. Ses tirs en suspension. Marine Johannès a de l’or dans les mains. Mais pour franchir un dernier pallier dans sa carrière, c’est sur sa capacité à porter une équipe dans les moments décisifs qu’elle sera jugée. Céline Dumerc, pas la plus réputée des scoreuses, s’était totalement transcendée aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, portant sur ses épaules l’Equipe de France vers la finale. Mardi soir, face à l’Espagne, Marine Johannès a de nouveau ébloui par sa facilité à créer pour elle et pour les autres. Mais plus important encore, c’est elle qui a inscrit le panier le plus important du match, à 23 secondes de la fin et alors que le buzzer allait marquer la fin de la possession, pour donner trois points d’avance à la France (65-62).

Un tir miracle, avec la planche, sur un pied et en tombant vers sa gauche. "Un panier à la Marine", souriait Valérie Garnier qui, depuis le début du tournoi, a choisi de l’utiliser en sortie de banc. "J’ai failli perdre la balle. J’ai tenté de la récupérer et je sentais que j’allais devoir tirer. J’ai visé la planche parce que c’est plus facile à 45°… et j’ai eu un peu de chance", commentait de son côté la joueuse qui, si elle affiche toujours la même réserve face aux journalistes, sait visiblement donner de la voix sur le terrain. "J’ai encore la voix de Marine dans mon oreille qui répète : on ne perd pas ce match, on ne perd pas ce match !", glissait ainsi Endy Miyem en conférence de presse.

La confiance est un élément clé dans le jeu de Marine Johannès. La joueuse n’a aucun mal à le reconnaître et ne doit pas se laisser affecter par les temps faibles qui peuplent une rencontre : "J’essaye d’être agressive. Je vais faire des erreurs, tout le monde le sait mais j’essaye de garder confiance." Une approche qui porte ses fruits et qui continue d’impressionner des coéquipières conscientes des qualités hors-normes de la jeune femme de 26 ans. "Elle est incroyable. C’est une marqueuse et elle est clutch", insiste Gabby Williams. "On sait qu’elle peut nous sortir de gros tirs. Quand je l’ai vu partir j’avais confiance et d’ailleurs toute l’équipe a commencé à replier", ajoute Alix Duchet.

Vendredi, à 13h00, l’Equipe de France retrouvera le Japon en demi-finale. Avec la volonté d’effacer sa défaite en ouverture. Les dynamiques ne sont plus tout à fait les mêmes. Le 27 juillet dernier, les Bleues avaient été bousculées par la vitesse et l’adresse japonaise. Johannès avait dû se contenter de 5 points en 16 minutes. 9 jours plus tard, l’heure est à la revanche.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Meilleure marqueuse du quart de finale face à l'Espagne, Marine Johannès a surtout été décisive avec un tir au buzzer à 23 secondes de la fin.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Vive l'égalité hommes-femmes

Corps: 

Après s’être affrontées quatre fois en l’espace de trois mois cet été la France et l’Espagne avaient rendez-vous mardi soir pour un nouveau duel inédit puisque jamais les ennemis jurés ne s’étaient retrouvés face à face aux Jeux Olympiques. Médaillées d’argent à Rio, les Espagnoles étaient le dernier espoir d’un basket qui a manqué son rendez-vous européen en juin puis vu hier soir la fratrie Gasol partir à la retraite après son élimination en quart de finale contre les Etats-Unis.

Une période délicate que les joueuses de Lucas Mondelo voulaient adoucir en mettant les Bleues au pas. Cristina Ouviña en mode vengeuse masquée lançait les hostilités (6-11) mais très rapidement l’Equipe de France prenait le contrôle des opérations. Gabby Williams, frappait deux fois à longue distance avant le début du show Marine Johannès. La Villeurbannaise n’est pas encore un modèle de constance mais lorsqu’elle prend feu, peu de joueuse en Europe peuvent proposer son niveau de créativité. En dix minutes elle signait 11 points et 2 passes et sur la période la France a signé un +17. Gênée par l’agressivité de son adversaire, l’Espagne était, de plus, trahie par son adresse extérieure, arrosant avec une constance très éloignée des standards affichés depuis le début des Jeux (deuxième équipe la plus adroite derrière les Etats-Unis).

Les Bleues, inspirées et appliquées, en profitaient pour se détacher, comptant jusqu’à 14 points d’avance (33-19). Elles payaient cependant un lourd tribut aux fautes, Valérie Garnier étant obligée de pianoter sur son banc pour préserver des intérieures toutes sous la menace. Astou Ndour, en lévitation depuis son arrivée à Tokyo (22,7 pts, 10,0 rbds de moyenne), en profitait pour débuter son chantier, bien servie sur le jeu à deux par Ouviña. Les trop nombreuses balles perdues (12 à la pause) venaient ternir le bel ouvrage tricolore et limiter l’écart à la pause (36-30).

Avec un duo Sandrine Gruda-Endy Miyem limité à 4 points la France pouvait cependant espérer du mieux offensivement. Et la meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection répondait à ses attentes en inscrivant deux paniers consécutifs pour lancer la deuxième mi-temps. Sa faute antisportive coupait un instant les jambes de ses coéquipières mais les Bleues toujours portées par Johannès repartaient de plus belle (50-40). Toutes les rotations françaises apportaient alors leur écot à l’œuvre collective à l’image d’Iliana Rupert, imposante au rebond ou Marine Fauthoux sacrifiant son corps pour provoquer la quatrième faute d’Alba Torrens.

A l’approche du money-time l’Equipe de France n’avait rien laissé échapper de son avance (55-48) mais son attaque semblait soudain statique. Muette pendant de longues, trop longues minutes, elle voyait fondre sur elle une Espagne revigorée par son joker Maite Cazorla qui se fendait de 8 points pour repasser en tête. La fin de match était un chassé-croisé permanent. A 48 secondes du buzzer Marine Johannès réussissait un tir dont elle a le secret, sur de mauvais appuis et en déséquilibre avec la planche pour offrir trois longueurs d'avance aux siennes. Après un panier de Cazorla et un lancer-franc raté de Duchet, Mondelo tentait le tout pour le tour en dessinant un système pour un tir primé. Une prise de risque qui se terminait sur une balle perdue et qui offrait à la France sa troisième demi-finale consécutive aux Jeux Olympiques.

France bat Espagne : 67-64

Les réactions
Sandrine Gruda :
"C’était fort en émotions. Tout mouvement, toute attitude peut être décisive. Quand elles sont repassées devant je me suis dit mais non, pas encore, pas ce soir, pas cette fois-ci. On était déterminé à ne pas laisser filer cette rencontre entre nos doigts. Nous sommes une équipe déterminée et dans un élan qui nous permet d’être soudées. Cette énergie permet de remonter la pente dans des situations où on peut bégayer. On souvent perdu des matches contre elle et les battre sur cette scène mondiale c’est juste énorme."

Alix Duchet : "C’est une fierté d’équipe. On a sorti toutes nos tripes. La dernière minute a été interminable. La fin c’est tout dans le mental et rester focalisée sur le prochain tir sans se soucier de ce qui s’est passé. Battre l’Espagne c’est une saveur supplémentaire évidemment mais ça aurait été tout autre adversaire c’est une qualification pour le dernier carré. Contre le Japon il faudra s’adapter. Nous sommes dans une nouvelle dynamique et nous sommes vraiment une équipe de 12 joueuses."

Endy Miyem : "On a rencontré pas mal d’obstacles mais on a continué malgré tout avec une véritable volonté de gagner. Je suis très heureuse de la façon dont nous avons gagné. Parfois nous sommes devant et quand l’équipe revient, on a tendance à baisser la tête et on joue différemment. Aujourd’hui ce n’était pas le cas. On a eu des moments difficiles mais nous avons continué à jouer de manière agressive. Parfois on parle et sur le terrain on ne fait pas. Ce soir on l’a fait. On arrêtait pas de se dire : on ne perd pas, on ne perd pas. Ça nous a aidés de se parler, de rester fortes, de ne pas se laisser submerger par la situation. Nous sommes restées ensemble et solides."

Valérie Garnier : "Aujourd’hui nous avons gagné un match important pour le basket féminin français. Je suis très fière de mes joueuses et de mon staff. Quand je regarde les statistiques elles ne sont pas en notre faveur. Mais on a tenu. Le projet c’était de voler la confiance des Espagnoles. L’abnégation en défense, avoir une capacité de gérer les temps faibles, c’est ce qu’elles ont fait de manière exceptionnelle. Je pense que l’Espagne s’attendait à une petite équipe française qui plie, qui lâche à un moment donné. Il fallait montrer qu’on était toujours droites, toujours fortes. C’est ce qu’elles ont fait pendant 40 minutes. Oui on a perdu des ballons, oui on a laissé échapper des rebonds mais à l’arrivée la défense, l’énergie et l’engagement font que c’est nous qui passons. (Le coach espagnol a déclaré en conférence de presse que l'Espagne méritait de gagner). J’aime beaucoup Lucas Mondelo. Mais en attendant c’est nous qui sommes en demi-finale. Il y a un passé France-Espagne et parfois c’est tombé de l’autre côté. Ce n’est pas un hasard si elles ratent un panier sous le cercle ou la dernière passe. Parce que l’intensité était présente. On mérite autant la victoire que l’Espagne… et en plus on l’a."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a rejoint son homologue masculine en demi-finale des Jeux Olympiques après avoir éliminé l'Espagne
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Décès de Jacqueline Cator

Corps: 

Après une carrière de joueuse où elle brille sous les couleurs du PUC aux côtés de sa soeur jumelle Madeleine, Jacqueline "Yako" Cator se tourne vers l'entraînement. Elle dirige notamment l'internationale Nicole Antibe à Neuilly-sur-Seine. De 1966 à 1999, elle occupe le poste de Conseillère Technique Régionale à la Ligue Ile-de-France et prend la tête de la sélection Ile-de-France féminine.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 août 2021 à 11h00 en l’église Saint-Vincent-de-Paul de Clichy.

A sa famille et ses proches, la Fédération Française de Basket présente ses plus sincères condoléances.

Surtitre: 
Disparition
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Membre de l'Équipe de France de 1953 à 1966 (91 sélections) et joueuse majeure du Paris Université Club, Jacqueline Cator est décédée lundi 3 août à l'âge de 86 ans.
Pour Newsletter: 

Nos meilleures ennemies

Corps: 

Les Bleus avaient échappé à leur destin lors du tirage au sort des quarts de finale du tournoi masculin dimanche soir. Mais une olympiade sans un France-Espagne n’était guère envisageable et les dieux du basket se sont assurés que l’affiche aurait lieu.

Mardi à 14h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne, un affrontement qui n’a pas eu lieu à l’EuroBasket après la sortie de piste prématurée de la Roja, éliminée dès les quarts de finale. Depuis ce traumatisme, elle a largement remonté la pente et sort d’une phase de poule impeccable ponctuée de trois victoires. Une des raisons de ce retournement de situation est la forme olympique d’Astou Ndour (22,7 pts, 10,0 rbds) et la présence d’Alba Torrens, absente de la compétition continentale pour cause de COVID. "C’est une équipe toujours présente dans les compétitions et entre ce que j’ai vu à l’Euro et ce que j’ai vu aux Jeux, elles ont clairement corrigé le tir", confirme Valérie Garnier.

Quelques jours avant de s’envoler pour le Japon, les Bleues avaient remporté un match amical 80-75 à l’Accor Arena. Mais les absences de Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour pour l’occasion ne permettent guère d’en tirer de quelconques conclusions. Depuis quatre ans la France et l’Espagne ont eu l’occasion de s’affronter à dix reprises. "Le scouting est déjà bien complet", souriait d’ailleurs Valérie Garnier qui souhaite que ses troupes "s’inspirent de ce que nous avons fait contre le Nigeria et les Etats-Unis."

Entre deux adversaires qui se connaissent par cœur, la différence pourrait se faire bien loin des plaquettes d’entraîneur. "Il y a bien sûr plein d’ajustements tactiques mais ce sont les fondamentaux, l’engagement et la volonté qui compteront", insiste Valérie Garnier qui a souligné le changement d’état d’esprit opéré par ses joueuses après le revers contre le Japon. Plus énergiques, plus enthousiastes, plus vivantes tout simplement les Bleues ont retrouvé de l’allant. Mercredi elles tenteront de se qualifier pour la troisième fois consécutive pour le dernier carré des Jeux.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 3. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le duel attendu cet été aura bien lieu. En quarts de finale des Jeux Olympiques l’Equipe de France féminine retrouve l’Espagne mercredi, à 14h00.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

France – Espagne en quarts

Corps: 

Quelques minutes après que l’Australie ait miraculeusement assuré sa place en quart de finale en soignant son point average dans les dernières secondes, la FIBA a, comme pour les masculins la veille, organisé le tirage au sort des quarts de finale.

Les Bleues n’avaient que deux options possibles : l’Espagne et la Chine.

Et c’est finalement le meilleur ennemi, l'Espagne qui est sorti du chapeau. L’affrontement que tout le monde attendait à l’EuroBasket aura donc lieu aux Jeux Olympiques. Et cette fois les Espagnoles se présentent avec une dynamique très favorable.

En cas de qualification en demi-finale, la France jouera face au vainqueur de Belgique - Japon.

Quarts de finale
14h00 : France - Espagne
10h20 : Japon - Belgique

6h40 : Etats-Unis - Australie
3h00 : Chine - Serbie

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale du tournoi féminin dans la foulée du dernier match de poule. La France affrontera l'Espagne mercredi à 14h00 (heure française).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

"On a montré de belles choses"

Corps: 

Fêtez-vous la défaite ou plutôt le passage en quarts ?

C’est vrai que c’est particulier d’être heureuse après un match perdu, néanmoins je prends et je pense qu’il faut fêter la qualification. On est toujours dans la bonne dynamique de réaction qu’on a engrangé après le match face au Japon. Donc voilà, c’est pas mal de choses positives qu’il faut qu’on garde, après est-ce qu’on a vraiment besoin du négatif ? Pas forcément. On va garder le positif pour la suite.

Vous meniez d’un point au début du quatrième quart-temps. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? Sentez-vous l'enclenchement de quelque chose, ou est-ce vous qui craquez un peu avec la fatigue ? Qu’est-ce qui fait que ça bascule de l’autre côté ?

Alors là comme ça, je ne suis pas sûre que mon analyse soit très juste mais je dirais que de notre côté il y avait surement un peu de fatigue, un petit manque de lucidité qui fait que parfois sur certaines situations, on ne fait pas la petite rotation, on ne change pas forcément au bon endroit alors qu’on devrait et contre ces joueuses-là, on le paye cash. Donc voilà, un petit manque de lucidité.

Par rapport à votre ressenti sur le terrain, au-delà de la victoire, les Américaines n’avaient rien d’autre à jouer, elles n’avaient aucun intérêt à « jouer les quarts ». Est-ce que vous avez senti qu’elles étaient à 100 % du début jusqu’à la fin du match ?

J’ai envie de dire oui et juste faire remarquer qu’on a fait un bon match. Après je pense que les Américaines n’ont jamais envie de perdre, donc dans tous les cas quand on les mène, je ne suis pas sûre que c’était un choix de leur part.

Quand vous vous projetez sur le quart, comment pensez-vous que votre expérience que vous avez accumulée sur ces Jeux Olympiques puisse vous servir ?

Je pense que justement, la défaite contre le Japon nous a forcé à avoir une réaction, à parler, à essayer de comprendre. Comment est-ce qu’on devrait réagir, comment est-ce qu’on pouvait améliorer notre jeu. Donc en soit, je pense que c’est déjà bien. Ça nous a forcé à avoir une belle réaction, on a montré un nouveau visage contre le Nigeria. Aujourd’hui encore on fait un beau match, on n’a pas la victoire mais je pense que c’est quand même un beau match, on a montré de belles choses. Donc, en cela je pense qu’on a engrangé pas mal de confiance, et on s’est remis un petit peu sur les bons rails. J’espère qu’on va continuer sur cette lancée pour la suite.

Surtitre: 
Équipe de France féminine
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La capitaine des Bleues, Endy Miyem, revient sur la défaite contre les États-Unis mais surtout sur la qualification de l’Equipe de France pour les quarts de finale et l’avenir des Tricolores dans cette compétition olympique
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Plus qu’une prospect

Corps: 

Trois matches seulement et 22 minutes anonymes à l’EuroBasket (4 pts au total). Pas d’entrée en jeu contre le Japon puis 7 minutes face au Nigeria. Depuis le début de la campagne 2021, Iliana Rupert n’a guère eu l’occasion de s’exprimer. Lundi, son apport a pourtant été décisif face aux Etats-Unis pour assurer la qualification en quarts de finale. Sandrine Gruda et Helena Ciak rapidement limitées par les fautes, la Berruyère a été appelée à la rescousse par Valérie Garnier et a parfaitement répondu avec 11 points et 2 rebonds. "Elle était prête. Quand j’étais jeune c’était ce qu’on me répétait souvent : reste prête, tu ne sais pas quand ton heure va arriver", soulignait Gruda en zone mixte.

La performance a d’autant plus de poids qu’elle est réalisée contre les Etats-Unis et ses stars WNBA. Une ligue qui a drafté Rupert en 12e position le 15 avril dernier. Les Las Vegas Aces ont jeté leur dévolu sur la jeune femme, élue meilleure jeune d’Euroligue ces deux dernières saisons. "Toutes les joueuses ont regardé la draft, les coaches aussi", souriait-elle à propos de ses adversaires du jour. "Je me disais que si je rentrais sur le terrain cela aurait été bien de faire de belles choses. J’arrive à créer une bulle quand je rentre. Mais en amont du match on y pense un peu forcément. Je suis rentrée très relâchée. Je sais ce que je dois apporter : défendre, prendre des rebonds, être dur et prendre ce qu’il y a à prendre en attaque. En face il y avait les meilleures joueuses du Monde, je voulais surtout prendre du plaisir."

Presque parfaite dans sa production (4/5 aux tirs, 3/3 aux lancers-francs), Rupert a pleinement su profiter de l’opportunité. "L’été a été très long. Je ne sais jamais à quel moment je peux rentrer mais je me dis toujours qu’il faut être prête à répondre présente. Il faut l’assimiler mais maintenant c’est naturel." Mercredi, l’Equipe de France sera de nouveau sur le pont pour le quart de finale. Avec une Rupert responsabilisée ? "Au prochain match ? Je jouerai peut-être 40 minutes, ou une seconde", tempère-t-elle. "Moi je veux repartir avec une médaille. C’est ma seule attente."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Très peu utilisée depuis le début de l’été, Iliana Rupert (20 ans) a fait une rentrée déterminante face aux Etats-Unis, trois mois après avoir été draftée en WNBA.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Résistance et qualification

Corps: 

En pénétrant sur le parquet de la Saitama Super Arena, l’Equipe de France avait déjà vu une de ses options de qualification s’envoler. Le Japon, impressionnant depuis le début de la compétition, n’a fait qu’une bouchée du Nigeria, s’assurant sa place en quarts de finale.

Ne restait plus désormais qu’à gagner ou à limiter largement la casse. Mais trois minutes après l’entre-deux initial, la France pointait déjà -7 (2-9) et Sandrine Gruda avait regagné le banc avec deux fautes. Pour sonner la révolte les Bleus ont compter sur la cavalerie… US. Gabby Williams, après avoir entonné la Marseillaise à plein poumons, a affiché l’agressivité indispensable face à Team USA. Endy Miyem prenait ensuite le relais et en un éclair les joueuses de Valérie Garnier avaient recollé. Et bien plus que ça. Quasiment pas utilisé à l’EuroBasket et depuis le début des Jeux Olympiques, Iliana Rupert sortait du banc et multipliait les bons choix. Au rebond, dans les tirs extérieurs elle alimentait la marque alors que les Américaines, dominatrices près du cercle, peinaient à trouver la distance.

Lorsqu’elles finirent par régler la mire, la rencontre s’est transformée en une orgie offensive particulièrement plaisante à regarder mais pas forcément du goût des Tricolores. Marine Johannès à la distribution et Miyem à la finition ont pourtant continué de faire feu de tout bois. Mais en face Breanna Stewart livrait un impressionnant récital offensif. La quadruple championne NCAA, championne olympique, championne du Monde, championne WNBA et vainqueur de l’Euroleague a vécu une saison blanche en 2019/20 suite à une rupture du tendon d’Achille. Elle a visiblement retrouvé l’intégralité de ses moyens et a découpé chirurgicalement la défense française en signant 14 points à la pause. Les quatre dernières minutes de la mi-temps s’avéraient pénible pour la France qui encaissait un 2-11 et se voyait peu récompensée de son excellente prestation (44-50).

Déterminées les Bleues ne lâchaient rien. Plus durs en défense en dépit de la difficulté à arrêter l’immense Brittney Griner, elles retrouvaient avec soulagement Sandrine Gruda active dans la peinture et une Johannès inspirée. Toujours aussi élégante la joueuse de l’ASVEL passait de la création au scoring pour maintenir son équipe à distance respectable. L’Equipe de France prenait même un instant la tête sur un lay-up main gauche de Valériane Vukosavljevic (72-71). Dans la foulée elle interceptait un ballon qu’elle redonnait immédiatement. Une action a priori anodine mais qui marquait un tournant. Bousculées, les Américaines réagissaient en championnes. Un violent 5-16 faisait transpirer à grosse gouttes les supporters tricolores ayant bravé les 7h de décalage horaire pour suivre la rencontre à la télévision (77-87).

Courageuses, les Françaises résistaient malgré tout jusqu'au bout, grâce notamment à un trois-points décisif d'Alexia Chartereau, pour préserver l'essentiel : leur point-average positif et une qualfication en quarts de finale.

Etats-Unis bat France : 93-82

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on joue les Etats-Unis et qu’on sait qu’il faut perdre de moins de 14 points c’est compliqué. Mais on l’a fait. Et maintenant on veut continuer. Et c’est un nouveau tournoi qui commence désormais. Il fallait alterner les rythmes ce soir et j’avais demandé à jouer vite quand l’opportunité se présentait et sinon de les pousser à défendre longtemps. A la fin nous avons fait preuve à la fois de lucidité mais également de combativité. Il faudra se souvenir de ce qu’on a fait contre le Nigeria et les Etats-Unis : notre volonté physique, notre détermination, notre engagement. C’est ce qui nous a permis d’atteindre nos objectifs. Et il faudra conserver ces valeurs de l’Equipe de France féminine."

Sandrine Gruda : "C’est de la joie après ce match qu’on a pu maîtriser. C’est une équipe qui aurait pu nous mettre 20 points dès le premier quart-temps. On a répondu face à leur défi physique mais aussi en exploitant leur faille défensive. Me retrouver sur le banc au bout de deux minutes ce n’était pas un moment très joyeux pour moi. Je voulais être là pour l’équipe. Ce sont les aléas du jeu. Ce qui est important c’est que des joueuses ont répondu présentes derrière, notamment Iliana. On peut compter les unes sur les autres. Nous sommes sur une belle lancée avec un peu plus de constance. J’aime beaucoup ce que l’on présente au niveau de l’énergie."

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
À Tokyo, Julien Guérineau (FFBB)
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a assuré sa qualification pour les quarts de finale en tenant tête aux Etats-Unis (défaite 82-93). Elle connaîtra son adversaire dans la soirée : l'Espagne ou la Chine.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
Pour Newsletter: 

Equation à plusieurs inconnues

Corps: 

Les résultats de dimanche dans le tableau féminin ont plutôt arrangé l’Equipe de France qui a toujours son destin en main avant d’affronter les sextuples championnes olympiques en titre. Les Etats-Unis n’ont plus perdu un match aux Jeux Olympiques depuis 1992, à Barcelone. Et si leur domination semble un soupçon moins évidente qu’à une époque, elles demeurent les favorites absolues pour une nouvelle médaille d’or.

Les Bleues, de leur côté, ont trois options pour voir les quarts de finale.
- S’imposer et ainsi décrocher une des deux premières places qualificatives de la poule en fonction de l’écart enregistré. La première place avec une victoire de 11 points ou plus. La deuxième avec une victoire entre 1 et 10 points d'écart si le Japon s’impose face au Nigeria.
- S’incliner de 14 points ou moins et sauver l’essentiel à coup sûr, une des places réservées aux deux meilleurs troisièmes.
- Un autre scenario, dont elles auront connaissance au coup d’envoi, pourrait également survenir en cas de victoire du Nigeria sur le Japon. Une égalité à trois les ferait atterrir, en cas de défaite, à la deuxième place selon toute vraisemblance, à la troisième si le Nigeria réussissait un +47.

Enfin un revers plus lourd ne serait pas immédiatement éliminatoire. L’Australie, vierge de toute victoire, joue en effet à 14h00 face à Porto-Rico. Avec un point-average de -17 avant la rencontre, elle cherchera à créer l’écart le plus important pour dépasser le Canada (+7) ou la France (+21 avant la renconte).

Les Américaines n’ont pour l’instant pas totalement survolé le tournoi olympique. Bousculées par le physique du Nigeria (+9 mais -3 en deuxième mi-temps), gênées par la vitesse du Japon (+17), la profondeur du banc de Team USA fait pourtant la différence. S’il se murmure que les choix d’offrir une ultime tournée d’adieu aux quadra Sue Bird et Diana Taurasi, en quête d’une cinquième médaille d’or olympique (!), a fait grincer quelques dents auprès de la jeune génération, le talent est suffisant pour surmonter les tensions éventuelles.

La France n’a plus croisé la route des Etats-Unis depuis trois ans. Et après la fabuleuse victoire à Coubertin en septembre 2014, Team USA s’est fâchée alignant des succès de 22, 22, 19 et 17 points. Préserver le point-average ne s’annonce donc pas comme un exercice aisé.

Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 1. Août 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Equipe de France féminine retrouve les Etats-Unis lundi à 6h40 pour son dernier match de poule. Avec plusieurs options pour assurer la qualification en quarts de finale.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Gabby, oh Gabby…

Corps: 

Après deux rencontres aux Jeux Olympiques, Gabby Willams est la troisième marqueuse, deuxième rebondeuse, meilleure passeuse, meilleure interceptrice et meilleure contreuse de la sélection. Une omniprésence qui s’est pleinement ressentie lors de la rencontre décisive face au Nigeria. L’ancienne étudiante de Connecticut est une nouvelle venue en Equipe de France et à 24 ans elle s’est fondue avec aisance dans le groupe grâce à sa maîtrise du français et sur le terrain de par sa capacité à jouer les couteaux-suisses et à défendre le plomb : "Je vais essayer de faire tout ce que je sais faire. Si je peux prendre des rebonds, marquer, défendre, je vais tout donner."

Celle qui a fait le choix de délaisser la WNBA pour consacrer son été aux Bleues semble chaque jour de plus en plus entreprenante : "Je me sens plus à l’aise. Valérie Garnier me donne la liberté de jouer mon jeu. Et je m’amuse bien quand je joue avec mes coéquipières. C’est un bel été." Une impression confirmée par sa coach. "Gabby s’est bien intégrée. Elle était un peu discrète parce que c’est une joueuse d’équipe avant tout. Aujourd’hui elle prend la place légitime qu’elle doit avoir quand on voit son agressivité en attaque comme en défense. Elle a pris toute la mesure de son rôle en Equipe de France."

Elue meilleure défenseur de l’Euroligue cette saison avec Sopron, son apport dans ce domaine est d’autant plus important que les Bleues trouvent bien souvent leur rythme dans leur capacité à voler des ballons et à courir. Un exercice qui requiert intensité et agressivité, des caractéristiques qui collent à la peau de Williams. "J’étais déçue de ce qui s’est passé contre le Japon. Je ne veux pas quitter le terrain avec des regrets, je veux tout donner. C’était mon objectif ce soir", glissait-elle après la victoire. Une culture de la gagne qui lui vient de ses années universitaires avec UConn. En quatre saison avec les Huskies elle a remporté deux titres NCAA et 148 des 151 rencontres auxquelles elle a pris part ! Ce rejet viscéral de la défaite, Williams l’a évoqué lors des réunions avec ses coéquipières.

Toutes en auront particulièrement besoin face aux Etats-Unis lundi. Les Américaines en sont à 51 victoires consécutives aux Jeux Olympiques et n’ont pas l’intention de lever le pied malgré leur qualification déjà assurée. La France, en cas de victoire, peut espérer la première ou la deuxième place de la poule. En cas de défaite il faudra limiter au maximum la casse pour préserver un point average pour l’instant très positif (+21) ou espérer une victoire du Nigeria sur le Japon juste avant l’entrée en piste des Françaises.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Meilleure évaluation du match face au Nigeria, Gabby Williams prend de plus en plus de place dans le jeu des Bleues.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

La bonne opération

Corps: 

La victoire des Etats-Unis sur le Japon plus tôt dans la journée de vendredi avait permis de simplifier la donne sur un point pour les Françaises. Une défaite et l’élimination était actée. Une victoire… et il allait falloir sortir les calculettes et suivre avec attention les résultats de dimanche et lundi.

Est-ce la pression bien réelle pour les deux équipes mais le début de rencontre aura été en mode sprinkler. Un arrosage automatique qui a duré plus de trois minutes avec la participation des deux adversaires. 0/9 aux tirs, 0/2 aux lancers-francs, le tableau d’affichage de la Saitama Super Arena ne risquait pas la surchauffe. C’est Alix Duchet qui allait finir par débloquer la situation grâce à deux tirs de loin. L’Equipe de France semblait lancée (10-2) mais le Nigeria profitait de plusieurs erreurs pour aller chercher des paniers faciles et rester au contact.

Pas très longtemps, les championnes d’Afrique font parfois preuve d’une naïveté confondante en défense et leur sélection aux tirs peut être qualifiée, au mieux, de douteuse. Leur puissance physique est en revanche impressionnante mais en bouclant avec efficacité le rebond, les Bleues installaient le Nigeria sur demi-terrain et le privaient de deuxième chances. La bonne entrée d’Alexia Chartereau permettait de reprendre le contrôle (18-12) et une fois de plus la formidable activité de Gabby Williams faisait la différence, d’autant que les shooteuses tricolores avaient le compas dans l’œil.

Sandrine Gruda redoutable d’efficacité dans son jardin à 4-5 mètres, Endy Miyem métronomique et Duchet toujours à l’aise dans les coins transformaient le match de la peur en promenade de santé. L’écart de 17 points à la pause continuait de croître au retour des vestiaires pour dépasser les 30 unités après une technique au coach américain Otis Hughley junior et un tir primé de Marine Johannès (62-31).

Tout l’intérêt de la rencontre résidait alors dans la capacité des Bleues à soigner le plus possible un point-average qui pourrait s’avérer décisif à l’heure des comptes, à moins d’un succès contre les Etats-Unis. Après quelques balles perdues (70-48), Valérie Garnier s’empressait de demander temps-mort pour rappeler ses joueuses à l’ordre. Message reçu 5/5, notamment par Johannès qui a profité de la soirée pour retrouver la confiance qui la fuyait depuis quelques matches.

Avec son +27 final, l'Equipe de France se replace dans sa quête des quarts de finale. La Belgique et les Etats-Unis déjà qualfiés, il reste six places à prendre.

France bat Nigeria  87-62

Les réactions
Marine Johannès
: "On s’était plus préparé à une bagarre plutôt qu’un beau match de basket. On était prêtes. La défaite contre le Japon a été dure mais on a très bien réagi en équipe. Nous n’avons pas forcément changé notre programme, Valérie Garnier nous laisse de l’espace pour vivre ces Jeux à fond même si nous étions concentrées sur ce match. C’était très physique et je pense que la défense a permis de faire l’écart. Offensivement celles qui avaient du mal ont su répondre présentes."

Alix Duchet : "Ce soir on a fait le job. Je suis très fière de l’équipe et du staff. Mais ce n’est pas fini et on va retourner à un nouveau combat contre les Etats-Unis. Quand on perd on se remet forcément en question. On s’est préparé et le résultat est là mais il faut garder la tête froide. En fin de match tous les ballons étaient très précieux. Tout va compter dans cette compétition : gagner ou le point average. Nous sommes une équipe avec 12 joueuses capables de jouer. Et c’est ce qu’on a vu."

Valérie Garnier : "C’était nécessaire de bien réagir et je suis fière de mon équipe. Elles ont joué particulièrement bien en défense et nous avons essayé de faire le plus gros écart possible. +25 j’aurais signé de suite. Les calculs seront compliqués. Nous avions axé ce match sur le combat et le défi physique. Elles avaient pris beaucoup de rebonds offensifs face aux Etats-Unis. Les filles ont parfaitement répondu au plan de jeu. J’avais aussi trouvé que nous n’avions pas assez couru contre le Japon. Le match face aux Etats-Unis il faudra faire tous les efforts possibles pour rester avec elle quart-temps après quart-temps. Il faudra présenter les mêmes valeurs d’engagement que face au Nigeria. Ce soir il était important de retrouver tout le monde. Et par la défense en premier. Tout le monde a un peu lâché prise. Toutes les joueuses ont amené du scoring mais cela vient aussi du fait d'avoir gagné des ballons. Le format est un peu frustrant mais on le savait. Il ne faut pas sous-estimer le Japon."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Même si la victoire n’est pas à elle seule suffisante, l’Equipe de France a marqué des points dans l’optique d’une qualification en quarts de finale en atomisant le Nigeria (87-62).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Une seule issue

Corps: 

Les calculettes vont être de sortie. A une condition préalable : gagner. Le nouveau format des Jeux Olympiques ne permet quasiment aucun faux-pas et l’Equipe de France féminine en a commis un majeur d’entrée de jeu contre le Japon. Les deux places réservées aux meilleurs troisièmes se joueront sans doute au point-average et les écarts importants réalisés face à la Corée du Sud et Porto-Rico ne plaide pas en faveur des équipes du groupe B, celui de la France.

Mais les Bleues sont encore loin de penser à ces calculs d’apothicaire et la deuxième place est encore accessible. Il leur faut dans un premier temps retrouver le chemin de la victoire contre une dangereuse formation du Nigeria. Les Africaines ont terminé 8e de la dernière Coupe du Monde et mis à part un deuxième quart-temps fatal face aux Etats-Unis en ouverture (-15) ont fait plus que jeu égal avec les championnes olympiques le reste du temps (60-54).

Lors du dernier rendez-vous planétaire, en 2018 en Espagne, la France avait très largement pris le dessus (+22) lors des matches de classement. Les intérieures avait dominé la rencontre et le style du Nigeria convient sans doute mieux aux troupes de Valérie Garnier que celui tout en vitesse et en mouvement du Japon. Les deux adversaires seront en terrain connu puisque de nombreuses joueuses nigérianes évoluaient en LFB cette saison.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 29. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après sa défaite face au Japon, l’Equipe de France féminine est dos au mur avec une seule option : gagner face au Nigeria à 10h20 vendredi.
crédit: 
Presse Sports
Pour Newsletter: 

Entame réussie pour les Bleuettes

Corps: 

Logique respectée. Les U18 féminines n'ont pas raté leur entrée dans la compétition en dominant la Slovaquie ce mardi soir à Heraklion, à l'image d'un premier quart ravageur remporté 25 à 2. Si les troupes de Julien Egloff ont ensuite relâché l'étreinte dans le deuxième quart (perdu 13-20), elles ont ensuite assuré l'essentiel en 2ème période pour s'imposer très largement face à une équipe slovaque (72-41), trop dépendante de Nina Janstova (14 points), et qui aura perdu 43 ballons dans la partie. 

Les Tricolores, dominatrices à l'évaluation (93 à 28), ont pu s'appuyer sur le trio Louise Preneau (12 points), Maia Hirsch (10 points) et Elyah Kiavi (10 points) pour l'emporter. Mais devront néanmoins faire attention aux balles perdues sur le reste de la semaine (22 ce soir) afin d'aller chercher de nouveaux succès dans ce Challenger FIBA.

France bat Slovaquie : 72-41

Les autres matches :
Israel-Espagne (42-55)
Grèce-Pologne (37-61)

Surtitre: 
Equipe de France U18 féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Premier match et première victoire pour les joueuses de Julien Egloff. Les U18 féminines ont parfaitement réussi leurs débuts au Challenger FIBA organisé cette semaine à Héraklion (Grèce) en dominant la Slovaquie (72-41).
crédit: 
(Crédit : FIBA)
Pour Newsletter: 

Les Jeux d’Alix

Corps: 

La blessure d’Olivia Epoupa l’a propulsée sur le devant de la scène dès les premières minutes de l’EuroBasket il y a quelques semaines. A 23 ans, Alix Duchet s’est retrouvé installée aux commandes d’une grosse cylindrée candidate aux médailles. Une responsabilité que la jeune femme a déjà tenu à Bourges où elle a signé l’été dernier, y livrant la meilleure saison de sa carrière (10,1 pts, 3,1 pds). "Je ne réalise pas forcément. Ce sont les Jeux Olympiques donc moi je vais donner 300% pour l’équipe", garantit-elle.

Mardi matin, elle a passé plus de 30 minutes sur le terrain (7 points, 3 passes et 2 interceptions). Indispensable en un mot, d’autant que la France a terminé à +11 lorsqu’elle restait sur le parquet. Face au Japon, sa capacité à tenir la balle et le rythme étaient d’autant plus nécessaires que les championnes d’Asie proposent un basket auquel les équipes européennes ne sont pas habituées. "C’est une dynamique totalement différente. C’est un jeu spécial, très petit, ça court très vite, ça relance très vite. Ça trappe très fort et de n’importe où. On ne sait jamais d’où ça va venir et quand ça va venir. Ça drive de partout, ça shoote de très loin. Il faut être dans la vivacité en permanence, une concentration de tous les instants", soufflait Duchet à la sortie de la rencontre.

Face à la pression constante sur la balle, la meneuse berruyère a tenté d’appliquer le plan de jeu et d’amener le ballon près du cercle. Puis de profiter des prises à deux pour shooter. Une tendance qui s’est retrouvée dans la feuille de stats avec seulement 6 lancers-francs tentés par la France tandis que les Japonais se présentaient à 23 reprises sur la ligne. "Nous avons beaucoup joué à l’intérieur, au début ça fonctionnait bien, on a trouvé les grandes. Quand ça a trappé très fort ça ressortait pour des tirs, ça explique peut-être le manque d’agressivité."

Battue 70-74 pour son entrée en lice, la France est déjà face au mur. La qualification en quart de finale passera impérativement par une victoire face au Nigeria vendredi prochain, en soignant si possible le point average. Un adversaire très physique et qui n’aura rien à voir avec le Japon. "Un mot pour le prochain match : combat", prévenait Duchet avant de rejoindre le village olympique.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Une arrivée à Bourges, une première médaille en compétition internationale et 30 minutes pour ses débuts olympiques, Alix Duchet a vécu une année particulière.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Déjà dans les cordes

Corps: 

Le réveil a sonné à 5h40 ce matin dans le village olympique pour l’Equipe de France. Certaines ont de l’énergie à revendre dès le saut du lit et il fallait espérer que les Tricolores rentrent dans cette catégorie pour faire face au basket si dynamique du Japon. Les Japonaises imposent en effet un rythme effréné à base de relances rapides, de tirs en première intention et d’une agressivité de tous les instants en défense. La seule solution pour compenser un déficit physique évident.

Et la méthode fonctionne. Les Tricolores ont beau avoir réalisé un meilleur départ, alimentant Sandrine Gruda près du cercle et profitant de la présence imposante d’Helena Ciak au rebond offensif, elles ont surtout vu avec soulagement les troupes de l’Américain Tom Hovasse vendanger les nombreuses positions qu’elles étaient parvenues à se créer. Et dès que l’adresse refit son apparition dans l’immense Saitama Super Arena, l’intéressant matelas français (17-9) eut tôt fait de disparaître à la faveur d’un 1-10 à cheval sur deux quart-temps. Les intérieures trappées à la vitesse de l’éclair, ce sont les arrières qui ont continué à alimenter la marque, Marine Johannès et Alix Duchet en tête. Le Japon répondait avec ses armes : du mouvement, du mouvement et encore du mouvement. Un ballet incessant de drives, de coupes et d’écrans qui oblige à une attention et des efforts de tous les instants.

La France a tant bien que mal contenu les assauts nippons mais a sombré au retour des vestiaires, multipliant les fautes et peinant à contenir la minuscule Rui Machuda, pile électrique d’1,62 m. La meneuse japonaise mène des raids déterminés vers le panier et sème la panique lorsque les changements défensifs peinent à s’effectuer (11 passes décisives). Elle a permis à son équipe de signer un 3-13 en cinq minutes pour prendre fermement le contrôle des opérations (39-47). Il fallait toute la science du jeu dos au panier de Sandrine Gruda et l’activité de Gabby Williams pour ne pas totalement décrocher.

La résistance payait en début de quatrième quart-temps avec un excellent passage de Sarah Michel associée à Alix Duchet pour contrer la pression japonaise et l’abattage de Williams. Un spectaculaire chassé-croisé s’installait alors dans les quatre dernières minutes, chaque équipe prenant tour à tour la tête. A une minute du buzzer le Japon, mené d’un point, enchaînait un 2+1 de Maki Takada puis un tir primé assassin de Moeko Nagaoka (78-74). Un typhon est attendu dans la soirée sur les côtes japonaises mais c'est bien une pluie de trois-points qui s’est abattue sur les Bleues dans le money time (5 sur la période).

Le tournoi olympique féminin vient à peine de commencer mais la France est déjà en grand danger dans sa quête des quarts de finale.

Japon bat France  74-70

Les réactions
Gabby Williams : "C'est dur de jouer 40 minutes contre une agressivité comme ça. C'est dur de jouer à 10h du matin mais le Japon s'est levé à la même heure que nous donc ce n'est pas une excuse."

Endy Miyem : "Ce n'est pas facile. On a répondu présentes mais dans ce genre de compétition ça se joue à pas grand-chose et notamment quand on a l’avantage ne pas rendre des munitions pour revenir dans le match. C’est une très belle équipe qui transite très vite de la défense à l’attaque. On n’a pas le temps de réfléchir, c’est action-réaction et tout le match comme ça. Elles sont très rapides, très vives ce qui force beaucoup à communiquer. Il faut se remettre la tête à l’endroit maintenant. Il ne faut pas se morfondre pendant 100 ans mais avancer."

Valérie Garnier"Nous avons eu beaucoup de hauts et de bas individuellement comme collectivement. Et à chaque fois qu’on fait une erreur contre le Japon elles marquent à trois-points, elles sont d’une adresse redoutable. C’est toujours mieux de commencer une compétition en gagnant mais il reste deux matches pour atteindre notre objectif des quarts de finale. Ce que je sais c’est qu’il faut jouer pour gagner ces rencontres qui suivent. Il va falloir trouver de la stabilité quand on rentre sur le terrain. Plein de petits détails font qu’on perd de 4 points. C’est un jeu si particulier. Nous n’avons pas l’habitude de ce basket asiatique. On leur a posé problème en mettant la balle dessous et elles, de leur côté, ont fait sortir les grandes."

Sandrine Gruda : "Je sais que notre groupe est compliqué. Et je sais à quel match il fallait être présentes. Et nous ne l’avons pas été. L’agressivité a joué un grand rôle aujourd’hui, surtout en défense. En général l’Equipe de France est connue pour sa défense et encaisser 74 points c’est beaucoup trop. On s’est fait trouer à bien des reprises."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminin
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Pour son entrée en lice, l’Equipe de France féminine a été battue par le Japon (70-74), rendant plus délicat le chemin vers la qualification pour les quarts de finale.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
Pour Newsletter: 

Au soleil levant

Corps: 

Valérie Garnier a été particulièrement surprise en découvrant l’horaire du premier match de l’Equipe de France féminine aux Jeux Olympiques. "Quand j’ai vu le tirage je me suis dit que le match France-Japon serait le match de la journée… et puis 10h du matin. Peut-être que pour eux c’est leur horaire préféré", souriait-elle en conférence de presse. Un rendez-vous matinal difficile à appréhender mais que les Bleues ont commencé à préparer de longue date, notamment en programmant des entraînements dès 8h30 à Suresnes avant de prendre l’avion pour Oshino, puis en effectuant une séance avant leurs rencontres amicales organisées à 14h00. "On va faire un réveil mental et musculaire qui devrait avoir lieu vers 6h00 du matin pour mettre les joueuses dans une phase d’activité et d’attention plus avancée que la normale", précise de son côté la préparatrice physique Sabine Juras.

Une abondance de précautions nécessaires pour se présenter dans les meilleures dispositions pour un face-à-face déjà capital et qui s’annonce périlleux. "On est un peu dans le groupe de la mort parce qu’il n’y a pas de petits", résumait Valériane Vukosavljevic. Cela fait 5 ans que les Bleues n’ont plus affronté le Japon mais le souvenir est douloureux. En 2016, lors de la préparation des Jeux Olympiques, puis à Rio, les Japonaises s’étaient à chaque fois imposées. Et elles affichent un niveau de confiance élevé après une bonne campagne de préparation. "Ça joue au basket avec des tendances américaines, avec des tendances européennes. J’ai l’impression qu’ils sont allés prendre tout ce qui est intéressant en rajoutant les qualités de vitesse, de passe et d’adresse des pays asiatiques. Cela en fait selon moi une équipe très compétitive et qui va sublimer", prévient Valérie Garnier.

La sélection a cependant perdu gros ces derniers mois. Sa star Ramu Tokashiki s’est rompue les ligaments croisés du genou en décembre. Et le soutien attendu du public a définitivement disparu suite au décision du gouvernement de disputer le tournoi à huis clos. Mais la qualité collective des championnes d’Asie en titre, avec un effectif qui se connaît par cœur, demeure et la France devra à la fois mettre son réveil plus tôt que face à Porto-Rico et penser à proposer une fin de match plus maîtrisé que face au Canada. "Mais quand on joue un premier match des Jeux Olympiques je ne me fais pas de soucis, nous serons présentes", positive Valérie Garnier.

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminins
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 26. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine débute son tournoi olympique de bon matin. A 10h00 elle affronte le Japon, qui l’avait dominée lors des Jeux de Rio en 2016.
crédit: 
FIBA
Pour Newsletter: 

Une œuvre inachevée

Corps: 

Le jour et la nuit. L’Equipe de France était passée totalement au travers de son début de match mardi face au Porto-Rico. 24 heures plus tard elle a cette fois pris à la gorge une équipe canadienne dépassée par la dimension athlétique des Tricolores et sa dureté. Sandrine Gruda avait visiblement décidé de s’assurer que la mésaventure ne se reproduirait pas. La meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues a imposé sa puissance d’entrée, donnant le ton dans ses prises de position et son activité au rebond offensif. Gabby Williams était sur la même longue d’ondes et le Canada, arrivé à Oshino avec un peu de retard ce qui aura entraîné le décalage du match de 30 minutes, a eu bien du mal à répondre au niveau d’agressivité d’un adversaire qu’elle connaît par cœur. Nombre de Canadiennes évoluent en LFB et ont été éliminées en quart des Jeux de Rio en 2016, avant de prendre leur revanche deux ans plus tard à la Coupe du Monde.

En première mi-temps Valérie Garnier aura eu le plaisir de constater que ses troupes ont encaissé moins de points en 20 minutes que la veille en 10 (43-29), contre une opposition plus forte. Le confort dans lequel les Porto-Ricaines ont pu shooter avait disparu et le big 3 Williams-Gruda-Miyem faisait des merveilles (25 pts). C’est globalement à l’intérieur que la France faisait le plus de dégâts et la tendance n’allait pas s’inverser au fil des minutes.

L’Equipe de France posait une main de fer sur la rencontre et proposait plusieurs séquences impressionnantes collectivement, notamment grâce à la vista à la passe de Marine Johannès. Elle servait Rupert d’une offrande laser, trouvait une diagonale splendide pour Miyem longue distance et si Kia Nurse tentait par tous les moyens de limiter l’écart, les Bleues semblaient maîtresses de leur sujet. Marine Fauthoux s’offrait même un improbable petit pont mais cette gourmandise marquait en fait le début d’une période plus compliquée pour les vice-championnes d’Europe. Une press tout terrain canadienne provoquait un début de panique que Valérie Garnier tentait de contrer en alignant trois manieuses de ballon. Peine perdue. Les Canadiennes déchaînées multipliaient les interceptions transformées en paniers faciles et revenaient de 67-55 à 69-66.

Le suspense était cette fois au rendez-vous et à quarante secondes du buzzer la costaud Natalie Achonwa envoyait les deux équipes en prolongation. Le momentum avait définitivement changé de camp et une Nurse incandescente (25 points) faisait la différence.

Canada bat France 80-76 (163.49 Ko)

La réaction de Valérie Garnier
"Nous avons été bien pendant 35 minutes. Même très bien. On savait que l’adversité allait être tout autre avec le Canada. On connaît cette équipe qui est très intense, très dure, très physique et je trouve très bien qu’on ait joué ce match avant de partir au village olympique. Elles sont au Japon depuis le 5 juillet donc sans doute mieux adaptées. Nous avons surtout pêché en fin de rencontre. On a fait des tests avec des cinq différents. C’est une très bonne séance de travail même si on préfère toujours finir sur une victoire. Il y a plein de choses très positives et c’était un bon match de préparation, pas un match amical. C’est ce niveau-là qu’on va affronter. Il a manqué un peu de réussite sur des tirs ouverts mais je trouve qu’on a relevé le défi physique. Nous avons eu du mal sur leur défense tout terrain qui n’était pas si difficile à attaquer mais dans un contexte de fatigue leur dureté, qui est supérieure à ce que nous avons connu à l’EuroBasket, nous a dérangées. Le Nigeria lors de la phase de poule sera dans cette lignée."

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Mercredi, 21. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a conclu sa préparation aux Jeux Olympiques sur une défaite en prolongation contre le Canada (76-80), un match qu’elle aura pourtant longtemps maîtrisé.
crédit: 
Toshihiko Amano - FFBB
Pour Newsletter: 

La France à réaction

Corps: 

C’est dans le cadre intime du gymnase d’Oshino que l’Equipe de France a retrouvé la compétition, dix jours après sa dernière rencontre de préparation face à l’Espagne. L’adversaire était largement moins prestigieux mais a cependant jailli des starting-blocks, signant un 4-12 en trois minutes qui forçait Valérie Garnier à rapidement demander un premier temps-mort. L’entraîneur des Bleues avait beau tenter de rassurer ses troupes sur un manque de rythme logique trois jours seulement après un long voyage, elle réclamait cependant un supplément d’agressivité défensive pour ralentir le duo Jennifer O’Neill-Jazmon Gwathmey.

Peine perdue. Les Portoricaines enfilaient les paniers comme des perles à longue distance, étaient présentes au rebond offensif et profitaient des approximations tricolores pour développer leur jeu rapide. Résultat des courses la réputée défense française sombrait corps et âmes, concédant 30 points en dix minutes face à une équipe pourtant balayée de 38 points au dernier TQO. L’écart a ainsi enflé jusqu’à +14 avant que la France ne hausse le ton. Une meilleure circulation de balle, de la pression sur les porteurs de balle, la recherche du jeu intérieur et des contre-attaques, les Bleues avaient décidé de retrouver leurs standards et Porto-Rico a pris de plein fouet ce nouvel état d’esprit. La qualité des rotations entre les deux équipes n’a pas grand-chose à voir et le bilan a été sans appel : +21 en dix minutes.

Son adversaire dans les cordes, la France avait le bon goût de ne pas retenir ses coups. Valériane Vukosavljevic faisait mouche à longue distance dès le retour des vestiaires et desserrait l’étau intérieur, Sandrine Gruda en profitant immédiatement pour imposer sa puissance près du cercle. Pour Porto-Rico, marquer un panier relevait de l’exploit. Il fallait quelques oublis au rebond pour leur permettre d’exister au tableau de marque. Un court moment de flottement qui ne masquait pas la différence de standing entre un candidat aux médailles et un groupe déjà heureux de se retrouver au Japon.

Le suspense avait depuis longtemps déserté la rencontre et Valérie Garnier pouvait se livrer à quelques expérimentations dans ses alignements ou ses stratégies défensives. La seule question concernait l’ampleur de l’écart et la perspective d’atteindre la barre des 100 points. Les Bleues n’y parviendront pas mais ont assuré l'essentiel : retrouver leurs jambes.

Score final : 95-62 (264.56 Ko)

Mercredi, face au Canada, même lieu même heure (7h00 en France) les enseignements seront sans doute plus nombreux.

La réaction de Valérie Garnier
"Nous n’étions pas prêtes, physiquement et mentalement. On s’est mis en difficulté en encaissant 30 points au premier quart-temps. Et ensuite on en encaisse 35 le reste du match. On sait que nous sommes mieux quand on défend, qu’on met une pression forte. Quand on a corrigé défensivement on a vu qu’on s’ouvrait des paniers plus faciles. Mais en première mi-temps on perd 14 ballons. Qu’on se cherche d’accord mais à un moment donné il y a la fierté d’avoir quelqu’un en face, de mettre la pression sur le porteur et si on est passé on voit comment réagit le réseau défensif. Là il n’y avait pas de réseau défensif parce qu’on autorisait tous les tirs extérieurs. Et on sait que Porto-Rico a trois joueuses extérieures de grande qualité et notamment très adroites. C’est un bon rappel qu’au niveau mondial il faut démarrer les matches avec intensité. Si on fait le même quart-temps contre le Canada demain je ne suis pas sûr qu’on puisse revenir. Les filles le savent. Ce n’est pas la peine de leur dire. Peut-être avait-on besoin de cette alerte. Sur la fin on a demandé aux joueuses d’arrêter de courir pour travailler le jeu placé, on a travaillé la défense de zone, la défense tout terrain, on a fait des rotations. Sur les trois derniers quart-temps il y a eu de l’efficacité offensive, en contre-attaque et des choses intéressantes dans le jeu intérieur et des extra-pass."

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Mardi, 20. Juillet 2021
Vignette: 
 Gabby Williams et les Bleues se sont bien reprises après un premier quart-temps délicat
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine a mis un quart-temps pour se mettre en route avant de dérouler face à une équipe de Porto-Rico dépassée (95-62).
crédit: 
Toshihiko Amano - FFBB
Pour Newsletter: 

Remise en route

Corps: 

Trois jours à peine après son arrivée au Japon, l’Equipe de France féminine va disputer deux rencontres dans la salle du collège d’Oshino face au Porto-Rico et au Canada. Deux matches prévus de longue date et qui devraient avoir lieu, au grand soulagement de Valérie Garnier, qui compte sur ces rendez-vous pour mesurer l’état de forme de ses troupes à une semaine exactement du début des Jeux Olympiques face à un Japon dont les derniers résultats laissent à penser qu’il est déjà particulièrement au point. "Tout le monde est encore soumis à des problèmes de sommeil", explique l’entraîneur des Bleues. "Notre premier entraînement a été compliqué avec le décalage horaire et la fatigue puisqu’il ne faut pas oublier tout ce qui s’est fait depuis le 17 mai pour cette équipe fille. Aujourd’hui en revanche nous avons fait une excellente séance, que nous avons d’ailleurs décidé de raccourcir parce que le rendu correspondait parfaitement à nos objectifs. Mais la réalité ça sera contre Porto-Rico pour voir où nous en sommes exactement."

Contrairement aux masculins, les féminines n’ont pas à gérer la problématique du manque de repères puisqu’elles sortent à peine d’un EuroBasket conclu sur une amère médaille d’argent. Joueuses comme staff se demandaient en revanche comment le groupe allait digérer sa déception pour se relancer vers l’objectif olympique. "Ce qui m’intéresse c’est de retrouver le rythme. L’important c’est de jouer", insiste Valérie Garnier qui a placé les deux rencontres de mardi et mercredi à 14h heure locale afin de préparer ses troupes aux rendez-vous qu’elles connaîtront en phase de poule à Tokyo.

Il y a plus d’un an à Bourges la France avait largement pris le dessus sur Porto-Rico (+38) lors du TQO tandis que le Canada a longtemps été un partenaire de préparation de la France. Mais l’adversaire importe peu pour des Françaises qui voudront se concentrer avant tout sur elles-mêmes. De nombreuses rotations sont à prévoir pour ces deux rencontres qui ne seront pas diffusées, le petit gymnase d’Oshino ne permettant pas une production télé.

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Auteur: 
Julien Guérineau, à Oshino
Date d’écriture: 
Lundi, 19. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L’Equipe de France féminine affronte Porto-Rico mardi puis le Canada mercredi, à 14h à Oshino (8h en France) pour évacuer les effets du décalage horaire et trouver son rythme.
crédit: 
FFBB
Pour Newsletter: 

Une victoire avant le départ

Corps: 

C’est une Espagne quelque peu diminuée qui s’est présentée à Paris samedi soir pour son dernier match de préparation avant les Jeux Olympiques. Dix joueuses seulement étaient présentes sur le parquet. Sans Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour c’est une bonne partie de la puissance de feu du groupe de Lucas Mondelo qui manquait à l’appel.

Lors du shooting matinal de l’Equipe de France féminine, Valérie Garnier a passé de longues minutes avec Marine Fauthoux. Avec le forfait sur blessure d’Olivia Epoupa et l’absence temporaire d’Alix Duchet, la jeune meneuse doit assumer des responsabilités inattendues. La future joueuse de Basket Landes a parfaitement répondu aux attentes et sa prestation lors des premières minutes explique en partie l’excellent début de rencontre de l’Equipe de France. Fauthoux a donné du rythme en attaque et n’a pas lâché d’une semelle celle qui pourrait être sa mère, Laia Palau. Une énergie communicative qui a permis aux Tricolores de rapidement se détacher (13-5, 18-10, 23-14). Sa sortie a d’ailleurs coïncidé avec une période de flottement défensif immédiatement punie par l’Espagne, qui signait un 0-7 en 90 secondes.

Les Bleues perdaient trop rapidement les fruits de leur excellent départ et le festival d’Alba Torrens qui, positive au COVID quelques jours avant l’EuroBasket avait cruellement manqué à sélection, remettait les deux équipes à égalité en début de deuxième quart-temps (27-27). Valérie Garnier n’hésitait pas longtemps à relancer Fauthoux et comme par magie, la France reprenait sa marche en avant. A la mi-temps la championne d’Europe U16 2017 avait déjà explosé tous ses records chez les A : 11 points, 3 rebonds, 2 interceptions et une évaluation de 14 en 17 minutes.

Une belle copie, particulièrement en attaque avec du mouvement, de bonnes relations poste haut poste bas, une volonté de se passer le ballon et des leaders efficaces. Un cocktail séduisant mais qui n’empêche pas les Bleues de connaître parfois quelques moments d’absence. C’était le cas au retour des vestiaires et le staff technique se voyait contraint de griller rapidement un temps-mort pour réveiller ses troupes (51-46). Un rappel à l’ordre entendu par Gabby Williams. Depuis sa toute première sélection, face à l’Espagne, la Franco-Américaine s’était montrée relativement discrète offensivement. A Paris elle a fait étalage de tout son potentiel offensif, entre attaque du panier et tirs de loin.

Meilleure marqueuse et rebondeuse de l’Equipe de France après trois-quart temps, l’ancienne étudiante de Connecticut s’assurait de conserver la main mise sur la rencontre malgré les efforts de Torrens. Sans véritablement délivrer le coup de grâce les Bleues maintenaient fermement l’Espagne à distance (68-58, 72-63) avant de baisser de pied dans les dernières minutes, laissant échapper plusieurs ballons et se faisant une légère frayeur en voyant fondre la Roja sur elle à 25 secondes du buzzer (77-75). Gabby Williams aux lancers-francs et un contre monumental de Sandrine Gruda assuraient cependant l'essentiel. La France peut désormais préparer ses valises pour le Japon et les Jeux.

France - Espagne  80-75

Marine Fauthoux : "Grâce à l'atmosphère de l'équipe, j'ai pu m'exprimer ce soir. J'ai beaucoup travaillé sur mon physique, c'est un peu mon péché mignon en ce moment. J'étais restée à Pau pour travailler, dès que Valérie m'a appelé, j'étais prête . Les Jeux Olympiques, c'est un rêve".

Valérie Garnier (entraîneur) : "C'était important de retrouver du positif avec cette victoire. On a retrouvé notre identité, les filles sont revenues dans l'engagement, dans l'intelligence, c'était important qu'on reparte comme cela".

Surtitre: 
Préparation Jeux Olympiques
Date d’écriture: 
Samedi, 10. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Equipe de France a pris sa revanche contre l'Espagne après sa défaite jeudi à Malaga. Elle l'emporte 80-75 à l'Accor Arena, une semaine avant de s'envoler pour Tokyo.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
Social_posts: 
<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">VICTOIRE DES BLEUES. Les Françaises remportent cet face à <a href="https://twitter.com/BaloncestoESP?ref_src=twsrc%5Etfw">@baloncestoesp</a> <br><br><a href="https://twitter.com/hashtag/EDFBasket?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EDFBasket</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/FRAESP?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#FRAESP</a> <a href="https://t.co/kA3CMIpELw">pic.twitter.com/kA3CMIpELw</a></p>&mdash; Equipes de France de Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/1413911427069382657?ref_src=twsrc%5Etfw">July 10, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Pour Newsletter: 

Pages

S'abonner à RSS - Equipe de France féminine