Valérie Garnier | Page 2 | FFBB

Valérie Garnier

Patrimoine
Valérie Garnier et Céline Dumerc distinguées
L'édition du Journal Officiel du 1er janvier 2022 a dévoilé deux grands noms du basket français. En effet Valérie Garnier a été promue au grade d'Officier de la Légion d'honneur, tandis...
"Toujours difficile de faire un choix"
La coach des Bleues a pris le temps depuis son hôtel de Mulhouse de dresser un premier bilan de la préparation à l'Euro.
"Une grande excitation pour tout le monde"
Au tout début d'une préparation d'un mois qui doit amener ses troupes jusqu'à l'Euro 2021 (17 au 27 juin), premier objectif estival avant de basculer en mo...
Joueuse, assistante, coach : les différents visages de Garnier
À la tête des Bleues depuis 2014, Valérie Garnier en a aussi été une joueuse entre 1988 et 1990 (61 sélections). Egalement assistante d'Alain Jardel et Pierre Vincent, Valérie Garnier nous raconte son histoire avec le maillot tricolore, sa vie d'entraîneur et de joueuse, et ses r...
"Commencer tout de suite à préparer 2021"
Céline Dumerc (Manager Générale des Bleues) et Valérie Garnier (entraîneur) se confient sur les objectifs de ce stage pour l'Equipe de France féminine et sur les retrouvailles tricolores, neuf mo...
Trois nouvelles joueuses appelées
Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) et Valér...
Collet et Garnier au contact des jeunes du PFBB
19 joueuses rassemblées
Les entraîneurs s’adaptent

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"Les femmes sont amenées à travailler plus"

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Vous êtes originaire de Jallais dans le Maine-et-Loire comme Eric Girard. Dans son livre, « Je n’ai qu’une parole », l’actuel coach du Portel raconte que vous le défiez en un-contre-un après les cours ?
On a passé toute notre petite enfance ensemble puisque son papa et le mien jouaient dans la même équipe. Mon père a entraîné Eric. C’est lui qui m’a élevé et je le suivais partout. J’étais toujours avec mon ballon. On passait du temps sur les terrains, c’était facile d’entrer dans les salles de basket à l’époque. Effectivement, j’ai beaucoup joué en un-contre-un avec Eric jusqu’à un âge où le fait que ce soit un garçon de presque 1,90m faisait que je ne pouvais plus maîtriser. Il y avait une bande de copains, de copines et j’avais la chance d’être acceptée par tous ces garçons pour faire des 3x3 endiablés.

Est-ce utile de jouer avec des garçons ?
Je pense. En tant qu’entraîneur, si je peux ajouter des sparring partners garçons, je le fais volontiers. Il faut trouver des garçons qui acceptent d’être poussés par les filles et surtout de ne pas les contrer. Quand il y a un problème à Bourges, mon assistant (Ndlr : Jérome Authier) s’y met, pareil pour Rachid (Meziane) en équipe de France. Lorsque j’étais à Toulouse, il y a cinq ou six ans, des arbitres venaient faire les sparring partners.

 D’Antoine Rigaudeau à David Gautier, la liste de basketteurs nés comme vous à Cholet est impressionnante ?
Oui, Jacky Moreau (Ndlr : né à Cholet lui aussi, plusieurs saisons adjoint de Laurent Buffard) a été mon entraîneur à Jallais lorsque j’avais 15 ans. Je faisais des sélections départementales avec Laurent Buffard. Il avait deux ans de plus que moi mais j’étais prise avec les catégories supérieures. On est dans la région où il y a le plus de licenciés de basket et pour moi la question ne s’est jamais posée de faire un autre sport.

Vous étiez une sacrée scoreuse ?
Par très grand défenseur mais c’est sûr que j’étais intéressée par le panier. J’ai joué à la Vendéenne de Jallais jusqu’en N3 à 15 ans et l’année suivante je suis partie un an à Rezé en N2 (Ndlr : l’équivalent de la Ligue 2). Juste avant j’avais été repérée par Alain Jardel. C’était un match de la sélection des Pays-de-la-Loire contre Midi-Pyrénées et j’ai marqué 45 points. C’est comme ça que je me suis retrouvée à Mirande.

Votre objectif a toujours été d’être une joueuse professionnelle ?
Certains disaient qu’ils voulaient être docteur et moi c’était basketteuse professionnelle et peut-être jouer en équipe de France. C’était l’époque où l’on voyait à la télé quelques images du Clermont Université Club. On me disait « et après ? ». Je répondais que je deviendrai entraîneur. Après mon bac, je n’ai pas été tentée par le professorat de sport, j’ai fait une prépa kiné. Mais comme j’habitais Mirande et qu’il fallait aller à Toulouse, soit une heure et demie de route tous les jours, en accord avec mon père, le choix a été pris de faire du basket.

Ça nourrissait d’être internationale de basket dans les années quatre-vingt ?
On pouvait en vivre, surtout qu’après Mirande je suis partie ensuite à Aix-en-Provence. A Mirande, plutôt que de donner des salaires, ils plaçaient l’argent jusqu’au départ de la joueuse. J’avoue que j’étais bien contente au début d’avoir aussi mon papa qui subvenait aux besoins.

Alain Jardel aura donc été votre père spirituel ?
C’est la rencontre qui fait peut-être que je suis là aujourd’hui. Lorsque je suis arrivée, j’avais un ballon, je savais marquer des points mais je n’avais pas la connaissance technique, tactique, qu’Alain m’a donnée. J’ai eu beaucoup d’échanges avec lui. Alain, sa femme, ses enfants, font toujours partie de ma vie aujourd’hui et sont comme des membres de ma famille.

Il savait aussi vous transcender ?
Oui car à l’époque on était le petit village gaulois et on faisait des finales contre le Racing Paris ou le Stade Français Versailles. Nous, c’était Mirande, un village de 5 000 habitants que personne ne connaissait. Il pouvait nous demander n’importe quoi, on le suivait. Les générations ont changé. C’est fini les joueuses qui restent dix ans dans un club. A Bourges, Céline (Dumerc) c’était la dernière après Emmeline (Ndongue) et Endy (Miyem). Sinon Gaëlle (Skrela) que j’avais fait venir en 2004 à Montpellier et Amel Bouderra à Charleville, il n’y a plus de joueuses comme ça. A Mirande, on adhérait à un projet à très long terme alors qu’aujourd’hui les joueuses restent un an ou deux. A Mirande, c’est tout le village qui venait pour la réception de Moscou. Il faut trouver aujourd’hui des motivations différentes.

C’est Alain Jardel qui vous a mis le pied à l’étrier du coaching ?
Après ma dernière année en Nationale 2 à Carqueiranne, il m’a appelée en me disant que Montpellier cherchait un entraîneur et qu’il avait donné mon nom.  Ensuite je me suis trouvée mes clubs toute seule mais un an après mon arrivée à Montpellier, il m’a pris comme assistante en équipe de France. Travailler trois ans avec Alain Jardel et puis deux ans avec Pierre Vincent, ce sont de très bonnes expériences.

Durant votre carrière professionnelle, vous avez été très vite blessée au genou. Cela vous sert aujourd’hui pour mieux comprendre la douleur physique et psychologique des joueuses ?
J’ai vécu un cauchemar. Je me suis blessée sur mon premier match, à Paris, à vingt secondes de la fin. A l’époque, il n’y avait pas d’IRM juste des radios. A 18 ans, je me suis fait opérer au CHU de Nantes par un chirurgien dont je ne donnerai pas le nom car il exerce encore. Lorsque je suis sorti de l’opération mon père m’a dit qu’il recommençait dans les huit jours. Pour me dire six mois plus tard que j’étais condamnée pour le sport. Alain Jardel a pris contact avec Cathy Malfois (Ndlr : ex-internationale) qui elle même m’a eu un rendez-vous avec le professeur Bousquet à Saint-Etienne qui m’a tout refait dans le genou lors d’une troisième opération. Je suis partie cinq mois en rééducation à Hauteville et j’ai repris avec l’équipe de Mirande deux ans après tout ce cirque. Pour quelqu’un qui était passionnée et qui ne rêvait que de pousser un ballon, ça a été terrible. C’est pour ça que mon histoire avec Alain et Mirande est aussi forte : ils ne m’ont jamais lâchée. J’avais toujours l’appartement, je faisais toujours partie de l’équipe. A ne pas jouer, à regarder, à apprendre avec Alain, j’ai compris des choses. C’est pour ça qu’après sa blessure, j’ai mis Diandra (Tchatchouang) à côté de moi lors des matches. Je ne le souhaite à personne mais c’est bien d’avoir un peu de recul, d’être imprégnée. Ça m’a permis de grandir et si ça été quelque chose d’horrible à traverser, j’ai quand même pu m’en sortir, rejouer. Aujourd’hui, je ne suis pas dans un état terrible car le dos a morflé, l’autre genou a été aussi opéré.

Vous avez joué en équipe de France entre 1988 et 1990, à une époque où elle subissait une sorte de traversée du désert. Les enviez-vous aujourd’hui de gagner des médailles ?
Ah ! Oui (rires) Aujourd’hui l’équipe de France est reconnue, à l’époque ce n’était pas le cas. Il ne faut pas oublier non plus qu’ensuite certains pays de l’Est comme l’URSS et la Yougoslavie se sont disloqués. Ça change la physionomie de l’Europe, y compris dans les coupes d’Europe. A l’époque, on n’avait pas non plus cet univers là (Ndlr : elle montre le cadre champêtre de Juigné-sur-Loire). On était au CREPS de Boulouris, à Istres. Je sais qu’à son arrivée Alain Jardel a demandé à ce que les conditions pour les filles soient proches de ce qui existait pour les garçons.

A l’époque, coach professionnel pour une femme ce n’était pas non plus un métier d’avenir ?
Mais je ne me voyais faire que du basket et le seul métier qui permettait ça, c’est entraîneur. Lorsque j’ai eu mon BE2 j’étais encore joueuse professionnelle. Je n’ai pas attendu de finir ma carrière pour passer mes diplômes. Quand on est joueuse, on a du temps.

En matière d’enchaînement des saisons, on met en exergue le cas de Vincent Collet mais pour vous c’est pire encore. Le lendemain de la belle du championnat, vous étiez déjà sur le pont avec l’équipe nationale ?
Je suis rentrée à 6h du matin à Bourges. J’ai pris un petit déjeuner à la maison et mes affaires de l’équipe de France, fait mes valises, rangé des papiers et je suis partie à 13h. Heureusement il ne faut que 2h30 pour aller de Bourges à Angers. Avec Bourges et l’équipe de France pour les qualifications pour l’Euro 2017, ça fait un total de 69 matches dans la saison. A part lors de la trêve de Noël et pour les « fenêtres FIBA » on a joué à Bourges tous les trois jours. Mercredi, samedi, mercredi, samedi… Sans exception. Une fille comme Céline Dumerc fait ça depuis dix ans.

Est-ce possible de faire autre chose que du basket quand on a un tel rythme ?
Pour un entraîneur, c’est impossible. Après le match il faut le débriefer, retravailler dès le dimanche sur le match du mercredi, préparer une vidéo. Il ne faut pas me demander ce que je fais en dehors, je ne fais rien sinon de temps en temps regarder un film à la télé ou un repas à la maison avec des amis.

C’est cela qui explique qu’il y a si peu de femmes coaches en France ?
Je suis mal placée pour me plaindre car j’ai la confiance d’un président de club et d’un président de la fédération. Mais effectivement il y a deux raisons pour expliquer ce phénomène. Premièrement, nous sommes dans un pays où les présidents ont davantage l’habitude de prendre des coaches masculins. Deuxièmement, il y a moins de femmes qui ont envie de faire ce métier. Si vous demandez aux joueuses de l’équipe de France qui veut être entraîneur, il y en aura peut-être une qui dira « pourquoi pas ? » Combien de fois elles m’ont dit, « ce n’est pas pour moi, ça m’énerverait. » Les joueuses n’ont pas trop de vie non plus, elles ne peuvent pas trop s’échapper et quand elles sont dans la machine à laver, quand elles ont un moment de libre, elles ont besoin de se reposer. Donc à la fin de leur carrière, elles ont davantage envie d’avoir la vie de monsieur et madame Tout le Monde. Coac h c’est la même chose que joueuse avec moins de temps et encore plus de travail.

De toute l’histoire de l’équipe de France féminine, il n’y a eu avant vous que deux femmes, Georgette Coste-Venitien dans les années soixante et Jackie Delachet dans les années quatre-vingt. C’est fort peu ?
Si on a une vie de famille avec des enfants, ça veut dire partir treize jours, rentrer trois jours, partir dix-sept jours et en espérant ne pas avoir de vacances cet été ! Et la vie à Bourges, c’était la même chose : 65 matches et aussi 10 déplacements en Europe, en France, plus les 4 déplacements en « fenêtres FIBA », et toujours trois heures et demi de bus pour prendre un avion. Ça peut comprendre que ça ne passionne pas tout le monde.

Etre une femme et une ancienne internationale permettait-il de mieux connaître les joueuses, savoir jusqu’où on peut les pousser physiquement et conduire un groupe ?
Ça serait à elles de le dire mais le fait que j’ai été joueuse, que j’ai connu leurs doutes, leurs angoisses, leurs interrogations, ça m’aide. Parfois je leur dis, « ne me racontez pas de bêtises », j’ai fait la même chose que vous. Ça aide à comprendre que parfois il faut leur permettre de lâcher un peu prise, que c’est nécessaire de faire sauter un entraînement. Pour aussi la gestion d’une blessure, je sais ce qui passe dans la tête d’une joueuse qui a l’impression d’être mise à l’écart du groupe. Je suis aussi à leur écoute, elles peuvent aborder avec moi d’autres sujets que le basket.

Etre à la fois à la tête de Bourges et de l’équipe de France, ça doit faire des envieux dans le milieu ?
Bien sûr. C’est un métier où l’on est relativement seule. Je communique avec mes proches, le staff, mais pas trop lors de mes va-et-vient en France. Effectivement être à la tête de Bourges ça veut déjà dire qu’il n’y a pas un seul match facile. Tous les entraîneurs et toutes les joueuses veulent gagner contre Bourges et Céline Dumerc. Alors oui, ça fait des envieux quand on a la chance d’être coach du meilleur club français et de l’équipe de France, comme cela doit être le cas pour Vincent Collet ou les entraîneurs d’autres sports. Je n’ai pas Facebook, je n’ai pas Twitter… J’ai déjà assez de boulot comme ça, si je devais tweeter et re-tweeter, lire les appréciations de gens très courageux derrière leur écran, je n’en dormirais pas la nuit… Lorsque vous êtes champion de France, ou que vous avez une médaille avec l’équipe de France, vous recevez seulement deux textos de collègue sachant que sur les quatorze deux sont avec moi en équipe de France… Mais je n’y accorde pas d’importance.

L’ancienne Premier Ministre d’Israël Golda Meir avait dit : « pour réussir une femme doit être bien meilleure qu’un homme. » C’est valable aussi dans le basket ?
Oui, je suis assez d’accord, je pense qu’elle doit tout faire mieux. J’ai vu des collègues femmes échouer et que l’on n’a pas revu ensuite en première division alors que les hommes qui perdent leur emploi rebondissent souvent dans un autre club. C’est la condition de la femme. On est amené à travailler plus, à être plus disponible, et à faire mieux les choses et il y aura toujours des différences financières. Et encore, ça a déjà tellement évolué, on a déjà fait des pas de géants.

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine - TQO
Auteur: 
FFBB
Date d’écriture: 
Samedi, 11. Juin 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Valérie Garnier n’est seulement que la troisième femme à être coach de l’équipe de France féminine. La Berruyère se retrouve face au challenge d’une vie : conduire les Bleues aux Jeux Olympiques de Rio.
crédit: 
(Crédit : Romain Chaïb/FFBB)

Valérie Garnier à la tête des Bleues jusqu'en 2020

Corps: 

L’engagement est signé sur quatre ans, sur la durée de la prochaine olympiade qui doit mener l’Équipe de France jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo (Japon) en 2020, avec une clause de renégociation au bout de 2 ans. Nommée à la tête des Bleues en 2013, Valérie Garnier a remporté la médaille d’argent du championnat d’Europe en 2015, permettant aux Tricolores de se qualifier pour le Tournoi de Qualification Olympique (qui aura lieu du 13 au 19 juin prochain à Nantes).

Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération Française de BasketBall : « Je suis très heureux que Valérie Garnier reste l’entraîneur de l’Équipe de France féminine jusqu’en 2020, et je suis certain qu’elle mènera comme elle l’a déjà fait les Bleues vers les sommets. Cette stabilité à la tête de la sélection nationale est très importante pour nous. Nous pouvons appréhender les prochaines compétitions avec sérénité, et préparer de la meilleure des manières l’avenir de l’Équipe de France ».

Patrick Beesley, Directeur Technique National : « Je me réjouis de l’engagement de Valérie Garnier  auprès de l’Équipe de France, qui va pouvoir poursuivre son action sur la prochaine olympiade. Cette stabilité du staff est un point positif pour la sélection nationale. De plus, Valérie partage totalement les orientations et les valeurs prônées par la Direction Technique Nationale, et nous allons donc  pouvoir ensemble préparer sereinement les prochaines échéances et l’intégration de nos jeunes talents ».

Valérie Garnier, entraîneur de l’Equipe de France féminine : « Je remercie le Président de la Fédération, Jean Pierre Siutat, et le Directeur Technique National, Patrick Beesley, de la confiance qu'ils m'accordent en me renouvelant à ce poste. Je remercie aussi le Président du Tango Bourges Basket, Pierre Fosset de me permettre d'assumer cette double fonction. Être entraineur de l'Equipe de France est à la fois un honneur, une fierté mais aussi une grande responsabilité. Je continuerai à œuvrer, avec l'aide de mon staff, pour pérenniser le statut de l'Equipe de France parmi l'élite du basket féminin »

 

Valérie Garnier
Née le 9 janvier 1965 à Cholet (49) – Ex-internationale (61 sélections, 326 points)

Parcours d’entraîneur
En club

1995-2002 : Carqueiranne
2002-2005 : Lattes-Montpellier (LFB)
2005-2008 : Le Temple-sur-Lot (NF1)
2008-2011 : Toulouse (NF1 puis LFB)
2011-… : Bourges

En Équipe de France
2004-2006 : Assistante Equipe de France féminine (Alain Jardel)
2012-2013 : Assistante Equipe de France féminine (Pierre Vincent)
2014-… : Equipe de France féminine

Palmarès d’entraîneur
En club : Championne de France LFB en 2012, 2013 et 2015, Coupe de France en 2014, Match des Champions LFB en 2014 et 2015
En Équipe de France : Argent : JO 2012, Euro 2013, Euro 2015

Parcours de joueuse
1983-1991 : Mirande
1991-1993 : Aix-en-Provence
1993-1994 : Strasbourg

Palmarès de joueuse
Championne de France NF1A en 1988,  1989 et 1990.

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 25. Mars 2016
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le président de la Fédération Française de BasketBall, Jean-Pierre Siutat, et le Directeur Technique National, Patrick Beesley, ont décidé de renouveler leur confiance à Valérie Garnier en prolongeant son contrat à la tête des Bleues jusqu’en 2020.
crédit: 
(Crédit : Bacot/FFBB)

Les conseils de coach de Valérie Garnier

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Retrouvez en vidéo les conseils de coach de Valérie Garnier, entraîneur de l'Equipe de France féminine et du Tango Bourges Basket.

“Aujourd’hui, je ne peux plus entrer sur le terrain et prendre la balle, je n’ai pas non plus de “Nintendo” en main pour tout contrôler… Il faut savoir laisser l’instinct de la joueuse s’exprimer.”

Cliquer ici pour connaître les conseils de Valérie Garnier

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Décembre 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Valérie Garnier, entraîneur de l'Equipe de France féminine, vous livre ses conseils de coach sur la plateforme Votre Coach.

L'argent avant Rio

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Les Bleues ont remporté à l'EuroBasket Women 2015 en Hongrie et Roumanie, la médaille d'argent. Elles ont aussi composté leur ticket pour le Tournoi de Qualification Olympique. Retour sur la compétition des Tricolores en images avec Céline Dumerc, Sandrine Gruda, Endy Miyem, Isabelle Yacoubou, Diandra Tchatchouang et Valérie Garnier.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Juillet 2015
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Retour sur la médaille d'argent remportée par les Françaises à l'EuroBasket Women 2015, entre déceptions, joies et émotions.

"On a fait une campagne formidable"

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Surtitre: 
Equipe de France féminine - Minute Inside
Auteur: 
Stéphane Latzko-Toth/Canal+
Date d’écriture: 
Lundi, 29. Juin 2015
Vignette: 
Minute Inside
Chapeau: 
Les Bleues se sont inclinées contre la Serbie en finale de l'Euro, et repartent de Hongrie avec la médaille d'argent autour du cou. Vivez l'après-match en inside avec les Tricolores.

Transfert à Budapest, prépa physique et balnéo

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Images : Stéphane Latzko-Toth / Canal+

Surtitre: 
La Minute Inside - Equipe de France féminine
Auteur: 
Guillaume Karli / FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 23. Juin 2015
Vignette: 
Chapeau: 
Même pendant les journées off, tous les moments sont mis à profit pour travailler. Valérie Garnier prépare sa séance vidéo dans le bus. Arrivées à l'hôtel, les Bleues font une séance de prépa physique avant de récupérer en balnéo.

Du travail et des échanges

Corps: 
La semaine passée a été chargée pour le HNO. En effet les derniers matches de préparation de l’Equipe de France féminine dans le Nord ont permis notamment de réaliser un véritable test grandeur nature pour les jeunes arbitres potentiels Fiba de la FFBB, sur le terrain. Dans le même temps le HNO a pu se réunir afin de faire le bilan sur l’arbitrage en LFB et d’échanger sur différents points techniques . La présence de Valérie Garnier a permis de parler directement avec la technicienne, championne de France, en partance pour la Hongrie et la Roumanie avec les Bleues. Paul Merliot, président du HNO a reçu des mains de la coach tricolore un maillot de l’Equipe de France signé par les joueuses. Dans le même temps, Chantal Julien, s’est rendu au Camp LNB organisé à l’INSEP pour échanger avec les coachs de Pro A et de Pro B. 
 
Catégorie: 
Surtitre: 
Haut Niveau Officiels
Auteur: 
HNO
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Juin 2015
Vignette: 
Paul Merliot et Valérie Garnier
Chapeau: 
La fin de saison permet régulièrement de réaliser les bilans pour les différentes commissions. C’était le cas pour le HNO cette fin de semaine dernière dans le Nord.

"L'adversité va monter sur les trois matches"

Corps: 

Surtitre: 
La minute inside
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 4. Juin 2015
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La France l'a emporté contre l'Italie (57-42) dans le premier des trois matches tricolores dans le Nord de la France. Retour sur la rencontre avec Valérie Garnier, la coach des Bleues.
crédit: 
(Bosi/FFBB)

"L'équipe est sereine"

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Sarah Michel : "On arrive en fin de préparation, on peaufine les détails. Sur les premiers matches, j'ai ressenti un peu de stress et je suis contente d'avoir eu ma chance dans cette équipe. J'essaye d'apporter ce que l'équipe a besoin. C'est un plaisir de revenir dans le Nord où j'ai joué plusieurs saisons entre Valenciennes et Arras. Le public est toujours accueillant et chaleureux."
 
Sandrine Gruda : "La préparation se passe bien, on fait les choses progressivement. Je suis satisfaite de ce que l'on a fait jusqu'ici. A l'Euro, on jouera pour gagner en donnant tout ce que l'on peut. Il sera important de prendre les matches les uns après les autres. L'équipe est sereine, il y a de la confiance malgré une certaine jeunesse. C'est une bonne chose d'avoir un peu d'insouciance."
 
Valérie Garnier : "La préparation a été rapide et intense. Le premier souci était d'équilibrer les états de forme. L'effectif sera prêt tout au long de la compétition, on va grandir pendant l'Euro. Il y a eu de bonnes évolutions sur les matches de préparation. Je connais le public nordiste, il est très agréable. C'est un facteur de motivation et de plaisir pour les joueuses. L'engouement autour des filles ne s'arrête pas. C'est une bonne chose pour le basket féminin. L'objectif est d'aller aux Jeux Olympiques, peu importe le chemin que l'on prendra : Champion d'Europe ou Tournoi de Qualification Olympique."
 
Programme des matches dans le Nord-Pas-de-Calais
 
Mercredi 3 juin
Arras (Halle Tételin)
18h00 : Canada - Pologne
20h45 : France - Italie
 
Jeudi 4 juin
Orchies (Pévèle Arena)
17h00 : Italie - Canada
19h45 : France - Pologne en direct sur Sport
 
Vendredi 5 juin
Villeneuve d'Ascq (Le Palacium)
17h00 : Pologne - Italie
19h45 : France - Canada en direct sur Sport+
Surtitre: 
Equipe de France féminine - Préparation Euro 2015
Auteur: 
A Villeneuve d'Ascq, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Lundi, 1. Juin 2015
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Équipe de France féminine a débuté dimanche en fin de journée son dernier stage de préparation au Championnat d'Europe. Les Bleues joueront 3 matches dans le Nord-Pas-de-Calais face à l'Italie, la Pologne et le Canada. Dans la dernière ligne droite avant l'Euro, Sarah Michel, Sandrine Gruda et Valérie Garnier ont pris part à une conférence de presse avec les médias locaux ce lundi. Morceaux choisis.

16 joueuses pour Limoges

Corps: 
Valérie Garnier (entraîneur de l'Équipe de France féminine) : « Comme lors du premier stage à Clermont-Ferrand, je suis très satisfaite du travail effectué par les joueuses. Nous étions dans des conditions idéales au Temple-sur-Lot, ce qui nous a permis de bien avancer dans notre préparation. L'état d'esprit affiché par le groupe est toujours aussi positif. J'ai décidé de garder les 16 joueuses pour le prochain stage à Limoges pour deux raisons : les incertitudes médicales de certaines et le souhait de voir les joueuses en situation de match. C'est pourquoi à l'issue des deux scrimmages face au Brésil (26 août) et l'Angola (27 août), je ferai une première sélection. Il nous reste bien évidemment beaucoup de travail et les matches de préparation à Limoges vont nous aider à progresser collectivement. »
 
 
 
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Surtitre: 
Équipe de France féminine - Préparation au Mondial
Date d’écriture: 
Lundi, 18. Août 2014
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Après 10 jours de travail intensif au Temple-sur-Lot, l'entraîneur de l'Équipe de France féminine Valérie Garnier a décidé de ne pas réduire son groupe en vue du prochain stage à Limoges (23-30 août).

"L'investissement me satisfait"

Corps: 
Pour commencer, un petit mot sur tes premiers pas d'entraîneur de l'Équipe de France. Est-ce que tu as réussi à trouver tes marques ?
Ce n'est pas une question de trouver ses marques, c'est plutôt de continuer le métier d'entraîneur. Que ce soit en club ou en sélection c'est la même chose. On a la chance en équipe nationale d'avoir un staff beaucoup plus étoffé, des joueuses plus nombreuses. Les variations sont là, sur le nombre de joueuses, d'entraînements, sur le fait qu'on soit en stage et pas à la maison. Ca change également dans la structure qu'il y a autour mais le métier reste le même.
 
Quels sont les satisfactions et les points à travailler après ces premiers jours de stage au Temple-sur-Lot ?
Les satisfactions sont toujours les mêmes à savoir l'investissement au travail, l'énergie et l'intensité qui sont développées sur le terrain. Ce qu'il reste à travailler c'est toute la rigueur qu'il faut mettre dans notre jeu offensif pour qu'il soit efficace. 
 
Les premiers matches de préparation n'auront lieu que dans deux semaines. Comment organises-tu les entraînements pour recréer les conditions de match ?
On est dans une période d'entraînement c'est vrai. C'est pour celà qu'on voulait faire des matches d'entraînement (scrimmage) face à une équipe en fin de stage au Temple-sur-Lot mais on n'en a pas trouvé. Il a fallu s'adapter et on fera donc deux scrimmages entre nous vendredi et dimanche*. 
 
Combien de joueuses vont partir à Limoges pour le prochain stage ?
Elles seront 12, 13 ou 14. On se laisse le temps de voir. Je pense que les scrimmages vont nous permettre de voir aussi des choses dans des situations jouées, avec des arbitres. On a encore des joueuses qui sont un petit peu blessées donc on verra.
 
As-tu des nouvelles de Céline Dumerc et Sandrine Gruda ?
Elles continuent leur aventure américaine, elles sont qualifiées pour les playoffs. On ne va pas les revoir tout de suite.
 
*Les deux scrimmages (matches d'entraînement) se dérouleront vendredi et dimanche à 18h au gymnase de la base de plein air du Temple-sur-Lot. Ils seront tous les deux ouverts au public.
 
 
 
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Surtitre: 
Équipe de France féminine - Préparation au Mondial
Auteur: 
Au Temple-sur-Lot, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Août 2014
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Équipe de France féminine continue de travailler sous la houlette de Valérie Garnier au Temple-sur-Lot. Le rythme des entraînements est toujours aussi intense alors que le deuxième stage touche doucement à sa fin. L'entraîneur des Bleues fait le point.

Les Bleues passent à 16

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Valérie Garnier (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Je suis tout d’abord très satisfaite de ce premier stage à Clermont-Ferrand. Les joueuses sont arrivées en très bonne condition physique et nous avons pu entrer rapidement dans la mise en place tactique. J’ai senti un groupe concerné qui a travaillé avec sérieux et enthousiasme, avec un état d’esprit irréprochable. C’est vraiment une grande satisfaction. Concernant le passage du groupe France de 20 à 16 joueuses, il faut faire des choix et avancer dans notre préparation. Nous serons 16 au prochain stage mais il ne faut pas oublier qu’il reste encore Céline Dumerc et Sandrine Gruda à intégrer. On a encore beaucoup de travail, je compte sur le stage au Temple-sur-Lot pour continuer à progresser individuellement et collectivement. »
 
 
 
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Surtitre: 
Équipe de France féminine - Préparation au Mondial
Auteur: 
A Clermont-Ferrand, Arnaud Dunikowski
Date d’écriture: 
Mardi, 5. Août 2014
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A l’issue du premier stage de Clermont-Ferrand, l’entraîneur de l’Équipe de France féminine Valérie Garnier a réduit son groupe à 16 joueuses. Virginie Brémont, Christelle Diallo, Sarah Michel et Mélanie Plust ne poursuivent pas la préparation. Le prochain rendez-vous pour les Bleues est fixé au 9 août avec le début du stage au Temple-sur-Lot.

La Fête Nationale du MiniBasket à la Une

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Retrouverez également une longue interview de Valérie Garnier, la coach des Bleues et une présentation des 12 équipes de NM3 qui ont d'ores-et-déjà validé leur billet pour la NM2.

 

 
Catégorie: 
Surtitre: 
BasketBall Magazine
Date d’écriture: 
Mercredi, 7. Mai 2014
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En mai fait ce qu'il te plait... le mois de mai est également traditionnellement celui de la Fête Nationale du MiniBasket. Dans ce nouveau numéro de BasketBall Magazine vous saurez tout sur cette 21e édition qui se déroulera partout en France.

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