Preview France-Belgique : Gagner à tout prix

"Nous sommes au départ d’une longue route pour se qualifier pour une Coupe du Monde qui qualifie pour les Jeux Olympiques. Donc il y a énormément de responsabilités sur cette première fenêtre puisque, à nouveau, nous modifions l’équipe." S’il a été interrogé sur son sentiment post EuroBasket, les ajustements qu’il peut apporter à sa gestion d’équipe ou les chances des nouveaux Bleus de poursuivre l’aventure en équipe nationale, Frédéric Fauthoux n’a pas tardé à recentrer le débat sur la seule question qui compte avant d’affronter la Belgique à Rouen vendredi soir. "Même si cela ne veut pas dire que certains ne feront pas partie des prochaines échéances, puisqu’il faudra qu’une équipe se dessine et construise un collectif pour de grandes compétitions, on ne parle pas de l’avenir. Le plus important c’est aujourd’hui et ces deux matches."

Une position rationnelle tant le format des qualifications à la Coupe du Monde favorise les équipes ayant pris le meilleur départ lorsqu’il conviendra de croiser avec trois équipes du groupe H l’été prochain (Slovénie, République Tchèque, Suède, Estonie). Tous les résultats enregistrés lors de la première phase seront conservés et basculer avec un maximum de victoires offrira, dans quelques mois, un confort notable pour espérer voir le Qatar en 2027.

Ne pas manquer son départ est donc un prérequis indispensable et passe par un premier succès contre la Belgique qui alignera six joueurs présents au dernier EuroBasket. La France l’avait alors écarté sans ménagement (+28) mais se présentera avec une équipe 100% new-look par rapport à la compétition continentale. Ainsi va la vie des Bleus, victimes des conflits de calendriers FIBA-NBA-EuroLeague et qui vont, à nouveau, se réinventer. Un an après sa prise de fonction, Frédéric Fauthoux a cependant choisi de faire appel à quelques visages connus et habitués de l’exercice : Andrew Albicy, le spécialiste ultime, Nicolas Lang, Axel Bouteille ou encore Louis Labeyrie. "On reconstruit une équipe qu’il faut faire progresser en quelques entraînements. Il y a des joueurs qui étaient là il y a quelques mois, ils connaissent les principes et c’est bénéfique. L’expérience internationale ne s’achète pas et c’est pour cette raison que certains reviennent."

Quatre joueurs sur douze étrenneront cependant leur première sélection au Kindarena avec de lourdes responsabilités sur leurs épaules et face, circonstances assez rares, à un entraîneur français sur le banc des visiteurs, Julien Mahé, qui dirige Nanterre 92.

Des places pour France-Belgique, vendredi à 20h30, sont encore disponibles ici