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République tchèque-France : faux départ, finish en trombe

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La Wembamania n’a pas encore tout à fait atteint la République tchèque. Les probabilités sont pourtant grandes que Victor Wembanyama ne remette plus les pieds à Pardubice dans le futur mais l’horaire inhabituel de la rencontre et l’absence totale d’enjeu entre une équipe déjà qualifiée pour la Coupe du Monde et une autre déjà éliminée n’ont sans doute guère aidé à déchaîner les foules.
 
C’est donc dans une ambiance relativement paisible que les Bleus ont sombré dans une torpeur coupable et surtout mortelle pour leurs intérêts. Quatre minutes totalement ratées pour lancer la rencontre, un 0/8 aux tirs, des largesses laissées au néo-Limougeaud Tomas Kyzlink (9 pts à 3/3) poussaient Vincent Collet à rapidement arrêter les frais. L’Equipe de France était cependant salement en travers et allait continuer de couler corps et biens, comptant jusqu’à 18 longueurs de retard (3-21). La belle image de novembre était alors bien loin. L’intensité défensive qui avait brisé d’entrée la Lituanie était cette fois insuffisante pour sortir les Tchèques de leur zone de confort. Ceux-ci jouaient sur leurs points forts avec une triplette Balvin-Auda-Kyzlink efficace et une dureté dans les contacts parfois limites mais qui lui donnait l’ascendant et accentuait un peu plus la fébrilité tricolore.
 
Andrew Albicy et Sylvain Francisco, alignés côte à côte, changeaient cependant la dynamique en haussant la pression sur les montées de balle. Les grands se mettaient au diapason mais les contres et les interceptions constituaient autant de munitions qu’une adresse famélique de loin (0/7 après 17 minutes) et aux lancers-francs (7/14 à la pause) ne permettaient pas de pleinement exploiter. Le match avait toutefois clairement changé de rythme et petit à petit les Bleus grignotaient leur retard quand deux tirs à trois-points finissaient par transpercer le filet (27-36).
 
Au retour des vestiaires, la recette demeurait inchangée avec un Victor Wembanyama en mode moulin à vents sous son cercle et imité par Sylvain Francisco, auteur d’un contre monumental sur une tentative de dunk de Vojtech Hruban. Les deux hommes étaient omniprésents et après un petit festival extérieur de Wemby, un alley-oop de Yoan Makoundou ponctuait un 17-7 qui replaçait la France pour la première fois en tête (44-43, 27’).
 
La dimension athlétique supérieure des troupes de Vincent Collet faisait son œuvre mais ce sont bien trois shoots de Nicolas Lang puis Hugo Benitez pour lancer le quatrième quart-temps qui assommaient, en une minute, des Tchèques qui voyaient, impuissants, leur chance d’un succès de prestige s’envoler. L’accès au cercle était définitivement fermé et Wembanyama continuait d’écœurer ses adversaires des deux côtés du terrain. Makoundou se joignait à la fête et l'Equipe de France peut encore viser conclure ses qualifications avec 10 victoires en cas de succès dimanche contre la Lituanie.
Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 23. Février 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir compté jusqu’à 19 points de retard, l’Equipe de France a renversé la vapeur en étouffant la République tchèque (72-59) grâce à une défense retrouvée et au talent hors norme de Victor Wembanyama.
crédit: 
FIBA
match_ID: 
710430
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Preview République Tchèque-France : Remember Paris

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Une démonstration de force et +35 au final, dans une Accor Arena sous le charme. Les Bleus n’avaient pas fait dans la dentelle le 24 août dernier pour lancer la deuxième phase des qualifications à la Coupe du Monde 2023. Mais des 12 joueurs alignés sur le parquet parisien l’été dernier, un seul, Terry Tarpey, aurait dû être présent à Pardubice jeudi soir (le Manceau, qui a ressenti une gêne musculaire à la cuisse, sera finalement absent par mesure de précaution). Ainsi va la vie des équipes nationales, contraintes de jongler avec les indisponibilités des joueurs une fois les saisons NBA et Euroleague lancées.

L’Equipe de France est cependant passée maître dans la gestion de cette réalité et ne visera rien d’autre que la victoire dans une ville où elle avait déjà évolué en novembre 2018 et où un 18-0 salvateur pour conclure le match lui avait évité une cruelle désillusion. Face à elle, la République tchèque, dernière de la poule, n’a plus rien à espérer. Equipe surprise de 2021, victorieuse du TQO au Canada et quart de finaliste à Tokyo dans la foulée, elle avait calé en huitièmes de finale de l’EuroBasket après un combat épique face à la Grèce mais reste sur quatre défaites consécutives sur les fenêtres FIBA. Privés de leurs stars Tomas Satoransky et Jan Vesely (FC Barcelone) et d'un de leurs meilleurs seconds couteaux,  Jaromir Bohacik (Bamberg), les Tchèques s’appuient cependant sur un noyau dur intact puisque cinq joueurs de l’effectif ont participé à l’EuroBasket, dont la solide paire intérieure Patrik Auda (2,06 m)-Ondrej Balvin (2,17 m) et le scoreur Vojtech Hruban (London Lions).

L’ensemble a toujours pratiqué un basket collectif impeccable et qui, lorsqu’on oublie de le bousculer, peut s’avérer mortel, notamment grâce à une redoutable adresse longue distance. A Tokyo comme à Paris lors de leurs deux dernières confrontations, les Bleus avaient subi la foudre avant de s’ajuster. Avec un profil différent, ils ont les moyens d’impacter physiquement un adversaire qui a dû constater le calvaire vécu par la Lituaniens et Bosniens il y a trois mois. "Nous chercherons à être dans le sillage de la fenêtre de novembre", a d’ailleurs prévenu Vincent Collet.

Après une séance vidéo à l’arrivée à l’hôtel de Pardubice, à 100 kilomètres à l’Est de Prague, l’Équipe de France s’est entraînée dans la soirée à l’Enteria Arena et effectuera une légère séquence de shoots jeudi matin avant le coup d’envoi à 18h45.


Le chiffre : 13
Les Bleus ont affronté la République tchèque à 13 reprises dans leur histoire. Pour 13 victoires.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 22. Février 2023
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France affronte la République tchèque jeudi soir (18h45, en direct sur France 4 et beIN Sports 2), un adversaire qu’elle avait dominé en août dernier, mais avec un effectif radicalement différent, d'autant que Terry Tarpey ne sera pas aligné.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Makoundou, la touche Euroleague

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"On m’a appelé, je viens direct !" Yoan Makoundou n’est pas du genre à se poser trop de questions. Loin de s’interroger sur le conflit FIBA-Euroleague qui prive depuis des années les meilleurs joueurs européens de la possibilité de participer aux qualifications à la Coupe du Monde ou à l’EuroBasket, l’intérieur de Monaco apprécie tout simplement de porter le maillot de l’équipe nationale, à défaut de pouvoir réellement s’exprimer en Euroleague (6 apparitions seulement en 24 journées). "C'est toujours bien de venir ici en Equipe de France", sourit-il. "Il y a de bons gars, on s’entend tous bien et on veut rester sur ce qu’on a produit en novembre. Je suis toujours content de revenir." Comme il y a trois mois, le club de la Principauté a ainsi libéré un joueur utilisé avec parcimonie par Sasha Obradovic sur la scène européenne et qui avait ainsi pu fêter ses deux premières sélections contre la Lituanie (5 pts, 4 rbds, 2 blks) et la Bosnie (7 pts, 4 rbds, 1 blk), faisant apprécier ses spectaculaires qualités athlétiques.

Après 5 saisons à Cholet Basket où il est devenu un élément qui compte en Betclic Elite, le meilleur jeune de Champions League FIBA en 2021 et un vrai prospect NBA, l’enfant de Seine-et-Marne a changé de dimension en rejoignant la Côte d’Azur. Dans l’effectif XXL d’une équipe candidate au Final Four, son terrain d’expression est limité mais "l’expérience est énorme", positive-t-il. "J’avance bien même si j’aimerais faire et montrer plus. C’est une nouveauté pour moi. Avant j’avais plus de marge d’erreur, plus de systèmes dirigés vers moi. C’est quelque chose que tu es obligé d’apprendre quand tu joues dans ce genre d’équipe. Il s’agit d’être patient." Plus responsabilisé dans le championnat de France (6,8 pts à 52,2% en 15’), sa verticalité et son énergie de tous les instants sont de véritables atouts avec les Bleus.

La joie de vivre que promène Yoan Makoundou des couloirs de l’hôtel au terrain de basket contribue également au vent de fraîcheur qui a soufflé sur la dernière fenêtre de novembre et qui a permis à l’Équipe de France d’assurer, en avance, sa qualification pour la Coupe du Monde. "Il y a beaucoup de jeunes. On kiffe et on a essayé d’amener notre jeunesse et notre intensité", estime-t-il, décidé à conclure en beauté une campagne débutée en novembre 2021 et parfaitement maîtrisée. "La France est une grosse nation de basket et on cherche toujours à faire mieux que le groupe d’avant. Et montrer qu’on est prêts à reprendre le flambeau."

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Février 2023
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Chapeau: 
Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans) est le seul joueur d’Euroleague à figurer en Équipe de France pour les deux rencontres de qualification à la Coupe du Monde, "profitant" d’un rôle réduit dans la compétition reine avec Monaco pour rejoindre la sélection.
crédit: 
Julien Bacot/FFBB
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Objectif 10 victoires

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En validant, avec la manière, son billet pour la Coupe du Monde en novembre dernier, l’Équipe de France s’est assurée une dernière fenêtre de qualification paisible. Pas de pression donc, mais la volonté de finir le travail et de soigner un ranking FIBA qui sera déterminant à l’heure du tirage au sort le 29 avril prochain. Vincent Collet l’a répété au moment de lancer un stage express à Nanterre. Les Bleus avaient compilé un bilan de 10 victoires et 2 défaites lors des qualifications 2019. Il veut donc faire aussi bien quatre ans plus tard et l’objectif passe par deux succès à Pardubice jeudi soir (18h45) contre la République Tchèque, déjà éliminée, puis dimanche (18h00) à Trélazé contre une Lituanie qui peut encore viser la première place du groupe.

Il y a trois mois, la jeune garde avait séduit et corrigé la Lituanie (+25) et la Bosnie (+36). Le groupe de 14 est quasi inchangé (Terry Tarpey, Hugo Benitez et Pierre Pelos remplacent Axel Toupane, Benjamin Sene, Alexandre Chassang) et une nouvelle fois c’est sa capacité à défendre dur et haut qui lui permettra de faire la différence, les trois entraînements programmés à Nanterre ne permettant pas de mettre en place un collectif offensif léché. "Ce serait un fantasme de penser le contraire", pose d’emblée Vincent Collet. "On ne va pas pouvoir faire un travail de fonds. On cherche à simplifier au maximum et à se reposer sur notre intensité défensive et le talent des joueurs."

Des joueurs qui voudront afficher le même degré de sérieux et de motivation que leurs prédécesseurs qui s’appliquent depuis désormais près de six ans à éviter toute frayeur pour le basket français, alors que la Slovénie par le passé ou la Turquie cette année se sont pris les pieds dans le dangereux tapis tissé par la FIBA. "Nous avons la chance d’avoir un réservoir important qui permet de compenser le fait que beaucoup de joueurs ne sont pas disponibles puisqu’ils évoluent en Euroleague et en NBA", souligne Vincent Collet. "Pour ces joueurs c’est un moment important dans leur carrière pour continuer à évoluer et ils savent saisir cette opportunité." Acteurs majeurs de la qualification en 2019, Andrew Albicy, Amath M’Baye, Mathias Lessort, Paul Lacombe avaient par exemple poursuivi l’aventure jusqu’à la médaille de bronze mondiale. Sans faire de promesses, le staff tricolore n'a pas caché que les possibilités étaient réelles, pour certains, de voir les Philippines en septembre prochain.

Mais avant l’été, il convient de passer l’hiver avec style. "Il y a les aspects liés au ranking mais au-delà de ça, il y a la culture que l’on veut instaurer dans cette Équipe de France. On ne peut pas avoir ce discours et considérer que ces matches sont sans enjeux", insiste Vincent Collet. Exigence, performance, détermination sont les mots qui ont été prononcés lundi et mardi. Pour maintenir le standing des Bleus et continuer à gagner.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Février 2023
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Chapeau: 
L’Équipe de France effectue un passage éclair à Nanterre avant de s’envoler mercredi pour la République Tchèque pour conclure les qualifications à la Coupe du Monde 2023.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Nando De Colo MVP de la Leaders Cup

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"Moi, tu me parles pas d'âge." Cette citation désormais célèbre de Kylian Mbappé pourrait largement convenir à Nando De Colo. Étincelant durant tout le week-end, comme à l'accoutumée, le meneur a remporté son premier trophée avec l'ASVEL et termine MVP de la Leaders Cup. En cumulant 53 points, 8 rebonds et 13 passes décisives en trois rencontres jouées, le Ch'ti a écrasé la concurrence et prouve une fois de plus qu'à 35 ans, il reste un des joueurs les plus efficaces en Europe. 

L'ASVEL, elle, remporte pour la première fois de son histoire la Leaders Cup, trois ans après son échec en finale face à Dijon. Accrochés en ouverture par les Metropolitans 92 de Vincent Collet et Victor Wembanyama, les coéquipiers de Nando De Colo ont ensuite déroulé face au Mans puis Bourg-en-Bresse. Nando De Colo donc mais aussi Charles Kahudi, Antoine Diot, Amine Noua et Joffrey Lauvergne ajoutent une nouvelle ligne à leur palmarès. 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Dimanche, 19. Février 2023
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Insaisissable depuis le début du week-end, Nando De Colo a logiquement été élu MVP de la Leaders Cup.
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21 Bleus à la Leaders Cup

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Cette année, la Leaders Cup fait son grand retour dans le paysage du basket français. Du 17 au 19 février, les huit meilleures équipes de la phase aller s'affrontent dans des matchs à élimination directe avec un seul objectif, mettre la main sur le trophée. Avec pas moins de 21 joueurs présents, le Team France Basket est largement représenté pour cette 9e édition, preuve de la constance de ses membres au très haut niveau. 

À l'ASVEL, finaliste de la dernière édition en 2020, Nando De Colo, Antoine Diot, Youssoupha Fall, Charles Kahudi, Joffrey Lauvergne et Amine Noua tenteront de rééditer leur belle performance de la dernière édition. Face à eux se dressent le coach des Bleus Vincent Collet, le prodige Victor Wembanyama et Lahaou Konate pour ce qui sera le choc de ces quarts de finale. 

Avec Monaco, Elie Okobo, Yoan Makoundou, Yakuba Ouattara et Matthew Strazel devraient être les grands favoris cette année. 3 fois vainqueur de la compétition en 2016, 2017 et 2018, les Monégasques peuvent s'appuyer sur un effectif XXL. En face, Bourg-en-Bresse et le quatuor Hugo Benitez - Alexandre Chassang - Axel Julien - Pierre Pelos auront fort à faire. 

Arrivé cette année à Dijon, Jonathan Rousselle espère offrir un back to back à la JDA, championne en titre. Face à lui, le sniper Nicolas Lang, appelé pour la dernière fenêtre de qualifications à la Coupe du Monde 2023, tentera de relancer une équipe de Limoges en difficulté ces dernières semaines. 

Dans la dernière rencontre, la révélation du dernier EuroBasket Terry Tarpey aura à coeur de continuer à briller avec son équipe du Mans. Double vainqueur de la compétition, les Manceaux auront fort à faire contre Cholet et Kim Tillie. 

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TEAM FRANCE BASKET
Date d’écriture: 
Vendredi, 17. Février 2023
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Pas moins de 21 membres du Team France Basket sont réunis ce week-end à Saint-Chamond pour la Leaders Cup.
crédit: 
LNB
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Nando De Colo honoré

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À l’exception d’un interlude de deux ans en NBA, Nando De Colo comptabilise quatorze campagnes continentales, dont dix en EuroLeague. Un chiffre qui donne le vertige, preuve de sa longévité exceptionnelle au plus haut niveau et qui fait de lui une référence dans la compétition reine.

Double vainqueur en 2016 et 2019 avec le club russe du CSKA Moscou, MVP de la saison 2015-2016, du Final Four 2016, membre du premier cinq en 2015-16, 2016-17 et 2017-18, membre du second cinq en 2014-15, 2018-19 et 2020-21, nommé dans la All-Decade Team 2010-20, De Colo collectionne les trophées collectifs et individuels. À tout cela s’ajoute un titre d’EuroCup en 2010 avec Valence, une finale de la même compétition en 2012 avec le club espagnol mais aussi une finale d’EuroChallenge en 2009 avec Cholet.

Nando De Colo est entré dans l’histoire du basket européen et devance désormais les légendes grecques Nikos Galis et Vassilis Spanoulis au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire des Coupes d’Europe.

Jean-Pierre Siutat, le Président de la FFBB, et Andreas Zagklis, Secrétaire Général de la FIBA, ont fait le déplacement à Villeurbanne à l’occasion de la rencontre entre LDLC ASVEL et la JDA Dijon pour lui remettre officiellement deux présents symbolisant les performances de ce joueur et ainsi saluer son record.

 

Jean-Pierre Siutat : « De Cholet à l’ASVEL, Nando De Colo a battu tous les records, pour aujourd’hui inscrire son nom tout en haut du palmarès des meilleurs marqueurs en Coupes d’Europe. C’est à la fois une grande fierté pour le basket français mais également pour tous les passionnés de notre sport qui admirent encore aujourd’hui et je l’espère encore longtemps, ce joueur au talent incroyable. ».

Andreas Zagklis « Au nom de la FIBA, je tiens à féliciter chaleureusement Nando De Colo pour cet accomplissement extraordinaire. Ce record symbolise la longévité exceptionnelle d'une carrière d'excellence, que toute la famille FIBA espère encore longue, tant en club qu'avec la sélection nationale française ». 

Surtitre: 
Record
Date d’écriture: 
Dimanche, 5. Février 2023
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Catégorie 2: 
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Mardi dernier, Nando De Colo est devenu le meilleur marqueur de l’histoire des Coupes d’Europe. Le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, et le Secrétaire Général de la FIBA, Andreas Zagklis, étaient présents à Villeurbanne, ce dimanche, pour saluer cette performance exceptionnelle.
crédit: 
Infinity Nine Media
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Nando De Colo dans l’histoire

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4906 points. C’est le nombre de points que totalise désormais Nando De Colo en Coupes d’Europe depuis le début sa carrière. Un total atteint ce soir sur le parquet de son équipe de l'ASVEL face à la Virtus Bologne en EuroLeague. Nando De Colo devient le meilleur marqueur de l’histoire des Coupes d’Europe, surpassant le Grec Nick Galis, légende du basket européen des années 80/90.

Un peu plus d’un an après être monté sur le podium, dépassant Dejan Bodiroga, et quelques semaines seulement après avoir mis la main sur la deuxième place, aux dépens d’une autre légende grecque Vasilis Spanoulis, l’enfant du Nord continue de marquer de son empreinte le basket européen. De ses premiers pas en EuroChallenge avec son club formateur de Cholet Basket à son parcours actuel avec LDLC ASVEL en EuroLeague, le combo guard a enchaîné les saisons de choix, brillant sur la scène européenne.

À l’exception d’un interlude de deux ans en NBA, Nando De Colo comptabilise quatorze campagnes continentales, dont dix en EuroLeague. Un chiffre qui donne le vertige, preuve de sa longévité exceptionnelle au plus haut niveau et qui fait de lui une référence dans la compétition reine. Double vainqueur en 2016 et 2019 avec le club russe du CSKA Moscou, MVP de la saison 2015-2016, du Final Four 2016, membre du premier cinq en 2015-16, 2016-17 et 2017-18, du second cinq en 2014-15, 2018-19 et 2020-21, nommé dans la All-Decade Team 2010-20, De Colo collectionne les trophées collectifs et individuels. À tout cela s’ajoute un titre d’EuroCup en 2010 avec Valence, une finale de la même compétition en 2012 avec le club espagnol mais aussi une finale d’EuroChallenge en 2009 avec Cholet.

Ce soir, Nando De Colo est entré dans l’histoire du basket européen. Modèle de réussite, il s’installe un peu plus à la table des plus grands joueurs français et européens de tous les temps.

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Février 2023
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Ce vendredi 3 février 2023, Nando De Colo est devenu le meilleur marqueur de l’histoire des Coupes d’Europe.
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Dans le casque : Timothé Luwawu-Cabarrot

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Après Moustapha Fall et Amath M'Baye, c'est au tour de Timothé Luwawu-Cabarrot de se prêter au jeu de "Dans le casque" ! De sa formation aux Antibes Sharks à la NBA avec les Philadelphie Sixers, en passant par son aventure en Serbie et ses récents faits d'armes avec les Bleus, TLC saura-t-il reconnaître les différents sons en lien avec sa carrière ? 

Découvrez le troisième épisode de "Dans le casque" avec Timothé Luwawu-Cabarrot sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Février 2023
Vignette: 
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Une interview, un chant, un commentaire. Timothé Luwawu-Cabarrot découvre des sons qui le renvoient vers un moment de sa carrière ou de son parcours personnel.
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14 joueurs appelés pour février

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Dominateurs lors de la dernière fenêtre de qualifications à la Coupe du Monde 2023 (+ 25 face à la Lituanie et +36 face à la Bosnie-Herzégovine au Palais des Sports de Pau), les Bleus ont déjà leur billet en poche pour l’Indonésie, le Japon et les Philippines. Très séduisants en novembre dernier, malgré une équipe largement remaniée, les hommes de Vincent Collet pourront compter, en février, sur le retour de Terry Tarpey, revenu à 100% après une blessure à la main. L’objectif de l’Équipe de France est clairement affiché : rester en tête de son groupe afin d’obtenir une place de choix lors du tirage au sort de la Coupe du Monde, qui se déroulera la samedi 29 avril 2023.

Lors de cette fenêtre de qualification, la France s’entraînera deux jours au Palais des Sports de Nanterre (92) avant de s’envoler pour la République Tchèque, le mercredi 22 février. Elle affrontera à Pardubice, jeudi 23 février à 18h00, les Tchèques, actuels derniers du groupe K, avec 3 victoires, pour 7 défaites. Les Bleus rejoindront Trélazé (49) dès le vendredi 24 février afin de rencontrer, à l’Arena Loire, la Lituanie, le dimanche 26 février à 18h00, pour ce qui sera la dernière rencontre de qualifications à la Coupe du Monde 2023, à guichets fermé. Les deux rencontres seront retransmises en direct sur France 4, sur France.tv et sur BeIN Sport.

La France est actuellement 1ere du groupe K avec 8 victoires et 2 défaites.

La sélection des 14 joueurs retenus pour ce rassemblement :

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

88

230

Gran Canaria CB (Espagne)

BEGARIN

Juhann

07/08/2002

1,96

2/3

2

19

Paris Basketball (BC Elite)

BENITEZ

Hugo

20/01/2001

1,87

1

1

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

CAZALON

Malcolm

27/08/2001

1,98

3

-

-

KK Mega (Serbie)

FRANCISCO

Sylvain

10/10/1997

1,79

1

4

52

Peristéri BC (Grèce)

INGLIS

Damien

20/05/1995

1,06

4

2

26

Gran Canaria CB (Espagne)

KAMAGATE

Ismaël

17/01/2001

2,11

5

2

12

Paris Basketball (BC Elite)

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

34

164

SIG Strasbourg (BC Elite)

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

10

49

CSP Limoges (BC Elite)

MAKOUNDOU

Yoan

09/08/2000

2,07

4/5

2

12

AS Monaco (BC Elite)

MASSA

Bodian

21/10/1997

2,08

5

-

-

SIG Strasbourg (BC Elite)

PELOS

Pierre

16/08/1992

2,05

5

-

-

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

TARPEY

Terry

02/03/1994

1,96

3

21

85

Le Mans SB (BC Elite)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,21

4/5

2

39

Metropolitans 92 (BC Elite)


Entraîneur : Vincent Collet – Assistants : Pascal Donnadieu, Ruddy Nelhomme et Laurent Foirest

 

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Janvier 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Alain Contensoux, (DTN), Jacques Commères, (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Boris Diaw (Manager Général du Team France Basket) et Vincent Collet (Entraîneur de l’Équipe de France masculine) ont dévoilé, ce lundi 23 janvier, une liste de 14 joueurs appelés pour préparer les deux dernières rencontres de qualification à la Coupe du Monde 2023 face à la République Tchèque et la Lituanie.
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Dans le casque : Amath M'Baye

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Arrivé à 28 ans en Équipe de France, Amath M'Baye a depuis remporté deux médailles avec les Bleus. Une médaille de bronze d'abord à la Coupe du Monde 2019 puis une médaille d'argent lors du dernier EuroBasket 2022. Poste 4 moderne, athlétique et adroit longue distance, le Bordelais retrouve l'EuroLeague cette saison avec l'Anadolu Efes Istanbul. Il est le deuxième invité, après Moustapha Fall, de « Dans le casque », le nouveau format vidéo de la FFBB.

Découvrez le deuxième épisode de "Dans le casque" avec Amath M'Baye sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Janvier 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Une interview, un chant, un commentaire. Amath M'Baye découvre des sons qui le renvoient vers un moment de sa carrière ou de son parcours personnel.
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Interview Sylvain Francisco : "Je suis un vrai leader"

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À quelques heures d’une rencontre déjà cruciale face à la JDA Dijon, à l’occasion des play-in de Basketball Champions League, Sylvain Francisco (25 ans – 4 sélections) s’est livré sur son début de saison avec le club grec de Peristeri. Meilleur scoreur et passeur de son équipe en coupe d’Europe, le meneur réalise un début de saison de haut niveau.

Comment abordez-vous la rencontre de demain face à Dijon après votre défaite de 9 points lors du match aller des play-in de Basketball Champions League ?

Lors du premier match on avait quelques absents, eux aussi. En première mi-temps on a bien joué. On contrôlait le tempo, on prenait des rebonds, on les tenait sur demi-terrain mais en deuxième mi-temps on a fait tout l’inverse. On a fait notre plus mauvaise performance de la saison. Il faut qu’on leur donne moins de transitions, qu’on gagne nos duels, surtout face à Markis McDuffie et David Holston qui sont des joueurs compliqués à défendre. Après on est à la maison, on est dur à battre chez nous donc on est plutôt confiant pour prendre ce match et revenir à Dijon.  

Vous n’avez plus le droit à l’erreur avec la formule actuelle de la Basketball Champions League, êtes-vous sous pression ?

Non pas du tout. On est à l’aise, aucune pression. On veut juste réparer notre erreur du dernier match. On sait où on veut aller même si on n'a pas choisi la facilité en s'inclinant lors du premier match. Il faut qu’on garde cet état d’esprit demain afin de l’emporter.

Vous avez été bien tenu par la défense dijonnaise lors du premier match (Sylvain a inscrit 9 points à 4/13 aux tirs, ndlr), quels ajustements comptez-vous faire lors de ce deuxième match ?

J’étais très bien en première mi-temps mais j’ai perdu mon agressivité ensuite. Je sais que si je ne suis pas bien offensivement, il faut que je sois bon de l’autre côté du terrain. Il faut vraiment que je reste agressif, coûte que coûte et que je prenne les meilleures décisions possibles.

En face, avec David Holston, vous avez un sacré client…

On se connaît très bien tous les deux. On s’est toujours frotté l’un à l’autre ces dernières années, ça trashtalk beaucoup.  Il est petit et avec ses changements de vitesse, c’est chiant à défendre. J’ai bien l’intention de le stopper, après je ne vais pas vous dire comment je vais m’y prendre (rires). 90% de leur jeu il a le ballon en main, je vais essayer de lui rendre la vie dure de façon intelligente.

La Basketball Champions League est une compétition dans laquelle vous avez l’habitude de performer, en quoi vous-a-t-elle aidé sur le plan personnel ? 

La BCL c’est vraiment une grande compétition, j’aime beaucoup. Je l’ai découverte à Manresa, dans une grosse équipe où je n’avais pas un rôle assez important. J’étais davantage un joker. J’ai plus de responsabilités cette année. Je sais quand je dois shooter, quand je dois faire jouer les autres. J’essaye de prendre les meilleures décisions possibles sur le terrain. 16 points par match c’est plutôt pas mal et en plus il y a les passes décisives et les victoires qui vont avec, c’est le plus important. Je savais qu’en quittant Manresa je pouvais montrer mon talent et que je pouvais tenir une équipe. 

Votre choix de partir en Grèce à Peristeri semble déjà payant, quelques mois après votre arrivée...

Bien sûr. Après il s’est passé des choses cet été, même si je n’en veux à personne, mais c’est le business. J’avais des équipes d'EuroLeague qui voulait me signer mais ça ne s'est malheureusement pas fait. C’est aussi à cause de ça que j’ai signé tard ici. Quand je regardais la Grèce, je ne pensais qu’à l’Olympiakos ou au Panathinaikos, rien d’autre. Mais quand tu reçois un coup de fil de Vassilis Spanoulis, c’est différent. Je savais que j’allais apprendre beaucoup de lui, c’était la meilleure situation. Aujourd'hui je joue dans une bonne équipe, je suis un vrai leader, ça porte ses fruits. Surtout, on voit que je suis à l’aise dans tout ce que je fais.

Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur cette relation que vous avez tissée avec votre coach Vassilis Spanoulis ?

Je m’entends vraiment très bien avec lui. On parle tout le temps, il est toujours derrière moi. Je suis un joueur qui joue de la même façon en match ou à l’entraînement, à 200%. Il était comme ça également plus jeune donc il me conseille énormément. Il me raconte beaucoup de choses, de jouer avec mon instinct, de parler à mes coéquipiers. On fait aussi de la vidéo ensemble. Et surtout, il est honnête. Il peut te crier dessus mais il t’encouragera toujours derrière. J’apprends beaucoup de lui. 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Janvier 2023
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Étincelant depuis le début de saison avec son nouveau club de Peristeri, Sylvain Francisco joue probablement le meilleur basket de sa carrière.
crédit: 
Bacot/FFBB
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Interview Terry Tarpey : "J'ai hâte de reporter le maillot Bleu"

Corps: 

Révélation des Bleus lors du dernier EuroBasket (5,4 points, 4,3 rebonds, 1,6 passes, 1,7 interceptions pour 11,4 d’évaluation en moyenne), Terry Tarpey (28 ans – 21 sélections) a vu son début de saison 2022-2023 être tronqué par une blessure à la main. De retour sur les parquets de Betclic Élite depuis le 23 décembre dernier, il a pris le temps de faire le point avec nous.

Vous avez repris la compétition il y a deux semaines, comment va votre main ?

Je me sens bien, vraiment à 100%. J’ai toujours une petite boule sous la main, c’est toujours gonflé mais ça ne me limite pas du tout. La blessure a bien cicatrisé.

Comment s'est organisée votre rééducation après l'opération ? 

Après l’opération, la fenêtre de reprise était de huit semaines. Les quatre premières semaines, j’avais l’interdiction de toucher un ballon. Je faisais des choses basiques comme tenir une serviette, prendre une balle de tennis dans la main. Après la radio de contrôle j’ai commencé à faire des petits gestes avec une balle de basket, pour voir si ça cicatrisait bien. C’est au bout de six semaines que j’ai commencé à shooter normalement, puis l’entraînement avec opposition la septième semaine. Et finalement j’ai joué le match à Nanterre, huit semaines après mon opération. 

Vous étiez sur un énorme rythme depuis l’été dernier, avez-vous vu cette blessure comme un ralentissement dans votre progression ?

La semaine avant le match face à Coach Collet et les Metropolitans 92, j’ai tout donné à l’entraînement et en dehors. Je me couchais tôt, je restais après les entraînements pour faire des shoots afin d’être sûr de réaliser un bon match. Puis je me blesse dans les quatre ou cinq premières minutes du match… J’étais déçu. Après ma femme était enceinte donc c’était peut-être un mal pour un bien car j’étais avec elle pendant les derniers mois de grossesse puis pour la naissance de ma fille. C'est vrai que j'étais sur un bon rythme mais il fallait peut-être que je me repose un peu.

Vous êtes devenu le papa d’une petite Malia Ann le mois dernier. Cela a dû bien vous occuper pendant cette période…

C’est notre premier enfant donc c’est forcément un challenge. Mais ma femme et ma fille sont en bonne santé, c'est le principal. C’est juste les nuits, elle ne dort pas très bien pour le moment, elle se lève souvent. Mais on a un petit accord avec ma femme, les veilles de match je peux dormir dans la chambre d’amis, ce n'est pas trop mal. (rires)

Votre retour était prévu pour janvier 2023, parlez-nous des efforts que vous avez mis en place pour reprendre la compétition plus tôt ?

La nuit après l’opération, je ne pouvais pas dormir, ma main me faisait trop mal et j'ai commencé à faire des recherches sur internet. J’ai tapé « comment revenir le plus vite possible, chirurgie 3e métacarpe » et j’ai trouvé des informations intéressantes. D'ailleurs, le plus important était l’étape mentale. Le 8 janvier était la date la plus prudente car on ne voulait pas trop pousser mais les choses ont bien évolué, j’ai travaillé tous les jours avec le staff médical et j’ai réussi à revenir plus tôt.

Après deux mois sans jouer, vous avez réalisé votre meilleur match de la saison face à Nanterre, comment vous êtes-vous senti ?

Je n’y pensais pas trop, j’ai joué ce match à l’instinct, sans pression. C’était mon premier match après huit semaines, j’étais là pour aider l’équipe et j’ai eu de la réussite.

Quelle est votre mission en tant que capitaine du MSB pour cette deuxième partie de saison ?

Comme toujours, gagner chaque match. Il y aura des upsets, on ne sait jamais mais quand on est au complet et en confiance, on peut battre toutes les équipes du championnat.

Dans un peu plus d’un mois aura lieu la dernière fenêtre de qualifications à la Coupe du Monde 2023, face à la République Tchèque puis la Lituanie. On imagine que vous êtes impatient...

J’ai hâte de reporter le maillot Bleu, c’est toujours un honneur de représenter le pays. J’espère que je serai convoqué pour ces deux matchs. Ce sera bien de jouer avec Victor Wembanyama et de retrouver des coéquipiers que je n’ai pas vus depuis plusieurs mois.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Janvier 2023
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Blessé à la main en octobre dernier, Terry Tarpey est de retour à la compétition avec son club du Mans SB.
crédit: 
FIBA
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N'oublie pas d'où tu viens : Rudy Gobert

Corps: 

Avant de disputer les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde ou l’EuroBasket, les internationaux ont débuté le basket dans un club près de chez eux. Des premiers contacts qui marquent une vie et suscitent des vocations. Des souvenirs qui restent ancrés dans leur mémoire, quelle que soit leur réussite professionnelle. Dans "N’oublie pas d’où tu viens", ils reviennent sur leurs débuts, leur parcours, leur évolution, leurs amitiés. Bien loin des parquets de NBA ou d’Euroleague.

Rudy Gobert est le premier à se prêter au jeu. L’adolescent maigrelet aux lunettes et à la coupe afro, ailier au pôle espoirs de Picardie, partait de très loin. Après que les portes du Pôle France se soient refermées devant lui, le flair des recruteurs choletais et une poussée de croissance ont changé son destin.

Découvrez le premier épisode de "N'oublie pas d'où tu viens" avec Rudy Gobert sur la chaîne YouTube de la FFBB :

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Janvier 2023
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La FFBB vous propose un nouveau format vidéo autour des joueuses et des joueurs de l’Équipe de France.
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Tony Parker nommé pour entrer au Hall Of Fame NBA

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Trois ans et demi après la fin de sa carrière, l'ancien meneur star des Bleus et des Spurs Tony Parker pourrait entrer au Hall Of Fame NBA en 2023. Il fait partie d'une liste de nommés de grande classe, aux côtés de joueurs comme Dwyane Wade, Pau Gasol, Dirk Nowitzki ou encore son ancien coach aux San Antonio Spurs Gregg Popovich.

Pour la première fois éligible, Parker pourrait ainsi devenir le premier français honoré après avoir été le premier à voir son maillot retiré par une franchise en 2019.

Réponse le 1er avril 2023 lors de l'annonce des nouveaux membres du Hall Of Fame.

 

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Jeudi, 22. Décembre 2022
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Chapeau: 
Tony Parker est pour la première fois éligible au Hall of Fame de la NBA.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Nando De Colo, double exploit

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En l’espace d’une semaine, une ASVEL mal en point a signé trois succès consécutifs de prestige en Euroleague en accrochant le Barça, le Partizan et l’Olympiakos à son tableau de chasse. Une embellie qui doit beaucoup aux performances de sa signature star de l’été. A 35 ans, le double vainqueur de la reine des compétitions européennes avait fait le choix de revenir en France, 13 ans après son départ de Cholet Basket. Et offert cette semaine une cinglante réponse à ceux qui évoquaient déjà une fin de règne après un début de saison délicat. En 7 jours, le Nordiste s’est fendu de 21,3 points de moyenne agrémentés du panier vainqueur à une seconde du buzzer à Barcelone et d’une passe décisive sur la dernière possession contre Olympiakos.

Une semaine de rêve couronnée d’une nouvelle étape dans la riche histoire européenne de De Colo. Jeudi soir il est ainsi devenu le troisième joueur à passer la barre des 4.000 points marqués en EuroLeague. Seuls Vassilis Spanoulis (4.455) et Juan Carlos Navarro (4.152) le devancent encore. Celui qui est le meilleur joueur à l’évaluation de l’histoire de la compétition devrait dépasser la légende du Barça dans quelques semaines. Avant de s’attaquer au monument grec… "C’est l’un des top 3, 4 joueurs que la France a connu", a déclaré son entraîneur, T.J. Parker, en conférence de presse. "C’est le leader. Pas seulement sur le terrain mais aussi en dehors. Il montre tous les jours l’exemple. Il est tout le temps là en premier, que ce soit à la salle ou à l’aéroport."

 

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EUROLEAGUE
Date d’écriture: 
Vendredi, 16. Décembre 2022
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L’arrière de l’Equipe de France a porté l’ASVEL lors d’une incroyable remontada face à l’Olympiakos et est devenu le troisième meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroleague.
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<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">New milestone for <a href="https://twitter.com/NandoDeColo?ref_src=twsrc%5Etfw">@NandoDeColo</a> <br><br>He has reached 4000 points in EuroLeague tonight<br><br>De Colo is currently 3rd in All-Time scoring leaders! <a href="https://t.co/atyjSppOHx">pic.twitter.com/atyjSppOHx</a></p>&mdash; Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) <a href="https://twitter.com/EuroLeague/status/1603504870472179712?ref_src=twsrc%5Etfw">December 15, 2022</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
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Interview Jaylen Hoard : "Je m'attendais à performer en EuroCup"

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Auteur d'une fin de saison en boulet de canon avec le Thunder d'Oklahoma City, Jaylen Hoard (23 ans - aucune sélection) n'a pourtant pas obtenu ce qu'il désirait dans la Grande Ligue, à savoir un contrat garanti dans un roster ou un contrat two-way lui permettant de faire des allers-retours entre la NBA et son antichambre. Arrivé à l'intersaison à l'Hapoël Tel-Aviv, pour sa première expérience professionnelle hors des États-Unis, le jeune poste 4/3 brille sur les parquets européens. Après trois mois de compétition, il a accepté de dresser un premier bilan de ses débuts. 

Mi-septembre, vous avez paraphé un contrat avec l’Hapoël Tel-Aviv, pouvez-vous nous en dire plus sur les dessous de cette signature ?

Les contacts ont commencé cet été. J’attendais la free agency NBA pour savoir si je pouvais avoir un contrat two-way. Globalement, les retours que j’avais étaient que je pouvais aller en camp d’entraînement avec plusieurs équipes mais je ne voulais pas prendre le risque de me faire couper et d’être envoyé en G-League toute l’année… Si je ne pouvais pas avoir de contrat two-way, je préférais aller dans une équipe où je pouvais vraiment être impliqué avec un projet concret.

Aviez-vous d’autres pistes ?

J’avais la possibilité de signer pour le camp d’entraînement avec le Panathinaikos mais j’ai estimé qu’au vu de ma situation, l’Hapoël Tel-Aviv était la meilleure destination pour faire la transition États-Unis/Europe.

Était-ce une décision difficile à prendre lorsqu’on a connu des expériences principalement aux États-Unis ?

Pas forcément. Je suis Français, j’ai aussi l’expérience de ce qu’est le basket ici. J’ai plus de clarté que les Américains sur ce que c’est de jouer en Europe. Ce n’est pas un mythe ou l’inconnu. Je trouve que j’ai fait plein de bonnes choses aux États-Unis mais vu que je n’arrivais pas à concrétiser ça avec une place dans un roster, j’ai préféré aller en Europe et jouer beaucoup.

Pourtant, vous aviez brillé en fin de saison avec Oklahoma City, ne vous attendiez vous pas à recevoir un coup de fil d’une franchise NBA ?

Non pas forcément. Même si tu performes en fin de saison, c’est difficile d’avoir un contrat garanti. Je pensais avoir au moins un contrat two-way mais ce n’est pas venu donc l’Europe est devenue une bonne option.

Vous avez dû faire vos preuves lors du camp d’entraînement avant de signer pour la saison avec l’Hapoël Tel-Aviv, dans quel état d’esprit êtes-vous arrivé ?

Je suis arrivé très optimiste, avec l’envie de m’intégrer rapidement, de me mettre sur la même page que les autres. Essayer de jouer du mieux que je peux, aider l’équipe et montrer que je pouvais performer ici. Ça s’est bien passé et ils m’ont signé pour la saison. Je n’étais pas surpris mais ça fait toujours plaisir de concrétiser.

Comment s’est passée l’intégration dans le club ?

Quand je suis arrivé j’étais beaucoup en observation, j’essayais d’être à l’écoute pour essayer de m’adapter au plus vite. Ça s’est fait naturellement, je me suis bien entendu avec tous mes coéquipiers et le staff.

Vous avez plusieurs Américains comme coéquipiers, on imagine que ça facilite également les choses…

Oui, totalement. Je suis à moitié américain du côté de mon père donc ça me donne des repères. Je me sens à la maison, ils sont dans le même délire, ça aide beaucoup. J’ai un peu l’expérience des deux, les Israéliens, les Américains, c’est un bon mix.

Avez-vous eu le temps de visiter Tel-Aviv ?

Pour l’instant, c’est 100% basket, je ne fais pas grand-chose à part les entraînements et les matchs. Après au cours de la saison, lorsqu’on aura des petits breaks, je vais essayer de faire beaucoup plus de choses.

Du fait d’un nombre d’étrangers maximum ayant l’autorisation de jouer, vous ne participez pas à toutes les rencontres du championnat local, est-ce une situation difficile à gérer ?

Personnellement j’ai envie de jouer tous les matchs mais je me suis habitué. Je savais que c’était une possibilité, que ça allait tourner. En revanche je joue tous les matchs en EuroCup, c’était ce que je voulais.

Justement, vous attendiez-vous à performer aussi vite en EuroCup ?

Oui.

Vous êtes d’une efficacité sans pareil dans l’antichambre de l’EuroLeague : 12,6 points, 6,2 rebonds, 17,8 d’éval. Pour quelqu’un qui n’avait jamais joué en Europe, on peut dire que l’adaptation fut rapide…

Le jeu est différent mais je suis un joueur polyvalent, je sais faire plein de choses sur le terrain et je peux jouer à l’américaine en Europe. En présaison c’était différent. Il y a des petites choses que j’ai dû assimiler et comprendre rapidement. Là, je suis lancé.

Vous semblez avoir encore passé un cap physiquement…

C’est le cas, c’est quelque chose sur lequel je me suis concentré. Déjà cet été puis ici tous les jours avec notre préparateur physique. L’année dernière, je jouais bien mais je sentais que je pouvais encore passer un cap athlétiquement. Du coup cet été j’ai vraiment bossé sur cet aspect de mon jeu.

Vous semblez avoir développé une relation particulière avec les fans, qu’elle est-elle ?

Les fans sont fous (rires), ils sont à fond. La culture basket est très forte ici, tu le ressens dans la salle qui est tout le temps pleine à craquer. Même en présaison, la salle était remplie, ils chantent tout le match, en dehors du terrain ils parlent tout le temps des joueurs et du club. Ça rend l’expérience incroyable.

Décrivez-nous l’atmosphère qui règne dans la salle lorsque vous jouez, que ce soit à domicile ou à l’extérieur ?

C’est comme ce que j’imaginais quand j’étais jeune. Jouer dans une salle pleine, tu te vois être pro, c’est l’image que tu as. Vivre ça ici, c’est dingue.  

Finalement, cette décision semble la plus judicieuse pour lancer votre jeune carrière…

Je pense que c’était le bon choix. Le niveau de jeu en Europe est très bon, j’ai un gros temps de jeu, je joue de nombreux matchs. Je suis vraiment content d’être ici.

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TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Propos recueillis par Clément Daniou
Date d’écriture: 
Lundi, 5. Décembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Après trois saisons passées entre la NBA et la G-League, Jaylen Hoard est parti à la découverte de l'Europe avec l'Hapoël Tel Aviv. Une réussite jusqu'à présent, même si une entorse à la cheville l'oblige à un repos forcé pendant quelques semaines.
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France-Lituanie à guichets fermés

Corps: 

Face à la Lituanie, à l’Arena Loire de Trélazé (49), les Bleus, de Vincent Collet, auront à cœur de rééditer les belles performances entrevues lors de la fenêtre de novembre 2022. Ils tenteront de sécuriser la première place de leur groupe, synonyme de positionnement plus favorable lors du futur tirage au sort de la compétition.
 

Premiers du groupe K avec un bilan de 8 victoires et 2 défaites, à égalité avec la Lituanie, les joueurs de Vincent Collet ont déjà obtenu leur billet pour la Coupe du Monde 2023. À Panevėžys en Lituanie, puis au Palais des Sports de Pau face à la Bosnie-Herzégovine, une Équipe France jeune et pleine de ressources a fait lever les foules.

La FFBB a ouvert mardi 22 novembre la billetterie pour ce dernier match de qualification. En une heure toutes les places en vente se sont arrachées et l’Arena Loire de Trélazé (capacité 5 000 places) affichera complet. 

La Coupe du Monde 2023 aura lieu en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 21. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Déjà qualifiée pour la Coupe du Monde, organisée en Indonésie, au Japon et aux Philippines du 25 août au 10 septembre 2023, l’Équipe de France masculine jouera une dernière rencontre de qualification à domicile le dimanche 26 février 2023 à 18h00.
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Web-série Team France Basket - EP4 : Qualifiés

Corps: 

Les Bleus ont débuté pied au plancher la 2e phase des qualifications à la Coupe du Monde 2023 par une large victoire face à la République Tchèque à l’Accor Arena avant de subir la loi de la Bosnie-Herzégovine à Sarajevo. De retour en novembre, après une belle médaille d’argent obtenue à l’EuroBasket, mais avec une équipe jeune et remaniée, ils ont permis à la France d’obtenir leur billet pour la compétition grâce à deux larges succès. 

Regardez le 4e épisode de la web-série consacré aux qualifications à la Coupe du Monde 2023 sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 18. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Le quatrième épisode de la web-série consacrée au Team France Basket et aux qualifications à la Coupe du Monde 2023 est disponible !
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Dans le casque : Moustapha Fall

Corps: 

Pour sa première saison avec l’Olympiakos, Moustapha Fall a largement contribué au retour du mythique club athénien au Final Four de l’Euroleague, pour la première fois depuis 2017. Il s’est imposé comme l’un des pivots les plus efficaces du Continent et a également imposé sa taille et sa puissance avec l’Equipe de France aux Jeux Olympiques puis à l’EuroBasket, remportant deux médailles d’argent. Venu sur le tard au basket, le colosse des Bleus est le premier international invité de « Dans le casque », le nouveau format vidéo de la FFBB.

Découvrez le premier épisode de "Dans le casque" avec Moustapha Fall sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 17. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Une interview, un chant, un commentaire. Les internationaux découvrent un son qui les renvoie vers un moment de leur carrière ou de leur parcours personnel.
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Wembanyama, le futur au présent

Corps: 

Il était attendu avec les Metropolitans, suite à son choix de quitter l’ASVEL : il est le meilleur joueur de Betclic Elite à l’évaluation. Il était attendu à Las Vegas pour une tournée américaine qui pouvait solidifier son statut de numéro un de la prochaine draft : il cumule 73 points en deux rencontres face à la Team Ignite qui lui était opposée. Il était attendu avec le maillot de l’Equipe de France pour ses grands débuts avec les A : il passe 20 points à la Lituanie puis 19 à la Bosnie lors de deux victoires écrasantes synonymes d’une qualification pour la Coupe du Monde.

Victor Wembanyama n’est pas de la hype. Victor Wembanyama est bien réel. Et si le public n’a d’yeux que pour ce jeune homme de 18 ans, c’est que chacune de ses sorties laissent sans voix devant une telle combinaison de talent technique et de qualités physiques. Un géant de 2,21 m n’est pas censé enchaîner les tirs à trois-points sur un pied, délivrer des passes aveugles, interdire l’accès à son cercle et exploser les défenses de zone à coup de alley-oops. Alien, licorne, peu importe les termes retenus pour parler de lui, Wemby fascine tout autant par son potentiel que par un niveau de jeu qui change déjà le visage de ses équipes. "On attend qu’il soit un des leaders. Il n’y a pas de raison. Ce qu’il montre de façon hebdomadaire en championnat, on espère qu’il aura le même type d’impact au niveau international. Il a les armes pour le faire", commentait Vincent Collet avant de s’envoler pour Panevezys. Une semaine plus tard, l’entraîneur des Bleus ne peut qu’être satisfait des premiers pas de sa pépite.

En Lituanie, Wembanyama a intelligemment géré les émotions liées à une première cape internationale. Il a signé, avec 20 points, le troisième total offensif pour un débutant en bleu (derrière Robert Busnel et Bob Riley, à égalité avec Appolo Faye) en laissant venir le jeu à lui. "Je trouve qu’il a été très sérieux et solide. Il a fait preuve d’intelligence sans vouloir briller mais en étant efficace. Il n’a pas forcé les situations quand il était bousculé voire plus", a souligné son coach. "Il a juste cherché à être lui-même et ça suffit pour dominer le match." Une remarque effrayante pour un adversaire parfois déboussolé face à ce profil totalement inédit et dont l’impact ne se mesure pas uniquement à sa propre production statistique. Sa présence sur le parquet est si polarisante qu’elle libère des espaces pour ses coéquipiers offensivement. Et défensivement, son degré d’intimidation est hors normes. En Lituanie, le pivot des Bleus n’a pas signé le moindre contre mais les attaquants baltes ont cependant, à de nombreuses reprises, choisi de faire demi-tour plutôt que d’aller défier ce sémaphore. "Je le sens… et ça me fait rire. Je ferais la même chose à leur place", souriait Wembanyama après ses débuts réussis.

48 heures plus tard, son compteur personnel s’est arrêté à 19 unités. Avec un déchet plus important mais des séquences encore une fois spectaculaires. "Même quand il est moyen il est encore plutôt bon. C’est l’avantage d’être exceptionnel", avouait Vincent Collet en conférence de presse, notant que son pivot avait eu tendance à se laisser trop attirer par son aisance en périphérie. "Sa domination quasi systématique, c’est quand il se rapproche."

Même bousculé ou en panne momentanée d’adresse, Victor Wembanyama n’a jamais semblé douter, s’intégrant parfaitement dans le groupe France, sur comme en dehors du terrain. "Cela me confirme que j’ai raison d’avoir confiance en mon talent et mes capacités. Même dans les moments difficiles j’ai juste à me tourner vers ce que je connais. La confiance en moi c’est quelque chose que je ne perdrai jamais", a-t-il remarqué, sûr de ses forces mais sans jamais verser dans la suffisance.

A 18 ans, Victor Wembanyama n’est pas le futur de l’Equipe de France. Il en est déjà le présent.

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Julien Bacot/FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 15. Novembre 2022
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Malgré des attentes immenses, Victor Wembanyama, 18 ans, a marqué les esprits pour ses premiers pas sous le maillot de l’Equipe de France.
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Air Force Juhann

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"Ce sont des rendez-vous qui font très envie. On sait qu’il y a énormément de joueurs qui n’étaient pas présents mais ça ne nous fait pas peur. On est jeune. On a envie et on a faim." Juhann Begarin a parfaitement résumé le sentiment général laissé par l’Equipe de France version novembre 2022. Un groupe de rookies qui a imprimé sa patte sur les deux rencontres qui ont qualifié les Bleus pour la Coupe du Monde.

Et lundi soir, à Pau, l’arrière du Paris Basketball aura été le plus efficace de la troupe : 17 points à 7/8, 4 rebonds, 3 passes décisives et 22 d’évaluation en 19 minutes seulement. Un impact qui contraste avec celui plus modeste de sa sortie lituanienne (2 pts à 1/3). "En Lituanie c’était mon premier match et j’avais joué avec le frein", concède-t-il "J’essayais de m’adapter au groupe. Là j’ai vraiment compris ce que Vincent Collet attendait de moi dans le jeu sans ballon et dans l’agressivité." Remarquable sur les lignes de passe, il s’est offert quelques interceptions et paniers faciles qui ont lancé sa soirée et celle de son équipe

D’autant plus satisfaisant que Begarin n’a dû sa présence en Béarn qu’à la blessure à la main de Terry Tarpey. Lui-même était sur le flanc, touché à l’épaule pendant un mois, au moment de l’annonce de la liste pour ces qualifications. Mais son retour tonitruant lors d’un match de gala à Roland Garros face à Monaco (28 pts) a convaincu le staff technique de faire appel à celui qui avait été partenaire d’entraînement en février dernier. "Ça m’a aidé à prendre la température, voir la mécanique du groupe et avoir un premier contact avec Vincent Collet", estime-t-il. "Quand je suis revenu je savais à quoi m’attendre, ce n’était plus l’inconnu."

Irrégulier depuis qu’il a retrouvé les parquets, le jeune homme de 20 ans, drafté en 45e position en 2021 par les Boston Celtics, déborde d’ambition pour une saison que son club a débuté péniblement. "Je veux faire une grosse saison pour aller en NBA. J’ai fait une très bonne summer league mais ça n’a pas suffi." L’ancien élève du Pôle France présente un profil parfaitement taillé pour la Ligue, à l’image des autres athlètes d’un groupe qui a étouffé la Bosnie défensivement. "Le côté athlétique a toujours été là en Equipe de France. Encore plus avec nous maintenant", sourit-il. "Dès qu’on mettait de la pression, du physique on sentait que ça commençait à déjouer et ça nous a permis de lancer des contre-attaques et de finir fort, ce qu’on sait faire de mieux."

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Julien Bacot/FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Appelé en remplacement de Terry Tarpey, blessé, Juhann Begarin a brillé pour sa deuxième sélection, signant la meilleure évaluation de la soirée.
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Résumé France-Bosnie : le Monde est à eux

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Présente en 1950 pour l’édition inaugurale de la Coupe du Monde à Buenos Aires, l’Equipe de France n’y a pas toujours brillé. Pire même, entre 1967 et 2002, elle n’a pris part qu’à une édition sur dix, sur invitation. Dans quelques mois les Bleus retrouveront la compétition intercontinentale pour la cinquième fois consécutive. Ils y viseront clairement un nouveau podium, après ceux obtenus en 2014 et 2019. Il ne faudra pas, alors, oublier la mobilisation plus importante que jamais du Team France Basket pour parvenir à se qualifier. 33 joueurs ont ainsi été utilisés par Vincent Collet depuis novembre 2021. D’autres participeront peut-être à la dernière fenêtre en février prochain. Tous ont contribué à éviter à la France le triste sort réservé à la Turquie ou à la République Tchèque, qui ne seront pas du voyage en Asie.

Ce sésame, les Bleus sont allés chercher avec la manière. En Lituanie vendredi dernier, à Pau lundi soir en étrillant une Bosnie qui n’évolue pas dans les mêmes sphères que son bondissant adversaire. Il leur aura fallu malgré tout oublier trois premières minutes poussives, avant que Victor Wembanyama ne déploie ses ailes pour lancer la machine tricolore, inscrivant les 7 premiers points de son équipe. Visiblement surmotivé par son premier match international en France, Wemby aura même tendance à se laisser griser, dégainant à six reprises en autant de minutes avant que Vincent Collet ne le rappelle sur le banc. Un banc qui allait rapidement faire la différence. La supériorité athlétique des Bleus était d’autant plus évidente que les remplaçants appliquaient une pression étouffante sur les porteurs de balle, en grande difficulté pour mettre en place leurs systèmes. Un temps au contact (9-10, 7e), la Bosnie lâchait prise, à mesure qu’elle abandonnait des ballons convertis en paniers faciles par un Juhann Begarin déchaîné.

Avec Yoan Makoundou et Ismaël Kamagate, l’arrière du Paris Basketball représente une génération de joueurs qui a fait souffler un vent nouveau sur cette fenêtre FIBA. Il s’envolait à plusieurs reprises vers le cercle, imité par Sylvain Francisco, auteur d’un poster dunk monumental après une interception milieu de terrain. La zone bosnienne avait beau retarder l’inéluctable, elle pliait face aux immenses segments d’un Wembanyama cible idéale dans la raquette et qui instillait la peur chez des attaquants soudainement conscients que l’accès au panier leur est interdit.

Le début de deuxième mi-temps offrait quelques moments de flottement sans conséquence sur la domination française, Damien Inglis se chargeant de poursuivre les travaux entamés dans la raquette par ses plus jeunes coéquipiers. Dans un style radicalement, l’intérieur de Gran Canaria imposait sa masse à une Bosnie qui avait le mérite de poursuivre le combat en dépit de la sortie de son meilleur joueur, Kenan Kamenjas, touché dans une lutte au rebond. L’issue de la rencontre ne laissant guère de place au doute, Vincent Collet pouvait tester différentes combinaisons. Des essais qui constitueront l'essentiel de l'intérêt du prochain rassemblement des Bleus dans trois mois.

Mais en attendant les 6.332 spectateurs du Palais des Sports ont pu profiter encore quelques minutes du phénomène Wembanyama et  d'un groupe France à l'état d'esprit irréprochable et au sein duquel les 12 joueurs présents ont, comme un symbole, apporté leur écot au scoring.

En novembre, l'Equipe de France a changé. Elle a séduit. Elle a gagné. 

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Julien Bacot/FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 14. Novembre 2022
Vignette: 
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L’Equipe de France a dominé la Bosnie-Herzégovine à Pau (92-56) pour assurer sa qualification pour la Coupe du Monde 2023, à deux journées de la fin.
match_ID: 
710424
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Preview France-Bosnie : un travail à finir

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Pendant que le basket européen se déchire et que les entraîneurs des différentes sélections nationales engagées dans les qualifications pour la Coupe du Monde tirent à boulet rouge sur l’Euroleague et la FIBA, l’Equipe de France poursuit son chemin et est solidement installée en tête de sa poule. Elle a l’opportunité, avant même l’ultime fenêtre de février 2023, de s’assurer de sa présence au rendez-vous planétaire de l’été prochain. Il lui faut, pour ce faire, écarter la Bosnie qui talonne le Monténégro pour la troisième place qualificative.

En août dernier, dans une salle Mirza Delibasic en fusion, les Bleus de Rudy Gobert, Evan Fournier et autre Guerschon Yabusele avaient concédé 96 points et une défaite en prolongation à une sélection portée par ses deux stars, le pivot des Blazers Jusuk Nurkic (21 pts, 9 rbds, 4 pds) et l’ailier du Real Madrid Dzanan Musa (17 pts, 6 rbds, 5 pds). Pour l’épisode 2, à Pau, la distribution aura radicalement changé. Sept joueurs bosniens seront cependant présents même si le meneur naturalisé John Roberson, blessé, n’a pas été utilisé par son coach vendredi soir face à la Hongrie.

Equipe d’attaque, la Bosnie avait malgré tout dépassé la barre des 80 points et c’est donc bien la capacité des Tricolores à étouffer leur adversaire qui sera de nouveau mise à l’épreuve, ainsi que leur capacité à résister à une agressivité qui les avait surpris il y a trois mois. Les Bleus new-look ont séduit en Lituanie, il s’agit désormais de confirmer. "On doit être capable de ne pas faire pareil mais essayer de faire mieux", note Vincent Collet. "Si on pense que cela va être facile on va perdre le sel de ce qui a fait notre performance vendredi et qui nous a permis de dominer. Comme tous les matches ce sera un rapport de force et il faudra imposer nos qualités et nos points forts comme à Panevezys."

Depuis 2017 et la mise en place des qualifications pour la Coupe du Monde et l’EuroBasket, l’Equipe de France affiche un bilan immaculé de 13 victoires et 0 défaite lorsqu’elle évolue à domicile. Poursuivre la série l’enverrait directement au Mondial, pour la cinquième fois consécutive.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Julien Bacot/FFBB
Date d’écriture: 
Dimanche, 13. Novembre 2022
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L’Equipe de France peut valider, à Pau, son billet pour la Coupe du Monde 2023 en prenant sa revanche contre la Bosnie qui l’avait battue à Sarajevo en août (20h30, en direct sur France 4 et BeIN Sports 3).
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"Je peux poster n’importe qui "

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15 points, 8 rebonds, 3 passes décisives, Damien Inglis n’a pas manqué sa grande première en Equipe de France. Sa complémentarité avec Victor Wembanyama a rapidement sonné comme une évidence et l’intérieur de Gran Canaria, en Espagne, a fait apprécier sa puissance et son sens du jeu. A 27 ans Inglis débarque chez les Bleus après une carrière débutée tambour battant par une éphémère expérience NBA (20 matches avec les Bucks entre 2013 et 2015) et que le Guyanais a eu du mal à relancer. Particulièrement efficace en ACB (10,9 pts, 5,3 rbds, 2,6 pds), il semble aujourd’hui prêt à prendre une nouvelle dimension.

Aux journalistes qui vous interrogeaient sur votre parcours, vous avez déclaré que vous vous "cherchiez" pendant vos saisons à Strasbourg, Limoges et Monaco. Parlez-vous facilement de cette période ?

Bien sûr. Je suis réaliste. Je sais qui je suis aujourd’hui, je ne me cache pas. J’ai mis beaucoup de temps à trouver ma voie. Mais maintenant je sais ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire.

Cette autoévaluation difficile est souvent une problématique que rencontrent les jeunes prospects français. Votre expérience vous permet-elle de le comprendre plus que tout autre ?

C’était mon cas. J’étais en plein dedans. Je suis jeune prospect. Drafté à 19 ans. Tout ce dont ces gars rêvent. Donc je sais bien de quoi on parle. Moi j’ai eu la malchance d’être blessé et cela a changé un peu ma trajectoire. Je suis arrivé blessé en NBA et j’ai mis un an et demi à me remettre sur pieds. Et on t’oublie vite quand tu n’es pas performant. Le basket aux Etats-Unis est très différent et j’ai mis du temps à revenir à un niveau physique correct. J’ai toujours eu un bon QI basket mais là-bas il faut beaucoup de physique, surtout à ma position. Ça m’a mis une belle claque. Quand je suis revenu en Europe j’ai passé deux ans avec Vincent Collet. Cela m’a beaucoup aidé pour comprendre les positionnements, comment utiliser son corps. J’ai pas mal bougé à droite à gauche et aujourd’hui je suis bien en place mentalement, je suis bien plus mature. Cela me permet de fleurir.

Vincent Collet ne vous avait pas oublié…

C’est la première chose qu’il m’a dite. Dès que je suis arrivé au stage : "tu vois, il fallait être patient." Quand tu es jeune tu veux tout avoir tout de suite. Tu entends ta famille, tes agents, ton entourage qui veulent te mettre à un certain endroit. Et tu as tendance à brûler les étapes. C’était mon cas. Vincent m’avait dit que les choses viendraient à moi. J’ai été patient. J’ai passé les deux meilleures années de ma carrière en Espagne et maintenant je suis en Equipe de France.

Votre puissance saute aux yeux dans la raquette. Etes-vous dans la meilleure forme de votre carrière ?

Je suis à 120 kilos mais seulement 14% de masse graisseuse. A Monaco je suis monté à 127 kilos avec 18% de masse graisseuse. J’ai toujours été quelqu’un qui travaillait et les préparateurs physiques me disaient qu’il fallait baisser ces chiffres. Mais c’est seulement arrivé en Espagne, avec une autre approche sans doute, que la prise de conscience a été totale. J’ai compris le message et si je suis le même joueur, je suis 10 fois plus physique. J’ai l’impression que je peux poster n’importe qui maintenant.

Les comparaisons avec Boris Diaw, un autre joueur très au sol sur sa deuxième partie de carrière, vous semblent-elles pertinentes ?

A Strasbourg, Vincent Collet me parlait beaucoup de Boris. J’ai des similarités avec lui : le post-up et le jeu de passes. Mais je pense que je suis meilleur défenseur ! J’espère qu’il va voir ce message (il explose de rire). C’est intéressant d’avoir des joueurs dans les airs en deuxième rideau et d’autres comme Andrew Albicy, Juhann Begarin ou moi qui peuvent mettre une grosse pression sur les porteurs de balle et les envoyer sur nos grands qui vont renvoyer la balle dans les tribunes !

Que représente cette première sélection face à la Lituanie pour vous ?

C’est l’Equipe de France. Ok ce n’est pas avec tous les internationaux mais ce sont de vrais matches qu’on joue. Des matches importants. C’est une récompense du travail que j’ai entrepris. De mon sérieux au niveau de mon alimentation. De mon exigence aux entraînements et dans ma vie quotidienne. Être là me dit que je suis sur le bon chemin mais ce n’est pas encore assez, je ne suis pas encore satisfait.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Fotodiena
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Novembre 2022
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Prospect de premier plan avec les équipes de jeunes, débarqué en NBA à 19 ans seulement, Damien Inglis s’est longtemps "cherché" selon ses propres termes. Titulaire contre la Lituanie, il a brillé pour ses débuts chez les A.
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Les flèches de la Flèche

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Victor Wembanyama a beau avoir attiré tous les regards du public et les questions des journalistes, il n’a pas oublié de glisser un mot sur la performance de Sylvain Francisco face à la Lituanie vendredi soir : "Il n’a pas pris un mauvais tir ce soir." Pour sa troisième sélection en Equipe de France, le meneur de Peristeri s’est en effet fendu de 21 points à 8/9 aux tirs, dont un parfait 5/5 à longue distance. Un récital effectué en deux temps. Une première période pour prendre la température en brisant quelques chevilles lituaniennes grâce à sa vitesse supersonique. La deuxième en punissant des défenseurs obligés de lui laisser de l’espace pour ne pas finir transpercés. "Individuellement je cherchais à savoir ce que la défense allait me donner", a-t-il commenté à la sortie des vestiaires. "C’était le drive au début. Ensuite ils m’ont laissé à trois-points pour voir si je pouvais shooter. Et j’ai sanctionné."

Appelé pour la première fois en équipe nationale en février dernier pour deux rencontres plutôt prometteuses contre le Portugal (8 et 15 points), Francisco a depuis quitté l’Espagne et Manresa pour la Grèce et Peristeri. Sur place, il brille en FIBA Champions League (16, 3 pts) et, à 25 ans, continue de progresser dans la justesse de jeu. Un élément central pour un joueur doté de qualités offensives exceptionnelles mais qu’il faut parfois tempérer. "Je regarde Thomas Heurtel, Nando De Colo ou Vassilis Spanoulis, qui est mon coach aujourd’hui. Ce qu’ils faisaient sur pick n’roll notamment", explique-t-il à propos de ses inspirations. Des références européennes qui ne font pas oublier à celui qui avait quitté la France à 17 ans pour passer trois années en high-school aux Etats-Unis que c’est bien de l’autre côté de l’Atlantique que se situe son objectif final : "Je rêve de la NBA mais j’y vais pas à pas."

A Panevezys, Sylvain Francisco a impressionné et pas seulement du fait de son coup de chaud offensif. "Il a un énorme talent offensivement avec une vitesse incroyable. Sur la première action il a terminé au cercle et ensuite ils ont été obligés de reculer", note Vincent Collet. "Mais par rapport à février je trouve qu’il a haussé le ton défensivement." Aligné au côté d’Andrew Albicy en début de deuxième mi-temps, il a fait souffrir le martyr les arrières baltes par sa pression. "On les a étouffés défensivement", insiste-t-il. "Cela nous a permis d’être sereins en attaque, patients. Le porteur est très agressif sur les écrans et en plus Victor Wembanyama peut défendre sur deux joueurs en même temps. Je trouve qu’en trois jours on a réussi à être très connectés." Une solidarité qui a laissé la Lituanie sans solution et qui offre de belles perspectives à cette jeune Equipe de France.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Fotodiena
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Novembre 2022
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Au presque-parfait, Sylvain Francisco a battu son record de points de sa jeune carrière internationale et impressionné son entraîneur des deux côtés du terrain.
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Résumé Lituanie-France : la jeunesse triomphante

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A 16h30 la nuit est tombée sur Panevezys. Le ciel gris et bas sur la petite ville lituanienne n’inspirait de toute façon guère à la flânerie à côté du Romantic Hotel des Bleus. Mais à quelques kilomètres de là, la Cido Arena et ses 6000 places, antre du BC Lietkabelis, avait fait le plein, tout autant pour soutenir l’équipe nationale que pour découvrir celui dont toute la planète basket scrute les moindres faits et gestes, Victor Wembanyama. Un rookie pas comme les autres que Vincent Collet avait décidé de lancer immédiatement dans le cinq de départ pour tenir la raquette, en compagnie d’un autre débutant, Damien Inglis.

Les deux compères se chargeaient d’ailleurs de mettre les Bleus sur de bons rails, après deux étourderies défensives vite oubliées. L’envergure exceptionnelle de Wembanyama, stationné sous le cercle en vigie ultime, permettait aux arrières tricolores de mettre la pression sur leurs vis-à-vis et de laisser les locaux muets pendant plus de cinq minutes. De l’autre côté du terrain Inglis imposait sa puissance et la France prenait fermement les commandes (11-4). La vitesse devait être l’atout numéro un des hommes de Vincent Collet et il n’a pas fallu longtemps à Sylvain Francisco pour faire apprécier la sienne.

Le meneur de Peristeri alternait slalom géant et tir extérieur pour pousser l’écart jusqu’à +8. Un matelas aussitôt grignoté par des Lituaniens plus à l’aise et adroits lorsque les 221 centimètres de Victor Wembanyama font une pause sur le banc. Son retour aux affaires coïncidait immédiatement avec un rebond français. Un 14-5 autoritaire avant la mi-temps, obtenu en gavant de ballon un Wemby qui évolue à des hauteurs inconnues du commun des mortels et avec qui la passe lobée devient soudainement l’arme absolue.

Le jeune homme doit faire face depuis des mois à des attentes hors normes mais n’a de cesse d’y répondre avec une maturité déconcertante. Et impossible d’ignorer un impact que son entraîneur imaginait déjà déterminant avant même de l’avoir vu débuter. "On attend qu’il soit un des leaders", notait sans détour Vincent Collet mardi dernier. "Il n’y a pas de raison. Ce qu’il montre de façon hebdomadaire en championnat, on espère qu’il aura le même type d’impact au niveau international. Il a les armes pour le faire."

Mais dans cette Equipe de France new-look, Wembanyama n’est pas seul et au retour des vestiaires c’est un feu d’artifice signé Sylvain Francisco qui finissait d’écœurer les Baltes. Celui qui avait fêté ses deux premières sélections face au Portugal en février s’est fendu de quatre tirs primés en cinq minutes pour éteindre définitivement une Cido Arena tout à coup résignée. Et Kestutis Kemzura avait à peine le temps de s’adapter à cette nouvelle donne que Wembanyama reprenait son entreprise de démolition pour transformer le choc en promenade de santé (70-47, 30e). Le dernier quart-temps permettait dès lors de répartir équitablement les temps de jeu, la bonne entrée de Yoan Makoundou enterrant les espoirs d'une éventuelle remontada.

Inexpérimentés mais remplis de promesse, les néo-Bleus auront affiché une maîtrise de tous les instants pour reprendre la tête du groupe K. Si mathématiquement la qualification pour la Coupe du Monde n’est pas assurée, elle n’a jamais été si proche et pourra être définitivement validée lundi soir, à Pau, face à la Bosnie.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Fotodiena
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Portée par son jeune pivot de 18 ans Victor Wembanyama, l’Equipe de France a écœuré la Lituanie (90-65), dominant de bout en bout une rencontre qui l’approche plus que jamais de la Coupe du Monde 2023.
match_ID: 
710412
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Preview Lituanie-France : duel de leaders

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Paradoxe du calendrier et illustration de la situation ubuesque du basket européen, une armée d’internationaux lituaniens et français s’affrontent ce jeudi soir, à l’Astroballe, pour un ASVEL-Zalgiris Kaunas, en Euroleague.

Loin de Lyon, à Panevezys, à plus d’une centaine de kilomètres de Kaunas, l’Equipe de France reprend une quête débutée il y a un an, à Pau et qui doit la mener à la Coupe du Monde 2023 (25 août-10 septembre). Son adversaire du jour, la Lituanie, présente le meilleur bilan de toutes les poules de qualification, avec l’Espagne, la Finlande et l’Allemagne, et un effectif légèrement moins original que celui des Tricolores. Quatre joueurs ont en effet disputé l’EuroBasket il y a quelques semaines même si, à l’exception de Mindaugas Kuzminskas, leader attendu de ce groupe, ils n’y avaient joué que des rôles de 10e, 11e et 12e homme assez anecdotiques.

Les Bleus, eux, ne peuvent compter que sur Andrew Albicy parmi les médaillés d’argent européens, et les circonstances font que l’escouade qui s’est envolée du Bourget jeudi matin est plus verte que jamais. "Parfois nous avions un certain socle mais c’est tributaire des signatures des uns et des autres", remarque Vincent Collet. "Des joueurs majeurs des dernières fenêtres comme Isaïa Cordinier, Mouhammadou Jaiteh ou Amath M’Baye ne sont plus disponibles." Cinq joueurs fêteront ainsi leur première sélection internationale pour ce choc au sommet, dont quatre dans le secteur intérieur. Difficile dans ces circonstances de se reposer sur autre chose que des qualités individuelles évidentes et un état d’esprit qui perdure depuis la mise en place du Team France il y a cinq ans. "Trois jours d’entraînement c’est très court, surtout quand l’équipe est autant en construction", note Vincent Collet. "Le socle défensif devra être bon non seulement pour les arrêter mais pour provoquer des pertes de balles pour pouvoir se projeter, ne pas accepter de jouer demi-terrain mais imposer un certain rythme."

La rencontre promet en effet d’être une opposition de style entre les avions de chasses tricolores, tout en vitesse et en verticalité, et une équipe balte bien plus au sol et dure au mal. Et si la Lituanie va également devoir se réinventer sans ses tours jumelles NBA Domantas Sabonis-Jonas Valanciunas, son basket collectif demeure une menace bien réelle. "Leur académie de jeu reste très forte", prévient Vincent Collet. "Ça joue vraiment bien, c’est rugueux, c’est dur. Dans le cadre d’un match à l’extérieur il faut être d’autant plus prêt pour ça. On a une équipe très jeune, donc sans expérience et il ne faudra pas être surpris. A chaque fois ils nous jouent de la même façon avec beaucoup de dureté dans les contacts, dans la contestation des déplacements sans ballon. Ils cherchent à ralentir parce qu’ils savent qu’on possède un avantage théorique de vitesse."

Meilleure défense des qualifications (62,4 pts encaissés), l’Equipe de France a les moyens de mettre en pratique les recommandations de son entraîneur. Mais elle doit également se souvenir qu’elle a baissé pavillon lors de ses deux derniers déplacements, au Monténégro et en Bosnie-Herzégovine. Briser cette série vendredi soir lui permettrait de faire un pas de géant vers la Coupe du Monde.

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TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Hervé Bellenger/FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
La Lituanie (7 v – 1 d) et la France (6 v – 2 d) occupent les deux premières places de leur poule de qualification à la Coupe du Monde 2023 et veulent au plus vite valider leur billet pour l’Asie. Elles s’affrontent vendredi à 18h30 (en direct sur France 4 et BeIN Sports 2).
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Les 12 Bleus pour Lituanie-France

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À la veille du départ pour la Lituanie, Vincent Collet a annoncé la liste des 12 joueurs qui effectueront le voyage à Panevezys pour y disputer vendredi soir (18h30, en direct sur France 4 et beIN Sports 2) le premier des deux matchs de qualifications à la Coupe du Monde 2023. 

Bodian Massa et Malcolm Cazalon, de leur côté, rejoindront la sélection samedi à Pau. Les Bleus y affronteront la Bosnie-Herzégovine lundi soir à 20h30 au Palais des Sports (en direct sur France 4 et beIN Sports 3).  

Nom

Prénom

Naissance

Taille

Poste

Sélections

Points

Club 2021-2022

ALBICY

Andrew

21/03/1990

1,78

1

86

225

Gran Canaria CB (Espagne)

21

BEGARIN

Juhann

07/08/2002

1.96

2/3

-

-

Paris Basketball (BC Elite)

23

CHASSANG

Alexandre

22/11/1994

2,04

4/5

10

44

JL Bourg-en-Bresse (BC Elite)

19

FRANCISCO

Sylvain

10/10/1997

1,79

1

2

23

Peristéri BC (Grèce)

00

INGLIS

Damien

20/05/1995

2,06

4

-

-

Gran Canaria CB (Espagne)

77

KAMAGATE

Ismaël

17/01/2001

2,11

5

-

-

Paris Basketball (BC Elite)

41

LACOMBE

Paul

12/06/1990

1,93

2/1

32

158

SIG Strasbourg (BC Elite)

90

LANG

Nicolas

01/05/1990

1,96

2/3

8

34

CSP Limoges (BC Elite)

15

MAKOUNDOU

Yoan

09/08/2000

2,07

4/5

-

-

AS Monaco (BC Elite)

39

SENE

Benjamin

13/05/1994

1,84

1/2

1

1

Nanterre 92 (BC Elite)

8

TOUPANE

Axel

23/07/1992

2,01

3

27

92

Paris Basketball (BC Elite)

33

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

2,21

4/5

-

-

Metropolitans 92 (BC Elite)

32

 
Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Après trois jours de stage, l'Équipe de France décolle jeudi matin pour la Lituanie. Le staff technique a retenu 12 joueurs pour le déplacement.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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Le bal des débutants

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Ils ont entre 18 et 27 ans. Certains ont été des leaders des Equipes de France jeunes. D’autres, arrivés sur le tard au basket, n’avaient sans doute jamais imaginé revêtir le maillot bleu. Tous ont en commun de jouer, à Nanterre, leur place pour l’avant dernière fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023 et la possibilité d’y étrenner leur première sélection. L’équipe nationale n’a jamais connu une telle situation, avec 7 éléments sur 14 n’ayant aucune expérience avec les A. Et encore, le chiffre pourrait grimper à 8 sans le cas particulier de Benjamin Sene. En 2016, à Pau, pour le premier match de préparation aux Jeux Olympiques de Rio, le meneur qui évoluait alors à Nancy, avait été appelé pour faire le nombre face à la Lettonie et avait eu droit à une minute de jeu pour l’occasion.

Lundi après-midi, avant leur premier entraînement, le maillot tricolore est devenu plus concret à l’occasion d’une séance photos, quelques heures après avoir réceptionné leur dotation d’international. Mais ce statut, les rookies des fenêtres doivent désormais le valider. Ils n’ont que peu de temps pour y parvenir. Cinq séances de travail seulement pour convaincre le staff technique de les inscrire sur la liste des passagers du vol qui décollera jeudi matin pour la Lituanie.

Tous ne partagent pas la même expérience. Ismaël Kamagate et Juhann Begarin ont ainsi fréquenté le groupe comme partenaires d’entraînement, le pivot du Paris Basketball ayant débuté cette intégration il y a plus d’un an lors de la préparation des Jeux Olympiques de Tokyo. Depuis, les deux coéquipiers ont été draftés et sont devenus des joueurs d’impact en Betclic Elite. Damien Inglis, lui, a dû s’expatrier pour pleinement exploser. Après des expériences à Limoges, Strasbourg et Monaco où, de son propre aveu, "il se cherchait", l’ancien du Pôle France et des Bucks a changé de dimension en Espagne et réalise un excellent début de saison avec Gran Canaria au côté d’Andrew Albicy (10,9 pts, 5,3 rbds).

Expatrié également, Malcolm Cazalon retrouve les sensations qui avaient fait de lui un prospect de premier plan en U17 (vice-champion du Monde 2018 et meilleur marqueur des Bleus) tandis que Yoan Makoundou a rejoint cet été l’ambitieux projet monégasque. A l’intérieur Victor Wembanyama attirait tous les regards mardi matin lors du traditionnel point presse de début de stage, alors que Bodian Massa ne cachait pas sa satisfaction d’avoir été convié au rassemblement des Bleus, 9 ans seulement après ses débuts dans le basket. "Je suis le plus surpris des surpris", souriait le néo-stasbourgeois. "Je ne l’aurais pas cru si on m’avait dit ça il y a un an. Quand j’ai récupéré ma valise j’étais aux anges." Et le superbe cadre de l’hôtel Renaissance n’a fait qu’ajouter à l’effet waouh. "J’étais comme un petit enfant qui découvre le château, j’arrivais à Clairefontaine !"

Les débutants devront cependant rapidement devenir acteurs de cette nouvelle expérience. L’Equipe de France a besoin d’eux. Et sans tarder. "On est conscients que cette équipe est vraiment en manque de repères", estime Vincent Collet. "Donc, à l’entraînement, nous sommes sur des basiques pour avoir des choses sur lesquelles se reposer et gagner les matches. On a partagé cette difficulté avec les joueurs. Bien sûr que nous savons des qualités mais il faudra également de la vaillance, de l’engagement, de l’énergie."

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Hervé Bellenger/FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Novembre 2022
Vignette: 
Chapeau: 
Les rookies pullulent cette semaine en Equipe de France. 7 joueurs sont en course pour tenter de gagner leur place pour les deux matches de qualification à la Coupe du Monde, vendredi en Lituanie puis lundi à Pau.
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