Michel Gomez : "Un entraîneur n'est rien sans ses joueurs"

Après une carrière comme la vôtre, est-il logique pour vous d’être aujourd’hui intronisé à l’Académie du Basket ?
Non ce n’est pas normal, je pense qu’il y en a beaucoup qui le mérite. C’est une reconnaissance, surtout dans la catégorie entraîneur. Je pense forcément à tous ceux qui m’ont pris par la main sur le chemin, Gérard Bosc bien entendu, mon entraineur de gym, mon instituteur que j’ai encore eu récemment au téléphone. C’est lui qui m’a mis au basket, je suis très reconnaissant et loyal de tout ça. Ils aussi des Présidents, comme Yvan Mainini qui m’a tendu la main en 2000 à un moment où j’en avais besoin. Il y a aussi des joueurs bien évidemment, car un entraîneur n’est rien sans ses joueurs.

Michel GOMEZ (Né le 14 septembre 1951) : Joueur de bon niveau, aux portes de l’équipe de France dans ses meilleures années, « le petit prince du Palais des Sports », comme on le surnommait à Caen, se révèle au poste d’entraîneur. Remarqué à Challans où il glane un titre d’entraîneur de l’année, il rejoint un CSP Limoges qui joue les premiers rôles en France et en Europe. Championnats de France, Tournois des As, Coupe des Coupes, Final 4 de la Coupe des Champions, son palmarès sous les couleurs limougeaudes parle de lui-même. Avec Pau-Orthez, il conquiert deux titres de champion de France supplémentaires. Il est l’un des rares entraîneurs français à avoir pris place sur le banc d’un grand club européen à l’étranger (PAOK Salonique). Il a également entrainé les Bleus, de 1993 à 1995 et en 2008-2009.