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NM1 - Saison 2019-2020

« Viser des places plus hautes que la poule intermédiaire »

25/06/2020
Formé au club et élément du groupe de la N1 depuis de nombreuses années, Loic Piotrowski nous parle de l’évolution du club ces dernières années, mais aussi de son organisation personnelle entre basketteur et kinésithérapeute.

Tu es à l’ABLS depuis de nombreuses années, quel bilan tires-tu de cette courte saison 19/20 ?
Sur la saison on a eu un peu de mal au démarrage, après vers le milieu de la première phase on a fait des belles performances. On a gagné à Saint Vallier par exemple c’est une victoire qui nous a bien relancé. Sur la fin de la saison on s’écoule un peu à nouveau, c’est dû au fait que l’on voulait mettre un nouveau principe de jeu pour préparer la 2ème phase. Le coach a tenté des choses sur la fin de la première phase pour lancer au mieux la 2ème partie de saison. On était impatient d’essayer d’aller chercher une place en playoffs.
C’est un bilan mitigé, on a eu des hauts et des bas, un peu de frustration par rapport à l’arrêt de la saison et le fait de ne pas pouvoir aller plus loin mais cela fait partie des aléas de la vie et il était nécessaire d’arrêter la saison.


Tu as été formé au club, peux-tu nous parler de ton parcours et de l’évolution du club ?
J’ai commencé le basket tout petit dans le club de mon village, je suis arrivé à Andrézieux en Cadet France, puis junior où le club était en union avec La Pontoise. Il y avait un projet jeune déjà très important pour les former et par la suite pouvoir alimenter les équipes 1. C’est ce que j’ai eu la chance de faire. J’ai commencé par de la Nationale 3, puis j’ai vite intégré le groupe de Nationale 2. Ce processus, c’est ce que je mets souvent en avant car ce n’est pas partout qu’on laisse la chance aux jeunes de cette manière. Les 2 clubs se sont séparés et moi j’ai continué avec Andrézieux en N2, l’objectif était de monter en N1 et d’avoir une équipe réserve constituée de jeunes en N3.
J’ai connu la montée en N1, j’ai disputé une saison puis j’ai dû prendre un peu de recul car je faisais des études de kiné mais je suis quand même resté proche du groupe pour palier à certaines blessures. L’année d’après j’ai basculé à nouveau à fond avec l’équipe, et cette saison aussi.

Le club a-t-il les moyens de s’installer durablement en N1, voir d’aller chercher plus haut ?
Sur du court terme le club veut vraiment avoir des bases solides, la différence entre N2 et N1 est assez importante en terme de niveau mais aussi en terme de structure. Depuis 5 ans le club a bien réussi cette première étape, maintenant il faut se structurer encore plus autour de l’équipe N1. Le projet à court terme c’est de viser des places plus hautes que la poule intermédiaire évidemment, donc le Top 5, et à long terme pourquoi ne pas viser la Pro B.
Le club à la chance d’avoir un palais des sports qui est dédié uniquement au basket ce qui n’est pas le cas partout.

Tu es kiné à côté du basket, comment réussis-tu à t’organiser ?
Je travaille dans un cabinet en libéral, j’ai une collègue qui est très souple par rapport à mon organisation et mes horaires donc cela facilite les choses. En tant que kiné, on est « livré à nous même » mais il y a de la place pour faire autre chose aussi.
Ma semaine type en général ressemble à cela : le lundi je fais les 2 entrainements, un le matin, un le soir et je vais au cabinet entre les deux. Le mardi et Jeudi matin ce sont plus des entrainements individuels (shooting, muscu) et donc le coach ne me les imposait pas. Après on était sur du collectif le mardi soir, mercredi et vendredi, ceux-là je ne les rate pas évidemment.
Le rythme a été un peu dur à prendre mais on s’y habitue très vite. Quand on jouait le samedi à l’extérieur, je savais que je ne travaillerai pas au cabinet le vendredi pour faire l’entrainement du matin et après partir avec le groupe.

En tant que kiné et basketteur, comment se maintenir en forme pendant cette période pour le basket ?
Notre corps c’est notre outil de travail donc c’est important de continuer l’activité physique. Pouvoir faire des petits footings, il ne faut pas hésiter. Attention à la surcharge de travail car ce ne sont pas les mêmes appuis que dans une salle de basket. J’aime bien faire un peu de course et un peu de renforcement musculaire même sans matériel.
Il faut se maintenir en forme car sinon à la reprise le risque de blessure sera plus important mais ne pas y aller trop fort trop vite.