Réunies à Créteil jeudi, et après deux derniers entraînements à l'INSEP, les Bleues sont prêtes. Un mois jour pour jour après le lancement de sa préparation le 9 août dans les structures du Bois de Vincennes, l'Equipe de France féminine boucle la boucle d'un mois de préparation intensif en France, à l'INSEP, Marseille puis Pau. Vainqueurs de leurs trois premiers matches de préparation, les Tricolores ont validé le travail entamé par le nouveau staff conduit par Jean-Aimé Toupane. S'il leur reste encore quelques détails à peaufiner, les Bleues ont néanmoins bien avancé sur les chantiers qui les attendaient : ceux de l'intensité, de la pression défensive et du mouvement du ballon.
Quatorze joueuses partiront donc ce vendredi soir de l'aéroport Charles de Gaulle de Paris, direction le parc olympique de Sydney où les Bleues seront logées et disputeront leurs derniers matches de préparation (Australie, Japon, Etats-Unis), puis la Coupe du Monde 2022. Elles seront rejointes dans quelques jours par l'ailière des Bleues Gabby Williams, qui fête ce vendredi son 26ème anniversaire, puis par Iliana Rupert, actuellement en finale WNBA avec Las Vegas.
L'Equipe de France féminine prend la direction de Sydney (Australie) ce vendredi, lieu où elle terminera sa préparation et participera à la Coupe du Monde 2022 (22 septembre au 1er octobre).
Les Tricolores, toujours au travail, ont ensuite affronté à deux reprises la Belgique, à Pau puis à Courtrai. Plongez dans les coulisses de la suite de la préparation à la Coupe du Monde 2022, en inside avec l'Equipe de France féminine.
L'Equipe de France féminine poursuit sa préparation à la Coupe du Monde 2022. En stage à Pau, les Bleues ont d'abord accueilli Marine Johannes à l'issue de sa saison WNBA.
En l’absence d’Allemand et Meesseman, retenues en WNBA avec Chicago, la Belgique s’appuie sur Vanloo mais surtout Linskens à l’intérieur. La pivot belge fait parler la puissance et lance les siennes dans la partie, se rachetant de son match à Pau il y a deux jours (5 points seulement). Côté français, Paget, Berkani ou Touré alimentent la marque. Un peu éprouvées physiquement après cette intense partie de la préparation, les Bleues concèdent des rebonds offensifs et offrent des deuxièmes chances à leurs adversaires du soir, mais mènent tout de même après 10 minutes (21-16, 10’).
Le staff tricolore insiste beaucoup sur les aspects défensifs. Les Tricolores s’appliquent à les reproduire sur le terrain, ce qui leur permet de gratter plusieurs ballons pour marquer sur jeu rapide ou en transition. Les deux berruyères, Michel et Astier, montrent la voie défensive, cette dernière éteignant même Julie Vanloo sur les dernières minutes. Migna Touré (meilleure marqueuse à la pause avec 10 points) et Pardon se chargent de scorer pour laisser les joueuses de Jean-Aimé Toupane au retour des vestiaires (41-33, 20’).
Fauthoux, Michel, Koné et Tadic continuent de faire le travail offensivement, tandis que les Bleues laissent encore de trop nombreux rebonds offensifs aux Belges. Le staff tricolore essaie plusieurs associations sur les postes arrières, et le choix ne sera pas aisé entre les différents profils présents dans le groupe. Berkani et Astier scorent sur la fin de la période, permettant aux Tricolores de faire grimper l’écart (66-51, 30’).
Les 2400 spectateurs de Courtrai, malgré la présence de quelques supporters français, poussent les leurs pour revenir. Hind Ben Abdelkader et Julie Vanloo ramènent les leurs 4 points sur deux tirs primés. Il faut la fougue de Berkani de loin, et le talent de Chartereau qui aligne 7 points de suite, pour sceller le sort du match. Les Bleues s’imposent pour la troisième fois en trois matches dans cette préparation à la Coupe du Monde. Après quelques jours de repos, elles se retrouveront jeudi à Paris pour décoller pour Sydney le lendemain.
À cinq jours de s’envoler pour l’Australie, l’Equipe de France féminine s’est à nouveau imposée face à la Belgique ce dimanche à Courtrai (76-69), après une partie des plus disputées. Idéal avant de décoller pour Sydney.
Huit matches en dix jours, c'est le programme haletant qui attend les Bleues à Sydney pour la Coupe du Monde 2022, si elles accèdent au dernier carré. Alors au moment de construire le programme de préparation estivale, et dans l'optique de se mettre dans les conditions australiennes, le staff tricolore avait misé sur l'enchaînement des efforts, des entraînements, des matches.
Pour poursuivre ce travail à haute intensité, les Tricolores terminent cette deuxième partie de la préparation par un nouvel affrontement contre la Belgique (3ème du dernier EuroBasket en 2021). Après un match d'entrainement jeudi après-midi, et le match au Palais des Sports vendredi soir (victoire des Bleues 74-55), c'est la troisième fois en quatre jours que les coéquipières de Sarah Michel, nouvelle capitaine, affronteront les Belges.
Après un voyage qui les a conduit samedi du Béarn à Courtrai, à quelques kilomètres de la frontière avec l'Hexagone, les Bleues ont participé à une séance d'entraînement dans la soirée. Entre décrassage et ajustements défensifs, les Tricolores ont pu prendre leurs marques pour leur ultime match de préparation en Europe. Avant quelques jours de repos et le grand départ pour l'Australie le vendredi 9 septembre prochain.
Belgique-France, dimanche 04/09 à 16h00, en direct sur beIN SPORTS 1.
Vainqueur vendredi soir à Pau de son premier duel contre la Belgique (74-55), l'Equipe de France féminine affronte à nouveau les joueuses de Valéry Demory ce dimanche. Mais cette fois sur les terres flamandes, à Courtrai (16h00, en direct sur beIN SPORTS 1).
Après son double-double (12 points, 10 rebonds) réalisé la semaine dernière à Marseille face à la très faible Bosnie-Herzégovine, Alexia Chartereau a remis le couvert hier soir au Palais des Sports de Pau contre la Belgique. La joueuse de l’ASVEL a noirci copieusement sa ligne de stats en cumulant 13 points, 6 rebonds, 3 passes, 1 interception et 1 contre en 29 minutes. Au-delà des chiffres c’est bien son efficacité (5/7, 71,4% aux tirs) qui a été remarquée, "j’ai essayé d’être le mieux placé possible, le plus efficace pour mon équipe. On essaye de me trouver aussi c’est sûr que cela donne de la confiance. Je pense que l’équipe a besoin de ça. J’essaye d’être utile pour aider au mieux l’équipe, aujourd’hui ça été en marquant des tirs extérieurs et peut-être que demain ça sera autre chose." commente simplement l’intéressée.
Mais en l’absence de plusieurs joueuses cadres à son poste, ses performances sont plus qu’appréciées par le sélectionneur satisfait de la prestation de ses joueuses même s’il nuance très vite : "ce n’est qu’un match de préparation et que la Belgique. Même si je pense que c’est une très bonne équipe, nos adversaires à la Coupe du Monde, seront je pense encore au-dessus."
Alexia Chartereau ne s’emballe pas non plus et sait qu’il y a encore beaucoup de travail : "Nous sommes satisfaites mais on peut encore faire plus. Nous voulons progresser sur notre inconstance, ne pas laisser trop de moment où il ne se pas rien ni en attaque, ni en défense. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire ça car contre des grosses équipes nous allons le payer plus cher qu’aujourd’hui. Il faut que l’on soit concentrées pendant 40 minutes."
Limitée à 7,0 points (45,9% aux tirs) et 1,7 rebonds l’été dernier aux JO de Tokyo, Chartereau semble aujourd’hui prendre une nouvelle dimension. Ses stats parlent pour elle : 12,5 points (62,5%) et 8,0 rebonds après seulement deux matches de préparation. Avec 79 sélections, Alexia est la 4e joueuse la plus capée de ce groupe France. A 24 ans seulement, elle fait figure « d’ancienne » et compte bien emmener dans son sillage quelques nouvelles dont Ana Tadic (4 sélections) auteure 14 points (record personnel) hier soir.
L’association Chartereau-Tadic a de quoi séduire d’autant que ces deux joueuses de la génération 98 ont déjà emmené l’Equipe de France sur un podium à deux reprises, argent et or européen en 2015 et 2016 c’était en U18.
Si on ajoute à ces deux-là, Ciak, Badiane ou encore Koné en sortie de banc, la raquette française a déjà fière allure. Mais une chose est sûre, en attendant le retour de WNBA d’Iliana Rupert, elle est entre de bonnes mains.
Au-delà de la victoire hier soir face à la Belgique on retiendra l’efficacité du secteur intérieur tricolore avec en figure de proue, Alexia Chartereau. En l’absence de Sandrine Gruda, la MVP LFB 2021 pourra bien être la nouvelle patronne de la peinture tricolore.
Tous les ingrédients étaient réunis ce soir pour une belle soirée dans une salle mythique du basket français. A Pau, le public, venu en nombre pour applaudir l’enfant du pays, Marine Fauthoux (5 points, 4 passes, 3 rebonds) et ses partenaires, a poussé tout au long de la soirée les Bleus face à la Belgique désormais coaché par un ancien joueur de la maison paloise, Valéry Demory.
Dès les premières minutes de la rencontre, la vista de Touré (8 points 3/6 aux tirs) a trouvé tour à tour Michel (7 points, 3 rebonds, 2 passes) en périphérie et Tadic (14 ppints et 2 rebonds) près du cercle pour lancer les hostilités. La future meneuse de Montpellier, Julie Vanloo (13 points et 7 passes), a maintenu son équipe au contact en profitant de quelques erreurs tricolores, Fauthoux et Cherry notamment ont du mal à canaliser leur énergie. La Belgique est toujours au contact (16-16, 10’).
Le retour de Chartereau (13 points et 6 rebonds) aux affaires a apporté de la sérénité au groupe. Avec son adresse, l’intérieure tricolore a fait payer cash la moindre erreur. L’écart enfle (37-24), le Palais donne de la voix porté par le kop France et la dynamique harmonie de Pomarez. Mais un nouveau passage à vide des joueuses de Toupane permet aux Belges grâce notamment à Hind Ben Abdelkader de réduire un peu l’écart avant de rejoindre les vestiaires (41-36).
Toujours portée par une Chartereau irrésistible, la France a infligé un terrible 10 à 0 à son adverse en l’espace de trois minutes dès le début de la seconde mi-temps. Valéry Demory remet alors de l’ordre dans la maison belge, Vanloo se chargeant de stopper l’hémorragie. L’écart s'est stabilisé sous la barre des dix points (53-45). Delaere et Ben Abdelkader se sont joués de la défense tricolore, heureusement Tadic était là pour leur répondre. La France est toujours devant mais rien n’est fait (58-49, 30’).
La fin de match est maitrisée par les Françaises qui continuent d'imposer leur physique dans la raquette et sur jeu rapide. Tout le monde peu apporter, seules Paget et Astier n'ont pas marqué, le collectif et la profondeur du banc a fini par faire la différence. La Belgique a craqué et la France s'est envolée vers la victoire (74-55). Le Palais peut alors chanté !
Les Bleues empochent donc la première manche de cette double confrontration dont le match retour est prévu dès dimanche en Belgique.
La fête était belle ce soir à Pau pour le dernier match de préparation à la Coupe du Monde 2022 de l'Equipe de France féminine disputée sur le sol français. La victoire 74 à 55 des Bleues face à une équipe de Belgique accrocheuse, qui s'est construite essentiellement en deuxième mi-temps, a ravi les 4 564 spectateurs présents au Palais. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane retrouveront dimanche la Belgique à Courtrai pour clore ce second bloc de préparation avant de rejoindre l'Australie.
Vainqueurs de la Bosnie-Herzégovine le 21 août dernier à Marseille (87-52), les Bleues disputeront un nouveau match de préparation ce vendredi soir. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane accueillent la Belgique à 20h30 au Palais des Sports de Pau (match diffusé en direct sur BeIN SPORTS).
Des places sont encore en vente pour cette rencontre. Tarifs à partir de 12 euros : http://billetterie.ffbb.com
Le staff de l’Équipe de France féminine a décidé de réduire le Groupe France ce vendredi, et de libérer deux joueuses. Ainsi, Sara Chevaugeon (1,75m, 29 ans) et Caroline Heriaud (1,65m, 25 ans) ne participeront pas à la suite de la préparation à la Coupe du Monde 2022, et vont quitter les Bleues dans la journée.
7e des Jeux Olympiques 2021 et surtout 3e du dernier EuroBasket après s’être inclinée d’un point en demi-finale face aux Serbes, la Belgique s’annonce comme une adversaire très sérieux pour les Tricolores. Comme le précise Marie-Eve Paget, ce n’est pas un adversaire à prendre à la légère : "La Belgique est un peu plus complète [que la Bosnie], et encore il leur manque deux grosses joueuses (Meesseman et Allemand toujours en WNBA). On sait que la Belgique est une bonne équipe, qui sera certainement un niveau au-dessus de la Bosnie. Nous avançons dans la préparation, les équipes elles sont de plus en plus prêtes."
"La Belgique, ça fait quelques années maintenant qu’on les retrouve dans le top européen. Ça va être un match intense physiquement car la Belgique c’est solide. On s’attend à ce que ça joue différemment [de la Bosnie]" renchérit Sarah Michel.
Ce match sera aussi l’occasion de jauger "On ne sait pas trop encore où nous positionner" prévient la capitaine des Bleues. "L’objectif est de maintenir la qualité du jeu que l’on a pu proposer sur le match de la Bosnie tout en continuant à travailler face à une opposition qui plus forte. Il faudra donc forcément à réétirer les bonnes choses et élever notre niveau de jeu" souligne Marie-Eve Paget.
Ce deuxième match est donc attendu par les Bleues. "On a hâte de refaire un match. On a hâte de découvrir le Palais des Sports de Pau a face à cette équipe de Belgique" souligne Céline Dumerc. Une impatience certainement encore plus importante pour Marine Fauthoux pour qui ce match aura une saveur particulière. "Je suis très excitée, c’est rare que l’on joue au Palais. Pour moi c’est ma salle, c’est la salle dans laquelle j’ai grandi, celle où a joué mon père. C’est un peu un rêve pour moi."
Vendredi 2 septembre 20h30 - France VS Belgique Infos et réservations : billetterie.ffbb.com
Après avoir largement dominé la Bosnie (87-52), le 21 août dernier à Marseille, l’Equipe de France féminine jouera ce vendredi à Pau face à la Belgique son deuxième match de préparation à la Coupe du Monde 2022. Un adversaire d’un tout autre calibre.
Jean-Aimé Toupane n’a pas l’intention de se cacher derrière les absentes pour trouver des excuses à son équipe. Il préfère louer les qualités de son groupe : "mon seul repère c’est de les voir investies, d’être là avec beaucoup d’envie avec la volonté d’avancer. Mais en tout cas l’ambiance est très bonne."
Du côté des joueuses, le son de cloche est un brin plus fataliste mais pas pour autant alarmiste comme le souligne Marie-Eve Paget : "Nous n’avons pas le choix on fait avec, nous nous concentrons sur nous. Ce sont des choses que l’on ne peut pas contrôler. Ce n’est pas facile de voir une de ses coéquipières avoir un pépin physique, mais voilà ça reste la vie d’une sélection. On sait que ça fait partie des choses qui peuvent arriver. On reste concentré sur ce que l’on sait faire et on continue à avancer."
En l’absence de ces joueuses cadres, 8 joueuses sur les 15 actuellement en stage affichent moins de 10 sélections en Equipe de France. Cette jeunesse et ce manque d’expérience n’effraie pas la nouvelle capitaine des Bleues, Sarah Michel : "C’est vrai que Sandrine est une joueuse cadre mais on a d’autres joueuses. D’autres joueuses de talents et de la jeunesse. On continue d’être dans le processus de reconstruction afin de bien figurer dans cette Coupe du Monde. On n’a pas envie d’aller là-bas et de ne rien faire. On va essayer de faire au mieux. C’est une opportunité pour les plus jeunes, une chance pour elles de montrer qu’elles ont leur place ici."
"Dans le sport de très haut niveau on voit que la précocité elle est là. Il faut les laisser oser et surtout tenter. Tous les champions ont tenté un jour et on est dans cette dynamique là. Mon staff et moi, on s’attache à les accompagner" renchérit Jean-Aimé Toupane
Et quand on en parle aux intéressées, Marine Fauthoux en tête revendique : "C’est vrai que notre génération, nous n’avons jamais eu peur de quoi que ce soit. On prend tellement de plaisir à jouer que l’on en oublie les responsabilités que cela représente. Je trouve que l’on aborde cela de la meilleure des façons. Après c’est l’Equipe de France, c’est le haut niveau, il faut que l’on élève notre niveau de jeu ce ne sont plus les jeunes. Nous on ne se prend pas la tête on fait ce que l’on pense qui est le mieux. Donc on performe de la meilleure des manières."
Même si le processus de sélection est encore en cours cela ne perturbe pas les joueuses comme l’explique Ana Tadic : "Sur les postes intérieures nous sommes assez complémentaires. Chaque joueuse a ses forces. Je trouve que c’est bienveillant, on est toutes là avec le même objectif. On donne chacune le maximum de ce que l’on peut apporter et après c’est au sélectionneur de voir ce qui est compatible. C’est une compétition saine."
Alors jeunes ou vieilles, peu importe, les Bleues sont tournées vers même objectif trouvé la meilleure alchimie possible comme le souligne le coach tricolore : "Ce n’est pas évident et il n’y a pas de recette, ça dépend beaucoup des individualités. Mais en tout cas l’ambiance est très bonne."
L’absence cette année en Equipe de France de plusieurs joueuses cadres laisse de la place aux jeunes joueuses qui ont une belle occasion de se montrer, prendre leurs responsabilités et surtout de l’expérience. Un nouveau cycle est lancé et un vent de fraicheur souffle sur les Bleues.
Alors que les Bleues sont désormais à Pau, Marie-Eve Paget résume parfaitement les attendus de ce deuxième bloc de préparation à la Coupe du Monde "Nous avons attaqué le bloc numéro 2 à Pau pour valider ce que l’on a fait sur le précédent mais aussi pour aller plus loin et continuer à parfaire nos principes de jeu notamment défensifs. Forcément il y a plus d’intensité nous sommes plus pointilleux sur les détails. C’est une bonne base de travail pour la suite et les échéances à venir."
Ce que confirme sa partenaire, l’intérieure Ana Tadic : "On attaque collectivement ce bloc de manière assez ambitieuse. Ce bloc a été axé sur le travail et on est monté d’un cran dans l’intensité. Personnellement j’essaye d’être là où l’on m’attend."
Les Bleues travaillent donc encore et encore sous la houlette d’un Jean-Aimé Toupane exigeant notamment en défense. "Ce que Aimé attend de nous, c’est une équipe qui défend très fort. C’est comme toutes les équipes de France mais là c’est un point d’honneur qu’il a mis. Il a développé une activité défensive très intense pour faire reculer et étouffer les adversaires" souligne Paget, avant d'ajouter : "Il y a aussi beaucoup de course en attaque, On a le profil d’équipe pour courir, pour mettre beaucoup d’intensité d’un côté du terrain comme de l’autre. C’est que Aimé nous demande et c’est ce que l’on va rechercher avant tout avec notre équipe."
Les Françaises tenteront de valider leur progrès dès ce vendredi à 20h30 au Palais des Sports de Pau où elles affronteront la Belgique désormais coaché Valéry Demory.
Réunie depuis le 26 août dernier à Pau, l’Equipe de France a entamé son deuxième bloc de préparation qui se terminera par une double confrontation face à la Belgique le vendredi 2 septembre à 20h30 à Pau et le dimanche 4 septembre à Courtrai (Belgique).
Quatre bonnes réponses pour l’emporter. L’occasion de voir qui de Marième Badiane ou Marine Fauthoux a les plus vastes connaissances sur la Coupe du Monde et ses propres coéquipières.
L’intérieure des Bleues, meilleure marqueuse de l’Histoire de l’Équipe de France féminine, quittera donc le Groupe France ce mercredi.
Vainqueurs de la Bosnie-Herzégovine le 21 août dernier à Marseille (87-52), les Bleues disputeront un nouveau match de préparation à la fin de la semaine. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane accueillent la Belgique vendredi 2 septembre (20h30), au Palais des Sports de Pau (match diffusé en direct sur BeIN SPORTS).
Des places sont encore en vente pour cette rencontre. Tarifs à partir de 12 euros : http://billetterie.ffbb.com
L’intérieure de l’Équipe de France féminine, Sandrine Gruda (1,93m, 35 ans) est contrainte de déclarer forfait pour la suite de la préparation à la Coupe du Monde 2022 (22 septembre au 1er octobre à Sydney en Australie). Après des douleurs ressenties au mollet gauche, la tricolore a passé des examens complémentaires hier lundi ayant révélé une lésion musculaire, qui ne lui permettra pas d’être en pleine possession de ses moyens dans les prochaines semaines et lors de la Coupe du Monde 2022.
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(Crédit : Bacot/FFBB)
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr">CAPTAIN SARAH <br> En l'absence de <a href="https://twitter.com/Sandrine_Gruda?ref_src=twsrc%5Etfw">@Sandrine_Gruda</a>, Sarah Michel est nommée capitaine des Bleues, et <a href="https://twitter.com/Alexia_seven?ref_src=twsrc%5Etfw">@Alexia_seven</a> est vice-capitaine <a href="https://twitter.com/hashtag/Passionn%C3%A9mentBleu?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#PassionnémentBleu</a> <a href="https://t.co/lplgXRlxpH">pic.twitter.com/lplgXRlxpH</a></p>— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/1564873119306842112?ref_src=twsrc%5Etfw">August 31, 2022</a></blockquote>
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Vainqueurs de la Bosnie-Herzégovine le 21 août dernier à Marseille (87-52), les Bleues disputeront un nouveau match de préparation à la fin de la semaine. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane accueillent la Belgique vendredi 2 septembre (20h30), au Palais des Sports de Pau (match diffusé en direct sur BeIN SPORTS).
Des places sont encore en vente pour cette rencontre. Tarifs à partir de 12 euros : http://billetterie.ffbb.com
Actuellement en stage à Pau, l’Équipe de France féminine poursuit sa préparation à la Coupe du Monde 2022 qui se déroulera à Sydney en Australie (22 septembre au 1er octobre). Le staff tricolore a décidé ce lundi de réduire le Groupe France, et de libérer l’ailière tricolore Ornella Bankolé (1,81m, 24 ans).
Première sélection, première médaille, premier frisson, Ornella Bankolé se souvient de ses premières fois en sélection. L’occasion de tester sa mémoire et de revivre les moments qui l'ont marqué avec l’Équipe de France.
Première sélection, premier panier, première médaille, Kendra Chery se remémore ses premières fois en sélection. L’occasion de tester sa mémoire et de revivre les moments qui l'ont marqué avec l’Équipe de France.
Fort de son succès contre la Bosnie-Herzégovine à Marseille dimanche dernier (87-52), l'Equipe de France féminine a pu souffler quelques jours. Histoire de reprendre un peu d'énergie, avant une deuxième partie de préparation qui s'annonce rythmée. En effet, le staff tricolore a annoncé que ce moment dans l'été tricolore serait crucial : c'est celui qui doit permettre aux Bleues de peaufiner les repères offensifs et défensifs déjà établis, mais aussi de travailler physiquement et de faire grimper l'intensité, à désormais moins d'un mois du début de la Coupe du Monde à Sydney en Australie (22 septembre au 1er octobre).
Les 16 joueuses présentes à Marseille la semaine dernière seront rejointes par leur capitaine, Sandrine Gruda. L'intérieure tricolore, préservée depuis le début de la préparation et qui n'avait pas fait le déplacement en cité phocéenne pour poursuivre les soins, retrouve le Groupe France ce vendredi à Pau. Par ailleurs, éliminée des playoffs WNBA avec New York Liberty il y a quelques jours, Marine Johannes va elle aussi se ressourcer quelques jours, et rejoindra l'Equipe de France à Pau le mercredi 31 août.
À Pau, les Tricolores auront aussi l'occasion de se mesurer et se jauger face à une équipe de top niveau mondial, la Belgique. Troisième à l'EuroBasket Women 2021, la Belgique est elle aussi entrée dans un nouveau cycle, avec la retraite d'Ann Wauters, légende du basket belge, et l'arrivée d'un nouveau coaching staff bien connu de la LFB, avec Valéry Demory à sa tête, et Rachid Meziane parmi les assistants. Une rencontre de haut niveau, à ne pas manquer dans les travées du Palais des Sports de Pau (vendredi 2 septembre à 20h30).
Après quelques jours de repos bien mérités, l'Equipe de France féminine se retrouve à Pau ce vendredi, pour entamer la deuxième partie de sa préparation à la Coupe du Monde 2022.
Après 10 jours de stage à l'INSEP, les Bleues ont disputé à Marseille leur premier match de préparation face à la Bosnie-Herzégovine. Des Tricolores, pas épargnées par les forfaits depuis le début de la préparation, qui avaient malgré tout à cœur de séduire le public marseillais, qui retrouvait les Bleues plus de 40 ans après son dernier passage dans la cité phocéenne.
Quatre bonnes réponses pour l’emporter. L’occasion de voir qui de Migna Touré ou Marie-Eve Paget a les plus vastes connaissances sur la Coupe du Monde et ses propres coéquipières.
La Fédération Française de BasketBall, a souhaité rendre hommage à une grande dame du basket marseillais et des Bouches du Rhône, Jeannette Laggiard. Ancienne joueuse de basket et rédactrice au service des sports du journal « la Marseillaise », elle n’a eu de cesse de promouvoir le basket en général et le basket féminin en particulier, dans une région où le foot et l’OM prennent une place importante. Arrivée à la rédaction du journal dans les années 80, au service des sports, à la suite de Pape Diouf, pour assurer la rubrique basket elle a, années après années, rédigé d’innombrables articles sur le basket de sa région avec une plume poétique et un accent toujours chantant. C’est pour tout son travail réalisé pour la promotion de notre sport qu'elle a reçu un vibrant hommage ce dimanche au Palais des Sports de Marseille, juste avant le match des Bleues, en compagnie du président de la FFBB, Jean-Pierre SIUTAT, et des deux attachés de presse de la FFBB et des Equipes de France, Fabrice Canet et Kévin Bosi.
L'Equipe de France féminine et la FFBB ne pouvait pas venir à Marseille à l'occasion du match France-Bosnie-Herzégovine ce dimanche, sans mettre à l'honneur l'une des plus belles plumes du journalisme marseillais et français, Jeannette Laggiard.
Un mois et un jour, exactement. C'est le temps qui sépare les Bleues de son premier match à la Coupe du Monde 2022 à Sydney. À Marseille, l'Equipe de France féminine clôt son premier bloc de préparation, et a l'occasion face à la Bosnie-Herzégovine de valider le travail effectué depuis le 9 août dernier. Quarante deux ans après sa dernière apparition dans la cité phocéenne, la France ne manque pas son début de match. Chartereau, Tadic et Badiane dominent la raquette, tandis que Marine Fauthoux, plus responsabilisée que jamais après les forfaits de Duchet et Epoupa, imprime le rythme et creuse l'écart. À 15/21 aux tirs (71%), la France se détache après 10 minutes (32-14, 10').
La Bosnie s'est mis au rythme du match dans ce deuxième quart-temps, et fait jeu égal avec des Bleues qui ont perdu un peu la réussite du début de match. Rapidement sanctionnées par les fautes, les Tricolores laissent des points sur la ligne des lancers aux Bosniennes. Tadic et Fauthoux, toujours elles, permettent aux Bleues de refaire un éclat et de rentrer aux vestiaires avec une avance confortable (52-24, 20').
Les Bleues poursuivent leur récital, face à une Bosnie privée du phénomène Jonquel Jones (WNBA), et de son arrière si précieuse Marija Gajic. Les troupes de Toupane font plaisir à voir, et les 2875 spectateurs marseillais apprécient le show. Tout le monde participe à la fête, y compris les trois rookies honorant leur 1ère sélection : Marie Pardon, Assitan Koné et Pauline Astier. La France régale à 10 minutes du terme (74-37, 30').
Avec une telle avance, la France fléchit un peu en fin de partie mais assure l'essentiel pour ce premier match de préparation, avec une large victoire (87-52). Les Bleues vont maintenant bénéficier de quelques jours de repos, avant de se retrouver le 26 août à Pau. Pour une nouvelle étape de la préparation, qui les verra affronter la Belgique au Palais des Sports de Pau le 2 septembre prochain.
L'Equipe de France féminine a validé la première partie de sa préparation à la Coupe du Monde 2022, avec un probant succès et de belles intentions face à la Bosnie-Herzégovine (87-52).
La dernière fois que les deux équipes se sont rencontrées, la France l’avait emporté à Strasbourg lors des quarts de finale de l’EuroBasket féminin (80-67). Si les effectifs ont bien évolué depuis leur dernière confrontation, le match représentera un premier test pour les deux équipes sur le chemin qui les mènera en Australie. Jean-Aimé Toupane composera avec 12 joueuses pour cette première rencontre dont Assitan Koné (27 ans, 1.90m) qui honorera sa première sélection en Équipe de France, tout comme Marie Pardon et Pauline Asiter. Véritable révélation lors de l’EuroBasket féminin 2021, la Bosnie-Herzégovine a envoyé un message fort en dominant la Belgique (deux fois) et le Japon lors de ses dernières sorties en compétition officielle.
Marine Johannes (New York Liberty), Iliana Rupert (Las Vegas Aces) et Gabby Williams (Seattle Storm) ne seront pas de la partie tout comme l’arme offensive numéro un de la Bosnie-Herzégovine, Jonquel Jones (Connecticut), encore engagées en WNBA. Toujours préservée, la capitaine de l’Équipe de France féminine Sandrine Gruda ne participera pas à cette première rencontre.
Composition du groupe :
N°
Prénom
Nom
Naissance
Taille
Poste
Club 2021 / 2022
3
Ornella
BANKOLE
17/09/1997
1,81
3
Roche Vendée
4
Marine
FAUTHOUX
23/01/2001
1,74
1
Basket Landes
6
Alexia
CHARTEREAU
05/09/1998
1,91
4
LDLC ASVEL Féminin
10
Sarah
MICHEL
10/01/1989
1,80
2-3
Bourges Basket
14
Ana
TADIC
21/09/1998
1,95
5
Tarbes GB
16
Helena
CIAK
15/12/1989
1,97
5
LDLC ASVEL Féminin
18
Assitan
KONE
23/04/1995
1,90
4-5
La Roche Vendée
22
Marième
BADIANE
24/11/1994
1,90
4-5
LDLC ASVEL Féminin
28
Mamignan
TOURE
19/12/1994
1,83
2-3
BLMA
50
Marie
PARDON
0501/2001
1,78
1
Tarbes GB
97
Kendra
CHERY
16/07/2001
1,88
3
Basket Landes
98
Pauline
ASTIER
15/02/2002
1,76
1
Bourges Basjet
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gauthier, Grégory Halin
Ne jouent pas : Lisa Berkani, Sara Chevaugeon, Caroline Heriaud, Marie-Eve Paget
Sont absentes : Sandrine Gruda, Marine Johannes, Iliana Rupert, Gabby Williams
Pour son premier match officiel depuis février 2022, l’Équipe de France féminine affronte la Bosnie-Herzégovine en préparation de la Coupe du Monde (17h00, en direct sur BeIN Sports 1).
Première médaille, premier frisson, première larme, Helena Ciak se remémore ses premières fois en sélection. L’occasion de tester sa mémoire et de revivre les moments qui l'ont marqué avec l’Équipe de France.
Les Bleues quittent Paris ce vendredi pour rejoindre Marseille, pour disputer leur premier match de la préparation face à la Bosnie-Herzégovine (dimanche 21 août à 17h00, au Palais des Sports de Marseille).
Le staff de l’Équipe de France féminine a décidé de réduire le Groupe France à 19 joueuses, et de ne pas retenir Tima Pouye (1,75m, 23 ans) pour la suite de la préparation.
Gênée par des douleurs au poignet droit, ne lui permettant pas d’être à 100% de ses capacités actuellement, Janelle Salaun (1,90m, 20 ans) est contrainte de déclarer forfait pour la suite de la préparation à la Coupe du Monde 2022.
Le staff médical de l’Équipe de France féminine, en lien avec celui du club de Charleville-Mézières (dans lequel avait signé Aby Gaye cet été), accompagnera la joueuse dans son rétablissement dans les prochains mois, pour lui permettre de retrouver les chemins des parquets au plus vite.
Par ailleurs, la capitaine de l’Équipe de France féminine Sandrine Gruda (1,93m, 35 ans), qui n’a pas encore pu prendre part aux entraînements à l’INSEP en raison de douleurs aux genoux, sera toujours préservée et n’accompagnera pas le Groupe France à Marseille.
Touchée au genou lors d’un entraînement avec les Bleues ce lundi à l’INSEP (Paris), Aby Gaye (1,95m, 27 ans) a passé des examens complémentaires ce mardi. Ces derniers ont révélé une entorse grave du genou nécessitant plusieurs mois d’arrêt, contraignant l’intérieure tricolore à déclarer forfait pour la Coupe du Monde 2022.
Après ces premiers jours de préparation à l'INSEP, comments sentez-vous le groupe dans ce début de stage, à un mois de la Coupe du Monde 2022 (22 septembre au 1er octobre à Sydney en Australie) ? Je pense que tout le monde se sent bien, et est content d'avoir pu couper un peu avec le basket entre la fin de saison en club, et aujourd'hui. On a chacune repris des entraînements individuels dans le courant du mois de juillet, ce qui nous a permis de reprendre en forme ici à l'INSEP, et c'est le plus important. On est contentes de se retrouver, le groupe a pas mal changé depuis l'année dernière, il y a pas mal de nouvelles et de jeunes joueuses. L'équipe est tout de même compétitive et performante, on a commencé les entraînements, tout se met en place au fur et à mesure.
Quels sont vos objectifs pour cette compétition qui approche ? On veut toutes faire une médaille à cette Coupe du Monde, c'est l'objectif. On sent forcément une dynamique après les dernières compétitions, et notamment le bronze olympique l'été dernier. Le groupe a beau se renouveler, on joue les unes avec les autres, ou contre les autres, toute l'annnée en LFB ; on se connait un minimum, donc ça nous permet de nous mettre au travail rapidement. Cet été, on va aussi avoir le temps d'appréhender le changement de staff qu'on a connu en 2021, car les deux rassemblements cette saison (ndlr, qualification à l'Euro 2023 en novembre 2021, et tournoi de qualification à la Coupe du Monde en février 2022) ont été très rapides. D'autant plus qu'il nous manquait beaucoup de cadres. Cet été, on aura le temps de travailler, de poser les principes de jeu du nouveau staff. On est conscientes que les résultats qu'on a proposé lors des deux derniers rassemblements ne sont pas suffisants, surtout si on annonce vouloir remporter une médaille cet été.
Sur quoi avez-vous insisté depuis le début du stage ? On va vraiment mettre l'accent sur notre intensité, notre capacité à relancer. Pour le moment à l'entraînement, on a beaucoup travaillé sur notre transition offensive, et ça va être quelque chose d'important en Australie. Ce sont des bases sur lesquelles on veut s'appuyer. On travaille bien à l'entraînement, mais les meilleurs tests seront nos matches de préparation qui arrivent très vite désormais. On a hâte, on verra ce qui fonctionne bien, et ce qui fonctionne un peu moins.
L'intérieure des Bleues Alexia Chartereau (1,91m, 23 ans) a livré ses impressions sur le début de la préparation tricolore qui se déroule à l'INSEP (Paris).
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(Crédit : Bacot/FFBB)
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Pour lancer la préparation à la Coupe du Monde 2022, l'Equipe de France féminine s'est réunie à l'INSEP (Paris). Avant d'entamer les séances d'entraînement, les Bleues ont pris part au Media Day, en participant à de nombreuses séances photos, vidéos, dédicaces, etc... Des moments à revivre en inside, dans les coulisses du début de la campagne estivale des Tricolores avec Delly (créateur de contenus sur le basket féminin).
Les Bleuettes poursuivent leur sans faute. Invaincues depuis le début de la compétition, les joueuses de Julien Egloff ont continué sur leur série ce jeudi à Héraklion (Grèce). Cette fois, c'est l'Italie qui a fait les frais du rouleur compresseur tricolore. Accrochée après 10 minutes de jeu (16-13, 10'), l'Equipe de France U18 féminine a fait l'écart dans le 2ème quart pour virer en tête à la mi-temps (29-18, 20').
Toujours portées par Leila Lacan (14 points) et Rosanne Le Seyec (16 points), les Tricolores n'ont laissé aucune chance aux transalpines. Meilleure marqueuse de la compétition jusqu'alors avec 20 points de moyenne, Matilde Villa reste bloquée à 10 unités, asphyxiée par la défense bleue. Les Bleuettes s'envolent au score et s'imposent très largement dans ce quart de finale de l'Euro, en disposant de l'Italie (71-48). En demi-finale samedi, elles retrouveront l'Espagne, vainqueur de la Finlande en quarts (63-52). Les jeunes tricolores voudront faire tomber la Roja, qui a trusté les podiums internationaux depuis le début de l'été.
Facile vainqueur de l'Italie (71-48) en quart de finale de l'Euro à Héraklion ce jeudi, l'Equipe de France U18 féminine valide son ticket pour le dernier carré de la compétition.
Après deux journées consacrées au Content Day, aux tests médicaux et aux entretiens individuels avec le staff, l’Équipe de France féminine retrouve le terrain de l’entraînement ce jeudi. Les Bleues auront une bonne semaine de travail intensif avant de rejoindre Marseille en fin de semaine prochaine, pour affronter la Bosnie-Herzégovine au Palais des Sports de Marseille (dimanche 21 août à 17h00).
À la suite du forfait annoncé d’Olivia Epoupa (raisons médicales), le staff de l’Équipe de France féminine a décidé de convoquer une nouvelle joueuse pour la préparation à la Coupe du Monde 2022. Céline Dumerc (General Manager des Bleues) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont fait appel à la meneuse du Tarbes Gespe Bigorre, Marie Pardon (1,78m, 21 ans), qui a rejoint le Groupe France à l’INSEP (Paris) dans la soirée de mercredi.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi les Jeux Olympiques sont une compétition à part ? C’est La compétition planétaire, tout le monde a déjà entendu parler des Jeux Olympiques, peu importe la discipline. C’est vrai que les Jeux Olympiques c’est la compétition majeure pour tous les sportifs. Nous dans le basket, nous avons la chance d’avoir des compétitions régulières avec le Championnat d’Europe ou la Coupe du Monde mais les Jeux restent un truc à part. L’ambiance qui y règne, le fait qu’il y ait la délégation française, la cérémonie d’ouverture et des petits éléments qui se rajoutent, il n’y a pas que l’aspect sportif. C’est ce qui fait que tous les sportifs rêvent de participer à cet évènement.
En 2012 à Londres vous participez, à ce qui resteront vos uniques Jeux Olympiques, êtes-vous nostalgique ? C’est fou de se dire que c’était il y a déjà 10 ans. C’est fou car y’a encore des gens qui m’en parlent. Evidemment j’aimerai y retourner pour vivre des trucs, mais je n’en suis pas nostalgique. Ce que j’aime, dans ce qui s’est passé il y a 10 ans, c’est tout le process que l’on a mis en place avant. J’ai intégré l’Equipe de France en 2003, on a raté deux fois la qualification aux JO (2004 et 2008). Accéder aux Jeux Olympiques à mon époque c’était super dur. En tous cas on avait échoué à deux reprises. Donc déjà d’y aller c’était déjà énorme et en plus d’en ramener une médaille c’était magique. Ça me parait lointain parce qu’aujourd’hui y’a eu Rio puis y’a eu la dernière médaille à Tokyo. J’ai l’impression que maintenant ça y est : aller aux JO pour l’Equipe de France c’est devenu normal.
Pensez-vous que 2012 a changé la vision des gens sur le basket féminin ? Honnêtement, je pense qu’il y a eu un avant et un après les Jeux de Londres. Certes il y avait la médaille, mais je pense aussi que l’équipe que l’on avait, avec les personnalités des joueuses, a marqué les esprits. Nous avons mis un petit peu le projecteur sur le basket féminin. Certes les résultats ont suivi, on le sait quand on est sportif et notamment pour les sports féminins, il faut qu’il y ait des médailles au bout car sinon la médiatisation s’estompe au fil du temps. Et là, on a marqué les esprits, on a mis notre sport au milieu du village. Avant ça, il y avait moins d’engouement et maintenant c’est devenu « classique » que l’Equipe de France féminine de Basket soit en haut des podiums. Ça vient aussi des résultats qui ont suivis, ce n’est pas que les Jeux de Londres. Je pense que si l’année suivante lors du Championnat d’Europe en France y’avait pas eu de résultat (NDLR médaille d’argent), le soufflé serait vite retombé.
Personnellement, est-ce que les Jeux de Londres ont été un lourd héritage à porter pour vous ? Non pas du tout. Avant les Jeux, je venais d’avoir 30 ans, c’était un peu la déprime. Et puis on se qualifie pour les Jeux, c’est quand même énorme, c’est un rêve de gosse de se dire : "on va faire les Jeux". Donc tout ce qui m’est arrivé, je l’ai hyper bien vécu car ce n’était que du bonus. J’ai pris ce que j’avais à prendre. J’ai aussi laissé de côté ce qui me pesait donc sincèrement ce n’était que du plus. C’était plutôt agréable, les gens étaient hyper bienveillants. J’ai encore des gens qui me disent : « je me souviens de toi à Londres, tu m’as fait vibrer ». Les gens te parlent d’émotions que tu as pu leur faire vivre et c’est top. Moi je me suis éclaté sur le terrain à jouer au basket et en plus de ça j’ai réussi à transmettre des émotions à des gens qui n’avaient peut-être jamais vu de basket, qui n’y connaissaient rien Et ça, je trouve que c’est une vrai chance.
Ce nouveau statut et les nombreuses sollicitations qui vont avec ont-elles été difficiles à gérer ? Franchement, non parce que je sais que ça fait partie du truc. On ne peut pas tout avoir. Si à un moment donné, on a envie que le basket soit sur le devant de la scène médiatique il faut prendre du temps pour y aller aussi. J’avais conscience avec ce qu’il s’était passé que j’allais être sollicitée. Ça ne m’a pas empêché de dire non à beaucoup de choses, je n’avais pas non plus dix sollicitations à la minute. Ça s’est plutôt bien géré et sincèrement ça ne m’a pas pesé.
Malgré tout vous êtes restée la même … C’est important pour moi, parce que je suis toujours la même personne. Que je mette un panier aux Jeux Olympiques de Londres ou que j’en rate un en finale de la Coupe de France je suis la même personne. Je ne dépends pas de ma qualité de match ou d’une blessure. En fonction de ce qui se passe ce sont les autres qui me mettent sur un piédestal mais moi je suis toujours la même personne. Je trouve ça hyper important de rester à sa place. Il ne faut pas oublier que l’on vit dans un monde tout petit. On est qui pour se prendre pour quelqu’un d’autre ? Personne. J’ai la chance d’avoir des résultats dans ma passion, car ce n’est pas mon métier, mais je reste la même personne qui a envie d’aller s’entrainer, de travailler, de performer, de donner le meilleur d’elle-même. Et ce n’est pas parce que j’ai fait, il y a 10 ans, 3 tirs sur un pied qu’aujourd’hui ça y est tout m’est dû.
Pensez-vous que la médiatisation a accentué cet engouement ? Quand on voit les résultats des équipes de Bourges et Valenciennes, qui à l’époque, gagnaient l’Euroligue. C’était une autre époque et y’avait pas les médias donc on en parlait très peu. Et sincèrement, elles s’entrainaient peut-être plus fort que nous. Quand je vois ce que l’on fait aujourd’hui, mon quotidien c’est le même qu’il y a 10 ans, c’est le même qu’il y a 20 ans, je m’entraine, je fais des matches. Pourquoi on parle plus de nous alors que les filles d’il y a 20 ans, qui s’entrainait autant, peut-être même plus que nous ? On n’en parlait pas alors qu’il y avait la même implication dans le travail. Aujourd’hui, c’est devenu « commun » et c’est tant mieux. Ça veut dire que les résultats sont là. Il faut que l’on continue à être normales avec une médaille autour du cou. C’est tout ce que je souhaite pour le basket français, féminin et masculin. Il faut que l’on reste sur la scène mondiale en haut de l’affiche car c’est aussi ça qui apportera plus de médiatisation et tout ce qui en découlera.
A Rio en 2016, vous vous blessez juste avant la compétition. Avez-vous des regrets ne pas avoir participé à cette compétition ? J’avais émis le souhait de partir car ma place n’était plus là et que je n’étais pas venue en tant que spectatrice. Du coup c’était hyper dur d’être dans les tribunes et d’être inapte ce n’est pas comme ça que j’avais envisagé les Jeux de Rio. Maintenant est-ce que j’avais envie de revivre la même chose qu’en 2012 ? Clairement non, car je savais que cela n’allait jamais se reproduire, ce qu’on a vécu à Londres c’était unique, c’était un contexte particulier, c’était les premiers jeux depuis 2000. Y’avait beaucoup d’attente, beaucoup d’excitation et surtout beaucoup de nouveauté pour nous. En 2016, c’était différent, on savait où on allait mettre les pieds, c’était un tout autre contexte. Je ne peux pas regretter une blessure, on ne choisit pas de se blesser. J’aurai aimé faire deux olympiades même une troisième, tu as envie d’en avoir encore et encore. Ce n’est pas comme ça que j’appréhende les choses. Il s’est passé ce qui s’est passé, y’a des raisons pour lesquelles ça s’est passé certainement. Le fait est que je n’ai fait qu’une seule fois les Jeux Olympiques et c’était à Londres.
En 2021 à Tokyo, vous étiez cette fois dans le staff et consultante pour France TV, quel regard portez-vous sur ces Jeux ? C’était complètement différent car nous étions en période COVID. Sincèrement les Jeux de Tokyo ont été différents, je pense même auprès des athlètes l’ambiance qui régnait. On était peut-être retombé dans une espèce de compétition un peu « plus classique » et il manquait peut-être la magie des Jeux. C’est vraiment mon point de vue d’extérieur. Je n’étais pas au village, j’étais à l’extérieur, pour moi c’était tout nouveau. C’était des Jeux Olympiques de l’autre côté, c’était complètement différent. Je ne l’ai pas vécu du tout de la même manière même si je fais partie de la Fédération et que j’étais la première supportrice de l’Equipe de France. Je n’étais pas dedans donc c’était différent mais le parcours était fou aussi. Cette médaille bronze, elle est belle. Encore une fois ce que je retiens c’est l’aventure et pas uniquement la fin avec la médaille de bronze. Il ne faut pas oublier que les filles venaient de faire un championnat d’Europe un mois avant. La période a été longue puis décrocher cette médaille de bronze face à l’équipe (NDLR : la Serbie) qui t’a privé d’un titre quelques semaines plus tôt, l’histoire est belle aussi. Ce ne sont pas uniquement les Jeux, c’est le process et toute l’histoire qui est belle en générale et c’est ce que l’on retiendra.
En 2024, les Jeux Olympiques auront lieu à Paris, quelles sont vos attentes ? J’attends que ça soit une belle fête du sport que l’on prenne du plaisir à venir encourager, découvrir des sports qui sont peut-être un peu plus dans l’ombre. Pour le basket j’espère qu’on aura des résultats et les meilleures équipes possibles pour encore assoir notre domination au niveau mondial. Les Jeux en 2024 seront à Paris, j’espère qu’on les vivra pleinement.
Pour la première fois de son histoire, le 11 août 2012, l’Equipe de France féminine de basket montait sur le podium olympique après une quinzaine exceptionnelle portée par une Céline Dumerc sur un nuage. L’ancienne capitaine des Bleues nous ouvre son livre de souvenirs.
Le suspense n'aura pas duré longtemps. En tête après 10 minutes malgré l'adresse suédoise (22-16), les U18 féminines ont ensuite accéléré le rythme en 2ème période pour prendre largement les devants à la mi-temps (54-27). À nouveau dominatrices au rebond (46 à 29), les Tricolores n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires du jour. À nouveau impériales défensivement, les joueuses de Julien Egloff ont aussi montré leurs qualités d'adresse avec 45% de tirs réussis derrière l'arc (9/20). Avec 30 passes décisives, les Bleuettes ont aussi régalé collectivement et l'emportent très largement au final (94-57). En quarts de finale demain jeudi, elles affronteront le vainqueur de Lettonie-Italie.
Jamais inquiétée, l'Equipe de France U18 féminine a validé son ticket pour les quarts de finale de l'Euro à Héraklion (Grèce), en dominant la Suède (94-57).
Malgré tout vous êtes restée la même …
A Rio en 2016, vous vous blessez juste avant la compétition. Avez-vous des regrets ne pas avoir participé à cette compétition ?
