Toulouse premier finaliste

Calais - Toulouse 56-65 (18-16; 14-15; 17-18; 7-16)

Pour le premier match du Final 4 2012, ce sont deux anciens pensionnaires de LFB qui entrent sur le terrain. Toulouse réalise la meilleure entame mais Calais ne tarde pas à réagir avec du jeu rapide. Les deux équipes défendent fort et le rythme en attaque est très élevé (14-16, 7'). Carrem Gay pour le TMB et Mélanie Arnaud côté calaisien alimentent la marque. Après 10 minutes de jeu, le COB Calais mène 18-16.

Avec une Lorraine Lokoka percutante, Toulouse reprend les commandes de la rencontre. Les filles de Cyril Sicsic vendangent sous le cercle et le technicien doit rappeler ses troupes (20-25, 13'). La mise au point fonctionne puisque Calais revient (24-25, 15') et Matthieu Chauvet prend à son tour un temps-mort. Les débats s'équilibrent et le public catalan assiste à une rencontre très plaisante (32-31 à la mi-temps).

Le chassé-croisé continue après la pause, les deux équipes passent tour à tour devant. Aucune formation ne veut lâcher prise et les paniers se font plus rares qu'en première mi-temps (39-39, 25'). L'envie est présente mais les 10 actrices se montrent maladroites à la finition. Mélanie Arnaud donne à son équipe une avance de 5 points mais Jessie De Colo à 6m75 remet les pendules à l'heure (49-49, 30'). Tout va se jouer dans le money time.

La fébrilité gagne les rangs des deux équipes qui n'arrivent plus à scorer. Après 3 minutes stériles, Carrem Gay inscrit deux lancers (49-51). Calais marque enfin mais Jessie De Colo redonne de l'air aux Toulousaines sur un tir à 3 points (51-54, 35'). Agathe Degorces enfonce le clou, le KO est proche côté calaisien (53-58, 37'). La défense du TMB est intraitable ce qui permet à Nina Bogicevic en contre-attaque d'enterrer les derniers espoirs du COB. Toulouse est en finale (56-65). 

Cyril Sicsic (entraîneur de Calais) : "Il y a clairement une déficience de notre part au rebond. Toulouse a bien fermé les lignes et on a pas trouvé les solutions. On leur a laissé trop de deuxième chance et comme notre adresse était calamiteuse... Toulouse ne nous a pas surpris, c'est nous qui n'avons pas joué à notre niveau. C'est ce qui est agaçant."

Floriane Herrscher (joueuse de Calais) : "On a pas assez joué sur nos valeurs. On avait pas de rythme ce qui explique le faible pourcentage de réussite. La pression n'est pas responsable de la défaite, ça fait partie du métier."

Matthieu Chauvet (entraîneur de Toulouse) : "On a maîtrisé les clés du match comme le rebond, l'adresse et la défense; Je suis heureux car c'était ma troisième demi-finale et j'en avais perdu deux. Je suis content pour le club et les supporters. Les filles avaient envie de tout casser. On veut l'or demain."

Lorraine Lokoka (joueuses de Toulouse) : "On a beaucoup travaillé pendant deux semaines, c'était dur. Mais là on en est récompensées. On veut le titre maintenant."