EuroBasket féminin 2025
Après un succès laborieux face à la Turquie hier, avec seulement 4 minutes passées en tête au tableau d'affichage, les Bleues enchaînent ce jeudi avec un nouveau défi : la Grèce. Le pays hôte, 11ème de l'édition 2023 et qui n'a jamais remporté la moindre médaille européenne, espère bien créer la sensation dans le Stade de la Paix et de l'Amitié, qui sera tout entier ou presque, acquis à sa cause. Et pour s'en donner les moyens, la Grèce a naturalisé l'américaine Robyn Parks. Auteur de 14 points, 6 rebonds et 3 passes face à la Suisse au premier match, l'américaine dispute sa première compétition avec les Héllènes, après avoir rejoint la préparation en cours de route après un passage par Connecticut en WNBA.
Un atout supplémentaire pour Petros Preskas, assistant à Schio en Italie le reste du temps, et qui pourra aussi compter sur une bonne connaissance de La Boulangère Wonderligue, Artemis Spanou. La capitaine grecque, joueuse de Bourges entre 2023 et 2025, incarne les valeurs de la sélection nationale : détermination, envie et énergie. Et devant son public, la joueuse de 32 ans espère bien conduire les siennes à renverser les vice-championnes olympiques en titre.
Surtout que fortes de leur succès d'hier contre la Suisse (87-65), la Grèce peut faire un grand pas vers la qualification pour les quarts de finale en cas de victoire face aux Bleues. Un objectif identique pour les joueuses de Jean-Aimé Toupane, vainqueurs de la Turquie au premier match, et qui pourraient valider la 1ère place du groupe en cas de succès contre le pays hôte, si la Turquie fait respecter la logique en battant la Suisse.
France-Grèce, à 19h30 (heure française), en direct sur TF1+ (www.tf1.fr).
Le chiffre : 6895
C'est le nombre de spectateurs présents hier mercredi soir pour pousser la Grèce dans son premier match de la compétition face à la Suisse (victoire 87-65). Une affluence qui contraste avec les moins de 400 personnes présentes en tribunes pour Turquie-France quelques minutes auparavant. Malgré la présence d'une cinquantaine de supporters français, les tribunes du Stade de la Paix et de l'Amitié seront assurément à l'avantage des Héllènes ce jeudi, et les Bleues devront à nouveau faire preuve de contrôle et de maîtrise.
La joueuse à suivre : Mariella Fasoula
Déjà meilleure marqueuse lors de la campagne de qualification (17,8 points), Mariella Fasoula (1,95m, 27 ans) a montré hier qu'elle était toujours la menace offensive n°1. Auteur de 21 points, elle est la joueuse qui a le plus tenté (7/13 aux tirs), ainsi que la joueuse le plus utilisée avec 25 minutes de jeu. Elle est par ailleurs la fille de Panagiotis Fasoulas, vainqueur de l'Euroligue avec Olympiakos en 1997 ou encore champion d'Europe 1987 avec la sélection, mais également ancien maire du Pirée de 2006 à 2010.
Confrontations
25 matches ont eu lieu dans l'Histoire entre les Bleues et la Grèce. Les Tricolores mènent largement dans ce duel, avec 21 victoires. Leur dernière confrontation remonte à 2018, pour le 2ème match de poule de la Coupe du Monde à Tenerife (Espagne). Un combat dont était sorti vainqueur l'Équipe de France féminine (75-71), malgré le récital en face de la légende grecque Evanthia Maltsi (28 points). Les Bleues restent sur huit victoires de suite face à la Grèce, le dernier revers remonte à un match de préparation au Championnat du Monde 2010, à Lugo en Espagne (défaite 58-70).