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Equipe de France masculine

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BG de Géorgie

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Certains voient leur vie basculer au Barclays Center lorsqu’ils entendent leur nom appelé à la cérémonie de la draft. Pour Bryan George, sa trajectoire aura changé lors d’un appel téléphonique sur le parking de l’Astroballe, un soir de finale LFB entre l’ASVEL et Villeneuve d’Ascq. Au bout du fil Quin Snyder, ancien coach du Utah Jazz, nouvellement en charge des Atlanta Hawks, lui confirme qu’il rejoindra son staff à la rentrée. Une annonce qui le plonge dans un maelstrom de sentiments. La joie d’intégrer la ligue la plus prestigieuse au monde. La gêne de laisser derrière lui un club où il dispose d’encore trois ans de contrat et un propriétaire, Tony Parker, qui a "beaucoup compté dans ma vie." Alors qu’il a manqué la première mi-temps à discuter des détails de son nouveau poste, George monte dans la loge présidentielle confirmer à l’ancien meneur des Spurs que son rêve NBA vient de se concrétiser après un processus de recrutement étonnamment rapide.

Comment celui venu tardivement au basket à Kourou, en Guyane, et qui a décroché un BTS dans l'étude des systèmes d'air conditionné a-t-il pu convaincre les Hawks de lui ouvrir leurs portes ? "J’ai travaillé plutôt sur ma progression individuelle que sur un objectif de NBA", répond l’ancien entraîneur de Nanterre, champion de France U15 en 2018 avec sous ses ordres Victor Wembanyama. Après un DE obtenu dans les Pays de la Loire, Bryan George termine major de promotion 2016 du diplôme d’assistant vidéo mis en place par la FFBB. Une réussite qui lui offre la possibilité d’effectuer le Tournoi de l’Amitié U15 avec la génération 2001 (Timothé Crusol, Milan Barbitch, Romain Ducote). Un an plus tard, improbable concours de circonstances, alors que, à la recherche d’un poste dans une équipe de jeunes, il échange avec Nicolas Absalon, assistant vidéo de l’Équipe de France, ce dernier lui annonce son départ et lui propose de lui succéder pour la campagne de l’EuroBasket.

Son nouveau statut chez les Bleus lui permet de passer un cap : assistant vidéo de Pascal Donnadieu à Nanterre, assistant de Laurent Vila à Pau-Orthez puis assistant à l’ASVEL. Des nouvelles prérogatives qui l’ouvrent également à l’univers NBA, en devenant un contact précieux pour les scouts à la recherche d’informations sur les prospects français. "Ils m’ont débloqué l’esprit en me disant que c’était possible", estime George à propos d’un projet américain qui commence à prendre forme dans son esprit. "J’ai essayé de faire jouer le retour d’ascenseur via les scouts pour intégrer une équipe à la summer league de Las Vegas en 2022. Mais rien ne s’est concrétisé. J’y suis quand même allé comme scout de l’ASVEL et les Wizards et les Clippers m’ont permis d'assister à leurs entraînements."

Les premiers jalons sont posés. Et les événements vont s’accélérer lors de la saison suivante. Un scout australien qui travaille sur l’Asie évoque avec Bryan George des opportunités de coaching dans la région. Sans pour autant qu’une proposition ferme ne soit formulée. Quelques semaines plus tard, par l’entremise de Jonathan Givony, gourou de la draft pour ESPN, c’est un contrat bien concret pour une place d’assistant dans une université américaine qui termine dans ses mails. Mais dans une NCAA qui cherche à exploiter le filon des talents européens, l’offre a sans doute plus à voir avec l’idée de mettre sur pied une filière de recrutement que d’exploiter ses compétences d’entraîneur. "C’est ce côté qui m’a refroidi", expose George, qui ne donne pas suite.

L’opportunité NBA va se matérialiser dans la foulée. Benas Matkevicius, scout des Boston Celtics, assistant en équipe nationale lituanienne et qui a travaillé avec Quin Snyder au CSKA Moscou lorsque ce dernier y était assistant d’Ettore Messina, souffle le nom du Français à celui qui vient de signer un contrat de cinq ans avec les Atlanta Hawks. L’ancien guide du Jazz se renseigne auprès de Boris Diaw, de l’agence Comsport, avant de demander l’autorisation à Tony Parker de contacter son employé. "Je suis quelqu’un qui prépare beaucoup de fiches", explique George au sujet de l’entretien programmé avec Snyder. "J’avais plein de documents, de questions potentielles, des choses pour parler de moi et de ce que j’aurais pu apporter au staff. Tout ça n’a servi à rien. Il me connaissait déjà. Et en profondeur. Ma personnalité, mes qualités, mes défauts. En fait c’était juste une formalité. Il appelait pour me dire ce que j’allais faire… J’ai ressenti la même émotion que lorsque je suis arrivé en Équipe de France, le même questionnement : suis-je au niveau ?"

Dans quelques semaines, Bryan George prendra la direction de la Géorgie pour y débuter une nouvelle vie. Son épouse a vidé la maison familiale de Lyon et l’installation aux Etats-Unis se fera au retour de la Coupe du Monde. Avec les Hawks, le Guyanais aura le titre de Directeur de la cellule DAV (Développement, Assistanat, Vidéo). A peine plus de dix ans après avoir obtenu son diplôme d’entraîneur région, la suite d’une folle ascension.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2023
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Dans quelques semaines, Bryan George (34 ans), assistant vidéo de l’Équipe de France, va débuter une nouvelle vie en devenant Directeur de la cellule DAV (développement, assistanat, vidéo) des Atlanta Hawks, en NBA.
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Fall, meneur pivot

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"J’ai toujours été un gars qui aimait faire des passes. Cela s’est encore plus accentué avec Olympiakos. C’est une philosophie, un système où il faut vraiment trouver le meilleur tir possible. Ça correspond à mon jeu donc c’est devenu automatique." Si Moustapha Fall ne s’est pas transformé en Magic Johnson, il fait bien office de deuxième meneur de jeu pour l’Équipe de France. Danger numéro un au poste bas, sa taille et sa puissance génèrent fréquemment des prises à deux et Vincent Collet n’a de cesse d’exhorter ses hommes à créer du mouvement autour de leur totem.

Dimanche soir il a ainsi délivré trois passes décisives même si face à l’Australie, dépourvue de très grands gabarits, il s’est contenté de trois tirs seulement. "Les équipes qui ont moins de répondant dessous vont forcément compenser", analyse-t-il. "En trappant sur le jeu poste bas, en fermant la raquette sur les pick n’roll. Cela crée beaucoup d’opportunités pour les extérieurs. S’ils sanctionnent tant mieux. Quand Nando et Nicolas sortent il faut créer du jeu. Elie est un scoreur et c’est bien qu’il se concentre sur cet aspect. J’essaye de créer des situations."

La série de 10 victoires consécutives sur laquelle surfaient les Bleus depuis novembre 2022 s’est cependant brisée à cinq jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde. Un premier avertissement sans conséquence et qui entre dans la logique d’une préparation qui n’avait pas offert d’adversaire de très gros calibre aux hommes de Vincent Collet. "C’est toujours bien d’être challengé avant une grande compétition", estime Fall. "D’avoir des moments difficiles. On a perdu et il faut en tirer des conclusions. S’améliorer au rebond déjà. Et puis perdre moins de ballons." Avec 22 balles perdue et un bilan surréaliste de 20 rebonds offensifs concédés, les points à travailler avant la première rencontre à Jakarta sautent aux yeux, même si pour l’heure, l’Équipe de France n’a pas trouvé la solution à un problème pointé du doigt depuis plusieurs semaines : "Les équipes qui shootent beaucoup comme l’Australie, le Japon, génèrent beaucoup de rebonds longs. Donc ce n’est pas qu’une question d’intérieurs. C’est un truc d’équipe. On en parle et j’espère qu’il y aura rapidement un déclic."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2023
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Moustapha Fall, le toit de l’Équipe de France (2,18 m), est aussi un de ses principaux créateurs de jeu depuis le poste bas.
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Mathias Lessort rejoint les Bleus

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L’intérieur des Bleus a reçu le feu vert médical de son nouveau club et du staff français. Mathias Lessort rejoindra le groupe France directement à Jakarta le mardi 22 août. 
 
L'entraîneur de l'Équipe de France, Vincent Collet et le Général Manager, Boris Diaw, ont remercié Vincent Poirier et Yoan Makoundou venus prêter main forte à l'équipe nationale lors des deux derniers matches de préparation au Japon. Les deux intérieurs quitteront le groupe lundi 21 août.  
 
Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2023
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Mathias Lessort, qui a suivi un protocole de soins coordonné entre le staff médical de l’Équipe de France et celui du Panathinaïkos est apte à participer à la Coupe du Monde 2023.
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France-Australie : défaite au finish

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L’Équipe de France a beau avoir terminé un cran au-dessus de l’Australie à la Coupe du Monde 2019 et aux Jeux Olympiques 2021, elle figure pourtant à la 5e place mondiale du tortueux classement FIBA alors que son adversaire du soir occupe la 3e. C’est donc un vrai test que passait les Bleus dimanche à 13h dans une Ariake Arena où près de 10000 fans japonais avaient pris place.

Ils allaient assister à cinq premières minutes de rêve des Bleus, déguisés en blanc pour l’occasion, certes bien aidés par la maladresse inhabituelle de Patty Mills. Nicolas Batum se chargeait d’éteindre le rookie du Thunder Josh Giddey, et Evan Fournier, qui se lamentait au brunch d’une nuit au sommeil compliqué, jaillissait des starting-blocks pour enchaîner les paniers. De loin pour écarter le jeu, en pénétration, sur des interceptions, tout son arsenal était passé en revue. 12 points en tout et des Australiens déjà dans les cordes (19-5). A l’image d’un plongeon de Guerschon Yabusele l’intensité en défense était au rendez-vous et l’exécution en attaque débouchait sur des tirs faciles (19-5).

Une fluidité qui allait disparaître au deuxième quart-temps, alors que les hommes de Brian Goorjian durcissaient les débats. La France ne parvenait pas à pleinement exploiter son avantage intérieur avec Vincent Poirier (2,13 m) et Moustapha Fall (2,18 m) défendus par Jack White (2,01 m) et Nick Kay (2,05 m). Giddey, libéré du poids Batum trouvait quelques ouvertures et l’Australie exploitait pleinement la faiblesse française récurrente depuis le début de la préparation. Le contrôle du rebond est un point noir depuis longtemps pointé du doigt par le staff et la première mi-temps tokyoïte ne faisait rien pour le rassurer. Les Aussies s’emparaient de 12 rebonds offensifs, s’offrant ainsi autant de deuxième chance. Seule leur absence de réussite au-delà de la ligne des 6,75 m (0/7 notamment pour Mills) et un excellent passage d’Isaïa Cordinier permettaient aux Bleus de conserver le contrôle (39-31).

Une avance qui allait définitivement disparaître au milieu du troisième quart-temps avec la sortie pour quatre fautes d’Evan Fournier. Dimanche, l’arrière des Knicks a porté une attaque tricolore qui a rencontré quelques difficultés à faire bouger un bloc bien en place, rendant les transmissions de balle compliquées et privant d’options les intérieurs. Sans Fournier, les solutions manquaient alors que Joe Ingles, un expert dans l’art de pourrir le jeu, faisait inutilement grimper le niveau de frustration des vice-champions olympiques. Il finalisait le come-back australien (58-58).

Guerschon Yabusele s’assurait cependant que la série n’irait pas plus loin. Un contre monumental sur une tentative de dunk, un panier intérieur, deux passes décisives pour Cordinier puis Fournier et la France pouvait souffler (70-66). Un panier primé d'Exum suivi d'une inspiration géniale de Giddey la voyait pourtant courir après le score pour la première fois du match à deux minutes de la fin. Après une faute antisportive incompréhensible sifflée à Rudy Gobert, Patty Mills inscrivait l'un de ses rares paniers de la soirée pour redonner deux points d'avance aux siens, avant de rentrer deux-lancers pour assurer un succès qui a longtemps paru inaccessible.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 20. Août 2023
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Les Bleus ont conclu leur préparation à la Coupe du Monde sur un revers face à l'Australie concédé dans les toutes dernières secondes (74-78). Un duel de poids lourds qui les prépare parfaitement pour leur rendez-vous avec le Canada.
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741140
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Preview France-Australie : du lourd pour finir

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En 2021, les Australiens ont mis un terme à une longue quête en remportant, aux Jeux de Tokyo, la première médaille de leur histoire après des années de frustration. Un aboutissement pour les vétérans comme Patty Mills et Joe Ingles (35 ans). Les deux NBAers sont toujours présents dans une sélection demi-finaliste à la Coupe du Monde 2019 et qui fait de nouveau partie des candidats très sérieux au podium. Le talent sur les postes extérieurs est immense avec les présences de Josh Giddey, un des meilleurs rookies NBA avec le Thunder, Dante Exum, excellent avec le Partizan Belgrade en Euroleague, les redoutables défenseurs Mathysse Thybulle (Blazers) et Josh Green (Mavericks).

Le secteur intérieur semble en revanche clairement un ton en dessous, d’autant plus avec la blessure à la cheville et le forfait annoncé vendredi du nouveau pivot des Rockets, Jock Landale. Le sélectionneur Brian Goorjian a déjà annoncé un recours à un basket small ball, même si l’expression semble peu adaptée avec un meneur de 2,03 m comme Giddey.

Les Boomers présentent malgré tout un mélange de talent et d’expérience qui constitue la recette du succès dans le basket FIBA. "Les Australiens ont beaucoup de très fort joueurs et ils arrivent à maturité", estime Vincent Collet. "C’est une très grosse équipe et c’est un vrai programme, à la différence du Canada. Ils bénéficient de ce qu’ils font année après année et qui laisse des traces." Les deux dernières oppositions entre les deux équipes en 2019 à la Coupe du Monde avaient donné lieu à de mémorables combats de poids lourds. Le premier en poule, festival offensif remporté d’un souffle par les Australiens (98-100, 30 points de Patty Mills). Le second pour la médaille de bronze, un duel défensif gagné par les Français (59-67 après avoir été menés de 15 longueurs).

Pour ce dernier match de préparation, les Bleus retrouvent Nicolas Batum, qui avait été préservé contre le Japon. Ils évolueront donc à 13, Yoan Makoundou et Vincent Poirier figurant également sur la feuille de match.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Août 2023
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L’Équipe de France affronte l’Australie, dimanche à 6h du matin (en direct sur BeIN Sports 1) pour conclure sa série de matches de préparation à la Coupe du Monde.
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Chercheurs d'or - EP 10 : Nando De Colo

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Il est le plus capé des Bleus et flirte désormais avec les 200 sélections. Depuis 2008, Nando De Colo n'avait manqué aucune campagne avec les Bleus. Mais l'été dernier, à 35 ans, il a pour la première fois décidé de faire un break. Il est de retour un an plus tard, plus déterminé que jamais. Le guide du groupe a immédiatement repris le leadership et n'ambitionne qu'une chose : rajouter une deuxième médaille d'or à son palmarès après celle conquise il y a 10 ans.

Découvrez l’épisode 10 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB :

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 19. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Doris l’exploratrice

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Joel Embiid n’a pas encore décidé quel maillot il portera sur la scène internationale. Mais, ironie de l’histoire, le MVP NBA est celui qui a servi d’entremetteur pour précipiter l’arrivée de Doris Martel chez les Bleus : "C’était pendant la saison 2018/19. J’étais avec les Sixers à Orlando. Je profitais d’un break et j’aperçois Joel Embiid qui me fait de grands signes : "Doris, Doris, viens voir !" Dans un restaurant de la ville de Floride, le pivot star de Philadelphie est attablé avec Boris Diaw, Jacky Commères (directeur de la performance et des Equipes de France) et Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB). Martel reste déjeuner. Et quelques mois plus tard, les Bleus lui proposent d’intégrer le staff pour la Coupe du Monde en Chine. Une offre qu’elle ne va pas immédiatement accepter, inquiète de laisser son jeune fils pour de longues semaines, mais également du regard d’un milieu français qu’elle a quitté depuis son installation aux Etats-Unis en 2006. "Je pensais qu’on allait me prendre de haut… ou de bas, c’est selon", sourit-elle.

Son patron aux Sixers, l’ancien docteur du Barça Daniel Medina, lui force quelque peu la main. "Il me disait : il faut que tu y ailles, ça serait une fierté pour la franchise et c’est ton pays, c’est important. Finalement j’ai fait la campagne et ça s’est super bien passé." Le groupe des kinésithérapeutes et ostéopathes de la sélection, Serge Krakowiak, Nicolas Barth et Benoît Mahieu, découvre avec intérêt son mode de fonctionnement : "Ils ont vu que j’apportais des techniques différentes. On se complète très bien en travaillant le corps de façon différente mais avec le même but." La greffe a définitivement pris et Doris Martel est désormais une habituée des compétitions internationales, mise à disposition par sa franchise alors que son contrat stipule pourtant qu’elle ne peut intervenir que sur les joueurs des Sixers.

Pour l’unique femme du staff des Bleus, c’est une nouvelle conquête après un parcours où se mêlent volonté, culot et détermination. Car la native de Vitry-sur-Seine dans le Val de Marne, ancienne gymnaste, diplômée d’un master en communication et partie pour Los Angeles il y a 17 ans pour améliorer son anglais, n’était sans doute pas prédestinée à prendre soin des physiques des stars NBA. Mais comme l’aurait dit Otis, la vie est faite de rencontres, des gens qui ont tendu la main… Une responsable de stage acariâtre et une blessure au genou soignée par un shaman aux techniques peu orthodoxes convainquent la jeune femme de laisser tomber son stage et de s’inscrire dans une école de massage et à l’université de Long Beach State pour reprendre des études de thérapie neuromusculaire. Le changement de parcours est radical. L’histoire est en marche, servie par la magie d’un fonctionnement américain basé sur la capacité à faire ses preuves plutôt que sur le culte du diplôme.

Un échange Facebook avec un kiné finlandais des Lakers lui permet de commencer à travailler avec des athlètes NBA. Un premier. Puis un deuxième. Le bouche à oreille fait le reste. La Française intervient ponctuellement auprès des Grizzlies, des Pelicans ou des Blazers, avant de signer un contrat, à 32 ans, avec les Clippers en 2013. Elle restera cinq ans dans l’autre franchise de L.A. En 2018, alors que son équipe a terminé sa saison, J.J. Redick, shooteur d’élite de Duke, du Magic et des Clippers, alors installé à Philadelphia, lui demande de le suivre pendant les playoffs. D’autres joueurs, tentés par ses techniques, passent également entrent ses mains. La franchise de Pennsylvanie s’attache définitivement ses services et l’envoie aussi sec en Chine s’occuper de l’épaule de Markelle Fultz, ancien numéro un de la draft.

Aujourd’hui, la stagiaire en communication est devenue responsable du département de thérapie manuelle et fonctionnelle des Sixers. Une position rare pour une femme, européenne de surcroît. "Des femmes commencent à avoir des postes de pouvoir dans certaines franchises", note-t-elle. "Cela s’ouvre mais la NBA reste un milieu d’hommes." Si elle continue d’intervenir directement sur les joueurs via notamment des massages sur les tissus mous (muscles, tendons, fascia), elle manage également des intervenants extérieurs spécialistes en acuponcture, stretching, ostéopathie ou médecine chinoise. Philly lui a par ailleurs permis de développer un projet avant-gardiste autour de la médecine fonctionnelle qui, à base de tests génétiques ou hormonaux, permet d’établir des programmes personnalisés pour chaque athlète. Une ascension remarquable qui ne lui épargne pourtant pas une remise en question permanente : "Quand je suis dans les avions privés NBA, je me dis : putain je suis là ! J’ai un peu le syndrome de l’imposteur."

Chez les Bleus, c’est la thérapie manuelle sur laquelle se concentre Doris Martel. Avec une réputation qui la précède désormais. "Les joueurs n’ont pas l’habitude des techniques que j’utilise et qui sont douloureuses. Mais quand ils voient le résultat, ils reviennent", remarque-t-elle. "Même sur des courtes périodes comme une campagne internationale, tu peux prévenir des blessures. Je les regarde s’entraîner, je vois s’ils sont limités dans certains mouvements. Je trouve qu’en Équipe de France, les joueurs ont saisi l’occasion d’utiliser un staff très performant pour se requinquer et retourner dans leur club plus en forme que lorsqu’ils sont arrivés."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Août 2023
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Rudy Gobert, Nicolas Batum et Evan Fournier ne sont pas les seuls NBAers de l’Équipe de France. Doris Martel (41 ans), responsable du département de thérapie manuelle et fonctionnelle des Sixers, possède le même statut. L’unique femme du staff continue de faire tomber les barrières.
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Francisco, l’étincelle du banc

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Aucun état d’âme. L’état d’esprit nécessaire pour épouser un rôle de dynamiteur offensif venu du banc. "Je n’ai pas joué contre la Lituanie et ce n’est pas une déception. Je suis sur le banc, si Vincent m’appelle je serai toujours prêt. Je pensais rentrer. Je ne suis pas rentré. Je suis passé à autre chose. J’étais déjà dans le prochain match." Pour sa première campagne internationale après avoir découvert les Bleus pendant les qualifications à la Coupe du Monde, Sylvain Francisco a pleinement conscience que son utilisation dépendra des circonstances. Jeudi, il a rapidement retrouvé le terrain.

0 minutes vendredi dernier à Vilnius. 23 une semaine plus tard à Tokyo, le plus gros temps de jeu de son équipe, et un impact immédiat : 14 points à 5/7 aux tirs et 3 passes décisives. "C’est ce qu’on espère de lui", estime Vincent Collet. "Qu’il ait la capacité à changer, sur des temps court, la physionomie d’un match. Il a un instinct d’attaquant et c’est un atout qu’on essaiera d’utiliser dans certaines circonstances. Ce soir il a retrouvé la réussite et a été vraiment tranchant. C’était une opposition tout en vitesse qui lui convenait."

Jamais le plus petit joueur de l’Équipe de France n’a eu l’occasion de toiser d’une tête ses vis-à-vis. Mais face au double Yuki, Togashi (1,68 m) et Kawamura (1,72 m), il a dû s’employer défensivement pour tenter de ralentir le jeu tout en agressivité des Japonais. "Ils sont plus vifs que moi ! Je ne pouvais pas mettre la pression comme d’habitude… Je devais être sur mes appuis, ralentir, les forcer à driver", explique l’ex meneur de Peristeri, plutôt en jambes malgré la fatigue pas tout à fait évacuée d’un long voyage depuis Paris. "Nous sommes encore tous assez lourds. Moi ça va de mieux en mieux même si en deux jours, le décalage horaire ne va pas disparaître." A Tokyo, Francisco n’a pas semblé souffrir des courtes nuits et a proposé une association efficace avec Nando De Colo. Un alignement séduisant dans la création et qui pourrait faire des dégâts dans un futur proche. "On s’est bien trouvé ce soir", estime-t-il. "C’est difficile parce qu’à l’entraînement nous jouons toujours l’un contre l’autre. On essaye d’avoir une relation et ça se passe plutôt bien. A voir contre les grosses nations."

Jouer contre les meilleurs, une perspective qui nourrit l’imaginaire d’un joueur de 26 ans qui va faire le grand saut vers l’Euroleague dans quelques semaines. Annoncé proche de l’Olympiakos ou de l’ASVEL, c’est finalement au Bayern Munich, coaché par l’ancien guide du Real Madrid, Pablo Laso, qu’il tentera de s’imposer sur la plus prestigieuse scène continentale. "J’en ai parlé avec Guerschon et beaucoup d’autres joueurs. Tout le monde m’a dit que j’allais progresser avec lui", glisse-t-il. Mais en attendant de découvrir la Bavière, une Coupe du Monde l’attend dans une semaine.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Août 2023
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Non entré en jeu face à la Lituanie, Sylvain Francisco a cette fois pleinement exploité ses minutes contre le Japon.
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Japon-France : la loi du plus fort

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L’Ariake Arena a fait salle comble pour accueillir l’Équipe de France. Dans un pays épris de NBA, les Bleus font recette et les fans locaux ont ainsi pu se consoler de l’absence de la star Yuta Watanabe, en se concentrant sur Evan Fournier et Rudy Gobert, les premiers en action jeudi. Le pivot des Wolves n’a, face à ce type d’équipe, aucun joueur capable de le contenir près du cercle et au rebond. Il a copieusement dominé le premier quart-temps (8 points 3 rebonds et 2 passes) mais après quelques minutes d’un arrosage en règle sans réussite (1/7 à trois-points pour commencer), les Japonais ont commencé à régler la mire et imposé leur rythme. Un basket rapide, agressif et enthousiasmant, fait de créativité et de prise d’initiatives bien que reposant principalement sur le tir extérieur pour compenser un évident déficit athlétique.

L’Équipe de France peinait à contenir Keisei Tominaga, fidèle à sa réputation de Stephen Curry japonais, et le micro-meneur Yuki Togashi. Les deux compères combinaient pour 19 points en première mi-temps et profitaient notamment de la difficulté des Tricolores à verrouiller leur rebond défensif. Un point qui demeure leur talon d’Achille et pénalise une défense qui parvient à faire des stops sans pour autant en tirer les bénéfices. Les 8 rebonds offensifs concédés lors du premier acte étaient autant de munitions offertes aux tireurs d’élite adverses, peu enclins au doute et dégainant à 24 reprises en 20 minutes au-delà de la ligne primée !

Il fallait que Nando De Colo revienne mettre un peu d’ordre dans la maison bleue et initie un 8-0 qui donnait de l’air à ses coéquipiers (36-27). Son association avec Sylvain Francisco s’avérait particulièrement convaincante et le futur meneur du Bayern Munich se chargeait de maintenir les locaux à distance. Le scenario bien établi ne variait pas après la pause. Un Tominaga incandescent mais un Gobert monumental, qui finissait par peser lourdement sur les débats. Toujours bien placé près du cercle, disponible pour ses coéquipiers, le pivot ne gâchait rien (7/7 aux tirs) et le Japon, à mesure que son adresse diminuait, décrochait inlassablement (68-54).

Les titulaires ayant fait l’écart, le banc s’appliquait à le conserver. Isaïa Cordinier et Vincent Poirier profitaient de longues minutes sur le terrain pour s’acclimater à l’équipe et si la fluidité offensive s'en ressentait quelque peu, la dureté affichée de l'autre côté du terrain permettait de faire la différence. Les tours jumelles Fall-Poirier trouvaient des automatismes et Vincent Collet en profitait pour laisser définitivement ses cadres sur la touche et lancer Yoan Makoundou dans les derniers instants.

Les Bleus ont ainsi bien géré leur première sortie asiatique après un très long voyage et peuvent se tourner vers le choc face à l'Australie dimanche en fin de matinée au Japon (6h en France), une ultime répétition, avant le grand soir, contre un candidat au podium.

Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Août 2023
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A Tokyo, les Bleus ont dominé le Japon (88-70) pour poursuivre leur série de victoires en préparation, avant un dernier test dimanche.
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Chercheurs d'or - EP 9 : Elie Okobo

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Depuis son retour en Europe à l'été 2021 après deux saisons en NBA et un troisième exercice entièrement gâché par une blessure, Elie Okobo est rapidement devenu l'un des meilleurs combo-guard d'Euroleague. Avec l'AS Monaco le Bordelais a largement contribué à ramener le basket français au Final Four pour la première fois depuis 1997. Il s'est également imposé en Equipe de France et a décroché sa première médaille international à l'EuroBasket 2022, après trois ans d'absence chez les Bleus.

Découvrez l’épisode 9 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB :

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Preview Japon-France : souviens-toi l’été 2021

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Après à peine 72 heures sur place pour s’adapter au décalage horaire, l’Équipe de France retrouve le terrain pour affronter le Japon. Un rendez-vous qui rappelle celui organisé il y a deux ans, à quelques jours des Jeux Olympiques. "La dernière fois qu’on a joué contre eux à Tokyo on en a pris 20", grimaçait Nicolas Batum samedi dernier lorsqu’on l’interrogeait sur ses excellents souvenirs olympiques. L’ailer des Clippers a la mémoire qui flanche légèrement, puisqu’il ne s’était incliné que 75-81 en juillet 2021, mais après, effectivement, avoir compté une vingtaine de points de retard lors d’une première mi-temps cauchemardesque.

Les Bleus sont donc prévenus et la méfiance sera de mise face à une équipe qui a débuté sa préparation depuis de très longues semaines et a joué son premier match dès le 8 juillet. Face à des adversaires plutôt modestes (Taipei, Corée, Nouvelle-Zélande, Angola) les Japonais présentent un bilan de 5 victoires et 2 défaites. "Tout dépend de comment les joueurs ont pu se reposer", estime Vincent Collet. "Même s’ils sont privés de joueurs majeurs, il peut se repasser la même chose. Au-delà de l’équipe qu’on avait jouée, nous étions apathiques il y a deux ans. Cela faisait trois jours qu’on n’avait pas dormi et nous étions mal.  A ce titre l’entraînement de mercredi matin était plutôt rassurant."

Jeudi, à la Ariake Arena, les hommes de l’Américain Tom Hovasse, l’entraîneur qui avait mené les féminines japonaises en finale des Jeux, ont dominé l’Angola (75-65) mais ont vu leur star Yuta Watanabe (Brooklyn Nets) quitter ses partenaires, touché à une cheville. Après le forfait de Rui Hachimura (Lakers), qui a privilégié le travail individuel, c’est un nouveau coup dur pour les Nippons, qui disputeront le premier tour de la Coupe du Monde à domicile, à Okinawa. En leur absence, c’est le minuscule meneur Yuki Togashi (1,68 m) et Tominaga Keisei, "le Stephen Curry japonais", 13,1 points de moyenne à Nebraska en NCAA, qui ont porté leur équipe offensivement.

Les Bleus, de leur côté, évolueront sans Nicolas Batum, ménagé, et intègreront deux nouveaux joueurs à leur rotation où figurera également Yoan Makoundou, même si leur utilisation sera sans doute différente. Vincent Poirier a été appelé en renfort en attendant l’arrivée de Mathias Lessort, alors qu’Isaïa Cordinier figure, lui, dans l’effectif de la Coupe du Monde. "J’attends que l’on continue de progresser sur les principes de jeu que l’on met en place. Qu’on gagne en discipline collective, c’est le but de la préparation terminale", remarque Vincent Collet à propos de l’avant-dernier match de préparation avant la compétition.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
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15000 spectateurs sont attendus à la Ariake Arena jeudi (12h, en direct sur BeIN Sports 1) pour la rencontre entre le Japon et la France, remake de la préparation des Jeux Olympiques.
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Isaïa Cordinier : "Je peux m’adapter à plusieurs rôles"

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Voyez-vous un soupçon d’ironie à vous retrouver à Tokyo pour disputer la Coupe du Monde alors que vous aviez quitté cette même ville à la veille des Jeux Olympiques en 2021 ?

C’est bizarre. En vrai c’est bon pour le story telling mais moi je suis ici pour aider l’Équipe de France. Je ne m’y attendais pas mais je suis prêt à faire de mon mieux pour atteindre les objectifs. Ce qui est marrant c’est que j’ai eu le temps de tout faire ce que j’avais prévu cet été : me marier, partir en lune de miel, reprendre l’entraînement individuel. Samedi on m’a demandé si j’étais disponible et dimanche matin j’ai eu la confirmation. Dimanche soir j’étais dans l’avion pour Paris. Faire une compétition internationale c’était un objectif, clairement. Après avoir découvert les fenêtres, les préparations… Malgré les circonstances l’opportunité est là et je suis très content.

Vous n’avez pas exactement le même profil que Frank Ntilikina qui évoluait sur un poste 2-1. Avez-vous discuté avec le staff de ses attentes ?

On m’a demandé d’être moi-même, de compenser par rapport à ce que Frank apportait. Ma polyvalence me permet de faire plein de choses. Monter la balle je l’ai fait par le passé avec Nanterre, avec l’Équipe de France aussi. Lors d’un match contre le Monténégro j’avais fini à la mène. Ma polyvalence fait que je peux m’adapter à plusieurs rôles.

Vous avez l’habitude d’évoluer avec les Bleus ces dernières années, l’adaptation est-elle facile ?

Pas mal de formes de jeu sont similaires mais il y en a aussi des nouvelles. C’est un groupe qui s’entraîne depuis plusieurs semaines ensemble et qui a pris des habitudes. Même si on connaît les systèmes il faut s’imprégner de ce que chacun fait.

Il y a deux ans vous étiez du voyage épuisant vers Tokyo et du match perdu contre le Japon. Dans quel état physique êtes-vous ?

Le décalage horaire dans ce sens impacte un peu plus je trouve. Personnellement ça va, je n’ai pas passé une mauvaise nuit. Hier ce n’était pas le même protocole de sortie de l’aéroport (ndlr : le Covid avait entraîné des heures de tests et d’attente dans le terminal à l’arrivée en 2021) et nous n’avons pas eu deux heures de bus ensuite. Même si le voyage était un peu plus long, le corps et la tête sont moins marqués.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
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Remplaçant de Frank Ntilikina blessé, Isaïa Cordinier va participer, à 26 ans, à sa première compétition internationale après avoir connu la préparation des Jeux et avoir été le dernier joueur coupé avant l’EuroBasket.
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Chercheurs d'or - EP 8 : Moustapha Fall

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Le totem. Avec ses 2,18 m, Moustapha Fall est le toit de l’Équipe de France. Celui qui n'a débuté le basket qu'à 17 ans est devenu l'un des meilleurs intérieurs d'Europe avec Olympiakos. Une force de frappe redoutable dos au panier où sa puissance et sa taille font des ravages. Avec les années, Big Mouss est également devenu un passeur redoutable, sorte de deuxième meneur de jeu depuis le poste bas. Après deux médailles en deux compétition internationales, il vise la passe de trois.

Découvrez l’épisode 8 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 16. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Bromance en bleu

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Au dîner. Sur le balcon de la Villa Navarre. A la salle de sport. Dans les couloirs des hôtels. Ils poursuivent les conversations qu’ils mènent déjà toute la saison avec Nanterre 92. Un vrai binôme qui entamera, à la rentrée dans les Hauts-de-Seine, sa 22e saison à marcher main dans la main.

Pascal Donnadieu (59 ans), l’inamovible entraîneur nanterrien, a vu débarquer, Nicolas Barth (51 ans), kinésithérapeute de son état, alors que le club évoluait en Nationale 1 et commençait à étoffer son staff. Débauché du club féminin de volley, alors en deuxième division, Barth, l’amoureux du rugby, se laisse rapidement séduire par un sport mais aussi un entraîneur avec lequel il partage une certaine idée de la vie. Un coup de foudre, ou presque. "Ça a tout de suite matché. Je suis entier, bon vivant, travailleur et beaucoup dans la relation humaine", explique-t-il. "Et Pascal est à la pointe du management pour te mettre mentalement dans les meilleures conditions pour que tu sois le plus performant dans ton domaine." Ensemble, ils vont partager tous les succès de Nanterre : 2 Coupes de France, 2 Coupes d’Europe, 1 titre en Pro B et 1 titre en Pro A.

A l’été 2014, les compères vont rajouter une période estivale à leur parcours commun. Dans l’optique de la mise en place attendue des fenêtres FIBA pour se qualifier à l’EuroBasket et à la Coupe du Monde, Donnadieu se voit confier une Équipe de France A’ qui verra passer dans ses rangs Vincent Poirier, Lahaou Konate, Yakuba Ouattara, autant de joueurs plus tard promus chez les A. Et pour l’accompagner en Corée du Sud puis en Chine, il emmène Barth dans ses bagages, obligeant ce dernier à de nouvelles adaptations pour continuer à faire fonctionner son cabinet de Levallois : "J’attaque à 7h30 et avec les entraînements de l’équipe, je finis à 19h30 tous les jours de la semaine. Et le week-end ce sont les matches. Avec l’équipe nationale tu rajoutes 6 semaines de basket. Tu imposes ça à ta femme et tes enfants. Quand tu lui expliques, chérie écoute, je vais aussi partir l’été, il faut que madame soit costaud." D’autant plus que trois ans plus tard, les A viendront toquer à sa porte. Ensemble. Toujours. "Mais je ne suis pas intervenu. Ses compétences ont fait qu’il est en Équipe de France", insiste Donnadieu. "Au-delà de cette histoire d’amitié, on sait faire la part des choses et nous sommes un duo qui a toujours bien fonctionné dans le travail. Nous sommes tous les deux des compétiteurs et on essaye dans nos domaines respectifs de repousser nos limites. C’est ce qu’on a fait à Nanterre."

En cours de préparation, les Bleus auront eu droit cet été à deux courtes périodes de break. Une première de trois jours, après la rencontre de Montpellier face au Monténégro, pendant laquelle Barth et Donnadieu se seront accordé 72 heures de pause dans leur histoire. Contraints et forcés ou presque. "Nos femmes imposent une petite séparation mais on s’appelle tous les jours", se marre le kiné. "C’est limite viscéral. Quand on est loin l’un de l’autre, on se manque. On a les mêmes visions sur l’éducation des enfants, la politique, l’économie. Et puis on se marre tout le temps." L’humour comme fil rouge. Ou le foot. Samedi soir, avant de partir pour le Japon, ils auront ainsi passé leur soirée libre au Parc des Princes, avec d’autres membres du staff. Car le couple sait ne pas être exclusif.

Lundi matin, ils sont partis vers l’Est et l’Asie, un continent qui les a déjà vu conquérir une médaille de bronze à Pékin (2019) et une médaille d’argent à Tokyo (2021). Une nouvelle étape d’une aventure qui prendra partiellement fin dans un an avec le retrait annoncé de Pascal Donnadieu du banc de Nanterre 92. "Je ne te cache pas que c’est une grande appréhension", souffle Nicolas Barth. "On vit des choses de dingue ensemble. C’est comme si tu avais fait l’Indochine et la guerre d’Algérie avec quelqu’un. Tu ne te parles même plus. Tu te regardes, tu sais tout de l’autre. C’est une relation de frères." Deux inséparables qui savourent chaque jour leur chance d’avoir touché du doigt ce que le basket français propose de plus prestigieux. "Lui comme moi sommes partis du bas de l’échelle. Quand tu te dis que tu joues par exemple une finale olympique et que tu as la chance de vivre ça avec un ami, ce n’est que du bonheur", conclut Pascal Donnadieu.
 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Août 2023
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Depuis plus de 20 ans, Pascal Donnadieu (assistant coach) et Nicolas Barth (kiné) partagent tout sur le banc de Nanterre 92. Une amitié indéfectible qui s’est prolongée en Équipe de France.
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Un si long voyage

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Un départ matinal, un premier vol pour Helsinki, en Finlande. Une escale d’environ trois heures puis un deuxième vol de près de 13 heures pour atterrir à Tokyo. Le temps de charger dans les bus les valises et le matériel et c’est après un tour complet de l’horloge que l’équipe nationale a pris possession de ses quartiers au Hilton Odaiba et ses vues spectaculaires sur la baie.

Après une collation rapide, les 13 joueurs, poursuivis par quelques chasseurs d'autographes dans les couloirs de l'hôtel, ont rejoint l’Ariake Arena et ses deux terrains d’entraînement, pendant que, dans la salle, le Japon affrontait l’Angola en préparation.

Après un si long voyage, l’accent a été mis sur une séance de musculation menée par le préparateur physique Manu Lacroix afin d’activer les corps. La deuxième partie de l’entraînement a été réalisée pendant plus de 35 minutes en mode piéton afin de répéter ou ajouter différents systèmes offensifs et ajuster la défense de zone. Un léger shooting a conclu la soirée pendant que Vincent Poirier et Isaïa Cordinier, fraîchement débarqués dans le groupe se voyaient dispenser une formation accélérée par Pascal Donnadieu, accompagnés de Sylvain Francisco, Yakuba Ouattara et Yoan Makoundou. C’est après une nuit de repos que l’Équipe de France augmentera la charge de travail avec une séance d’entraînement de deux heures prévue dans la matinée, tandis qu’un séminaire sur l’intégrité (paris sportifs, dopage, harcèlement) dispensé par la FIBA est programmé en fin d’après-midi.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Août 2023
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Partis à 7h45 de leur hôtel de Rueil Malmaison lundi, les Bleus sont arrivés dans leur chambre tokyoïte exactement 24 heures plus tard.
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Batman returns

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Du pur Batum dans le texte. 10 points, 6 rebonds, 3 passes décisives, 3 interceptions et 1 contre. 20 d’évaluation en 27 minutes et la sensation, parfois, que l’ailier des Clippers était partout sur le terrain. "J’ai retrouvé un joueur que j’ai bien connu", estimait Vincent Collet en conférence de presse après le succès face à la Lituanie à Orléans. "En première mi-temps il a eu un abattage… Pendant trois minutes c’était l’inspecteur gadget." 48 heures plus tard, à Vilnius, il récidivait : 7 points, 5 rebonds, 7 passes décisives, 2 interceptions et 1 contre. 16 d’évaluation en 28 minutes. "Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu dans cette forme. Il est partout", souriait Vincent Collet. "Si on ne se rend pas compte de ce qu’il fait sur le terrain c’est qu’on n’aime pas le basket", ajoute Nando De Colo.

Des deux côtés du terrain, l’impact du deuxième joueur le plus capé des Bleus (160 sélections) derrière De Colo est une évidence. Dans sa capacité à toucher les ballons en défense, dans celle à faire vivre la balle en attaque. La France est une autre équipe avec ses tauliers en action et on comprend mieux, dès lors, pourquoi Evan Fournier n’avait pas hésité, à Montpellier, à souligner à quel point il avait été "saoulé" de leur absence à l’EuroBasket 2022. "Mais il faut passer par ces échéances sans les anciens. Je suis aussi passé par là et moi je suis sorti en huitièmes", glissait Batum dans un sourire, évoquant ainsi la sortie de piste prématurée de la Coupe du Monde 2010 lorsqu’il avait été propulsé, sans doute un peu tôt, leader de la sélection à 21 ans seulement.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Nicolas Batum est devenu le joueur français le plus médaillé de l’histoire. Six podiums et une collection complète de métaux précieux, de l’or (EuroBasket 2013) au bronze (EuroBasket 2015, Coupe du Monde 2014 et 2019) en passant par l’argent (EuroBasket 2011, Jeux Olympiques 2020). Autre marque historique, Batum va devenir dans quelques jours le seul joueur français à disputer quatre Coupes du Monde. "Rien n’est jamais garanti, ce n’est pas évident de gagner. Je suis conscient de la chance que j’ai d’avoir 6 médailles en Equipe de France", estime-t-il. "Quand je suis arrivé la première fois, pour jouer l’Autriche en juillet 2009, on n’était même pas qualifiés pour l’EuroBasket. Et pour ma dernière on était déçus de perdre en finale des Jeux. Le basket français a vraiment évolué et quand on voit les joueurs qui arrivent derrière, il a de très beaux jours devant lui. J’ai essayé d’apporter ma part. Il ne me reste plus beaucoup de temps à jouer avec ce maillot mais ça a été un bonheur de l’amener là où il est. Je vais essayer de gagner encore plus de médailles possibles avant de laisser la main à d’autres générations."

Le Normand n’a pas caché que les Jeux à Paris seraient sa dernière danse. Et pour mieux les aborder, il avait opté pour faire l’impasse sur la compétition continentale l’an passé. Les Bleus avaient malgré tout décroché l’argent mais sans que leur jeu collectif ne retrouve le liant vu à Tokyo. Une fluidité que la qualité de passe de Batum contribue largement à apporter. Une influence plus visible contre la Lituanie. "Depuis le début de la préparation j’étais plus sur la mise en place collective, notamment par rapport à Evan Fournier et la saison qu’il a connue", estime l’homme aux 993 matches NBA. "Je cherchais à ne rien forcer, je n’étais pas dans l’optique d’être agressif. Contre la Lituanie j’ai pensé que c’était le moment de passer la seconde."

Une nouvelle approche couronnée de succès et qui donne un aperçu des possibilités de l’Équipe de France cuvée 2023. "On a tellement d’armes que si défensivement on est bon, on va mettre 90 points sans mal", juge le capitaine qui ne cache pas ses rêves de grandeur, alors qu’il a fait partie des joueurs honorés pour le titre de champion d’Europe obtenu en 2013 : "C’est long 10 ans sans trophée… On a l’effectif pour faire quelque chose de grand."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Août 2023
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Après un été de break, le héros des Jeux Olympiques de Tokyo est de retour chez les Bleus, où son impact s’est immédiatement fait sentir.
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"Les temps de passage sont respectés"

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Cinq matches, cinq victoires. Le bilan immaculé des premières semaines de préparation à la Coupe du Monde (25 août – 10 septembre) mais qu’est venue ternir la blessure et le forfait de Frank Ntilikina. Les Bleus avaient pourtant trouvé un bel équilibre et le nouveau joueur des Charlotte Hornets montait en puissance (24 points à 6/10 à trois-points sur les deux rencontres face à la Lituanie). "On voyait émerger des associations qui fonctionnaient et notamment celle entre Elie Okobo et Frank Ntilikina", regrette Vincent Collet à l’heure de faire un premier bilan. Aucun joueur ne présente le profil du vice-champion olympique, capable de monter le ballon comme de défendre sur les postes 1, 2, 3 en fonction des besoins. C’est Isaïa Cordinier et son expérience d’Euroleague avec la Virtus Bologna qui a été choisi pour le remplacer.
 
Mathias Lessort, de son côté, va rester quelques jours de plus à Paris pour soigner sa cheville et Vincent Poirier va se joindre aux entraînements des Bleus au Japon en attendant son complet rétablissement. "Le processus est un peu plus long qu’envisagé initialement, nous espérons toujours le récupérer pour la Coupe du Monde. Je le considère comme un joueur important du dispositif qui nous apporterait des solutions que nous n’avons pas aujourd’hui", souligne Vincent Collet.
 
Un entraîneur qui malgré ces contre-temps s’est montré satisfait du visage affiché par ses troupes depuis leur rassemblement à Pau le 28 juillet dernier. "On connaissait les contraintes de notre préparation et les temps de passage sont respectés", estime-t-il. "Je suis très satisfait de l’implication des joueurs pour construire ensemble." La communication prônée par le staff est facilitée par le retour du binôme Nando De Colo-Nicolas Batum. "Ils remettent tout le monde à leur place", apprécie Vincent Collet qui a apprécié d’avoir été "bousculé" lors du déplacement à Vilnius. "Il faut ça dans une préparation, sinon on a tendance à s’endormir. Surtout que les adversaires que nous avons rencontrés ne sont sans doute pas du même calibre que ceux que nous devrons battre à la Coupe du Monde."
 
Techniquement, les Bleus ont démontré leur efficacité défensive (69,5 points encaissés en moyenne sans prendre en compte la faible opposition tunisienne) et les passages en zone ont eu des effets immédiats et même à plus long terme : "Depuis qu’on la fait, on défend mieux en homme à homme." Les coaches mesurent également le niveau d’activité défensif de leurs ouailles aux nombres de ballons touchés (deflections en anglais) et là encore le résultat est excellent. De l’autre côté du terrain, la volonté de faire vivre le ballon est évidente avec des séquences collectives de grande qualité et une variété des menaces alors que les temps de jeu ont été très répartis.
 
Lundi, l’Équipe de France décollera pour le Japon avec le plein de confiance. "Il faut garder les pieds sur terre même si c’est de bon augure", prévient cependant Vincent Collet. "Nous sommes dans un paquet de favoris. Mais pour l’instant c’est dur à dire, les équipes ont peu joué." Sans surprise, l’Espagne a déjà fait forte impression tandis que Team USA ne pense qu’à l’or et que le Canada monte en puissance en attendant les premières impressions de l’Australie. 
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Août 2023
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Lundi matin, l’Équipe de France s’envole pour Tokyo où elle disputera ses deux derniers matches avant la Coupe du Monde face au Japon (17 août) et l’Australie (20 août). Vincent Collet fait le point sur la préparation.
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Isaïa Cordinier à la Coupe du Monde

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L’arrière de la Virtus Bologne intègre le groupe des 12 joueurs retenus pour la Coupe du Monde. Il rejoindra l'équipe à Paris ce dimanche et s’envolera pour le Japon lundi matin.
 
Par ailleurs, l’intérieur de l’Équipe de France Mathias Lessort s’est rendu à Athènes vendredi afin d’être examiné par les médecins du Panathinaikos. Il poursuivra sa rééducation à Paris avant de rejoindre le groupe France au Japon.
 
En attendant son arrivée et la confirmation de sa capacité à participer à la Coupe du Monde, Vincent Poirier (2,13 m, 29 ans, 56 sélections) rejoint ce dimanche l’équipe nationale. Il s’est mis à la disposition du staff technique et effectuera le déplacement vers Tokyo lundi.
 
Avec le forfait de Frank Ntilikina, pas encore remplacé, et l’arrivée de Vincent Poirier, c’est donc un groupe de 13 joueurs qui prendra la direction du Japon pour y disputer deux rencontres face au Japon (17 août) et à l’Australie (20 août).
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Août 2023
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À la suite du forfait de Frank Ntilikina, Vincent Collet et ses assistants ont appelé Isaïa Cordinier (1,97 m, 26 ans, 19 sélections). Vincent Poirier (2,13 m, 29 ans, 56 sélections) rejoint de son côté le groupe en attendant le retour de Mathias Lessort.
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Frank Ntilikina forfait

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Le nouveau joueur des Charlotte Hornets a passé des examens médicaux à l’arrivée des Bleus en région parisienne samedi matin. Sa blessure à la cuisse n’offre pas les garanties d’un rétablissement satisfaisant dans les temps impartis pour le début de la Coupe du Monde vendredi 25 août.
 
Les staffs technique et médical ont décidé d’un commun accord de ne pas maintenir Frank Ntilikina dans l’effectif.

Un nouveau joueur sera intégré au groupe et le rejoindra ultérieurement à Tokyo où l’Équipe de France poursuivra sa préparation face au Japon le 17 août puis l’Australie le 20.
 
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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Août 2023
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L’arrière de l’Équipe de France, Frank Ntilikina (25 ans - 27 sélections), sorti sur blessure vendredi soir lors de la rencontre de préparation Lituanie-France à Vilnius, est dans l’obligation de déclarer forfait pour la Coupe du Monde 2023.
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Chercheurs d'or - EP 7 : Terry Tarpey

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Le plus français des Américains a fait une entrée fracassante en équipe nationale à l'occasion des qualifications à la Coupe du Monde puis lors de l'EuroBasket 2022 où il a gagné sa place dans le roster final avant de terminer dans le cinq majeur. De l'énergie, de l'intensité, le sens du collectif, autant de qualités que le futur joueur d'Euroleague avec Monaco met au service des Bleus.

Découvrez l’épisode 7 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
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Samedi, 12. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Yabusele, ours costaud

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Il s’est mordu les lèvres mais n’en pensait pas moins. "Je ne vais pas parler… il fallait rester focus", a tout juste lâché Guerschon Yabusele après une nouvelle soirée prolifique où sa frustration de l'arbitrage ne l'aura pas empêché de signer 19 points, 6 rebonds et 4 interceptions en 30 minutes. "Ils ont eu leur run mais il fallait être solide et l’équipe la plus solide a gagné le match." Un adjectif qui colle parfaitement à l’intérieur du Real Madrid, dominateur près du cercle vendredi soir et qui a également impacté la rencontre défensivement, surgissant à plusieurs reprises devant Jonas Valanciunas, désireux d’exploiter sa taille mais parfaitement contenu. La puissance de Yabusele offre des options que le staff technique tricolore n’a pas hésité à exploiter pour pallier les problèmes de fautes de Moustapha Fall. "Je me suis senti à l’aise", commentait le principal intéressé à propos de son positionnement au poste 5. "Ça arrive quand un des grands a des fautes. Je peux aider."

Un peu plus que cela même. Les Bleus version small-ball ont été plutôt séduisants, notamment défensivement, tandis que de l’autre côté du terrain Yabusele peut voyager aussi efficacement à la périphérie ou dans la raquette. "J’ai de la chance. En 4 j’ai Mous. En 5 j’ai Nico. Ils m’aident beaucoup dans mon jeu", note le meilleur scoreur français après cinq matches et autant de victoires (15,0 pts), louant les qualités de passeur de ses coéquipiers. "Guerschon est très costaud et il peut tenir dessous. En plus il donne des solutions d’écarté", remarquait de son côté Vincent Collet.

Cueillie à froid par l’adresse exceptionnelle de Eimantas Bendzius, l’Equipe de France a vacillé mais aura su réagir pour n’encaisser que 41 points sur les trois derniers quart-temps. "On ne cherche pas d’excuse mais il y avait des choses à prendre en compte comme le voyage. On savait qu’on aurait moins de jambes", a remarqué le Madrilène, satisfait du visage affiché par son équipe mais inquiet, comme toute la délégation, pour Frank Ntilikina, excellent à Vilnius mais sorti sur blessure dans les dernières minutes.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
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Meilleur marqueur des Bleus en préparation, Guerschon Yabusele a de nouveau pesé de tout son poids dans la raquette, évoluant un moment au poste de pivot face à la Lituanie.
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France-Lituanie : les Bleus en deux temps

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Se confronter à un milieu plus hostile pour valider la belle impression laissée par son groupe depuis le début de la préparation. Vincent Collet attendait clairement ce déplacement à Vilnius et s’était rappelé qu’en 2017, après une large victoire sur la Lituanie à Orléans, les Bleus avaient été "concassés" cinq jours plus tard à Kaunas (-25). Et si l’Équipe de France a bien changé depuis, ce souvenir pouvait servir de mise en garde avant d’affronter une équipe revancharde. Et le scenario imaginé n’a pas tardé à devenir réalité.

Eimantas Bendzius invisible mercredi soir (3 pts à 1/7) se voyait soudain pousser des ailes dans une salle qui avait longtemps été la sienne avant son installation dans le championnat italien. Le poste 4 shooteur souffrait quelques instants face à un Guerschon Yabusele inspiré (13-6) puis se lançait dans un clinic de tirs à trois-points. Il en enchaînait quatre consécutivement, imité par le pivot des Pelicans Jonas Valanciunas. Les intérieurs baltes faisaient feu de tout bois et lançaient un terrible 2-18 en l’espace de quatre minutes. Pour la première fois les Bleus prenaient un éclat. Cependant, leur force de frappe offensive est bien supérieure à celle de l’année dernière et malgré ce festival pyrotechnique, ils ne décrochaient pas complètement.

Déjà efficace mercredi, Frank Ntilikina relayait parfaitement Nando De Colo et malgré des coups de sifflet qui, sans surprise, rayaient sévèrement de la carte Moustapha Fall, la France haussait le ton défensivement et grignotait patiemment son retard. L’option small-ball choisie par Vincent Collet avec Yabusele en 5 et Batum en 4 s’avérait une nouveauté convaincante et qui poussait les Lituaniens à déjouer, trop obnubilés par l’idée de servir Valanciunas pour exploiter son avantage de taille. Quelques balles volées et plusieurs caviars de Nicolas Batum plus tard, le momentum avait totalement changé de camp et les deux équipes retournaient dos à dos aux vestiaires (39-39).

Ce nouvel équilibre touchait également les hommes en gris, soudain plus protecteurs des visiteurs. Rudy Gobert, bien servi, allait chercher ses points sur la ligne et un Yabusele monstrueux poursuivait son entreprise de démolition. Du déchet aux lancers-francs empêchaient cependant l’Équipe de France de pleinement capitaliser sur ce temps fort alors que les arbitres devenaient les principaux acteurs du troisième quart-temps, mécontentant tour à tour les deux camps. Le duel avorté dans le Loiret était cette fois au rendez-vous à Vilnius et aucun des combattants ne cédait un pouce de terrain.

C’est du banc tricolore que viendra le coup de rein décisif. Au début du quatrième quart-temps, le duo Okobo-Ntilikina se mettait en valeur, tandis que Fall, revenu en jeu, servait de tour de contrôle, parfois finisseur, parfois passeur. Les rotations défensives incisives mettaient au supplice des Lituaniens bien moins flamboyants que lors des premières minutes. Les ballons gagnés permettaient de développer du jeu de transition et sur un tir primé de Ntilikina, la France finissait de mettre fermement la main sur une rencontre un temps bien mal engagée (74-61). Les 11.000 spectateurs de l’Avia Solutions Group Arena s’offraient un ultime frisson à l’approche du money-time à la faveur d’un 0-9 mais un panier d'Evan Fournier mettait fin à ce faux suspense.

Les Bleus rentrent à Paris dans la nuit et passeront le week-end en banlieue parisienne avant de s'envoler lundi pour Tokyo y effectuer leur dernier bloc de préparation avant le début de la Coupe du Monde.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
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Un instant bousculée, l’Équipe de France a haussé le ton défensivement en deuxième mi-temps pour renverser la Lituanie à Vilnius (76-70).
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736496
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Preview Lituanie-France : match retour

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Quatre matches à domicile. Quatre victoires sans avoir été véritablement bousculée. L’Équipe de France avance déterminée et efficace vers la Coupe du Monde. Mais en déplacement express à Vilnius, elle va chercher confirmation de ses larges progrès dans un environnement plus hostile, face à un adversaire qu’elle a puni de 18 points mercredi soir dans la douce ambiance d’Orléans. "Le match sera probablement très très difficile. On pourrait connaître notre première tempête", a prévenu Vincent Collet avant de quitter le Loiret.

Les Bleus ont décollé à minuit passé vers la capitale lituanienne et n’ont pu rejoindre leurs chambres que vers 6h du matin, heure locale. Un voyage fatigant qu’ils reproduiront en sens inverse dans la nuit de vendredi à samedi. Tous les éléments sont donc réunis pour un face-à-face plus disputé. "Ils sont meilleurs que ça", juge Vincent Collet à propos d’un adversaire étourdi avant la mi-temps et qui a ensuite navigué autour des 20 points de retard. "On a bien exploité les difficultés qu’a la Lituanie face à notre vitesse. Mais pour les exploiter il faut d’abord les déplacer, ce que nous avons fait avec régularité." Quelques heures plus tôt l’entraîneur tricolore avait évoqué le potentiel de son jeu intérieur et mercredi son duo de pivots Gobert-Fall a rendu une fiche à 20 points à 6/6 aux tirs, tandis que Guerschon Yabusele se fendait de 15 points à 6/9. Avec 12 tirs à trois-points inscrits, la France a ensuite puni les prises à deux baltes, affichant des progrès évidents dans la mobilité autour des prises de position de ses tours jumelles.

"Mais la plus belle des avancées dans nos différents chantiers c’est l’état d’esprit. Le bonheur de voir le coéquipier réussir", a souligné Vincent Collet à propos d’une soirée marquée par les sourires et la cohésion d’un groupe qui poursuit sa construction, à deux semaines exactement d’un rendez-vous déjà décisif face au Canada. Une évolution qui va passer au révélateur d’un premier match à l’extérieur.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
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48 heures après leur large succès à Orléans, les Bleus retrouvent la Lituanie pour un deuxième round sans doute très différent, à Vilnius (18h30, en direct sur BeIN Sports 1).
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Chercheurs d'or - EP 6 : Yakuba Ouattara

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Pour performer lors des compétitions internationales, il faut des soldats et des spécialistes. Yakuba Ouattara rentre parfaitement dans cette case et ses deux saisons d'Euroleague à Monaco ont démontré sa capacité à impacter les rencontres sur de courtes séquences. Une qualité qui a poussé Vincent Collet a le sélectionner pour la Coupe du Monde 2023, avec l'objectif de faire souffrir les meilleurs attaquants mondiaux.

Découvrez l’épisode 6 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Ayayi, l’été du renouveau

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C’est son futur entraîneur à Nanterre qui a pris Joël Ayayi à part, à peine le déjeuner terminé. Une conversation express avec Pascal Donnadieu pour une nouvelle majeure : il remplace Evan Fournier, ménagé après s’être légèrement foulé la cheville contre le Venezuela.

Pour l’ancien élève du Pôle France, parti pour la NCAA et Gonzaga à l’été 2017, l’opportunité est bien plus que symbolique. Finaliste universitaire en 2021, le Bordelais avait choisi de tenter sa chance à la draft. Non retenu, il est cependant parvenu à toucher du doigt son rêve NBA. Coupé par les Lakers avant le début de la saison régulière, il dispute sept rencontres avec les Wizards en 2021/22. Mais depuis deux ans, c’est en G-League qu’Ayayi s’est principalement exprimé.

En septembre prochain, c’est cependant sur les parquets français qu’on le retrouvera. "C’est un été où il fallait prendre une décision", explique-t-il. "Est-ce que j’essaye de m’accrocher ou de rentrer et créer ma carrière en Europe ? J’ai eu des offres de qualité et Nanterre faisait sens pour moi pour utiliser comme un tremplin une équipe qui a formé beaucoup de joueurs qui sont maintenant à très haut niveau et l’aider à retrouver les sommets de la Betclic." A la rentrée, le club du 92 va donc récupérer un international encore entouré d’une part de mystère, mais qui formera un duo prometteur avec Juhann Begarin,. "Je la vois, je la sens cette curiosité. C’est un basket différent, avec des joueurs différents, un rôle différent. Mais je suis content de pouvoir montrer ce que je sais faire et que le staff ait eu envie de me voir."

L’expérience a commencé plus tôt cet été du côté de Los Angeles, avec la Select Team dirigée par Ruddy Nelhomme et mise sur pieds pour affronter l’Arménie. Deux sorties ponctuées de 18 points, 9 rebonds et 3 passes puis 14 points, 10 rebonds et 3 passes pour Ayayi. Un rappel que le joueur a longtemps été l’un des meilleurs prospects européens de sa génération, élu dans le cinq idéal de l’Euro U18 et de la Coupe du Monde U19, deux campagnes conclues sur une médaille de bronze.

Mercredi soir, contre la Lituanie, Joël Ayayi a renoué le fil de son histoire en bleu. Avec envie et un soupçon d’appréhension. "Il y avait peut-être plus facile pour revenir et faire ses preuves. Mais j’ai vraiment aimé être jeté dans le grand bain avec le top du top", sourit-il. A Orléans, il aura eu droit à un peu plus de trois minutes de temps de jeu et la responsabilité de lancer le clapping de la soirée pour étrenner son nouveau statut d'international : "Ça fait plaisir de franchir des paliers comme ça. Ensuite il faudra faire une campagne avec eux."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Six ans après son départ pour les Etats-Unis, Joël Ayayi (23 ans) a fait le choix de revenir en Europe la saison prochaine et a fêté sa première sélection chez les Bleus mercredi soir.
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France-Lituanie : montée en puissance

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Terry Tarpey avait candidement planté le décor après l’entraînement de mardi à la CO’MET Arena. "Le coach a dit que c’était le premier vrai match de prépa". "Un bon test pour nous", poursuivait le futur arrière de Monaco, propulsé dans le cinq majeur suite au forfait pour la soirée d’Evan Fournier. Et les Bleus ont effectivement été bousculés dès les premières minutes, face à une équipe agressive sur les porteurs de balle et qui possède la taille et la puissance pour rivaliser dans la raquette. Des centimètres et des kilos qui n’ont pas perturbé un Rudy Gobert monumental depuis le début de la préparation et encore une fois dominant, cette fois dans le secteur offensif.

Le pivot des Wolves était parfaitement secondé par Nicolas Batum, omniprésent dans le jeu. Un binôme performant mais pas assez pour mettre au pas des Lituaniens qui profitaient pleinement des trop nombreuses balles perdues tricolores et des rebonds offensifs pour compenser une adresse aléatoire (18-19, 10’). Le choc attendu tenait toutes ses promesses même si l’Équipe de France, amputée de son scoreur n°1, peinait encore une fois à convertir ses bonnes positions de tir (1/10 à trois-points pour commencer) et ne parvenait pas à verrouiller son rebond, un talon d’Achille fil rouge malheureux de la campagne. Son énergie défensive et quelques éclairs de Nando De Colo lui permettaient cependant de prendre le contrôle des opérations au cœur du deuxième quart-temps (32-27). Mieux même, le mouvement sans ballon appelé de ses vœux par le staff technique générait de remarquables séquences collectives et trois dernières minutes délicieuses avant la mi-temps.

180 secondes pour signer un 11-0 express ponctué d’une interception et d’un dunk au buzzer de Guerschon Yabusele qui comblait d’aise les 10122 spectateurs d’une salle pleine à craquer pour assister à la dernière rencontre de préparation en France. Et la série se poursuivait après la pause. Une vague bleue inarrêtable qui emportait sur son passage la digue balte, dans le sillage du duo Gobert-Yabusele. En un clin d’œil le combat de poids lourd connaissait un K.-O (53-33) qui s’avérait définitif.

Quand un léger temps faible donnait l’occasion à la Lituanie de réduire l’écart, les Bleus s’appliquaient de nouveau à faire bouger la balle et quatre tirs primés consécutifs la rejetait immédiatement dans les cordes. Vincent Collet profitait de ce nouveau coup de chaud pour ouvrir définitivement son banc, attentif à limiter les minutes de certains de ses cadres alors qu'un troisième match en cinq jours se profile à l'horizon vendredi soir. 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Bien que privée d’Evan Fournier, l’Équipe de France a surclassé la Lituanie à Orléans (90-72) au terme d’une prestation collective séduisante.
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736495
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Preview France-Lituanie : continuer à grandir

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Les Bleus retrouvent à la CO’Met Arena une équipe de Lituanie qui a déjà disputé six matches amicaux (5 victoires – 1 défaite), après avoir débuté sa préparation dès la mi-juillet. Une précocité sans doute souhaité afin de créer un collectif, amputé de nombreux joueurs références. La star des Kings, Domantas Sabonis, opérée d’un pouce après la saison NBA, est l’absent le plus visible mais une armée de cadres d’Euroleague font également défaut entre Marius Grigonis (Panathinaikos), Rokas Giedraitis (Vitoria), Lukas Lekavicius et Edgaras Ulanovas (Zalgiris). Une situation compliquée pour un pays où le basket est roi mais dont l’équipe nationale est rentrée dans le rang depuis sa finale de l’EuroBasket 2015, à Lille. Eliminée lors de la deuxième phase de poule à la Coupe du Monde 2019, absente des Jeux de Tokyo, sortie en huitièmes de finale à l’EuroBasket 2022, les résultats décevants s’enchaînent même si la passion balte ne s’éteint pas.

A Orléans, l’inamovible Jonas Valanciunas (2,13 m, 31 ans) sera une nouvelle fois le gardien de la raquette avec l’intérieur de Monaco Donatas Motiejunas (2,13 m), de retour après des années d’absence. Le pivot des Pelicans était encore en double-double cette saison en NBA mais aux côtés du meneur du Barça Rokas Jokubaitis (22 ans) et de l’ailier du Zalgiris Ignas Brazdeikis (24 ans), il faudra aux géants verts trouver de nouvelles armes pour continuer d’exister dans l’élite mondiale.

Ils constituent malgré tout l’obstacle le plus sérieux pour l’Équipe de France depuis le début de la campagne. Vincent Collet voudra continuer à voir des progrès chez des Bleus qui ont affiché "une volonté de se passer la balle mais maintenant il faut aller plus loin en offrant les meilleures solutions possibles au porteur de balle." Une évolution qui passe par "plus de précision" et "plus de spacing". Défensivement l’entraîneur des Bleus appelle à "développer les coopérations" et veut surtout afficher un "meilleur contrôle du rebond", un point noir récurrent de l’équipe. La présence de grands gabarits dans la raquette adverse sera également l’occasion de tester la domination affichée par le Gobert-Fall jusqu’à présent.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Toujours invaincus en préparation, les Bleus affrontent la Lituanie, leur plus sérieux adversaire, mercredi soir à 20h30 à Orléans (en direct sur France 4 et BeIN Sports 1).
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Les Bleus dans le groupe E

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En pleine préparation pour la Coupe du Monde 2023, la FIBA Europe a procédé, à Munich, au tirage au sort des poules pour la qualification à l’EuroBasket 2025 qui se déroulera à Tampere (Finlande), Riga (Lettonie), Limassol (Chypre) et Katowice (Pologne).

32 équipes sont sur la ligne de départ, 24 obtiendront leur billet pour la compétition continentale. Les candidats ont été répartis en 8 poules de 4. Les trois meilleures équipes de chaque groupe seront qualifiées à l’issue des six rencontres disputées en février et novembre 2024, février 2025.

Principale tête de série avec l’Espagne, la Slovénie et la Serbie, la France a été versée dans le groupe E avec la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.

Chypre étant l’un des pays organisateurs, il est assuré de se qualifier. Il faudra donc éliminer un des deux autres prétendants.

Difficile à six mois du début de cette campagne de qualification d'évaluer la qualité de l'opposition. "Il est toujours préférable d'être dans le groupe d'un qualifié d'office", estime cependant Vincent Collet. "Et c'est encore plus vrai quand il s'agit d'une équipe du chapeau 8 comme Chypre qui, normalement, ne se qualifierait pas. Ce qui n'est pas le cas de la Finlande, la Lettonie ou la Pologne. Il faut donc sortir une équipe qui avait la capacité à se qualifier. On est supposé le faire mais cela reste plus dangereux que ce que l'on pouvait espérer. Il faudra se battre pour aller en gagner au moins un sur deux en Bosnie et en Croatie et faire de gros matches à domicile. On peut néanmoins espérer que les accords entre la FIBA et l'Euroleague change la donne de manière favorable pour nous quant aux joueurs disponibles."

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Tirage au sort qualifications EuroBasket 2025
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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L’Équipe de France connaît ses adversaires pour les qualifications à l’EuroBasket 2025 : la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.
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Chercheurs d'or - EP 5 : Sylvain Francisco

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Il est une des grandes nouveautés de la sélection pour la Coupe du Monde à un poste particulièrement exposé. Sylvain Francisco n'a eu besoin que de six matches de qualifications lors des fenêtres FIBA pour convaincre le staff technique de l'emmener en Asie. Un aboutissement pour un joueur de 25 ans au parcours sinueux et qui va découvrir à la rentrée l'Euroleague avec le Bayern Munich.

Découvrez l’épisode 5 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Les Bleus dans la zone

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C’est une vieille rengaine, qui concerne désormais plutôt les jeunes que les A. Passer en zone et la France est soudainement en difficulté. La réponse de Vincent Collet ? "Imposer aux adversaires ce qu’on impose à nous." Depuis le début de la préparation, les Bleus s’appliquent ainsi à travailler la défense de zone et la testent de plus en plus fréquemment in vivo. L’alignement a été installé de longues minutes contre le Venezuela, avec quelques variations et offre d’intéressantes options. "C’est presque indispensable dans le concert international pour poser des problèmes momentanés", juge l’entraîneur tricolore.

Les spécialistes de la défense sur l’homme revoient donc leur classique, en premier lieu Rudy Gobert, triple meilleur défenseur NBA et vigie incontournable du groupe. "On progresse", juge-t-il. "La position de la zone ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est la communication. Les deux premiers matches c’était compliqué et ce soir c’était mieux. Cela force l’adversaire à réfléchir et ça donne l’impression qu’on est 6 sur le terrain. Cette zone peut être une arme redoutable qui peut déstabiliser beaucoup de monde."

Dans les faits, les Bleus proposent une zone 3-2 matchup, dont "les principes ne sont pas très éloignés de ceux de l’homme à homme. Il ne faut pas s’arrêter de défendre quand on n’est plus sur la balle et anticiper. Laisser notre vis-à-vis face à nous et à la périphérie." Un message reçu 5 sur 5 par des extérieurs capables de proposer une pression étouffante et qui profitent de la présence sous le cercle de deux géants qui changent la donne. "Ça facilite beaucoup de chose quand on a autant de taille", confirme Yakuba Ouattara. "L’idée c’est d’être agressifs, forcer l’adversaire à driver sur eux. Ce n’est pas forcément une habitude chez nous mais c’est comme une botte secrète."

Un choix tactique ponctuel, arme supplémentaire pour une défense qui ne concède que 57,3 points de moyenne depuis le début de la préparation. "C’est intéressant d’évoluer. Historiquement notre indiv’ est forte. Mais proposer de l’alternance peut être efficace", conclut Evan Fournier.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Traditionnellement attachée à une défense homme à homme, l’Équipe de France travaille une défense de zone qui a commencé à porter ses fruits face au Venezuela.
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