Equipe de France masculine | Page 12 | FFBB

Equipe de France masculine

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Les matchs des Équipes de France sur France Télévisions

Corps: 

Les fans de basketball français pourront voir les matchs de leurs sélections féminine et masculine dans les tournois majeurs sur le service public, ont annoncé la FIBA et France Télévisions ce jour. France Télévisions diffusera en effet les rencontres des équipes nationales jusqu’à la Coupe du Monde FIBA 2023.

Un accord a été trouvé, incluant les droits de diffuser non seulement la Coupe du Monde FIBA 2023, qui se disputera aux Philippines, au Japon et en Indonésie du 25 août au 10 septembre 2023, mais également ses matchs de qualification, qui débuteront en fin de semaine. La France lancera sa campagne qualificative ce vendredi 26 novembre contre le Monténégro au Palais des Sports de Pau, puis elle se rendra en Hongrie pour son second match le lundi 29 novembre. France Télévisions sera responsable de la production des six matchs à domicile de la France dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde FIBA 2023.

France Télévisions a aussi obtenu les droits de diffusion pour la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022, qui se déroulera du 22 septembre au 1er octobre 2022 à Sydney (Australie), ainsi que pour les Tournois de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA qui auront eux lieu du 10 au 13 février 2022. La France sera engagée à Belgrade, où elle sera opposée à la Chine, au Nigeria et au Mali. France Télévisions diffusera également le FIBA Women’s EuroBasket 2023.

Les matchs seront diffusés sur l’une des trois chaînes suivantes : France 2, France 3 et France 4. France 2 et France 3 sont deux des trois chaînes françaises les plus regardées dans le pays.

Frank Leenders, Directeur Général de FIBA Media and Marketing Services : "Nous sommes très heureux d’annoncer la conclusion de cet accord, qui permettra à nos événements de jouir d’une fantastique visibilité auprès des fans de basketball français ces prochaines années. Nous tenons à remercier France Télévisions pour son engagement envers les équipes nationales de basketball. Cela démontre une nouvelle fois toute la popularité des équipes de France sur la scène internationale".

Laurent-Eric Le Lay, Directeur des Sports de France Télévisions : "Le Groupe France Télévisions est heureux d’annoncer cet accord avec la FIBA, qui va permettre de diffuser en clair les équipes de France féminines et masculines de basket dans le cadre de leurs compétitions d’ici les Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec ce partenariat, nous réaffirmons notre volonté d’accompagner les sports olympiques français en leur offrant la puissance des antennes du Groupe France Télévisions. Après les Jeux Olympiques de Tokyo où nos français ont brillé, c’est une nouvelle étape en vue des Jeux de Paris 2024, pour faire rayonner le basket en France et passionner tous les fans de la discipline".

Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 24. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Détenteur des droits des Jeux Olympiques de Paris 2024 en France, France Télévisions a conclu un accord avec la FIBA pour diffuser les rencontres des Équipes de France masculine et féminine jusqu'à la Coupe du Monde 2023.
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Interview Louis Labeyrie : "J’ai fait le tour de l’Europe"

Corps: 

La dernière fois qu'on l'avait vu revêtir le maillot bleu, c'était lors de la dernière Coupe du Monde 2019 en Chine. Médaillé de bronze de ce qui fut la plus grande épopée depuis l'ère Parker, Louis Labeyrie est de retour en Équipe de France pour cette première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023. Dans un rôle de poste 4 fuyant qu'il affectionne particulièrement avec Valence, sa présence devrait faire le plus grand bien aux Bleus dans l'optique de remporter deux premières victoires importantes pour débuter. 

La dernière fois que vous avez porté le maillot bleu, c’était il y a deux ans pendant la Coupe du Monde. Quel est votre sentiment au moment de revenir ?

Ça fait toujours plaisir, surtout pendant la saison. Ça permet de faire une petite coupure mais de rester dans le basket avec des gars qui sont tes potes. Et surtout, reporter le maillot l’Équipe de France me rend très heureux.  

Vous revenez avec un statut différent qu’en 2019. Peut-on parler de vous comme d’un cadre dans cette équipe ?

Je ne pense pas pouvoir dire que je suis un cadre aujourd'hui. Je suis ici comme tout le monde. Je joue pour aider l’Équipe de France à se qualifier pour la Coupe du Monde 2023 et c’est tout. J’arrive avec mes qualités et je vais faire en sorte de remplir cet objectif.

Vous avez l’habitude du très haut niveau avec Valence avec qui vous jouez l’EuroLeague ou l’EuroCup depuis 2018…

Forcément, je pense que ça aide par rapport à des gars qui ont l’habitude de ne faire qu’un match par semaine en championnat de France. De pouvoir leur présenter certains profils de joueurs, des nations qui ont certaines particularités que tous ne peuvent pas connaître, c’est bénéfique. Sur ce plan, je peux être un cadre de cette équipe parce que j’ai fait le tour de l’Europe. Je suis conscient des forces et faiblesses de certains joueurs.

Cette année vous jouez seulement l’EuroCup avec Valence. Peut-on dire que c’est un mal pour un bien pour l’Équipe de France ?

C’est un mal pour un bien mais ça ne devrait pas être le cas. Je pense que la situation devrait être éclaircie. On n’a pas les mêmes Équipes de France sur les fenêtres que lors des compétitions, sportivement et éthiquement parlant ce n’est pas honnête. À titre personnel, être en EuroCup m’arrange pour jouer les fenêtres. Après j’aurais préféré jouer l’EuroLeague et participer malgré tout aux fenêtres (rires).

Les fenêtres de qualifications peuvent tout de même être un tremplin pour certains joueurs comme en 2019. Dans votre cas, performer pourrait vous permettre de réintégrer le groupe pour les compétitions l’été…

On vient tous avec cet objectif. Bien sûr en ne privilégiant pas les statistiques au collectif mais le sport de haut niveau ce n’est pas très démocratique. Je vais faire de mon mieux, on verra si ça me permettra de réintégrer cette équipe pour les grandes compétitions.  

Le secteur intérieur paraît costaud et complémentaire entre vous, Amath M’Baye, Amine Noua, Alexandre Chassang, Mam Jaiteh et Ismael Kamagate. Partagez-vous ce ressenti ?

Complètement. Après dans cette équipe, du poste 2 au poste 5 les joueurs sont grands et mobiles. La force de l’Équipe de France a toujours été notre composante athlétique et ce sera encore le cas.

Vous vous étiez montré à votre avantage lors des deux seuls matchs de Qualifiers joués avec les Bleus en 2017. Avez-vous les mêmes attentes quatre ans après ?

Non, le collectif avant tout. C’est ce que je vis à Valence où il y a pas mal de gros joueurs. Les statistiques ça aide toujours pour négocier ton contrat mais pour gagner un titre ce n’est pas le cas. Je vais apporter ce que je sais faire mais je veux d’abord faire gagner l’équipe. Si je fais -2 d’évaluation mais qu’on gagne ça me va très bien.

Comme en club, vous êtes prêt à faire des sacrifices pour gagner…

À Valence, il y a une vraie concurrence. Quand tu as 12, 14, 16 joueurs dans le roster, tes objectifs personnels passent au second plan. C’est la même chose en Équipe de France. Il y a des gens qui ont des dons naturels pour scorer comme Evan Fournier ou Nando De Colo donc ils ne vont pas jouer différemment qu’en club. En club on me demande des choses, je les fais du mieux possible et c’est pareil en sélection. Je m’adapte à ce que veut le coach.

La clé, c’est donc l’adaptation ?

Oui, et c’est aussi se dire qu’un jour tu feras un gros match mais que le lendemain ce ne sera pas le cas. C’est aussi faire son-auto analyse et ne pas être trop dur. Parfois tu peux penser que tu n’as pas été bon en faisant 6 d’éval mais on va te dire tout le contraire.

La force du Monténégro réside dans son secteur intérieur étoffé. Comment allez-vous aborder cette première rencontre ?

Ça va être compliqué parce que c’est une équipe qui joue toujours très dur. Ce sera à nous d’imposer notre rythme parce qu’ils ont du basket, de la taille et du tir. Après ça m’étonnerait que Todorovic puisse faire 8 minutes d’affilée à courir d’un bout à l’autre du terrain.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Deux ans après son dernier match avec les Bleus, Louis Labeyrie fait son retour en sélection.
crédit: 
Hombert/FFBB
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Les Bleus à l'assaut des Qualifiers

Corps: 

C’est une équipe finalement amputée d’Elie Okobo, William Howard et Leo Westermann qui s'est installée, comme à son habitude, à la Villa Navarre à Pau. Les Bleus ont pris part hier en fin de journée au premier des six entraînements qui les mèneront à la première rencontre de cette fenêtre face au Monténégro, vendredi 26 novembre au Palais des Sports de Pau.

Habituée aux fenêtres de qualifications depuis 2017, l’Equipe de France débute un nouveau cycle jusqu'à la Coupe du Monde qui se déroulera aux Philippines, au Japon et en Indonésie. Pour obtenir leur billet pour 2023, les Bleus connaissent le chemin à emprunter et cela passe par de bons résultats face au Monténégro et à la Hongrie en ouverture.

Pouvant compter sur le retour d’Amath M’Baye, blessé lors du début de la préparation aux Jeux Olympiques de Tokyo, celui de Louis Labeyrie et Paul Lacombe, médaillés à la Coupe du Monde 2019, la montée en puissance d’Isaïa Cordinier, suppléant émérite lors de la dernière campagne olympique ou encore la présence de joueur rôdés aux joutes des Qualifiers comme Axel Julien, Alexandre Chassang ou Lahaou Konate, les Bleus disposent d’un effectif une nouvelle fois très intéressant qui aura pour objectif de réaliser un précieux 2/2.

Une semaine intense attend les joueurs de Vincent Collet avant la première rencontre face au Monténégro. Une semaine qui permettra au groupe de travailler sur un collectif qu'il faudra très rapidement affiner. 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Arrivés entre dimanche et lundi midi à la Villa Navarre, les Bleus ont commencé les entraînements au Palais des Sports de Pau.
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Une nouvelle liste et un staff modifié

Corps: 

L’Équipe de France masculine, débutera sa campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023, face au Monténégro, ce vendredi 26 novembre prochain, au Palais des Sports de Pau (20h30). Les joueurs présents ont effectué leur première séance d’entraînement sous la direction de Vincent Collet.

Certains joueurs de la liste initiale étant indisponibles, voici la liste des joueurs présents à Pau.

Groupe Équipe de France

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

74

200

Gran Canaria CB (Espagne)

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CHASSANG

Alexandre

22/11/1994

2,04

4/5

8

42

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CORDINIER

Isaia

28/11/1996

1,91

2

9

46

Virtus Bologne (Italie)

JAITEH

Mouhammadou

27/11/1994

2,06

5

24

46

Virtus Bologne (Italie)

JULIEN

Axel

27/07/1992

1,84

1

17

59

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

KONATE

Lahaou

17/11/1991

1,96

3

16

48

Metropolitans 92 (BC Elite)

LABEYRIE

Louis

11/02/1992

2,09

4/5

28

145

Valencia BC (Espagne)

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

28

138

LDLC ASVEL (BC Elite)

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

2

3

CSP Limoges (BC Elite)

M’BAYE

Amath

14/12/1989

2,06

4

24

172

Pinar Karsiyaka (Turquie)

MICHINEAU

David

06/06/1994

1,84

1

4

28

Metropolitans 92 (BC Elite)

NOUA

Amine

07/02/1997

2,00

4

7

39

MoraBanc Andorra (Espagne)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)


Boris Diaw (Manager Général Team France Basket) : «Malgré nos échanges positifs avec les deux clubs français engagés en EuroLeague (l’ASVEL et Monaco), l’entité organisatrice n’a pas accepté leur demande de modifier la date initiale de leur rencontre (26/11). Au regard de la situation des deux formations, la FFBB ne pouvait pas demander plus d’efforts et tient à remercier le club de l’ASVEL d’avoir libéré Paul Lacombe ainsi que certains membres de son staff. Vincent Collet n’a pas souhaité appeler d’autres joueurs pour pallier aux absences. Dans le même temps, après l’arrêt de Frank Kuhn (préparateur physique) et de Serge Petuya (médecin, désormais avec l’Équipe de France féminine), l’équipe intègre Manuel Lacroix (préparateur physique), Geoffrey Wandji (médecin) et Joseph Gomis, (entraîneur adjoint en charge du développement).»

Le staff de l’Équipe de France masculine

Nom

Prénom

Fonction

DIAW

Boris

General Manager

BARBITCH

Yann

General Manager Adjoint

 

 

 

COLLET

Vincent

Entraineur

DONNADIEU

Pascal

Entraineur adjoint

FOIREST

Laurent

Entraineur adjoint

NELHOMME

Ruddy

Entraineur adjoint

GEORGE

Bryan

Entraîneur adjoint en charge de la video

GOMIS

Joseph

Entraineur adjoint en charge du développement individuel

LACROIX

Manuel

Préparateur physique

 

 

 

WANDJI

Geoffrey

Médecin

KRAKOWIAK

Serge

Kinésithérapeute

BARTH

Nicolas

Kinésithérapeute

MAHIEU

Benoit

Ostéopathe

GALLOIS

Théo

Intendant 

 

 

 

CANET

Fabrice

Attaché de presse

DANIOU

Clément

Chargé de communication

HOMBERT

Tommy

Vidéaste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de cette première fenêtre de qualification, les Bleus affrontent le Monténégro puis la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre à 20h30 dans le mythique Palais des Sports. Les Bleus retrouveront enfin leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020. Les Tricolores se rendront ensuite en Hongrie, à Kaposvar, le samedi 27 novembre pour jouer, lundi 29 novembre à 18h30, leur second match de qualification. A ce jour la FIBA n’a pas encore annoncé le télédiffuseur de cette rencontre.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Actuellement rassemblée à Pau dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde 2023, l’Équipe de France masculine a entamé son stage, ce lundi 22 novembre, dans l’après-midi. La première liste de joueurs, initialement communiquée le 22 octobre, a été modifiée et le staff s’enrichit de nouveaux membres.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Les Bleus passent en mode Coupe du Monde

Corps: 

Vendredi 26 novembre, les Bleus entament les qualifications à la Coupe du Monde 2023 qui aura lieu en Indonésie, Japon et Philippines du 25 août au 10 septembre 2023 par une rencontre, au Palais des Sports de Pau, face au Monténégro. À l'instar de 31 autres nations europénnes les hommes de Vincent Collet, récemment prolongé jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024, tenteront d'accrocher une des douze places qualificatives pour le tournoi phare. 

Le déroulé des qualifications européennes à la Coupe du Monde 2023

Les 32 nations européennes joueront six fenêtres de qualification à la Coupe du Monde 2023 (novembre 2021, février 2022, juin 2022, août 2022, novembre 2022 et février 2022) et sont réparties en huit groupes lors du premier tour. Les Bleus affronteront les trois équipes de leur poule : le Monténégro, la Hongrie et le Portugal lors du premier tour.

Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront ensuite pour le deuxième tour des qualifications européennes et rejoindront trois autres équipes pour former un seul groupe. Placés dans le groupe E, les Bleus croiseront avec les équipes du groupe F et formeront le groupe K. Les résultats du premier tour seront conservés et à l'issue de ces six nouveaux matchs, les trois premiers de chaque groupe obtiendront leur billet pour la Coupe du Monde 2023. 

Les dates des différentes fenêtres 

1ère fenêtre : 22 - 30 novembre 2021
2e fenêtre : 21 février - 1er mars 2022
3e fenêtre : 27 juin - 5 juillet 2022
4e fenêtre : 22 - 30 août 2022
5e fenêtre : 7 - 15 novembre 2022
6e fenêtre : 20 - 28 février 2022

Le croisement des groupes pour le 2e tour 

A et B : I
C et D : J
E et F : K
G et H : L

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 19. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Rassemblée lundi dans son traditionnel camp de base de la Villa Navarre à Pau, l'Équipe de France masculine débute sa campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023 par des oppositions face au Monténégro et à la Hongrie.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Interview Amath M'Baye : "J'ai l'impression d'avoir de nouveau 27 ans"

Corps: 

Cet été, vous avez pris la décision de prolonger pour une troisième saison avec le Pinar Karsiyaka. Expliquez-nous la relation que vous entretenez avec le club ?

C’est plutôt simple. Ma femme, ma fille et moi on se sent bien dans cette ville. J’ai une très forte relation avec le coach, je prends beaucoup de plaisir à jouer ici pour lui. Il me donne beaucoup de libertés, on a des résultats. Tout ces éléments m'ont donné envie de prolonger l’aventure ici. 

Rares sont les étrangers à rester plusieurs années dans un club, vous vous voyez encore longtemps à Izmir ?

C’est dur à dire car c’est ma dernière année de contrat. Avec Tony Taylor, c'est notre troisième année au club et on a développé une relation particulière avec le coach, on joue vraiment en confiance. En plus de ça, les résultats s’améliorent année après année. Avant qu'on arrive, le club ne jouait pas de Coupe d’Europe et venait de terminer 9e ou 10e du championnat. Pour notre première saison, on termine 2en championnat et on va au Final Four de la FIBA Europe Cup avant que le Covid mette un terme à la saison. L’année dernière on a été en demi-finale des Playoffs en championnat et en finale de la Basketball Champions League. Il y a une vraie continuité dans les résultats, tant qu’on arrive à gagner et à performer on restera ici.

Sur les réseaux sociaux, vous disiez être anxieux à l’idée de reprendre la saison. Êtes-vous satisfait de votre forme physique quelques semaines après ?

Je touche du bois mais je suis plutôt impressionné, je suis en bien meilleure forme physique. J’ai fait pas mal de changements cet été, que ce soit par rapport à mes routines mais aussi à la nutrition. J’ai arrêté de manger de la viande. Je me sens très bien depuis l’opération, je suis en super forme. J’ai bientôt 32 ans et ces changements me font me sentir extrêmement bien. J’ai l’impression d’avoir de nouveau 27-28 ans et ça me fait plaisir. 

Vous êtes premiers du championnat après six journées, l’équipe est-elle encore plus forte que celle de la saison passée ?

C’est dur de comparer parce qu’on a des pièces différentes. Après sur le papier, on est certainement plus fort mais il faut qu’on arrive à développer cette alchimie. Une fois qu’on aura franchi ce cap, on va être très fort. Il y a encore du travail à faire mais je pense que ça va arriver vite.

La semaine dernière, vous avez réalisé votre meilleur match de la saison statistiquement face à Manresa en Basketball Champions League. Votre saison est-elle lancée ? 

Un gros match dans une défaite ça ne compte pas (Manresa s'est imposé 88-69 face au Pinar Karsiyaka, ndlr). En début de saison j’essayais surtout de retrouver mes sensations. Quand on regarde mes pourcentages c’est évident que je ne suis pas au top mais ça commence à revenir. Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup en général pendant l’été et de ne pas avoir pu le faire cette année, d’avoir repris direct par la compétition officielle, c'est plus difficile. Mes sensations vont mettre un peu plus de temps à revenir.

Comment fait-on quand on ne pèse pas autant que d'habitude sur le tir extérieur ? 

Je me suis débrouillé. L’année dernière mon début de saison est compliqué aussi, je n’étais vraiment pas bon. Cette saison, même si je n’ai pas forcément été très adroit, j’ai réussi à peser dans d’autres domaines. J’ai trouvé des spots à 2 points, j’ai davantage été sur la ligne des lancers francs, des choses comme ça pour limiter la casse.

On vous voit souvent tweeter pour mettre vos coéquipiers en valeur, notamment Bonzie Colson. Vous avez un rôle de grand frère dans cette équipe ?

Je ne sais pas mais j’ai toujours été quelqu’un qui aime voir son entourage réussir. Quand je vois des gens qui parviennent à réaliser des grosses performances comme celles de Bonzie, j’en profite pour le partager.

Vous avez dû renoncer aux Jeux Olympiques alors que la préparation avait commencé, on imagine que vous avez hâte de faire votre retour en Bleu dans une semaine…

J’ai toujours hâte de revenir en Bleu, que ce soit pour les compétitions l’été ou les Qualifiers pendant la saison. C’est quelque chose que j’attends avec impatience. Ça me fait plaisir d’être de retour. J’ai manqué les Jeux Olympiques alors que c’était un rendez-vous très important pour moi. Revenir dans le groupe et essayer de cimenter ma place c’est un challenge que j’attends avec impatience.

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 15. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Blessé en début de préparation avec les Bleus, Amath M'Baye n'avait pu disputer les Jeux Olympiques de Tokyo. De retour à Izmir pour une troisième saison consécutive, l'ailier fort retrouve petit à petit ses sensations.
crédit: 
FIBA
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Interview Andrew Albicy : "Je sais ce que je dois faire pour être efficace"

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On vous avait quitté blessé après la médaille d'argent gagnée aux Jeux Olympiques de Tokyo, comment vous sentez-vous trois mois après ? 

À mon retour en France j’étais blessé, j'ai tout de suite commencé ma rééducation pour revenir en forme à Gran Canaria. Mais quand je suis revenu en Espagne, je me de nouveau blessé au même endroit. J’ai pris le temps de me soigner correctement pour régler ce problème. J'ai fait beaucoup de travail physique, énormément, même trop je crois même si finalement c’est normal. Depuis, je n'ai plus du tout de douleurs, tout se passe très bien pour moi et l’équipe donc c’est positif. 

Pensez-vous être aujourd'hui de retour en pleine forme ? 

Il y a quand même beaucoup de fatigue avec l’enchaînement des matchs. Je pense que je peux faire encore mieux même je considère que je suis très bien.

Vous réalisez un début de saison diamétralement opposé à celui de l’année dernière avec Gran Canaria, comment expliquez-vous cela ?

L’équipe a changé, il y a pas mal de nouveaux joueurs qui connaissaient déjà le coach, qui comprennent plus vite le système et ce qu’il demande. Pour les anciens comme moi, on s’est adapté plus facilement parce qu’on savait ce qu’il attendait de nous. Tous ces éléments font que l'on joue très bien en ce moment et qu'on est particulièrement dangereux. 

Mercredi soir, vous l'emportez face à un rival espagnol en EuroCup et vous êtes de nouveau élu MVP de la rencontre...

Battre une grosse équipe espagnole marque toujours les esprits même si chaque victoire est importante. On a des ambitions cette année, on veut gagner l’EuroCup même si on sait que ça va être très compliqué quand on voit les armadas comme le Partizan Belgrade ou la Virtus Bologne. Je pense qu’on a notre chance, on veut taper tout le monde et on n’aura pas le choix que de passer par ces équipes-là. On aussi pour ambition de jouer la Copa del Rey et d'aller le plus loin simple.

Le shoot que vous mettez à 3 points à 33 secondes de la fin du match pour prendre 4 points d’avance, c’est le shoot d’un joueur qui a fait le plein de confiance ? 

Oui totalement, on ne va pas se mentir. Je suis bien physiquement, bien dans mon basket. Il y aura des moments où je vais prendre le jeu à mon compte comme j’ai pu le faire face à Valence mercredi ou Saragosse le week-end dernier. C’est des choses que j’ai envie de faire et je le ferai plus souvent s’il le faut.

Est-ce dû à votre très bon début de saison ou à un changement de mentalité ? 

Ce sera selon mon feeling, ce ne sont pas des choses que je calcule. Si je sens que je suis bien, je prendrai les tirs avec confiance. En ce moment ça me réussit donc je ne vais pas m’arrêter je pense (rires). Après, si je vois qu’il y a quelqu’un de plus chaud que moi, c’est lui qui aura le ballon pour prendre le dernier tir.

Savez-vous que vous êtes actuellement dans le top 25 de l’EuroCup à l’évaluation ?

Non pas du tout.

Même si vous n'attachez pas une importance particulière aux statistiques, c'est quand même une donnée intéressante...

Oui même tu peux être 25e évaluation et perdre tous les matchs. Chacun voit les choses à sa façon. Moi je préfère avoir des stats un peu moins bonnes et qu’on aille gagner l’EuroCup, ça me va très bien.

Vous jouez moins que les saisons précédentes et pourtant vous êtes plus efficaces. Est-ce l'expérience qui parle de plus en plus ? 

Clairement. Il y a l’expérience, je gère aussi mon corps correctement. Les deux derniers matchs j’ai joué 30 minutes, je suis obligé de prendre soin de mon corps. Je me sens mieux, je sais ce que je dois faire sur le terrain pour être efficace, tout est plus facile.

Quel est votre état d’esprit avant de retrouver les Bleus dans quelques semaines pour la première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023 ?

Premièrement bien finir le championnat, gagner les matchs qui arrivent et surtout ne pas me blesser pour tout arracher là-bas, comme on l’a toujours fait. J’ai hâte de retrouver le groupe, revoir les gars. Je sais qu’on va faire le taff, on est tous motivés, on a une belle équipe. Je suis excité de retrouver les Bleus.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Novembre 2021
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Touché à une cuisse pendant les Jeux Olympiques, Andrew Albicy est de retour en grande forme depuis le début de saison avec Gran Canaria.
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Nando De Colo devient le 3e meilleur marqueur de l'histoire des Coupes d'Europe

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De retour à Moscou, Nando De Colo n'a pas été tendre avec l'équipe avec qui il a brillé pendant cinq saisons. Auteur de 18 points dont 11 dans le dernier quart-temps, il a anéanti les derniers espoirs des hommes de Dimitris Itoudis en fin de match en scorant deux tirs à 3 points clutchissime. 

Surtout, avec ses 4 475 points en carrière, il dépasse le Serbe Dejan Bodiroga au classement des meilleurs marqueurs de l'histoire des Coupes d'Europe, selon le journaliste grec Yannis Psarakis. Aujourd'hui troisième du classement, le joueur le plus capé actuellement du Team France Basket n'est plus qu'à 400 points de Vassilis Spanoulis et à 430 de Nick Galis.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 5. Novembre 2021
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Chapeau: 
Grâce à ses 18 points inscrits face au CSKA Moscou, l'arrière des Bleus Nando De Colo est devenu le 3e meilleur marqueur de l'histoire des Coupes d'Europe.
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Rudy Gobert élu joueur de la semaine en NBA

Corps: 

Premier trophée de la saison en NBA pour Rudy Gobert. Le pivot d'Utah a été élu joueur de la semaine de la Conférence Ouest pour la deuxième fois de sa carrière après mars 2019. En grande réussite depuis le début de saison, le DPOY en titre a compilé 16,3 points (à 78% de réussite au tir), 15,5 rebonds et 2,3 contres de moyenne. Surtout, le Jazz s'est imposé trois fois lors de ses quatre rencontres, prenant les rênes de la Conférence Ouest.

Depuis le début de saison, Rudy Gobert affole les statistiques, cumulant 98 points, 103 rebonds et 10 contres au total sur les six premiers matchs. C'est seulement la troisième fois depuis la saison 2001-2002 qu'un joueur totalise ces chiffres lors des six premiers matchs d'une saison. Par deux fois, c'est Andre Drummond qui avait réussi telle prouesse (saison 2015-2016 et 2019-2020). 

De plus en plus à l'aise offensivement, le pivot des Bleus est conscient de son évolution en ce début de saison. "Je me sens de plus en plus à l'aise. J'ai beaucoup travaillé, et c'est excitant de savoir que je n'ai même pas effleuré la surface de ce que je peux faire offensivement" avait-il déclaré après la première victoire face à Oklahoma City. 

Un trophée qui pourrait en appeler d'autres pour Gobert, déjà dans la course pour le trophée de MVP.

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Novembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Le pivot des Bleus Rudy Gobert a été élu joueur de la semaine de la Conférence Ouest en NBA.
crédit: 
NBA
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Vincent Collet appelle 16 joueurs pour novembre

Corps: 

Avant d’annoncer la liste des joueurs rassemblés à Pau et à l’issue de nombreux échanges au sein du staff technique, Boris Diaw et Jacques Commères ont annoncé l’entrée dans le Team France Basket de 9 nouveaux joueurs. Pour rappel, 30 joueurs du Team France Basket avaient participé à la qualification à la Coupe du Monde 2019.

Nouveaux joueurs du Team France Basket :

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

BARBITCH

Milan

12/10/2001

1,96

2-1

-

-

Paris Basket (BC Elite)

BEGARIN

Juhann

07/08/2002

1,96

2

-

-

Paris Basket (BC Elite)

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

MAKOUNDOU

Yoan

09/08/2000

2.07

4

-

-

Cholet Basket (BC Elite)

PELOS

Pierre

16/08/1992

2,05

4/5

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

STRAZEL

Matthew

05/08/2002

1,82

1/2

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,19

4

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

Dans un second temps, l’entraîneur de l’Équipe de France masculine, médaillé d’argent à Tokyo, Vincent Collet, a dévoilé la liste des 16 joueurs appelés pour les rencontres de novembre, comptant pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023. Le sélectionneur a fait également appel à 3 partenaires d’entraînement durant ce rassemblement. La France débutera sa campagne face au Monténégro, au Palais des Sports de Pau, le vendredi 26 novembre prochain.

Boris Diaw (Manager Général Team France Basket) : « Vincent Collet souhaitait rassembler la meilleure équipe possible, dans le cadre de ces qualifications, avec les joueurs du Team France Basket disponibles. Lors de ce travail de constitution de groupe, nous avons été confrontés à la problématique, connue, de la disponibilité de joueurs de clubs évoluant en Euroleague. Nous avons eu des échanges positifs et constructifs avec les deux clubs français engagés dans cette compétition (l’ASVEL et Monaco) qui souhaitent aider l’Équipe de France. Nous attendons désormais la validation définitive d’un aménagement de calendrier pour les rencontres initialement prévues le 26/11. Par ailleurs, l’entrée de nouveaux joueurs au sein du Team France Basket confirme la bonne santé de la formation française et doit permettre au staff technique de puiser dans un réservoir de joueurs toujours aussi talentueux. »

Vincent Collet (entraîneur de l’Équipe de France masculine) : « Après une campagne olympique qui restera dans l’histoire, nous devons tous revenir sur terre et nous remettre au travail, dans le cadre de ce nouveau cycle. Avant de rêver de Paris 2024, nous devons impérativement maintenir notre niveau de performance dans les différentes compétitions qui nous attendent. Avec l’aide de mes assistants et de Boris Diaw nous avons souhaité rassembler la meilleure équipe possible lors de cette première fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023.Je tiens à remercier les clubs pour leur coopération afin de bâtir dès aujourd’hui nos succès de demain et maintenir notre compétitivité et notre permanence au plus haut niveau. »

La sélection des 16 joueurs pour les matches

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

74

200

Gran Canaria CB (Espagne)

CHASSANG

Alexandre

22/11/1994

2,04

4/5

8

42

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CORDINIER

Isaia

28/11/1996

1,91

2

9

46

Virtus Bologne (Italie)

HOWARD

William

25/10/1993

2,02

3

5

15

LDLC ASVEL (BC Elite)

JAITEH

Mouhammadou

27/11/1994

2,06

5

24

46

Virtus Bologne (Italie)

JULIEN

Axel

27/07/1992

1,84

1

17

59

JL-Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KONATE

Lahaou

17/11/1991

1,96

3

16

48

Metropolitans 92 (BC Elite)

LABEYRIE

Louis

11/02/1992

2,09

4/5

28

145

Valencia BC (Espagne)

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

28

138

LDLC ASVEL (BC Elite)

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

2

3

CSP Limoges (BC Elite)

M’BAYE

Amath

14/12/1989

2,06

4

24

172

Pinar Karsiyaka (Turquie)

MICHINEAU

David

06/06/1994

1,84

1

4

28

Metropolitans 92 (BC Elite)

NOUA

Amine

07/02/1997

2,00

4

7

39

MoraBanc Andorra (Espagne)

OKOBO

Elie

23/10/1997

1,90

1

8

40

LDLC ASVEL (BC Elite)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

2

-

-

Le Mans BC (BC Elite)

WESTERMANN

Léo

24/07/1992

1,97

1

28

86

AS Monaco (BC Elite)

Partenaires d’entraînement

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

KAMAGATE

Ismael

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basket (BC Elite)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,19

4

-

-

LDLC ASVEL (BC Elite)

Lors de cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro puis la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre à 20h30 dans le mythique Palais des Sports. Les Bleus retrouveront enfin leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020. Les Tricolores se rendront ensuite en Hongrie le samedi 27 novembre pour jouer, lundi 29 novembre, leur second match de qualification. A ce jour la FIBA n’a pas encore annoncé le télédiffuseur de cette rencontre.

La billetterie pour le match : France - Monténégro est ouverte.

La Coupe du Monde 2023 aura lieu en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023.

Qualifications Coupe du Monde 2023 :

Date

Match

Lieu

Vendredi 26 novembre 2021 – 20h30

France-Monténégro

Pau – Palais des Sports

Lundi 29 novembre 2021

Hongrie-France

À définir

Jeudi 24 février 2022

France-Portugal

À définir

Dimanche 27 février 2022

Portugal-France

À définir

Vendredi 1er juillet 2022

Monténégro-France

À définir

Lundi 4 juillet 2022

France-Hongrie

À définir

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 22. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Alain Contensoux, (DTN), Jacques Commères, (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Boris Diaw (Manager Général du Team France Basket) et Vincent Collet (Entraîneur de l’Équipe de France masculine) ont donné plusieurs informations à un mois du rassemblement de l’Équipe de France masculine à Pau, dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde 2023.
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Interview Isaïa Cordinier : "Je retrouve ma liberté"

Corps: 

Isaïa Cordinier s'entrainait depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis, à New York plus précisément, lorsque la nouvelle est tombée. Alors que tous les voyants étaient au vert pour une arrivée en NBA, les Nets décident de renoncer aux droits de draft de l'arrière des Bleus, récupérés dans un échange avec les Atlanta Hawks (Isaïa Cordinier a été sélectionné en 44e position lors de la draft 2016). Auteur d'une solide saison avec Nanterre, élu dans le 5 majeur de l'EuroCup, Air Cordinier a d'abord patienté quelques jours avant d'annoncer son retour en Europe, à la Virtus Bologne. Signataire d'un contrat de deux ans, il a fait ses débuts dans le championnat italien ce week-end dans la victoire de son nouveau club face à Trieste, rendant une copie intéressante grâce à ses 6 points (dont deux énormes dunks), 3 rebonds et 2 passes décisives en 14 minutes. Bien installé dans la "ville rouge", il a pris le temps de répondre à nos questions. 

Vous étiez déjà aux Etats-Unis pour vous préparer à la saison NBA lorsque vous avez appris que les Nets renonçaient à vos droits. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ?

C’est simple, je retrouve ma liberté en récupérant mes droits et ça me permettra de parler avec les franchises que je veux dans le futur, c'est le point positif. 

Après une saison particulièrement réussie à Nanterre en championnat comme en EuroCup, vous attendiez-vous à ça ?

Mes droits NBA ne m'appartenaient pas, je n’avais donc pas forcément la main sur le dossier. J’ai travaillé, j’étais concentré sur ce que je pouvais contrôler. Je sais que j’ai bossé, que j’ai fait le job. Le reste, je ne le contrôlais pas. 

Deux options se présentaient donc à vous, obtenir un spot pour un camp d’entraînement NBA ou revenir en Europe...

J’ai juste estimé que j’avais attendu assez longtemps et que j’avais envie de jouer. J’aurais pu attendre encore un peu pour un training camp NBA ou une équipe d’EuroLeague mais pour quel rôle ? Pour être quelle option ? L’offre de la Virtus est arrivée et j’ai estimé que c’était une très bonne opportunité pour moi.

Quand on rêve de NBA, était-ce un choix difficile à faire ?

Oui ce n’était pas évident parce que le timing ne l’était pas forcément. Mes droits ont été relâchées une semaine avant le training camp, au début ça a été compliqué. La décision n’a pas été facile à prendre. Après avoir pesé le pour et la contre, Bologne me paraissait être une très bonne opportunité. J’ai parlé avec mon entourage, mon agent et on a fait ce choix-là.

Maintenant que vos droits n’appartiennent plus à aucune franchise NBA, pensez-vous plus facile votre arrivée dans la Ligue dans le futur ?

L’avenir nous le dira. Ce qui est sûr c’est que j’ai plus d’options. Maintenant je suis concentré sur la saison avec la Virtus et on verra ce qui se passera.

Aviez-vous déjà eu des contacts avec Bologne par le passé ?

Tout s’est accéléré lorsque j'ai récupéré mes droits NBA, ça a été l’élément déclencheur. J’ai dit que j’attendais une semaine pour voir ce qui allait se passer et les offres des équipes européennes ont commencé à tomber. La saison avait déjà commencé en Europe, le training camp NBA commençait une semaine après donc j’étais obligé de regarder toutes les options.

Vous arrivez dans une équipe où de nombreux joueurs de renom évoluent sur les postes arrières. Comment comptez-vous vous faire votre place dans cet effectif à rallonge ?

Je vais rester moi-même. Quand tu arrives dans un roster comme ça, il y a forcément de la concurrence mais ça te rend meilleur. Je ne pouvais pas demander mieux comme opportunité. Je vais continuer de faire du Isaïa Cordinier, tout simplement.

Bologne a dépensé beaucoup d’argent cet été, le club a clairement annoncé vouloir jouer en EuroLeague l’an prochain. Sentez-vous une certaine forme de pression depuis votre arrivée ?

Depuis mon arrivée je travaille surtout pour m’intégrer au groupe et connaître tous les systèmes. Il y a un vrai bon groupe de gars, je n’ai pas de pression. J’étais excité de rejoindre une équipe de ce standing pour gagner tous les matchs.

En rejoignant Bologne, vous mettez les pieds chez une grosse cylindrée européenne...

Je pense que la Virtus est une des meilleures organisations en Europe. Ce que le club propose, c’est du top niveau entre le staff et les infrastructures. Ça se rapproche vraiment de ce qui se fait en NBA. Coach Scariolo a passé plusieurs années en NBA et il a voulu apporter cette culture au club. Ils te mettent dans de très bonnes dispositions, tu as juste à te concentrer sur le basket et à performer. Ça fait plaisir de pouvoir être dans une situation pareille.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 20. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Auteur d'une saison 2020-2021 de très haut niveau avec Nanterre, suppléant cet été avec les Bleus jusqu'au stage d'Oshino, Isaïa Cordinier se préparait à faire le grand saut en NBA. Malheureusement libéré par les Brooklyn Nets à une semaine du training camp, le bondissant arrière a parfaitement rebondi chez un cador du circuit européen : la Virtus Bologne.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Nicolas Batum remporte le Trophée Alain Gilles 2021

Corps: 
L’ailier des L.A. Clippers, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France a été élu par un jury de 17 membres, invité à présenter son tiercé de tête afin de distribuer les 10 points (1ère place), 7 points (2e place) et 5 points (3e place). Les performances des joueurs et des joueuses lors de la saison de club 2021/22 et lors des compétitions internationales 2021 ont été prises en compte pour déterminer l’identité du lauréat. Le public a également fait part de ses choix par internet, Nicolas Batum, terminant en tête des votes.
 
Deuxième rebondeur, troisième passeur et meilleur contreur des Bleus aux Jeux Olympiques, Nicolas Batum était le joueur le plus utilisé par Vincent Collet à Tokyo. Son impact déterminant en quart de finale face à l’Italie (15 pts, 14 rbds) puis son contre décisif sur Klemen Prepelic en demi-finale contre la Slovénie ont marqué les esprits des votants, tout comme sa renaissance en NBA. Sorti de la rotation des Hornets, le transfert du capitaine de l’Équipe de France vers les Clippers a changé la donne. Elément déterminant de la franchise californienne, il a largement contribué à la première qualification en finale de Conférence NBA de l’histoire des Clippers.
 
Nicolas Batum devance Rudy Gobert dans le classement, au terme d’une élection particulièrement serrée. Meilleur défenseur NBA pour la troisième année consécutive, élu dans le meilleur cinq des Jeux Olympiques, le pivot du Jazz, vainqueur en 2019 est passé très près d’un deuxième sacre.
 
Les résultats
Joueur Points Première place
Nicolas Batum 126 10
Rudy Gobert 99 8
Sandrine Gruda 45 -
Evan Fournier 32 -
Migna Touré 27 -
Gabby Williams 22 -
Nando De Colo 19 -
Alexia Chartereau 14 -
Valériane Vukosavljevic 12 -
Marie-Eve Paget 5 -

 

Le jury 2021
Jean-Pierre Siutat (représentant FFBB), Jacques Commères (DTN), Alain Béral (LNB), Carole Force (LFB), Isabelle Fijalkowski (Club des Internationaux), Brisco (personnalité), Yann Ohnona (L’Equipe), Thomas Bach (AFP), Barbara Youinou (Est Républicain), Yann Casseville (Basket), George Eddy (Canal +), Pascal Legendre (www.basketeurope.com), Gabriel Pantel Jouve (www.bebasket.com), Christophe Remise (Le Figaro), Julien Lesage (Le Parisien), Thomas Berjoan (FIBA), Julien Guérineau (Basketball Magazine), le public.

Le Palmarès
2015 - Nando De Colo (CSKA Moscou)
2016 - Nando De Colo (CSKA Moscou)
2017 - Céline Dumerc (Basket Landes)
2018 - Fabien Causeur (Real Madrid)
2019 - Rudy Gobert (Utah Jazz)
2020 -
2021 - Nicolas Batum (L.A. Clippers)
Surtitre: 
Trophée Alain Gilles
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le nom du vainqueur du Trophée Alain Gilles, récompensant le meilleur basketteur français de l’année, a été dévoilé ce jour lors de l’Assemblée Générale de la FFBB à Pau. Nicolas Batum (2,03 m, 32 ans) succède à Rudy Gobert.
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Ouverture de la billetterie pour le match France-Monténégro

Corps: 

Pour cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro et la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre, ville choisie pour accueillir l’Équipe de France. Dans le Palais des Sports, pouvant accueillir jusqu’à 7 200 personnes, les Bleus retrouveront leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020 pour des matchs de qualification à l’EuroBasket 2022.

Tarifs

  • Cat Or : 60€
  • Cat 1 : 40€
  • Cat 2 : 30€
  • Cat 3 : 22€
  • Cat 4 : 18€
  • Cat 5 : 12€

Lien billetterie : cliquez ici 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après leur médaille d'argent remportée aux Jeux Olympiques de Tokyo, l'Équipe de France masculine entame ses qualifications pour la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro au Palais des Sports de Pau. La billetterie pour le match est ouverte.
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"Quand on regarde où j’étais il y a 10 mois…"

Corps: 
 
Vous attendiez-vous à remporter le trophée Alain Gilles cette année ?
Pas forcément (il sourit)… quand on voit la saison de Rudy Gobert, d’Evan Fournier, d’Alexia Chartereau, de Sandrine Gruda. Pourquoi moi ? Surtout quand on regarde où j’étais il y a 10 mois. C’est d’ailleurs sans doute ça qui a fait pencher la balance.
 
Est-ce la force du story telling ?
Sûrement ! Je pars d’une équipe qui n’était pas très forte et où je ne jouais plus du tout pour derrière avoir le troisième temps de jeu d’une équipe candidate au titre. En plus on élimine Rudy Gobert en playoffs et j’ai un grand rôle dans cette série. Mon quart de finale contre l’Italie aux Jeux Olympiques et le contre sur Klemen Prepelic en demi-finale, toutes ces petites choses additionnées ont sans doute poussé les gens à voter pour moi. Je n’ai pas gagné beaucoup de prix individuels et celui-là est particulier justement par rapport à ma situation il y a un an. Cela fait vraiment plaisir d’avoir la reconnaissance de mes pairs.
 
Lorsque le jury a été réuni à Paris, un des votants a, comme beaucoup, eu du mal à choisir un vainqueur, expliquant être obligé de voter Rudy Gobert en numéro un tout en indiquant qu’il aimerait vous voir gagner. Est-ce la confirmation que votre cote de popularité n’a pas trop souffert de vos saisons compliquées à Charlotte ?
Ça a quand même été un virage à 180° en douze mois. Beaucoup de monde, surtout en France, me mettait à la retraite. Je n’avais même plus le niveau pour jouer en Pro A ou en Pro B… Aujourd’hui on me dit que j’en ai fermé des bouches. Mais je m’en fiche. Ce que je voulais c’est avant tout me prouver des choses à moi-même. Je savais pourquoi je n’avais pas joué à Charlotte. Entre le coach et moi ça ne matchait pas. Et cela ne m’est arrivé qu’une fois dans ma vie. Cette année j’ai repris du plaisir à jouer, dans deux équipes qui ont gagné. Et en jouant 30 minutes à chaque fois. Cela montre la confiance que les entraîneurs avaient pour moi.
 
 
Comment allez-vous faire désormais pour conserver votre trophée Alain Gilles en 2022 ?
J’espère que je serai battu. Il y a tellement de joueurs et de joueuses qui ont le talent pour. Je leur souhaite le meilleur. On sait bien que Rudy Gobert est là pour longtemps. J’espère que les joueuses de l’ASVEL vont performer. Si je peux le garder tant mieux aussi… Ce trophée c’est le plus beau que j’ai reçu.
 
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le Basketball Magazine à paraître en novembre

 

Surtitre: 
Trophée Alain Gilles 2021
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 15. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
A bientôt 33 ans, Nicolas Batum a été élu meilleur basketteur français de l’année et succède à Rudy Gobert au palmarès du trophée Alain Gilles.
crédit: 
Agathe Breton/FFBB
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Traité de développement personnel

Corps: 

"Petr n’a pas répondu aux interrogations malgré beaucoup d’alertes du club autour d’un professionnalisme plus aigu, d’une prise de conscience réelle du haut niveau en termes de travail individuel, physique, d’hygiène, de concentration… Là, Petr, il tape dans le mur. C’est un peu le Titanic. Attention. La voie a l’air toute tracée. Oui, t’es beau, t’es grand, tu as tout pour y arriver mais attention, il y a des obstacles face à toi. Et aujourd’hui, il se fait mal. À lui de prendre la pleine mesure de son échec, de notre échec. Cela doit lui servir de leçon, de réveil. Il doit faire son examen de conscience et se dire : qu’est-ce que je veux faire ? Qu’est-ce que je veux devenir ?"

En avril 2017, Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans, n’avait pas mâché ses mots à l’heure de faire le bilan de la saison de sa supposée pépite, Petr Cornelie. Un an plus tôt, le pur produit du centre de formation manceau avait dû attendre le deuxième tour de la draft (53e position) pour être appelé par les Denver Nuggets. Une première déception pour le joueur et le club après un exercice prometteur (9,6 pts et 5,4 rbds) mais marqué par des différences de point de vue avec le coach Erman Kunter. Christophe Le Bouille, son Président au MSB, n’avait pas attendu aussi longtemps pour sortir la sulfateuse. "Petr, il ne faut pas qu’il commence sa saison, il faut qu’il commence sa carrière !" Une sortie rare dans un basket français souvent policé. Et qui paraît aujourd’hui bien loin. Cet été, Petr Cornelie a passé une médaille olympique autour de son cou. Et quelques semaines plus tard, il a signé un two-way contract avec les Denver Nuggets, augmentant encore un peu plus l’imposant contingent français outre-Atlantique. Une renaissance ou plutôt une métamorphose pour un joueur qui a décidé de prendre son destin en main avec une remarquable volonté.

"Ma mère m’a rabâché qu’il fallait travailler pour obtenir des choses dans la vie. Mais tant qu’on n’a pas eu certaines expériences on ne comprend pas." Pour Cornelie, "l’expérience" aura constitué en une lente et inexorable descente dans la hiérarchie des intérieurs français. Après un exercice 2016-17 totalement raté au Mans, il enchaîne trois saisons sans grande saveur à Levallois, au Mans à nouveau puis à Pau. "J’ai eu la chance d’avoir eu des qualités physiques qui m’ont permis d’atteindre un certain niveau. J’étais en avance. Mais à un moment donné ça n’a plus suffi et j’ai pris du retard", analyse-t-il froidement. "Hard work beats talent when talent doesn’t work hard" disent les Américains. Le laborieux supplante le talentueux quand le talentueux ne travaille pas. Un adage que le néo Nugget a finalement intégré. "Je ne croyais pas profondément que le travail paye. Moi ça payait et je ne travaillais pas", sourit-il. "Le fond je l’ai touché quand j’ai vu des joueurs plus jeunes que moi, moins cotés au départ, et qui commençaient à me dépasser."

Son salut, Cornelie va le trouver dans les livres et au travers de rencontres. Le développement personnel fait irruption dans sa vie. Et si ces pratiques assez hétéroclites peuvent faire sourire, le joueur s’y consacre pleinement et modifie radicalement son approche. "Le changement ça a été de me dire que si je travaille tous les jours, je ne peux que progresser. Ça ne veut pas dire que je ne connaîtrai pas l’échec mais je vais progresser. J’avais besoin de me faire casser la gueule pour comprendre. J’ai consacré toute mon énergie au service de mon objectif. Du moment où je me lève jusqu’à ce que je me couche. Même dans mes moments off. Je devais trouver des choses qui allaient m’apporter. En début de saison mon objectif c’était d’être la personne qui travaille le plus en France. Même si ce n’était pas la réalité, dans ma tête je voulais me dire que c’était impossible que quelqu’un travaille plus que moi. Premier à la salle, dernier parti. C’est bateau comme phrase. Mais j’ai essayé de l’appliquer. Je redémarrais tous les jours comme si c’était le premier jour."

Dans le Béarn, Cornelie s’appuie sur Jimmy Vérove. L’ancien champion d’Europe avec le CSP lui sert d’entraîneur particulier. "Lui ne dort jamais", rigole-t-il. "Je réfléchissais à comment rajouter une séance aux deux quotidiennes du club. Et pour ne pas me laisser de porte de sortie, je lui envoyais mon message : demain 6h30. Je me battais jour après jour contre la mentalité de loser qui nous habite tous." Un stakhanovisme qui va rapidement payer. Dans un championnat morcelé par le Covid, il tourne à 17,7 points et 5,7 rebonds de moyenne en janvier. 15,4 points et 8,4 rebonds en mars. 20,3 points et 9,5 rebonds en avril.

Le potentiel hier affiché par séquences est désormais constamment en action. En l’espèce un poste 4/5 de 2,11 m d’une remarquable mobilité et doté d’un tir extérieur redoutable. Les flashes ont laissé place à la régularité. Et une nouvelle fois, c’est dans son approche mentale de son métier que Cornelie puise sa nouvelle force.  "Tout marche dans l’absolu", estime-t-il à propos du développement personnel. "C’est quelque chose qui a changé ma vie. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Sauf qu’il ne faut pas juste se reposer là-dessus. La loi de l’attraction par exemple. Penser positif et de bonnes choses arrivent. Oui mais elles ne vont pas arriver toute seules. A un moment donné il faut travailler. Donc c’est une remise en question personnelle. Se poser la question : Est-ce qu’on donne tout pour arriver à ses objectifs ? Il faut réussir à avoir une discipline sur du long terme. La motivation ne suffit pas. Elle va durer une semaine. C’est la discipline qui fait la différence. C’est là que se fait le tri avec ceux qui ont lu quelque chose, l’appliquent une semaine et arrêtent parce qu’ils ne voient pas de résultats. Quand je regarde les plus grands, je me dis que ce sont des mecs qui ont compris ça très jeunes. Moi je me suis dit : tout ce que je n’ai pas envie de faire, je vais le faire." La Mamba mentality de Kobe Bryant made in Béarn.

Fin mai, Petr Cornelie figure dans la liste des partenaires d’entraînement censés donner la réplique à l’équipe olympique à Pau. Mais à son arrivée à l’INSEP, pour débuter la préparation, le Palois a déjà changé de statut, passant dans la case suppléant suite à la défection de Mathias Lessort. Et lorsqu’il débarque à la Villa Navarre la blessure d’Amath M’Baye le propulse dans les 12 pour Tokyo. Un improbable concours de circonstances et une saison sportivement réussie ont envoyé Cornelie aux Jeux Olympiques alors qu’il n’a jamais mis les pieds chez les A et qu’il n’a plus porté le maillot de l’Equipe de France depuis l’Euro U20 en 2014. "C’était un objectif. Je ne pensais pas que ça arriverait si tôt… enfin si tôt…", glisse le jeune homme de 26 ans. "J’ai pris ça comme une chance, une opportunité de jouer avec des gars qui sont au niveau supérieur. Je n’ai pas pensé que fait que j’allais être ou pas dans l’équipe mais plutôt comment progresser. Des joueurs ont fait des choix. Et moi j’étais là ! Avec l’envie de jouer et de participer. J’aurais pu aller m’entraîner à Dallas ou Denver mais je n’aurais pas progressé autant qu’en m’entraînant chaque jour face au type de joueurs qui étaient là et surtout en partageant une expérience incroyable."

Avec les Bleus, Cornelie a repris ses (nouvelles) habitudes. Sur le groupe WhatsApp du staff de l’Equipe de France, un message signé Yann Barbitch s’affichait systématiquement sur les téléphones : "je pars à la salle en avance avec Petr." Le 12e homme savait parfaitement qu’il passerait peu de temps sur les parquets lors des matches mais son investissement n’a pas varié. "Tout le monde est resté ultra soudé et ultra positif", insiste-t-il. "Chacun était concentré sur ce qu’il pouvait apporter. Quel que soit son temps de jeu, faible ou important. Et il y a eu de très belles surprises comme Vincent Poirier. Personnellement je me disais : sois prêt. Même si c’est 30 secondes en milieu de quatrième quart-temps. C’était ma philosophie. Je ne voulais pas me dire, le coach et l’équipe comptaient sur moi et je n’ai pas répondu présent. Cela aurait été le pire. L’acceptation du rôle pour moi a été plus facile que pour d’autres. C’était déjà une chance. Je suis content d’avoir pu participer à plusieurs matches."

Face à l’Espagne pour ses grands débuts internationaux, les Etats-Unis en ouverture des Jeux puis la République Tchèque et l’Iran, Cornelie a bénéficié de quelques minutes et participé à la conquête d’une médaille d’argent. "Je suis juste heureux. Je n’aurais pas imaginé tout ça en septembre dernier. C’est un sentiment incroyable ! Quand on gagne une médaille dès sa première campagne on ne mesure pas le degré de difficulté. Des générations se sont battues pour ça sans y parvenir."

Mais après avoir rapidement connu l’ivresse des cimes avec l’Equipe de France, Petr Cornelie pourrait avoir à patienter avant de porter à nouveau le maillot bleu. Alors que les rencontres de qualification pour la Coupe du Monde se profilent à l’horizon (novembre puis février), son nouveau statut va le priver de ces rendez-vous. Il n’a pas échappé aux Nuggets que leur drafté avait changé de dimension et la franchise des Rocheuses s’est positionnée pour lui offrir un two-way contract qui lui permettra de partager son temps entre la NBA et la G-League. Le joueur aurait sans doute pu signer un contrat plus lucratif en Europe mais il sait bien que sa cote est aujourd’hui au plus haut et qu’une chance NBA ne se présente pas si fréquemment. Et au royaume où les forçats du travail sont encensés, la nouvelle version de Petr Cornelie devrait séduire.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir totalement relancé sa carrière lors de la saison 2020/21, Petr Cornelie (2,11 m, 26 ans) a intégré l’Equipe de France, remporté une médaille olympique et voit s’ouvrir devant lui les portes de la NBA avec les Nuggets. Récit d’une renaissance.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Interview Alexandre Chassang : "Excité par ce nouveau challenge"

Corps: 

"Je découvre un nouveau pays, un nouveau championnat, une nouvelle organisation. Ça change de la France. Il y un petit temps d’adaptation à avoir mais je suis excité par ce nouveau challenge et le fait de jouer dans un des meilleurs championnats d’Europe." Après neuf saisons en France, Alexandre Chassang (26 ans, 2,04 m) vit sa première expérience à l'étranger. En signant un an à Yalova, promu en 1ère division, l'intérieur vu avec les Bleus sur les récentes fenêtres de qualification à l'EuroBasket 2022 compte bien se servir de cette opportunité comme un tremplin. Pour son premier match, il a été plutôt efficace offensivement, cumulant 8 points à 4/6 en 23 minutes. Pas assez cependant pour éviter la défaite des siens 85-86. 

Comment s’est passé votre arrivée en Turquie ?

Je suis arrivé début août sur place. Très vite, j’ai passé les examens médicaux classiques et j'ai débuté les entraînements. Les matchs amicaux se sont bien passés, on a enchaîné plusieurs rencontres et des tournois amicaux. Pour ce qui est du championnat, on reprend le 25 septembre (l’interview a été réalisé avant le début du championnat, ndlr).

Comment avez-vous été accueilli par le club et les supporters ? On sait que la Turquie est un pays plutôt chaleureux avec ses sportifs…

Très bien accueillis par le club et les coachs qui comptent vraiment sur moi cette année. Malheureusement, on n’a pas encore eu l’occasion de voir les fans avec le covid, notre salle était en travaux le temps de la préparation afin d’ajouter des sièges même si elle ne pourra être remplie qu’à 50% de sa capacité durant la saison. Après je sais qu’il y a une vraie ferveur autour du club donc ça donne envie.

Vous quittez la JDI Dijon et son organisation pour un promu Turc. Quelles différences avez-vous pu observer entre les deux ?

Je suis dans un club qui n’avait pas forcément prévu de monter en 1ère division. Ils étaient 7e à la mi-saison l’année dernière, le coach est arrivé et ils se sont transcendés et tout est allé très vite. Ils n’avaient pas prévu tous ces changements, d’avoir cinq joueurs étrangers, de s’occuper des logements, des voitures… Pour le moment ils mettent un peu de temps à se mettre en route mais le propriétaire du club est un promoteur immobilier qui a envie de faire de bonnes choses donc ça devrait aller. Il faut que tout se mette en place, ils ont été champions fin juin, la reprise était début août. Après c’est sûr que ça change de Dijon qui est un club très professionnel avec une très bonne organisation. Tu arrives tu as ton appartement et ta voiture, ici ça traîne un peu plus (rires).

Qu’est ce qui a fait pencher la balance pour un départ en Turquie ?

À la base moi je cherchais une expérience à l’étranger car je trouve qu’on a de la chance d’avoir un métier qui permet de nous exporter plus facilement.  J’avais envie de découvrir un nouveau championnat et une nouvelle culture. J’ai eu des propositions en France qui étaient très intéressantes mais j’ai décidé de les décliner. Après cette saison à Dijon où j’étais dans le cinq majeur, où on a terminé en tête de la saison régulière, je pensais avoir plus d’opportunités à l’étranger. Mon but n’était pas de signer chez un nouveau pensionnaire du championnat turc, ça s’est fait comme ça. Après, c’est un club avec de l’ambition donc je pense que c’est un challenge intéressant. J’ai signé un an, je vais tout donner et on verra comment ça se passe.

Quand on quitte le championnat de France pour l’étranger, est-ce qu’on est obligé de passer par une étape intermédiaire avant de retrouver un club d’EuroLeague ou d’EuroCup ?

C’est un tremplin. Je pars dans un nouveau club qui vient de monter en 1ère division, c’est sûr que je vais avoir beaucoup plus de temps de jeu, que je vais être plus exposé.

En plus d’être une aventure sportive, ce départ à l’étranger ressemble aussi à une aventure humaine…

Déjà c’est un pays où les gens aiment beaucoup manger, comme moi donc c'est un bon point (rires). Plus sérieusement ça change, c’est bien. On voit la chance qu’on a en France d’avoir toutes ses structures, ici c’est une petite ville où il n’y a pas grand-chose. Ça me permet de voir comment je peux m’adapter. J’ai ma femme qui est avec moi, c’est une bonne expérience à partager car on va découvrir pas mal de choses.

Vous sortez d'une très belle saison à Dijon. Comment abordez-vous ce nouveau départ avec ce nouveau statut ?

C’est un challenge. J’arrive comme joueur étranger donc il n’y a plus de questions à se poser. En France il y avait une certaine sécurité, un certain confort en tant que JFL alors que là je vais devoir jouer contre nature en forçant un peu les choses et en me montrant davantage. Je vais pouvoir développer de nouvelles choses, même si lors des dernières années à Dijon j’ai eu des rôles importants.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mardi, 28. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Après trois saisons à la JDA Dijon, Alexandre Chassang a décidé de faire le grand saut. Direction la Turquie et un promu en 1ère division : Yalovaspor Basketbol.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Les Bleus à Pau face au Monténégro

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Quelques mois après une épopée fantastique aux Jeux Olympiques de Tokyo conclue par une médaille d’argent, les hommes de Vincent Collet, récemment prolongé à la tête des Bleus jusqu’en 2024, entament leur campagne de qualification à la Coupe du Monde 2023 qui aura lieu en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023.

Pour cette première fenêtre de qualification, les Bleus affronteront le Monténégro et la Hongrie. La première rencontre se jouera à Pau le 26 novembre, ville choisie pour accueillir l’Équipe de France. Dans le Palais des Sports, pouvant accueillir jusqu’à 7 200 personnes, les Bleus retrouveront leur public après une campagne à huis clos en novembre 2020 pour des matchs de qualification à l’EuroBasket 2022.

La billetterie de cette rencontre ouvrira dans le courant du mois d’octobre. Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com  pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

Qualifications Coupe du Monde 2023 :

Date

Match

Lieu

Vendredi 26 novembre 2021

France-Monténégro

Pau – Palais des Sports

Lundi 29 novembre 2021

Hongrie-France

À définir

Jeudi 24 février 2022

France-Portugal

À définir

Dimanche 27 février 2022

Portugal-France

À définir

Vendredi 1er juillet 2022

Monténégro-France

À définir

Lundi 4 juillet 2022

France-Hongrie

À définir


 

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 27. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Récente médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo, l’Équipe de France masculine débutera sa campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2023 face au Monténégro au Palais des Sports de Pau le vendredi 26 novembre prochain.
crédit: 
Bellenger/IS/ FFBB
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Interview Moustapha Fall : "Remettre l'Olympiakos sur le devant de la scène"

Corps: 

15 d'éval de moyenne en à peine plus de 20 minutes sur les parquets de Betclic Élite l'an dernier, 13 d'éval en EuroLeague en shootant à 70% de réussite, un rôle très intéressant en relais de Rudy Gobert aux Jeux Olympiques de Tokyo. À n'en pas douter, la saison 2020-2021 de Moustapha Fall a été une grande réussite. Signataire d'un contrat de deux ans avec l'Olympiakos, véritable institution en Europe où il devrait avoir un vrai rôle à jouer à l'intérieur, le pivot des Bleus monte en puissance au fur et à mesure de sa carrière. En pleine préparation, il a pris le temps de répondre à nos questions. 

Comment allez-vous Moustapha ?

Ça va très bien. On a repris la présaison avec l'Olympiakos. Peu de repos mais bon c’est une nouvelle expérience, un nouveau challenge et je suis content d’être là.

Avez-vous pris le temps de vous reposer après cet été complètement dingue avec les Bleus ?

Je ne suis pas partie en vacances. J’avais à peu près 10 jours off et j’en avais marre des avions, des hôtels donc j’ai décidé de ne pas partir. Je suis resté tranquille sur Paris.

On imagine que ça fait du bien d'arrêter de penser au basket pendant quelques jours après cette saison à rallonge...

C’est clair. J’avais besoin d’un break, aussi bien physiquement que mentalement. Ça fait toujours du bien. L’année a été compliqué entre le Covid-19, la longue saison avec l’ASVEL puis l’enchaînement avec les Jeux Olympiques. C’est la première fois que je participais à une compétition internationale donc la première fois que j’enchaînais aussi vite. C’est une adaptation.

Justement, comment fait-on pour enchaîner aussi vite ? 

Le fait d’être dans une nouvelle équipe aide beaucoup. Tout est nouveau, c’est comme une nouvelle aventure. Je suis dans une nouvelle ville, avec une nouvelle organisation donc la motivation arrive assez vite. Tu découvres d’autres choses et tu as envie d’être au top le plus vite possible. Si j’étais revenu dans un endroit que je connaissais, j’aurais aimé avoir plus de temps pour souffler et sortir de ma routine.

Comment s’est passés l’installation au Pirée ?

On est arrivé pour la reprise, deux jours après on était en Bulgarie pendant une semaine pour un camp d’entraînement. On est revenu en Grèce pour faire des matchs amicaux, on commence à rentrer dans le rythme et on se prépare au mieux. C’est une nouvelle organisation, une nouvelle situation et je découvre plein de choses.

Est-ce que retourner à l’étranger était un objectif en signant à l’ASVEL l'an dernier ?

Oui clairement c’était l’objectif. Quand j’ai été recruté par l’ASVEL, on savait que ça n'allait durer qu’un an. J’ai fait des sacrifices financiers pour me montrer en EuroLeague, c’était un deal gagnant-gagnant. Le but c’était de repartir au bout d’un an.

Là-bas, vous retrouvez un autre français, Livio Jean-Charles. Est-ce que sa présence facilite votre intégration ?

C’est sûr que dans le jeu, sa présence facilite beaucoup de choses. Il m’explique comment ça se passe ici, comment on va jouer telle situation, le style de jeu, ça m’aide beaucoup. Même d’avoir quelqu’un avec qui parler Français ça fait du bien. C’est vraiment cool de l’avoir ici.

L’Olympiakos fait partie de ces clubs mythiques en Europe. Qu’est-ce qu’on se dit quand on est approché par un tel club pour être un joueur majeur à l’intérieur ?

Ils n’ont pas eu des très bons résultats les années précédentes, ils se reconstruisent. J’ai vraiment un rôle à jouer là-dedans. J’ai envie de faire partie de ce projet en remettant cette équipe au plus haut niveau. Si on peut faire les Playoffs en EuroLeague et pourquoi pas plus, ce serait une grande satisfaction.

Avez-vous déjà pu discuter avec le coach concernant votre rôle dans l'équipe ? 

Pas tant que ça pour le moment. Je découvre les systèmes, on a fait des matchs de présaison pour se mettre en rythme et au fur et à mesure il sera plus précis sur ses attentes. On rentre dans les détails petit à petit. 

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Septembre 2021
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Chapeau: 
Auteur d'un bel été avec les Bleus ponctué par une médaille d'argent aux Jeux Olympiques, Moustapha Fall a rejoint la Grèce et Le Pirée pour sa première saison sous les couleurs de l'Olympiakos.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Les Bleus du Real Madrid remportent la Supercopa Endesa

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Quel week-end pour les 4 fantastiques du Real Madrid. En remportant leur premier trophée de la saison face à Barcelone, Vincent Poirier, Guerschon Yabusele, Thomas Heurtel et Fabien Causeur ont permis au club de la capitale de remporter la 8e Supercopa de son histoire. 

Porté par un Vincent Poirier omniprésent dans la peinture (16 points à 6/8 aux tirs, 11 rebonds pour 26 d'évaluation), le Real Madrid a réussi à inverser la tendance d'un match qui était mal embarqué, passant de -19 à +5 grâce à un dernier acte tout en maîtrise (26-12). 

En demi-finale c'était son coéquipier à Tokyo Guerschon Yabusele qui brillait, rendant une copie presque parfaite avec ses 15 points et 8 rebonds tandis que Fabien Causeur et Thomas Heurtel scoraient 12 et 9 points.  

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 13. Septembre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Premier rendez-vous de la saison et déjà un trophée pour les Français du Real Madrid qui s'adjugent la Supercopa aux dépens de Barcelone. En finale, le pivot des Bleus Vincent Poirier a été essentiel dans la conquête du titre grâce à ses 16 points et 11 rebonds pour 26 d'évaluation.
crédit: 
Real Madrid
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En route pour la Coupe du Monde

Corps: 
Avant de potentiellement rejoindre la Philippine Arena de Manille et ses 52.000 places en septembre 2023, un long parcours attend l’Equipe de France. Deux phases de qualification étalées sur six fenêtres à partir de novembre prochain. Le tirage au sort effectué par la FIBA a donné une idée plus précise du challenge qui attend les Bleus, même si les absences innombrables qui accompagnent ces rencontres lissent les différences de niveau entre les pays et rendent le jeu des pronostics peu fiables.
 
Dans le groupe E, les vice-champions olympiques affronteront le Monténégro, la Hongrie et le Portugal. Des équipes qui figurent au 21e, 41e et 58e rang mondial au classement FIBA mais qui ne disposent pas de joueurs NBA (exception faite de Nikola Vucevic) et de peu d’éléments Euroleague. Leurs forces vives seront donc bien présentes sur les parquets pour y défier la France.
 
Lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2019, les troupes de Vincent Collet avaient basculé en deuxième phase avec un bilan immaculé de six victoires et aucune défaite, se simplifiant grandement la vie pour la suite. Car si trois équipes sur quatre poursuivent leur route au deuxième tour, seules trois sur six sont ensuite qualifiées pour le rendez-vous planétaire. Les résultats de la première phase étant tous conservés, un bon début peut s’avérer salutaire avant de croiser avec la Bosnie, la République Tchèque, la Lituanie ou la Bulgarie.
 
Vincent Collet : "Ce tirage au sort est plus compliqué qu’il n’y parait. En effet si les équipes du premier tour semblent abordables, le croisement avec la poule F nous obligera à réaliser un parcours parfait dès le début de ces qualifications. Il faudra assumer notre rang, même si nous savons que la configuration de l’Équipe de France sera très éloignée de celle médaillée d’argent aux Jeux de Tokyo. Rien ne sera facile dans ce parcours jusqu’en 2023. Il faudra être prêt dès le début face à de sérieux clients de notre continent. Nous savons que nous devrons faire appel à un grand nombre de joueurs du Team France Basket pour atteindre nos objectifs mais je suis convaincu que les joueurs appelés feront le maximum pour aider l’Équipe de France à se qualifier pour la Coupe du Monde."

Surtitre: 
Coupe du Monde 2023
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 31. Août 2021
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Hongrie, Monténégro et Portugal seront les adversaires de l’Equipe de France lors de la première phase des qualifications à la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
FIBA
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Les Bleus attendent le tirage au sort des Qualifiers de la Coupe du Monde 2023

Corps: 

Quelques semaines seulement après leur très beau parcours aux Jeux Olympiques de Tokyo conclu par une médaille d'argent, les Bleus vont devoir se tourner vers la Coupe du Monde 2023 organisée en Indonésie, au Japon et aux Philippines et de nouveaux objectifs. Et même si l'équipe devrait être largement différente de celle vue au Japon (pour rappel les joueurs NBA et EuroLeague ne participent pas à toutes les rencontres en fonction des calendriers de leurs équipes), les hommes de Vincent Collet, tout juste prolongé jusqu'en 2024, partiront avec de fortes ambitions.

Six fenêtres de qualification attendent les Bleus entre novembre 2021 et février 2023. Le système de qualification est expliqué dans la vidéo ci-dessous :

La cérémonie officielle du tirage au sort sera à suivre en direct sur la chaîne YouTube de la FIBA. 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Août 2021
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Chapeau: 
Mardi 31 août à 12h se déroule le tirage au sort des Qualifiers de la Coupe du Monde 2023 à la Maison du Basketball Patrick Baumann située à Mies (Suisse).
crédit: 
FIBA
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Vincent Collet à la tête des Bleus jusqu'en 2024

Corps: 

Après avoir remporté sa sixième médaille internationale cet été avec l’argent olympique aux JO de Tokyo 2021, Vincent Collet (58 ans) va poursuivre sa mission d’entraîneur de l’Equipe de France masculine jusqu’en 2024.

Le technicien tricolore sera à la tête du staff des Bleus pour les prochaines échéances qui attendent le Team France Basket : les qualifications à la Coupe du Monde 2023 dès le mois de novembre 2021 (ndlr, tirage au sort le mardi 31 août), l’EuroBasket 2022, la FIBA Basketball World Cup 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Disponible à temps plein pour l’Équipe de France depuis la fin de son contrat à Strasbourg en janvier 2020, il a été convenu avec Vincent Collet, Alain Contensoux, Jacques Commères et Boris Diaw, que s’il souhaitait rejoindre un club, la FFBB ne s’y opposerait pas à condition que celui-ci s’engage à le libérer pour l’ensemble des échéances internationales liées à l’Équipe de France et qu’il soit à temps plein à la FFBB et en Équipe de France lors de la saison 2023-2024 avant les Jeux Olympiques à Paris.

Jean-Pierre Siutat – Président de la Fédération Française de BasketBall : « Nous sommes très heureux que Vincent Collet poursuive son engagement à la tête des Bleus. Son professionnalisme et son engagement sans faille depuis 2009, mis une nouvelle fois en lumière par la médaille d’argent olympique remportée il y a quelques semaines à Tokyo, nous ont convaincus qu’il était le meilleur pour conduire les Bleus jusqu’aux Jeux Olympiques à Paris. Vincent a l’adhésion des joueurs ; avec eux, il a non seulement remporté cet été sa sixième médaille internationale à la tête du Team France, et je suis certain qu’il pourra en ramener d’autres d’ici 2024, mais aussi fait considérablement progresser l’Équipe de France dans de nombreux domaines. Je lui souhaite également beaucoup de réussite dans son futur club. »

Alain Contensoux – Directeur Technique National : « Je me réjouis du maintien de Vincent à la tête de la sélection. Nous avons eu les réunions de débrief nécessaires avec Vincent, Jacques Commères, Boris Diaw, les joueurs et Jean-Pierre Siutat. Vincent a su faire progresser l’équipe, assurer la présence de la France au plus haut-niveau international et gagner des médailles. L’objectif des Jeux à Paris dans trois ans est fondamental et je suis certain que le travail qu’il a fourni avec l’ensemble du Team France Basket portera ses fruits dès les prochaines échéances, l’Euro l’année prochaine, la Coupe du Monde dans deux ans et ses qualifications dès cette année. »

Vincent Collet – Entraîneur de l’Équipe de France de basket-ball : « Je suis très heureux et fier de poursuivre l’aventure à la tête de l’Équipe de France. Depuis 2009, nous vivons des émotions incroyables à l’image de celles vécues à Tokyo pour la médaille d’argent olympique. Je tiens à remercier Jean-Pierre Siutat, président de la FFBB, et toute la Fédération, pour la confiance qu’ils me témoignent en me permettant de prolonger encore cette mission jusqu’en 2024. Depuis mon arrivée en bleu, je mesure l’honneur que j’ai de représenter la France au plus haut-niveau, et j’espère que nous pourrons ramener très prochainement de nouvelles médailles internationales au basket français. »
 

Retrouvez toute l’actualité des Bleus et du Team France Basket sur :
www.teamfrancebasket.com

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Equipe de France masculine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 25. Août 2021
Vignette: 
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Jean-Pierre Siutat a annoncé ce mercredi la prolongation du contrat de Vincent Collet à la tête de l’Équipe de France de basket-ball. En poste depuis 2009 et médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été, Vincent Collet (202 matches dirigés en bleu) conduira le Team France Basket jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
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Un tee-shirt collector pour un contre historique

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T-SHIRT COLLECTOR FFBB "2,5 SECONDES"
Tailles disponibles : S à XXL
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Rendez-vous sur le compte Instagram des Equipes de France (@equipedefrancebasket) pour gagner un des trois tee-shirts mis en jeu pour le lancement de ce produit collector ! Cliquer ici pour tenter votre chance.
 

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FFBB Store
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 18. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
C'est l'action de ces Jeux Olympiques de Tokyo. Celle qui mène les Bleus à l'argent olympique. Il reste 2,5 secondes à jouer en demi-finale des J.O., et Nicolas Batum déploie ses ailes pour contrer le slovène Klemen Prepelic, qui s'envolait au lay-up. Alors on s'est dit qu'on allait immortaliser ce contre décisif avec ce tee-shirt collector, en vente exclusivement au FFBB Store.
crédit: 
(Crédit : FFBB)
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"On commence à réaliser"

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Quelques jours après la finale, est-ce que vous commencez à réaliser ?
Petit à petit on commence à réaliser surtout avec le retour à Paris. Je suis très content de ce que l'on a accompli au Japon. Dans les jours à venir on va se rendre plus compte de ce qu'on a réalisé.

Que représente cette médaille olympique dans votre carrière ?
C'était un objectif. Pour chaque sportif c'est un peu le Graal. On n'a pas eu l'or malheureusement mais très content de l'argent.

Vous avez aussi fait rêver beaucoup de gens. C'était aussi un objectif ?
Oui c'est sûr mais on ne s'en est pas beaucoup rendu compte car on était loin de tout, dans une bulle au village olympique. Toute la France était dernière nous, nos proches. Ca fait vraiment plaisir.

S'il ne fallait garder qu'une image de ces Jeux, quelle serait-elle ?
Je pense que l'image c'est la montée sur le podium et après le contre de Nicolas (Batum) qui nous envoie en finale.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
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Chapeau: 
Meneur du Team France Basket, Thomas Heurtel revient sur l'expérience olympique vécue à Tokyo où il a remporté la médaille d'argent avec les Bleus.
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"Inspirer les jeunes"

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Est-ce que vous réalisez ce que vous avez accompli à Tokyo ?
C'est dur de réaliser, je pense que ça va prendre du temps. C'est bien d'être rentré en France, de voir l'accueil des gens. J'espère que l'on a fait rêver les gens, de ce que je vois sur les réseaux sociaux, ils sont fiers. C'est que du plaisir, on fait ça pour inspirer les gens, les jeunes. Il n'y a rien de plus beau.

Quelle image retiendras-tu de ces Jeux Olympiques ?
La médaille. On a fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là. Cette année la préparation a été compliquée, les Jeux aussi avec le protocole sanitaire. C'était une super expérience avec un groupe de gars que je respecte, que j'apprécie. C'est ce qui a rendu l'expérience cool, fun. On est content de revenir avec quelque chose.

Maintenant place aux vacances...
Oui on va récupérer un petit peu et ensuite se préparer pour la saison qui arrive.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Élu dans le 5 majeur des Jeux Olympiques, Rudy Gobert a pris une part prépondérante dans la médaille d'argent décrochée par l'Équipe de France masculine.
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Rendez-vous à Paris

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C’est désormais bien plus qu’une simple posture. Une culture. Qui s’est installée au fil des années. Et qui ruisselle des A vers les plus jeunes catégories. Qui accompagne le fait de revêtir le maillot de l’Equipe de France. L’ambition est une constante chez les internationaux. Qui se donnent les moyens d’arriver à leurs fins. Féminines comme masculins avaient annoncé clairement leur volonté de monter sur le podium olympique. Et ils sont allés jusqu’au bout de l’aventure. Depuis 10 ans, les Equipes de France A ont remporté 14 médailles internationales. Une réussite exceptionnelle que les acteurs d’aujourd’hui et ceux de demain veulent voir perdurer.

"Nous sommes des chiens et on ne lâche absolument rien. On va toujours de l’avant et j’espère que ça se ressent parce que c’est une image qu’on veut véhiculer aux jeunes. C’est ce qui fait notre force, notre identité, c’est cet état d’esprit", a souligné Evan Fournier, qui a également évoqué l’EuroBasket 2022 et la Coupe du Monde 2023 à venir. Le nouvel arrière des Knicks n’a pas caché sa fierté mais également sa déception. Car c’est bien l’or que visaient les Bleus malgré la domination incontestable des Etats-Unis sur le sport.

"On n’est pas satisfait d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques et ça c’est une satisfaction. On a installé une base avec la génération Parker et Diaw. On espère inspirer maintenant la suite : on veut être au top", poursuit Nicolas Batum. "Avec les jeunes qui arrivent derrière je pense que le futur est beau pour la France." A Tokyo cinq joueurs comptaient moins de 20 sélections et des générations particulièrement prometteuses attendent pour prendre le relai. "J’espère que tous les jeunes qui nous regardent ont pu voir que lorsque tu crois en tes coéquipiers, en tes coaches et en toi, que tu travailles pour accomplir tes objectifs, peut-être que tu n’y arriveras pas forcément mais tu vas t’en approcher. Notre rêve ne s’arrête pas là. Les Jeux de Paris arrivent dans trois ans. Allons de l’avant", insiste de son côté Rudy Gobert.

Chez les féminines, un été interminable s’est conclu de la plus belle des façons par la conquête d’une deuxième médaille. Et là aussi la relève est prête. Elle a même déjà intégré le groupe et joué un rôle capital à Tokyo. "Depuis 2-3 ans nous avons mélangé trois générations pour préparer le futur et intégrer les jeunes joueuses. Rien n’est mieux que d’évoluer aux côtés de Sandrine Gruda et Endy Miyem. C’est la force du basket féminin français", remarque Valérie Garnier. Symbole de cette nouvelle vague, Marine Fauthoux et Iliana Rupert, 20 ans toutes les deux, ont pris du volume au fil de la compétition et confirment que les succès enregistrés chez les jeunes se répercutent chez les seniors. "Ce qu’on veut c’est l’or. La génération 2001 on en parle souvent. On espère être le futur", glissait ainsi Marine Fauthoux avant l’aller chercher sa médaille de bronze sur le podium.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 8. Août 2021
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Médaillées chez les féminines et les masculins, les Equipes de France repartent de Tokyo heureuses mais également avec l’ambition de continuer à briller dans le futur. Et viser l’or à Paris en 2024.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Maître du jeu, maîtres des Jeux

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Il est des rêves dont on voudrait ne jamais se réveiller. Mais la réalité est implacable. Et les Etats-Unis ont ajouté une nouvelle médaille d’or à leur collection.

Dès la première action de la rencontre, les Bleus servaient Rudy Gobert qui montait au dunk sur Kevin Durant. Alimenter les grands et laisser à tout prix Team USA sur demi-terrain faisaient partie des incontournables pour rester dans la roue des Américains. Ces derniers allaient signer un 2/11 aux tirs dans les cinq premières minutes confortant les Bleus dans leurs options. Si Gobert causait bien des dégâts dans la raquette, quelques hésitations en attaque et trop de balles perdues ne permettaient pas de faire fructifier ce mauvais passage (12-6). Et quand la machine infernale Kevin Durant se mettait en branle, les triples champions olympiques débutaient un 3-12 qui les relançaient pleinement.

Les Etats-Unis ne pardonnent aucune erreur, aucun relâchement. Les Australiens en demi-finale avaient à peine eu le temps de lever les yeux vers le panneau d’affichage indiquant +15 qu’ils comptaient déjà 10 points de retard. La France a connu le même sort, ou presque. Jayson Tatum prenait le relai de Durant et de l’autre côté du terrain la défense US, et notamment la sangsue Jrue Holiday, tenait parfaitement les duels à l’extérieur. Le meneur des Bucks n’est pas la plus exposée des stars NBA mais depuis le début des Jeux il donne souvent le ton pour les troupes de Gregg Popovich. Il entraîne avec lui une équipe au talent exceptionnel mais qui devient véritablement injouable lorsqu’elle décide de changer de braquet défensivement.

Leur capacité à étouffer les porteurs de balle et le pur génie de Durant (21 pts à la pause) ont permis à Team USA de compter jusqu’à 13 points d’avance (26-39). Le danger était grand de totalement céder. Mais les Bleus ont continué d’abreuver en ballon Rudy Gobert qui provoquait faute sur faute. Sans un léger déchet aux lancers-francs la France aurait même pu faire plus que rester dans la roue (44-46, 21’).

La recette ne changeait pas au retour des vestiaires. Holiday infranchissable, Durant inarrêtable les Etats-Unis parvenaient systématiquement à préserver un matelas d’une dizaine de points d’écart malgré les efforts de Gobert et d’un Guerschon Yabusele efficace. Quand après avoir largement gêné Fournier, Holiday poursuivait son travail de démolition en muselant Heurtel les Américains s’offraient quelques paniers meurtriers en transition (57-71). Mais deux tirs à trois-points consécutifs de Timothé Luwawu-Cabarrot, irréprochable depuis le début du tournoi, et Nicolas Batum redonnaient de l’espoir à l’Equipe de France.

Popovich sentait le danger soudain bien réel quand Frank Ntilikina s’élevait à longue distance (70-73). A cinq minutes tout semblait encore possible mais en un éclair le trio Lillard-Holiday-Tatum se chargeait de redonner de l’air à leur équipe. Jamais l'Equipe de France n'a renoncé dans cette finale olympique. Elle s'est battue pour son rêve jusqu'à la dernière seconde. 

Les réactions
Vincent Collet :
"Je suis bien évidemment déçu mais aussi très fier de ce qu’on fait mes joueurs. Pas seulement sur ce match mais aussi pendant le tournoi. Nous avons joué avec le cœur et avec intelligence et ce soir nous voulions gagner ce match. Nous savions qu’ils étaient favoris mais sur un match tout est possible et nous voulions les pousser aussi loin que possible. Malheureusement nous avons fait quelques erreurs en fin de troisième quart-temps, début du quatrième en perdant des ballons. Le plan était de jouer intérieur mais à un moment nous avons trop dribblé et trop cherché la pénétration. Face à leur pression cela a coûté des pertes de balle et face à eux c’est mortel. Cette médaille est une grande satisfaction. Nous avons gagné cinq médailles ces dix dernières années mais les Jeux Olympiques représentent beaucoup au basket et on peut voir la différence avec l’équipe qu’a envoyé Team USA. Bien sûr nous sommes fiers mais cela nous rend encore plus exigeants. C’est la mentalité de ce groupe. On pense qu’on peut être meilleur. Parce qu’on veut gagner."

Rudy Gobert : "On savait qu’ils seraient très agressifs sur la balle et on savait que si nous perdions des ballons c’était panier derrière. Ils se nourrissent de ces séquences. Ils ont énormément de talent et ils vont mettre des shoots sur lesquels personne ne peut défendre. Mais avec les pertes de balle et les lancers-francs manqués on s’est tiré une balle dans le pied. On n’a jamais abandonné. J’espère que tous les jeunes qui nous regardent ont pu voir que lorsque tu crois en tes coéquipiers, en tes coaches et en toi, que tu travailles pour accomplir tes objectifs, peut-être que tu n’y arriveras pas forcément mais tu vas t’en approcher. Notre rêve ne s’arrête pas là. Les Jeux de Paris arrivent dans trois ans. Allons de l’avant."

Nicolas Batum : "Les détails nous ont coûté le match. On avait annoncé avant le tournoi qu’on visait l’or et nous étions vraiment tout proches. Avec les jeunes qui arrivent derrière je pense que le futur est beau pour la France. Le fait d’être déçu c’est une satisfaction ! On n’est pas satisfait d’une médaille d’argent aux Jeux Olympiques et ça c’est une satisfaction. On a installé une base avec la génération Parker et Diaw. On espère inspirer maintenant la suite : on veut être au top. On y croit et on y croira à chaque fois. On espère que le basket français continuera à glaner des médailles et pourquoi pas une médaille d’or."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 mascukins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
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Chapeau: 
Les Etats-Unis ont remporté leur quatrième titre olympique consécutif en dominant l’Equipe de France en finale (87-82). Les Bleus monteront dans la soirée sur la deuxième marche du podium.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
match_ID: 
667916
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Songe d’une nuit d’été

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1948, 2000 et désormais 2021. Trois finales olympiques. Trois France-Etats Unis.

Au sortir de la guerre, les Bleus avaient encaissé un terrible -44 terminant à 7 sur 67 aux tirs (21-65). A l’entre-deux initial, René Derency (1,91 m) s’était présenté face à Bob Kurland (2,13 m), un des premiers dunkeurs de l’histoire pour qui la règle du goaldtending (interdiction de contrer en phase descendante) avait été inventée. Les joueurs avaient découvert un basket à des années lumières de celui qu’il pratiquait dans le championnat de France. "J’ai eu l’impression de jouer au sous-sol alors que les Yankees étaient au premier étage. Tout se passait très haut au-dessus de ma tête", souriait René Chocat.

52 ans plus tard, l’Equipe de France, miraculée après une phase de poule ratée, était passée à deux doigts de réaliser l’exploit du siècle face à Kevin Garnett, Ray Allen, Alonzo Mourning ou Jason Kidd. Menée 56-72 à huit minutes de la fin, les Bleus se lâchent et lorsqu’Antoine Rigaudeau fait mouche à 6,25 m le Roi retourne vers son banc le poing rageur et les yeux fous. L’inimaginable devient possible. Le fantasme à portée de mains. "Rudy Tomjanovich était blanc comme un linge", se souvient Jean-Pierre de Vincenzi à propos du coach double champion NBA avec les Rockets. Revenus à -4 deux rebonds offensifs abandonnés et des pertes de balle tricolores décident du sort du match (75-85). "J’ai découvert ce jour-là ce qu’était la peur de gagner", sourit JPDV. "Ai-je pensé qu’on allait les battre ? Sur un malentendu, oui…"

21 ans plus tard pas besoin d’avoir 12 Jean-Claude Dusse sur le parquet de la Saitama Super Arena. La NBA, qui accueillait 13 joueurs français cette saison, n’est plus si lointaine. Et si les Américains sont toujours les immenses favoris du tournoi, l’Equipe de France restent sur deux victoires consécutives face à Team USA. En quart de finale de la Coupe du Monde 2019 puis lors du premier match de la phase de poule. "C’est moins impossible", souriait Nicolas Batum en réponse à une question sur les perspectives de dominer les stars US. "Tu peux renverser un titan", ajoute Evan Fournier. "Quand on regarde l’effectif bien évidemment ils nous sont supérieurs. Mais est-ce qu’on peut les battre ? Est-ce qu’on a un vrai savoir-faire ? Bien sûr."

Les Bleus ne se présenteront pas en victime expiatoire déjà ravie d’avoir atteint ce niveau de la compétition. "Le rêve c’est de gagner les Jeux Olympiques contre les Etats-Unis", insiste Fournier, qui sait également que l’équipe qui se présentera face à lui n’a plus grand-chose à voir avec celle battue le 25 juillet dernier. "Je ne les ai pas regardés mais rien qu’au niveau physique… Moi j’ai mis une semaine avant de dormir. Et plus les matches passent plus ils prennent du rythme." La République Tchèque, l’Espagne et l’Australie ont résisté une mi-temps avant de prendre l’eau dans les 20 dernières minutes : -31, -14 et -22 sur la période ! La profondeur de banc américaine est sans égale, son adresse spectaculaire et la présence de Kevin Durant dans ses rangs (25,0 pts de moyenne sur les trois derniers matches) lui assure de résister à n’importe quel temps faible. "Il va falloir inventer un chemin et il sera différent de la dernière fois", prévient Vincent Collet.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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A 4h30 l’Equipe de France défie les Etats-Unis en finale des Jeux Olympiques. 13 jours après avoir battu les stars NBA, les Bleus veulent croire à un nouvel exploit.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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TLC leader de banc

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En choisissant Timothé Luwawu-Cabarrot pour faire partie de l’aventure olympique, Vincent Collet avait une idée claire derrière la tête. Il avait apprécié le remarquable début de saison de l’arrière-ailier des Nets dans un profil de 3D qu’affectionnent particulièrement les coaches NBA. Un gros défenseur capable de sanctionner à trois-points. Il avait également à l’esprit la capacité du Cannois à s’effacer derrière les stars en imaginant que potentiellement ses minutes seraient parfois limitées derrière les vétérans de l’Equipe de France.

Quelques semaines plus tard, celui qui avait été marqué par sa non sélection pour la Coupe du Monde 2019 est devenu un rouage essentiel de la bonne marche des Bleus. Il est le joueur du banc le plus utilisé (20 minutes) et vient de livrer deux performances décisives lors des deux dernières rencontres à élimination directe. En quart de finale, face à l’Italie, alors que les Transalpins semblaient en mesure de renverser une rencontre qui leur avait longtemps échappé, c’est un tir à trois-points de Luwawu-Cabarrot qui aura stoppé ce dangereux élan. En demi-finale, alors que la Slovénie menaçait de s’envoler au premier quart-temps, ses 8 points consécutifs relançaient la France et à 56 secondes du buzzer c’est lui à nouveau qui prenait ses responsabilités de loin pour réussir un tir capital. "TLC nous sauve la première mi-temps, il nous sauve le match", estime Nicolas Batum. "Nous sommes à deux doigts de prendre l’eau, offensivement on est perdu quand il rentre… Il est en train de s’installer en Equipe de France et il va être là pour un long moment."

Auteur de 15 points (son record) et 5 rebonds en 22 minutes, celui qui est actuellement agent-libre a fait le job des deux côtés du terrain en faisant partie de ceux qui se sont relayés sur le cas Luka Doncic : "Je suis là pour défendre et mettre des tirs quand il faut. Des mecs ont beaucoup d’expérience et je suis là pour apprendre. Mais je suis aussi là pour amener tout ce que je sais faire et je suis assez rôdé pour jouer ce genre de match. Si on les aborde avec trop d’appréhension on se met de la pression pour rien." A 26 ans, Luwawu-Cabarrot, qui avait très jeune fait le choix de l’exil en rejoignant la fabrique serbe de champions de Mega Leks, explose aux yeux du grand public sur la plus grande scène mondiale.

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Pour sa première compétition internationale avec les A, Timothé Luwawu-Cabarrot, TLC pour les intimes, joue déjà un rôle déterminant.
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Bellenger/IS/FFBB
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Le contre d’une vie

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Les super héros surgissent en général quand tout semble perdu. Et lorsque Klemen Prepelic s’est élevé pour un lay-up à deux secondes du buzzer, les rêves français d’une finale olympique semblaient sur le point de s’envoler. "Je me dis que c’est fini", soufflait Evan Fournier en zone mixte. "Je ne sais pas d’où sort Nico…"

Et puis Batman est arrivé. Pour la quatrième fois de la soirée Nicolas Batum a déplié ses ailes pour aller scotcher sur la planche le tir de la gagne. Une action typique de l’ailier des Clippers. Ou plutôt d’une version plus ancienne. "C’est l’action que je faisais quand j’étais plus jeune et c’est revenu. Ça doit faire cinq ans que je n’ai pas fait un contre comme ça. Je savais que j’allais l’avoir, que j’allais la prendre sur la planche."

Comme un signe du destin pour un joueur en pleine rédemption en NBA et qui voulait effacer certains souvenirs douloureux en bleu. "J’ai fait des bons matches en Equipe de France mais j’ai l’impression qu’on se rappelle trop de mes matches pourris : mes trois lancers-francs ratés à l’EuroBasket en 2015, le quart de finale des Jeux en 2016, la demi-finale de la Coupe du Monde en 2019… Est-ce que ça efface tout ? S’il vous plaît oui."

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Jeux Olympiques - 5x5 masculins
Auteur: 
Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Une action défensive de légende de Nicolas Batum a envoyé l’Equipe de France en finale des Jeux Olympiques.
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FIBA
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