Le Jeu avant l'enjeu

C’est à Auxerre, chef-lieu de l’Yonne, que notre voyage continue. Florian Gillet, conseiller territorial au sein du CD 89, nous partage les coulisses de l’organisation de leur Fête Nationale du MiniBasket (FNMB), un événement incontournable pour les jeunes basketteurs et leurs familles.

Comment préparez-vous cet événement en amont ?
Cela commence dès février, car on a une convention de deux ans avec le même club hôte. Cette année encore, nous sommes accueillis par le club d’Auxerre. On organise des réunions avec le club, on prépare les plannings et on commence à mobiliser les bénévoles.

Pourquoi cette fête est-elle importante pour votre Comité ?
C’est une vraie vitrine pour la saison suivante. Elle marque la fin de l’année sportive et permet de créer un lien fort avec les enfants et leurs familles. On en profite pour promouvoir le basket dans les écoles, faire découvrir notre sport aux non-licenciés, et relancer l’engagement dans les clubs. Depuis le mois d’avril, les licences sont gratuites, ce qui nous permet d'encourager les inscriptions pour finir la saison, voire pour entamer la suivante. C’est une belle porte d’entrée vers le basket.

Combien d’enfants et de bénévoles ont participé cette année ?
Nous avons accueilli entre 220 et 300 enfants, issus d’environ 15 clubs sur les 17 que compte le Comité. C’est un taux de participation très satisfaisant. Côté encadrement, on mobilise 60 à 70 personnes, dont les arbitres, coachs, formateurs, et bénévoles.

Quel était le programme de la journée ?
La journée a débuté dès 8h45 avec l’accueil des U9 et U11, suivi du lancement des ateliers à 9h30. Ces derniers se sont déroulés jusqu’à 12h30. L’après-midi a été consacré aux plus jeunes, les U7, qui ont pris part aux ateliers de 13h30 à 16h30. Enfin, la journée s’est clôturée par une cérémonie de fin d’événement, de 16h30 à 17h00, rassemblant tous les participants, leurs familles et les bénévoles. Les enfants passent par un circuit d’activités ludiques, sportives et éducatives. Les U7 ont 16 ateliers sur l’après-midi, les U9/U11 en font jusqu’à 25 dans la journée.

Quelles sont les activités proposées ? Qu’est-ce qui est mis en place aux côtés des partenaires ?
Cette année, nous avons choisi comme thème l’univers d’Astérix et Obélix. Chaque atelier porte un nom en « -ix » avec une décoration thématique : Memorix, Agilitix, et même Wembix ! Parmi les 32 ateliers, on a par exemple du basket santé, des jeux d’adresse, un atelier de premier secours avec la Croix-Rouge ou encore un quizz sur les incivilités dans le sport. Côté partenaires fédéraux, nous aurons les coffrets SlamDeck, les éco-box MAIF avec un stand Sport Planète ainsi que les dotations Kinder Joy of Moving. Nous mettons également en place le JAP (Je Joue, j’Arbitre, je Participe) en lien avec Caisse d’Epargne et chaque enfant repartira avec son diplôme de participation des Éditions NATHAN.

Comment se déroule la remise des récompenses ?
À 16h30, chaque club est annoncé au micro. Les enfants défilent avec leurs drapeaux devant les tribunes, passent dans une haie d’honneur formée par les bénévoles, et reçoivent leur sac de cadeaux. C’est un moment très symbolique et apprécié, autant par les enfants que par leurs parents.

Quels messages souhaitez-vous transmettre à travers cette journée ?
Le jeu avant l’enjeu. C’est une des phrases que l’on répète très souvent tout au long de l’année. Le basket, c’est avant tout le fair-play et le plaisir de jouer. Le Comité a mis en place un challenge fair-play via un formulaire en ligne, rempli après chaque match officiel. Cela permet de valoriser les bonnes attitudes des joueurs, entraîneurs et publics, et de remonter les potentielles incivilités.

Comment cette fête contribue-t-elle au développement du basket dans l’Yonne ?
C’est un levier fort de fidélisation et de communication. On touche les écoles, on propose une journée gratuite et festive, et on donne envie aux enfants de rejoindre un club. Actuellement, on a près de 2 000 contacts dans les écoles et 1 850 licenciés. Dans un département davantage tourné vers le football, c’est important pour nous de se rendre visible. La FNMB est un outil central de notre stratégie de développement.

Un souvenir marquant à partager ?
L’an dernier, pendant la cérémonie de clôture, les bénévoles avaient fabriqué une fausse flamme olympique portée jusqu’à une vasque pour allumer un (faux) feu, comme aux Jeux Olympiques. Tout le monde était ému, les enfants avaient des étoiles plein les yeux, c’était un moment magique.

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