Coupe de France

Coupe de France féminine - Trophée Joë Jaunay

Amel Bouderra (Charleville-Mézières) : « La recette magique n’existe pas »

Par Arnaud Dunikowski|16 avr. 2025
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© Amel Bouderra (Charleville-Mézières) - Photo : Eric Le Chenadec
Pour la cinquième fois depuis 2017, les Flammes Carolo sont en finale de la Coupe de France. Avec l’espoir de connaître un dénouement différent, cette fois.

Charleville-Mézières revient pour la cinquième fois l'Accor Arena. Est-ce que l'engouement populaire est toujours aussi présent dans les Ardennes pour venir vous soutenir ?

Il est toujours présent et puis sur les dernières années on a réussi à avoir un nouveau public, des nouveaux partenaires donc ils n'ont pas eu aussi cette chance de vivre ces moments-là d’il y a quelques années. On l’a vu dès qu'on a reçu les places, les ventes ont été très rapides et il y a eu pas mal de malheureux dans l'histoire.

Que faudra-t-il faire différemment pour gagner car vous avez perdu quatre fois ?

La recette magique elle n’existe pas je crois malheureusement surtout contre cette équipe de Bourges qui pour moi est vraiment au-dessus par rapport aux autres années où on aurait peut-être pu avoir une petite chance. La seule chose que j'ai envie de dire c'est de faire le match parfait, le match sans regret, sans peur. C'est une finale et c'est maintenant ou jamais.

Cette finale sera peut-être le dernier match de votre carrière. Comment abordez-vous ces ultimes moments de joueuses professionnelle ?

Honnêtement, je les aborde bien avec beaucoup de sérénité, avec beaucoup de plaisir. J'ai eu la chance fin mars de vivre une magnifique surprise orchestrée par le club. Une petite cérémonie de départ avec beaucoup de témoignages, des surprises avec d'anciennes joueuses qui sont venues à Charleville, ma famille, mes parents. Je pense que le timing était parfait de vivre ça à ce moment-là pour dire qu’on peut être un peu triste, penser au passé et maintenant se focaliser sur la suite sans être parasité par tout ça.

Finir sa carrière sur un titre, à Paris, ce serait sympa non ?

Ça aurait vraiment de la gueule ! Ce serait mon premier donc, individuellement, le plus beau des cadeaux. Mais je pense aussi à Charleville-Mézières, aux Carolomacériens qui nous suivent depuis des années, à ce club qui se bat comme il peut pour exister dans l'élite, ce serait forcément une récompense. Maintenant il y a un adversaire en face donc il faudra tout donner pendant 40 minutes.