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Equipe de France féminine

Alexia Chartereau MVP LFB 2021

Corps: 

MVP LFB 2021 : Alexia CHARTEREAU - Bourges (22 ans - Intérieure / 1m90)
Ses stats en saison régulière : 22 matches - 15,0 points - 6,4 rebonds - 2,0 passes - Evaluation : 16,5

Joueuse du Bourges Basket depuis cinq saisons, l’intérieure Alexia Chartereau continue d’impressionner à seulement 22 ans. Cette année, elle a franchi un cap en devenant l’atout numéro 1 des Tango : meilleure marqueuse, meilleure rebondeuse et meilleure joueuse à l’évaluation. Cette dynamique devrait servir l’Équipe de France féminine avec qui elle disputera deux compétitions cet été : le FIBA Women’s EuroBasket (17-27 juin) et les Jeux Olympiques (23 juillet - 8 août). Elle est la plus jeune MVP du championnat depuis Sandrine Gruda, élue à 20 ans en 2007.

Meilleur jeune LFB en 2017 et 2018, vous êtes élue MVP de la saison en 2021. Que cela symbolise-t-il pour vous ?
Je suis très heureuse évidemment, c’est toujours valorisant ce type de distinction individuelle. Ça vient surtout récompenser le travail de toute l’équipe, avec qui nous avons réalisé une très belle saison régulière à l’image de ces 19 victoires de rang en championnat.

D’autant plus que le club berruyer n’a pas été épargné cette saison…
Oui on a dû jongler entre les blessures, la COVID-19 qui nous a vraiment impactées au début de la saison, etc… Ce n’est pas évident quand on est joueuse, on ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait. Dans cette situation sanitaire, on se dit que chaque match est peut-être le dernier. On a réussi à surmonter ces épreuves et à tirer de l’énergie de tous ces événements, c’est ce qui nous a permis d’enchaîner toutes ces victoires, et d’aborder désormais les playoffs avec force et sérénité.

D’une régularité impressionnante, vous êtes aussi la seule joueuse avec Laëtitia Guapo à n’avoir manqué aucun match en LFB.
Oui j’ai été épargnée pour le moment, tant mieux pour moi et pour l’équipe. Ça m’a permis de beaucoup travailler en début de saison, quand nos matches étaient reportés pour cause de COVID-19 (ndlr, Bourges dispute son 1er match de championnat le 28 octobre). J’ai passé beaucoup de temps à la salle avec Jérôme Authier (assistant), à enchaîner des séries de tirs, travailler mon agressivité vers le cercle. Ce qui m’a permis d’aider l’équipe quand nous avons enfin pu commencer la saison.

Les 10 derniers MVP

2021 Alexia CHARTEREAU (Bourges)
2020 -
2019 Helena CIAK (Lattes Montpellier)
2018 Nayo RAINCOCK-EKUNWE (Nantes Rezé)
2017 Amel BOUDERRA (Charleville-Mézières) et Katherine PLOUFFE (Nantes Rezé)
2016 Amel BOUDERRA (Charleville-Mézières) et Latoya WILLIAMS (Lyon)
2015 Djéné DIAWARA (Arras) et Lizanne MURPHY (Angers)
2014 Céline DUMERC (Bourges) et Danielle PAGE (Basket Landes)
2013 Géraldine ROBERT (Lattes Montpellier) et Mariana TOLO (Pays d’Aix)
2012 Edwige LAWSON-WADE (Lattes Montpellier) et Mistie BASS (Challes-les-Eaux)

Trophées LFB 2021  - Le palmarès

Meilleure jeune LFB : Iliana RUPERT (Bourges) - Voir l'actualité
Meilleur entraîneur LFB : Olivier LAFARGUE (Bourges) - Voir l'actualité
5 Majeur LFB : Julie ALLEMAND (Lattes Montpellier), Marine JOHANNES (Lyon), Valériane VUKOSAVLJEVIC (Basket Landes), Myisha HINES-ALLEN (Lattes Montpellier), Alexia CHARTEREAU (Bourges) - Voir l'actualité
MVP LFB : Alexia CHARTEREAU (Bourges)

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Trophées
Date d’écriture: 
Jeudi, 22. Avril 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Alexia Chartereau, intérieure de Bourges, a été désignée MVP de la saison 2020-21 de Ligue Féminine à l’issue d’un vote des joueuses, en collaboration avec le Syndicat National des Basketteurs (SNB), et d’un panel de médias.
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Iliana Rupert meilleure jeune LFB 2021

Corps: 

Meilleure jeune LFB 2021 : Iliana RUPERT - Bourges (19 ans - Intérieure / 1m94)
Ses stats en saison régulière : 13 matches - 10,1 points - 4,9 rebonds - 1,3 passes - Evaluation : 13,8

Pour sa troisième saison en Ligue Féminine, l’intérieure des Tango n’aura pas vécu une année tranquille. Blessée durant de longues semaines, Iliana Rupert a pris le temps de se soigner pour revenir plus forte. Bien lui en a pris puisqu’elle s’est montrée intraitable dès son retour sur les parquets. Pièce essentielle de l’effectif de Bourges avec sa taille, son adresse et son sens du collectif, l’internationale tricolore, désignée meilleure jeune de l’Euroligue pour la deuxième saison de suite, compte bien continuer à briller lors du FIBA Women’s EuroBasket en France et des Jeux Olympiques. Un été chargé l’attend puisque draftée en 12e position par Las Vegas, elle devrait également découvrir la WNBA.

En une semaine, vous raflez le titre de meilleure jeune joueuse de l’Euroligue (pour la deuxième année d’affilée), vous êtes draftée en WNBA, et maintenant élue meilleure jeune de la Ligue Féminine. Les derniers jours sont rythmés…
L’enchaînement est incroyable. Je suis très heureuse d’être élue meilleure jeune. La saison n’a pas été simple personnellement, j’ai eu le COVID-19 au début, ce qui m’a éloigné des parquets. Et puis en revenant, je me blesse à la cheville. Donc je suis d’autant plus heureuse. Ça vient surtout féliciter l’excellente saison qu’on réalise avec Bourges, avec qui nous sommes restées invaincues en LFB jusqu’à début avril.

Surtout qu’à l’image de votre saison, le club a dû jongler avec les blessures, péripéties…
C’est malheureusement le lot de tous les clubs cette saison, avec cette situation sanitaire. Mais c’est vrai qu’on n’a pas été gâtées : entre le départ en milieu de saison de Marissa Coleman (raisons personnelles), les blessures, le COVID-19… C’est simple je pense qu’on n’a pas fait encore un seul match ou un entraînement avec l’effectif au complet.

Après votre belle saison en championnat, quelles sont vos ambitions pour les playoffs ?
Le titre ! On est déçues d’avoir perdu notre demi-finale de Coupe de France face au BLMA et de ne pas pouvoir défendre notre titre à l’Accor Arena, et en Euroligue, notre parcours a été compliqué. Quand on est à Bourges, on ne s’imagine pas faire une saison sans trophée. Nous avons tiré de la force collective de cette saison, après tout ce que nous avons vécu. Notre groupe est fort, et il l’a montré lors de matches compliqués, même quand nous n’étions pas au complet.

Les 10 dernières meilleures jeunes LFB

2021 Iliana RUPERT (Bourges)
2020 -
2019 Marine FAUTHOUX (Tarbes)
2018 Alexia CHARTEREAU (Bourges)
2017 Alexia CHARTEREAU (Bourges)
2016 Alix DUCHET (Arras)
2015 Clarince DJALDI-TABDI (Arras)
2014 Valériane AYAYI (Basket Landes)
2013 Emma MEESSEMAN (Villeneuve d’Ascq)
2012 Sara CHEVAUGEON (Challes-les-Eaux)

La Ligue Féminine de Basket dévoilera les autres distinctions individuelles de la saison :

- Mardi 20 avril - Meilleur.e entraîneur.e LFB 2021
- Jeudi 22 avril - MVP LFB 2021 (joueuse issue du 5 Majeur)

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Trophées
Date d’écriture: 
Lundi, 19. Avril 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Iliana Rupert, intérieure de Bourges, a été élue meilleure jeune (née en 2001 et après) de la saison 2020-2021 de Ligue Féminine à l’issue d’un vote des joueuses, en collaboration avec le Syndicat National des Basketteurs (SNB), et d’un panel de médias.
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Lyon-Basket Landes sur La Chaîne L'Equipe

Corps: 

Diffuseur du basket français depuis la rentrée de septembre, la chaîne l’Équipe va retransmettre en direct et en clair une nouvelle rencontre du championnat de Ligue Féminine. Il s’agit du troisième match de la saison diffusé en direct et en clair, après l’opposition entre Basket Landes et Bourges début janvier qui avait réuni 270 000 téléspectateurs en moyenne, et le match entre Lyon et Bourges qui sera diffusé le samedi 20 février prochain (17h45).

Actuel deuxième au classement, le club de Basket Landes emmené par l’emblématique Céline Dumerc, se déplacera sur le parquet du LDLC ASVEL Féminin présidé par Tony Parker, et qui a validé fin janvier sa qualification en quarts de finale de l’Euroligue

Avec seulement deux défaites au compteur, Basket Landes réalise un excellent début de saison en LFB et compte bien maintenir le rythme en tête du classement, dans le sillage de Valériane Vukosavljevic de retour en France cette saison et dont le rendement offensif (13.4 pts/match) n’est pas étranger à la réussite landaise. Du côté lyonnais, Marine Johannes continue d’impressionner tout en gagnant en régularité, et mène son équipe au scoring (14.1 pts/match), actuellement au pied du podium et qui compte un match en retard face à Charleville-Mézières.

Au match aller, Lyon s’était imposé sur le parquet de Basket Landes 63-75 (journée 5, décalée au 30 janvier 2021).

PROGRAMME TV

Samedi 20 février à 17h45*
Lyon – Bourges
- 14e journée du championnat de Ligue Féminine
À suivre en direct sur la chaîne L’Équipe (TNT, canal 21)

Vendredi 26 février à 21h00*
Lyon – Basket Landes
- 16e journée du championnat de Ligue Féminine
À suivre en direct sur la chaîne L’Équipe (TNT, canal 21)

*sous réserve de modification ultérieure
 

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 12. Février 2021
Vignette: 
Chapeau: 
La chaîne L’Équipe diffusera le vendredi 26 février 2021 une nouvelle rencontre au sommet en Ligue Féminine entre Lyon et Basket Landes (21h00). Il s’agira de la troisième diffusion de la saison, en clair et sur une chaîne nationale, pour le championnat LFB.
crédit: 
(Crédit : Bacot/Sports Emotions)
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Dumerc un peu plus dans la légende

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En Ligue Féminine depuis l'an 2000, Céline Dumerc (38 ans) n'a connu que trois clubs dans sa carrière professionnelle en France. Née et formée à Tarbes, c'est assez logiquement qu'elle porte les couleurs violettes après son passage au Pôle France (ex-Centre Fédéral). Durant trois saisons (75 matches), elle découvre et apprend les rouages du métier aux côtés de grandes joueuses comme Polina Tzekova, Laura Savasta ou encore Jo Hill.

Ses performances lui permettent de rejoindre un des clubs emblématique du basket européen : Bourges. De 2003 à 2009 puis de 2011 à 2016 (321 matches), elle engrange les trophées avec les Tango (6 fois championne de France LFB, 5 Coupes de France, 3 Tournois de la Fédération, Eurocoupe 2016...), les podiums avec les Bleues (2e aux Jeux Olympiques en 2012, championne d'Europe 2009, 3 médailles d'argent et une de bronze à l'Euro) et les distinctions individuelles (meilleure joueuse européenne en 2012, 3 présences dans le 5 Majeu d'un Euro, double MVP française de LFB...). Elle retrouve en 2016 le Sud Ouest, à Basket Landes, avec qui elle a joué, jusqu'ici, 103 matches.

Déjà détentrice du record du nombre de sélections en Équipe de France, hommes et femmes confondus, dont elle a porté le maillot à 262 reprises, la meneuse entre un peu plus dans la légende du basket et du sport français.

Samedi 9 janvier, comme un symbole, Céline Dumerc retrouvera Bourges pour fêter son 500ème match en Ligue Féminine. Une rencontre à suivre en direct et en exclusivité sur la chaîne L'Équipe à partir de 16h35 (canal 21 de la TNT et internet) https://www.lequipe.fr/lachainelequipe/

Top 10 des matches joués en LFB

1. Céline Dumerc (499)
2. Paoline Salagnac (463)
3. Gaëlle Skrela (414)
4. Fatimatou Sacko et Sabrina Reghaissia (404)
6. Aurélie Bonnan (396)
7. Kristen Brooke "KB" Sharp et Johanne Gomis (384)
9. Ingrid Tanqueray (374)
10. Emmeline Ndongue (362)

Joueuse en activité

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Record
Auteur: 
Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Janvier 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique du basket français, la meneuse de Basket Landes et ancienne capitaine des Bleues Céline Dumerc atteindra samedi la barre des 500 matches joués en Ligue Féminine à l'occasion du match contre Bourges, son ancien club. Une rencontre à suivre en direct sur la chaîne L'Équipe à partir de 16h35.
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"Dans la continuité de la saison dernière"

Corps: 

Tu es née à Belgrade. A quel âge es-tu arrivée en France ?
Mon papa était basketteur donc je l'ai suivi. Après plusieurs aller/retour en Serbie, je me suis vraiment installée en France à 8 ans.

Tu es passée par le Pôle France puis Mondeville. Quel regard portes-tu sur tes débuts en LFB ?
J'ai beaucoup appris, progressé surtout physiquement. Ca a été une des clés pour m'intégrer dans la Ligue. A Mondeville il y avait vraiment un accompagnement complet et c'est ce qui me fallait pour me rassurer, bien travailler et me sentir à l'aise en match.

Pendant trois ans tu progresses à l'USOM puis tu rejoins Tarbes. Pourquoi ce club ?
Pour le coach, le club en général. Quand je suis arrivée en France, il y avait Tarbes, Bourges et Valenciennes. Et le TGB était un des clubs où je voulais passer.

Cette saison tu as franchi un cap avec des stats en hausse. Quelle explication as-tu ?
L'année dernière je suis arrivée prête à Tarbes pour jouer à ce niveau mais ma blessure de quelques mois m'a freinée. L'équipe était déjà dans une certaine configuration et j'ai mis du temps à m'y retrouver. Juste avant le confinement j'ai réussi à prendre mes marques, ça commençait à monter en puissance. Je suis dans la continuité de ce que je faisais en fin de saison dernière.

Quelle place a François Gomez dans cette progression ?
Il m'accompagne et me laisse beaucoup d'autonomie dans ma façon d'évoluer. Il n'essaye pas de me mettre dans une case, me donne beaucoup de liberté. Ca me permet de m'exprimer. C'est un coach vraiment expérimenté.

Tu as de bonnes stats mais le TGB n'a gagné qu'un match sur cinq. N'est-ce pas frustrant ?
Oui c'est sûr. Mes performances se font grâce à l'équipe donc c'est frustrant de ne pas pouvoir apporter encore plus. Quand on va reprendre et après ce stage en Équipe de France, ça va me donner un petit élan pour aider mon équipe.

C'est ton premier stage en Équipe de France A. Est-ce un objectif d'être appelée régulièrement ?
Comme tout le monde, c'est un grand plaisir de venir ici. C'est un de mes objectifs. L'Équipe de France c'est une continuité du monde professionnel mais à un niveau supérieur. Tout est mis en place pour que tu n'aies qu'à marquer des paniers et ne pas penser à autre chose.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine - Interview
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 13. Novembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Deuxième joueuse à l'évaluation de Tarbes cette saison (14.8), Ana Tadic semble avoir franchi un palier. Des performances qui ont attiré l'oeil de Valérie Garnier puisque la pivot d'origine serbe fait partie des rookies du stage des Bleues cette semaine à l'INSEP.
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Soyons tous #Generose

Corps: 

C'est dans ce cadre que les capitaines de Ligue Féminine ont enregistré un message en faveur de la lutte contre le cancer du sein durant l'Opening LFB 2020. En octobre, avec la Caisse d’Epargne, soyez tous #GENEROSE et rendez-vous sur www.caisse-epargne.fr/generose

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Surtitre: 
Ligue Féminine - Octobre Rose
Date d’écriture: 
Jeudi, 1. Octobre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Créée en 1985, Octobre Rose, campagne annuelle destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein, s’est instaurée comme un rendez-vous majeur pour les Français. Depuis plus de 6 ans, la Caisse d’Epargne se mobilise et multiplie les initiatives au niveau national et en région pour contribuer à récolter des dons au profit de la lutte contre le cancer du sein.
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Ballon de cristal pour Géraldine Robert

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Arrivée en LFB en 2005 à Strasbourg après deux saisons en Angleterre, la native de Port-Gentil (Gabon) a ensuite connu les clubs de Villeneuve d’Ascq (2006-09 et 2014-16), Lattes Montpellier (2012-13 et 2016-17), Nice (2017-18), Lyon (2017-18) et Charleville-Mézières (2018-19) où elle a terminé sa carrière professionnelle.

Durant 11 saisons et 284 matches, la bondissante intérieure franco-gabonaise a remporté un championnat LFB (2014) et une Coupe de France (2013) avec le BLMA, l’Eurocoupe avec l'ESBVA-LM (2015) et le titre de MVP française LFB (2013). Elle est désormais coordinatrice nationale du championnat scolaire et universitaire dans son pays de naissance.

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Jean-Pierre Siutat, Président de la Fédération Française de Basket, a remis le ballon de cristal à la franco-gabonaise Géraldine Robert, retraitée des parquets de Ligue Féminine depuis un an.
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Les clés pour accéder au Haut-Niveau

Corps: 

Iliana Rupert va nous expliquer son exceptionnel parcours depuis son club jusqu’en Équipe de France. Un #Podcast pour tous les jeunes joueurs et les familles qui ambitionnent de fouler les parquets du haut-niveau !

⏯ : https://bit.ly/326ebuU
Vous pouvez également écouter les podcasts sur iTunes, Deezer, Spotify, etc.

Catégorie: 
Surtitre: 
FFBB Formation
Auteur: 
Arnaud Provenzale
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Septembre 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Les joueurs et joueuses professionnels nous font rêver, mais nous ne connaissons pas toujours le chemin pour y parvenir. Le basket, mais aussi l’école, la famille ; comment concilier le tout ?
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"Je me suis dit qu'il était temps"

Corps: 

C'est donc officiel, tu prends ta retraite sportive...
C'est quelque chose qui était réfléchi depuis un moment. J'ai 35 ans, le corps n'est plus aussi frais qu'avant et j'ai eu plusieurs blessures durant les saisons, c'est fatiguant surtout mentalement. Je pense aussi qu'à un moment on aspire à quelque chose d'autre dans sa vie. Ca a commencé la saison dernière et cette année j'ai pris conscience que j'avais besoin de renouveau, de changement. Quand il y a eu le COVID, je me suis dit qu'il était temps.

Entre 2004 et 2020, quelles évolutions y a-t-il eues dans le jeu en LFB ?
Le basket a beaucoup évolué. Le basket féminin est plus rapide, plus fort, plus athlétique. Il y a une grosse évolution par rapport à quand j'ai commnencé. Je faisais partie des plus grandes alors qu'aujourd'hui pas du tout. L'engouement qu'il y a autour du basket a changé, le basket féminin a pris plus d'importance dans le monde du sport.

Et d'un point de vue plus personnel ?
J'ai aussi évolué, je suis passée par toutes les phases. J'ai commencé à 19 ans à la fin de mon adolescence et je finis à 35 comme une femme plus mûre. Il y a eu énormément de rencontres avec des personnes sympas qui ont fait beaucoup de choses pour moi. J'ai été beaucoup aidée et grâce à ces coaches, ces joueuses, j'ai pu faire une carrière comme ça. J'en suis très contente.

Qu'est-ce que tu as le plus apprécié dans ta carrière ?
J'ai tout apprécié. Quand on se dit que c'est la fin on fait un bilan et en fait j'ai tout aimé. C'est bizarre. J'aimais surtout l'excitation des gros matches, le stress, les insomnies. Je me mets beaucoup la pression.

Tes trois titres LFB ont, à chaque fois, été le premier pour le club dans lequel tu évoluais...
J'étais au bon endroit au bon moment (rires). Pour moi le groupe est super important. Dans les clubs où j'ai gagné, il y avait souvent un groupe très fort. Les coaches aussi, mine de rien ils font le boulot. J'ai toujours été bien entourée.

Quels sont tes projets pour la suite ?
Je vais reprendre les études et aussi penser à construire une famille. A 35 ans on a envie d'être maman. J'ai un projet de reconversion mais je ne vais pas trop en dire pour l'instant.

Fatimatou Sacko
Née le 12 avril 1985 à Paris
Intérieure - 1m83

Parcours (404 matches joués en LFB - 6 seléctions en Équipe de France)
2001-2004 Pôle France
2004-2009 Villeneuve d'Ascq
2009-2010 Tarbes
2010-2014 Lattes Montpellier
2014-2016 Villeneuve d'Ascq
2016-2018 Lattes Montpellier
2018-2019 Lyon
2019-2020 Charleville-Mézières

Palmarès
Championne d’Europe U20 2005
Médaille d'argent Euro U20 2004
Médaille d'argent Euro U18 2002
Championne d’Europe U16 2001
Eurocoupe 2015
Championne de France LFB 2010, 2014 et 2019
Coupe de France 2011 et 2013
Match des Champions LFB 2016

Catégorie: 
Surtitre: 
Ligue Féminine
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 5. Août 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Après Paoline Salagnac et Laetitia Kamba, une nouvelle figure du championnat LFB officialise sa retraite sportive : Fatimatou Sacko. Triple championne de France LFB avec Tarbes (2010), Lattes Montpellier (2014) et Lyon (2019), la Parisienne, passée par le Pôle France et multi médaillée avec les Équipes de France jeunes, aura joué 16 saisons au plus haut niveau.
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Argent content pour les Bleues

Corps: 

Invaincue en phase de groupes, après des victoires contre la Slovénie, la Serbie et la Grèce, l’Équipe de France féminine a décroché son billet pour les quarts de finale. La Slovaquie (67-40) puis de nouveau la Grèce, en demi-finale (77-55), n’ont pas résisté à la vague bleue. La France, emmenée par Endy Miyem, élue dans le 5 majeur de la compétition, a ensuite retrouvé son meilleur ennemi en finale, l’Espagne.
Les filles de Valérie Garnier n’ont rien pu faire face à une sélection ibérique au sommet de son art à l’image de la MVP de l’Euro Alba Torrens. L’objectif initial des Bleues a été atteint puisqu’elles ont assuré leur place à la prochaine Coupe du Monde féminine.

(Bellenger/IS/FFBB)


Les joueuses : Marielle Amant, Valériane Ayayi, Alexia Chartereau, Héléna Ciak, Céline Dumerc, Olivia Epoupa, Marine Johannes, Sarah Michel, Hhadydia Minte, Endy Miyem, Gaëlle Skrela, Diandra Tchatchouang
Entraîneur : Valérie Garnier

Catégorie: 
Surtitre: 
Eurobasket féminin 2017
Date d’écriture: 
Lundi, 20. Juillet 2020
Vignette: 
(Bellenger/IS/FFBB)
Chapeau: 
En République Tchèque, les Bleues de Céline Dumerc, qui jouait sa dernière compétition sous le maillot tricolore, ont remporté une cinquième médaille de rang à l’EuroBasket féminin. Comme en 2013 et 2015, elles sont reparties avec l’argent autour du cou.
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Du bronze en Pologne

Corps: 

L’équipe de France féminine est bien armée pour défendre le titre acquis en 2009 aussi, la défaite face à la Turquie en demi-finale, après prolongation, est dure à avaler. Malgré tout, l’équipe, portée notamment par les 26 points de Sandrine Gruda, parvient à battre la République Tchèque et monte sur le podium. Le classement qualifie les Françaises pour un tournoi de qualification olympique…A L’horizon, Londres se profile…

(Bellenger/IS/FFBB)

Les joueuses : Isabelle Yacoubou, Endéne Miyem, Clémence Beikes, Sandrine Gruda, Edwige Lawson, Céline Dumerc, Jennifer Digbeu, Emilie Gomis, Florence Lepron, Marion Laborde, Emmeline Ndongue, Aurélie Bonnan
Entraineur : Pierre Vincent

Les résultats et les équipes : https://archive.fiba.com/pages/eng/fa/event/p/cid//sid/7621/_/2011_FIBA_...

 

Catégorie: 
Surtitre: 
Eurobasket féminin 2011
Date d’écriture: 
Lundi, 20. Juillet 2020
Vignette: 
(Bellenger/IS/FFBB)
Chapeau: 
Malgré la déception les Braqueuses confirment leur potentiel en glanant le bronze deux ans après avoir remporté l’or.
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L’argent et l’Olympe - Championnat d'Europe 1999 féminin en Pologne

Corps: 

Les Française ne s’arrêtent pas en si bon chemin et se qualifient pour la finale aux dépens de la Slovaquie. A domicile, les Polonaises de la regrettée Malgorzata Dydek l’emportent mais les Françaises montent sur le podium et s’installent parmi les équipes qui comptent…Les perspectives des Jeux olympiques de Sydney en 2000 puis du Championnat d'Europe en 2001 sont alléchantes...

Les joueuses : Johanna Boutet, Edwige Lawson, Sandra Le Dréan, Nathalie Lesdema, Cathy Melain, Yannick Souvré, Audrey Sauret, Loëtitia Moussard, Sthéphanie Vivenot, Christine Gomis, Isabelle FIalkowski, Nicole Antibe
Entraineur : Alain Jardel – Assistants : Jacky Commères et Ivano Ballarini

Catégorie: 
Surtitre: 
Championnat d'Europe féminin 1999
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Juillet 2020
Vignette: 
(Musée du Basket)
Chapeau: 
Sous la conduite d’Alain Jardel, une équipe de France enthousiaste et ambitieuse devient la première équipe en sport collectif féminin français à se qualifier pour les Jeux olympiques, grâce à une victoire en quart de finale contre la Yougoslavie.
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Renaissance à l’Italienne - Le Championnat d’Europe féminin 1993

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A Pérouse, les Françaises montent sur le podium après avoir éliminé les Italiennes sur leur terrain lors des demi-finales grâce à un panier de Carole Force. Groupe solidaire mais de caractère…jeune mais encadré par deux joueuses d’expérience, Martine Campi et Paoline Ekambi, la sélection donne beaucoup d’espoirs : Stéphanie Vivenot, Isabelle Fijalkowski, Yannick Souvré, Loetitia Moussard, Corinne Zago ont l’avenir devant elles…

Les joueuses : Odila Santaniello, Amy Cissé, Barbara Weistroffer, Katia Foucade, Martine Campi, Paoline Ekambi, Stéphanie Vivenot, Isabelle Fijalkowski, Yannick Souvré, Loëtitia Moussard, Corinne Zago, Carole Force - entraineur Paul Besson

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Championnat d'Europe féminin 1993
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Juillet 2020
Vignette: 
(Musée du Basket)
Chapeau: 
23 ans après la médaille d’argent au Championnat d’Europe à Rotterdam, trois ans après avoir été rejetées dans le groupe C, les Françaises renouent avec le podium européen.
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Plus forte que les blessures

Corps: 

A 10 ans, Ornella Bankolé découvre le basket à Monéteau dans l'Yonne. Repérée pour ses qualités d'appuis et de vitesse, elle intègre le pôle espoirs de Dijon puis le Pôle France en 2012. A sa sortie, le club de Calais alors en LFB lui offre son premier contrat professionnel : "J'étais super contente de signer à Calais, dans un projet qui était intéressant pour moi". Membre de l'Équipe de France U18 durant l'été, elle se blesse au genou (ligament croisé) dès l'ouverture du tournoi face à l'Italie et voit ses rêves de Ligue Féminine s'eloigner. "Ca a été très dur mentalement, je me suis dit "tout mais pas maintenant", j'avais beaucoup d'appréhension de devoir revenir de blessure sur une première saison pro. J'étais très inquiète" se rappelle l'arrière.

Après une rééducation menée à un rythme effréné, elle retrouve le terrain et le maillot jaune et bleu du COB avec lequel elle dispute sept rencontres en fin de saison (6,0 points). "J'ai repris assez tôt, il fallait que je me remette en confiance pour faire quelques matches et être apte mentalement à démarrer la saison d'après. Ca m'a mis en confiance de voir que mon genou tenait, de pouvoir faire quelques minutes". Dans son malheur, elle peut compter sur le staff calaisien qui l'aide à remonter la pente : "Dans la rééducation, l'accompagnement, ils ont été au top. J'ai eu une prépa de ouf tout l'été. Ils m'ont remise sur pied". Relégué en LF2, Calais s'appuye sur une Ornella Bankolé à 100% de ses moyens (11,7 points) mais ne parvient pas à retrouver l'élite contrairement à leur jeune ailière qui tape dans l'oeil de Lattes Montpellier, finaliste des playoffs LFB. "Quand Rachid Meziane m'a proposé le projet j'étais très contente de retrouver un club de Ligue Féminine et en plus au BLMA qui a une belle image" confie-t-elle.

Mais le sort semble s'acharner sur l'Icaunaise qui, après sept matches, est touchée à l'autre genou. "La blessure est plus grave parce que les croisés sont touchés mais aussi un autre ligament et le ménisque. Comme j'avais déjà eu ça, je l'ai beaucoup mieux vécu et j'ai basculé tout de suite. Je savais ce qui allait se passer, ce qu'il fallait faire et ne pas perdre de temps. Mentalement j'étais prête". De nouveau sur pied, elle repart avec détermination sous les couleurs lattoises non sans appréhension : "J'étais un peu inquiète. Est-ce que ça va tenir ? Puis j'étais revenue dans un effectif XXL au BLMA, autour de joueuses fortes et expérimentées". Elle réalise pourtant la meilleure saison statistique de sa jeune carrière (7,5 points et 8,3 d'évaluation en 30 matches), obtient ses premières sélections en Équipe de France lors de l'été 2019 et décroche la médaille d'argent à l'Euro. Mesure-t-elle au chemin parcouru depuis sa blessure quatre ans plus tôt ? "J'y pense quand on m'en parle. C'est derrière moi mais je me dis que je suis passée par pas mal d'épreuves, je suis heureuse d'en être arrivée là même si ce n'est pas la fin".

En septembre, Bankolé intégrera une nouvelle équipe puisqu'elle s'est engagée en faveur de Roche Vendée. Avec le RVBC, celle qui porte le numéro 3 en hommage à ceux qui l'inspirent (LeBron James, Maya Moore, Drazen Petrovic) espère franchir un nouveau palier et devenir une joueuse majeure : "Je pars là-bas pour avoir un autre rôle que celui que j'avais à Montpellier, celui d'une remplaçante qui devait apporter. A Roche Vendée j'y vais pour être titulaire, avoir du temps de jeu et montrer de quoi je suis capable".

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La petite histoire de...Ornella Bankolé
Auteur: 
Par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 25. Juin 2020
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Chapeau: 
Découvrez les petites histoires qui font la grande histoire de la Ligue Féminine de Basket depuis 1998. A sa sortie du Pôle France en 2015, Ornella Bankolé faisait partie des plus grands prospects du basket français. Deux graves blessures aux genoux n'ont pas entamé son ascension et sa soif de briller au plus haut niveau.
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"En pleurs à deux minutes de la fin"

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Bonjour Sandra, que deviens-tu ?
Depuis que j'ai arrêté ma carrière, je me suis formée. J'avais déjà préparé un petit peu ma reconversion. J'ai réussi mon DE JEPS et dans le même temps j'ai été embauchée au Comité Départemental du Calvados où je suis CTF (Cadre Technique Fédéral). J'ai énormément de missions : je m'occupe de la sélection départementale féminine U13, depuis deux ans j'ai lancé le championnat 3x3, j'entraîne la section scolaire départementale dans un collège à Caen, il y a la formation de cadres. Mes journées sont bien remplies.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
On va dire 8. J'essaye de suivre pratiquement tout le monde, filles ou garçons ça n'a pas d'importance. Aujourd'hui je suis coach d'une équipe garçons à Douvres en R2. Il n'y a pas plus la LFB, je suis la JeepELITE, la Pro B. Peu importe le sexe, la catégorie, je trouve toujours du plaisir à regarder le basket.

Quelle est l'adversaire la plus coriace que tu as rencontrée ?
En début de carrière c'est Malgorzata Dydek qui est malheureusement décédée. J'arrivais, j'étais toute nouvelle en sélection et voir quelqu'un a plus de 2m (2m18) c'était impressionnant. Et sur la fin de ma carrière c'est Brittney Griner contre qui j'ai pu jouer quand j'étais à Bourges lors de ma dernière année.

La coéquipière la plus fantasque
(Rires) Il y en a plein ! Il y a Virginie Brémont, Gaëlle Skrela, Fati Sacko... Il y en a eu une mutlitude.

Quel match aimerais-tu rejouer ?
La finale de 2001 du championnat d'Europe. J'étais la rookie de l'Équipe de France. Je me rappelle que j'étais en pleurs à deux minutes de la fin, la victoire était quasi acquise. J'aurais été incapable de jouer, j'étais vraiment en larmes. J'aimerais aussi rejouer une demi-finale du championnat de France avec Montpellier, si c'était à refaire je le rejouerais et changerais forcément le score.

Et celui que tu ne voudrais pas rejouer ?
Je pense que c'est celui qui a plus ou moins mis fin à ma carrière. C'est le dernier match de championnat de NF3 juste avant les playoffs pour la montée (avec Douvres), je me pète la cheville. C'est la première grosse blessure de ma carrière et qui a signé la fin totale. Malgré ça, j'ai quand même joué, strappée, le match de la montée. J'étais censée jouer 3 minutes et j'en ai joué 35 avec une douleur indescriptible. La passion a pris le dessus, je ne regrette pas.

Quelle coéquipière aimerais-tu revoir ?
J'ai perdu de vue Laure Savasta. J'aimerais bien la revoir parce que j'ai presque revu toutes celles qui ont fait partie de l'équipe en 2001, je garde le contact avec tout le monde.

Quelle personne a marqué ta carrière ?
C'est la coach d'Istres, Joëlle Belmonte. Je suis arrivée à Istres après une grossesse, hors de forme. Elle a toujours cru en moi et elle savait que j'allais réussir, devenir une basketteuse professionnelle. Elle m'a accompagnée, encouragée, engueulée comme une maman. Elle était un coach hors normes avec un tempérament terrible mais elle m'a transmis cette passion et cette combativité que j'ai eues sur le terrain dès le départ.

Son parcours (133 sélections en Équipe de France)
1992-1995 Effort du Morne Vert
1995-1998 Bourbaki Pau
1998-2001 Istres (NF1 puis LFB)
2001-2004 Bourges
2004-2006 Puig d'en Valls (Espagne)
Eté 2006 Shinshan (Corée du Sud, WKBL)
2006-2008 Lattes Montpellier
2008-2009 Cesis (Lettonie)
2009-2012 Lattes Montpellier
2012-2013 Arras
2013-2015 Mondeville
Oct-Nov 2015 Bourges

Son palmarès
Championne d'Europe en 2001
Championne de Lettonie en 2009
Vainqueur de la Coupe de France en 2011
Championne de France NF1 en 2000

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Que deviens-tu...Sandra Dijon ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 22. Juin 2020
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Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, Sandra Dijon a illuminé la Ligue Féminine de son sourire et son talent durant 13 saisons (327 matches). Istres, Bourges, Lattes Montpellier, Arras et Mondeville ont pu profiter de la combativité de la pivot martiniquaise sous les paniers. Installée en Normandie, elle forme désormais les joueuses de demain.
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"Les Américaines ne vous respectent pas"

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Ils sont très peu dans le basket français, celles et ceux pouvant se targuer d’avoir une ligne de « champion du monde » inscrite sur leur palmarès. Alexia Chartereau, Lisa Berkani, Francesca Dorby et Maeva Djaldi-Tabdi, elles le peuvent. « Il y a cinq ans, on pouvait dire : Mouais elle est championne du monde, mais c’est en 3x3, ce n’est pas grand-chose…’. Aujourd’hui, le 3x3 a pris tellement d’ampleur qu’avec le temps, je trouve que ce titre a pris plus de valeur et d’importance. Ça a toujours été un honneur et une fierté d’être championne du monde 3x3, mais peut-être que les gens réalisent un peu plus ce qu’on a fait maintenant » analyse Alexia Chartereau, pensionnaire du Pôle France. « Le résultat qu’on a obtenu en 2015 a également permis de commencer quelque chose de nouveau, et lancer une nouvelle ère pour le 3x3 ». Première médaille internationale en 3X3 pour le secteur féminin, 2015 a ouvert la voie à de nombreux podiums les années suivantes, les U18 et U23 féminines ramenant à la France un total de 10 médailles internationales entre 2016 et 2019.

Sorties en quart de finale lors des deux précédentes éditions, les Bleuettes ont débarqué en Hongrie avec peu de certitude. « On ne savait pas trop où on allait, c’était difficile de se jauger. On est arrivé au Mondial sans trop d’objectif. On savait juste qu’on avait une équipe forte physiquement et techniquement, et qu’on allait prendre les matches les uns après les autres » se souvient l’intérieure des Bleues et du Bourges Basket. D’entrée pour le premier match du tournoi, Chartereau et ses coéquipières s’inclinent face à la Chine (10-12). Ce sera leur dernière défaite de la compétition, les Tricolores rectifiant rapidement le pas en 1ère phase, allant jusqu’à éliminer le pays hôte la Hongrie en demi-finale (12-11), puis battre de justesse les Etats-Unis en finale (20-19).

« Juste avant la finale, il y avait le concours de dunks. Nous on était à fond dans notre échauffement car les matches s’enchaînent très vite » se souvient Chartereau. « On était focus, on ne regardait pas le concours. Et je me souviens que notre coach pour nous faire réagir nous avait dit : ‘vous voyez, les Américaines elles sont assises, elles regardent le concours de dunks et ne s’échauffement pas, elles ne vous respectent pas…’. Les entraîneurs aiment bien faire ça. Ça nous a piquées. C’était un match serré et au final on a réussi à prendre l’ascendant, car on n’a pas eu peur d’elles et on a joué les yeux dans les yeux ». Deux tirs primés incroyables de Berkani, un tir à mi-distance de Chartereau dans la dernière minute et un lancer-franc de Berkani à 19 secondes du terme permettent aux Françaises de monter sur la plus haute marche du podium. 

Une première médaille pour les quatre joueuses tricolores dans cet été 2015, qui retrouvent quelques semaines plus tard l’Equipe de France U18 féminine mais cette fois en 5x5, avec laquelle elle remporteront la médaille d’argent à l’Euro. « Je me rends compte maintenant que le 3x3 m’a beaucoup apporté dans mon jeu. Tu n’as pas le choix que de prendre des initiatives, tu ne peux pas attendre que l’autre fasse quelque chose, tu es obligé de créer le jeu. C’est ça qui est top. Ça m’a fait avancer et ça m’a servi après dans le 5x5 ».

Revoir le match :

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Surtitre: 
Equipes de France 3X3
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 10. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
La France avait ramené deux médailles du Mondial 3x3 U18, organisé à Debrecen (Hongrie) en 2015 : le bronze chez les garçons, l’or chez les filles. Dans l’équipe du sacre mondial, on retrouvait une certaine Alexia Chartereau, aujourd’hui joueuse de l’Equipe de France féminine (50 sélections, 350 points), qui se souvient de cette expérience 3x3 internationale, la seule de sa carrière jusqu’à présent.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
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"Ma période à Valenciennes a été incroyable"

Corps: 

Comment vas-tu Sandra ?
Ca va, on doit s'adapter à cette nouvelle façon de vivre. Je suis à la maison, j'ai stoppé mon activité professionnelle pour l'instant et j'espère la reprendre rapidement. J'ai deux enfants donc mes journées sont bien chargées.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté ma carrière à Prague (en 2010). Je suis retournée à la faculté des sports de Prague où j'ai passé un diplôme de préparateur physique et coach sportif. Ca m'a pris une année puis j'ai intégré l'équipe 2 de Prague, l'équipe réserve avec des jeunes joueuses. Je me suis occupée de la préparation physique et de la réathlétisation post blessure. Ca m'a beaucoup plu. En 2013 on est rentrés en France et j'ai eu deux enfants. J'avais mis tout ça en suspens. On est arrivé en 2016 à Dinan et au bout de 4-5 mois j'ai lancé mon activité de coach sportif individuel. J'ai commencé avec une personne puis le bouche à oreille a fait son effet, j'entraîne maintenant une dizaine de personnes qui veulent courir, se remettre en forme, se gainer, se muscler. Je vais chez eux pour leur donner des cours de sport.

Tu as donc retrouvé la Bretagne...
Oui. On a fait un passage au Puy-en-Velay pendant deux ans où mon mari avait trouvé un poste. Il a été démarché pour aller en Bretagne, il m'a demandé si je connaissais Dinan. J'ai dit oui. Ca me permettait de me rapprocher de ma famille que j'avais quittée à l'âge de 15 ans. Ca m'a fait du bien de la retrouver par ici.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Pas du tout. A part dans le jardin avec mes enfants, on a obligatoirement installé un panier. Je me suis mise à d'autres sports que je n'avais pas pu faire quand j'étais basketteuse comme le ski, le vélo.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
J'aime bien regarder les matches à la télé. Je dirais 7. Il n'y a plus beaucoup de joueuses que je connais, avec qui j'ai joué. Il y a Elodie Godin. Je regarde plutôt les matches d'Euroligue avec Bourges, Lyon sur Youtube.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Ca a toujours été une question à laquelle j'ai eu beaucop de mal à répondre. Forcément le titre de championne d'Europe avec l'Équipe de France a été un grand truc. Au niveau club, toute ma période à Valenciennes a été quelque chose d'assez incroyable, les deux titres de championnes d'Europe ont été des grands moments, le partage avec les supporters.

Et le moins bon ?
A l'époque où je jouais, toutes les défaites ont été difficiles à digérer mais avec le recul je pense ces défaites nous ont permis de progresser, d'avancer. Ce n'est pas toujours une mauvaise chose de perdre. Le petit regret que j'ai c'est le quart de finale aux Jeux Olympiques (en 2000 à Sydney, perdu contre la Corée du Sud), les Jeux dans leur ensemble ont été un grand moment, je reste très heureuse d'avoir pu vivre ça. On se dit qu'on aurait peut être pu avoir un podium si on avait passé ce quart.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J'ai encore des contacts avec Claire Tomaszewski, j'ai eu Edwige Lawson récemment, ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas eue au téléphone. J'appelle de temps en temps Elodie (Godin) avec qui j'ai joué à Prague. Isabelle Fijalkowski aussi mais ça fait un petit moment que je ne l'ai pas appelée. On se perd un peu de vue, on ne s'appelle pas pendant un an et un jour on s'appelle et c'est comme si c'était hier. J'ai revu Jean-Pierre Siutat lors d'un déjeuner à Rennes, ça m'a fait plaisir. Il a appelé Nathalie Lesdema, ça faisait une éternité que je ne l'avais pas eue, ça m'a fait super plaisir. On ne s'appelle pas forcément mais ce sont des filles que je garde dans mon coeur. C'était une période particulière de ma vie, on a vécu des trucs assez incroyables.

Son parcours

1992-1995 Centre Fédéral
1995-2000 Aix-en-Provence
2000-2006 Valenciennes
2006-2010 Prague (Rép. Tchèque)

Son palmarès

En Équipe de France (214 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de la Coupe de France en 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne de République Tchèque en 2009

Distinctions
MVP française de LFB en 2005
MVP du Tournoi de la Fédération en 2003
MVP Espoir de NF1A en 1996
Membre de l'Académie du Basket depuis 2015
Coq d'or FFBB en 2010

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Surtitre: 
Que deviens-tu...Sandra Le Dréan ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 27. Mai 2020
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Chapeau: 
Sandra Le Dréan est une icône du basket français (8 saisons LFB, 216 matches joués). Passée par Aix-en-Provence, elle a fait les beaux jours de Valenciennes entre 2000 et 2006 et de l'Équipe de France féminine. L'ancienne ailière a retrouvé sa Bretagne natale après plusieurs années en République Tchèque où elle avait terminé sa carrière.
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"J'ai très peu retouché un ballon"

Corps: 

Comment vas-tu Claire ?
Ca va. J'ai la chance de pouvoir continuer à bosser en télétravail. Je ne vois pas le temps passer. Ca va aussi bien que ça peut aller dans cette période bizarre.

Que deviens-tu ?
A l'arrêt de ma carrière (en 2012), j'ai repris des études dans l'hôtellerie-tourisme. J'ai fait ça pendant un an et ensuite j'ai intégré une école de commerce sur Tarbes pour préparer un bachelor (Bac+3). Comme j'ai trouvé ma voie, j'ai continué à l'école de commerce à Pau où j'ai passé et obtenu un master en expertise-comptable début 2018. Et à la suite j'ai intégré un cabinet comptable.

Est-ce que tu joues encore au basket ?
Plus du tout. Je ne regrette absolument pas la carrière que j'ai fait et mes choix, j'ai arrêté au bon moment. J'ai très peu retouché un ballon depuis. Ca ne m'a pas manqué plus que ça.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Pour être honnête, je suis de plus en plus loin la LFB. Je vais dire que je suis à 5/10. Je suis le TGB et Basket Landes mais comme je connais de moins en moins de joueuses... Je continue toujours à m'intéresser mais moins qu'avant.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Il y en a beaucoup. Mes années à Valenciennes, le titre d'Euroligue en 2002 à Liévin, c'étaient mes premières années pro. J'ai cotoyé les plus grandes joueuses du moment, j'en garde des supers souvenirs, on s'entendait vraiment très bien. Cette année-là on a eu la chance de gagner le titre de champion de France mais aussi l'Euroligue qui nous avait échappée l'année d'avant. Devant notre public, en France, c'était génial.

Et le moins bon ?
Ce sont mes blessures qui ont freiné mon évolution. Mon premier (ligament) croisé avant d'arriver à Valenciennes et le deuxième quand j'étais à Clermont-Ferrand. Quand ça arrive tu te fais une raison, c'était écrit, il fallait que ça se passe comme ça. En plus cette année à Clermont, on était dans une situation assez inconfortable, le club était en péril, on n'a pas été payés pendant plusieurs mois. 

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Elodie Bertal forcément parce qu'on vit dans la même ville et on se côtoie régulièrement. Au-delà, j'ai encore des contacts avec Céline Dumerc. Le truc c'est que je ne suis pas vieille mais pas trop jeune (rires)... Les filles qui jouent actuellement, il y en a de moins en moins que j'ai côtoyées. J'ai des contacts avec certaines qui ont arrêté récemment comme Sylvie Gruszczynski, Naura El Gargati, Penda Sy. Je vais régulièrement à Mont-de-Marsan donc je vois Julie Barennes. On a la chance de toutes être plus ou moins dans le sud ouest donc c'est assez sympa de se retrouver régulièrement.

Son parcours

1998-2000 Centre Fédéral
2000-2003 Valenciennes
2003-2007 Tarbes
2007-2009 Clermont-Ferrand
2009-2012 Pays d’Aix

Son palmarès

En Équipe de France (4 sélections A)
Médaillée de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaillée de bronze à l’Euro Espoirs en 2002

En club
Vainqueur de l’Euroligue en 2002
Championne de France LFB en 2001, 2002 et 2003
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002 et 2003
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2002 et 2003
Vainqueur de l’Open LFB en 2002

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Claire Tomaszewski ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 20. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Passée par le Centre Fédéral, Claire Tomaszewski est arrivée dans le monde professionnel au milieu des stars de Valenciennes en 2000. Après 12 saisons et 257 matches joués pour l'USVO, Tarbes, Clermont-Ferrand et Aix-en-Provence, la native de Lorraine a tiré sa révérence en 2012 à seulement 30 ans.
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"Fervente supportrice du Reims BF "

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Comment vas-tu Audrey ?
Ca va bien. Je suis sur Nantes avec mon fils, c'est un peu sport entre le faire travailler, la maison et mon travail. Au moins ça occupe sur cette période qui est un peu frustrante, avec de l'incertitude. C'est pas le genre de situation que j'aime, je préfère maîtriser les choses.

Que deviens-tu ?
Lors de ma dernière saison (en 2012-2013), j'ai commencé une formation de manager général au CDES (Limoges), c'est quelque chose qui m'attirait beaucoup. D'ailleurs le projet que j'avais avec Lyon quand j'y ai signé était d'avoir une fin de carrière puis derrière de travailler sur l'extra-sportif. Ca c'est terminé autrement mais j'ai quand même fini ma formation. J'ai ensuite été embauchée à Charleville (Pro B) où j'ai fait trois ans. Et je suis arrivée à Nantes où je viens de finir ma deuxième saison en tant que manager général (Hermine de Nantes, Pro B).

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais 7. Aussi surprenant que ça puisse paraître, je suis un peu plus la Ligue Féminine 2, par attachement familial. Je suis fervente supportrice du Reims Basket Féminin (dont son père, Philippe Sauret, est le Président).

Quel est ton plus beau souvenir de carrière LFB ?
Il y en a beaucoup. Je pense au premier titre, c'est souvent celui qui marque un peu plus et puis il y a le titre conquis sur le terrain de Bourges avec Valenciennes (en 2001). C'était une première fois pour nous quand on l'a fait avec l'USVO. C'était ma deuxième série de 5 ans avec Valenciennes, il y avait Laurent (Buffard). Ca avait une saveur particulière étant donné la rivalité qu'il y a eu entre Bourges et Valenciennes sur les 15 années de ma carrière. C'est forcément un moment fort que d'aller conquérir un titre sur le terrain d'un club qui dominait à ce moment là le basket français et européen.

Et le moins bon ?
Le pire ça reste le Final Four perdu en Sicile face à Bourges (à Messine en 2001). On fait une grosse erreur défensive et on perd au buzzer. C'était le premier titre européen qu'on attendait, on avait tout gagné cette saison là et la seule chose qu'on a laissé échapper c'est l'Euroligue. Au-delà de perdre, ce qui n'est pas insultant puisque c'était contre Bourges qui avait déjà eu deux titres, c'est la manière dont on a laissé échapper ce match. Ca a été une vraie frustration.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Je suis restée proche de Nicole Antibe et pour celles en activité, Johanne Gomis, Elodie Godin. En fait je suis en contact avec des joueuses contre qui j'ai joué. Après selon les réseaux basket, je croise aussi Isabelle (Fijalkowski), Yannick (Souvré), Cathy (Melain). Cette année j'ai eu moins de temps mais j'essaye de voir des matches sur Nantes ce qui me permet de recroiser beaucoup de têtes du basket féminin. Je suis toujours contente de recroiser les filles que j'ai pu cotoyer, soit par amitié, soit par connaissance via le basket.

Son parcours

1990-1993 Centre Fédéral
1993-1998 Valenciennes
1998-2000 Bourges
2000-2005 Valenciennes
2005-2007 Ekaterinbourg (Russie)
2007-2009 Tarente (Italie)
2009-2010 Schio (Italie)
2010-2011 Parme (Italie)
2011-2013 Lyon

Étés 2001-2002 Washington (WNBA, USA)

Son palmarès

En Équipe de France (202 sélections A)
Championne d'Europe en 2001
Médaillée d'argent à l'Euro en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2002 et 2004
Championne de France LFB en 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005
Championne de France NF1A en 1994
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002, 2003 et 2004
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 1994, 1997, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004 et 2005
Vainqueur de l’Open LFB en 2003 et 2004
Championne d’Italie en 2009
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2010

Distinctions
MVP française de LFB en 2004
Élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB
MVP du Tournoi de la Fédération en 1997
MVP du All Star Game LFB en 2004
MVP Espoir de NF1A en 1995

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Que deviens-tu...Audrey Sauret ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 13. Mai 2020
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Star du basket français au début des années 2000 avec Bourges puis Valenciennes, Audrey Sauret a remporté sept fois de suite le championnat de Ligue Féminine entre 1999 et 2005. Championne d'Europe avec les Bleues en 2001, double vainqueur de l'Euroligue avec l'USVO, elle a été élue dans le 5 majeur français des 20 ans de la LFB (9 saisons, 218 matches joués).

Vincent Collet et Valérie Garnier confirmés jusqu'en 2021

Corps: 

Vincent Collet a été confirmé et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France masculine jusqu’aux Jeux de Tokyo, qui ont été reportés du 23 juillet au 8 août 2021. Le technicien multi médaillés avec l’Équipe de France travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020.

Vincent Collet interviendra dans différents domaines comme les Équipes de France jeunes, le Pôle France BasketBall – Yvan Mainini, sur l’organisation des entraînements liés au Projet de Performance Fédéral, à la formation des cadres et d’autres sujets liés à sa fonction de technicien.

Dans le même temps, la fédération a confirmé les fonctions de Patrick Beesley en qualité de Général Manager du Team France Basket pour une année supplémentaire, et de Boris Diaw en qualité de Général Manager adjoint.

Valérie Garnier a été confirmée et son contrat prolongé à la tête de l’Équipe de France féminine jusqu’aux Jeux de Tokyo. Tout comme son homologue masculin, Valérie Garnier travaillera à plein temps pour la FFBB à partir de juin 2020 et interviendra dans différents domaines concernant les Équipes de France jeunes et les contenus techniques liés au haut niveau, à la performance et à la formation.

L’ancienne capitaine de l’Équipe de France féminine et recordwoman du nombre de sélections en Bleues (262), Céline Dumerc, qui jouera la saison prochaine avec son club de Basket Landes (LFB), prendra dans un avenir proche les fonctions de Général Manager de l’Équipe de France féminine, notamment lors des prochaines fenêtres internationales. Elle interviendra également, lorsque son calendrier sportif le lui permettra, sur les Équipes de France jeunes, auprès des joueuses du Pôle France BasketBall - Yvan Mainini et lors des Camps Nationaux de la FFBB.

Surtitre: 
Equipes de France
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Mai 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Le président de la Fédération Française de BasketBall, Jean-Pierre Siutat et le Directeur Technique National, Alain Contensoux, ont annoncé ce jour la prolongation des contrats de Vincent Collet et Valérie Garnier jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo qui se dérouleront durant l’été 2021. Dans le même temps, Patrick Beesley et Boris Diaw ont été maintenus dans leurs fonctions et Céline Dumerc viendra renforcer le staff des Bleues dans les mois à venir.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)

"Londres est un peu comme un bouquet final"

Corps: 

Comment vas-tu Clémence ?
Je vais très bien, en confinement comme un peu tout le monde. Je suis dans ma maison à côté de Saint-Amand, avec un bout de jardin et à côté de la forêt. Ca nous fait un peu d'air libre pour aller souffler un petit peu.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté tout de suite après les Jeux Olympiques (en 2012), j'avais préparé ma reconversion durant cette année. J'ai enchaîné, en 2013, avec quatre années d'études de kiné. J'ai eu mon diplôme et depuis je travaille dans un cabinet libéral à Lille.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
Non pas vraiment. Je m'entraîne un petit peu, je suis allée dans des clubs amateurs pour courir, me dépenser, continuer à jouer mais officiellement je ne joue plus. Je fais plein d'autres choses maintenant.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Entre 3 et 4. Je suis de loin les grands événements mais pas forcément sur les réseaux sociaux ou les médias en général. C'est plutôt par les anciennes joueuses ou celles qui sont encore dans le circuit et avec qui je suis encore en contact.

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Il y en a deux. Forcément la médaille à Londres qui est l'aboutissement d'un travail collectif débuté quand Pierre (Vincent) est arrivé à la tête de l'Équipe de France. C'est un peu comme un bouquet final. Et puis il y a aussi, sur le côté émotionnel même s'il n'y a pas d'échelle de valeur de ce point de vue, la remontée en LFB avec Saint-Amand (défaite en finale du Final Four contre et à Charleville-Mézières en 2010). Il y a eu les déboires avec la disparition de Valenciennes, on est toutes parties à Saint-Amand. Remonter l'année d'après a été une grande satisfaction, collective et individuelle.

Et le moins bon ?
C'est lié à ça. A l'époque j'avais signé à Valenciennes, avec l'Euroligue, toute l'histoire, les joueuses emblématiques, les résultats. Tu arrives et un an après, il n'y a plus rien, au niveau politique, financier, plus personne ne suivait. Ca a été dur à encaisser.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui quelques unes. Il y a Alexia Kusion, Yacine Sene... Je dois d'ailleurs l'appeler. Ma vie a beaucoup changé mais ça fait partie de mon histoire, je n'ai pas tout quitté d'un coup.

Son parcours

1998-2001 Centre Fédéral
2001-2002 Calais
2002-2003 Valenciennes
2003-2004 Villeneuve d'Ascq
2004-2006 Nice
2006-2008 Tarbes
2008-2010 Union Hainaut (LFB/NF1)
2010-2012 Saint-Amand Hainaut Basket

Son palmarès

En Équipe de France (117 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011
Médaillée de bronze à l'Euro U16 en 1999

En club
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2008

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Clémence Beikes ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 29. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Née à Grande-Synthe, Clémence Beikes est une figure du basket nordiste (9 saisons LFB, 210 matches). Passée notamment par Calais, Valenciennes, Villeneuve d'Ascq et Saint-Amand-les-Eaux (Union Hainaut et SAHB), l'arrière, médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de Londres, vit toujours dans la région hennuyère.

"Je suis dans mon collège d'enfance"

Corps: 

Comment vas-tu Marion ?
Ca va plutôt bien, il fait beau. On vit à la campagne, dans une maison avec un extérieur donc on est mieux loti que les gens qui sont en ville, dans un appartement. Les petits peuvent s'amuser et on fait notre petite marche quotidienne d'une heure.

Que deviens-tu ?
J'ai eu deux enfants. J'en ai profité au maximum pour les élever comme ils ont peu d'écart. Depuis septembre je travaille au collège où j'étais, à Amou. Des postes d'assistants d'éducation à temps plein se sont libérés, ce qui me laisse le temps de préparer le concours d'auxiliaire de puériculture. Je me laisse deux ans pour l'avoir puis il y a un an d'école ensuite. Donc pour le moment je suis dans mon collègue d'enfance.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
J'ai repris cette année à Amou en pré-nationale. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner avec mes genoux, le médecin m'a dit oui pour un entraînement dans la semaine. Ca fait du bien, le basket et le sport co me manquaient.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je dirais 6. J'essaye de regarder les résultats du week-end sur l'application de la FFBB. Je vais voir les stats de temps en temps mais je ne suis pas à fond. Je ne vais plus trop à Basket Landes comme je suis à 45 minutes de Mont-de-Marsan. J'essaye d'y aller sur des gros matches, si je peux voir les filles qui jouent en face. Quand c'est Bourges, je vois Olivier (Lafargue).

Quel est ton plus beau souvenir de carrière ?
Le plus beau c'est la finale des Jeux Olympiques forcément et en deuxième le titre de NF1 et la montée en Ligue Féminine avec Basket Landes. Il y a aussi une demi-finale de playoffs contre Bourges. Ca reste des choses qui marquent.

Et le moins bon ?
Quand on m'annonce que je ne peux plus jouer à haut-niveau. J'avais prévu de jouer un an de plus. Sinon j'ai le souvenir d'un match contre Challes-les-Eaux à Saint-Sever où on prend un tir à 10 mètres à la dernière seconde de leur ailière australienne (Carly Wilson), un tir venu d'ailleurs qui nous fait perdre.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Il y a Gaëlle (Skrela), le fait d'être maman toutes les deux, on échange des photos. Emmeline (Ndongue) et Anaël (Lardy) sont très prises par leur boulot mais j'échange que ce soit appel ou SMS, Cap's (Céline Dumerc) aussi de temps en temps.

Son parcours

1999-2004 Amou Bonnegarde Nassiet
2004-2007 Tarbes
2007-2015 Basket Landes

Son palmarès

En Équipe de France (56 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011

En club
Championne de France NF1 en 2008

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Marion Laborde ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 22. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Figure du basket dans le Sud Ouest, Marion Laborde n'a pas eu le parcours classique de la basketteuse professionnelle. Après trois ans à Tarbes pour lancer sa carrière, elle s'est engagée avec Basket Landes, club auquel elle est restée fidèle de 2007 à 2015. Au total, elle a passé 9 saisons en Ligue Féminine et joué 174 matches.

"L'impression d'être un extraterrestre"

Corps: 

Comment vas-tu Yacine ?
Dans les circonstances actuelles tout va bien, on est en bonne santé. La famille va bien.

Que deviens-tu ?
J'ai arrêté en 2015. J'avais anticipé et fini mes études de droit pendant ma carrière. Je me suis laissée une année pour passer un examen en école d'avocat et j'ai eu un enfant en même temps. J'ai travaillé dans un tribunal comme assistante de justice puis juriste dans une association d'aide aux victimes. Depuis le 1er avril j'ai un nouveau travail, je suis chargée de mission sport et action sociale de proximité au Conseil Départemental des Ardennes. J'ai aussi été élue conseillère municipale à Charleville-Mézières et je suis toujours très investie aux Flammes Carolo avec l’association Flammes de Coeur.

Est-ce que tu joues toujours au basket ?
Bien sûr ! J'avais vraiment coupé pendant un an et demi. Puis après la naissance de ma fille, avec une bande de copines dont ma belle-soeur qui m'a dit "Viens, on va faire une équipe de mamans !", c'est parti comme ça. On a toutes un peu le même profil.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Comme mon compagnon est le coach des Flammes, je suis forcément plus. Je ne suis pas au fait de tout donc on va dire 7/10. Je ne suis pas à fond.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
A 18 ans, c'est le Final 4 de l'Euroligue avec Bourges à Messine (Italie). J'étais la dixième joueuse, je complétais l'équipe. Avoir vécu ça de l'intérieur c'était incroyable. Je me disais "waouh". Dans mes souvenirs de jeune joueuse, ça m'a impacté de voir ces filles. J'étais dans l'équipe mais j'avais l'impression d'être un extraterrestre, j'observais les comportements, l'intensité. Puis il y a ma première sélection en Équipe de France (le 10/07/2008). Ce n'était pas un but dans ma vie et c'était très fort. On reprenait de zéro avec Pierre Vincent, c'est un très bon souvenir aussi.

Et le moins bon ?
C'est à Mondeville. On avait la finale de Coupe de France un mois après la fin du championnat, de notre dernier match. On a perdu contre Lattes Montpellier (en 2011). C'est tout le contexte, avoir eu un mois de battement, on se préparait mais c'était très étrange. Puis de perdre ce match qu'on avait à notre portée.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui bien sûr. Certaines ne sont plus dans le basket donc ce n'est pas notre sujet de conversation. Il y a Clémence Beikes, Emmeline Ndongue, Ana Filip, Anaïs Deas, Valeriya Berezhnyska. Moins régulièrement j'ai Céline Dumerc et Clarisse Costaz. On essaye de se tenir au courant.

Son parcours

1999-2002 Bourges
2002-2004 Reims (LFB/NF1)
2004-2005 Aix-en-Provence
2005-2006 Stade Clermontois
2006-2009 Aix-en-Provence
2009-2011 Mondeville
2011-2015 Charleville-Mézières

Son palmarès

En Équipe de France (25 sélections A)
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2002

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2001
Championne de France LFB en 2000
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2000 et 2001
Championne de France Espoirs en 1998, 1999 et 2000

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Yacine Sene ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 16. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
A même pas 20 ans, Yacine Sene était déjà championne de France LFB et championne d'Europe avec Bourges. Ses 15 saisons de Ligue Féminine (346 matches) l'ont mené aux quatre coins de la France (Reims, Aix, Clermont-Ferrand, Mondeville et Charleville-Mézières). Installée dans les Ardennes, elle s'investit pleinement dans la vie locale avec toujours un pied dans le basket.

"C'est une autre vie après le basket"

Corps: 

Comment vas-tu Gaëlle?
Je vais bien, je suis confinée chez moi. Mais bon ça va, on est dans le Sud, dans une maison, il fait beau. Ce n'était pas facile au début mais maintenant ça va.

Que deviens-tu ?
Après ma retraite, je n'ai rien fait pendant 6 mois. Enfin j'en ai profité pour me reposer un peu. Début 2018 j'ai commencé à travailler dans le cabinet de kiné dans lequel je suis associée et je suis tombée enceinte. J'ai eu mon enfant et maintenant j'ai repris à travailler dans mon cabinet.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
J'ai perdu un peu fil avec mon fils qui est né et mon compagnon qui travaille le week-end, je n'ai pas vu beaucoup de matches. Je continue de suivre mes copines et forcément un peu Montpellier parce que c'est juste à côté de chez moi. Le championnat est monté d'un cran physiquement, j'ai vu des joueuses au BLMA notamment...heureusement que j'ai arrêté ! Elles sont impressionnantes. Le championnat s'est encore amélioré, les jeunes arrivent et explosent, les étrangères sont de plus en plus fortes.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Quand on a été champion de France en 2014 à Bourges. L'année d'avant, on devait gagner et on a perdu. On avait remporté le premier match là-bas et on perd deux fois à domicile. En 2014, on avait une équipe moins forte que l'année précédente et on réussi à gagner à Bourges, la place forte du basket français. C'est un beau souvenir.

Et le moins bon ?
Je pense que c'est la finale perdue en 2013, on gagne à Bourges et on a deux matches chez nous à jouer. Tout était prêt à Montpellier pour faire la fête et on a perdu. C'était difficile.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Il y en a. Pas mille mais il y en a. Caps (Céline Dumerc), quelques étrangères aussi comme Jenna O'Hea, Kristen Mann. De temps en temps j'ai Sarah Michel, Elodie Godin, Virginie Brémont, des filles avec qui j'ai joué et avec qui s'est bien passé. Je vois aussi un peu les filles du BLMA, Diandra (Tchatchouang), Romane (Bernies). Mais c'est difficile quand tu quittes le monde du basket ta vie change du tout au tout, les rythmes sont différents. C'est une autre vie après le basket.

Son parcours

2000-2004 Toulouse Launaguet Basket (NF1/LFB)
2004-2017 Lattes Montpellier

Son palmarès

En Équipe de France (84 sélections A)
Médaillée d'argent à l'Euro en 2013, 2015 et 2017
Médaillée de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2002
Médaillée de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Championne de France LFB en 2014 et 2016
Vainqueur de la Coupe de France en 2011, 2013, 2015 et 2016
Vainqueur du Match des Champions LFB en 2016
Championne de France NF1 en 2002

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Gaëlle Skrela ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 14. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique de Lattes Montpellier dont elle a porté le maillot de 2004 à 2017 sans interruption, Gaëlle Skrela (15 saisons LFB, 414 matches joués) vit toujours dans le Sud où elle travaille dans son cabinet de kinésithérapie.

"Je dois performer, ça ne me change pas trop"

Corps: 

Comment vas-tu Jennifer ?
Ca va super bien malgré le contexte. Le travail, les enfants, la vie quoi.

Que deviens-tu ?
Je suis acheteur national dans le génie climatique. C'est un travail axé sur la finance et les négociations de contrats-cadres. J'ai en charge une catégorie particulière et je dois performer. Ca ne me change pas trop en fait. Je ne joue plus au basket depuis l'année dernière. Après ma première grossesse, habitant en Bretagne, j'avais signé pour un an à l'Avenir de Rennes et puis je suis retombée enceinte. J'ai ensuite eu l'opportunité de jouer à Rezé. Le club cherchait une intérieure française, quasi introuvable en début de saison, et je venais d'accoucher donc on s'est dit pourquoi pas avec mon mari. Et ça a duré parce qu'on s'y est senti bien. La mission dépannage a duré trois ans.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
En toute honnêteté ça va être 2 parce qu'on me tient informée. C'est compliqué, ce n'est pas un désintéressement mais j'ai des journées remplies avec la famille, le travail qui prend énormément de temps. J'essaye de suivre parce que j'ai fait partie de la Ligue pendant quelques années mais je ne peux plus dire que je suis à fond.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
En Équipe de France c'est évidemment la médaille olympique, c'est le Graal, quelque chose que l'on vit une fois dans sa vie. Pouvoir le dire c'est juste majestueux. Et puis en LFB, j'ai vraiment apprécié mes trois années à Bourges pour tout le contexte. Evoluer dans un club de grand standing, avec des filles sympas, un club très pro et familial. Dans mes critères, toutes les conditions étaient réunies pour réussir et je pense que c'est ce qu'on a fait.

Et le moins bon ?
C'est le quart de finale au championnat du monde en 2010 contre les Espagnoles. C'était une catastrophe !

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui j'en ai pas mal surtout avec Laetita Kamba. Certaines coéquipières sont devenues des amies. On est toujours en contact, ça fait plaisir.

Son parcours

2003-2005 Centre Fédéral
2005-2007 Valenciennes
2007-2009 Mondeville
2009-2012 Bourges
2012-2013 Villeneuve d'Ascq
2014-2015 Rennes (NF1)
2016-2019 BCSP Rezé (NF1/LF2)

Son palmarès

En Équipe de France (79 sélections A)
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques en 2012
Médaillée de bronze à l'Euro en 2011
Médaillée de bronze à l'Euro Espoirs en 2007
Médaillée de bronze à l'Euro Juniors en 2005

En club
Championne de France LFB en 2007, 2011 et 2012
Vainqueur de la Coupe de France en 2007 et 2010
Vainqueur du Challenge Round LFB en 2009

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Jennifer Digbeu ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Jennifer Digbeu (8 saisons, 202 matches joués) a quitté la Ligue Féminine en 2013, une saison après avoir décroché l'argent aux Jeux Olympiques de Londres avec l'Équipe de France. La longiligne intérieure, passée par Valenciennes, Mondeville, Bourges et Villeneuve d'Ascq, a ensuite joué quatre ans en NF1 et LF2 avant de définitivement ranger ses baskets.

"Les plus belles années de ma vie"

Corps: 

Comment vas-tu Magali?
On n'a pas vraiment le choix, c'est pour la bonne cause. On se plie aux règles en espérant que la situation se rétablisse vite et qu'il y ait le moins de décès possible. Cette situation rend triste.

Que deviens-tu ?
Je suis cadre technique fédéral pour la Ligue PACA, je suis responsable du pole espoirs masculins secteur Provence. J'y suis depuis 2016, c'est très intéressant, ça me plaît énormément. C'est vraiment ce à quoi je m'attendais. On forme des jeunes, c'est cool.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
8. C'est toujours intéressant de voir les matches, les joueuses même si je n'ai pas connu ou rencontré celles de la nouvelle génération. Je suis toujours passionnée par le basket en général donc il n'y a pas de raison d'arrêter.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Il y a mes expériences avec l'Équipe de France, le titre de championne d'Europe avec Aix-en-Provence (vainqueur de l'Eurocoupe en 2003), des rencontres humaines, avoir pu cotoyer des cultures différentes, découvrir d'autres personnes, d'autres pays. Ca a été une chance et ça restera les plus belles années de ma vie.

Et le moins bon ?
Ma blessure au ligament croisé en 2002 mais ça a été une force derrière. Quelques mois après j'étais sur les terrains mais sur l'instant ça a été très dur d'accepter la chose, d'imaginer tout le travail à faire pour revenir. Mais ça m'a permis de revenir encore plus forte dans la tête et dans la notion de travail, d'engagement. Dur sur le coup mais positif dans la suite.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Oui quand je les rencontre. Les dernières en date ce sont Lucienne Berthieu et Loetitia Moussard. Ca fait toujours plaisir de revoir les joueuses et de papoter du bon vieux temps, c'est toujours agréable.

Son parcours

1996-1997 Clermont-Ferrand
1997-1998 Limoges
1998-2001 Mondeville
2001-2004 Aix-en-Provence
2004-2005 Calais
2005-2009 Aix-en-Provence
2009-2011 Challes-les-Eaux
2011-2012 Charleville-Mézières

Son palmarès

En Équipe de France (14 sélections A)
Médaille de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaille d'argent à l'Euro Juniors en 2002
Médaille de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Vainqueur de l'Eurocoupe en 2003
Vainqueur de la Coupe de France en 1999
Championne de France de N1B en 1993

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Magali Lacroix ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Retirée des parquets de Ligue Féminine depuis 2012, Magali Lacroix en a vécu le lancement en 1998 lorsqu'elle jouait à Mondeville. L'intérieure a passé la moitié de sa carrière LFB (14 saisons, 347 matches joués) en Provence, à Aix. Une région qu'elle arpente désormais pour son travail de cadre technique pour la Ligue PACA de basket.

"Aider les gens dans un projet de vie"

Corps: 

Comment vas-tu Elodie ?
Ca va bien. Le confinement se passe bien. C'est chargé car il y a deux enfants à la maison, c'est un peu sport. Je suis maîtresse, éducatrice de jeunes enfants (rires).

Que deviens-tu ?
Je suis conseillère en immobilier chez IAD France. J'avais plusieurs idées pour ma reconversion et l'immobilier m'a toujours passionnée. Quand je changeais de club, c'était un plaisir de pouvoir, même en location, trouver une maison. Si tu n'es pas bien chez toi, tu ne peux pas être bien dans ta vie de tous les jours. Mon cocon, même pour 8 mois, était super important. C'est l'endroit où tu peux te ressourcer. J'ai toujours eu un côté casanier, me retrouver au calme chez moi. J'aime l'échange avec les gens, les aider dans un projet de vie. Chaque bien, chaque client est différent ce qui permet de changer d'univers plusieurs fois dans une journée. C'est génial !

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je le suis vraiment le championnat donc on va dire 8-9. Je ne suis pas allée voir de match de Ligue Féminine cette année, le basket me manque beaucoup. J'habite toujours à Tarbes, je suis bénévole pour le club des garçons qui joue en NM1 pour garder un pied dans le basket.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Ca pourrait être le titre de championne d'Europe ma première année avec Valenciennes, c'était fantastique. Il y a aussi Perpignan même si c'est de la Ligue Féminine 2. On a eu des moments très compliqués dans ce club. L'année de LF2 (saison 2013-2014), on est remontées, les filles étaient super soudées, il n'y a pas eu une embrouille de la saison. On s'entendait toutes bien. On avait un seul objectif, gagner. Une année extraodinaire, vraiment. Ca restera un de mes plus beaux souvenirs.

Et le moins bon ?
Clairement c'est quand je me suis blessée au ligament croisé au TGB parce que ma carrière ne s'est pas terminée comme prévue, beaucoup trop rapidement.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
Je dois voir Claire Tomaszewski tous les 15 jours car elle est sur Tarbes. Adja Konteh aussi, on s'envoie des vidéos des enfants. Je suis aussi en contact avec des étrangères. Je suis restée proche d'Abby Bishop et Angie Bjorklund. Bérangère Dinga-Mbomi, Elodie Godin de temps en temps par message, Pauline Krawczyk. Je profite des occasions pour prendre des nouvelles, discuter un moment. On garde un lien.

Son parcours

1999-2002 Centre Fédéral
2002-2004 Valenciennes
2004-2005 Bourges
2005-2009 Lattes Montpellier
2009-2011 Villeneuve d'Ascq
2012-2014 Perpignan (LFB puis LF2)
2014-2015 Roquebrune Cap Martin (NF1)
2015-2017 Tarbes (LF2 puis LFB)
2017 Lyon
2018 Angers (LF2)

Son palmarès

En Équipe de France jeunes
Médaille de bronze au Mondial Espoirs en 2003
Médaille d'argent à l'Euro Juniors en 2002
Médaille de bronze à l'Euro Cadettes en 1999

En club
Vainqueur de l'Euroligue en 2004
Championne de France LFB en 2003 et 2004
Vainqueur de la Coupe de France en 2003
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2003 et 2004
Vainqueur de l'Open LFB en 2002 et 2003
Championne de France LF2 en 2014 et 2016
MVP du Final Four LF2 en 2014

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Elodie Bertal-Christmann ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mercredi, 1. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Joueuse emblématique de Ligue Féminine avec 12 saisons et 255 matches à son compteur, Elodie Bertal-Christmann a rangé ses baskets et vit désormais à Tarbes où elle travaille dans l'immobilier. Une reconversion logique selon l'intérieure passée par sept clubs en LFB dont Valenciennes, Lattes Montpellier ou encore Villeneuve d'Ascq.

"J'ai un Master 1 de Manager Général"

Corps: 

Comment vas-tu Krissy ?
Ça va plutôt bien, je vis ce confinement avec ma famille dans le Nord.

Que deviens-tu ?
J’ai arrêté après la saison 2014/15 à Aulnoye Aymeries en LF2. J’ai 2 enfants et j’ai travaillé à Arras de 2016 à 2019 en tant que Manager Directrice Sportive en LF2. J’ai eu mon Master 1 Manager Général au CDES de Limoges en novembre 2019 et je termine mon titre professionnel d’assistante comptable en juin. Je suis à la recherche d’un nouveau challenge sportif dans ma région.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau suis-tu encore le championnat de Ligue Féminine ?
Je suis à 6/10 la LFB. J’essaye de suivre les grosses affiches généralement et les finales.

Quel est ton plus beau souvenir de LFB ?
Les titres de Coupe de France en 2007 et 2012 sans hésitation car on est sur terrain neutre à Bercy, une salle mythique, et ça se joue sur un match. Il faut être prêt.

Et le moins bon ?
La demi-finale des playoffs perdue en 2008 avec Valenciennes (contre Lattes Montpellier) car cela signifiait la mort du club de l’USVO.

As-tu encore des échanges avec certaines joueuses ?
J’échange encore de temps en temps avec d’anciennes coéquipières mais on parle moins de basket qu'avant. J’essaye de leur apporter mon soutien, de prendre du recul face à certaines situations que l’on peut vivre dans une saison. Je leur dit de profiter au maximum et de préparer doucement la sortie de piste. C’est important pour bien vivre la fin de carrière.

Son parcours en LFB

1998-1999 Rennes
1999-2002 Villeneuve d'Ascq
2002-2004 Lattes Montpellier
2004-2006 Mondeville
2006-2008 Valenciennes
2010-2013 Arras

Son palmarès en LFB

Championne de France LFB en 2007
Vainqueur de la Coupe de France en 2007 et 2012

Catégorie: 
Surtitre: 
Que deviens-tu...Krissy Badé ?
Auteur: 
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 30. Mars 2020
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Chapeau: 
Formée en Seine-et-Marne puis passée par le Centre Fédéral, Krissy Badé a débuté sa carrière professionnelle lors de la première saison LFB en 1998 avec Rennes. Elle a ensuite joué pour Villeneuve d'Ascq, Lattes Montpellier, Mondeville, Valenciennes et Arras (12 saisons et 320 matches en Ligue Féminine). Elle est restée attachée au Nord puisqu'elle y vit désormais.

Les entraîneurs s’adaptent

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Valérie Garnier et Vincent Collet ont appris ce mardi le report des Jeux Olympiques de Tokyo. Une compétition pour laquelle les deux Equipes de France s’étaient brillamment qualifiées. La décision du CIO clarifie la situation alors que le monde fait face à une crise sanitaire exceptionnelle. "Je suis en contact avec les joueuses qui se posaient pas mal de questions. C’est une sage décision. Quand on est coach il faut savoir s’adapter. Et l’essentiel aujourd’hui c’est autre chose que le sport", a souligné Valérie Garnier. "Cela met fin à l’incertitude et c’est une bonne chose. La priorité du moment est sanitaire. La problématique des calendriers va bien évidemment se poser et il faudra attendre les décisions de la FIBA pour que tout se mette en place", a estimé de son côté Vincent Collet.

La problématique s’annonce double pour les Equipes de France. Aucune compétition internationale n’est au programme cet été alors que l’EuroBasket devait être disputé en juin 2021 pour les féminines, en septembre pour les masculins. "En 2022 il ne devait pas y avoir de compétition. C’est une possibilité sans doute. Mais les instances internationales le décideront. La compétition reine reste les Jeux Olympiques et à mon sens tout le reste sera décalé", évoque Vincent Collet.

Les deux entraîneurs nationaux rencontreront rapidement Jean-Pierre Siutat pour évoquer leur avenir à la tête de la sélection à l’heure où tous les calendriers sont bousculés. "Il y a des choses plus importante qu’une situation personnelle", a insisté Valérie Garnier. "Dans ces temps très difficiles que nous vivons nous n’avons pas le droit d’être frustré. Les athlètes ont besoin de se préparer et si mes joueuses font du sport à la maison leur terrain de prédilection c’est bien un terrain de basket. Une piscine pour les nageurs ou un stade pour des athlètes. Rien ne peut remplacer cela. Pour leur protection et pour celle de tous ceux qui organisent ce report est préférable."

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 24. Mars 2020
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Valérie Garnier et Vincent Collet ont réagi au report des Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2021.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

"La moins mauvaise solution"

Corps: 

"Dans les circonstances actuelles, sur la base des informations fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé, le Président du CIO et le Premier Ministre du Japon ont conclu que les Jeux de la XXXIIe olympiade à Tokyo doivent être reprogrammés à une date au-delà de 2020, mais pas plus tard que l'été 2021, afin de sauvegarder la santé des athlètes et de toutes les personnes impliquées dans les Jeux Olympiques et la communauté internationale."

Ce mardi, un communiqué de presse a confirmé que le monde du sport ne se retrouverait pas à Tokyo dans quatre mois. L’heure est à la lutte contre la pandémie et les Fédérations peuvent désormais repenser leurs calendriers. "Notre inquiétude concernait avant tout la santé de nos athlètes", a précisé Jean-Pierre Siutat. "Le basket et la plupart des sports collectifs étaient solidaires d’une fenêtre à l’été 2021. C’est la moins mauvaise solution avec la difficulté de construire des calendriers harmonieux entre la NBA, la WNBA, les Coupes d’Europe de club et les compétitions nationales."

Les conséquences sont bien évidemment nombreuses notamment les compétitions continentales prévues l’été prochain chez les masculins comme les féminines. "A la FIBA nous aurons une vidéo conférence en fin de semaine, de même que la FIBA Europe et la FFBB", explique Jean-Pierre Siutat. "A nous de voir comment nous allons nous organiser quant aux préparations qui avaient été mises sur pied et les compétitions qui étaient prévues en 2021." Parmi elles l’EuroBasket Women que la France devait organiser avec l’Espagne. Le Président de la FFBB a déjà échangé avec son homologue espagnol, Jorge Garbajosa, à  ce sujet. "Il faut repartir d’une feuille blanche", a-t-il avancé, conscient de la nécessité, sans doute, de décaler des rendez-vous déjà inscrits au calendrier FIBA.

Surtitre: 
Jeux Olympiques
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 24. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Les Jeux Olympiques de Tokyo auront lieu à l’été 2021. Une décision qui va bousculer les calendriers des compétitions internationales. Explications avec Jean-Pierre Siutat, le Président de la FFBB.

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