Preview LF2 - Saison 2025/2026
Comment évaluez-vous le parcours de votre équipe la saison passée ?
C’est une saison à la fois frustrante et décevante. Nous avons eu beaucoup de pépins physiques, avec trois joueuses blessées sur le long terme. Pour moi, la priorité reste toujours la santé des joueuses, et sur ce point, la saison est difficile à considérer comme pleinement réussie.
Sur le plan sportif, nous avions validé l’objectif de nous qualifier pour les playoffs, mais nous sommes sortis en quart de finale lors d’un match 3 perdu d’un seul panier. Quand l’écart est aussi mince, on sait que la balance peut basculer d’un côté comme de l’autre. Malheureusement, elle n’a pas tourné en notre faveur. Cela laisse un goût d’inachevé. Malgré tout, compte tenu du contexte, c’était une saison satisfaisante : maintien assuré, qualification en playoffs et une belle résistance jusqu’au bout.
Retenez-vous tout de même des points positifs ?
Oui, clairement. Le premier point positif, c’est la continuité de l’effectif. Les deux années précédentes, il y avait eu un énorme renouvellement (70 % puis 80 % de l’équipe). Cette fois-ci, nous avons pu conserver plus de la moitié du groupe. Pour moi, c’est le signe que les joueuses se sentent bien au club, et c’est aussi une preuve de la qualité du travail fourni.
Quels enseignements tirez-vous, aussi bien dans les points forts que dans les axes d’amélioration ?
Le premier axe d’amélioration reste la santé des joueuses. Certaines choses sont indépendantes de nous, d’autres peuvent être mieux anticipées. Nous devons tout mettre en œuvre pour garder l’effectif en forme. Ensuite, l’expérience joue : joueuses comme staff, nous progressons tous dans la gestion des moments clés de la saison. L’organisation a aussi évolué : l’an dernier, mon adjoint n’était pas à 100 % dédié à l’équipe. Désormais, nous avons un staff pleinement concentré sur le groupe, ce qui change beaucoup de choses dans la qualité de travail.
Quels changements avez-vous effectués au sein de l’effectif durant l’intersaison ?
Nous avons enregistré plusieurs départs. L’une de nos co-capitaines, Clerine Choron, a choisi de mettre fin à sa carrière. Nukiya Mayo, notre américaine, a saisi l’opportunité de rejoindre l’étage supérieur. Enfin, d’autres choix étaient indépendants de nous, mais nous les avons accompagnés positivement.
Pour compenser, nous avons ciblé des joueuses expérimentées et performantes. Nous avons toutefois eu un coup dur avec Laura Oliveira Ferreira, qui devait rester mais s’est blessée à l’EuroBasket avec le Portugal. Nous avons donc ajusté notre recrutement et saisi l’opportunité de signer récemment l’Américaine Ashunae Durant, qui connaît bien la LF2. Enfin, nous avons intégré deux jeunes joueuses U23, Marlène Blé et Alex-Anne Deschamps, dans une logique de développement.
Votre recrutement était donc ciblé ?
Oui, tout à fait. Nous voulions des joueuses expérimentées, complémentaires et en phase avec l’état d’esprit du club.
Êtes-vous satisfait de ce recrutement ?
Oui, je suis très heureux. Ce sont des profils que je suivais depuis un moment et que je souhaitais réellement intégrer. La seule déception, c’est la blessure d’une de nos joueuses, qui manquera toute la saison. C’est toujours difficile de voir une joueuse contrainte à une saison blanche sans avoir pu débuter avec nous.
Pouvez-vous nous présenter votre groupe pour 2025-2026 ?
Bien sûr.
Je précise également Marlène Blé qui est arrivée chez nous cet été mais, qui s’est blessée avec la Côte d’Ivoire à l’AfroBasket, elle manquera la saison entière.
Quelle joueuse sera particulièrement à suivre ?
Plusieurs profils : Aurore Pautou, qui a terminé meilleure évaluation du championnat l’an dernier ; Ashunae Durant, qui sort d’une saison solide à Alençon ; et, dès son retour, Célia Cardenal, qui a un vrai potentiel pour le niveau supérieur.
Quel rôle attendez-vous de vos cadres ?
J’attends qu’elles aient de l’impact sur le terrain, mais aussi en dehors. Elles doivent être des guides, des relais du staff, capables de communiquer et d’accompagner le groupe. Sur le plan sportif, cela veut dire assumer des responsabilités : organisation du jeu pour nos meneuses, scoring pour nos intérieures. Mais j’ai construit un effectif où la menace peut venir de partout, et c’est aussi ce qui fait notre force.
Quelle identité de jeu souhaitez-vous mettre en place ?
Nous restons fidèles à nos valeurs : un socle défensif solide, de l’intensité et un basket basé sur le partage. Nous voulons une équipe généreuse dans l’effort, où le ballon circule et où chacune se projette sans compter. Avec un effectif long et équilibré, nous pourrons maintenir un haut niveau d’intensité tout au long des matchs.
Quelles sont vos premières impressions sur le groupe après le début de la préparation ?
Très bonnes. Humainement, aucune mauvaise surprise : les joueuses correspondent à l’état d’esprit du club. J’ai pris le temps de les rencontrer avant de recruter, et je ne me suis pas trompé. Du côté du basket, l’engagement est là, même si les vraies réponses viendront avec la compétition et la gestion des difficultés.
Le seul regret, c’est de débuter déjà avec des blessées, comme Marlène Blé forfait pour la saison. La santé reste la priorité absolue : pour performer, il faut des joueuses en forme.
Quels seront vos objectifs cette saison ?
Nous avançons étape par étape. Le championnat sera plus dense avec 14 équipes, donc plus relevé. La première étape est claire : assurer le maintien le plus vite possible. Ensuite, décrocher la qualification en playoffs. Et à partir de là, tout est possible. Avec l’expérience accumulée ces dernières années, nous voulons franchir un cap et aller plus loin que les quarts de finale.
Où situez-vous votre équipe par rapport aux autres ?
Honnêtement, je ne sais pas encore. Le basket se joue sur le terrain, pas sur le papier. Aujourd’hui, aucun effectif ne me semble en dessous des autres. Nous verrons très vite où nous nous plaçons réellement.
Enfin, quels sont vos objectifs à court et long terme avec le club ?
À court terme, récupérer un effectif complet et en bonne santé. À moyen terme, nous avons renforcé la structuration du club avec l’arrivée d’un manager général. L’idée est d’ancrer durablement le club en LF2. À plus long terme, pourquoi pas viser l’étage supérieur. Mais tout dépendra de la solidité des fondations et des résultats sportifs. Le terrain parlera.
Pour démarrer sa saison, La Tronche-Meylan accueillera Mondeville le samedi 27 septembre prochain Pour consulter le calendrier complet de la saison régulière du BCTMF, cliquez ici.