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Equipes de France jeunes

"A l’époque c’était presque irréalisable"

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A jamais les premières. Certaines s’en étaient approchées. Et les U16, justement, venaient d’enchaîner deux podiums consécutifs en 1997 et 1999. Mais jamais une équipe féminine de basket n’avait encore goûté aux joies d’une médaille d’or. Francis Denis et sa troupe ont donc ouvert une voie, il y a près de 20 ans. "Et deux mois après Alain Jardel faisait médaille d’or avec les A", sourit l’entraîneur des U16 de l’époque. Un coach qui mesure à quel point la perspective d’un potentiel succès n’était pas encore complètement ancré dans les esprits de l’époque. "C’était une réflexion que j’avais faite aux filles. Après les demi-finales une joueuse m’avait dit, on a fait mieux que les précédentes cadettes. Je lui avais répondu que c’était l’opportunité d’être les premières. A l’époque c’était quasi irréalisable. Ça leur suffisait presque d’arriver en finale. Il fallait les piquer."

Une dimension psychologique centrale dans la conquête du titre. Au début des années 2000, la préparation mentale fait irruption dans la vie des équipes de basket. "Cela s’inscrit dans la lignée de la préparation physique du basketteur, en opposition à la simple préparation athlétique. Au début il s’agissait de sophrologie, de relaxation. Et rapidement c’est rentré dans le fonctionnement au quotidien. Sans qu’on s’en aperçoive. Dans l’approche de la concentration, de la confiance, de la relation avec le staff, dans les exercices proposés." Une approche nouvelle qui vient s’ajouter à un travail technique et tactique de fond. Avec une compétition tous les deux ans, le staff a l’occasion de travailler au long cours avec les joueuses. Francis Denis avait ainsi calculé avoir passé 150 jours de stage et disputé 51 matches internationaux avec la génération 85.

Quand débute l’Euro, à Veliko Tarnovo, en Bulgarie, le technicien tricolore a la certitude que son groupe peut viser la finale. "On avait de la marge", estime-t-il. "Deux équipes nous posaient problème. La Serbie, que l’on n’avait pas rencontrée. Et la Russie que nous n’avions jamais battue." Après une victoire face à l’équipe hôte puis une sortie de piste contre l’Italie touchée par la grâce offensivement, la France domine justement, et avec fermeté (+14), l’ogre russe. "Elles avaient les mains en haut du guidon en poule", précise Francis Denis. "Mais cela nous a permis de comprendre qu’on pouvait les battre."

Décomplexées, les Bleus écrasent la Serbie (+40), l’Espagne (+24) et la République Tchèque (+38) pour s’offrir un deuxième round en finale contre des Russes désormais bien plus méfiantes. Le combat est acharné mais dans le sillage de ses leaders Fatoumatou Sacko (15 pts, 11 rbds), Elodie Godin (14 pts, 12 rbds) et surtout Pauline Krawczyk (25 pts), les Bleuettes font la différence dans les dernière secondes pour s’imposer d’un souffle (68-66). "C’était une joie monumentale, extraordinaire", se souvient Francis Denis, qui a remporté sept médailles avec les équipes de jeunes. Le 29 juillet 2001, ses protégées, qu’il retrouvera par la suite en U20, ont écrit une page importante de l’histoire du basket féminin français.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 20. Juillet 2020
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En 2001 à l’Euro en Bulgarie, les U16 deviennent la première Equipe de France féminine de l’histoire à remporter une médaille d’or.
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FIBA
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"On a eu chaud aux fesses"

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De 2005 à 2013, Grégory Halin a dirigé des Equipes de France de jeunes : U16, U18, U19, U20. Il a remporté trois médailles. Pourtant, en 2006, il n’était pas sur le banc des U16 lors de l’Euro en Slovaquie. La veille du début de la compétition, il est rapatrié sur Paris suite à… une rupture du tendon d’Achille survenue lors d’un 2x2 avec son staff. "Autant dire qu’un an plus tard, j’y suis allé mollo", sourit l’entraîneur du Pôle France en LF2. Une prudence dictée par la volonté de préserver sa santé mais surtout par la volonté de ne pas passer à côté de la chance de diriger deux joueuses qui placent automatiquement la France parmi les candidats au titre. Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey ont déjà participé à l’Euro de la catégorie en 2006, avec un an d’avance, et pour Tchatchouang il s’agit même d’une troisième participation ! "J’ai récupéré Diandra une semaine avant la compétition", explique Grégory Halin à propos de ce phénomène de précocité, alignée par François Gomez avec les U18 avant de rejoindre sa génération.

Sans forcer, les Tricolores sortent du premier tour avec trois succès (25,3 pts d’écart) mais au moment de débuter le deuxième tour, elles frisent la correctionnelle face à la Belgique. Tchatchouang et Vernerey doivent cette fois s’employer (40 pts, 23 rbds) pour éviter un faux-pas potentiellement fatal dans l’optique d’une qualification en demi-finale. "On a eu chaud aux fesses", admet leur entraîneur. "Mais quand on a été dans le dur plus tard, cela nous a aidés." Après un succès contre la Lettonie qui les envoie au top 4, les U16 chutent lourdement face à l’Espagne, 63-77. Mais en écartant fermement la Serbie en demi-finale (+19), elle s’offre une revanche le 5 août, à Valmiera.

Après 10 minutes de jeu, elles sont déjà dans les cordes (-8) mais une promesse du passé va les sauver. "Deux ans avant nous perdons en finale contre l’Espagne. J’avais hésité à faire zone. Et après le match je m’étais dit, putain, j’aurais dû. Je m’étais promis que si j’étais à nouveau en difficulté contre l’Espagne, je n’allais pas hésiter cette fois." Le changement est immédiat et le résultat spectaculaire. Les Espagnoles restent bloquées à 4 points dans le second quart-temps. Le momentum a changé de camp et dans un ultime effort, la France s’impose 60-57. Une nouvelle fois, le duo Tchatchouang-Vernerey a dévasté la raquette. La première se fend de 17 points, 15 rebonds, 3 passes décisives et 2 contres en route vers le trophée de MVP. La seconde de 22 points, 19 rebonds et 2 contres, sélectionnée dans le cinq idéal. "La hiérarchie était très définie avec les joueuses majeures, les joueuses intermédiaires et les joueuses du banc. Et chacune connaissait parfaitement son rôle. A la minute près je connaissais mes rotations", remarque Grégory Halin.

Vernerey-Tchatchouang. Deux registres différents. Deux destins opposés également. Parties toutes les deux étudier aux Etats-Unis, l’une a privilégié les études tandis que l’autre est devenue une incontournable en Equipe de France. A l’issue de son cursus à Duke, Allison Vernerey a raccroché les baskets mis à part une parenthèse d’un an, pour le plaisir, en Nationale 3. Après avoir obtenu un MBA elle s’est installée à Atlanta pour y travailler. "Il ne fallait pas être devin pour savoir que Diandra allait réussir", note leur entraîneur. "Allison était plus laborieuse. Elle apportait une dureté et un engagement extrêmes. C’était une Rodman en U16." Un binôme de rêve qui le temps d’un été a mis l’Europe à ses pieds.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 24. Juillet 2020
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En 2007, en Lettonie, l’Equipe de France U16 féminine remporte le titre européen, portée par deux joueuses archi dominatrices, Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey.
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FIBA
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"Ça m’a marqué toute ma vie"

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"Mon souvenir ? L’importance du détail." Huit ans après la finale de l’Euro U20 2012 à Ljubljana, Jean-Aimé Toupane ne s’est pas complètement remis du dénouement de la rencontre face à la Lituanie. Après une bouillie de basket marquée par une adresse famélique (25,9%), la France est encore en mesure de gagner le titre. Elle est menée 49-50 à 14 secondes de la fin avec la balle en main. Temps-mort. Léo Westermann, futur MVP de la compétition, temporise en tête de raquette puis va s’enferrer entre trois défenseurs baltes après un semblant d’écran de Louis Labeyrie. Perte de balle. Edgaras Ulanovas s’échappe avec le ballon et le titre. "On n’a même pas pu prendre un tir. Et je ne sais toujours pas ce qui s’est passé. J’en parle encore aujourd’hui. Ça m’a marqué toute ma vie", se désole Toupane.

Pour les Bleuets, l’argent est une déception. La génération 92 est prometteuse et ambitieuse malgré l’absence de son fer de lance, Evan Fournier, drafté quelques semaines plus tôt par les Denver Nuggets. Rudy Gobert, Léo Westermann, Axel Toupane, Louis Labeyrie, Axel Julien et deux 93, Livio Jean-Charles et Hugo Invernizzi, deviendront tous internationaux chez les A. "C’était une équipe avec beaucoup de talents. Pour certains c’était joué d’avance, on irait au bout", admet Toupane.

Un trop plein de certitudes battu en brèche par l’Allemagne dès l’ouverture de l’Euro. Les Bleuets vont faire preuve d’une remarquable constance dans l’inconstance, cumulant trois défaites lors des six premiers matches de poule. "Cette équipe me faisait penser à celle de l’année précédente, à Bilbao. Nous n’avions perdu qu’un match, préparation et Euro compris, en arrivant en demi-finale. Les joueurs n’arrêtaient pas de répéter : t’inquiète coach, t’inquiète coach. Et en général quand on me dit ça, je m’inquiète." Qualifiés de justesse pour les quarts de finale après une fessée infligée par la Grèce (-17), ses protégés vont pourtant le rassurer en sortant le grand jeu contre la Slovénie, invaincue et soutenue par 6000 fans à la Stozice Arena. La France réalise une deuxième mi-temps de rêve (49-22) grâce au duo extérieur Westermann-Toupane (40 pts) et un Gobert dominateur sous les panneaux (16 pts, 12 rbds, 3 blks). Dans la foulée l’Espagne est écartée et contre une Lituanie qu’Aimé Toupane qualifie lui-même de "bonne équipe sans plus", les Tricolores sont nettement favoris. "Il faut être focus jusqu’au bout… mais quand tu te sens tellement fort", regrette un coach qui a quitté la Slovénie avec une leçon douloureusement retenue. "On a tous envie d’avoir les meilleurs. Mais s’il y a bien quelque chose que j’ai appris c’est que les autres peuvent aussi faire le travail."

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mercredi, 15. Juillet 2020
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Malgré un roster clinquant, l’Equipe de France a peiné pendant l’Euro U20 2012. Si elle sort ensuite le grand jeu lors des phases finales, elle trébuche finalement sur l’ultime marche, par le plus petit des écarts.
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FIBA
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La FFBB lance « LE LAB FRANCE BASKETBALL »

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Le LAB est un rassemblement unique de toutes les Équipes de France de jeunes sous l’égide des entraineurs nationaux dont Valérie Garnier et Vincent Collet.

Il se déroulera du lundi 24 au jeudi 27 août 2020 à Paris, dans les installations du « Pôle France BasketBall - Yvan Mainini » basées à l’INSEP.

Au total, ce sont plus d’une douzaine d’Équipes de France de basket, féminines, masculines, 5x5 et 3x3 qui seront rassemblées la dernière semaine d’août à l’INSEP.

Quatre jours de rassemblement, d’entrainements adaptés à la reprise d’activité, de colloques et d’échanges intergénérationnels entre celles et ceux qui portent, aujourd’hui et demain, les couleurs de la France.

Des joueurs et joueuses des Équipes de France A seront présents pour ce rendez-vous exceptionnel qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle olympiade 2020-2024 qui amènera le basket français jusqu’aux Jeux de Paris.

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Equipes de France
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Fabrice Canet / FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 14. Juillet 2020
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Valérie Garnier et Vincent Collet aux côtés de Jacques Commères, seront de nouveau réunis la dernière semaine d'août à l'INSEP
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Au lendemain de la Fête Nationale, la Fédération Française de BasketBall annonce la création du programme « LE LAB FRANCE BASKETBALL ».
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Bellenger / is / FFBB
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"Je me suis dit que ça allait être un chemin de croix"

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En 2001, deux ans après son arrivée à la tête du Pôle France, à l’INSEP, Richard Billant, ancien entraîneur en Pro B au Havre, reçoit un sacré cadeau. Entraîner l’Equipe de France U20. Celle de la génération 82-83, championne d’Europe U18 un an plus tôt à Zadar. Tony Parker, Boris Diaw, Mickaël Pietrus, Ronny Turiaf. Du luxe. Grand luxe. Une équipe qui doit malgré tout en passer par des qualifications en Hongrie pour assurer sa place à l’Euro 2002 en Lituanie. "J’arrivais en Equipe de France. 20 ans et moins quand même !", sourit l’actuel sélectionneur du 3x3. "Je me suis dit : ça va être super. On arrive à Székesfehérvár, à une heure de route de Budapest, début juillet. Une chaleur pas possible. Ils nous mettent dans un lycée. Des dortoirs. Par six. Pas de rideaux aux fenêtres. Des moustiques. La bouffe innommable. La totale." Sans Pietrus, la France remporte malgré tout ses cinq rencontres. Parker régale sur le terrain (25,8 pts, 6,8 pds) et en dehors, commandant des pizzas pour améliorer l’ordinaire de ses troupes.

Mais 12 mois plus tard, au coup d’envoi de la préparation, le leader maximo a disparu. Après une saison de rookie prometteuse, les Spurs ne tiennent pas à voir leur nouveau meneur titulaire arpenter les parquets des compétitions de jeunes. "L’année d’avant, dans des conditions de merde, tout s’était bien passé. Avec Parker tout le monde filait droit", remarque Richard Billant qui tombe, à Vittel dans un véritable panier de crabes. Les adolescents d’hier sont devenus des hommes. Qui se jaugent, se défient. "Ceux qui étaient partis aux Etats-Unis voulaient faire voir aux autres qu’ils étaient les meilleurs. Pareil pour ceux qui étaient déjà en pro. J’ai voulu faire venir Ilian Evtimov. Mais il ne faisait pas partie de l’équipe avant. Les autres le faisaient chier. Mais il n’a jamais bronché. C’est un mec génial." L’unité des junior en or est loin, l’ambiance clairement tendue et certains sont proches de faire leurs valises pendant la préparation. Mais le talent est bien présent et après un tournoi à Paris, à la Halle Carpentier, la France semble avoir trouvé sa vitesse de croisière.

A son arrivée à Alytus où elle loge dans un sanatorium en pleine forêt, elle sombre pourtant lors du match d’ouverture face à l’Espagne : 53-89. "Une branlée monumentale", souffle Richard Billant. "Une Bérézina." Les Bleuets alternent ensuite le chaud et le froid pour arracher la quatrième place de leur poule et un passage en quart de finale contre la Slovénie du trio magique Sasha Vujacic-Beno Udrih-Erazem Lorbek. Dos au mur, ils sortent le grand jeu dans le sillage d’un Mickaël Pietrus étincelant (23 points, 13 rebonds). Un feu de paille. Le lendemain, contre la Grèce, la défense tricolore, habituel point fort, passe au travers. Les Grecs se reposent avant tout sur leur duo d’arrières Vassilis Spanoulis-Nikos Zisis. "Il faudrait que je revoie le match. Peut-être l’analyserais-je différemment aujourd’hui mais dans mes souvenirs il y a eu de nombreuses mésententes", estime Richard Billant. "Ils avaient un système dérivé de flex et j’avais demandé des changements systématiques." Consigne tombée aux oubliettes. Spanoulis et Zisis se fendent de 50 points et 8 passes décisives en route vers le titre.

Les Français auront cependant le bon goût de conclure la compétition sur une remarquable prestation contre la Russie pour le bronze. "C’était un vrai pétard cette équipe", en rigole Richard Billant. "Ça aurait pu être un fiasco total. Je me rappelle qu’il y avait un petit lac à côté de l’hôtel à Vilnius. Avec Philippe Ory et Alain Garos on a plongé dedans à minuit, après la médaille. On était tellement soulagé de ne pas revenir bredouilles." 2002 marque incontestablement un tournant. Dans cette équipe, quatre joueurs (Diawara, Turiaf, Pietrus, Diaw) évolueront en NBA. Les staffs découvrent alors l’omniprésence des scouts, la valse des agents autour des familles et le difficile équilibre entre ambitions personnelles et collectives. Le début d’une nouvelle ère.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 9. Juillet 2020
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Privée de son leader Tony Parker parti en NBA, la génération 82-83 revient de Lituanie avec une médaille de bronze à l’Euro U20 2002, après avoir frôlé l’explosion en plein vol.
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Presse Sports
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"Beaucoup d’entraîneurs ne voulaient pas les coacher"

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Oubliez le monde des Bisounours. Celui des bonnes copines qui se serrent les coudes et marchent d’un même pas vers les médailles et la gloire. Chez les jeunes comme chez les seniors les ego et les susceptibilités sont des données à gérer pour les entraîneurs nationaux, tout autant que les considérations tactiques. A l’été 2015, Jérôme Fournier s’apprête à retrouver la catégorie U20 avec laquelle il a remporté une médaille d’or un an plus tôt. Mais le programme va être légèrement bousculé. "Plusieurs entraîneurs ne souhaitaient pas travailler avec cette génération", sourit le coach. "Patrick Beesley a insisté. Comme j’aime les challenges j’ai dit oui. Et ça n’a pas été sans mal... Tout a été compliqué même."

La génération 97, renforcée pour l’occasion par plusieurs éléments nées en 1998, a terminé 5e de l’Euro U16 puis 8e du Mondial U17. Elle repose notamment sur le duo Lisa Berkani-Ornella Bankole. Mais l’association prometteuse sur le papier ne se matérialise pas sur le terrain. Et terrible coup dur, dès la première mi-temps du premier match de la compétition, Bankole s’effondre, victime d’une rupture des ligaments croisés. Le fragile édifice construit pendant la préparation vacille. "Cela a déstabilisé pas mal de choses. Mais l’équipe a su se remobiliser." Malgré cette absence les Bleuettes enchaînent les succès. Russie et Espagne sont écartées pour signer un parfait 6-0 lors des deux phases de poule. Puis les Pays-Bas sont étrillés en quart de finale : +57 !

La demi-finale est en revanche plus tendue face à la Russie. En tête pendant l’intégralité du match, les Françaises voient fondre sur elles leurs adversaires dans les dernières minutes. Mais le récital de Lisa Berkani (23 points, 10 rebonds et 3 passes décisives) leur permet de se qualifier pour la finale. La Berruyère, en partance pour Montpellier, est un talent rare dans le basket féminin mais va passer au travers de la dernière rencontre en signant un 5/20 aux tirs. La France explose, 60-76 et repart de Slovénie avec une médaille d’argent, sa troisième défaite de suite en finale chez les U18. "Je retiens l’aventure mais pas la médaille", regrette Jérôme Fournier. "J’essaye de rester positif avec mes équipes mais le langage du corps peut trahir. Encore une fois on était sur la deuxième marche à écouter un hymne qui n’était pas le nôtre."

Un an plus tard, les U18 briseront la série. Avec Arnaud Guppillotte sur le banc et Alexia Chartereau en MVP. Une joueuse qui avait déjà pesé en 2015 en tournant à 12,0 points et 10,4 rebonds de moyenne avec un an d’avance. "Je savais qu’elle deviendrait une joueuse intéressante mais ça serait prétentieux de ma part de dire que j’imaginais sa carrière", confesse Jérôme Fournier qui avait choisi de la nommer capitaine en cours de préparation. "Elle s’est découvert une âme de leader. C’est là où je me suis dit qu’elle avait sans doute quelque chose de plus." Dans un groupe où la gestion des personnalités aura été délicate, la conquête de l’argent démontre s’il en était encore besoin que l’unité d’un groupe ne détermine pas le résultat final. "Il n’y a pas de recettes. Je me demande même si tu n’as peut-être pas plus de chances de gagner avec des gens qui ne s’entendent pas", s’interroge Jérôme Fournier.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
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Malgré une alchimie incertaine et une blessure handicapante, l’Equipe de France U18 féminines atteint la finale de l’Euro en 2015, en Slovénie.
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FIBA
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"Je savais depuis la veille qu’on allait gagner"

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La dernière marche est parfois trop haute. Six finales. Cinq défaites pour l’Equipe de France U18. Dont trois revers contre l’Espagne. Si les générations changent chaque année, un petit blocage mental n’est pas pour autant à écarter. "La superstition joue quand tu arrives en finale. Alors quand tu rejoues l’Espagne, on se dit : putain, mais ça va s’arrêter !" Pour Arnaud Guppillotte, qui avait vécu trois de ces déceptions, la série noire a pris à l’été 2016, à Sopron, en Hongrie au cours d’un Euro où la seule frayeur aura eu lieu lors d’un huitième de finale arraché 53-51 face à la Lituanie.

Les Bleuettes avaient pourtant survolé leur phase de poule, atomisant notamment la Croatie (+51) et la Slovénie (+42). La Lituanie, de son côté, n’a gagné aucun match. Et pointe un temps à -13, victime expiatoire face aux favorites. "Leur meilleure joueuse se pète la cheville en plus", se souvient Arnaud Guppillotte. "Ils font rentrer une petite qui ne ressemble à rien avec un bandeau dans les cheveux. Je dis à mon assistant, c’est qui elle ? Je ne sais même pas, elle a joué 2 minutes en 3 matches. En l’espace de trois minutes elle avait mis 11 points !" Les Baltes grignotent petit à petit leur retard et vont finalement mourir à deux longueurs, stoppées par une Alexia Chartereau décisives (16 pts, 10 rbds).

La sueur froide est passée. La France reprend sa marche en avant, écarte l’Italie et la Lettonie et attend le résultat d’Espagne-Russie pour connaître l’identité de son adversaire. Le 31 juillet, lorsque la finale débute, Arnaud Guppillotte pénètre dans la salle avec la certitude qu’une médaille d’or l’attend. "Je savais depuis la veille qu’on allait gagner. Et facilement en plus." Une fanfaronnade qui n’en est en fait pas une. "Après notre victoire en demi-finale nous sommes restés regarder Espagne-Russie. L’Espagne gagne. J’avais expliqué que la bascule mentale se faisait dans les 30 minutes après un match. Et plus tu joues tard, plus tu as le risque de ne pas basculer. Pendant 15 minutes nos filles avaient fêté ça, vu leurs parents. Et là Alexia Chartereau est arrivée pour renvoyer tout le monde aux vestiaires puis à l’hôtel. Quand les Espagnoles gagnent j’ai mis mon chrono et j’ai dit à mes assistants, si ça dépasse 20 minutes, demain soir on leur met une branlée. 20, 30, 40, 45 minutes. Et le lendemain on gagne de 30."

Le choc final n’en est effectivement pas un. Les Espagnoles sont étouffées, ne parviennent qu’à inscrire 19 points en première mi-temps et explosent totalement dans le dernier quart-temps (-19). Tima Pouye flirte avec un triple-double (12 points, 8 rebonds, 7 passes) mais c’est une nouvelle fois Chartereau qui montre la voie : 19 points et 12 rebonds. La jeune femme, qui vient de disputer l’Euro U20 quelques jours plus tôt, ne le sait pas encore mais elle a disputé pour l’occasion son dernier match chez les jeunes. Au mois de mai 2017, alors qu’elle n’a encore que 18 ans, elle est appelée pour la première fois chez les A.

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Juillet 2020
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En 2016, pour la deuxième fois les U18 féminines sont championnes d’Europe de la catégorie en venant enfin à bout de leur ennemi intime, l’Espagne.
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FIBA
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"Je voulais qu’on soit confiné, j’étais précurseur"

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Des kilomètres et des kilomètres en bus. Des heures et des heures. Ensemble. Pas le choix. De la campagne serbe à Bucarest, en Roumanie. Un road trip de huit heures qui peut terminer en crêpage de chignon ou en union sacrée. "8 heures dans un bus, ça crée des souvenirs, on a vraiment traversé des paysages idylliques. Mais c’est ce que je voulais, qu’on soit un peu confiné, j’étais précurseur", sourit Jérôme Fournier, l’entraîneur des U18 féminines en 2012. C’est sa deuxième campagne avec la catégorie. La précédente, trois ans plus tôt, s’est conclue sur une médaille d’argent à l’issue d’une finale perdue contre l’Espagne. "Je fais ce métier pour plein de raisons. Une des raisons qui m’amine c’est la compétition. Et la compétition pour moi n’a de sens qu’à partir du moment où il y a victoire. Je ne sais pas qui a inventé les podiums en se disant que ça serait bien de récompenser le deuxième, le troisième. Une compétition soit tu la gagnes soit tu la perds."

Et en U18, la France a plutôt l’habitude la perdre. En 1981, 2002, 2009 et 2011 elle trébuche sur la dernière marche. Alors, en 2012, faute d’une connaissance précise de la génération 94-95, Jérôme Fournier mise sur une longue préparation à l’étranger et une vie en communauté qui doit permettre aux talents tricolores de performer le jour J. La méthode fonctionne et le 26 juillet l’Equipe de France débute son Euro par une victoire sur l’Espagne. Elle enchaîne sur trois nouveaux succès, cale contre la Russie, avant de reprendre sa marche terminant première de sa poule. La Croatie et les Pays-Bas sont écartés en quart et en demi-finale pour s’offrir une deuxième chance contre la Russie, "la meilleure équipe du tournoi" selon Jérôme Fournier.

Les Bleues s’appuient dans le tournoi sur une rotation assez limitée et sur le talent de deux futures internationales chez les A, Olivia Epoupa et Valériane Ayayi. L’ailière est la meilleure scoreuse du groupe mais va vivre une mauvaise soirée en finale. 1/6 aux tirs et un passage par l’infirmerie en cours de rencontre : "Elle fait son plus mauvais match de la compétition. Mais à sa décharge elle se fait péter la lèvre, part dans le vestiaire se faire recoudre et revient finir le match. Valériane est souvent considérée comme une princesse mais les gens ne la connaissent pas vraiment." Le dernier acte est particulièrement tendu. A 10 minutes du buzzer, la Russie mène encore 44-46. Mais une puce d’1,64 m va faire basculer la rencontre. Olivia Epoupa se démultiplie. Elle se fend de 20 points, 12 rebonds, 5 passes décisives et 2 interceptions pour ponctuer une phase finale de rêve et faire main basse sur le titre de MVP, deux ans après avoir obtenu pareil honneur dans la catégorie U16. "Olivia surprend en permanence. Quand elle était jeune elle était même à se surprendre elle-même. En 2010 à l’Euro U16 elle avait raté un lay-up à 1 contre 0 face aux Russes en demi-finale qui avait sans doute coûté le match à l’équipe. Elle avait fini en pleurs. Et sa force c’est qu’elle ne fait jamais deux fois la même erreur."

Au bout du suspense, la France s’impose 65-61 pour monter sur la plus haute marche du podium. Jérôme Fournier retrouvera cette génération en 2014 en U20 pour une nouvelle médaille d’or et un nouveau titre de MVP pour Epoupa, la seule joueuse européenne à avoir été élu meilleure joueuse dans trois catégories d’âge différentes. De quoi recevoir les louanges de son entraîneur : "Personne dans notre histoire ne fait ces choses-là… C’est une championne. Et qui n’a pas besoin des autres. Qui n’a pas besoin du système pour la porter."

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ÉQUIPES DE FRANCE JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 2. Juillet 2020
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En 2012, l’Equipe de France U18 remporte la première médaille d’or de la catégorie dans le sillage de la MVP de la compétition, Olivia Epoupa.
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FIBA
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Entre interrogations et promesses

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Cet été, Aimé Toupane aurait disputé sa 12e campagne consécutive chez les U20. Un véritable sacerdoce compte tenu des particularités de la catégorie. Depuis des années, l’entraîneur du Pôle France doit gérer une réalité incontournable. A 19 ou 20 ans, les meilleurs joueurs français sont souvent lancés dans une démarche qui doit leur permettre de se positionner au mieux dans l’optique de la draft NBA. Mais les défections se sont faites sans cesse plus nombreuses, culminant en 2016 sur une 13e place qui faillit envoyer la France en division B européenne. La gestion des ambitions individuelles et des besoins collectifs est un exercice particulièrement délicat à gérer mais depuis trois campagnes, les U20 ont systématiquement rallié le dernier carré de l’Euro.

En 2020, Aimé Toupane pouvait travailler sur une double génération et notamment les 2001, champions d’Europe U16 et vice-champions du Monde U17. Un groupe particulièrement talentueux et au sein duquel les deux principaux leaders sont déjà tournés vers d’autres objectifs. Théo Malédon et Killian Hayes sont attendus très haut dans la draft qui s’annonce. Même si le processus habituel a été bousculé par la pandémie mondiale du CoVid19, les scouts NBA n’ont jamais cessé de glaner des informations sur les prospects tricolores. Exilé à Ulm, en Allemagne, Hayes pourrait devenir le Français le plus haut drafté de l’histoire (Ntilikina 8e). Maledon a connu une saison délicate mais impossible d’oublier que le Normand évoluait, à 18 ans, en Euroleague et avait déjà pris pied en Equipe de France. Dernier élément concerné par la draft, Joël Ayayi s’est laissé une porte de sortie pour réintégrer son université de Gonzaga.

Même sans eux, les 2001 proposent des profils taillés pour le très haut niveau au premier rang desquels Ismaël Kamagate. Le longiligne intérieur du Paris Basketball a totalement explosé, profitant également d’une double licence qui lui a permis de disputer 11 matches supplémentaires avec le Pôle France en NM1. Le club de la capitale s’est largement reposé sur la jeunesse puisque Juhann Bégarin et Milan Barbitch figuraient également dans la rotation. "Ils ont fait le bon choix", positive Aimé Toupane. "Jean-Christophe Prat les a mis sur le terrain. On a particulièrement suivi Ismaël Kamagate et je pense que l’objectif est d’en faire un titulaire la saison prochaine." Redoutable rebondeur-contreur, efficace à la finition, le jeune homme possède une marge de progression évidente et tournait à 7,5 points, 4,7 rebonds et 1,8 contre lors des 10 derniers matches avant l’interruption de la saison.



Son utilisation et celle de Barbitch (3,5 pts en 11’) démontrent que l’antichambre de l’élite est un point de chute pertinent pour les jeunes français. "C’est une étape qui peut être intéressante", remarque Aimé Toupane. "La marche entre les niveaux est importante. Et les gamins mettent beaucoup en avant les parcours d’Evan Fournier, Edwin Jackson ou Adrien Moerman. Il y a une réflexion collective des joueurs, des parents et des entourages sur les possibilités qu’offrent cette étape intermédiaire." Cette destination, d’autres joueurs l’ont suivie avec une certaine réussite. Barré à Gravelines-Dunkerque, Lucas Bourhis était un deuxième meneur très à l’aise chez le leader de la division (5,3 pts en 17’). Son coéquipier au centre de formation du BCM, Louis Marnette a quitté le championnat espoirs en cours de saison et l’espace de 10 rencontres en Alsace a fait apprécier ses remarquables qualités d’adresse (7,2 pts en 16’ à 40,4% à trois-points). Gros potentiel dont l’envergure et la dimension défensive avait tapé dans l’œil des scouts NBA, Kenny Baptiste a lancé sa carrière à Quimper (3,6 pts en 11’) tandis que le puissant Mathis Dossou-Yovo a rallié Evreux (4,7 pts, 3,3 rbds en 14’).

Un rôle c’est ce que recherche désespérément l’un des talents les plus prometteurs du basket français mais qui s’est quelque peu perdu depuis quelques mois. Depuis son départ de l’ASVEL, Malcolm Cazalon a rejoint Bourg. Déçu de son temps de jeu il a rallié la Belgique sans y trouver son bonheur. Puis la Serbie, sans avoir encore l’occasion d’y évoluer. Le club de Mega Leks est une vitrine pour exposer les talents de l’agent Misko Raznatovic et Cazalon a désormais toutes les cartes en main pour reprendre son envol en espérant ne pas avoir perdu trop de temps. Aimé Toupane était également curieux des possibilités de Tom Digbeu, ancien élève du Barça mis en couveuse par le Zalgiris Kaunas dans l’équipe de Preinai et dont l’évolution est un mystère.

D’autres membres des U20 ont eu l’occasion d’effectuer quelques incursions en Jeep®Elite. C’est le cas principalement de Yohan Choupas à Pau, Timothé Crusol à Limoges et Karlton Dimanche à Cholet. La porte s’est moins ouverte pour Matthieu Gauzin au Mans ou Essome Miyem à Strasbourg mais tous ces joueurs avaient démontré leur compétitivité dans le concert européen de jeunes. "L’équipe était complète avec des possibilités défensives et offensives. Une équipe équilibrée avec de la polyvalence et de la taille. J’étais confiant pour aller chercher le podium", regrette Aimé Toupane. "Pour beaucoup cela marquait la fin de l’équipe nationale mais aussi le début d’autre chose. Cela pouvait donner un capital confiance qui servait à lancer leur carrière. Et cela va bien au-delà du résultat des compétitions. Se retrouver tous les étés vaut tout l’or du monde dans les moments difficiles."

 

Joueur Taille Poste Club
Joël Ayayi 1,96 2 Gonzaga (NCAA)
Kenny Baptiste 1,98 3 UJAP Quimper (Pro B)
Lucas Bourhis 1,78 1 ADA Blois (Pro B)
Maxime Carene 2,09 5 CSP Limoges
Yohan Choupas 1,90 1-2 Pau Lacq Orthez
Marko Coudreau 2,04 4 North Dakota
Karlton Dimanche 1,92 1 Cholet Basket
Mathis Dossou Yovo 2,05 5 ALM Evreux (Pro B)
Jacques Eyoum 1,95 3-4 Le Mans SB
Sydney Hawmmond 2,13 5 CSP Limoges
Calvin Hippolyte 1,98 3 La Havre (NM1)
Florian Leopold 2,03 4-5 Cholet Basket
Yoann Makoundou 2,06 4-5 Cholet Basket
Babacar Niasse 1,92 2 Denain (Pro B)
Johan Randriamananjara 1,99 3 JL Bourg
Théo Rey 1,91 1 JL Bourg
Hugo Robineau 1,96 2 Cholet Basket
Génération 2001    
Joueur Taille Poste Club
Gerald Ayayi 1,88 1 Pau Lacq Orthez
Milan Barbitch 1,96 1-2 Paris Basketball (Pro B)
Hugo Besson 1,91 2 Elan Chalon
Malcolm Cazalon 1,98 3 Mega Leks (Serbie)
Timothé Crusol 1,9 1-2 CSP Limoges
Hugo Benitez 1,87 1 JL Bourg
Léo Billon 1,97 1-2 Boulazac
Anthony Da Silva 1,86 1-2 Nanterre 92
Tom Digbeu 1,96 2 Prienai (Lituanie)
Melvyn Ebonkoli 2,01 4 Putnam Academy
Samuel Eyango Dingo 2,07 4-5 Nanterre 92
Matthieu Gauzin 1,91 1-2 Le Mans
Killian Hayes 1,96 1 Ulm (Allemagne)
Ismaël Kamagate 2,11 5 Paris Basketball (Pro B)
Théo Malédon 1,92 1 LDLC ASVEL
Louis Marnette 1,91 2 Souffelweyersheim (Pro B)
Essome Miyem 2,08 5 Strasbourg IG
Sya Plaucoste 1,92 2 ADA Blois (Pro B)
Shawn Tanner 1,97 2-3 Sharks Antibes (Pro B)
Lorenzo Thirouard 1,97 2-3 Metropolitans

 

Surtitre: 
EDF JEUNES
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 16. Juin 2020
Vignette: 
Chapeau: 
C’est à Klaipeda, en Lituanie, que l’Equipe de France U20 masculine devait disputer son Championnat d’Europe, du 11 au 19 juillet. Dans une catégorie où les absences dictent souvent les choix du sélectionneur, la cuvée 2020 aurait pu permettre de viser haut.
crédit: 
FIBA
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Générations complémentaires

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"C’est pour moi une très belle génération", estime Jérôme Fournier, l’entraîneur des U20 féminines. "Dans la continuité de l’été dernier cela aurait permis de solliciter les 2000 qui ont déjà participé à l’Euro 2019, associées à cette formidable génération 2001 qui a fait la démonstration, avec des effectifs à géométrie variable, qu’elle pouvait toujours performer."

Il y a un an, à Klatsvy, en République Tchèque, la France avait décroché une médaille de bronze et s’était appuyée sur 4 éléments nées en 2000, toujours éligibles aujourd’hui dans la catégorie U20. L’une d’elles, qui faisait ses débuts en compétition internationale, avait été une véritable révélation. A 19 ans, Serena Manala est un profil rare dans le basket féminin français. Ses 2,02 m et sa puissance en font potentiellement une arme fatale, à condition de s’adapter à ses caractéristiques. "Ce n’est pas une petite adaptation, c’est une grande adaptation", sourit Jérôme Fournier. "Tous les repères changent avec elle. Ce n’est pas qu’elle est mieux traitée, c’est qu’elle est traitée différemment. Le travail réalisé en 2019 était exceptionnel. On imaginait que ce serait encore mieux cet été. Je crois vraiment en Serena. Qu’en l’accompagnant on peut l’amener en Equipe de France."

A ses côtés, Océane Monpierre, Hélène Jakovljevic et Nabala Fofana avaient également posé un pied sur le podium. Du trio, Monpierre est celle qui a trouvé le plus large champ d’expression en Ligue Féminine. Avec Roche Vendée elle passe 18 minutes en moyenne sur les parquets de LFB pour 7,6 points et 3,4 rebonds de moyenne. Non retenue il y a un an, l’intérieure Sixtine Macquet semble avoir réalisé ces derniers mois d’immenses progrès. Le 19 janvier dernier elle s’est ainsi fendue de 22 points en 24 minutes face à Montpellier. Une efficacité que l’on retrouve dans son rendement impressionnant de 6,2 points en 11 minutes par match.

Elles sont rares cependant à pouvoir évoluer dans l’élite et comme chez les 1999 avant elles, nombre de joueuses avaient décidé de poursuivre leur aventure basket aux Etats-Unis. Les expatriés constituaient près de 50% de l’équipe en 2019 et si plusieurs étudiantes US figuraient encore dans le groupe élargi pensé par Jérôme Fournier, leur impact allait diminuant : "L’équipe reposait en partie sur les Américaines il y a un an. Leur apport aurait été plus marginal cette année."

Une situation liée notamment à la présence de la génération 2001, championne d’Europe U16 en 2017 et troisième du championnat d’Europe U18 2019 malgré les absences de Marine Fauthoux, Iliana Rupert, Zoé Wadoux et Kendra Chery. Un résultat qui démontre la richesse de cette génération. "Le vivier est très important et le mélange vraiment très intéressant, la complémentarité réelle." D’autant plus vrai qui si les grands gabarits figuraient majoritairement chez les plus âgées, les arrières pullulent chez les plus jeunes. "Il y a des joueuses qui aiment scorer, avec de l’agressivité dans le tir et le drive. J’ai toujours aimé avec un process défensif. Et c’est notre public en France. Mais pour le coup cette équipe avait bien plus de talent offensif." Pas épargnée par les blessures, Wadoux demeure une redoutable menace extérieure. A 19 ans Chery est déjà bien intégrée dans la rotation de Roche Vendée en LFB (16 minutes). Il en va de même pour Marie Pardon à Tarbes (4,5 points en 23 minutes) tandis que Janelle Salaun, élue dans le cinq idéal de l’Euro U18 l’été dernier, a été plus discrète dans une plus grosse cylindrée (10 minutes à Charleville).

Si la NCAA était la destination tendance il y a peu, c’est désormais la Ligue Féminine 2 qui a retenu les préférences des prospects. Elles sont nombreuses à y tenir un véritable rôle. De quoi répondre à une problématique qui avait pénalisé la catégorie depuis quelques années. Là où les U18 ont décroché 9 podiums en 10 ans, les U20 n’en ont obtenu que 3. "En France nos jeunes joueuses jouent peu, contrairement aux autres nations", pointe du doigt Jérôme Fournier. "L’avance que le système du Pôle France et des centres de formation nous offraient en U16 ou U18 se comblaient par la suite." Une analyse que l’entraîneur fédéral tempère cependant. "La catégorie U20 aujourd’hui encore plus qu’hier affronte un frein à la performance collective, c’est le fait qu’elle ne pouvait compter sur les meilleures joueuses. De Valériane Ayayi en 2014 et je peux prends toutes les années dans la foulée. Tant mieux pour notre système. Quand tu n’as pas une génération exceptionnelle, c’est plus difficile. Mais on ne va pas refaire l’histoire."

Valériane Ayayi, Alexia Chartereau, Marine Fauthoux, Iliana Rupert, le basket français n’a eu de cesse de se renouveler depuis plusieurs années, assurant un maintien constant au sein du gratin mondial. La génération 2000, si elle ne comptait pas dans ses rangs des talents de cette dimension, laissera malgré tout une marque dans l’histoire. "Je voulais faire en sorte qu’elles puissent faire le deuil d’une équipe nationale sur une bonne note", conclut Jérôme Fournier. "Au-delà de la médaille de bronze de l’année dernière, l’état d’esprit dans lequel elles se sont investies et leur mentalité étaient extraordinaires. C’est une génération qui aime l’Equipe de France et il y avait beaucoup de tristesse de leur part à ne pas terminer sur une compétition."

Génération 2000

Joueuse Taille Poste Club
Coralie Chabrier 1,69 1 LDLC Asvel Féminin
Margot De Freitas 1,88 4-5 Toulouse MB (LF2)
Nabala Fofana 1,86 5 Nantes Rezé
Caroline Germond 1,70 1 South Plains College (JuCo)
Maria Guramare 1,88 4 Harvard (NCAA)
Hélène Jakovljevic 1,77 2 Landernau Basket
Diaba Konate 1,70 1 Idaho State (NCAA)
Sixtine Macquet 1,96 5 Charnay Basket
Serena Manala 2,02 5 Basket Lattes Montpellier
Jessica Mavambou 1,84 4 As Aulnoye (LF2)
Sirine Mehadji 1,90 4-5 Basket Landes
Océane Monpierre 1,70 1 Roche Vendée BC
Kenza Salgues 1,75 2 Miami (NCAA)


Génération 2001

Joueuse Taille Poste Club
Kendra Chery 1,85 3-4 Roche Vendée Basket
Yohanna Ewodo 1,82 3 C' Chartes BF (LF2)
Ewl Guennoc 1,74 1 USO Mondeville Basket (LF2)
Camille Hillotte 1,81 2-3 C' Chartes BF (LF2)
Jade Hamaoui 1,81 2 Bourges Basket
Anaia Hoard 1,78 2 Wake Forest (NCAA)
Tenin Magassa 1,90 5 COB Calais (LF2)
Eve Mahoutou 1,82 3-4 Reims BF (LF2)
Marie Pardon 1,78 1 Tarbes GB
Janelle Salaun 1,88 3-4 Flammes Carolo 
Zoé Wadoux 1,78 2 ESB Villeneuve D'Ascq 
Eve Wembanyama 1,82 5 LDLC ASVEL Féminin
Olivia Yale 1,78 2-3 Reims BF (LF2)

 

Surtitre: 
EDF Jeunes
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 8. Juin 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
C’est à Sopron, en Hongrie, que l’Equipe de France U20 féminine devait disputer son Championnat d’Europe, du 8 au 16 août. Cet été leur entraîneur, Jérôme Fournier, pouvait travailler sur deux années d’âge (2000 et 2001), une possibilité qui offrait de réelles perspectives aux Bleuettes.
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FIBA
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L’avenir en grand

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Alors que les différents championnats sont à l’arrêt pour lutter contre le COVID 19, la FFBB vous propose de découvrir quelques-uns des meilleurs prospects français. On termine aujourd’hui notre tour d'horizon avec le phénomène Victor Wembanyama, international U16 l’été dernier.

Quand on atteint 1,80 m sous la toise à 10 ans, passer inaperçu est compliqué… Quand six ans plus tard on culmine à 2,18 m et qu’on laisse l’Europe du basket pantois lors de sa première compétition internationale d’envergure, se cacher n’est plus au programme. Sa famille et le club de Nanterre 92 font pourtant tout pour protéger Victor Wembanyama d’une attention qui ne fera que croître dans les années à venir. Inutile de prendre des gants, le basket français n’a jamais élevé en son sein un potentiel comme celui de ce jeune homme de 16 ans. Le jeu des comparaisons est vain. Même en élargissant le spectre au basket mondial. Nombreux sont ceux qui évoqueront le cas Kristaps Porzingis. Le Letton de 2,21 m présente lui aussi une combinaison de taille, d’adresse et de mobilité totalement hors normes. "Mais ce n’est pas le meilleur exemple", glisse dans un sourire le principal intéressé. "Il y a des aspects offensifs qui sont absents de son jeu et que je voudrais atteindre. C’est difficile de trouver un joueur auquel s’identifier. Je me dis que c’est à moi de devenir le point de comparaison des autres." Une sortie qui pourrait passer pour de la prétention adolescente si elle n’était pas tout simplement le constat implacable d’une réalité incontournable : Victor Wembanyama est un modèle unique

Une organisation spéciale

Son développement requiert donc une mobilisation inédite pour son club. C’est une véritable cellule Wembanyama qui s’est mise en place pour organiser les semaines de la pépite, élève (avec un an d’avance) en première au lycée. "De par son potentiel, son profil, ses caractéristiques, on ne peut pas le traiter comme un espoir lambda. Il y a toute une organisation à mettre en place autour de son développement", admet aisément Pascal Donnadieu. Un entraîneur des pros qui a suivi avec attention l’évolution du joueur dans les catégories de jeunes. Lorsque celui-ci a quitté Le Chesnay Versailles pour les Hauts-de-Seine, c’est son frère, Frédéric, aujourd’hui General Manager, qui a dirigé Wembanyama lors de ses premiers entraînements en U11. C’est dans cette catégorie que Michael Allard, alors entraîneur à Nanterre, avait découvert celui qu’il avait pris pour un assistant coach avant de le voir s’aligner sur le parquet. Avec l’accord de ses parents, ce gabarit exceptionnel avait rejoint Nanterre pour y poursuivre sa formation. U11, U13, U15, U18, espoirs il continue de grandir, au propre comme au figuré, et est même rentré en jeu en EuroCup, alors qu’il n’avait pas encore fêté son 16e anniversaire.



Concilier ambition et patience, développement et efficacité est un exercice délicat pour le club et pour tous les entraîneurs mobilisés autour du phénomène, qui évolue dans un cocon familier et protecteur : "Mon frère Frédéric a un lien très fort avec lui et une proximité avec ses parents", explique Pascal Donnadieu. "Il fait régulièrement des points avec eux pour gérer toutes les sollicitations qui l’entourent. Vincent Dziagwa, notre préparateur physique, s’en occupe tout le temps. Il a des entraînements personnalisés avec Michael Bur, coach des espoirs, Jessy Valet coach des U18 et Philippe Da Silva, assistant coach avec les pros." Avec l’élimination en Coupe d’Europe, Wembanyama devrait commencer à participer à quelques entraînements avec le groupe de JeepElite même si plusieurs obstacles demeurent. "La priorité numéro un c’est l’école", prévient ainsi Michael Bur. "Ensuite l’objectif c’est de le développer physiquement. En fonction de ses cours on place trois séances de musculation par semaine." En dépit de sa taille, le joueur demeure un adolescent encore frêle. Pas question de risquer une blessure en le jetant trop tôt en pâtures à des hommes aguerris aux combats dans la raquette. "Il est forcément hors normes. Ce qui rend les choses complexes c’est sa technicité avec les jeunes et son physique lorsqu’il évolue avec les professionnels", note Pascal Donnadieu.

Un profil unique

En 2018/19, Wembanyama, né en 2004 et donc U15, a évolué avec les U18 du club qui ont atteint le Final Four. Cette saison, s’il a participé à deux rencontres U18 lors de la première phase, c’est avec les espoirs qu’il s’exprime. Face à des éléments parfois plus âgés de 5 ans ! Il y bénéficie de 20 minutes de temps de jeu par match pour 10,2 points, 4,5 rebonds et 3,3 contres de moyenne. Meilleur contreur du championnat il a également tenté sa chance à 27 reprises à trois-points lors des 11 premières rencontres, un rappel de son profil totalement inédit. "C’est un phénomène du fait de sa taille, de son envergure et de sa technique", relève Pascal Donnadieu. "Je n’ai jamais vu un joueur avec un profil physique pareil avoir des mains et une dextérité aussi au-dessus de la moyenne. Il a cette faculté à s’écarter du panier et il ne faut pas le faire jouer contre nature. Il faut trouver le bon alliage entre le fait qu’il se retrouve près du panier offensivement comme défensivement, sans lui interdire d’aller jouer à l’extérieur."

L’été dernier, à Udine en Italie, c’est sur le plan défensif que Wembanyama avait marqué l’Euro U16 de son empreinte. La France avait atteint la finale de la compétition dans le sillage de son sémaphore, élu dans le cinq idéal. 7 contres face à la Serbie, 21 rebonds et 8 contres face à la Croatie, sa vitesse de déplacement, son agilité et son timing constituaient une combinaison mortelle pour les adversaires des Bleuets. Un impact de ce côté du terrain loin d’être attendu par le staff comme par le joueur lui-même. "J’ai toujours fait des contres parce que j’étais grand et coordonnée", analyse-t-il. "Mais jamais par la lecture du jeu comme avec l’Equipe de France. C’est devenu un plaisir." Un plaisir résultat d’une prise de conscience, alors que ses premiers pas avec les U16, lors du tournoi de Bellegarde quatre mois avant l’Euro, avaient été plus que compliqués. Au point que Bernard Faure envisageait un instant de ne pas emmener son géant en Italie. "C’est vrai que cette  idée  m’a  traversé l’esprit une seconde", rappelait-il à son retour d’Udine. "Il était là pour apporter sa taille et on le voyait vraiment souffrir  face  à  des  adversaires  qui  avaient  un  physique  complètement  différent. À partir de ce moment, on a essayé de le mettre dans des  conditions  optimales pour avancer. Il est revenu au mois de juin avec une toute autre approche qui montre que c’est un garçon intelligent, qui sait s’adapter. Au fur et à mesure de la  préparation, vu ses progrès il n’y avait plus de questions à se poser, sa présence était une évidence.  Maintenant avec quel statut ? On était tous loin de penser qu’il allait nous changer l’équipe et  bousculer la hiérarchie comme il l’a fait."

Liberté et cadrage

Une performance qui ne fait qu’amplifier les attentes pour un joueur déjà courtisé par le FC Barcelone (il avait participé à la Mini Copa Endesa en février 2018 sous les couleurs catalanes), mis en avant sur le géant des médias américains ESPN et suivi par les scouts NBA en prévision de la draft. Et pourtant, avec un naturel désarmant, Victor Wembanyama estime que ceux qui l’ont découvert l’été dernier "n’ont vu que 50% de mon jeu". Une analyse partagée par Michael Bur. "A l’Euro U16 j’ai beaucoup aimé la dimension dissuasion. On a découvert un Victor avec de la gnaque, de l’énergie, de l’intensité. Mais offensivement on n’a pas vu son potentiel." Une perspective effrayante sur laquelle il travaille avec application, continuant de développer des savoir-faire habituellement étrangers à des joueurs de sa taille. "On ne m’a jamais bridé", précise-t-il. "J’ai eu la chance de toujours avoir des entraîneurs bienveillants qui ne me fermaient aucune voie." Celle qui doit l’amener à devenir un joueur qui n’existe pas. "Il peut réaliser des choses dignes d’un poste 1 ou 2. Ça me sidère", souffle Pascal Donnadieu. "Il réalise des prouesses techniques avec une facilité... Après on essaye de temps en temps de le freiner parce qu’il s’enflamme un peu." "Victor tente des passes venues d’un autre monde parfois", sourit Michael Bur. "Des trucs que personne n’a vu. Parfois ça passe, parfois non. C’est un joueur à part à qui il faut laisser une certaine liberté. Il faut jongler entre la liberté et le cadrage."



En dépit de ses interminables segments, Victor Wembanyama possède une aisance balle en main, une vista et une stabilité sur son tir extérieur que ses formateurs ne peuvent ignorer. "Ce n’est pas un intérieur, ce n’est pas un extérieur", avance Michael Bur. "Avec Victor tout va plus vite. Il faut constamment s’adapter, trouver des exercices. C’est une éponge et il faut se creuser la tête. Il fonctionne à base de challenges. Quand on lui en fixe un et qu’il l’atteint, il faut passer à autre chose." Au-delà d’un physique à renforcer pour tenir le choc chez les professionnels, le Nanterrien doit également se concentrer sur son niveau d’intensité et d’investissement. Une détermination qui lui avait permis de briller à l’Euro U16 et qu’il doit afficher quotidiennement à Nanterre. "Il demande à ce que l’on soit plus exigeant. Et quand on le pique au vif, il réagit", positive Michael Bur. "Ce qui est impressionnant c’est que Victor adore le basket. Pour lui c’est un plaisir avant tout. Il a toujours la banane quand il vient aux entraînements. Mais il sait se faire mal, demande des conseils et veut toujours en faire plus."

Les Jeux dès 2024 ?

Autour de lui, tout un club est mobilisé. Le Palais des Sports Maurice Thorez lui est ouvert quand son emploi du temps le permet, le secteur médical est concerné pour éviter les blessures et une attention toute particulière est portée à la nutrition. Une individualisation du suivi qui pourrait susciter quelques tensions auprès des autres pensionnaires du centre de formation. "Je suis toujours dans la communication et l’explication", désamorce Michael Bur. "Aujourd’hui Victor a prouvé des choses, lors de l’Euro U16 notamment. Mais si je dois le suspendre pour l’école je le ferai. Il n’y a pas de jalousie à Nanterre. Notre cri c’est Nanterre tous des frères. Le club se mobilise et c’est normal. Il le mérite. C’est une bonne personne au-delà de son talent. Les autres joueurs le comprennent d’autant plus que certains ont été ses coéquipiers depuis U11 ou U13. Et ils réalisent que si nous sommes par exemple invités au tournoi juniors de l’Euroleague, c’est grâce à lui."

Du 7 au 9 février, les U18 de Nanterre étaient à Kaunas en compagnie du Zalgiris, de la Joventut Badalone ou du Fenerbahçe Istanbul. Une nouvelle occasion pour les scouts d’évaluer le potentiel d’un joueur qui suscite convoitises et curiosités. Mais qui reste pour le moment à l’écart de toute forme d’agitation : "On me protège et ça me va très bien. C’est ce que je préfère", sourit-il. "Nanterre dit non à beaucoup de choses… à tout en fait. En temps voulu, et avec les personnes que l’on souhaite, on acceptera." En attendant, Wembanyama se projette vers sa fin de saison et la Coupe du Monde U17 qui se déroulera à Sofia du 4 au 12 juillet. Avec l’envie de poursuivre son entreprise de démolition débutée en U16 : "J’avais l’envie de dominer l’adversaire. Et je suis toujours comme ça aujourd’hui."

Un état d’esprit conquérant qui doit le mener loin. Très loin. Car un tel potentiel suscite bien évidemment des attentes immenses. Le joueur en a conscience et semble gérer plutôt bien l’étiquette de licorne qui lui colle désormais à la peau. "Il est resté le même et ses parents lui gardent les pieds sur terre", estime Pascal Donnadieu. "Au-delà de son potentiel immense, Victor a le plaisir de jouer. Et pour un garçon de 16 ans c’est capital de garder cette joie, cet enthousiasme." Si Nanterre a servi de tremplin à des internationaux comme Edwin Jackson, Adrien Moerman ou Evan Fournier par le passé, la réussite d’un enfant du club aurait une saveur encore plus particulière. "Son avenir ? Une grande carrière NBA bien évidemment", se lance Donnadieu qui n’oublie pas sa casquette d’assistant coach de l’équipe nationale. "S’il pouvait être le leader de l’Equipe de France à moyen ou long terme… Paris 2024 ? On ne peut rien s’interdire. Même s’il est jeune et que ça paraît fou…" Avec Victor Wembanyama tout est forcément géant.

Surtitre: 
Prospects
Auteur: 
Par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 12. Avril 2020
Vignette: 
Chapeau: 
A 16 ans, Victor Wembanyama (2,18 m) est le plus grand espoir du basket français. Dans tous les sens du terme. Ses prestations à l’Euro U16 l’été dernier n’ont fait que nourrir fantasmes et attentes autour d’un joueur au profil unique, couvé par son club de Nanterre 92.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Moussa d’Amérique

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Alors que les différents championnats sont à l’arrêt pour lutter contre le COVID 19, la FFBB vous propose de découvrir quelques-uns des meilleurs prospects français. On poursuit notre tour d’horizon avec Moussa Diabate, international U18 l’été dernier.

A l’été 2018, Bernard Faure, l’entraîneur de l’Equipe de France U16, attendait avec curiosité le retour sur nos rivages de Moussa Diabate, exilé depuis deux ans aux Etats-Unis, pour l’Euro U16. Avec les Bleuets, le jeune homme marque les esprits : 11,1 points et 10,3 rebonds de moyenne dont une partition monumentale en quarts de finale face à la Serbie avec 16 points et 17 rebonds. A l’été 2019, Lamine Kébé, l’entraîneur de l’Equipe de France U18, attendait avec curiosité le retour sur nos rivages de Moussa Diabate exilé depuis trois ans aux Etats-Unis, pour l’Euro U18. Avec les Bleuets, le jeune homme marque les esprits : 13,1 points, 11,1 rebonds de moyenne et un découpage en règle de la Grèce en phase de poule avec 14 points et 20 rebonds.

La fuite

En deux compétitions internationales, Moussa Diabate a balayé les doutes concernant son évolution loin des structures de formation du basket français. L’ancien joueur de la Saint-Charles Charenton fait partie des tous meilleurs prospects mondiaux de sa classe d’âge. Ses qualités athlétiques sont époustouflantes, son niveau d’intensité spectaculaire et sa marge de progression encore bien réelle, lui qui compte à peine plus de six ans de basket dans les jambes. "S’il n’a pas de pépins, il sera drafté, j’en suis persuadé", tranche sans hésitation Lamine Kébé. Son départ en novembre 2016 avait beaucoup fait parler dans le tout petit monde des formateurs du basket francilien. Diabate a alors 14 ans et débute sa deuxième saison en U15 France avec la Saint-Charles Charenton. Son duo avec Daniel Batcho fait saliver les spécialistes. L’équipe du Val de Marne enchaîne les victoires mais après cinq journées et alors qu’il est attendu avec l’Ile de France au Camp Inter Zones au Temple sur Lot, le Parisien disparaît. Les dirigeants de Charenton n’auront plus de nouvelles de leur pépite, orientée par un intermédiaire vers le lycée de Montverde en Floride. Un dépaysement total pour un joueur aussi jeune. Et si la destination est prestigieuse, l’établissement ayant vu passer des stars comme Ben Simmons ou D’Angelo Russell, l’adaptation s’avère particulièrement ardue. "J’ai eu des moments de prise de conscience qui ont été très importants dans ce que je fais aujourd’hui", estime Moussa Diabate. "A Montverde, après deux mois c’était terriblement difficile. Je devais m’habituer à un nouveau jeu. Je ne comprenais rien, je ne parlais pas anglais. Je n’étais même pas dans l’équipe 1. J’étais loin. Je me demandais ce que je faisais là."

Malgré l’envie de trouver rapidement un billet retour, Diabate s’appuie sur sa foi et son talent pour s’accrocher et gravir les échelons. Depuis, il a changé chaque année d’institution et figure désormais dans le top 10 des joueurs de high school du pays. Michigan, Kentucky ou Florida sont sur les rangs pour l’accueillir. Théoriquement en 2021. Mais le prospect pourrait choisir de "reclassifier" pour débuter sa carrière universitaire dès la rentrée prochaine plutôt que de faire une ultime année de high school, où le niveau d’opposition et d’exigence collective est à géométrie variable. "Lors de ma deuxième saison je tombais parfois contre des petits qui ne savaient pas sauter et à peine jouer. C’est pour cela que j’ai changé." A DME Academy puis IMG Academy, Diabate s’impose et en impose, intégrant tous les codes d’un basket centré sur l’individu. "C’est un vrai business. Les qualités individuelles priment sur le basket d’équipe. Surtout en AAU (ndlr : circuit parallèle au championnat disputé l’été). C’est du cirque parfois. En France si tu es le plus fort de ton équipe et que tu perds tous les matches, personne ne te regardera. Les Européens ont une meilleure approche. Ce qui compte c’est ce que tu montres sur le terrain, pas les vidéos sur Youtube."



Un sentiment de revanche

Pour Diabate, la question ne se pose plus. Tous les regards des scouts sont portés sur son physique longiligne de 4/3. Et ses prestations lors des deux Euros jeunes qu’il a disputés ont confirmé son immense talent dans un contexte très éloigné de sa réalité américaine. "Les compétitions internationales m’ont vraiment aidé sur mon jeu", estime-t-il. "Mais si j’étais resté aux Etats-Unis j’aurais aussi développé mon basket. C’était surtout une question personnelle. J’aime la compétition. Quand on me parlait d’Ousmane Garuba (ndlr : pivot de l’Espagne U18 déjà vu en Euroleague avec le Real Madrid), je voulais voir par moi-même. Et puis faire la préparation à l’INSEP ça voulait dire vraiment quelque chose. Je trouve qu’on m’a regardé de haut. On m’a sous-estimé."

"Celui qui n’avait pu intégrer le pôle espoirs d’Ile de France en a gardé un souvenir amer qui a sans doute guidé ses envies d’ailleurs. "Au début je ne voulais plus revenir en France. Je voulais couper les ponts. Pour grandir… et par vengeance.Désormais apaisé et remarquablement lucide sur son environnement, Diabate a puisé dans deux univers pour devenir un monstre de polyvalence. "J’étais très curieux quand il est arrivé au stage. Et sans a priori", note Lamine Kébé. "Au bout de 15 minutes d’entraînement on a su qu’il serait dans l’équipe et avec un rôle important. Il dégageait un énorme enthousiasme et une grande motivation. Il est vite devenu un leader vocal malgré le fait qu’il avait un an de moins et qu’il évoluait avec des joueurs qu’il ne connaissait pas forcément. Il a eu des difficultés pour se mettre à niveau tactiquement. Mais il a fait beaucoup d’efforts, il posait énormément de questions et était en demande régulièrement de l’évaluation de ses performances. Je n’ai pas ressenti cette idée de revanche chez lui mais une détermination constante. L’envie de montrer qu’il est le plus fort. Mais pas contre les autres, une motivation très positive."

Leader naturel, Diabate, qui vient de fêter ses 18 ans, s’est vu fixer deux axes de développement par son entraîneur en Equipe de France. Son tir extérieur tout d’abord, avec la volonté de développer un tir à trois-points indispensable dans le basket moderne. Son sens du jeu ensuite avec une attention particulière portée au spacing et aux placements sur le terrain. Parti sur un coup de tête, le jeune homme a eu la volonté et la chance de ne pas sombrer loin de chez lui, alors que de nombreux autres succombent aux sirènes américaines pour revenir en manque de repères et de débouchés. Les siens sont plus clairs et se résument en trois lettres : NBA.

Surtitre: 
Prospects
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Vendredi, 27. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Après avoir quitté la France à 14 ans, Moussa Diabate (2,08 m, 18 ans) est devenu un des meilleurs joueurs de high-school aux Etats-Unis. Courtisé par les plus prestigieuses universités américaines, l’ancien de la Saint-Charles Charenton ne devrait pas attendre longtemps avant de se présenter à la draft.
crédit: 
FIBA

La tête et les jambes

Corps: 

Alors que les différents championnats sont à l’arrêt pour lutter contre le COVID 19, la FFBB vous propose de découvrir quelques-uns des meilleurs prospects français. On poursuit notre tour d’horizon avec Maxime Raynaud, international U16 l’été dernier.

Astrophysicien ou joueur NBA. Maxime Raynaud hésite encore. "Je ne veux me fermer aucune porte", acquiescet-il dans un sourire. "Les deux sont des rêves et je travaille à pouvoir conserver ce choix le plus longtemps possible." L’échange peut paraître lunaire mais prend tout son sens avec ce jeune homme de 16 ans, aussi à l’aise sur les parquets que sur les bancs de l’école. Une situation qui fait de Raynaud un cas à part dans le concert des meilleurs prospects français.

À l’heure où tous ses partenaires de jeu en Équipe de France ont rejoint le Pôle France ou un centre de formation, il a choisi de rester fidèle à son club de la Saint-Charles Charenton en U18 France. Une différence qui pourrait pénaliser Raynaud, médaillé d’argent l’été dernier avec les U16, conscient du challenge à relever. "Je me suis dit qu’un fossé énorme allait se creuser et que je ne serais pas en mesure de le combler", remarque-t-il en évoquant ses trois entraînements hebdomadaires là ou d’autres s’entraînent une à deux fois par jour. "Mais avec Charenton nous avons mis au point une organisation qui me permet de progresser tout en poursuivant dans mon lycée. Aujourd’hui j’en suis très content." Dominateur dans le championnat de France U18 (17,5 pts de moyenne) il sait toutefois que le niveau d’opposition est très éloigné de celui qu’il a pu observer lors du stage de l’Équipe de France U17 à l’INSEP début janvier.

Face à Victor Wembanyama (2,18 m) et Naoll Balfourier (2,15 m), le Parisien a dû s’adapter. "Quand quelqu’un te met deux têtes tu ne peux pas être mou", souffle-t-il, lui qui avait vécu des moments parfois compliqués dans un rôle secondaire avec les U16 à l’Euro (7 minutes de temps de jeu). "Quand tu n’es pas mis en avant comme c’est le cas à Charenton, sur le coup ça fait bizarre. Mais c’est très enrichissant d’apprendre à trouver sa place. Ça a été dur. Avec le recul je suis plus content que malheureux de cette campagne." Un niveau d’analyse remarquable pour un joueur de cet âge, désireux de ne pas se conformer à un cadre bien défini. "D’un point de vue social, pouvoir mêler les deux univers, basket et études, est très intéressant pour mon développement personnel." Car Henri IV n’est pas un lycée comme les autres. Situé dans le 5e arrondissement de Paris l’établissement est connu pour son élitisme et n’avait encore jamais vu passer un OVNI comme Maxime Raynaud au moment de gérer sa demande d’une fin anticipée des cours pour rejoindre la préparation de l’Équipe de France. "Habituellement il s’agit plutôt de demandes qui concernent les arts ou la musique. Pour le sport c’est une première. Mais le lycée est emballé."

À la fin de la saison, le joueur devra à nouveau se pencher sur son mode de fonctionnement et la nécessité de multiplier les entraînements pour continuer à exploiter une mobilité et une vision du jeu assez rares pour un tel gabarit.

Surtitre: 
Prospects
Auteur: 
par Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 21. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
C’est un profil totalement atypique dans le basket français de jeunes. Maxime Raynaud (2,12 m, 16 ans) a fait le choix de ne pas intégrer un centre de formation ou le Pôle France pour poursuivre sa scolarité au prestigieux Lycée Henri IV, à Paris.
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB

Les U17 masculins également avec le pays hôte

Corps: 

La Coupe du Monde U17 masculine se déroulera du 4 au 12 juillet à Sofia en Bulgarie.

Groupe A : Canada, Australie, Italie, Egypte
Groupe B : Chine, République Dominicaine, France, Bulgarie
Groupe C : Turquie, Corée, Argentine, Espagne
Groupe D : Russie, Etats-Unis, Mali, Japon ou Nouvelle-Zélande

La génération 2003 emmenée par Bernard Faure avait réalisé un brillant parcours l'été dernier à l'Euro, se hissant jusqu'en finale et ramenant la médaille d'argent. Une performance qui peut laisser espérer des chances de médaille mondiale dans quelques mois en Bulgarie.

Surtitre: 
Equipes de France jeunes
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Mars 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Egalement placée dans le groupe du pays hôte de la Coupe du Monde U17 (4 au 12 juillet en Bulgarie) tout comme les U17 féminines hier, l'Equipe de France U17 masculine a hérité d'un groupe composé de la Bulgarie, de la Chine et la République Dominicaine.
crédit: 
(Crédit : FIBA)

Les U17 féminines avec le pays hôte

Corps: 

La Coupe du Monde U17 féminine se déroulera du 15 au 23 août à Cluj-Napoca en Roumanie. 

Groupe A: Italie, Canada, Corée, Egypte
Groupe B: Mali, Etats-Unis, Australie, Espagne
Groupe C: Lituanie, Russie, Japon, Chili
Groupe D: Roumanie, France, Chine, Porto Rico

La génération 2003, coachée par Julien Egloff, est arrivée 4ème place de l'Euro U16 2019, et se place en outsider dans la course à la médaille mondiale. 

Surtitre: 
Equipes de France jeunes
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Mars 2020
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le tirage au sort de la Coupe du Monde U17 féminine a eu lieu ce mercredi à Cluj-Napoca (Roumanie). L'Equipe de France U17F a été placée dans le groupe D avec la Roumanie, la Chine et Porto Rico.
crédit: 
(Crédit : FIBA)

U20 Féminine : 20 joueuses convoquées en stage

Corps: 

"Les joueuses arriveront le lundi au Temple-sur-Lot et repartiront le vendredi matin. Pendant ces 3 jours pleins, nous n’aurons pas beaucoup de temps. Donc, je vais surtout m’attarder à bien évaluer les joueuses, à la fois sur le terrain mais aussi en dehors, à m’entretenir avec elles pour évaluer leurs motivations par rapport au projet d’équipe nationale. Je vais le faire en prenant le plus de précaution pour faire une évaluation la plus bienveillante et la plus pertinente possible" confie Jérôme Fournier, l’entraîneur.

L’année passée, plusieurs joueuses convoquées évoluaient – et évoluent toujours – au sein du championnat universitaire américain (NCAA). "Cette année, sur ce premier regroupement, il n’y a pas de joueuses issues des universités américaines car elles sont en plein dans leur saison et ne peuvent donc pas venir nous rejoindre. Je vais lister ces joueuses dans le cadre d’un deuxième rassemblement qui aura lieu en mai car, à cette période-là, elles auront terminé leur saison."

Composition de l'équipe :

 

NOM

Prénom

Taille 
(en mètres)

Club

1

CHABRIER

Coralie

1,69

LDLC Asvel Féminin

2

CHERY

Kendra

1,85

Roche Vendée Basket

3

DE FREITAS

Margot

1,88

Toulouse Métropole Basket

4

EWODO

Yohanna

1,82

C' Chartres Basket Féminin

5

FOFANA

Nabala

1,92

Nantes Reze Basket

6

GUENNOC

Ewl

1,74

USO Mondeville Basket

7

HAMAOUI

Jade

1,81

Bourges Basket

8

HILLOTTE

Camille

1,81

C' Chartres Basket Féminin

9

JAKOVLJEVIC

Hélène

1,77

Landerneau Bretagne Basket

10

MACQUET

Sixtine

1,96

Charnay Basket Bourgogne Sud

11

MAHOUTOU

Eve

1,82

Reims Basket Féminin

12

MANALA

Serena

2,02

Basket Lattes Montpellier Association

13

MAVAMBOU

Jessica

1,84

As Aulnoye

14

MEHADJI

Sirine

1,90

Basket Landes

15

MONPIERRE

Océane

1,70

Roche Vendée BC

16

PARDON

Marie

1,78

Tarbes GB

17

SALAUN

Janelle

1,88

Flammes Carolo Basket Ardennes

18

WADOUX

Zoé

1,78

Villeneuve D'Ascq ESB

19

WEMBANYAMA

Eve

1,82

LDLC Asvel Féminin

20

YALE

Olivia

1,78

Reims Basket Féminin

Entraineur : Jérôme Fournier
Adjoints : Virgile Abel et Damien Leroux
 
On retrouve ici des joueuses expérimentées qui ont remporté la médaille de bronze au Championnat d’Europe U18 Féminin en juillet dernier : Ewl Guennoc, Marie Pardon, Yohanna Ewodo, Camille Hillotte, Jade Hamaoui, Janelle Salaun et Eve Mahoutou ; et d’autres qui ont gagné la même médaille au Championnat d’Europe U20 Féminin en août dernier : Nabala Fofana, Serena Manala, Hélène Jakovjlevic et Océane Monpierre.
 
"La particularité de ce groupe est qu’il va se construire autour de deux générations : les joueuses qui sont nées en 2000 et celles qui sont nées en 2001. Donc, on peut imaginer qu’elles vont s’appuyer sur une histoire commune et c’est important" estime Jérôme Fournier. "Je compte sur elles pour qu’elles confirment tout le bien que l’on peut penser d’elles lors de ce stage" ajoute-t-il.
Surtitre: 
Equipe de France Jeune Féminine
Auteur: 
Christina Ly/FFBB
Date d’écriture: 
Vendredi, 17. Janvier 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Jérôme Fournier a appelé 20 joueuses à participer au premier stage de préparation et d’évaluation qui se déroulera au Temple-sur-Lot du 3 au 7 février prochain. Ce stage marque le début du processus de sélection pour composer l’équipe qui participera au Championnat d’Europe U20 Féminin à Sopron (en Hongrie) en août prochain.

Premier rassemblement pour les U18 féminines

Corps: 

Inhabituel.  C'est en quelque sorte le premier terme qui vient à l'esprit pour évoquer ce premier rassemblement de l'Équipe de France U18 féminines à l'INSEP. "Ce n’est pas une volonté de ma part, c’est simplement une adaptation aux circonstances du calendrier" explique l'entraîneur Arnaud Guppillotte. "La catégorie U18 rassemble des joueuses qui jouent en Ligue 2, en NF1 mais aussi en LFB. Il y a plusieurs calendriers sportifs à mettre dans la balance pour organiser des stages. Je suis vraiment obligé de m’adapter à ces contraintes."

Et pour cause, avec 18 joueuses sélectionnées venant d'horizons différents, l'opération n'a pas été simple pour l'entraîneur des Bleuettes. Alors qu'il pouvait compter sur la double génération 2001-2002 l'an passé, la Coupe du Monde U17 que disputera l'Équipe de France U17 ne lui donnera plus ce luxe l'été pochain. "À priori non, il n’y aura pas de doublements. Je ferai avec la génération 2002 uniquement sauf accidents ou cascade d’accidents. La génération 2002, ce n’est pas la génération où il y a le plus de talents mais elle est très dense et homogène. Il y a beaucoup de bonnes joueuses et on devrait pouvoir se suffire à nous-mêmes." En effet, Serena Kessler, Aminata Gueye et Emilie Raynaud étaient déjà du voyage en Bosnie-Herzégovine pour l'édition 2019. Ces dernières devraient sans aucun doute jouer les premiers rôles mais Arnaud Guppillotte préfère tempérer la chose. "Je vais bien entendu compter sur elles car elles ont une expérience que les autres n’ont pas. Maintenant, ce n’est pas parce que des joueuses ont participé à un Championnat d’Europe avec un an d’avance qu’elles seront forcément les joueuses majeures de la génération suivante. Elles le seront oui, notamment Serena Kessler et Aminata Gueye parce qu’elles ont déjà un statut en Ligue 2. Après, il y a d’autres joueuses. Je pense à Louise Bussière ou encore Binta Dramé. Ces joueuses auraient déjà pu être dans le groupe l’an dernier mais pour une question de complémentarité ça ne s’était pas fait" explique le technicien.

De son côté Vaciana Gomis, joueuse de Mondeville, faisait également partie du groupe qui a gagné la médaille de bronze l'an dernier. Malheureusement, elle n'avait participé qu'à une infime partie du tournoi, se blessant lors du premier match face à Israël. Encore en phase de rééducation, son retour à la compétition sera obsersé de très près par Arnaud Guppillotte. "Elle est en cours de rééducation actuellement. Elle n’a pas encore repris pour le moment mais ça devrait se faire à moyen terme. J’espère qu’elle reviendra rapidement dans le groupe. Ce serait une vraie plus-value. C’est une joueuse qui a beaucoup de qualités mais qui a eu la malchance de se blesser l’été dernier. J’espère que cette blessure ne sera pas handicapante pour sa carrière ni pour cet été. Nous allons attendre et être patient" conclu t-il.

La composition de l'Équipe de France U18 féminines 

Nom

Prénom

Date de naissance

Club

ASTIER

Pauline

15/02/2002

CERCLE JEAN MACE BOURGES B

BUSSIERE

Louise

07/08/2002

USO MONDEVILLE BASKET

DARAMY

Mariama

11/08/2002

POLE FRANCE BASKET BALL

DETCHARD

Adele

14/02/2002

USO MONDEVILLE BASKET

DIAKITE

Hatoumata

27/06/2002

FLAMMES CAROLO BASKET ARDENNES

DRAME

Binta

16/05/2002

POLE FRANCE BASKET BALL

FARCY

India

31/07/2002

 

BASKET LATTES MONTPELLIER MEDITERRANEE METROPOLE ASSOCIATION

GUEYE

Aminata

10/07/2002

USO MONDEVILLE BASKET

KESSLER

Serena

25/10/2002

POLE FRANCE BASKET BALL

MASON

Shan marie

06/03/2002

BASKET LANDES

NIARE

Nahan

15/02/2002

USO MONDEVILLE BASKET

POIROT

Shayane

19/07/2002

COTE D'OPALE BASKET CALAIS

RABOT

Garance

04/06/2002

FC LYON ASVEL FEMININ

RAYNAUD

Emilie

26/07/2002

POLE FRANCE BASKET BALL

RICHMOND

Hereata

20/05/2002

ANGERS - UNION FEMININE BASKET 49

SIDA ABEGA

Seehia

09/08/2002

POLE FRANCE BASKET BALL

TOURE

Maye

04/03/2002

CERCLE JEAN MACE BOURGES B

VERGIAT

Clarisse

27/09/2002

FC LYON ASVEL FEMININ

Entraîneur : Arnaud Guppillotte
Assistants : Christophe Pontcharraud, David Morabito
 

Surtitre: 
Équipe de France U18 Féminines
Auteur: 
Clément Daniou/FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 16. Janvier 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Pour ce premier rassemblement de l'année qui se déroule à l'INSEP du 2 au 5 février, Arnaud Guppillotte, l'entraîneur de l'Équipe de France U18 féminines, a convoqué 18 joueuses afin de préparer le Championnat d'Europe qui aura lieu à Héraklion (Grèce) du 4 au 12 juillet prochain. Dans cette liste on retrouve trois joueuses qui avaient déjà participé à la compétition l'an passé avec un an d'avance, Serena Kessler, Aminata Gueye et Emilie Raynaud.

Le bilan du rassemblement des Équipes de France jeunes à l'INSEP

Corps: 

Ils étaient 73 joueurs à être sélectionnés pour ce premier rassemblement de l'année. 20 chez les U15, 19 chez les U16, 18 chez les U17 et 16 chez les U18. Pour la première fois, ces quatre équipes étaient réunies ensemble pendant deux jours à l'INSEP et l'événement a été une vraie réussite. Au programme : des entraînements, des oppositions entre classes d'âges et un shooting photos. Pour les différents entraîneurs que sont Stanilas Hacquard, Lamine Kebe, Bernard Faure et Frédéric Crapez, ces deux jours auront été d'une grande utilité afin de préparer les échéances futures. En effet, avec le tournoi de l'Amitié, deux Championnats d'Europe et une Coupe du Monde, l'été sera chargé pour les Bleuets.

Équipe de France U15 masculins 

36 joueurs avaient été sélectionnés pour le Camp National qui avait lieu du 18 au 22 décembre dernier à Bourges. Pour ce premier rassemblement de l'année, ils n'étaient plus que 20. Entre entraînements, opposition face à l'Équipe de France U16 et visite des installations de l'INSEP en compagnie des familles, ces deux jours resteront longtemps gravés dans la mémoire de ces jeunes joueurs.

Équipe de France U16 masculins

Bien en jambes tout au long de ces deux jours, la dernière opposition remportée face aux U17 restera un vrai motif de satisfaction pour l'entraîneur Lamine Kebe. Très intense et agressive sur le porteur du ballon, montrant un état d'esprit exemplaire, l'équipe menée par le joueur de l'ASVEL Kymany Houinsou et l'arrière du Pôle France Basket Kilian Malwaya a montré de très belles choses.

Équipe de France U17 masculins

Le retour de la cuvée 2003 à l'INSEP est loin d'être passé inaperçu. Avec 4 joueurs culminant à plus de 2m10 et en présence de l'intérieur de Nanterre Victor Wembanyama (encore 2004), cette équipe a laissé entrevoir tout son potentiel. Après la très belle médaille d'argent obtenue au Championnat d'Europe U16 l'été dernier, c'est la Coupe du Monde qui attend les protégés de Bernard Faure. À Sofia, capitale de la Bulgarie, ces jeunes pousses auront le privilège d'affronter le gratin mondial.

Équipe de France U18 masculins

Sans quelques-uns de ses meilleurs éléments comme Juhann Begarin et Moussa Diabate, respectivement au Paris Basketball en Pro B pour l'un et expatrié à IMG Academy en High School pour l'autre, ces deux jours auront permis à l'entraîneur Frédéric Crapez de procéder à une très large revue d'effectif. L'occasion de revoir Daniel Batcho avec les Bleuets, lui qui n'a plus porté le maillot bleu depuis une blessure lors du Championnat d'Europe U16 en 2018.

Surtitre: 
RASSEMBLEMENT EDF JEUNES MASCULINS
Auteur: 
Clément Daniou
Date d’écriture: 
Vendredi, 10. Janvier 2020
Vignette: 
Chapeau: 
Pendant deux jours et pour la première fois de l'histoire, les Équipes de France U15, U16, U17 et U18 masculins étaient réunies à l'INSEP. Dans le temple français des sports olympiques, ce grand rassemblement a permis aux différents entraîneurs de procéder à une large revue d'effectif.

20 joueurs retenus en Equipe de France U15

Corps: 

Composition de l'Equipe de France U15

Nom Club Pôle
Théo Audry Chorale Roanne Lyonnais
Tidjan Auguet SPO Rouen Haute Normandie
Mapote Benga Fos Provence  
Matheo Coffi Strasbourg IG Alsace
Pacome Dadiet SC Charenton Ile de France
Felix De Almeida ASVEL Alpes
Mohamed Diawara La Domremy Basket 13 Ile de France
Nolan Guillaume Villemomble Sports Ile de France
Anatole Humeau AL Voiron Basket Alpes
Khadim Kane Grenoble Basket 38 Alpes
Maxim Logue ASVEL Lyonnais
Mervyn Muamba Sud Lyonnais Basket Lyonnais
Noah Penda Levallois SC Ile de France
Théo Pichard Orléans Loiret Centre
Théo Pierre-Justin Adour Dax Basket Aquitaine
Illan Pietrus Strasbourg IG Lorraine
Zaccharie Risacher Union Olympique Demi Lunoise  
Tidjane Salaun SC Charenton Ile de France
Djibril Sinitambirivoutin Levallois SC Ile de France
François Wibaut ASVEL Nord Pas-de-Calais

Entraineur : Stanislas Hacquard                                

Surtitre: 
Equipe de France U15 masculins
Auteur: 
Sylvain Bourdois Chupin
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
A l'issue du Camp National qui s'est déroulé à Bourges, 20 joueurs ont été retenus pour participer au stage de l'Equipe de France U15 du 8 au 10 janvier 2020 à l'INSEP.

France Nord a remporté le Tournoi des Demoiselles

Corps: 

A l'issue de ce tournoi, parfaitement organisé par le Comité Départemental du Cher, la France Nord s'impose et la France Sud termine 3e. De bon augure pour ce millésime lorsque l’on sait que la République Tchèque et l’Allemagne figuraient toutes les deux dans le Top 10 du dernier Championnat d’Europe U16.

Classement final :
1/ France Nord
2/ République Tchèque
3/ France Sud
4/ Allemagne

Surtitre: 
Camp National 2019
Date d’écriture: 
Lundi, 23. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
En marge du camp national qui s'est déroulé à Bourges, les filles ont participé dans la prestigieuse salle du Prado au Tournoi des Demoiselles. Les Tricolores ont disputer trois rencontres de niveau international. La République Tchèque U15 et l’Allemagne ont donné le change aux jeunes françaises qui avaient été réparties dans deux équipes appelées, pour la circonstance, France Nord et France Sud.

Le groupe des U18 pour le stage à l'INSEP

Corps: 

Ce stage se déroulera avec les Equipes de France U15, U16 et U17 masculines.
 

NOM

PRENOM

DATE DE NAISSANCE

TAILLE

(CM)

POSTE

CLUB

AMBROSE

Jared

22/01/2002

204

5

GRAVELINES GRAND FORT BCM

AMSELLEM

Vincent

11/03/2002

192

1-2

OL. ANTIBES BASKET AMA

BATCHO

Daniel

10/01/2002

207

4

POLE FRANCE BASKET BALL

(SAINT CHARLES CHARENTON SAINT MAURICE)

BEAUFORT

Lucas

24/05/2002

190

1-2

S.I. GRAFFENSTADEN

CASTARD

Krisley

14/06/2002

192

2

GRAVELINES GRAND FORT BCM

COSSE

Hugo

19/08/2002

194

3

JL BOURG

DAMASE

Fabien

25/01/2002

200

3

GRAVELINES GRAND FORT BCM

DEMAHIS BALLOU

Rudy

26/02/2002

190

1

POLE FRANCE BASKET BALL

(SPO ROUEN BASKETBALL)

DIBOUNDJE

Quentin

03/05/2002

194

2

ELAN CHALON

FRISCH

Clement

07/01/2002

200

4

S.I. GRAFFENSTADEN

GALIN

Maxime

09/06/2002

202

3

ELAN CHALON

ILVOVSKIY

Maxime

28/03/2002

203

4/5

JL BOURG

LASSERRE

Marc-Olivier

03/05/2002

200

3

ELAN BEARNAIS PAU NORD-EST

MANERLAX

Christopher

09/01/2002

204

4/5

ELAN CHALON

ROLLE

Rodney

17/01/2002

206

5

CHOLET BASKET

TCHICAMBOUD

Jayson

28/01/2002

194

1

S.I. GRAFFENSTADEN

 

Surtitre: 
Equipe de France U18 masculine
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Mardi, 17. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
Un groupe de 16 joueurs a été sélectionné pour participer au stage de l'Equipe de France U18, qui aura lieu du 8 au 10 janvier 2020 à l'INSEP.

La liste des U16 masculins dévoilée

Corps: 

 

Nom

Prénom

Date de naissance

Taille

(cm)

Poste

Club

AJINCA

Melvin

26/06/2004

197

2

POLE FRANCE BASKET BALL

(US RIS ORANGIS)

BORDES

Mateo

31/01/2004

190

2

POLE FRANCE BASKET BALL

(ELAN BEARNAIS PAU NORD-EST)

BOURGADE

Ethane Matias

10/05/2004

197

3

LE MANS SCM

BOUZIDI

Alexandre

02/02/2004

193

1

POLE FRANCE BASKET BALL

(ASVEL BASKET)

BRENA-CHEMILLE

Aurèle

14/04/2004

188

1

POLE FRANCE BASKET BALL

(BRUGUIERES BASKET CLUB)

CAMARA

Dramane Sayon

24/01/2004

191

1

POLE FRANCE BASKET BALL

(BASKET BALL ASSOCIATION  NOISEENNE)

CORREA

Simon

16/04/2004

203

4

POLE FRANCE BASKET BALL

(S.I. GRAFFENSTADEN)

DICKO

Moussa

16/06/2004

200

4

POLE FRANCE BASKET BALL

(LEVALLOIS SPORTING CLUB BASKET)

DOUALLA

Daryl Ayrton

21/06/2004

194

1

ASVEL BASKET

DOYLE

Alexander

09/02/2004

202

3

CHOLET BASKET

DZELLAT-DIAKENO

Halvine

29/01/2004

203

5

POLE FRANCE BASKET BALL

(ADA BLOIS BASKET 41)

HAMON-CRESPIN

Maël

03/09/2004

204

4

POLE FRANCE BASKET BALL

(SLUC NANCY BASKET ASSOCIATION)

HANIFI

Benali

09/03/2004

200

3

POLE FRANCE BASKET BALL

(OUEST TOULOUSAIN BASKET)

HOUINSOU

Kymany

06/01/2004

196

2

ASVEL BASKET

JACQUES

Wilson Marie

10/04/2005

207

5

POLE FRANCE BASKET BALL

(DENAIN  A S C V P H)

MALWAYA

Killian

04/08/2005

195

2

POLE FRANCE BASKET BALL

(ASVEL BASKET)

MANET

Noah

01/05/2004

193

2

POLE FRANCE BASKET BALL

(LAUNAGUET BASKET CLUB)

PROT

Imanol

11/06/2004

197

3

POLE FRANCE BASKET BALL

(CEP POITIERS)

RUPERT

Rayan

31/05/2004

193

1

POLE FRANCE BASKET BALL

(LE MANS SCM)

 

Surtitre: 
Equipe de France U16 masculine
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Lundi, 16. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
19 joueurs ont été convoqués pour participer au stage de l'Equipe de France U16 masculine à l'INSEP, du 8 au 10 janvier 2020. Cette préparation s'effectuera en compagnie des U15, U17 et U18.

36 U15 sélectionnés pour le Camp National de Bourges

Corps: 

NOM

PRENOM

DATE DE NAISSANCE

CLUB

ANTOINETTE

KRIS

19/04/2005

ASC TOURS

AUDRY

THEO

29/01/2005

ROANNE CHORALE

AUGUET

TIDJAN

04/08/2005

SPO ROUEN

BENGA

MAPOTE

15/01/2005

FOS PROVENCE BASKET

BERACOU

TYLER

12/10/2006

BAIE MAHAULT BASKET CLUB

COFFI

MATHEO

10/02/2005

S.I.G

COULIBALY

MAMADOU

15/01/2005

BASKET CLUB COURNEUVIEN

DADIET

PACOME

27/07/2005

SAINT CHARLES CHARENTON

DE ALMEIDA

FELIX

01/01/2005

ASVEL BASKET

DEMBELE

GOLLE

10/07/2005

SAINT CHARLES CHARENTON

DIAWARA

MOHAMED

29/04/2005

LA DOMREMY BASKET 13

DIBAGBUN

YANN

03/06/2005

LA CROIX D'ARGENT B MONTPELLIER

GIRARD

NAYEL

29/04/2005

ASC BAN E LOT

GUILLAUME

NOLAN

22/06/2005

VILLEMOMBLE SPORTS

HUMEAU

ANATOLE

02/03/2005

AL VOIRON BASKET

KANE

KHADIM

08/03/2005

GRENOBLE BASKET 38

LAMART

ELIDJAH-GABRIEL

09/08/2005

VILLEMOMBLE SPORTS

LE MEUR

MALO

24/01/2005

JSA BORDEAUX

LOGUE

MAXIM

18/07/2005

ASVEL BASKET

MBOUNGOL-MOUNANGA

HENRI-SOPRANO

13/03/2006

ORLEANS LOIRET BASKET ASSOCIATION

MENDY

ANTON

22/10/2006

AL MADELEINE EVREUX

MUAMBA ALERTE

MERVYN

21/08/2005

SUD LYONNAIS BASKET

NTI MONEVINA

JOSS ENZO

11/05/2005

TOULOUSE LARDENNE BASKET

PENDA

NOAH

07/01/2005

LEVALLOIS SPORTING CLUB BASKET

PICHARD

THEO

08/04/2005

ORLEANS LOIRET BASKET ASSOCIATION

PIERRE-JUSTIN

THEO

20/01/2005

ADOUR DAX BASKET

PIETRUS

ILLAN

20/06/2005

S.I.G

RAVIN

KALVYN

01/05/2005

TOULOUSE OL. AEROSPATIALE CLUB

REAL

LORIS

20/01/2005

BC LAYRAC ASTAFFORT

RISACHER

ZACCHARIE

08/04/2005

UNION OLYMPIQUE DEMI LUNOISE

SALAUN

TIDJANE

10/08/2005

SAINT CHARLES CHARENTON

SIFFERLIN

LEON

08/01/2006

SLUC NANCY BASKET ASSOCIATION

SIMONOVIC

DAVID

27/07/2005

LE MANS SCM

SINITAMBIRIVOUTIN

DJIBRIL

13/03/2005

LEVALLOIS SPORTING CLUB BASKET

TRAORE

DJIGUIBA

11/10/2005

JSF NANTERRE

WIBAUT

FRANCOIS

16/03/2005

ASVEL

 
Surtitre: 
Camp national de Bourges
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Jeudi, 12. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
36 jeunes joueurs ont été sélectionnés pour participer au Camp National de Bourges, qui aura lieu du 18 au 22 décembre. A l'issue de ce camp, 20 joueurs seront sélectionnés pour un stage de l'Equipe de France U15, qui se déroulera à l'INSEP du 8 au 10 janvier, en compagnie des U16, U17 et U18 masculins.

Les jeunes Français fixés pour l'Euro

Corps: 

Les joueurs et joueuses essaieront de rééditer la superbe performance des Equipes de France en 2019, qui ont récolté 4 médailles et terminé à 6 reprises dans le top 4.

Equipe de France U16 féminine : Championnat d'Europe U16 à Matosinhos (Portugal) du 18 au 26 juillet

Equipe de France U18 féminine : Championnat d'Europe U18 à Héraklion (Grèce) du 4 au 12 juillet

Equipe de France U20 féminine : Championnat d'Europe U20 à Sopron (Hongrie) du 8 au 16 août

Equipe de France U16 masculine : Championnat d'Europe U16 à Skopje (Macédoine) du 14 au 22 août 

Equipe de France U18 masculine : Championnat d'Europe U18 à Bursa (Turquie) du 25 juillet au 2 août

Equipe de France U20 masculine : Championnat d'Europe U20 à Klaipéda (Lituanie) du 11 au 19 juillet

Surtitre: 
Championnat d'Europe jeunes
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
Le tirage au sort des compétitions européennes de jeunes a eu lieu mardi 10 décembre à Freising (Allemagne). Les 6 Equipes de France connaissent désormais leurs adversaires en poules.

Les U17 sélectionnés pour un stage à l'INSEP

Corps: 

Le sélectionneur s'appuie notamment sur de nombreux joueurs médaillés d'argent à l'Euro U16 en Italie, défaits par l'Espagne en finale (61-70).

Ce stage sera commun aux Equipes de France U15M, U16M, U17M et U18M. Le reste des sélections sera dévoilé ultérieurement. 

 

Nom

 

Prénom

Date de naissance

Taille

(cm)

 

Poste

 

Club saison 2019/2020

BAL

Adama

18/12/2003

193

1

POLE FRANCE BASKET BALL (LE MANS SCM)

BALFOURIER

Naoll

14/07/2003

215

5

POLE FRANCE BASKET BALL (CEP POITIERS)

BOLANGA

Noah

13/03/2003

195

2

ORLEANS LOIRET BASKET

DE SOUSA

Nathan

21/02/2003

187

1

CHOLET BASKET

DESSERT

Brice

25/03/2003

207

5

POLE FRANCE BASKET BALL (NANTERRE 92)

DIENG

Ousmane

21/05/2003

203

2

POLE FRANCE BASKET BALL (JSA BORDEAUX BASKET)

GADUEL

Clovis

06/02/2003

178

1

LE MANS SARTHE BASKET

KASIAMA

Kenny

05/03/2003

204

3

POLE FRANCE BASKET BALL (NANTERRE 92)

KAMARDINE 

Ilias

01/10/2003

190

2

JDA DIJON

LLAURY

Thomas

23/03/2003

190

2

CHOLET BASKET

LOUART

Florian

06/01/2003

211

4

POLE FRANCE BASKET BALL (GRAVELINES GRAND FORT BCM)

MIENANDI

Hugo

23/05/2003

200

4

LE MANS SARTHE BASKET

MILANESE

Fabio

08/12/2003

188

1

ELAN BEARNAIS PAU LACQ ORTHEZ

RAYNAUD

Maxime

07/04/2003

212

5

SAINT CHARLES CHARENTON SAINT MAURICE

SCONARD 

Maxime

10/07/2003

192

2

GRAVELINES GRAND FORT BCM

TRAORE

Armel

23/01/2003

200

3

POLE FRANCE BASKET BALL (SAINT CHARLES CHARENTON SAINT MAURICE)

TRAORE

Yohan

15/02/2003

205

3

POLE FRANCE BASKET BALL (TOURAINE BC)

WEMBANYAMA

Victor

04/01/2004

219

4

NANTERRE 92

 

Surtitre: 
Equipe de France U17 masculine
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Décembre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
L'Equipe de France U17 masculine sera en stage du 8 au 10 janvier 2020 à l'INSEP. 18 joueurs sont convoqués par Bernard Faure afin de faire une revue d'effectif.

Les entraîneurs réunis à Paris

Corps: 

Cette journée a été l’occasion de préparer la campagne 2020 sur les aspects sportifs, financiers et administratifs. Un échange constructif a eu lieu avec le personnel du service des Sélections Nationales afin d’améliorer la collaboration avec les Entraineurs Nationaux. Le Président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, est également intervenu auprès des entraineurs notamment en évoquant le contexte international, les enjeux sportifs et le développement du basket 3x3.

Nomination des Entraineurs Nationaux pour la campagne 2020 :

Entraineurs des Equipes de France 5x5 :
U20M : Jean Aimé TOUPANE
U18M : Frédéric CRAPEZ
U17M : Bernard FAURE
U16M : Lamine KEBE
U15M : Stanislas HACQUARD
U20F : Jérôme FOURNIER
U18F : Arnaud GUPPILLOTTE
U17F : Julien EGLOFF
U16F : Vincent BOURDEAU
U15F : Pierre-Laurent BALIELLO

Entraineurs des Equipes de France 3x3 :
Seniors M : Richard BILLANT et Karim SOUCHU
U23M : Sylvain MAURICE
U17M et U18M : Gwenaël PESTEL
Seniors F : Richard BILLANT et Karim SOUCHU
U23F : Yann JULIEN
U17F et U18F : Anna KOTOC

Surtitre: 
Staff Equipes de France jeunes et 3x3
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Novembre 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Alain Contensoux, Directeur Technique National et Jacques Commères, Directeur de la Performance et des Equipes de France ont proposé lors du Bureau Fédéral du 15 novembre dernier, la nomination des Entraîneurs Nationaux des Equipes de France Jeunes 5x5 et des Equipes de France 3X3. Suite à la validation du Bureau Fédéral, les Entraîneurs Nationaux ont été réunis au siège de la FFBB ce jour.

Un été exceptionnel pour les Équipes de France

Corps: 

Six sélections nationales jeunes sur les sept engagées dans une compétition internationale ont atteint le Top 4 cette année : une performance inédite dans l’histoire des Équipes de France. Un résultat qui met en valeur et récompense le travail de formation de la fédération dans son ensemble (Ligues, Comités, Clubs) et de son Projet de Performance Fédéral. En effet, sur les 83 jeunes joueuses et joueurs qui ont porté le maillot d’une sélection nationale cet été, 68 d’entre eux (soit 82%) ont été formés et sont passés par un Pôle Espoirs et/ou le Pôle France Basket-Ball à l’INSEP.

Palmarès des Équipes de Frances 2019

Catégorie

Féminines

Masculins

Seniors

2ème – argent (Euro)

3ème – bronze (Coupe du Monde)

U20 (Euro)

3ème - bronze

4ème

U19 (Coupe du Monde)

non engagées

3ème - bronze

U18 (Euro)

3ème - bronze

5ème

U16 (Euro)

4ème

2ème - argent

 
Surtitre: 
Assemblée Générale 2019
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Octobre 2019
Vignette: 
Chapeau: 
Lors de l’Assemblée Générale de la FFBB, la fédération a dévoilé le visuel des Équipes de France jeunes qui ont réalisé une magnifique campagne 2019, accédant pour six d’entre elles au dernier carré de la compétition et ramenant quatre médailles internationales à la France.
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La France stoppée au pied du podium

Corps: 

Pourtant l'entame de match des protégées de Julien Egloff ne laissait pas imaginer une telle issue. Lacan s'illustrait et affichait une adresse insolente (10 points à 5/5 à deux points) permettant aux Bleues de bien se lancer.

Mais c'était avant le passage de la tornade Okafor qui s'est abattue ce soir à Skojpe. L'intérieure ibérique a enchainé les paniers (15 points, 4 rebonds en 16') et dévasté tout sur son passage laissant les Françaises loin derrière elle et ses coéquipières (24-42, 20').

Après la pause, le scénario s'inverse, ce sont Debroise (9 points et 4 rebonds) et les Françaises qui ont dicté leur loi et elles sont revenus dans le match en infligeant un cinglant 16 à 4 à leur adversaire en l'espace de seulement 2'34 (40-46). La physionomie du match a alors complètement changé.

Mais Estevez (16 points, 9 rebonds et 3 passes) et ses copines en ont encore sous la semelle. Cette nouvelle accélération des Espagnoles est fatale aux Tricolores qui ne réussiront jamais à combler leur retard (57-72). Les Françaises terminent 4e de cet Euro. Malgré la déception d'échouer au pied du podium, la France peut se réjouir de son beau parcours récompensé par une qualification à la Coupe du Monde U17 2020.

Surtitre: 
EuroBasket U16 féminin
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Août 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La rivalité entre la France et l'Espagne était une nouvelle fois, ce soir, au rendez-vous de l'épilogue d'une compétition européenne. Dans ce match pour la médaille de bronze du Championnat d'Europe U16, l'Equipe de France a d'abord été malmenée, bousculée, dépassée par une "Roja" morte de faim avant de réagir mais cela n'a pas suffi, défaite 57-72. La France termine au pied du podium.
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La France échoue de peu

Corps: 

En inscrivant les deux premiers paniers, Maia Hirsch (6 points et 7 rebonds) a mis son équipe sur les bons rails lors de cette demi-finale. Appliquées et sérieuses en défense, les Françaises ont profité du moindre espace, à l'image de Sara Roumy (18 points, 3 rebonds et 3 passes), pour faire la course en tête (14-11, 10').
Mais les Lituaniennes ne sont pas rester longtemps sans réagir, et elles ont grignoté peu à peu leur retard avant de reprendre l'avantage en tout début du second quart-temps.

Il a fallu vite stopper l'hémoragie. Julien Egloff a recadré ses troupes, qui ont ensuite retrouvé leur efficacité offensive pour rester au contact de leur adversaire. Les Françaises ne comptaient alors plus que 4 points de retard à la pause (23-27).

Au retour des vestaires, les jeunes françaises ont dû attendre 4 minutes et 15 secondes et les deux lancers d'Inès Debroise (6 points et 2 rebonds) pour se remettre dans le bain. Releguées alors à 9 longueurs (32-23), Leila Lacan (2 points) et ses partenaires ont peiné à trouver la mire, heureusement la Lituanie a connu également des difficulté mais vire toujours en tête (29-34, 27').

Preneau (2 points et 4 rebonds), puis Roumy a deux reprises ont remis les Françaises dans le sillage des Lituaniennes juste avant le dernier acte. (35-36, 30'). Quelques minutes plus tard, c'est Djoko (6 points et 4 rebonds) qui a permis à la France de prendre l'avantage au tableau d'affichage. Malgré un missile longue distance d'une Roumy décidement intenable, Zdaneviciute (12 points et 9 rebonds) entretient le suspense. La Lituanie ne craque pas face à l'euphorie des tricolores qui comptent désormais 5 points d'avance (47-42).

Les Baltes n'ont pas dit leur dernier mot et revienne dans la partie en égalisant d'un trois-points d'Augustinaite (47-47, 36'). Tout est à refaire. La France a de la ressource, mais la Lituanie ne tremble pas sur la ligne des lancer-francs à l'image de l'incontournable Jocyte (20 points et 15 rebonds) qui met fin au suspense (51-54).

La France n'ira pas en finale et essaiera de se consoler en tentant de décrocher demain la médaille de bronze face à l'Espagne.

Surtitre: 
Championnat d'Europe U16 féminines 2019
Date d’écriture: 
Jeudi, 29. Août 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Dans un match ou l'enjeu a pris le pas sur le jeu, l'Equipe de France a longtemps cru pouvoir tenir sa revanche face à la Lituanie, mais ce sont les Baltes qui ont eu le dernier mot (54-51) de cette demi-finale du Championnat d'Europe U16 féminin. Demain, les joueuses de Julien Egloff affronteront l'Espagne lors du match pour la 3e place.

En toute maîtrise

Corps: 

Après leur victoire difficile de la veille face à la Finlande, les Françaises rencontraient la Belgique pour obtenir une place dans le dernier carré. D’entrée, les Bleuettes mettaient la pression sur leurs adversaires, et creusaient un premier écart grâce à 3 paniers consécutifs à 3 points de Kiavi et Debroise (13-6, 5’). La vitesse des Tricolores en contre-attaque et leur domination à l’intérieur leur offraient des paniers faciles, et les Bleuettes achevaient ce très bon quart-temps avec déjà 12 points d’avance (21-9).

Mais la donne allait rapidement changer pour les Bleuettes, gênées par une défense plus agressive des Belges. Plus brouillonnes en attaque, et en difficulté pour trouver des solutions intérieures, elles laissaient leurs adversaires revenir dans le match (23-19, 15’), mais restaient toujours devant à la pause (25-21).

Le troisième quart-temps débutait lentement, les deux attaques étant en berne, avant que les Françaises n’accélèrent. Elles infligeaient un 10-0 à leurs adversaires (35-21, 25’), grâce aux pénétrations de Lacan et aux tirs longue distance de Debroise (11 points dont 3/4 à 3 points). La défense solidaire des Bleuettes, très présentes au rebond, leur permettait d’envisager la victoire au terme de l’avant-dernière période (46-30).

Dans le début du dernier quart-temps, les Tricolores se démenaient pour empêcher les Belges de croire à un retour dans la partie grâce à l’activité de Komara et Diarisso (55-34, 34’). Haché par les fautes, le match perdait en intensité, et l’écart se stabilisait jusqu’à la fin (62-41). Les Bleuettes pouvaient enfin exulter !

Surtitre: 
Championnat d'Europe U16 féminin
Auteur: 
Léo Brabet
Date d’écriture: 
Mardi, 27. Août 2019
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
L'Equipe de France U16 féminine s'est facilement défait de la Belgique en quart de finale (62-41) et se qualifie pour les demi-finales. Elle rencontrera la Lituanie, jeudi à 18h45. Les Bleuettes assurent également leur présence à la Coupe du Monde U17 2020 en Roumanie.

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