Une soirée riche en émotion qui a permis de réouvrir le livre d'histoire et de se remémorer les trois titres consécutifs de champion de France remportés par le club savoyard entre 1991 et 1993.
De nombreuses internationales tricolores étaient présentes à cette soirée anniversaire dont Carole Force, Corinne Benintendi, Frédérique Venturi, Sabine Falcoz, Isabelle Fijalkowski mais également Helena Khoudashova, internationale russe, sans oublier Lale Lucic, le mentor serbe, et le souvenir de Vadim Kapranov.
Un évènement superbement organisé par Jean-Claude Clanet, ancien Président, Robert Didier, le mécène de l’époque et les joueuses restées à Challes, Floriane Lehideux Falcoz et Stéphanie Grunenwald, avec le soutien de la mairie de Challes-les-Eaux.
Troisième victoire en trois matches dans cette phase de poule pour les Bleues. Les Tricolores sont parvenues à battre le pays hôte slovène (73-67), après un match engagé.
L’Equipe de France féminine a conclu sa phase de poule par une troisième victoire consécutive. Une formalité ? L’Espagne, battue par la Lettonie et la Serbie, dominée par la Hongrie, n’ont pas connu la même réussite. Et au soir du premier tour, seule les Bleues et la Belgique présentent un bilan immaculé après avoir battu la Slovénie, un pays hôte qui ne jouait plus que pour l’honneur, dimanche. La France, elle, cherchait avant tout à se mettre en confiance avant de disputer son quart de finale jeudi prochain.
Le tir à trois-points réussi par Marine Fauthoux (0/9 jusqu’à présent dans le tournoi) dans les premières secondes semblait être le signe annonciateur de la soirée espérée. Un 9-2 autoritaire en un peu plus de trois minutes confirmait la tendance mais il suffira d’un temps-mort slovène pour stopper l’éphémère série. L’hôte des lieux retrouvait de l’agressivité et l’Equipe de France souffrait dans les duels et se montrait trop dispendieuse de l’autre côté du terrain (6 balles perdues au premier quart-temps).
La recette idéale pour retomber dans le doute, d’autant plus que les Bleues étaient loin de leurs standards défensifs habituels, multipliant les oublis et peinant à ralentir le duo d’arrières Teja Oblak – Zala Friskovec (19 pts, 4 assts à la pause). La Slovénie a ainsi fait, modestement, la course en tête, trop contente de ne pas plus souffrir de son évident déficit athlétique. Plus inquiétant encore, sur une contre-attaque, Iliana Rupert allait au contact et s’effondrait en se tenant l’épaule, prenant la direction de l’hôpital pour y passer des examens complémentaires.
Le passage aux vestiaires ne remettait guère d’ordre dans l’organisation défensive tricolore et l’écart allait enfler jusqu’à huit longueurs (41-49) avant qu’un regain de pression, un soupçon de rythme et un festival de Sarah Michel ne renversent totalement la vapeur à la faveur d’un 13-1. La fluidité avait fait son retour et même si les troupes de Jean-Aimé Toupane n’effaçaient pas toute trace de frustration, elles mettaient fermement la main sur la rencontre, Sandrine Gruda enfonçant le clou près du cercle. Les Bleues géraient ensuite patiemment les dernières minutes pour préserver leur invincibilité. Elles bénéficient désormais de 72 heures de repos avant le quart de finale décisif, jeudi soir.
Valériane Vukosavljevic :"L'objectif c'était de sortir de ce groupe en tête. C'est fait, peu importe la manière, c'est fait. Maintenant on sait qu’on n'a pas tout fait parfaitement mais il y a eu quand même des bonnes choses, des réactions. On a 3 jours pour se reposer mais surtout pour travailler. On va avoir un gros quart de finale qui va qui va nous arriver dessus donc ça sera à nous de faire le travail. Pour l’instant on n'arrive pas à dérouler notre jeu comme on a pu le faire en préparation. Il y a aussi le fait qu'on perd Iliana, ça met tout le monde un petit peu sous pression parce que c'est un élément majeur de l'équipe. On essaie de faire avec, d'avancer et il va falloir travailler sur certains points. En défense on fait un bon job et c'est ce qui nous permet justement de prendre un peu de plaisir, maintenant ça serait bien qu'on attaque qu'on puisse toutes lancer notre compétition et qu'on puisse un peu dérouler."
Marine Fauthoux :"Quand on voit toute la compétition, pas beaucoup d'équipes ont fait 3-0, donc on va se satisfaire de ça. L'envie est là, mais c'est un peu laborieux ce qu'on fait. Au final on gagne et c'est ça qu'il faut retenir. Personnellement tant que l'équipe gagne moi je suis contente. Ce soir j’ai marqué, tant mieux mais si je marque 0 point qu’on finit champion d'Europe, je prends !"
Sans totalement se rassurer, l’Equipe de France féminine a enregistré un troisième succès et termine invaincue la phase de poule après sa victoire sur la Slovénie (73-68). Elle patientera jusqu’à jeudi pour disputer son quart de finale.
Bien vides depuis le début de la compétition, les tribunes ne seront sans doute pas encore très garnies, malgré la présence de la Slovénie, pays hôte de la compétition, face aux Bleues ce dimanche à la Stozice Arena (18h00 en direct sur beINSPORTS 1). Et pour cause, les Slovènes ont d'ores et déjà dit adieu à leurs chances de qualification en s'inclinant lors de leurs deux premiers matches de poule face aux Britanniques (71-76) et l'Allemagne (62-66). Deux petites défaites néanmoins, qui montrent que les hôtes de l'Euro 2023 ne sont pas non plus une équipe à prendre à la légère par les Tricolores, qui voudront faire le plein de confiance avant les quarts de finale.
Qualifiées mathématiquement pour les quarts qui se dérouleront jeudi prochain, les joueuses de Jean-Toupane veulent malgré tout se servir de cette ultime rencontre pour travailler et progresser encore, en perspective de la phase finale. La qualification directe en quarts sans passer par le barrage leur a offert aussi un peu de repos, trois jours sans match à Ljubljana qui leur permettront de recharger les batteries, physiques et mentales. D'ici là, une dernière bataille les attend face à la Slovénie, pour terminer invaincues cette première phase.
Assurée de terminer à la première place de la poule, l'Equipe de France féminine veut profiter de ce dernier match de poule contre la Slovénie (dimanche à 18h00 en direct sur beINSPORTS 1), déjà éliminée, pour travailler en vue du quart de finale de jeudi prochain.
Après avoir auditionné 58 clubs engagés dans les championnats LFB/LF2/NM1 2022/23 ou sportivement qualifiés pour ces divisions en 2023/24, la Commission de Contrôle de Gestion a adopté les décisions suivantes.
L’ambiance feutrée de l’Arena Stozice de Ljubljana n’a surement pas aidé les joueuses de Jean-Aimé Toupane à se mettre en rythme. Une nouvelle fois opposée à une défense de zone, les Françaises peinent à entrer dans le match. En manque d’adresse, les Bleues compensent par une présence au rebond offensif qui leur donne des points en deuxième chance. Il faut attendre cinq minutes de jeu pour que Migna Touré débloque le compteur français à 3 points. Alors que la Grande-Bretagne revient à hauteur de la France après sept minutes de jeu, 9-9, Janelle Salaun trouve la cible à longue distance pour redonner de l’air aux Bleues. Le secteur intérieur français est dominé en défense et ne doit son salut qu’à la maladresse britanniques (5/16 au tir dans le premier quart).19-11 à la fin de la première période.
Les coéquipières de Sandrine Gruda entament le deuxième quart-temps sur le faux rythme imposé par leurs adversaires et restent muettes en attaque pendant plus de quatre minutes. La Grande-Bretagne grignote petit à petit son retard sur la ligne des lancers francs en provoquant des fautes (4 lancers francs au total pour la France contre 22 pour la Grande-Bretagne). C’est Valériane Vukosavljevic (11 points, 5 rebonds) qui fait sauter le verrou Britannique pour donner l’impulsion aux Françaises, bien suivie dans son élan par Migna Touré (15 points et 3 passes) qui conclut l’une des rares contre-attaques de l’Equipe de France. Les Bleues retournent aux vestiaires en tête, 29-24, bien aidées par la maladresse adverse, à 5/20 au tir.
Troisième quart-temps extrêmement compliqué, avec une équipe française en plein doute, qui voit la Grande-Bretagne égaliser à 35-35 partout à 2’40’’ de la fin de la période. Une interception de Sarah Michel, conclue par Romane Bernies redonne du souffle aux Tricolores, puis c’est au tour de Marième Badiane d’enchaîner deux actions positives de suite, 44-35 à la fin du quart.
L’entame de la dernière période s’inscrit dans la continuité et l’écart monte jusqu’à 11 points à quatre minutes de la fin du match. Mais la France n’arrive pas à tuer la rencontre et joue à se faire peur en montrant de la fébrilité dans les derniers instants. La Grande-Bretagne revient à 4 points à trente secondes du buzzer final, sur un lay-up de Temi Fagbenle (20 points, 8 rebonds), bien servie par Holly Winterburn (4 points, 4 rebonds, 4 passes et 2 interceptions), omniprésente en fin de match. Mais Sandrine Gruda (10 points, 5 rebonds) met fin au suspense sur un shoot à mi-distance et entérine la victoire des Bleus, 63-57.
Victoire laborieuse, mais importante, car elle place la France dans une position idéale pour terminer première du groupe C, synonyme de qualification directe pour les quarts de finale.
Sarah Michel : « les équipes ont augmenté leur niveau de jeu, on est en compétition maintenant. Mon rôle c’est de montrer de l’agressivité. On pourrait encore plus monter en défense, pour s’offrir plus de paniers faciles en transition et se rendre les matchs plus faciles. En poule c’est toujours compliqué, il y a pas mal de trucs à corriger, mais le principal c’est de gagner. »
Jean-Aimé Toupane : « tout n’est pas parfait, mais c’est un peu mieux qu’hier. On est prévenu maintenant : toutes nos adversaires vont nous proposer des zones. On n’a pas l’habitude de voir quarante minutes de zone à haut niveau, mais on progresse. On a mieux joué qu’hier. Il faut encore se regarder et corriger des choses. Il y a quelques joueuses dont c’est la première compétition, qui veulent bien faire, mais elles vont s’améliorer au fil de la compétition. Je continue à rester optimiste sur nos objectifs. »
La France s’impose face à une pugnace mais très maladroite équipe de Grande-Bretagne, 63-57. Sans briller, les Bleues mettent un pied en quart de finale, en attendant le résultat de Slovénie-Allemagne à 18h00. Dernier match de la phase de groupe, dimanche à 18h00 contre le pays hôte, la Slovénie.
Pour son entrée dans la compétition, l'Equipe de France est venue à bout d'une solide Allemagne, qui a proposé un combat intense et sans répit aux Bleues (58-50).
À peine le temps de souffler, de se remettre de ses émotions et de la bataille contre l'Allemagne d'hier soir (victoire 58-50), que les Bleues enchaînent un match ô combien important dans le premier tour de cet Euro. En face d'elles, la Grande-Bretagne, vainqueur hier du pays hôte, la Slovénie (76-71), et qui se positionne donc comme l'adversaire principal des Tricolores pour la première place du groupe (qualificative directement pour les quarts de finale). Menées une bonne partie du match, les coéquipières de Temi Fagbenle (14 points, 5 rebonds hier) n'ont pas rompu, et avec l'engagement physique qu'on leur connait bien, ont fini par s'imposer dans un match serré jusqu'au bout. Des valeurs que les joueuses du coach espagnol Chema Buceta auront encore cet après-midi face aux Bleues, déjà prévenues après avoir déjà joué ces mêmes Britanniques en préparation à Bourg-en-Bresse (victoire 76-54). Si une victoire tricolore n'assurerait pas encore mathématiquement la première place de la poule synonyme de qualification directe pour les quarts de finale, elle permettrait tout de même d'y avoir un pied. En attendant le résultat de Slovénie-Allemagne juste après à 18h00, ou des derniers matches du groupe ce dimanche.
France - Grande-Bretagne, à 15h00 en direct sur beINSPORTS 1
Vainqueur au forceps de l'Allemagne hier (58-50), l'Equipe de France affronte ce vendredi à 15h00 (en direct sur beINSPORTS 1) la Grande-Bretagne. Une victoire face aux Britanniques ouvrirait grandement les portes des quarts de finales aux joueuses de Jean-Aimé Toupane.
Face à un adversaire qu'elle avait battu 16 fois sur 18, dont la dernière il y a près de 15 ans, et qui retrouvait l'Euro après cinq éditions manquées, l'Équipe de France se devait de faire honneur à son statut et à ses ambitions affichées. Les premières minutes étaient malheureusement loin de ces considérations avec une formation tricolore restée à quai (7-0, 2'). Iliana Rupert chauffait le moteur bleu, Sandrine Gruda envoyait déjà du bois sous le cercle et une défense plus concernée (4 interceptions) permettait à la France de revenir à hauteur. Avec un peu plus de justesse dans le dernier geste, notamment au tir (27% de réussite), les Bleues auraient pu terminer le quart-temps dans une meilleure posture (16-11, 10').
Dans une copie conforme du début de match avec un 7-0, mais en faveur des Françaises cette fois, Alexia Chartereau et ses partenaires prenaient le contrôle des opérations pour la première fois du match. Cette embellie était marquée par une réelle envie de partager le ballon mais quand l'Équipe de France choisissait la voie personnelle, le résultat était systématiquement négatif. Malgré une volonté évidente de mettre du rythme, de relancer après chaque rebond défensif, la France ne s'en sortait pas face à une Allemagne tenue par Lina Sontag (7 points). Seule dans le corner, Iliana Rupert, meilleure marqueuse des Bleues à la pause (9 points), portait l'avance tricolore à 4 unités juste avant la sirène (23-27, 20').
Après une nouvelle reprise poussive, Romane Bernies, par son intensité aux quatre coins du terrain, libérait un peu la pression dans la marmite bleue (23-30, 23'). La meneuse de Lattes Montpellier rajoutait trois points pour faire passer la barre des 10 unités d'avance à son équipe. L'Allemagne réussissait à stopper la vague qui déferlait, bien aidée par de nouveaux choix douteux des Tricolores (34-39, 27'). Alors qu'elle avait réussi à mettre son adversaire dans les cordes, la France restait sous la menace après 30 minutes de jeu (38-43).
Une menace toujours plus forte au-dessus des têtes françaises quand Sontag transperçait le filet derrière la ligne des 6m75 puis que Guelich ramenait les siennes à -1 (45-46, 32'). Le momentum était clairement allemand mais la France restait debout grâce à sa défense et des ballons grattés par la traction arrière Bernies - Salaün. Une nouvelle interception de Valériane Vukosavljevic (11 points au final) donnait le bol d'air tant attendu par les Bleues (45-55, 35') et signe que tout allait mieux, Sandrine Gruda scorait enfin dans le jeu après 7 échecs mais une sacrée débauche d'énergie à mettre au crédit de la pivot tricolore. Solide en défense mais approximative offensivement, la France s'imposait dans la douleur et lançait son Euro par une victoire que n'aurait pas reniée l'Espagne, battue à la surprise générale par la Lettonie.
Dans sa quête du titre européen, l'Équipe de France féminine a remporté en souffrant son match d'ouverture face à l'Allemagne (58-50). Si la défense a répondu présente, il faudra faire les bons ajustements offensifs dès demain contre la Grande-Bretagne (15h en direct sur beIN Sports 1).
crédit:
Valériane Vukosavljevic, meilleure marqueuse des Bleues - Julien Bacot/FFBB
Un moment toujours fort et symbolique, pour les joueuses qui disputent leur première compétition, tout comme celles qui en ont déjà plusieurs au compteur. Pour cette année, les joueuses se sont chacune remise un maillot entre elles, avec des mots d’encouragements forts en émotion. Immersion dans les derniers instants avant l’Euro dans les coulisses des Bleues.
À peine deux jours après avoir posé le pied en terre slovène, l'Equipe de France féminine sera sur le pont ce jeudi. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane, qui sortent d'un mois de préparation ponctué par cinq victoires concluantes, débutent à 20h45 (en direct sur beINSPORTS 1) leur campagne à l'Euro 2023. Les Tricolores ont affiché au cours de ces dernières semaines un état d'esprit exemplaire, une énergie folle en défense et un rythme effréné en attaque. Autant d'ingrédients que les coéquipières de Sandrine Gruda, qui dispute en Slovénie son 8ème Euro égalant Céline Dumerc au nombre des participations à la compétition continentale, voudront retrouver pour leur entame dans le tournoi.
En face, l'Allemagne ne se présente pas avec les mêmes ambitions. Absente de l'Euro depuis 2011, les Allemandes ont composté leur billet pour l'édition 2023 en terminant à la 2ème place de leur groupe, dans lequel elles ont opposé une faible résistance à la Belgique (-39 et -25 lors des deux matches). En l'absence des soeurs Sabally, toutes les deux en WNBA avec New York et Dallas, le jeu reposera essentiellement Marie Guelich (13,8 points en qualifications) et Leonie Fiebich (13, 2 points). À l'intérieur, Luisa Geiselsoder qui évoluait à Roche Vendée cette saison et qui prendra la direction de Basket Landes dans quelques semaines, aura aussi toute son importance dans l'alternance du jeu allemand. Les adversaires des Bleues restent d'ailleurs sur deux victoires convaincantes en fin de préparation (78-63 contre Israël, et 70-65 face à l'Italie), et compteront bien créer une première surprise dans cette Euro à Ljubjana. Une ville qui avait sacrée l'Equipe de France masculineen 2013, qui pourtant s'était inclinée dans son match d'ouverture. Contre l'Allemagne.
Allemagne-France, jeudi à 20h45 en direct sur beINSPORTS 1
Les Bleues se lancent dans le grand bain de l'Euro 2023 ce jeudi à Ljubljana (Slovénie) avec une première rencontre face à l'Allemagne à 20h45 (en direct sur beINSPORTS 1).
Championne d’Europe 2022 avec l’Équipe de France 3x3, Marie Mané portera le drapeau bleu-blanc-rouge à Cracovie (Pologne) lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Européens le 21 juin. La triple vainqueure de l’Open de France 3x3 FFBB qui intégrera le groupe de préparation olympique mis en place par la Fédération Française de Basketball à la rentrée visera l’or lors des Jeux Européens.
Médaillées d’or lors de la dernière édition à Minsk en 2019, les Bleues entreront en lice dans la compétition le 21 juin face à Lettonie.
Parties de Bourg-en-Bresse ce mardi, les Bleues ont rejoint Ljubljana à deux jours du début de l’Euro 2023. Suivez les Tricolores dans leur périple jusqu’à la capitale slovène, et voyagez dans les coulisses de l’Equipe de France féminine.
22 septembre 2013. L'Equipe de France masculine est sur le toit de l'Europe. Après des années à courir après ce titre européen, les joueurs de Vincent Collet soulèvent le trophée dans la Stozice Arena de Ljubljana. Plus grande salle du pays avec près de 13 000 places en configuration basket, ces sièges verts nous ramènent à des souvenirs d'il y a 10 ans.
On se souvient alors forcément de ce quart de finale des Tricolores contre la Slovénie de Goran Dragic qui avait été épique, devant tout le peuple slovène que les coéquipiers de Boris Diaw avait dû affronter. On se souvient aussi de cette demi-finale d'anthologie contre l'Espagne, du match héroïque de Tony Parker pour sortir la bête noire des Bleus. Et bien entendu de cette finale face à la Lituanie, de ce tir au buzzer du milieu du terrain d'Antoine Diot juste avant la mi-temps. De la joie sur le parquet, de l'euphorie dans les tribunes, de cette médaille d'or autour du cou. De ce moment d'Histoire du basket français.
Et si l'histoire se répétait 10 ans après, dans la même salle ? Et si les Bleues allaient accrocher ce titre européen, après lequel elles courent depuis 2009 ? On ne serait évidemment pas contre...
Les Bleues lancent leur Euro 2023 demain jeudi contre l'Allemagne (20h45, en direct sur beINSPORTS 1) dans la Stozice Arena de Ljubljana. Une salle remplie d'histoire pour le basket français, puisqu'il y a 10 ans, Tony Parker, Boris Diaw et consorts soulevaient le titre européen en 2013.
À peine deux jours, c'est le temps qu'il reste aux Tricolores avant de se jeter dans le grand bain de l'Euro 2023 (jeudi à 20h45 face à l'Allemagne, en direct sur beINSPORTS 1). Les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont effet posé leurs valises ce mardi dans leur hôtel de Ljubljana, où elles souhaitent bien prolonger leur séjour jusqu'au dimanche 25 juin, date de la finale de l'Euro 2023. Après avoir rallié Paris depuis Bourg-en-Bresse dans la matinée, les Bleues ont ensuite décollé pour Ljubljana.
Les coéquipières de Sarah Michel ont pris part à leur premier entraînement à la Stozice Arena, théâtre à venir de la compétition, où elles ont pu prendre leurs repères avant leur entrée jeudi dans cet Euro 2023, avec une première rencontre contre l'Allemagne (jeudi à 20h45, en direct sur beINSPORTS 1).
Premier tour Jeudi 15 juin à 20h45 : Allemagne-France en direct sur beINSPORTS 1 Vendredi 16 juin à 15h00 : France-Grande Bretagne en direct sur beINSPORTS 1 Dimanche 18 juin à 18h00 : France-Slovénie en direct sur beINSPORTS 1
Parties ce matin de Bourg-en-Bresse, où elles ont clos la préparation par un 5ème succès en autant de matches contre la Grande-Bretagne samedi dernier à Ekinox (76-54), les Bleues sont arrivées dans l'après-midi dans la capitale slovène, à deux jours de leur entrée dans la compétition.
L'aventure dans le Bois de Vincennes se termine mais une nouvelle commencera en Bretagne à la rentrée pour l'ancienne joueuse d'Olivet (Centre-Val-de-Loire). Médaillée de bronze l'été dernier avec les Bleuettes lors du Mondial U17, Adja Kané fera donc ses premiers pas dans le monde professionnel et dans l'élite du basket féminin français sur la côte armoricaine, sous le maillot du LBB.
Meilleure rebondeuse du Pôle France cette saison en LF2 sous les ordres de Cathy Melain et Vincent Bourdeau (6,2 prises), Adja Kané rejoindre officiellement le Landerneau Bretagne Basket pour lancer sa carrière professionnelle.
Arrivée en équipe de France A lors des fenêtres de qualification au mois de novembre dernier, la finaliste de Ligue Féminine a su saisir sa chance, afin de figurer parmi les 12 joueuses sélectionnées pour l’Euro. Une première compétition chez les séniors, confirmant son ascension dans le monde professionnel. « Porter le maillot de la France, c’est un véritable honneur, il n’y a pas de plus grande fierté que de représenter son pays », confie-t-elle.
Titularisée à trois reprises, l’ancienne joueuse du Pôle France a encore un peu de mal à réaliser ce qui lui arrive. « Ça me fait bizarre, il y a encore dix ans, je regardais cette équipe à la télévision, je voyais Sandrine Gruda sur mon écran, aujourd’hui, je joue avec elle ! Je suis en train de réaliser mon rêve de gosse ». Largement exploitée par Jean-Aimé Toupane sur cette préparation (19 minutes de moyenne pour 6,6 points), Janelle Salaun continue de gravir les échelons.
En trois saisons à Villeneuve d’Ascq, la native de Paris a rapidement pris ses marques disputant pour la première fois de sa jeune carrière la finale du championnat de France. Elle termine ses playoffs avec 30 minutes de jeu au compteur pour 12 unités, une dynamique qui l'a naturellement conduit à l’Equipe de France. « Cette année a été particulière pour moi, j’ai gagné en confiance et en régularité, je me suis libérée et cela m’a permis de retrouver l’INSEP pour la préparation, là où tout a commencé ».
Celle qui était chez les U20 il y a encore deux ans, continue de regarder droit devant. « Pour moi, il n’y a pas de hasard, j’ai beaucoup travaillé. Aujourd’hui j’en suis là, mais rien n’est acquis, il faut continuer et toujours viser plus haut ». Samedi soir, après un match solide face à la Grande-Bretagne, où elle a été la joueuse la plus utilisée (24 minutes), Janelle Salaun s’est confiée sur ses objectifs pour le championnat d’Europe. « Sur cette première compétition, je veux me mettre au service de l’équipe, que ce soit par mon agressivité des deux côtés du terrain ou bien encore par mon énergie. Je vais me donner à 100% pour apporter le plus possible ». Pour son premier match en compétition officielle, Janelle Salaun affrontera jeudi à 20h45 l'Allemagne (en direct sur beINSPORTS 1).
Après avoir connu les sélections jeunes, Janelle Salaun (21 ans, 1.88 cm) se prépare à disputer son tout premier championnat d’Europe avec l’Équipe de France A.
69-45 le mercredi 7 juin, 73-47 le lendemain et 68-38 le vendredi ! La semaine dernière, les Tricolores n’ont laissé aucune chance à leurs homologues allemandes, en s’appuyant notamment sur une forte intensité défensive. Offensivement, c’est tout un collectif qui a brillé, avec une marque très bien répartie entre les joueuses.
Au niveau des statistiques individuelles, certaines filles se sont démarquées, à l’image de Nell Angloma qui compile, sur le premier match, 14 points (50% aux tirs), 9 rebonds et 5 interceptions en un peu plus de 20 minutes de temps de jeu. Dans la deuxième rencontre, c’est Marine Dursus qui s’est illustrée, en ne ratant tout simplement aucun tir. Elle termine avec 16 points et 3 passes en seulement 13 minutes de temps de jeu.
Ce premier stage au Temple-sur-Lot se termine donc de la meilleure des manières, lançant parfaitement la préparation des Bleues. Un groupe qui rejoindra Limoges du 16 au 22 juin prochain avant de disputer un tournoi à Saint Dizier (22-23 et 24 juin) avec trois oppositions contre la Belgique, la Lettonie et la Lituanie.
L’Equipe de France U18 féminine a disputé trois matches de préparation face à l’Allemagne au Temple-sur-Lot. Trois victoires séduisantes à moins d’un mois du championnat d’Europe, qui se disputera du 1er au 9 juillet à Konya (Turquie).
Du 15 au 25 juin, l'Equipe de France féminine dispute l'Euro à Ljubljana (Slovénie). Vice-championnes d'Europe en titre et médaillées de bronze aux derniers Jeux Olympiques de Tokyo, les Bleues courent après le titre européen, qui leur échappe depuis 2009). Les Tricolores débutent leur compétition ce jeudi face à l'Allemagne (20h45), un match qui sera à retrouver comme le reste de la compétition, en direct sur les antennes de beINSPORTS.
Jeudi 15 juin à 20h45 : Allemagne-France en direct sur beINSPORTS 1 Vendredi 16 juin à 15h00 : France-Grande Bretagne en direct sur beINSPORTS 1 Dimanche 18 juin à 18h00 : France-Slovénie en direct sur beINSPORTS 1
L'Euro féminin 2023 approche à grand pas. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane disputeront ce jeudi le 1er match de la compétition face à l'Allemagne (20h45), une compétition qui sera à suivre en direct sur beINSPORTS. À partir des quarts de finale, en cas de présence de la France, les rencontres seront également à suivre en direct sur France Télévisions.
Pour terminer leur préparation, les Tricolores ont affronté ce samedi la Grande-Bretagne à Ekinox, une première dans cette salle pour l’Équipe de France féminine. De retour sur la scène internationale après quatre ans d’absence, les Britanniques ont affronté celles qui les avaient privées de finale à l’Euro en 2019.
Dans un début de match très engagé, France et Grande-Bretagne avaient toutes deux misées sur un jeu très physique, causant de nombreuses pertes de balle en début de rencontre. Dès les premières secondes, les Bleues ont pu compter sur le duo Badiane-Rupert pour prendre l’avantage (8-4). Mais ce n’était sans compter la ténacité de Wallace qui de deux flèches consécutives ramène les siennes à une possession (12-11). A ce jeu dangereux, les joueuses de Maria Buceta se sont rapidement retrouvées submergées, et pour cause, les sept tirs à trois points primés de la jeune garde tricolore, dont un joli 2/2 de l’intenable Marième Badiane (33-19).
Dépassées, les Britanniques ne parvenaient plus à trouver de solutions et étaient contraintes de subir le rythme infernal imposé par leur adversaire (41-26), après une magnifique action collective concrétisée par Sarah Michel à trois points. Fidèle à elle-même, l’Équipe de France a continué de s’appuyer sur sa défense de fer pour faire plier la Grande-Bretagne, galvanisé par la chaleur bressane tout était devenu difficile à l'image du 2/9 aux shoots de la capitaine Temi Fagbenle. En légère baisse de régime au milieu du second quart-temps, Valériane Vukosavljevic et Sarah Michel ont fait parler leur expérience, pour remettre un coup d’accélérateur, leur permettant de gagner de nombreux ballons. Toujours aussi dominatrice Iliana Rupert continue son chantier dans la raquette (13 points).
Les minutes passent et se ressemblent pour la Grande-Bretagne toujours sans solution, tandis que Jean-Aimé Toupane continue de faire tourner son effectif. Au retour des vestiaires, les Françaises ne faiblissent pas et continuent de creuser l’écart bien emmené par les 12 points d’Alexia Chartereau. Jamais rassasiées, les Bleues poursuivaient leur opération chirurgicale face à un adversaire en difficulté (60-39).
Aucun doute ne planait quant à l’issue finale du match, après avoir dominé cette rencontre de bout en bout, les Bleues se dirigent vers un cinquième succès de rang. Une dernière victoire avant de s’envoler mardi prochain vers la Slovénie pour le début de l’Euro.
Pour leur dernier match sur le sol français avant le début de l’Euro, les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont terrassé la Grande-Bretagne (76-54) et filent pour la Slovénie avec zéro défaite au compteur.
Après trois semaines de préparation, l’Euro arrive à grands pas, comment vous sentez-vous ? Pour l’instant, je me sens bien, tout le monde est très appliqué, la préparation est courte, alors il faut travailler efficacement. On a pu disputer des matches amicaux, qui nous ont permis de retrouver des automatismes assez rapidement. Dans une préparation, ces matches sont essentiels, grâce à eux, nous pouvons ajuster notre jeu et surtout régler les derniers détails avant le début de la compétition.
Cette année, vous n’avez pas eu de pause entre la fin du championnat de Ligue Féminine et le rassemblement avec les Bleues, comment arrivez-vous à enchaîner ? Cette année est un peu particulière, car une fois la saison régulière et les playoffs terminés nous avons directement retrouvé le groupe France afin de préparer l’Euro. Physiquement, c’est intense, mais toutes les joueuses sont tellement motivées que l’on oublie rapidement la fatigue. En vue de nos objectifs élevés, nous n'avons pas le temps de nous poser des questions, le plus important est de continuer à se préparer pour l'Euro.
Ce soir, vous disputez votre dernier match de préparation, de quelle manière abordez-vous cette rencontre ? Ce dernier match est un bon test avant le début de la compétition, l’objectif est vraiment de travailler notre jeu, afin de pouvoir faire les derniers ajustements. C’est aussi l’occasion de découvrir notre futur adversaire que nous allons rencontrer en phase de poule. C’est une équipe qui a un profil similaire à la nôtre, avec un jeu très physique, c’est bien de pouvoir conclure notre préparation dessus. Toutefois, sur ce dernier match il faut que l’on reste focalisées sur notre jeu et surtout sur notre défense qui doit être notre base. Pour l’instant, on l’a bien fait, maintenant, il faut que l’on continue dans cette direction.
Pour l’instant, vous avez réalisé un sans-faute dans cette préparation, c'est de bon augure pour la suite ? Ces quatre victoires nous ont mis en confiance, après on ne veut pas se reposer dessus, les matches de préparation sont très différents des rencontres officielles, nous devons continuer d'élever notre niveau . Toute l’équipe est très concentrée et on a hâte de commencer la compétition.
Pendant toute la préparation, vous avez joué dans des salles quasiment pleines, qu'est-ce que cela représente ? C’est une grande fierté de jouer dans des salles pleines, on se rend compte que le basket féminin prend de plus en plus d’ampleur. Voir toutes ces personnes qui se déplacent pour venir nous voir jouer, c’est fantastique. On termine à Ekinox, c’est une première pour l’Équipe de France féminine alors on est très impatiente de découvrir l’ambiance.
A moins d’une semaine du début de l’Euro, l’intérieure de l’équipe de France Alexia Chartereau (1,91 cm, 25 ans) s’est confiée sur la préparation des Bleues.
À moins d'une semaine de l'Euro, les Tricolores sont dans les starting-blocks. Mais avant de s'envoler pour la Slovénie, un dernier rendez-vous les attend en terre bressane ce samedi 10 juin face à la Grande-Bretagne. Absente des dernières compétitions internationales , les Britanniques retrouvent cette année l'EuroBasket, emmenées par leur nouvelle capitaine Temi Fagbenle. Face à leur futur adversaire du tournoi, les coéquipières d'Alexia Chartereau veulent continuer sur la belle dynamique engrangée depuis le début de la préparation (quatre victoires en quatre rencontres). Une dernière occasion de prendre la température avant le premier match des phases de poule qui aura lieu jeudi 15 juin face à l'Allemagne.
Samedi 10 juin à 20H00
France-Grande-Bretagne en direct sur beINSports 3 et France 4.
Une semaine après leur double succès face à la Chine, les Bleues sont de retour pour un ultime match avant le début de la campagne européenne. Pour cette dernière rencontre, les joueuses de Jean-Aimé Toupane défient la Grande-Bretagne ce soir à Ekinox.
crédit:
Julien Bacot
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<blockquote class="twitter-tweet" data-partner="tweetdeck"><p lang="fr" dir="ltr"> LES 12 JOUEUSES RETENUES POUR L'EURO 2023 <br>La liste des 12 joueuses qui vont disputer l'Euro dans quelques jours a été officialisée <a href="https://twitter.com/hashtag/Passionn%C3%A9mentBleu?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#PassionnémentBleu</a> <a href="https://twitter.com/EuroBasketWomen?ref_src=twsrc%5Etfw">@EuroBasketWomen</a> <a href="https://t.co/7NaXyiT8Dq">pic.twitter.com/7NaXyiT8Dq</a></p>— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) <a href="https://twitter.com/FRABasketball/status/1667421867374772224?ref_src=twsrc%5Etfw">June 10, 2023</a></blockquote>
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À quelques jours de se lancer dans la compétition (15 au 25 juin à Israël et en Slovénie), Jean-Aimé Toupane a révélé la liste des 12 joueuses qui participeront à l’Euro 2023 dans quelques jours. Ainsi, les deux dernières joueuses à quitter le Groupe France sont Pauline Astier (1,76m, 21 ans) et Helena Ciak (1,97m, 33 ans).
Les Bleues disputent ce samedi à Bourg-en-Bresse leur ultime match de préparation face à la Grande-Bretagne (20h00, en direct sur beINSPORTS 3 et France 4). Elles prendront ensuite la direction de la Slovénie ce mardi, pour y disputer le premier match de la compétition contre l’Allemagne le jeudi 15 juin à 20h45.
Avant d’affronter ce samedi la Grande-Bretagne à Bourg-en-Bresse (20h00, en direct sur beINSPORTS 3 et France 4) pour leur dernier match de préparation, Jean-Aimé Toupane et son staff ont dévoilé la liste des 12 joueuses retenues pour participer à l’Euro féminin 2023, qui débute le 15 juin prochain à Ljubljana (Slovénie).
Trois années après son arrivée au Pôle France BasketBall, le moment est venu pour la joueuse occitane de retrouver le Sud-Ouest. Internationale tricolore U16, Marima N'Diaye effectuera donc la saison prochaine ses premiers pas dans le milieu professionnel à Mont-de-Marsan dans l'un des clubs les plus emblématiques de l'élite du basket féminin français et double vainqueur en titre de la Coupe de France, Basket Landes.
Intérieure du Pôle France cette saison en LF2 (1,2 points, 1,5 rebonds), Mariama N'Diaye rejoindra Basket Landes et la Ligue Féminine de BasketBall pour lancer sa carrière professionnelle dès la saison prochaine.
Jeudi 15 juin. Dans une semaine, jour pour jour, l'Equipe de France féminine fera son entrée dans la compétition face à l'Allemagne. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont donc repris le travail à Bourg-en-Bresse hier mercredi, après quelques jours de repos. Dans l'Ain, les Bleues joueront pour la première fois de leur histoire à Ekinox, une salle qui résonne encore des exploits de la JL Bourg, tout juste éliminé en playoffs par l'AS Monaco il y a quelques jours. Après un premier match d'entraînement à huis clos contre les Britanniques ce vendredi (18h), les Françaises disputeront leur dernier match de préparation ce samedi (20h00) face à la Grande-Bretagne (en direct sur beINSPORTS 3 et France 4). Un ultime test face à des adversaires qu'elles retrouveront dans leur groupe à l'Euro dans quelques jours à Ljubljana (Slovénie). Une capitale slovéne que les coéquipières de Sarah Michel rallieront dans la journée de mardi prochain.
France - Grande-Bretagne, samedi 10 juin à 20h00, en direct sur beINSPORTS 3 et France 4
La création de ce groupe de préparation olympique s’inscrit dans la démarche de spécialisation entrepris par la Fédération Française de BasketBall, au même titre que la création de l’équipe professionnelle masculine «3x3 Paris», intervenue en septembre 2022. En France, l’intégralité des joueuses qui composent l’Équipe de France féminine 3x3 sont actuellement professionnelles dans le basket 5x5. Grâce aux bons résultats acquis ces dernières années, l’Equipe de France féminine 3x3 occupe la première place mondiale du Ranking FIBA et peut ambitionner remporter une médaille à Paris. Les objectifs élevés autour de l’Équipe de France féminine 3x3 ont poussé la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB) à permettre à huit joueuses de se préparer dans les meilleures conditions possibles pour cette échéance capitale. A ce jour, plusieurs fédérations ont franchi le pas à travers le monde (Canada, Allemagne, Chine…) en permettant aux athlètes de se consacrer totalement à la pratique du 3x3.
A compter du 1er septembre 2023, huit joueuses évolueront sous contrat fédéral pour une durée de dix mois. Dans une démarche de co-construction de ce projet, la FFBB et la Ligue Féminine de Basket-ball ont fait évoluer leurs règlements afin de concilier les enjeux sportifs, sociaux et économiques des clubs qui libèrent des joueuses sous contrat en 2023/24. Ces clubs LFB auront ainsi la possibilité, à titre exceptionnel, de remplacer la joueuse libérée par une joueuse non formée localement.
Le programme prévisionnel de ce groupe de préparation olympique sera composé de plusieurs séquences de travail où les joueuses se réuniront sur le territoire français ou à l’étranger ainsi que plusieurs confrontations internationales tout au long de l’année. Ce groupe sera encadré par Yann Julien (entraineur de l’Equipe de France féminine 3x3 et Responsable Haut-Niveau 3x3).
En perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024, huit joueuses ont été sélectionnées afin de se consacrer exclusivement à la pratique du 3x3 entre septembre 2023 et juin 2024.
À un an des Jeux olympiques de Paris, l’Équipe de France féminine 3x3 a décroché la médaille d’argent lors de la Coupe du Monde 3x3 qui s’est déroulé à Vienne. Les Bleues ont tout d'abord écarté l'Australie en demi-finale au terme d'une rencontre sérieuse avant de rendre les armes les armes face aux États-Unis (16-12). Myriam Djekoundade et sa bande n'ont pas réussi à trouver la solution face à l'armada américaine dans une finale où la tension était palpable.
Meilleure marqueuse des Bleues dans la compétition, Laetitia Guapo (27 ans, 1,82m) a été nommée dans l’équipe type de la compétition. Une ligne de plus au palmarès déjà impressionnant de la joueuse du Bourges Basket (LFB).
Il n'est jamais simple de jouer deux fois de suite un même adversaire, surtout avec une prestation référence comme celle de la veille (victoire 76-63), et les Bleues en étaient bien conscientes au moment de fouler à nouveau le parquet montois pour y défier la Chine. L'inévitable Sandrine Gruda bonifiait en périphérie les bonnes actions défensives françaises, poussant la coach chinoise à vite rappeler ses joueuses (8-2, 4'). Avec un effet positif immédiat puisqu'elles revenaient au contact d'une formation tricolore entrée dans des rotations moins efficaces que vendredi. A l'issue d'un premier quart-temps lors duquel elle a montré deux visages, l'Équipe de France accusait un léger retard (15-18, 10').
Les Bleues remettaient les gaz avec les ingrédients qui avaient fait leur force en début de match : une défense acharnée et un jeu de transition efficace récompensés par un 7-0 éclair. La Chine faisait le dos rond puis reprenait sa marche en avant. Le moment choisi par Migna Touré pour enquiller cinq points de rang. Elle emmenaint Marième Badiane et Helena Ciak dans son sillage permettant à la France d'aller beaucoup mieux. L'activité de l'arrière de Lattes Montpellier (11 points à la pause) avait remis les Tricolores aux commandes et elles allaient les conserver jusqu'à la mi-temps (36-35, 20').
Comme hier, le retour des vestiaires était difficile pour les Chinoises. La faute à des Bleues qui avaient installé le panneau "Défense d'entrer" devant leur panier. Une zone devenue infranchissable pour une formation asiatique à la peine, submergée par les déferlantes françaises de l'autre côté du terrain (48-35, 25'). L'affaire tournait à la démonstration et il fallait se pincer en regardant le tableau d'affichage à l'issue du 3e quart-temps : 63-37. L'Équipe de France l'avait emporté 27 à 2 !
Après une telle débauche d'énergie, on pensait que les Françaises allaient gérer leur cagnotte. Absolument pas ! Romane Bernies à la baguette en avait encore sous la semelle contrairement à des Chinoises échinées (73-40, 35'). La messe était dite depuis longtemps, les Bleues pouvaient savourer leur chef d'oeuvre collectif sous les vivas de 2500 Montois aux anges et qui auront répondu présents durant ces deux jours dans le Sud Ouest. L'Équipe de France s'imposait finalement 81-50, accompagnée par une vibrante Marseillaise de la banda Lous Faïences.
Les déclarations d'après-match
Jean-Aimé Toupane : "Le contenu est satisfaisant contre la Serbie et la Chine, des grandes nations. Je loue à cette équipe de ne pas baisser les bras, de continuer à se battre et il faut garder ce caractère, cette détermination. Les efforts que l'on a fait nous ont rendu le match facile."
Sarah Michel : "Au-delà du nombre de victoire en préparation, c'est ce qu'on y a mis qui est satisfaisant pour la suite. On ne s'était pas trop projetées sur la victoire ou la défaite, on essaye de ne pas se concentrer sur l'écart de points. Il faudra régler le petit coup de mou quand on rentre dans les rotations. Ca va faire du bien de couper mais il faudra vite reprendre."
Marie-Paule Foppossi : "C'est une nouvelle aventure pour moi avec l'Équipe de France et elle commence bien. C'est compliqué pour une nouvelle de tout assimiler mais on a les bons coaches et les joueuses. La prépa est courte, on n'a pas de temps à perdre. Ensemble, on peut y arriver. Je prends du plaisir et je ne me pose pas de questions."
L'Équipe de France féminine a conclu son séjour landais par une deuxième victoire sur la Chine aujourd'hui à Mont-de-Marsan (81-50). Une rencontre marquée par un troisième quart-temps défensivement hallucinant des Bleues avec seulement deux points encaissés.
On se souvient alors forcément de ce quart de finale des Tricolores contre la Slovénie de Goran Dragic qui avait été épique, devant tout le peuple slovène que les coéquipiers de Boris Diaw avait dû affronter. On se souvient aussi de cette demi-finale d'anthologie contre l'Espagne, du match héroïque de Tony Parker pour sortir la bête noire des Bleus. Et bien entendu de cette finale face à la Lituanie, de ce tir au buzzer du milieu du terrain d'Antoine Diot juste avant la mi-temps. De la joie sur le parquet, de l'euphorie dans les tribunes, de cette médaille d'or autour du cou. De ce moment d'Histoire du basket français.
